J'ai déjà entendu des 120000 brut pour des développeurs pas super expérimentés (comme développeurs) dans des secteurs qui-n-innovent (ils ont bien-sûr une autre compétence forte).
Ce que j'aime bien dans LinuxFR c'est qu'au delà de toutes les informations pertinentes et discussion intéressantes qu'on peut y lire autour du logiciel libre, d'autres sujets sont bienvenus.
Le contrat moral tel que je le comprends est que les dépêches sont réservées à un large «cœur de sujets,» que les forums permettent d'ouvrir des discussion «topicales» si on me pardonne cet anglo-héllènisme. Au delà de cela les journaux ont traditionnellement des contenus plus libres.
Dans chacune de ces trois rubriques je trouve que les échanges sont dans une très large majorité courtois, de bonne tenue et intéressants. Bien-sûr parfois les noms d'oiseaux fusent et un rappel à l'ordre s'impose. C'est inévitable certaines conversations s'éternisent bien longtemps après qu'on ait constaté que les interlocuteurs n'arrivent pas à trouver un terrain d'entente. Quelle communauté humaine peut se venter d'échapper à ces petits travers?
Je n'ai pas d'opposition de principe à ce qu'on fasse des questions de contenu un sujet de conversation mais j'ai un peu du mal à comprendre l'intérêt soudain qu'elles suscitent ces derniers jours.
Fake accounts and computational propaganda
In addition to official government accounts, many cyber troop teams run fake accounts to mask their identity and interests. This phenomenon has sometimes been referred to as “astroturfing”, whereby the identity of a sponsor or organization is made to appear as grassroots activism (Howard, 2003). In many cases, these fake accounts are “bots”—or bits of code designed to interact with and mimic human users. According to media reports, bots have been deployed by government actors in Argentina (Rueda, 2012), Azerbaijan (Geybulla, 2016), Iran (BBC News, 2016), Mexico (O’Carrol, 2017), the Philippines (Williams S, 2017), Russia (Duncan, 2016), Saudi Arabia (Freedom House, 2013), South Korea (Sang‐Hun, 2013), Syria (York, 2011), Turkey (Shearlaw, 2016) and Venezuela (VOA News, 2015). These bots are often used to flood social media networks with spam and fake news. They can also amplify marginal voices and ideas by inflating the number of likes, shares and retweets they receive, creating an artificial sense of popularity, momentum or relevance. Not all governments make use of this form of automation.
C'est intéressant de voir le coté transnational des complotistes
C'est intéressant mais de quoi est-ce le signe? Peut-être que ces complotistes sont alimentés par les mêmes personnes, à moins de croire à des hasards fumeux.
La désinformation par les réseaux sociaux est une méthode d'influence bien développée et très utilisée, la diffusion des idées n'y a rien d'organique. Si on ne prend pas encore les réseaux sociaux pour ce qu'ils sont on peut lire par exemple
Troops, Trolls and Troublemakers: A Global Inventory of Organized Social Media Manipulation
Samantha Bradshaw, University of Oxford Philip N. Howard, University of Oxford
(2017)
C'est apocalyptique, en oubliant qu'on a déjà tout ce qu'il faut aujourd'hui, entre la CB, la CI, la carte vitale etc. Si le gouvernement veut, il peut déjà, mais ne le fait pas.
Et encore c'est presque la partie la moins grave du vaste problème des libertés publiques liées aux technologies numériques. En comparaison de la puissance de Facebook, qui espionne et manipule des gens (la publicité c'est de la manipulation), qui fait du chantage à des pays (comme l'Australie), qui jouit de la financiarisation de la désinformation … entreprise sur les méfaits de laquelle on pourrait écrire des livre. En comparaison de la puissance similaire de Google et d'autres. En comparaison de l'utilisation de Pegasus contre des journalistes français. En comparaison de certainement une paire d'autres problèmes l'attitude de l'État est une des moins préoccupantes. (Message à caractère informatif: Ceux qui ont envie de lire “pas” au lieu de “moins” n'obtiendront pas de réponse. Merci de votre attention.)
Et surtout, parler en permanence de "liberté qui disparaît" ne fait que agrandir le bruit de fond qui empêche d'en parler sérieusement.
Ce qui est d'autant plus triste que le sujets sérieux qui nécessitent une attention immédiate ne manquent pas aujourd'hui!
J'imagine que c'est le thème de ton argumentation: utiliser un moyen moins prise de tête qui ferait le tout de manière plus simple au lieu de se casser le tronc avec make. C'est ça?
