Hum, j'ai la version .5 pile, mais compilée avec mlt-0.2.4 et mlt++-0.2.2
Alors j'ai tenté de le compiler à la mano avec mlt-0.2.2 mais le make se prend les pieds dans le tapis !
Ce qui est gênant c'est que Kdenlive marche très bien, mais lorsque j'enregistre, bah le fichier kdenlive n'est pas créé... C'est plutôt gênant !
Bon là j'ai pu travailler sur mon projet quelques heures : j'ai démarré un livecd ubuntu, installé kdenlive en ram, monté mes disques, mais bon c'était sans accélération graphique ni bi-écran ni résolution correcte.... Et puis deux fois de suite le livecd ubuntu a freezé pendant que je travaillais, il fallait à chaque fois que je me retape les manips.... Heureusement que je pouvais sauver mon travail !
Là je fais une pause parceque c'est vraiment la lutte !
Tu utilises quelle distro ?
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
Merci, j'ai essayé ça a l'air nickel !
...Petit problème sous ma gentoo il bug (quand j'enregistre mon projet ça fait tout comme mais en fait ça n'enregistre rien !)
Mais je vais voir à le faire fonctionner c'est pile ce qu'il me faut !
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
J'en ai souffert aussi par le passé, j'avais trouvé à l'époque l'information sur la LKML, mais pour un utilisateur non averti y a de quoi s'arracher les cheveux : mise à jour et hop plus de réseau, et pour trouver la combine faut déjà en vouloir !
J'avais lu à l'époque, sur le même thread de la LKML où était fourni la ch'tite incantation magique qu'on ne pouvait pas y faire grand chose, Mais il n'y a pas moyen de reconnaitre le routeur et de proposer le cas échéant ? Ou de faire un test automatique vers un serveur alacon, et si ça ne marche pas, essayer avec le correctif, et si ça marche, le garder ?
Je sais qu'on ne peut pas non plus se permettre de gérer tout les bugs que les autres font, mais c'est assez critique ici car ça touche tout le réseau.
Il parait que WinVista aurait le même problème, vu que supportant également le window scaling (c'est tout de même une RFC de 1992 !).
Par contre je me demande si on peut lui forcer la main comme avec Linux.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
Le projet OLPC est financé avec le soutien des entreprises, notamment AMD, Brightstar Corporation, eBay, Google, Marvell, News Corporation, Nortel, Red Hat, SES. Chaque entreprise a fait un don de deux millions de dollars[2] et participe aux efforts de l'association en fournissant de l'expertise et des moyens dans certains domaines comme la logistique, la chaîne de fabrication etc.
Et eux ils n'ont pas leur mot à dire quand à la migration vers windows ?
Je sais pas, genre je ne pense pas que ça plaise à Red-Hat ou Google...
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
Bon, comme pour l'omnipotence impotente je vais me résoudre à y répondre quand même, juste histoire de montrer que lorsqu'on sort ce genre d'argument on prouve qu'on ferait mieux de se taire car les seuls qui y croient sont ceux qui n'en savent pas plus que soi.
Expliquez-moi comment le pape catholique Grégoire le Grand imposa au monde [connu de l'époque] le calendrier dit grégorien qui est un calendrier solaire, c'est à dire calculé selon la théorie que la terre tourne autour du soleil (héliocentrisme) et ce en 1582, bien avant que Galilée, tout étudiant qu'il était à 18 ans, ne soit inquiété sur les thèses du chanoine Copernic mort 21 ans avant sa naissance. (attention au fork bomb dans le cerveau).
La réponse est très complexe et doit prendre en compte l'émergence du protestantisme, les différentes guerres de chapelle et règlement de comptes de l'époque, entre autre. Bonne chance.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
La dernière fois que ça a été sorti j'ai pas osé y répondre je pensais à un gag, mais il faut croire que certain y croient et là ça fait peur.
Plusieurs choses intéressantes ont déjà été dites dans cette discussion à ce propos.
Et puis avec le super week-end que je me suis pris dernièrement j'ai pris un peu de temps pour me replonger dans la conversation.
________________
D'abord un peu de travaux pratiques :
Le pouvoir n'existe pas
Démonstration : Le pouvoir peut-il ne pas pouvoir ?
S'il peut ne pas pouvoir, alors le pouvoir n'est pas le pouvoir.
S'il ne peut pas ne pas pouvoir, alors le pouvoir n'est pas le pouvoir.
De même :
L'être n'existe pas
Démonstration : L'être est il l'absence d'être ?
Si l'être est l'absence d'être alors l'être n'est pas.
Si l'être n'est pas l'absence d'être, alors l'être n'est pas.
Bon là déjà rien qu'avec un « sum » n'importe qui sait que quelquechose cloche dans la démonstration.
Certains parlent de « réalités positives » et de « réalité négatives », on peut ne pas aimer ces formulations, moi même j'ai un peu de mal à associer « réalité » et « négatif » dans la même expression.
Mais au delà du nom ce qui est important est de comprendre les concepts, peut importe comment on les appelles.
Nous avons des mots pour décrire ce qui est et ce qui n'est pas. Ce sont des mots.
Certains mots caractérisent l'existence de quelquechose et d'autres caractérisent l'absence de cette même chose.
Si on oublie celà alors en effet on peut se permettre tout les sophismes qu'on veut.
Par exemple le concept de cécité :
L'homme sait ce qu'est la cécité parcequ'il sait ce qu'est voir.
L'homme sait ce qu'est la surdité parcequ'il sait ce qu'est entendre.
Si aucun être ne savait voir l'homme ne saurait pas ce qu'est voir, et donc ce qu'est ne pas voir.
Il n'y a pas de mots pour décrire l'absence d'un sens qui n'existe pas.
Il n'y a pas de mot pour décrire l'absence de ce qui n'est pas.
Pour prévenir tout de suite une remarque :
L'alicornisme peut être formalisé puisque le licornisme l'est, même si la licorne n'existe pas, en effet on peut imaginer une licorne en puisant dans ses connaissances : on prend un cheval, on prend un cornet de glace...
Donc ici l'alicornisme peut être formalisé puisque le licornisme (qui est un concept) existe, même si la licorne en elle même n'existe pas, mais parceque le concept de licorne existe.
En reprenant le premier exemple : on peut imaginer un nième sens qui n'existe pas, et donc dire que l'homme ne possède pas ce sens et créer un mot pour nommer cet absence de sens qui touche l'homme.
Mais si l'homme n'avait aucun sens, il ne pourrait pas imaginer le concept de sens pour imaginer un nième sens qu'il ne possède pas
Le soucis c'est qu'on a peut-être trop l'habitude des réalités binaires (surtout en informatique) où !1 == 0 et !0 == 1 .
Mais la seconde égalité !0 ==1 ne peut être écrite qu'à condition qu'existe ailleurs le 1, et qu'existe ailleurs l'expression !1 == 0, car le 0 est ce que l'homme a choisi pour exprimer le !1.
D'ailleurs dans un ensemble non binaire qu'est exactement le !0 ? le 1, le 2, le 42, le 3.14, le -273.15 ?
Et si le vide est le contraire de l'être, est ce que si nous avions le pouvoir d'exécuter l'opération !vide nous obtiendrons tout ce qui existe tel qu'il est ?
Bon pour ça il faudrait déjà que nous soyons là, que l'opération ! soit, hors le vide ne serait donc pas.
L'absence d'absence n'est formalisable qu'à condition d'avoir déjà décidé empiriquement d'un ensemble de réponses avec quelques axiomes logiques, mathématiques, philosophiques...
Ainsi on peut dire que l'être est l'absence de vide parceque nous existons pour le dire, et qu'il n'y a donc déjà pas de vide.
Ainsi on peut dire que le 1 est le !0 parce que le 1 existe et que nous sommes en base 2, qui existe.
Ainsi, « ne pas pouvoir » n'est pas un « pouvoir », c'est une « absence de pouvoir ».
L'expression « le pouvoir sans l'absence de pouvoir est le pouvoir » est juste.