C'est exactement ça: à quoi bon s'échiner à résoudre un problème propre à make pour un usage qui est clairement assez loin de sa fonction principale? (Qui est de coordonner des traitements qui fabriquent des fichiers.) Autant cultiver des compétences qui servent, le temps est précieux :-)
Le premier problème c'est surtout que tu utilises make avec une logique complexe… avec pour seule bonne raison (je suppose) que tu as déjà un Makefile qui construit ton projet et fait un peu de tout et n'importe quoi à côté.
Alors oui bien-sûr c'est possible de faire cela… mais est-ce souhaitable?
À choisir, écrire des scripts shell c'est quand-même plus facile que d'écrire des Makefiles, donc je ne peux que te recommander de mettre ton programme qui lance tes tests dans un script shell, quitte à appeler ce script dans ton makefile si tu aimes bien taper make test par exemple où juste que tu ne veux pas changer ton habitude.
L'intérêt de mettre tes commandes dans un script shell est que ça te dispense de savoir beaucoup des petits détails du fonctionnement de make et que tu peux écrire plus facilement ta procédure de test, par exemple en utilisant des fonctions, etc.
Make te permet d'écrire assez facilement des programmes dont l'état est encodé dans le système de fichiers, en te donnant presque gratuitement le parallélisme d'éxécution et la possibilité de récupérer les erreurs (je recompile juste ce qu'il faut après avoir corrigé). Je pense que bien garder cela en tête permet de savoir si on a intérêt à déléguer à un shell script, la question clé étant: est-ce que l'état de ma tâche est défini par le système de fichier?
la langue française peut compter de 1 à 16 sans faire de composition
Ce n'est pas tout à fait vrai, c'est plutôt qu'on a caché cette composition: onze, douze, treize, quatorze, quinze et seize viennent respectivement de undecim [11], duodecim [12], tredecim [13], quattuordecim [14], quindecim [15] et sedecim [16] où le “decim” s'est peu à peu transformé en “ze” chez nous.
Il y avait aussi septendecim [17] donc on est en droit de se demander pourquoi pas de “septenze” ? Peut-être à cause de la dentale “t” dans “sept” – c'est la seule différence que j'ai trouvée avec les autres.
Pour dix-huit et dix-neuf on disait en bas latin “vingt moins deux” et “vingt moins un”.
"Science & Vie", sans jamais être vraiment à côté de la plaque
Euh ben quand-même, ils avaient fait dans les années 90 leur une sur “la matière est essentiellement composée de vide” avec des jolis dessins d'atomes de Bohr… ça témoigne quand-même d'un manque de recul assez craignos quand on écrit des blagues de type gorafi sans s'en rendre compte.
Un article sur Haskell très intéressant, surtout pour les gens qui ne parlent pas le langage. Il s'agit pour l'auteur de commenter les fonctionnalités et particularités du langage.
Est-ce que vous avez déjà réfléchi à votre formatage parfais ? Que serait-il ?
Le formatage parfait c'est celui que toute mon équipe arrive à:
Configurer dans l'éditeur, pourque celui-ci sauve le fichier dans le bon format.
Configurer dans l'outil de pre-commit et la chaîne d'intégration pour être sûr que le code soit conforme.
Configurer dans l'outil de reformatage qu'on utilise pour corriger les non-conformités en masse.
Après à moins d'avoir des règles complètement farfelues (genre deux lignes vide avant ->) on s'habitue.
Ce qui augmente la lisibilité mais plus que l'indentation c'est le nommage des variables et la possibilité de définir des fonctions locales.
L'indentation j'ai toujours trouvé ça très secondaire, il faut juste avoir des règles pas trop malsaines et surtout les moyens de les appliquer sans y consacrer du temps et de l'attention.
Si les utilisateurs d'Emacs s'intéressaient un peu à vim, il écouteraient la contribution Aaron Biber au Vim Boston User Group et sauraient qu'Emacs est la meilleure version de Vim disponible. :D
Dans les Unix il y a une commande find qui permet de réaliser toutes commandes propres aux fichiers que fait “ack”.
Par exemple pour “utiliser grep sur les noms de fichiers” on fait
% find . | grep 'pattern'
mais on peut être plus restrictif sur les fichiers qu'on cherche avec find.