L'expression « l'être sans l'absence d'être est l'être » est juste.
La vue sans la cécité est la vue.
L'ouie sans la surdité est l'ouie.
La puissance sans l'impuissance est toujours la puissance.
L'omnipotence sans impotence est l'omnipotence.
Quelqu'un qui peut soulever une pierre a « le pouvoir de soulever une pierre. »
Quelqu'un qui peut soulever toutes les pierres a « le plein-pouvoir de soulever les pierre. »
Si une de ces pierres est trop lourde pour lui, alors il n'a pas le pouvoir de soulever toutes les pierres, il n'a donc pas le plein pouvoir de soulever les pierres ou encore « l'absence de plein pouvoir pour soulever les pierres ».
Le « plein pouvoir de soulever les pierres » sans « l'absence de plein pouvoir pour soulever les pierres » est toujours « le plein pouvoir de soulever les pierres ».
Ne pas être omnipotent n'est pas un pouvoir, c'est une absence de pouvoir.
Ainsi ne pas avoir d'absence de pouvoir ne vient pas empêcher le fait d'être omnipotent (au contraire !).
Écrire :
« Est-ce qu'un omnipotent peut créer une pierre si lourde que même lui ne pourrait pas la soulever ?
* Si oui alors il ne peut pas la soulever et il n'est donc pas omnipotent.
* Si non alors il ne peut pas la créer et il n'est donc pas omnipotent. »
est un gros sophisme qui tombe si on le réécrit :
« Est-il possible qu'un omnipotent ne soit pas omnipotent ?
* Si oui il n'est pas omnipotent.
* Si non il n'est pas omnipotent.»
De la même manière que le sophisme :
« Un cheval bon marché et rare. Un cheval rare est cher. Un cheval bon marché est cher. »
tombe d'autant plus vite si on le réécrit :
« Un cheval rare parceque bon marché est cher »
Comme toujours un sophisme un peu dilué passe beaucoup mieux.
Et pour rajouter...
Lorsque je dit « une voiture peut être rouge » le « peut » ne décrit pas un pouvoir de la voiture mais la possibilité qu'existe une voiture rouge, ça décrit l'être potentiel et non le pouvoir de l'être. (attention au fork bomb dans le cerveau)
Comme toujours un sophisme s'appuie sur un même terme utilisé dans des sens différents.
Et donc comme dit par quelqu'un dans cette conversation, ces démonstrations de réfutation de l'omniscience et de l'omnipotence sont des preuves de la faiblesse du langage humain.
Elles montrent juste que l'homme peut tortiller la langue pour faire apparaitre une démonstration fausse comme cohérente en jouant sur les mots et les faiblesses du langage.
En fait ces démonstrations ne disent rien sur Dieu. Dieu, la Pierre Insoulevable ou le Problème Insolvable ne sont que des éléments intermédiaires pour diluer le sophisme de l'omnipotence impotente.
________________
Plus généralement ce qui me fait peur c'est que des gens tombent dans le panneau de ces démonstrations bancales et conçues pour tromper.
C'est typiquement les méthodes utilisées par les sectes pour tromper les consciences.
Alors voilà, si vous tombez dans le panneau de ces fausses démonstrations, restez rigides sur vos positions :
en refusant catégoriquement toute forme religieuse vous refuserez en même temps les sectes, ce serait déjà ça.
Si un jour l'un de vous croyait à une « religion » basée sur des démonstration de ce tonneau, je serais le premier à faire le maximum pour le faire apostasier.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
Hum, ce sont de vrais anonymes ?
cf https://linuxfr.org/forums/47/25086.html le 10 novembre 2007 !
Ou est-ce plutôt un compte auquel sont rattachés certains messages je ne sais pourquoi ?
Je suis passé vendredi par le séminaire de La Castille (diocèse de Fréjus-Toulon) et j'ai eu la très agréable surprise de trouver la salle informatique sous ubuntu !
Une petite salle info' sans grande prétention avec 3 bécanes d'occasion, deux vieux scanners, une imprimante et 4 prises ethernet pour les ordinateurs portables des professeurs et séminaristes.
Forcément pour exploiter le matériel un peu poussif et éviter la sécu' trouée de windows notamment pour éviter la prolifération des virus via clé usb, le séminariste en charge de tout ça c'est tout naturellement tourné vers une solution GNU/Linux (ici ubuntu 6.06 LTS) et s'en est plutôt bien sorti.
Alors que bon, c'est pas un milieu réputé pour être versé très profond dans l'informatique (rien qu'à voir les intitulés des cours dispensés : philosophie, théologie, morale, droit canon, liturgie, etc.).
Donc ça c'est le genre d'expérience qui fait chaud au cœur : GNU/Linux reconnu pour ses qualités techniques et installé et utilisé par des gens pas vraiment spécialistes en la matière informatique ni vraiment libriste parceque pas informé sur le sujet. Bref l'exemple-type du grand-public qui n'utilise l'informatique que comme un outil et sans trop savoir ce qui se cache derrière (il y a bien des barbus là-bas mais ils ne geekent pas dans le même domaine ! :p)
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
«on lance une nouvelle religion qu'à rien à voir avec l'ancienne mais pour récupérer un max d'adeptes, on va dire que c'est la continuation de celle-ci»
Pour le rien-à-voir tu t'avances beaucoup ! Il existe des livres entiers qui l'expliquent, alors c'est pas une petite phrase sans arguments qui peut en venir à bout.
Tiens rien qu'en prenant la somme théologique de Thomas D'Aquin (à destination des commençants), je zappe Videtur, Sed Contra, etc. pour arriver direct au Respondeo :
ART. 1 : La loi nouvelle [nova] diffère-t-elle de la loi ancienne [veteri] ?
REPONSE : Toute loi [omnis lex], avons-nous dit précédemment, ordonne [ordinat] la conduite humaine
[conversationem humanam] en vue d'une fin déterminée [in ordine ad aliquem finem].
Or, ce qui est ordonné à une fin peut, du point de vue de la fin, se diversifier de deux manières :
1° Ou bien cela se réfère à des fins différentes: il s'agit alors d'une diversité spécifique, surtout s'il s'agit d'une fin prochaine.
2° Ou bien certains actes se réfèrent de près, les autres de loin, à une fin donnée.
Il est manifeste par exemple que des mouvements ordonnés à des termes différents diffèrent spécifiquement, tandis
que deux phases d'un même mouvement, dont l'une est plus proche du terme que l'autre, mettent dans ce mouvement une
différence qui tient à un degré imparfait de perfection.
De là vient qu'entre deux lois une double distinction est concevable :
1° Ou bien elles sont absolument différentes, comme relevant de fins différentes; ainsi dans la cité il y aurait une
différence spécifique entre le système législatif assurant la souveraineté du peuple, et celui qui donnerait la prépondérance
à l'aristocratie urbaine.
2° Ou bien deux législations peuvent différer en ce que les dispositions de l'une sont en relation plus étroite avec la fin,
celles de l'autre en rapport plus lointain. On admet par exemple que, sous un seul et même régime politique, autre est la
législation imposée aux hommes faits, dès maintenant capables de satisfaire aux exigences du bien public, autre la
législation qui règle l'éducation des enfants, ceux-ci devant être préparés à l'accomplissement de leurs tâches viriles.
Donc, du premier point de vue, la loi nouvelle ne diffère pas de la loi ancienne [lex nova non est alia a lege veteri], car
toutes deux n'ont qu'une fin [quia utriusque est unus finis], la soumission des hommes à Dieu [ut homines subdantur
Deo], et ce Dieu est unique [est autem unus Deus], celui de la nouvelle et de l'ancienne alliance [et novi et veteris
testamenti]: « Unique est le Dieu qui justifie le circoncis à raison de sa foi, et l'incirconcis par le moyen de sa foi » (Rm
3,30). - Du second point de vue, la loi nouvelle diffère de l'ancienne [lex nova est alia a veteri], car celle-ci est
comparable au pédagogue [quasi paedagogus puerorum], selon l'expression de S. Paul (Ga 3,24) tandis que la loi
nouvelle est une loi de perfection [lex perfectionis], étant celle de la charité [lex caritatis], que l'Apôtre appelle le « lien
de la perfection [vinculum perfectionis] » (Col 3,14).