Pour utiliser grep seulement sur les fichiers markdown par exemple:
% find . -type f -name '*.md' -exec grep 'pattern''%''+'
C'est un peu plus abscons à cause de '%' et '+' mais beaucoup plus flexible. Par exemple je faisais régulièrement des recherches de type “chercher tel nom de variable dans les fichiers shell et terraform que j'ai manipulés dans les derniers jours”
L'avantage d'appendre find est que c'est très flexible et qu'on peut le faire marcher avec tous les programmes. C'est notamment très utile avec grep, sed (inplace), ou ed pour commencer.
Mouais, alors entre les sociologues, les physiciens et les mathématiciens, ça n'est pas du tout la même démarche scientifique, donc c'est difficile de comparer.
Oui par exemple c'est difficile de de trouver en physique ou en maths des études conclusives faites sur un échantillon biaisé de 23 personnes, qui ne fait pas d'analyse de biais, fait comme si la corrélation impliquait la causalité (en l'écrivant noir sur blanc!), dérive plus de nombres que ce qu'il y a de mesures. Alors qu'en sciences sociales par exemples, ça me semble plus facile.
Là où je te rejoins, c'est qu'une formation en électronique ne permet pas de donner son avis sur des travaux d'épidémiologie.
J'aimerais nuancer un peu: quand on a l'habitude des textes scientifiques on peut quand-même avoir une lecture très schématique de textes d'autres disciplines. Cette lecture permet d'apprécier la structure logique ou argumentative, et d'aborder de façon critique les résultats d'une expérience. Ce sont des informations assez maigres mais qui peuvent suffire à disqualifier les études complètement fantaisistes. (C'est intéressant parcequ'il y en a.)
L'ultracrépidarianisme n'est pas l'apanage des ingénieurs…
Le titre de champion est particulièrement disputé dans la ligue interprofessionnelle :D
Le système de moinsage/plussage n'apporte rien de constructif, bien au contraire.
Personne n'oblige à y porter une attention démesurée, si? On peut changer le “seuil” de navigation si on veut. Moi je suis un boulet alors je déplie les commentaires inutilés un par un.
Admin sys dans un labo de recherche depuis 10 ans, je n'ai jamais entendu parler de ce site, alors qu'on a quelques codes libres !
Oui dans ce que je vois l'administration déploie beaucoup de solutions techniques sans apparemment avoir de politique claire pour en accompagner l'adoption. Par exemple même des outils basiques de type «feuille d'embarquement» pour les nouveaux venus ou des enquêtes sur l'utilisation ou les besoins ne sont pas utilisés. Le salon Tchap de l'éducation nationale a par exemple dans le 2000 utilisateurs — sur le demi-million d'utilisateurs potentiels ça fait peu.
Il faudrait aussi parler du Cloud Act auquel est soumis l'entreprise de droit américain Microsoft, et, donc, des données des enfants. On n'en parle jamais assez de ça.
Oui c'est curieux: je ne sais pas pas quelle est la position des entreprises européennes en général sur cette question, mais pour les entreprises du DAX (CAC40 allemand) avec qui j'ai pu travailler dans ma boîte, il serait rhédibitoire d'utiliser des solutions qui prêtent le flanc au Cloud Act. Ne serait-ce qu'envisager d'avoir l'initiale du prénom d'un employé haut placé sujette au Cloud Act leur donne des sueurs froides!
En y réfléchissant bien, ce genre de petit exercice de conversion est loin d'être si artificiel qu'il n'y paraît
Il faut vraiment réfléchir longtemps pour ne plus trouver ça artificiel: qu'est-ce qui dans la situation évoquée (un particulier achète du vin à un commerçant) explique cette présentation des prix?
dans la vie réel, on rassemble des informations présentées de la manière la plus pertinente du point de vue de chacune des sources, et on doit s'arranger pour remettre une cohérence dans tout ça
Ben oui, mais quel rapport avec l'exercice?
avant de résoudre des problèmes souvent fort simple
Ou pas du tout simple, les problèmes qu'on rencontre dans la vie réelle n'ont pas tous la politesse de tomber bien comme il faut dans les choses qu'on sait bien faire.
[^] # Re: 100K € en brut, ça fait combien en net, en France ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au lien Chasseurs de têtes : arrêtez de demander plus que le SMIC. Évalué à 2.
J'ai déjà entendu des 120000 brut pour des développeurs pas super expérimentés (comme développeurs) dans des secteurs qui-n-innovent (ils ont bien-sûr une autre compétence forte).
# Vive la politique sur LinuxFR
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au sondage La politique sur LinuxFr.org. Évalué à 5.
Ce que j'aime bien dans LinuxFR c'est qu'au delà de toutes les informations pertinentes et discussion intéressantes qu'on peut y lire autour du logiciel libre, d'autres sujets sont bienvenus.
Le contrat moral tel que je le comprends est que les dépêches sont réservées à un large «cœur de sujets,» que les forums permettent d'ouvrir des discussion «topicales» si on me pardonne cet anglo-héllènisme. Au delà de cela les journaux ont traditionnellement des contenus plus libres.
Dans chacune de ces trois rubriques je trouve que les échanges sont dans une très large majorité courtois, de bonne tenue et intéressants. Bien-sûr parfois les noms d'oiseaux fusent et un rappel à l'ordre s'impose. C'est inévitable certaines conversations s'éternisent bien longtemps après qu'on ait constaté que les interlocuteurs n'arrivent pas à trouver un terrain d'entente. Quelle communauté humaine peut se venter d'échapper à ces petits travers?
Je n'ai pas d'opposition de principe à ce qu'on fasse des questions de contenu un sujet de conversation mais j'ai un peu du mal à comprendre l'intérêt soudain qu'elles suscitent ces derniers jours.
[^] # Re: Les joies des fausses news
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au lien Pas d'argument? Invente avec grand mots : analyse de la création et de la propagation d'un mensonge. Évalué à 4.
Par exemple, citation de ma référence:
[^] # Re: Les joies des fausses news
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au lien Pas d'argument? Invente avec grand mots : analyse de la création et de la propagation d'un mensonge. Évalué à 4.
C'est intéressant mais de quoi est-ce le signe? Peut-être que ces complotistes sont alimentés par les mêmes personnes, à moins de croire à des hasards fumeux.
La désinformation par les réseaux sociaux est une méthode d'influence bien développée et très utilisée, la diffusion des idées n'y a rien d'organique. Si on ne prend pas encore les réseaux sociaux pour ce qu'ils sont on peut lire par exemple
Troops, Trolls and Troublemakers: A Global Inventory of Organized Social Media Manipulation
Samantha Bradshaw, University of Oxford Philip N. Howard, University of Oxford
(2017)
https://demtech.oii.ox.ac.uk
[^] # Re: Le couteau, une arme de meurtrier
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au lien Le « portefeuille d’identité numérique », un cauchemar totalitaire. Évalué à 5.
Et encore c'est presque la partie la moins grave du vaste problème des libertés publiques liées aux technologies numériques. En comparaison de la puissance de Facebook, qui espionne et manipule des gens (la publicité c'est de la manipulation), qui fait du chantage à des pays (comme l'Australie), qui jouit de la financiarisation de la désinformation … entreprise sur les méfaits de laquelle on pourrait écrire des livre. En comparaison de la puissance similaire de Google et d'autres. En comparaison de l'utilisation de Pegasus contre des journalistes français. En comparaison de certainement une paire d'autres problèmes l'attitude de l'État est une des moins préoccupantes. (Message à caractère informatif: Ceux qui ont envie de lire “pas” au lieu de “moins” n'obtiendront pas de réponse. Merci de votre attention.)
Ce qui est d'autant plus triste que le sujets sérieux qui nécessitent une attention immédiate ne manquent pas aujourd'hui!
[^] # Re: Avoir une logique complexe dans un makefile…
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au message Erreur de segmentation passe inaperçu dans une recette GNU Make. Évalué à 3.
C'est exactement ça: à quoi bon s'échiner à résoudre un problème propre à make pour un usage qui est clairement assez loin de sa fonction principale? (Qui est de coordonner des traitements qui fabriquent des fichiers.) Autant cultiver des compétences qui servent, le temps est précieux :-)
# Avoir une logique complexe dans un makefile…
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au message Erreur de segmentation passe inaperçu dans une recette GNU Make. Évalué à 3.
Le premier problème c'est surtout que tu utilises
make
avec une logique complexe… avec pour seule bonne raison (je suppose) que tu as déjà un Makefile qui construit ton projet et fait un peu de tout et n'importe quoi à côté.Alors oui bien-sûr c'est possible de faire cela… mais est-ce souhaitable?