SOLUTIONS :
1. Si la foi des deux alliances est identique, c'est que leur fin est unique; car nous avons vu que l'objet des vertus
théologales [obiectum theologicarum virtutum], au nombre desquelles se trouve la foi, est la fin ultime. N'empêche que la
foi n'avait pas sous la loi ancienne le même régime [habuit alium statum] que sous la loi nouvelle: ce qui était à venir
pour la foi d'alors [quod illi credebant futurum] est chose faite pour la nôtre [nos credimus factum].
Certes ça fait un peu argument d'autorité, mais c'est juste un exemple de « Faut pas croire qu'on y croit pas bêtement comme des moutons, y a de vrais réflexions derrières» en plus cette citation est super y a des exemples super parlants dedans.
En fait ce qui me gène avec quasi tout les athées que je rencontre c'est qu'ils répondent soit par des sophismes, soit par des arguments qui ne tiennent pas la route parce que pas creusés très profonds.
Un peu comme Galilée qui a été cité dans la conversations un peu plus bas ou plus haut, en fait c'est typiquement le genre d'argument qui fait sourire. Arguments auxquels on ne répond plus parce que franchement quand quelqu'un le sort tu sais tout de suite qu'il y connais rien, vu qu'il répète des on-dit-que qui sont déjà démonté mais qu'il le sait pas lui-même, et que s'il le savait il oserait pas le répéter.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
C'est pas parcqu'ils n'avaient pas de voltmètre qu'il faudrait les prendre pour des demeurés.
En même temps si tu attends de pouvoir mesurer Dieu comme on mesure un courant, tu risque d'attendre longtemps vu que s'il existe, il serait créateur et non créature.
En fait le problème c'est que Dieu, au cas où il existerait, n'est de toute façon pas comme tu le voudrais, et n'est pas là où tu le cherches, donc tu ne pourrais le trouver même s'il existait.
Ce que tu dis induit que dieu, puisque tu sembles vouloir faire l'analogie dieu/amour, est un concept désignant un sentiment et pas une entité doué de pouvoirs surnaturels.
Le soucis c'est qu'il y a des gens qui croient que l'amour n'est pas un sentiment. Que le sentiment amoureux est différent de l'amour lui-même.
Il y a des gens qui croient que le sentiment amoureux repose sur des choses changeantes comme les hormones par exemple, et puis c'est un ressenti qui va et qui vient, ce sont des sensations qu'on peut éprouver lorsqu'on aime, parce que lorsqu'on aime on peut poser des actes qui sont responsables de ces ressentis. Ainsi il y a des gens qui croient que le sentiment amoureux peut-être ressenti comme un signe d'amour, mais qu'il peut aussi être une totale illusion, on croit aimer/être aimé alors que non, ou au contraire on se rendait compte de rien mais en fait on aimait/était aimé.
C'est sûr que si on ne va pas plus loin que le sentiment amoureux pour considérer l'amour, alors il n'est franchement pas possible de considérer Dieu.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
S'il n'y a pas de pochette, il y en a une neutre qui s'affiche par défaut.
Le nom de l'album s'affiche dans la barre d'état lorsqu'on la survole. On peut aussi demander que toutes tes pochettes soient affichées avec le nom.
Il est vrai que ça pourrait être bien que la pochette par défaut reprenne nom artiste/nom album.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
Ça fait un peu argument de cour de maternelle, ça : « Oui je pourrais (te prouver), mais je ne veux pas (parce que j'ai la foi), na ! »
Bref, ce que tu es en train de dire, c'est qu'il n'existe pas de déiste qui ne se contente pas de sa foi pour croire en Dieu...
Pas tout à fait, tout comme je l'ai dit plus haut (ou plus bas, la discussion commence à être longue ^^) le croyant ne fait pas qu'adhérer aveuglément. Il n'y a qu'à voir les kms de rayonnage de bibliothèque qu'on peut aligner avec toutes les publications religieuses qui ont pu être faite. Et puis un exemple simple, pour être prêtre c'est au minimum 7 ans d'études, sachant que les études ne s'arrêtent pas non plus au bout des sept ans une fois ordonné, donc on peut dire que ça cogite un peu :D. Et l'apologétique ça existe. :)
ça s'engage tout de même assez mal pour présenter le déisme comme une croyance raisonnable, non ?
Boah personnellement ça fait longtemps que je suis considéré comme un fou :p. (pour les cathos je suis un extrémiste libriste, pour les libristes je suis un extrémiste cathos, c'est bon je suis rôdé).
Plus sérieusement, la foi est soutenue par toute une démarche de raison, mais elle ne peut l'être pleinement. Il reste toujours une part de confiance qui peut être jugée déraisonnable.
(Attention cependant, le terme Deisme recouvre des notions bien précises, d'ailleurs l'article parle de raison, toussa.)
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
Nan mais je te donne un exemple concret : aujourd'hui tu peux trouver un croyant qui considère l'avortement comme un mal, et qui considère que si la société en est arrivé là c'est à cause de l'athéisme de la société et donc de ses membres.
Cette personne là ne peux pas nier que des gens n'aient pas de religion.
Je ne t'impose aucune opinion, c'est ce que j'ai dit : je ne parle pas de ça pour dire oui/non/ou pas/bien/mal/etc. mais comme un exemple qui est bien réel.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
Ouais, mais bon, tout ça, c'est de la super-théorie pour vouloir absolument catégoriser les gens dans une "religion", par peur que le monde s'écroule si ce n'est pas possible?
Oui mais non, ne me place pas toi même dans une case.
Je ne cherche pas du tout à catégoriser les gens dans une religion, d'ailleurs il serait idiot de le faire car il ne serait pas possible à un croyant de comprendre le monde qui l'entoure s'il ne peut concevoir que des gens n'aie pas de religion.
Pour un croyant le mal de ce siècle c'est bien l'absence de religion des hommes, il ne peut le nier car c'est ce qu'il considère comme la source de ce qu'il considère comme les drames de ce siècle (ex : l'avortement*).
*j'ai pas envie de revenir sur le pour/contre/bien/mal/ceci-cela/42 c'est juste un exemple de ce qui peut être considéré comme un mal et considéré comme une conséquence de l'athéisme du monde par un croyant. Ce qui même sans partager cet avis peut être compris. Alors merci de ne pas troller.
Il est vrai que les hommes ont toujours une certaine soif de spiritualité qu'ils assouvissent malgré tout, même un truc tout petit comme faire une "minute de silence". Lorsqu'on regarde aujourd'hui les gens se raccrochent à des tas de superstitions sans vraiment trop en avoir conscience. Le drame étant quand ces gens cherchent à le faire via des services commerciaux type voyance et tout. Être superstitieux et payer pour l'être... Mais tout ça ne sont que des conséquences d'une athéisation de la société, et donc une athéisation des individus qu'il est impossible de nier.
Parce que justement ces gens là ne sont pas dans une religion...
Eux sont des idiots : l'église ne sait pas plus que lui ce que Dieu pense
Le problème vient quand la religion se prétend révélée. Ça devient un dogme que l' Église sache.
Au passage, je parle pour un catholique là,
« l'église pense que c'est mal de baiser avant le mariage, donc je ne baise pas avant le mariage, question de religion »
Un catholique pense que l'Église fournit des conseils éclairés pour être heureux, et il peux trouver dans la littérature de l'Église toute l'explication de ces conseils, par exemple ici le fait d'établir une relation conjugale stable avant d'avoir une relation sexuelle, le mariage étant un engagement public qu'on peut espérer un minimum significatif. Celui qui applique bêtement les préceptes par obéissance aveugle ne va pas loin (la lettre tue 2co3,6).
Et tant qu'ils ne veulent pas m'imposer leurs moeurs aussi... Y compris de vouloir m'imposer que j'ai une religion de non-croyance au minimum.
Si quelqu'un cherche à t'imposer quoique ce soit tu es tout à fait dans ton droit de t'y opposer, c'est même ce que tu doit faire car la foi ne s'impose pas mais s'accepte librement. Ainsi s'il existait une religion Vraie, et que l'un de ses croyants cherchait à te l'imposer, alors ce serait lui qui serait en tord et il serait juste pour toi de la refuser, malgré qu'elle soit vraie. Car si tu l'acceptais sous la contrainte tu t'empêcherais presque irrémédiablement de pouvoir y adhérer librement. donc en acceptant sous la menace une religion en fait tu t'en sépare quasi définitivement.
... Bon par contre je ne donne pas cher de la peau du croyant en question vis à vis du Dieu, parce que là il fait un peu la grosse boulette. La foi devant être libre pour être, si on supprime la liberté on supprime la foi. Il serait responsable du fait que tu ne croie pas.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
De cela il en ressort que la charge de la preuve revient moralement aux déistes.
C'est juste.
Le soucis c'est que si on trouve une preuve de manière à ce qu'il ne soit plus possible de douter, alors il n'y a plus de Foi, hors la Foi est une vertu théologale (qui relie l'homme à Dieu) qui n'est sensée n'être caduque qu'à sa mort lorsqu'on se retrouve en face de Dieu.
Donc si un déiste trouve une preuve irréfutable de l'existence de Dieu, il ne croit plus mais il contemple en plénitude. Il se retrouve donc face à Dieu et c'est donc qu'il est mort.
C'est fou que c'est bien foutu. :p
Tout ça pour dire que même si on n'y croit pas du tout, et même si c'était totalement faux, de toute manière c'est tellement bien conçu que c'est tout aussi dur de prouver l'inexistence de Dieu que l'existence de Dieu. Donc que la Foi en Dieu existera toujours vu qu'il y a eu au moins une personne qui y a pensé et qui l'a transmit.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
« L'athéisme n'est pas l'affirmation dogmatique de la non existence de Dieu.
L'athéisme est similaire à l'a-licornisme. Nous ne croyons pas aux licornes tout simplement parcequ'il n'y a pas de preuves ou de raisons d'y croire, et PAS parce que nous SAVONS qu'elles n'existent pas. »
Massimo Pigliucci
Analysons le mot « athéisme » :
Une racine : Thé pour Théos, Dieu
Un préfixe : A, qui est un préfix d'absence, le alpha privatif http://www.etudes-litteraires.com/prefixes.php
Un suffixe : Isme, qui est un suffixe exprimant le concept
Discutons de l'ordre d'interprétation du préfixe et du suffixe :
Dieu est exprimé par le terme théos
L'absence de dieu ou le non-Dieu s'exprime par le terme a-théos
Le concept de Dieu s'exprime par le terme thé-isme
Le concept de l'absence de Dieu ou du non-Dieu s'exprime par le terme (a-thé)-isme
Ainsi l'athéisme est le concept de l'absence de Dieu athé-isme et non l'absence du concept de Dieu a-théisme.
Une démonstration par l'absurde peut être ajoutée pour valider cette thèse :
Proposition initiale : l'athéisme est l'absence du concept de Dieu.
L'absence de concept de Dieu ne peut pas co-exister avec le concept de Dieu. Si une personne croit en Dieu, alors l'athéisme n'existe pas, car le concept de Dieu existe.
Hors l'athéisme existe, donc la proposition initiale est fausse.
Donc l'athéisme n'est pas l'a-théisme.
Analysons les paroles de Massimo Pigliucci :
Première partie :
« L'athéisme n'est pas l'affirmation dogmatique de la non existence de Dieu. »
Vrai, l'athéisme n'est pas l'affirmation de la non existence de Dieu, c'en est le concept.
L'athéisme est le concept d'absence de Dieu. Adhérer au concept de l'athéisme signifie affirmer l'absence de Dieu.
L'athéisme n'est pas l'affirmation dogmatique de la non existence de Dieu, c'est la non-existence de Dieu.
Ce qui affirme la non existence de Dieu c'est ce qui affirme l'athéisme : celui qui adhère au concept de l'athéisme, l'athée.
L'athéisme n'est pas l'affirmation dogmatique de la non existence de Dieu, mais l'affirmation de l'athéisme affirme la non existence de Dieu.
Avec ce genre de glissements habilements plaés on commence à voir se dessiner l'ombre d'un habile sophisme..
Une chose en accord avec Massimo Pigliucci cependant, c'est que si l'athéisme n'est pas l'affirmation de la non quelquechose, ce n'est donc pas l'a-quelquechose. L'athéisme de Massimo Pigliucci ne peut être donc être l'a-théisme.
Deuxième partie, analyse détaillée :
« L'athéisme est similaire à l'a-licornisme. »
Faux
L' athé-isme est similaire à l'alicorn-isme et non à l'a-licornisme.
« Nous ne croyons pas aux licornes tout simplement parcequ'il n'y a pas de preuves »
Faux
La foi exige de ne pas avoir de preuve. Lorsqu'on a une preuve, on ne croit pas, on sait. On n'a pas la foi mais la certitude.
« Nous ne croyons pas aux licornes tout simplement parcequ'il n'y a pas de raisons d'y croire, et PAS parce que nous SAVONS qu'elles n'existent pas. »
Ce n'est pas de l'alicorn-isme, c'est de l'agnosticisme (de a : absence, gnosis : connaissance, isme : le concept), c'est à dire le concept de ne pas savoir.
Là encore, il faut bien comprende c'est de l'(a-gnostic)-isme et non de l'a-(gnostic-isme), qui serait alors non pas le concept d'absence de connaissance, mais un concept négationiste à propos du Gnosticisme.
Cependant c'est bien de l'a-licornisme, oui. L'ombre du sophisme se dessine un peu plus nettement
Deuxième partie, analyse générale :
« L'athéisme est similaire à l'a-licornisme. Nous ne croyons pas aux licornes tout simplement parcequ'il n'y a pas de preuves ou de raisons d'y croire, et PAS parce que nous SAVONS qu'elles n'existent pas. »
Nous avons deux propositions dans la démonstration suivante : « l'athéisme » <=> « l'alicornisme » « l'alicornisme » <=> « ne pas savoir que les licornes n'existent pas »
De laquelle nous devrions déduire selon la volonté de Massimo Pigliucci que : « l'athéisme » <=> « ne pas savoir que Dieu n'existe pas »
Hors Massimo Pigliucci ne dis pas « l'a-théisme » <=> « l'a-licornisme », mais « l'athé-isme » <=> « l'a-licornisme », ce qui est faux.
Nous avons maintenant le sophisme en pleine lumière !
À cela j'ajouterai (bonus) :
« Nous ne croyons pas aux licornes, PAS parce que nous SAVONS qu'elles n'existent pas. »
Massimo Pigliucci n'a décidément rien compris à la foi. Ne pas savoir que les licornes n'existent pas est un pré-requis pour pouvoir croire aux licornes.
J'ajouterai également (bonus) :
Le dogme http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmlittre.php?requete=d(...) n'est pas synonyme de croyance, un dogme c'est un point de doctrine. On peut parler de dogme politique, philosophique...
Le dogme est quelquechose à laquelle il faut croire si on n'a pas les éléments pour le prouver, oui. La foi peut être nécéssaire à l'acceptation d'un dogme, oui.
Mais on peut également adhérer à un dogme en ayant prouvé ce qu'il énonce.
Ainsi un athée peut en toute conscience affirmer que la non existence de Dieu est pour lui un dogme car ça lui est subjectivement un point de vérité, et affirmer en même temps que ce n'est pas pour lui un point de foi.
D'ailleurs pour être athée il faut avoir comme vérité subjective que Dieu n'existe pas, sinon on est agnostique. Et cette vérité subjective est un dogme subjectif.
En fait je remarque que beaucoup d'athées tiennent ce genre de propos, refusant ces mots (dogme par exemple) un peu comme par allergie, alors que ce n'est pas le sens du mot qui est en cause mais l'image qu'ils ont eux -même de ce mot.