À choisir, écrire des scripts shell c'est quand-même plus facile que d'écrire des Makefiles, donc je ne peux que te recommander de mettre ton programme qui lance tes tests dans un script shell, quitte à appeler ce script dans ton makefile si tu aimes bien taper
make test
par exemple où juste que tu ne veux pas changer ton habitude.L'intérêt de mettre tes commandes dans un script shell est que ça te dispense de savoir beaucoup des petits détails du fonctionnement de make et que tu peux écrire plus facilement ta procédure de test, par exemple en utilisant des fonctions, etc.
Make te permet d'écrire assez facilement des programmes dont l'état est encodé dans le système de fichiers, en te donnant presque gratuitement le parallélisme d'éxécution et la possibilité de récupérer les erreurs (je recompile juste ce qu'il faut après avoir corrigé). Je pense que bien garder cela en tête permet de savoir si on a intérêt à déléguer à un shell script, la question clé étant: est-ce que l'état de ma tâche est défini par le système de fichier?
[^] # Re: Ah bah non : 2001
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Comptes de 1999 qui êtes vous?. Évalué à 2.
Ah mince moi aussi xD
[^] # Re: dates et adresses
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Des concepteurs qui ont éteint trop tôt leur cerveau. Évalué à 6.
Ce n'est pas tout à fait vrai, c'est plutôt qu'on a caché cette composition: onze, douze, treize, quatorze, quinze et seize viennent respectivement de undecim [11], duodecim [12], tredecim [13], quattuordecim [14], quindecim [15] et sedecim [16] où le “decim” s'est peu à peu transformé en “ze” chez nous.
Il y avait aussi septendecim [17] donc on est en droit de se demander pourquoi pas de “septenze” ? Peut-être à cause de la dentale “t” dans “sept” – c'est la seule différence que j'ai trouvée avec les autres.
Pour dix-huit et dix-neuf on disait en bas latin “vingt moins deux” et “vingt moins un”.
[^] # Re: Pour la sciences
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Je préfère LinuxFr.org. Évalué à 2.
Euh ben quand-même, ils avaient fait dans les années 90 leur une sur “la matière est essentiellement composée de vide” avec des jolis dessins d'atomes de Bohr… ça témoigne quand-même d'un manque de recul assez craignos quand on écrit des blagues de type gorafi sans s'en rendre compte.
[^] # Re: Toulouse ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal CPU Ex0178 Occitel, fabriqué à Toulouse. Évalué à 4.
C'est un peu au sud d'Orléans, pas facile à trouver!
# Un poil de contexte
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au lien Évaluons Haskell. Évalué à 4.
Un article sur Haskell très intéressant, surtout pour les gens qui ne parlent pas le langage. Il s'agit pour l'auteur de commenter les fonctionnalités et particularités du langage.
Voir le fil Reddit suivant pour quelques retours:
https://www.reddit.com/r/haskell/comments/r65pc4/assessing_haskell_blogpost_slightly_negative/
[^] # Re: git grep
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal La commande ack, one step beyond grep !. Évalué à 3.
Ah cool merci! J'utilisais toujours
git log -p | grep
pour faire ça![^] # Re: Pas con
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Quelles seraient les meilleures règles de formatage de code ?. Évalué à 2.
Git diff est capable d'ignorer les différences d'espaces.
# Celui qui marche
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Quelles seraient les meilleures règles de formatage de code ?. Évalué à 3.
Le formatage parfait c'est celui que toute mon équipe arrive à:
Configurer dans l'éditeur, pourque celui-ci sauve le fichier dans le bon format.
Configurer dans l'outil de pre-commit et la chaîne d'intégration pour être sûr que le code soit conforme.
Configurer dans l'outil de reformatage qu'on utilise pour corriger les non-conformités en masse.
Après à moins d'avoir des règles complètement farfelues (genre deux lignes vide avant ->) on s'habitue.
Ce qui augmente la lisibilité mais plus que l'indentation c'est le nommage des variables et la possibilité de définir des fonctions locales.
L'indentation j'ai toujours trouvé ça très secondaire, il faut juste avoir des règles pas trop malsaines et surtout les moyens de les appliquer sans y consacrer du temps et de l'attention.
[^] # Re: Merci
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Merci LinuxFr. Évalué à -1.
Si les utilisateurs d'Emacs s'intéressaient un peu à vim, il écouteraient la contribution Aaron Biber au Vim Boston User Group et sauraient qu'Emacs est la meilleure version de Vim disponible. :D
[^] # Re: Ag / The Silver Searcher
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal La commande ack, one step beyond grep !. Évalué à 3.
J'aurais préféré que la commande s'appelle “BurntSushi”.