Pour terminer je dirais que je ne sais pas qui est ce Massimo Pigliucci, c'est peut-être un grand-homme mais il démontre là qu'il ne sait ni ce qu'est un dogme, ni ce qu'est croire, ni ce qu'est l'athéisme.
... Ou alors il est de très mauvaise foi :p.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Kdenlive!
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message création de diaporama. Évalué à 2.
Alors j'ai tenté de le compiler à la mano avec mlt-0.2.2 mais le make se prend les pieds dans le tapis !
Ce qui est gênant c'est que Kdenlive marche très bien, mais lorsque j'enregistre, bah le fichier kdenlive n'est pas créé... C'est plutôt gênant !
Bon là j'ai pu travailler sur mon projet quelques heures : j'ai démarré un livecd ubuntu, installé kdenlive en ram, monté mes disques, mais bon c'était sans accélération graphique ni bi-écran ni résolution correcte.... Et puis deux fois de suite le livecd ubuntu a freezé pendant que je travaillais, il fallait à chaque fois que je me retape les manips.... Heureusement que je pouvais sauver mon travail !
Là je fais une pause parceque c'est vraiment la lutte !
Tu utilises quelle distro ?
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Pfff
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Tout ca pour ca. Évalué à 0.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Pfff
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Tout ca pour ca. Évalué à 0.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Pfff
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Tout ca pour ca. Évalué à 2.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Pfff
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Tout ca pour ca. Évalué à 2.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Pfff
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Tout ca pour ca. Évalué à 2.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Kdenlive!
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message création de diaporama. Évalué à 2.
...Petit problème sous ma gentoo il bug (quand j'enregistre mon projet ça fait tout comme mais en fait ça n'enregistre rien !)
Mais je vais voir à le faire fonctionner c'est pile ce qu'il me faut !
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Mauvais routeur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Test d'Ubuntu Hardy 8.04. Évalué à 3.
J'avais lu à l'époque, sur le même thread de la LKML où était fourni la ch'tite incantation magique qu'on ne pouvait pas y faire grand chose, Mais il n'y a pas moyen de reconnaitre le routeur et de proposer le cas échéant ? Ou de faire un test automatique vers un serveur alacon, et si ça ne marche pas, essayer avec le correctif, et si ça marche, le garder ?
Je sais qu'on ne peut pas non plus se permettre de gérer tout les bugs que les autres font, mais c'est assez critique ici car ça touche tout le réseau.
Il parait que WinVista aurait le même problème, vu que supportant également le window scaling (c'est tout de même une RFC de 1992 !).
Par contre je me demande si on peut lui forcer la main comme avec Linux.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
# Investisseurs
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Pouvons-nous sauver l'OLPC de WIndows? ( texte de RMS. ). Évalué à 5.
Le projet OLPC est financé avec le soutien des entreprises, notamment AMD, Brightstar Corporation, eBay, Google, Marvell, News Corporation, Nortel, Red Hat, SES. Chaque entreprise a fait un don de deux millions de dollars[2] et participe aux efforts de l'association en fournissant de l'expertise et des moyens dans certains domaines comme la logistique, la chaîne de fabrication etc.
Et eux ils n'ont pas leur mot à dire quand à la migration vers windows ?
Je sais pas, genre je ne pense pas que ça plaise à Red-Hat ou Google...
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 3.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 3.
Expliquez-moi comment le pape catholique Grégoire le Grand imposa au monde [connu de l'époque] le calendrier dit grégorien qui est un calendrier solaire, c'est à dire calculé selon la théorie que la terre tourne autour du soleil (héliocentrisme) et ce en 1582, bien avant que Galilée, tout étudiant qu'il était à 18 ans, ne soit inquiété sur les thèses du chanoine Copernic mort 21 ans avant sa naissance. (attention au fork bomb dans le cerveau).
La réponse est très complexe et doit prendre en compte l'émergence du protestantisme, les différentes guerres de chapelle et règlement de comptes de l'époque, entre autre. Bonne chance.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 0.
Plusieurs choses intéressantes ont déjà été dites dans cette discussion à ce propos.
Et puis avec le super week-end que je me suis pris dernièrement j'ai pris un peu de temps pour me replonger dans la conversation.
________________
D'abord un peu de travaux pratiques :
Le pouvoir n'existe pas
Démonstration :
Le pouvoir peut-il ne pas pouvoir ?
S'il peut ne pas pouvoir, alors le pouvoir n'est pas le pouvoir.
S'il ne peut pas ne pas pouvoir, alors le pouvoir n'est pas le pouvoir.
De même :
L'être n'existe pas
Démonstration :
L'être est il l'absence d'être ?
Si l'être est l'absence d'être alors l'être n'est pas.
Si l'être n'est pas l'absence d'être, alors l'être n'est pas.
Bon là déjà rien qu'avec un « sum » n'importe qui sait que quelquechose cloche dans la démonstration.
Certains parlent de « réalités positives » et de « réalité négatives », on peut ne pas aimer ces formulations, moi même j'ai un peu de mal à associer « réalité » et « négatif » dans la même expression.
Mais au delà du nom ce qui est important est de comprendre les concepts, peut importe comment on les appelles.
Nous avons des mots pour décrire ce qui est et ce qui n'est pas. Ce sont des mots.
Certains mots caractérisent l'existence de quelquechose et d'autres caractérisent l'absence de cette même chose.
Si on oublie celà alors en effet on peut se permettre tout les sophismes qu'on veut.
Par exemple le concept de cécité :
L'homme sait ce qu'est la cécité parcequ'il sait ce qu'est voir.
L'homme sait ce qu'est la surdité parcequ'il sait ce qu'est entendre.
Si aucun être ne savait voir l'homme ne saurait pas ce qu'est voir, et donc ce qu'est ne pas voir.
Il n'y a pas de mots pour décrire l'absence d'un sens qui n'existe pas.
Il n'y a pas de mot pour décrire l'absence de ce qui n'est pas.
Pour prévenir tout de suite une remarque :
L'alicornisme peut être formalisé puisque le licornisme l'est, même si la licorne n'existe pas, en effet on peut imaginer une licorne en puisant dans ses connaissances : on prend un cheval, on prend un cornet de glace...
Donc ici l'alicornisme peut être formalisé puisque le licornisme (qui est un concept) existe, même si la licorne en elle même n'existe pas, mais parceque le concept de licorne existe.
En reprenant le premier exemple : on peut imaginer un nième sens qui n'existe pas, et donc dire que l'homme ne possède pas ce sens et créer un mot pour nommer cet absence de sens qui touche l'homme.
Mais si l'homme n'avait aucun sens, il ne pourrait pas imaginer le concept de sens pour imaginer un nième sens qu'il ne possède pas
Le soucis c'est qu'on a peut-être trop l'habitude des réalités binaires (surtout en informatique) où !1 == 0 et !0 == 1 .
Mais la seconde égalité !0 ==1 ne peut être écrite qu'à condition qu'existe ailleurs le 1, et qu'existe ailleurs l'expression !1 == 0, car le 0 est ce que l'homme a choisi pour exprimer le !1.
D'ailleurs dans un ensemble non binaire qu'est exactement le !0 ? le 1, le 2, le 42, le 3.14, le -273.15 ?
Et si le vide est le contraire de l'être, est ce que si nous avions le pouvoir d'exécuter l'opération !vide nous obtiendrons tout ce qui existe tel qu'il est ?
Bon pour ça il faudrait déjà que nous soyons là, que l'opération ! soit, hors le vide ne serait donc pas.
L'absence d'absence n'est formalisable qu'à condition d'avoir déjà décidé empiriquement d'un ensemble de réponses avec quelques axiomes logiques, mathématiques, philosophiques...
Ainsi on peut dire que l'être est l'absence de vide parceque nous existons pour le dire, et qu'il n'y a donc déjà pas de vide.
Ainsi on peut dire que le 1 est le !0 parce que le 1 existe et que nous sommes en base 2, qui existe.
Ainsi, « ne pas pouvoir » n'est pas un « pouvoir », c'est une « absence de pouvoir ».
L'expression « le pouvoir sans l'absence de pouvoir est le pouvoir » est juste.
L'expression « l'être sans l'absence d'être est l'être » est juste.
La vue sans la cécité est la vue.
L'ouie sans la surdité est l'ouie.
La puissance sans l'impuissance est toujours la puissance.
L'omnipotence sans impotence est l'omnipotence.
Quelqu'un qui peut soulever une pierre a « le pouvoir de soulever une pierre. »
Quelqu'un qui peut soulever toutes les pierres a « le plein-pouvoir de soulever les pierre. »
Si une de ces pierres est trop lourde pour lui, alors il n'a pas le pouvoir de soulever toutes les pierres, il n'a donc pas le plein pouvoir de soulever les pierres ou encore « l'absence de plein pouvoir pour soulever les pierres ».
Le « plein pouvoir de soulever les pierres » sans « l'absence de plein pouvoir pour soulever les pierres » est toujours « le plein pouvoir de soulever les pierres ».
Ne pas être omnipotent n'est pas un pouvoir, c'est une absence de pouvoir.
Ainsi ne pas avoir d'absence de pouvoir ne vient pas empêcher le fait d'être omnipotent (au contraire !).
Écrire :
« Est-ce qu'un omnipotent peut créer une pierre si lourde que même lui ne pourrait pas la soulever ?
* Si oui alors il ne peut pas la soulever et il n'est donc pas omnipotent.
* Si non alors il ne peut pas la créer et il n'est donc pas omnipotent. »
est un gros sophisme qui tombe si on le réécrit :
« Est-il possible qu'un omnipotent ne soit pas omnipotent ?
* Si oui il n'est pas omnipotent.
* Si non il n'est pas omnipotent.»
De la même manière que le sophisme :
« Un cheval bon marché et rare. Un cheval rare est cher. Un cheval bon marché est cher. »
tombe d'autant plus vite si on le réécrit :
« Un cheval rare parceque bon marché est cher »
Comme toujours un sophisme un peu dilué passe beaucoup mieux.
Et pour rajouter...
Lorsque je dit « une voiture peut être rouge » le « peut » ne décrit pas un pouvoir de la voiture mais la possibilité qu'existe une voiture rouge, ça décrit l'être potentiel et non le pouvoir de l'être. (attention au fork bomb dans le cerveau)
Comme toujours un sophisme s'appuie sur un même terme utilisé dans des sens différents.
Et donc comme dit par quelqu'un dans cette conversation, ces démonstrations de réfutation de l'omniscience et de l'omnipotence sont des preuves de la faiblesse du langage humain.
Elles montrent juste que l'homme peut tortiller la langue pour faire apparaitre une démonstration fausse comme cohérente en jouant sur les mots et les faiblesses du langage.
En fait ces démonstrations ne disent rien sur Dieu. Dieu, la Pierre Insoulevable ou le Problème Insolvable ne sont que des éléments intermédiaires pour diluer le sophisme de l'omnipotence impotente.
________________
Plus généralement ce qui me fait peur c'est que des gens tombent dans le panneau de ces démonstrations bancales et conçues pour tromper.
C'est typiquement les méthodes utilisées par les sectes pour tromper les consciences.
Alors voilà, si vous tombez dans le panneau de ces fausses démonstrations, restez rigides sur vos positions :
en refusant catégoriquement toute forme religieuse vous refuserez en même temps les sectes, ce serait déjà ça.
Si un jour l'un de vous croyait à une « religion » basée sur des démonstration de ce tonneau, je serais le premier à faire le maximum pour le faire apostasier.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: j'en profite pour vous remercier de tout votre travail
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Évolutions sur LinuxFr. Évalué à 2.
cf https://linuxfr.org/forums/47/25086.html le 10 novembre 2007 !
Ou est-ce plutôt un compte auquel sont rattachés certains messages je ne sais pourquoi ?
Il existe aussi le "Pas d'utilisateur!" :
cf https://linuxfr.org/comments/564906.html#564906 le 21 avril 2005 !
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Vista le faire valoir...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche L'ultraportable Surcouf... sous Windows uniquement. Évalué à 5.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Vista le faire valoir...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche L'ultraportable Surcouf... sous Windows uniquement. Évalué à 10.
Une petite salle info' sans grande prétention avec 3 bécanes d'occasion, deux vieux scanners, une imprimante et 4 prises ethernet pour les ordinateurs portables des professeurs et séminaristes.
Forcément pour exploiter le matériel un peu poussif et éviter la sécu' trouée de windows notamment pour éviter la prolifération des virus via clé usb, le séminariste en charge de tout ça c'est tout naturellement tourné vers une solution GNU/Linux (ici ubuntu 6.06 LTS) et s'en est plutôt bien sorti.
Alors que bon, c'est pas un milieu réputé pour être versé très profond dans l'informatique (rien qu'à voir les intitulés des cours dispensés : philosophie, théologie, morale, droit canon, liturgie, etc.).
Donc ça c'est le genre d'expérience qui fait chaud au cœur : GNU/Linux reconnu pour ses qualités techniques et installé et utilisé par des gens pas vraiment spécialistes en la matière informatique ni vraiment libriste parceque pas informé sur le sujet. Bref l'exemple-type du grand-public qui n'utilise l'informatique que comme un outil et sans trop savoir ce qui se cache derrière (il y a bien des barbus là-bas mais ils ne geekent pas dans le même domaine ! :p)
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 2.
Pour le rien-à-voir tu t'avances beaucoup ! Il existe des livres entiers qui l'expliquent, alors c'est pas une petite phrase sans arguments qui peut en venir à bout.
Tiens rien qu'en prenant la somme théologique de Thomas D'Aquin (à destination des commençants), je zappe Videtur, Sed Contra, etc. pour arriver direct au Respondeo :
ART. 1 : La loi nouvelle [nova] diffère-t-elle de la loi ancienne [veteri] ?
REPONSE : Toute loi [omnis lex], avons-nous dit précédemment, ordonne [ordinat] la conduite humaine
[conversationem humanam] en vue d'une fin déterminée [in ordine ad aliquem finem].
Or, ce qui est ordonné à une fin peut, du point de vue de la fin, se diversifier de deux manières :
1° Ou bien cela se réfère à des fins différentes: il s'agit alors d'une diversité spécifique, surtout s'il s'agit d'une fin prochaine.
2° Ou bien certains actes se réfèrent de près, les autres de loin, à une fin donnée.
Il est manifeste par exemple que des mouvements ordonnés à des termes différents diffèrent spécifiquement, tandis
que deux phases d'un même mouvement, dont l'une est plus proche du terme que l'autre, mettent dans ce mouvement une
différence qui tient à un degré imparfait de perfection.
De là vient qu'entre deux lois une double distinction est concevable :
1° Ou bien elles sont absolument différentes, comme relevant de fins différentes; ainsi dans la cité il y aurait une
différence spécifique entre le système législatif assurant la souveraineté du peuple, et celui qui donnerait la prépondérance
à l'aristocratie urbaine.
2° Ou bien deux législations peuvent différer en ce que les dispositions de l'une sont en relation plus étroite avec la fin,
celles de l'autre en rapport plus lointain. On admet par exemple que, sous un seul et même régime politique, autre est la
législation imposée aux hommes faits, dès maintenant capables de satisfaire aux exigences du bien public, autre la
législation qui règle l'éducation des enfants, ceux-ci devant être préparés à l'accomplissement de leurs tâches viriles.
Donc, du premier point de vue, la loi nouvelle ne diffère pas de la loi ancienne [lex nova non est alia a lege veteri], car
toutes deux n'ont qu'une fin [quia utriusque est unus finis], la soumission des hommes à Dieu [ut homines subdantur
Deo], et ce Dieu est unique [est autem unus Deus], celui de la nouvelle et de l'ancienne alliance [et novi et veteris
testamenti]: « Unique est le Dieu qui justifie le circoncis à raison de sa foi, et l'incirconcis par le moyen de sa foi » (Rm
3,30). - Du second point de vue, la loi nouvelle diffère de l'ancienne [lex nova est alia a veteri], car celle-ci est
comparable au pédagogue [quasi paedagogus puerorum], selon l'expression de S. Paul (Ga 3,24) tandis que la loi
nouvelle est une loi de perfection [lex perfectionis], étant celle de la charité [lex caritatis], que l'Apôtre appelle le « lien
de la perfection [vinculum perfectionis] » (Col 3,14).