# Utiliser find
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal La commande ack, one step beyond grep !. Évalué à 10.
Dans les Unix il y a une commande
find
qui permet de réaliser toutes commandes propres aux fichiers que fait “ack”.Par exemple pour “utiliser grep sur les noms de fichiers” on fait
mais on peut être plus restrictif sur les fichiers qu'on cherche avec
find
.Pour utiliser
grep
seulement sur les fichiers markdown par exemple:C'est un peu plus abscons à cause de '%' et '+' mais beaucoup plus flexible. Par exemple je faisais régulièrement des recherches de type “chercher tel nom de variable dans les fichiers shell et terraform que j'ai manipulés dans les derniers jours”
L'avantage d'appendre
find
est que c'est très flexible et qu'on peut le faire marcher avec tous les programmes. C'est notamment très utile avec grep, sed (inplace), ou ed pour commencer.[^] # Re: Je rejoins les déçus
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Merci Linuxfr, aujourd'hui je fais mes valises. Évalué à 3.
Oui par exemple c'est difficile de de trouver en physique ou en maths des études conclusives faites sur un échantillon biaisé de 23 personnes, qui ne fait pas d'analyse de biais, fait comme si la corrélation impliquait la causalité (en l'écrivant noir sur blanc!), dérive plus de nombres que ce qu'il y a de mesures. Alors qu'en sciences sociales par exemples, ça me semble plus facile.
J'aimerais nuancer un peu: quand on a l'habitude des textes scientifiques on peut quand-même avoir une lecture très schématique de textes d'autres disciplines. Cette lecture permet d'apprécier la structure logique ou argumentative, et d'aborder de façon critique les résultats d'une expérience. Ce sont des informations assez maigres mais qui peuvent suffire à disqualifier les études complètement fantaisistes. (C'est intéressant parcequ'il y en a.)
Le titre de champion est particulièrement disputé dans la ligue interprofessionnelle :D
[^] # Re: Moinsage
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Merci Linuxfr, aujourd'hui je fais mes valises. Évalué à 10.
Personne n'oblige à y porter une attention démesurée, si? On peut changer le “seuil” de navigation si on veut. Moi je suis un boulet alors je déplie les commentaires inutilés un par un.
[^] # Re: Propos des commentaires
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Merci Linuxfr, aujourd'hui je fais mes valises. Évalué à 8.
La tartiflette c'est comme les maths, c'est pas facile de trouver quelque chose qui n'a vraiment aucun rapport avec.
[^] # Re: Magie de l'État…
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal code.gouv.fr : tout le code libéré par les organismes publics français !. Évalué à 5.
Oui dans ce que je vois l'administration déploie beaucoup de solutions techniques sans apparemment avoir de politique claire pour en accompagner l'adoption. Par exemple même des outils basiques de type «feuille d'embarquement» pour les nouveaux venus ou des enquêtes sur l'utilisation ou les besoins ne sont pas utilisés. Le salon Tchap de l'éducation nationale a par exemple dans le 2000 utilisateurs — sur le demi-million d'utilisateurs potentiels ça fait peu.
[^] # Re: Liste comparative des fonctionnalités entre LibreOffice et Microsoft Office
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 4.
Pour commencer il faudrait que l'Éducation Nationale utilise ce genre d'outils … et aide ses agents à les utiliser.
[^] # Re: J'ai transmis ça sur la liste discuss francophone de LibreOffice
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 7.
Oui c'est curieux: je ne sais pas pas quelle est la position des entreprises européennes en général sur cette question, mais pour les entreprises du DAX (CAC40 allemand) avec qui j'ai pu travailler dans ma boîte, il serait rhédibitoire d'utiliser des solutions qui prêtent le flanc au Cloud Act. Ne serait-ce qu'envisager d'avoir l'initiale du prénom d'un employé haut placé sujette au Cloud Act leur donne des sueurs froides!
[^] # Re: C'est bien c'est pas du tout artificiel
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Deux petits problèmes de math niveau lycée.. Évalué à 2.
Il faut vraiment réfléchir longtemps pour ne plus trouver ça artificiel: qu'est-ce qui dans la situation évoquée (un particulier achète du vin à un commerçant) explique cette présentation des prix?
Ben oui, mais quel rapport avec l'exercice?
Ou pas du tout simple, les problèmes qu'on rencontre dans la vie réelle n'ont pas tous la politesse de tomber bien comme il faut dans les choses qu'on sait bien faire.