SOLUTIONS :
1. Si la foi des deux alliances est identique, c'est que leur fin est unique; car nous avons vu que l'objet des vertus
théologales [obiectum theologicarum virtutum], au nombre desquelles se trouve la foi, est la fin ultime. N'empêche que la
foi n'avait pas sous la loi ancienne le même régime [habuit alium statum] que sous la loi nouvelle: ce qui était à venir
pour la foi d'alors [quod illi credebant futurum] est chose faite pour la nôtre [nos credimus factum].
Certes ça fait un peu argument d'autorité, mais c'est juste un exemple de « Faut pas croire qu'on y croit pas bêtement comme des moutons, y a de vrais réflexions derrières» en plus cette citation est super y a des exemples super parlants dedans.
En fait ce qui me gène avec quasi tout les athées que je rencontre c'est qu'ils répondent soit par des sophismes, soit par des arguments qui ne tiennent pas la route parce que pas creusés très profonds.
Un peu comme Galilée qui a été cité dans la conversations un peu plus bas ou plus haut, en fait c'est typiquement le genre d'argument qui fait sourire. Arguments auxquels on ne répond plus parce que franchement quand quelqu'un le sort tu sais tout de suite qu'il y connais rien, vu qu'il répète des on-dit-que qui sont déjà démonté mais qu'il le sait pas lui-même, et que s'il le savait il oserait pas le répéter.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 2.
En même temps si tu attends de pouvoir mesurer Dieu comme on mesure un courant, tu risque d'attendre longtemps vu que s'il existe, il serait créateur et non créature.
En fait le problème c'est que Dieu, au cas où il existerait, n'est de toute façon pas comme tu le voudrais, et n'est pas là où tu le cherches, donc tu ne pourrais le trouver même s'il existait.
Ce que tu dis induit que dieu, puisque tu sembles vouloir faire l'analogie dieu/amour, est un concept désignant un sentiment et pas une entité doué de pouvoirs surnaturels.
Le soucis c'est qu'il y a des gens qui croient que l'amour n'est pas un sentiment. Que le sentiment amoureux est différent de l'amour lui-même.
Il y a des gens qui croient que le sentiment amoureux repose sur des choses changeantes comme les hormones par exemple, et puis c'est un ressenti qui va et qui vient, ce sont des sensations qu'on peut éprouver lorsqu'on aime, parce que lorsqu'on aime on peut poser des actes qui sont responsables de ces ressentis. Ainsi il y a des gens qui croient que le sentiment amoureux peut-être ressenti comme un signe d'amour, mais qu'il peut aussi être une totale illusion, on croit aimer/être aimé alors que non, ou au contraire on se rendait compte de rien mais en fait on aimait/était aimé.
C'est sûr que si on ne va pas plus loin que le sentiment amoureux pour considérer l'amour, alors il n'est franchement pas possible de considérer Dieu.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 2.
Enfin j'espère, c'est ce que j'ai voulu :D
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: pochettes
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal mpdBrowser, encore un client mpd ;). Évalué à 4.
Le nom de l'album s'affiche dans la barre d'état lorsqu'on la survole. On peut aussi demander que toutes tes pochettes soient affichées avec le nom.
Il est vrai que ça pourrait être bien que la pochette par défaut reprenne nom artiste/nom album.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 2.
Bref, ce que tu es en train de dire, c'est qu'il n'existe pas de déiste qui ne se contente pas de sa foi pour croire en Dieu...
Pas tout à fait, tout comme je l'ai dit plus haut (ou plus bas, la discussion commence à être longue ^^) le croyant ne fait pas qu'adhérer aveuglément. Il n'y a qu'à voir les kms de rayonnage de bibliothèque qu'on peut aligner avec toutes les publications religieuses qui ont pu être faite. Et puis un exemple simple, pour être prêtre c'est au minimum 7 ans d'études, sachant que les études ne s'arrêtent pas non plus au bout des sept ans une fois ordonné, donc on peut dire que ça cogite un peu :D. Et l'apologétique ça existe. :)
ça s'engage tout de même assez mal pour présenter le déisme comme une croyance raisonnable, non ?
Boah personnellement ça fait longtemps que je suis considéré comme un fou :p. (pour les cathos je suis un extrémiste libriste, pour les libristes je suis un extrémiste cathos, c'est bon je suis rôdé).
Plus sérieusement, la foi est soutenue par toute une démarche de raison, mais elle ne peut l'être pleinement. Il reste toujours une part de confiance qui peut être jugée déraisonnable.
(Attention cependant, le terme Deisme recouvre des notions bien précises, d'ailleurs l'article parle de raison, toussa.)
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 2.
bon à par les "de force" et autres petits détails de ce genre qui ne sont certes pas de moi, Merci. :)
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 2.
Cette personne là ne peux pas nier que des gens n'aient pas de religion.
Je ne t'impose aucune opinion, c'est ce que j'ai dit : je ne parle pas de ça pour dire oui/non/ou pas/bien/mal/etc. mais comme un exemple qui est bien réel.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 3.
Oui mais non, ne me place pas toi même dans une case.
Je ne cherche pas du tout à catégoriser les gens dans une religion, d'ailleurs il serait idiot de le faire car il ne serait pas possible à un croyant de comprendre le monde qui l'entoure s'il ne peut concevoir que des gens n'aie pas de religion.
Pour un croyant le mal de ce siècle c'est bien l'absence de religion des hommes, il ne peut le nier car c'est ce qu'il considère comme la source de ce qu'il considère comme les drames de ce siècle (ex : l'avortement*).
*j'ai pas envie de revenir sur le pour/contre/bien/mal/ceci-cela/42 c'est juste un exemple de ce qui peut être considéré comme un mal et considéré comme une conséquence de l'athéisme du monde par un croyant. Ce qui même sans partager cet avis peut être compris. Alors merci de ne pas troller.
Il est vrai que les hommes ont toujours une certaine soif de spiritualité qu'ils assouvissent malgré tout, même un truc tout petit comme faire une "minute de silence". Lorsqu'on regarde aujourd'hui les gens se raccrochent à des tas de superstitions sans vraiment trop en avoir conscience. Le drame étant quand ces gens cherchent à le faire via des services commerciaux type voyance et tout. Être superstitieux et payer pour l'être... Mais tout ça ne sont que des conséquences d'une athéisation de la société, et donc une athéisation des individus qu'il est impossible de nier.
Parce que justement ces gens là ne sont pas dans une religion...
Eux sont des idiots : l'église ne sait pas plus que lui ce que Dieu pense
Le problème vient quand la religion se prétend révélée. Ça devient un dogme que l' Église sache.
Au passage, je parle pour un catholique là,
« l'église pense que c'est mal de baiser avant le mariage, donc je ne baise pas avant le mariage, question de religion »
Un catholique pense que l'Église fournit des conseils éclairés pour être heureux, et il peux trouver dans la littérature de l'Église toute l'explication de ces conseils, par exemple ici le fait d'établir une relation conjugale stable avant d'avoir une relation sexuelle, le mariage étant un engagement public qu'on peut espérer un minimum significatif. Celui qui applique bêtement les préceptes par obéissance aveugle ne va pas loin (la lettre tue 2co3,6).
Et tant qu'ils ne veulent pas m'imposer leurs moeurs aussi... Y compris de vouloir m'imposer que j'ai une religion de non-croyance au minimum.
Si quelqu'un cherche à t'imposer quoique ce soit tu es tout à fait dans ton droit de t'y opposer, c'est même ce que tu doit faire car la foi ne s'impose pas mais s'accepte librement. Ainsi s'il existait une religion Vraie, et que l'un de ses croyants cherchait à te l'imposer, alors ce serait lui qui serait en tord et il serait juste pour toi de la refuser, malgré qu'elle soit vraie. Car si tu l'acceptais sous la contrainte tu t'empêcherais presque irrémédiablement de pouvoir y adhérer librement. donc en acceptant sous la menace une religion en fait tu t'en sépare quasi définitivement.
... Bon par contre je ne donne pas cher de la peau du croyant en question vis à vis du Dieu, parce que là il fait un peu la grosse boulette. La foi devant être libre pour être, si on supprime la liberté on supprime la foi. Il serait responsable du fait que tu ne croie pas.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 3.
C'est juste.
Le soucis c'est que si on trouve une preuve de manière à ce qu'il ne soit plus possible de douter, alors il n'y a plus de Foi, hors la Foi est une vertu théologale (qui relie l'homme à Dieu) qui n'est sensée n'être caduque qu'à sa mort lorsqu'on se retrouve en face de Dieu.
Donc si un déiste trouve une preuve irréfutable de l'existence de Dieu, il ne croit plus mais il contemple en plénitude. Il se retrouve donc face à Dieu et c'est donc qu'il est mort.
C'est fou que c'est bien foutu. :p
Tout ça pour dire que même si on n'y croit pas du tout, et même si c'était totalement faux, de toute manière c'est tellement bien conçu que c'est tout aussi dur de prouver l'inexistence de Dieu que l'existence de Dieu. Donc que la Foi en Dieu existera toujours vu qu'il y a eu au moins une personne qui y a pensé et qui l'a transmit.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: coupable
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Hans Reiser déclaré coupable. Évalué à 4.
L'athéisme est similaire à l'a-licornisme. Nous ne croyons pas aux licornes tout simplement parcequ'il n'y a pas de preuves ou de raisons d'y croire, et PAS parce que nous SAVONS qu'elles n'existent pas. »
Massimo Pigliucci
Analysons le mot « athéisme » :
Une racine : Thé pour Théos, Dieu
Un préfixe : A, qui est un préfix d'absence, le alpha privatif http://www.etudes-litteraires.com/prefixes.php
Un suffixe : Isme, qui est un suffixe exprimant le concept
Discutons de l'ordre d'interprétation du préfixe et du suffixe :
Dieu est exprimé par le terme théos
L'absence de dieu ou le non-Dieu s'exprime par le terme a-théos
Le concept de Dieu s'exprime par le terme thé-isme
Le concept de l'absence de Dieu ou du non-Dieu s'exprime par le terme (a-thé)-isme
Ainsi l'athéisme est le concept de l'absence de Dieu athé-isme et non l'absence du concept de Dieu a-théisme.
Une démonstration par l'absurde peut être ajoutée pour valider cette thèse :
Proposition initiale : l'athéisme est l'absence du concept de Dieu.
L'absence de concept de Dieu ne peut pas co-exister avec le concept de Dieu. Si une personne croit en Dieu, alors l'athéisme n'existe pas, car le concept de Dieu existe.
Hors l'athéisme existe, donc la proposition initiale est fausse.
Donc l'athéisme n'est pas l'a-théisme.
Analysons les paroles de Massimo Pigliucci :
Première partie :
« L'athéisme n'est pas l'affirmation dogmatique de la non existence de Dieu. »
Vrai, l'athéisme n'est pas l'affirmation de la non existence de Dieu, c'en est le concept.
L'athéisme est le concept d'absence de Dieu. Adhérer au concept de l'athéisme signifie affirmer l'absence de Dieu.
L'athéisme n'est pas l'affirmation dogmatique de la non existence de Dieu, c'est la non-existence de Dieu.
Ce qui affirme la non existence de Dieu c'est ce qui affirme l'athéisme : celui qui adhère au concept de l'athéisme, l'athée.
L'athéisme n'est pas l'affirmation dogmatique de la non existence de Dieu, mais l'affirmation de l'athéisme affirme la non existence de Dieu.
Avec ce genre de glissements habilements plaés on commence à voir se dessiner l'ombre d'un habile sophisme..
Une chose en accord avec Massimo Pigliucci cependant, c'est que si l'athéisme n'est pas l'affirmation de la non quelquechose, ce n'est donc pas l'a-quelquechose. L'athéisme de Massimo Pigliucci ne peut être donc être l'a-théisme.
Deuxième partie, analyse détaillée :
« L'athéisme est similaire à l'a-licornisme. »
Faux
L' athé-isme est similaire à l'alicorn-isme et non à l'a-licornisme.
« Nous ne croyons pas aux licornes tout simplement parcequ'il n'y a pas de preuves »
Faux
La foi exige de ne pas avoir de preuve. Lorsqu'on a une preuve, on ne croit pas, on sait. On n'a pas la foi mais la certitude.
« Nous ne croyons pas aux licornes tout simplement parcequ'il n'y a pas de raisons d'y croire, et PAS parce que nous SAVONS qu'elles n'existent pas. »
Ce n'est pas de l'alicorn-isme, c'est de l'agnosticisme (de a : absence, gnosis : connaissance, isme : le concept), c'est à dire le concept de ne pas savoir.
Là encore, il faut bien comprende c'est de l'(a-gnostic)-isme et non de l'a-(gnostic-isme), qui serait alors non pas le concept d'absence de connaissance, mais un concept négationiste à propos du Gnosticisme.
Cependant c'est bien de l'a-licornisme, oui. L'ombre du sophisme se dessine un peu plus nettement
Deuxième partie, analyse générale :
« L'athéisme est similaire à l'a-licornisme. Nous ne croyons pas aux licornes tout simplement parcequ'il n'y a pas de preuves ou de raisons d'y croire, et PAS parce que nous SAVONS qu'elles n'existent pas. »
Nous avons deux propositions dans la démonstration suivante :
« l'athéisme » <=> « l'alicornisme »
« l'alicornisme » <=> « ne pas savoir que les licornes n'existent pas »
De laquelle nous devrions déduire selon la volonté de Massimo Pigliucci que :
« l'athéisme » <=> « ne pas savoir que Dieu n'existe pas »
Hors Massimo Pigliucci ne dis pas « l'a-théisme » <=> « l'a-licornisme », mais « l'athé-isme » <=> « l'a-licornisme », ce qui est faux.
Nous avons maintenant le sophisme en pleine lumière !
À cela j'ajouterai (bonus) :
« Nous ne croyons pas aux licornes, PAS parce que nous SAVONS qu'elles n'existent pas. »
Massimo Pigliucci n'a décidément rien compris à la foi. Ne pas savoir que les licornes n'existent pas est un pré-requis pour pouvoir croire aux licornes.
J'ajouterai également (bonus) :
Le dogme http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmlittre.php?requete=d(...) n'est pas synonyme de croyance, un dogme c'est un point de doctrine. On peut parler de dogme politique, philosophique...
Le dogme est quelquechose à laquelle il faut croire si on n'a pas les éléments pour le prouver, oui. La foi peut être nécéssaire à l'acceptation d'un dogme, oui.
Mais on peut également adhérer à un dogme en ayant prouvé ce qu'il énonce.
Ainsi un athée peut en toute conscience affirmer que la non existence de Dieu est pour lui un dogme car ça lui est subjectivement un point de vérité, et affirmer en même temps que ce n'est pas pour lui un point de foi.
D'ailleurs pour être athée il faut avoir comme vérité subjective que Dieu n'existe pas, sinon on est agnostique. Et cette vérité subjective est un dogme subjectif.
En fait je remarque que beaucoup d'athées tiennent ce genre de propos, refusant ces mots (dogme par exemple) un peu comme par allergie, alors que ce n'est pas le sens du mot qui est en cause mais l'image qu'ils ont eux -même de ce mot.
Pour terminer je dirais que je ne sais pas qui est ce Massimo Pigliucci, c'est peut-être un grand-homme mais il démontre là qu'il ne sait ni ce qu'est un dogme, ni ce qu'est croire, ni ce qu'est l'athéisme.
... Ou alors il est de très mauvaise foi :p.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes