entrange faudra que je verifie sur la mienne, mais sur les photos des constructeurs les ventilos sont bien en push vers le ventira.
regarde si tu peux inverser les ventilos…
Hmm, ah oui je suis très bête là dessus. Ce que je voulais dire c’est que la façon dont est conçu une carte graphique et comment elle est placée, c’est toujours un peu con-con, elle fait sa ventilation comme si elle était toute seule dans le boîtier et on n’y peut rien changer. C’est pour cela d’ailleurs que je me suis très certainement planté en écrivant mon message parce que c’est vraiment le truc que j’ai pas touché. C’est très certainement en pression, ne serait-ce que pour une question d’efficacité, mais même si la pression est de bas en haut, ce n’est pas sûr que dans le boîtier lui-même ça contribue au circuit ordinaire. Contrairement au ventirad du CPU que l’air traverse, le ventirad de la carte graphique est un mur… donc une pression d’air sur un mur ça a plutôt tendance à faire des remous et des tourbillons (comme le vent dans les rues), et ça on n’y peut rien… Le ventilateur est très certainement de bas en haut (en pression), mais le circuit d’air est probablement beaucoup plus complexe que cela. Vu la conception, la disposition et l’emplacement, le ventirad de la carte graphique est le système de ventilation qui induit la circulation d’air la plus complexe.
ca donne quoi si tu enleves 11/12 ou 9/10 ?
Si j’enlève 11/12 mes disques durs prennent deux degrés le temps de rédiger le paragraphe précédent. Je n’ai pas encore essayé de retirer 9/10 (le câblage est moins accessible). En fait, même le SSD qui est pourtant bien au dessus du tunnel d’air prend de la température quand j’enlève 11/12. Il faut voir que les ventilos comme 11 et 12 sont très très peu audibles car étouffés par le boîtier qui est assez grand et dont les parois possèdent un revêtement pour les alourdir et pour absorber le bruit. Les quelques degrés supplémentaires sont largement acceptable, mais vu que les ventilateurs qui permettent de les perdre sont ceux qui sont le plus profondément placé dans le boîtier et les moins audible pourquoi se priver :-)… Si retirer des ventilateurs améliorent le flux d’air, je préférerai que ce soient 9 et 10, qui sont forcément plus audible. ;-)
enleve 8 et met le en 6
8 et 6 sont exactement les mêmes, donc il suffirait d’enlever 8. Ce qui me gêne c’est que dans ce cas mon boîtier devient un accumulateur a poussière, le ventilateur a l’avantage de pousser l’air. ^ Je peux essayer d’éteindre 8 et de poser un livre sur l’ouverture.
À l’origine, le boîtier est livré avec 6, 7, 8 et tous les autres emplacements sont libres. C’est le fonctionnement que le constructeur a prévu. Le schéma n’est pas parfait, la ram est bien plus placée sous le ventilateur 8.
Hop, le temps d’écrire ce message en entier, mes disques durs ont tous pris 3 degrés après avoir éteint 11 et 12.
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Je rencontre plus de systèmes avec un /boot en clair et le reste de l'OS sur un volume crypté que ton cas
Dans ce cas il serait dangereux de croire que le mot de passe de GRUB serait une sécurité (une fausse impression de sécurité endort la vigilance).
Ce n'est pas vraiment le cas d'usage typique…
Et c’est vraiment dommage, GRUB est réellement capable de retrouver ses petits dans un système de fichier sur un volume logique dans un volume LUKS sur un RAID sur une partition GPT. Pourquoi se priver?
Effectivement, il semble que les grandes distributions utilisent encore le schéma d’un /boot/ séparé en clair, et que pire, la variable GRUB_ENABLE_CRYPTODISK est placée à n par défaut ce qui empêche GRUB de s’installer dans une telle configuration (il suffit juste de la mettre à y).
Je crois que j’ai utilisé la méthode /boot séparée pendant six ans, et que cela fait au moins deux ans que j’inclus /boot et donc GRUB dans le volume chiffré. Et ça marche très très très bien.
En réalité, la seconde méthode est beaucoup plus pratique, car utiliser un /boot séparé, en plus d’être en clair, apporte le risque de remplir la partition, et cela m’est arrivé plein de fois à force de monter en version tous les six mois. Vous vous trouvez assez bête lorsqu’apt se vautre en pleine montée de version parce que la génération du nouvel initramfs s’est mangé la limite du système de fichier de /boot.
Avec un /boot à part, il faut constamment s’assurer qu’il ne reste pas trop d’anciens noyaux à chaque mise à jour, c’est prise de tête, et c’est un truc à rendre le système indémarrable ! Le risque est trop grand et ça m’est arrivé souvent ! Vraiment, placer /boot dans le même système de fichier que / placé dans un même volume chiffré est la solution la meilleure, d’un point de vue sécurité, et d’un point de vue stabilité. Pourquoi s’en priver ?
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↑ ↑ : flux d’air
┌──────┐
┵──────┶ : ventilateur
┋┋┋┋┋┋┋┋ : dissipateur
┌──────┐
└──────┘ : composant
┏━━━━━━┓
┗━━━━━━┛ : chassis
¹ : ventilateur actuel du CPU
² : ventilateur CPU que je veux ajouter
³,⁴ : ventilateur GPU intégré (mal placé mais c’est comme ça)
⁵ : ventilateur alimentation (semi passive)
⁶,⁷,⁸,⁹,¹⁰ : ventilateur chassis
¹¹,¹² : ventilateur HDD
État des lieux :
Le boîtier est très chargé : 4 disques en RAID (2×4To 5400tr/min, 2×4To 7200tr/min), un SSD, un GPU gourmand (1.1GHz, 8Gb @6.1GHz), un CPU gourmand (8×4.7GHz), la RAM est pleine (4×8Gb @1.8GHz), deux lecteurs optiques dont un blu-ray etc.
Le flux d’air se fait du bas avant vers l’arrière gauche, à part ce **** de GPU qui prend son air à l’arrière pour le refouler vers le bas, comme tous les GPUs du commerce. :/
Je n’ai pas le contrôle sur les ventilateurs du GPU, mais ils sont silencieux, et à vue d’œil, ils semblent tourner à moins de 500tr/min.
L’alimentation est semi-passive, son ventilateur est donc à l’arrêt en temps normal.
Les ventilateurs tournent environ à 128tr/min en temps normal.
En temps normal, le SSD est à 25°, la première paire de disque (bas) est à 27°, et la seconde à 30° (ce sont des disques plus rapides), le CPU est à 28° et le GPU à 32°, et un capteur quelque part sur la carte-mère me dit 28°.
Le boîtier est dans une pièce à vivre, à température ambiante.
J’ai misé sur une ventilation très lente mais très large. Les ventilateurs tournent très lentement mais beaucoup d’air circule.
Quelque soit la vitesse des ventilateurs, ce ne sont pas les ventilateurs que j’entends mais le flux d’air.
Les ventilateurs sont comme neufs. Ce ne sont ni ceux d’origine du boîtier ni ceux d’origine du CPU (seuls ceux du GPU et de l’alim sont d’origine). Ils ont tous été achetés en gamme « silence ».
Ce ne sont pas les ventilateurs qui sont bruyants.
Avec le gestionnaire intégré à la carte mère, les ventilateurs tournent trop vite (plus de 500tr/min minimum), le flux d’air induit est inutile et fait beaucoup trop de bruit. Avec fancontrol, je descends à moins de moitié en dessous (128) des spec du constructeur du ventilateur (300 mini annoncé).
Cette configuration me va très très bien 99% du temps. Il y a trois mois elle me convenait 100% du temps, mais depuis j’ai revendu mon CPU et en ai acheté un autre qui chauffe plus. C’est là que le ventirad se révèle insuffisant, et il ne se révèle insuffisant que dans des cas extrêmes où il devient un vrai barbecue. Au repos je pourrais me passer du ventilateur et ne compter que sur le radiateur quand le reste du boîtier est bien ventilé, mais en pleine charge, le ventirad ne suffit pas. Il me serait très simple de remplacer mon ventilateur actuel (128-1400tr/min) par un ventilateur plus rapide (500-3000tr/min), mais je crains que ce ventilateur à 500tr/min au repos ne soit trop bruyant, d’où la problématique de départ :
Est-il possible d’employer en pression le 128-1400tr/min durant 99% du temps, et de passer le relais au 500-3000tr/min (¹) en aspiration durant 1% du temps restant, sachant qu’il va forcer la rotation de celui en pression (¹) et celui du chassis dans l’axe (⁶) ?
Vu le schéma, quand je dis que je soupçonne que de l’air chaud stagne, je n’y crois pas trop en fait, c’est juste une supposition que je n’écarte pas… Je pense surtout que le ventirad est insuffisant, et qu’il me faudrait soit l’élargir (je ne suis pas sûr d’avoir la place), soit brasser plus d’air sur le dissipateur lui-même. À vrai dire, il ne me manque pas grand chose pour que la température du CPU soit stable, c’est juste qu’elle monte doucement, doucement… Avec un ventilo à 2000 ou 3000tr/min je suis convaincu que ça ferait l’affaire. C’est juste que je ne veux pas le laisser tourner tout le temps s’il ne descend pas en dessous de 500tr/min, parce qu’à cette vitesse-là au repos le bruit le flux d’air me dérange.
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Les circuits intégrés sur les cartes-mères sont un poil plus compliqués, mais dans l'ensemble le principe est le même : tu peux bourriner ton ventilateur sans soucis.
Je suppose que les ventilateurs de PC ont une protection intégrée. Au minimum tous les modèles PWM puisque l'électronique de pilotage est en partie intégrée dans le ventilateur.
Super.
Je ne pense pas que le flux d'air des autres ventilateurs soit en mesure d'en forcer un autre à tourner.
Dans ma configuration, j’ai vérifié que si (voir mon schéma ci-dessus). Si je fais ce à quoi je pense, j’aurais en condition normale un ventilo à 3000tr/min placé à 3cm d’un ventilo à 1450tr/min (en cas de mauvaise manip, je peux me retrouver avec un ventilo à 3000tr/min placé à 3cm d’un ventilo à 128tr/min).
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En fait j’ai déjà un réglage aux petits oignons qui est géré par fancontrol et chaque ventilo est déjà géré indépendamment des autres, à la nuance près que je n’ai pas autant d’entrée pwm visible sur le système que de connecteur pwm sur la carte-mère, mais tous sont contrôlables (en gros, certains connecteurs sont en fait contrôlés par la même entrée). Je gère donc déjà les ventilos du boîtiers et celui du CPU de manière indépendante.
Je tiens absolument à pouvoir contrôler mes ventilateurs logiciellement, et je ne crois pas qu’un rhéobus à 20€ le fasse. Je lis sur internet que récemment certains se sont mis à proposer une connectique USB pour les contrôler, mais est-ce qu’ils sont pris en charge sous Linux ? Et puis ils ont l’air compliqués à trouver. Aussi, j’ai un peu d’appréhension à confier le refroidissement de mon système à un truc dépendant de l’USB, qui n’est pas une interface que je considère comme très fiable.
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J’ai un ventirad de ce type, il permet de placer un ventilateur en pression et un autre en extraction. Actuellement je n’en ai qu’un seul en pression et je le fais varier de 128tr/min à 1450tr/min. Au repos le processeur est à 30° et le ventilo à 130tr/min, en cas de grosse charge, le ventilo part à 1450tr/min mais n’empêche pas le processeur de lentement monter vers les 70° (il monterait plus haut si je le laissais faire mais je le downclock environ une seconde lorsqu’il atteint cette température, pour l’empêcher de dépasser). Le ventilo devient audible quand il atteint les 500tr/min.
Je me tâte à prendre ce ventilo-là pour le placer en extraction sur l’autre face du radiateur (5cm derrière un ventilo du boîtier placé en extraction, qui peut donc également se trouver "forcé") :
Ce ventilo varie de 750 à 3000tr/min, et 750tr/min au repos est trop bruyant pour moi. Alors bon, en fait celui que je fais varier de 128 à 1450tr/min annonce 300-1500 sur le papier, et je peux donc espérer baisser celui-là plus qu’annoncé, mais si je n’arrive pas à le faire descendre en dessous des tr/min, l’idée est de laisser tourner pour l’ordinaire celui qui fait 128-1450, en laissant arrêté celui qui fait 750-3000 et en ne le démarrant qu’en cas de nécessité.
Vu la configuration, le nouveau en aspiration serait très bien placé pour forcer la rotation du ventilo actuellement placé en pression. J’ai fait un petit essai, en mettant le ventilo actuel à 130 tr/min et en rajoutant un à 1000tr/min derrière, le premier approche les 190tr/min, par entraînement.
Je ne sais pas comment réagirait ce ventilo à 1400tr/min avec un autre à 3000/tr/min derrière.
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Franchement, ne te prends pas la tête avec la 12.04, en plus la mise à jour va être interminable si tu veux rattraper trois ans et demi… Tu auras plus vite fait de télécharger la 15.10 et de partir de là. Qui plus est ton problème est probablement un problème de pilote dû à l’ancienneté de la distro. Perso, ça m’arriverait, je ne me pencherai pas sur ce problème de réseau qu’à partir du moment où j’arriverai à le reproduire avec la dernière version…
Si tu as un Windows avec WiFi fonctionnel, télécharge une iso de la dernière version d’Ubuntu [lien direct 15.10 64bit] depuis ta session Windows, tu redémarres sous Ubuntu, tu montes ta partition Windows et tu charges ton iso sur ta clé usb avec dd, et hop reboot sur ta clé pour installer.
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De fait, nous vivons dans une situation où l’État est l’entité dont nous devons avoir le plus de méfiance et à qui nous devons donner le moins de pouvoir possible, alors que par définition l’État est justement sensé être l’entité à laquelle nous donnons notre confiance pour exercer le pouvoir.
Ça résume très bien la crise actuelle politique : l’état est sensé être l’autorité qui a charge du bien commun, mais dans la situation où nous sommes le bien commun doit se passer de l’autorité de état.
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Pour info, voici à quoi ressemble un "rescue shell" avec un disque entièrement chiffré (incluant GRUB excepté cette invite-là) :
Le “rescue shell” permet rien d’autre tant qu'on ne déchiffre pas un disque :
On peut seulement charger les modules suivants après avoir déchiffré le disque :
C’est après ce cryptomount réussi que l’on peut charger des modules pour charger un noyau, lancer un éditeur, charger un fichier de config, modifier le système de fichier s'il est accessible dans des conditions simplistes (systèmes sur volume chiffré ou lvm uniquement en lecture seule, sûrement à cause de la complexité tout simplement), ou lancer un shell GRUB normal à la place du shell de récupération. Ce que nous faisons ici puisque GRUB est correctement configuré. Autrement on pourrait tout faire à la main, chargeant le noyau et l’initrd depuis le volume désormais déchiffré. Pour l’annecdote, le module “configfile” qui va lire /boot/grub/grub.cfg n’est même pas encore chargé (il sera chargé en passant au shell normal, mais on peut le faire à la main), même ce module est laissé dans le volume chiffré. Il en est de même pour un module inutile et sans risque comme le module “font” qui permet d’afficher des caractères spéciaux (comme le cadre du menu). En gros, à part cryptomount, ls (qui liste les volumes disponibles) et des détails comme ça, absolument rien n’est accessible à celui qui n’a pas la clé de déchiffrement, pas même l’aide, autant dire qu’il ne va pas loin.
Une fois le module normal chargé, on peut charger le shell, s’il y a un “mot de passe GRUB”, c’est ici qu’il est demandé, autant dire qu’il ne sert à rien du tout et que si tu arrives là, c’est que tu connais la clé du volume chiffré. Il n’y a pas de mot de passe GRUB, donc le menu s’ouvre à l’ouverture du shell normal :
Mais si on n’avait pas le mot de passe GRUB, on pourrait simplement charger le fichier grub.cfg à la main ou lancer un noyau à la main. De toute manière, si vous êtes à ce niveau-là, le système de fichier est déjà compromis, le chiffrement est déjà cassé.
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Euh, le kernel et l’initrd sont dans le volume chiffré chez moi, ainsi que /boot/grub (et donc les 258 .mod qui sont dans /boot/grub/i386-pc/, ainsi que le fichier grub.cfg qui contient les différents ordres de démarrage), je t’assures que le shell rescue sur lequel je tombe quand je rate la saisie de mon mot de passe est vraiment très très limité, c’est celui qui tient dans les 446 octets avant la table de partition, et les quelques octets supplémentaires qui traînent entre la table de partition et la première partition. En gros, de pas chiffré il y a de quoi :
afficher quelque chose de manière très limitée (genre vga ou un truc très basique)
lire l’entrée standard (clavier) en très très limité (il n’y a même pas de boucle pour te redemander le mot de passe si tu échoues)
lire une table de partition pour trouver l’adresse de ton volume chiffré
déchiffrer les données du volume
trouver l’adresse du volume logique de ton système de fichier
trouver l’adresse des modules grub dans ton système de fichier
À partir de là, GRUB charge des modules bien plus complet : affichage graphique avancée (plein de couleurs, pleine résolutions, images, polices de caractères…), prise en charge avancée des système de fichiers (avec même parfois le support de l’écriture dans certains cas), édition de texte, etc. Après ça GRUB peut interpréter le fichier grub.cfg et charger les fichiers demandés pour amorcer le système GNU/Linux ou autre chose.
Si tu pars du principe que /boot est en clair (avec les modules de grub, l’initrd, le noyau etc.) l’accès physique au disque te permet déjà de placer ton keylogger dans l’initrd, pas besoin de t’embêter à démarrer grub pour ça.
___________
Note : c’est ce que signifiait _« vous n’irez pas bien loin avec ça car vous n’avez même pas encore chargé les modules de grub pour démarrer un noyau, et qui restent illisibles ».
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"C'est sur que sur certain OS ou le reboot est considéré comme un remède il y a plus de risque"
Et il n’y a même pas l’option pour ce mot de passe, donc il n’y a même pas besoin d’appuyer sur une touche du clavier un certain nombre de fois, seulement laisser la machine démarrer.
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J’attends de voir quand une pression sur une touche permettra décoder un volume chiffré avec cryptsetup.
Note : Avec un volume chiffré, il suffit de valider par entrée pour avoir accès au grub shell… mais vous n’irez pas bien loin avec ça car vous n’avez même pas encore chargé les modules de grub pour démarrer un noyau, et qui restent illisibles.
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Personnellement, ma dernière tour (pourtant sortie telle quelle des usines d'un grand fabricant dont le nom de 4 lettres commence par DE) n'était pas conçue pour tenir un calcul intensif, et je devais bosser l'été le capot ouvert.
Ce qui est vraiment grave car normalement cela marche moins bien avec le capot ouvert, car le flux d’air est sensé être étudié pour être optimal capot fermé. Avec le capot ouvert, tu peux avoir de l’air chaud qui stagne dans des zones normalement ventilées (entre une entrée et une sortie).
Il y a quand même quelque chose d'anormal pour un ordinateur de ne pas pouvoir faire tourner de gros calculs sans cramer
Il y a quelques années, j’avais au boulot un serveur (qui sortait tel-quel d’un grand fabriquant dont le nom de 2 lettres commence par HP) qui ne savait pas réguler la ventilation en fonction de la température du processeur (c’était écrit dans une petite ligne comme quoi « l’option est absente pour le modèle N-889-truc » au milieu de plusieurs vingtaine de page de documentation). La seule régulation était celle-ci : en cas de surchauffe, le PC rebootait, et là, un gros coup de soufflerie se lançait à fond pour refroidir le processeur. Lors du redémarrage de l’OS (après le bios et tout), la ventilation reprenait son niveau minimal, sans aucun moyen d’action.
Et en réalité, le serveur (qui était sensé être un NAS même s’il pesait plusieurs dizaine de kg) ventilait correctement tant que l’on ne remplissait pas les 6 baies de disques SCSI. Avec une paire ça marchait, avec deux paires ça allait encore, avec trois paires, le circuit d’air était bouleversé et il n’y avait plus d’air frais qui rentrait dans le dissipateur.
Grâce à une extension de garantie, la carte-mère a été changée deux fois je crois. On s’en est débarrassé à la fin de cette extension de garantie. Sans regret.
En ce moment même j’ai une série de serveurs de chez HP dont les interfaces réseau partent en vrac avec un simple lspci -vv. C’est la faute au firmware (proprio) et il n’y a pas de correctif. Il faut rebooter en cas de plantage.
Il y a quand même quelque chose d'anormal pour un ordinateur de ne pas pouvoir faire tourner de gros calculs sans cramer, il s'agit quand même de machines conçues pour ça.
Concernant ma machine, c’est une machine que j’avais taillée pour un FX-8350, et qui tenait très très bien. Avec le ventirad actuel, je pouvais réellement couper le ventilo du ventirad et ne compter que sur la ventilation du boîtier pour ventiler le dissipateur (je ne le faisais pas pour la raison évoquée dans le journal). J’ai eu l’occasion de revendre le FX-8350 et de prendre un FX-9590 pour presque rien, mais là, le ventirad que j’avais choisi pour le FX-8350 montre ses limites dans les cas extrêmes.
En fait ce qui m’inquiète ce sont les yoyo de température, qui ont une bien plus grande amplitude qu’avant. Je n’oscille plus entre 30° et 60° (et une médiane à 40°), mais entre 30° et 70° (et une médiane à 44°). Dans les 98% du temps il n’atteint pas les 45°, ça reste correct.
Globalement je suis assez content de la config, à l’instant même le GPU est à 33°C, le CPU est à 38°, le SSD du système à 28° et les disques dur de données entre 30° et 35°, alors que les divers ventilos tournent entre 130 tr/min et 212 tr/min. C’est hyper confortable.
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4.7GHz, c’est la fréquence normale du CPU. C’est un AMD FX-9590.
En fait le FX-9590 c’est grosso-modo un FX-8350 (qui monte à 4GHz en condition normale) overclocké par le constructeur, donc c’est fait bien plus proprement que si je l’avais fait moi-même (et y a juste à brancher !). Le présent stress test montre qu’il survit plutôt bien.
Certains le poussent à 5GHz mais je ne joue pas à ça, et mon dissipateur montre déjà ses limites. ^^
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Active le contrôleur du micrologiciel le temps de reproduire, reproduis, fais ton rapport de bug et désactive le contrôleur micrologiciel. Lui ne sera pas bloqué par la surcharge CPU.
J’espère que je ne rencontrerai pas de problème à long terme, parce que ça a quand même bien chauffé !
Comme tu le disais plus bas, les processeurs et cartes graphiques se coupent avant d'atteindre la température critique qui abime le composant.
Vu qu'il s'est coupé tout seul, c'est que cela a bien fonctionné.
Oui, mais j’ai eu cette odeur de quelque chose qui avait surchauffé, comme quand quelque chose commence à brûler quoi. :/
Ce n'est pas un problème, ton processeur n'étant plus alimenté, il n'y a plus d'addition de chaleur, il va directement commencer à se refroidir.
Oui bien sûr, mais je ne suis pas sur que garder cette très haute température longtemps soit une bonne idée. :-)
Même en usage normal tu peux avoir des difficulté à toucher ces éléments à chaud donc après une telle coupure c'est normal.
De fait, ordinairement je peux toucher le dissipateur. :-)
Après, si tu fais cela tous les jours, tu risques d'user plus rapidement ton processeur à force de faire de la dilatation thermique.
Bien vu !
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Faisons juste une parenthèse sur la forme. […] Ton propos n'est pas structuré, ton propos n'est pas clair.
J’ai pondu un gros pavé sur la forme un peu plus bas, je te remercie de dire cela car c’est un aspect que je n’ai pas abordé mais qui est plus important encore, car l’élégance d’une pelle page ne rattrape pas un discours indigeste.
Structurer la pensée et clarifier le propos ! Structure et clarté sont deux choses dont on ne peut faire l’économie.
Bref, +1.
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Bonjour, ton journal n’est pas trop long, mais je ne l’ai pas encore lu et peut-être que je ne le lirais pas si je n’en trouve pas le courage.
Je ne te connais pas et je n’ai aucun devoir envers toi ni ton journal dont j’ignore encore complètement le contenu, mais ce commentaire est tombé sur toi. Pour une fois tu as gagné à la loterie.
Voici quelque conseils que je te donne :
1. Respire !
Lis et relis ton journal à voix haute, comme si tu lisais un livre devant un public d’auditeurs. Chaque fois que tu dois reprendre ta respiration, arrange-toi pour y placer une respiration dans ton texte : virgule, point… Reformule, découpe et réordonne les propositions. Personne n’aime lire en apnée !
2. Aère !
Lis et relis ton journal à voix haute, et quand tu te dis que cela fait un peu longtemps que tu es sur la même tirade, fais une pause dans ton discours, et fais de même dans ton écrit : termine un paragraphe et ouvre un autre. Reformule, découpe, recoupe, et réordonne les propositions.
4. Découpe !
Organise ton journal en parties. Si quelque chose l’en empêche, c’est que ton texte est un tunnel et donc là encore une apnée. Fais des parties, mets des titres, et découpe. Reformule ton texte et réorganise tes idées autour de tes titres.
3. Rythme !
Lis et relis ton journal à voix haute. Reformule et réordonne les propositions. Si ton texte est aisé à prononcer, il sera aisé et agréable à lire. Si ta langue bute sur des syllabes et des liaisons difficiles, si ta voix se fatigue, si certaines répétitions t’ennuient, reformule, réordonne. Aussi, naturellement, tu rythmera tes propositions comme j’ai rythmé ce paragraphe.
4. Écris !
Fais des exercices d’écriture. Là je ne parle pas de formulation, mais d’écriture. Ce n’est que de la graphie. Achète-toi du papier, un buvard, une plume et un encrier, et écris. Surtout, ne prends pas de plume à réservoir ni une plume qui retient trop d’encre. Chaque fois que ta plume est sèche, prends le temps de respirer, et trempe ta plume dans l’encrier. Laisse l’encre qui s’écoule de ta plume aérer ton écriture, comme l’air qui s’écoule de tes poumons aère tes phrases. Pas besoin de faire de la calligraphie au calame, mais c’est là le modèle : tu inspires entre chaque trait.
5. Rédige !
Évite les parenthèses quand tu peux, reformule si tu peux. Évite de parler comme à l’oral, même si je te demande de relire à l’oral. Certaines associations d’idées et lien logiques peuvent être induis à l’oral, en s’appuyant sur des élément de langage non-verbal : la gestuelle ou le simple rythme de la voix, ou le silence que l’on laisse ou qu’on ne laisse pas à soi ni à l’autre. Les allusions ne marchent pas à l’écrit, ou très mal, et interrompent le lecteur qui doit alors décoder tes sous-entendus, et donc perdre le fil de la lecture. La lecture de ton écrit doit être un fil où le lecteur doit pouvoir se reposer sans jamais le lâcher.
6. Dessine !
La typographie c’est important, la mise en forme c’est important ! N’oublie pas d’espace après les virgules, n’oublie pas de point en fin de phrase, utilise de beaux guillemets. Ne place pas d’alinéa superflu, saute des paragraphes quand visuellement ça commence à faire un pâté. Applique le style d’emphase sur tes emphases, fais des liens hypertextes.
7. Aide-toi !
Installe LibreOffice avec un dictionnaire français et Grammalecte. Avant de publier, copie-colle ton journal dans Libreoffice et corrige toutes les erreurs de grammaire, conjugaison, orthographe et typographie indiquées. Cela ne corrigera pas tout (une dizaine n’ont pas été vues dans le présent commentaire, essentiellement les formes impératives), mais c’est un énorme saut qualitatif qui est à ta portée à moindre coût !
8. Respecte ton lecteur !
Ne réduis pas ton lecteur à la caricature de tes contradicteurs. Tu auras des contradicteurs, alors n’assimile pas tous tes lecteurs à ces contradicteurs. Ou bien ils le seront par réaction, ou bien ils seront blessés parce que tu ne leur permets pas leur libre arbitre et que tu les associes à ceux qu’ils refusent d’être. En faisant tel que tu le fais, tu n’as que deux publics : ceux qui te contredisent, et ceux qui te désavouent.
9. Respecte-toi !
Si tu ne respectes pas ton travail, si tu penses qu’il ne vaut pas la peine d’être présentable, alors il ne sera pas recevable.
Tu ne peux pas te plaindre que certains attaquent la forme sans parler du fond : personne n’est obligé de faire l’effort de lire ton texte, un commentaire sur le fond n’est jamais un du, c’est toujours un cadeau que l’autre te fait, et il n’y est en rien obligé.
La forme, elle, tu l’imposes à l’autre, et ici tu l’imposes en forme d’agression. L’homme est un animal qui réagit à l’agression. C’est pour cette seule cause, très animale et instinctive, que ton journal a des réponses.
10. Civilise-toi !
Si tu veux des réponses civilisées, alors apprends les règles du discours civilisé. Si tu grognes et gémis, ne t’étonne pas de ne recevoir que des grognements et des gémissements.
Voilà, je ne te connais pas et je ne te dois rien, mais c’est cadeau.
_________
Note : j’ai appliqué toutes ces règles pour rédiger ce commentaire.
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Sinon, et bien tu fais un article sur ton blog et tu poste icitte un journal bookmark avec un lien vers ton billet (et une nimage qui n’a rien à voir).
^_^
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[^] # Re: et si tu laissais faire le materiel
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message ventilateur et génération de courant. Évalué à 2.
Hmm, ah oui je suis très bête là dessus. Ce que je voulais dire c’est que la façon dont est conçu une carte graphique et comment elle est placée, c’est toujours un peu con-con, elle fait sa ventilation comme si elle était toute seule dans le boîtier et on n’y peut rien changer. C’est pour cela d’ailleurs que je me suis très certainement planté en écrivant mon message parce que c’est vraiment le truc que j’ai pas touché. C’est très certainement en pression, ne serait-ce que pour une question d’efficacité, mais même si la pression est de bas en haut, ce n’est pas sûr que dans le boîtier lui-même ça contribue au circuit ordinaire. Contrairement au ventirad du CPU que l’air traverse, le ventirad de la carte graphique est un mur… donc une pression d’air sur un mur ça a plutôt tendance à faire des remous et des tourbillons (comme le vent dans les rues), et ça on n’y peut rien… Le ventilateur est très certainement de bas en haut (en pression), mais le circuit d’air est probablement beaucoup plus complexe que cela. Vu la conception, la disposition et l’emplacement, le ventirad de la carte graphique est le système de ventilation qui induit la circulation d’air la plus complexe.
Si j’enlève 11/12 mes disques durs prennent deux degrés le temps de rédiger le paragraphe précédent. Je n’ai pas encore essayé de retirer 9/10 (le câblage est moins accessible). En fait, même le SSD qui est pourtant bien au dessus du tunnel d’air prend de la température quand j’enlève 11/12. Il faut voir que les ventilos comme 11 et 12 sont très très peu audibles car étouffés par le boîtier qui est assez grand et dont les parois possèdent un revêtement pour les alourdir et pour absorber le bruit. Les quelques degrés supplémentaires sont largement acceptable, mais vu que les ventilateurs qui permettent de les perdre sont ceux qui sont le plus profondément placé dans le boîtier et les moins audible pourquoi se priver :-)… Si retirer des ventilateurs améliorent le flux d’air, je préférerai que ce soient 9 et 10, qui sont forcément plus audible. ;-)
8 et 6 sont exactement les mêmes, donc il suffirait d’enlever 8. Ce qui me gêne c’est que dans ce cas mon boîtier devient un accumulateur a poussière, le ventilateur a l’avantage de pousser l’air. ^ Je peux essayer d’éteindre 8 et de poser un livre sur l’ouverture.
À l’origine, le boîtier est livré avec 6, 7, 8 et tous les autres emplacements sont libres. C’est le fonctionnement que le constructeur a prévu. Le schéma n’est pas parfait, la ram est bien plus placée sous le ventilateur 8.
Hop, le temps d’écrire ce message en entier, mes disques durs ont tous pris 3 degrés après avoir éteint 11 et 12.
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[^] # Re: Il y a des gens qui comptent sur le mot de passe de Grub ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un mot de passe, ça s'efface chez Grub2. Évalué à 6.
Dans ce cas il serait dangereux de croire que le mot de passe de GRUB serait une sécurité (une fausse impression de sécurité endort la vigilance).
Et c’est vraiment dommage, GRUB est réellement capable de retrouver ses petits dans un système de fichier sur un volume logique dans un volume LUKS sur un RAID sur une partition GPT. Pourquoi se priver?
Effectivement, il semble que les grandes distributions utilisent encore le schéma d’un
/boot/
séparé en clair, et que pire, la variableGRUB_ENABLE_CRYPTODISK
est placée àn
par défaut ce qui empêche GRUB de s’installer dans une telle configuration (il suffit juste de la mettre ày
).Je crois que j’ai utilisé la méthode
/boot
séparée pendant six ans, et que cela fait au moins deux ans que j’inclus/boot
et donc GRUB dans le volume chiffré. Et ça marche très très très bien.En réalité, la seconde méthode est beaucoup plus pratique, car utiliser un
/boot
séparé, en plus d’être en clair, apporte le risque de remplir la partition, et cela m’est arrivé plein de fois à force de monter en version tous les six mois. Vous vous trouvez assez bête lorsqu’apt
se vautre en pleine montée de version parce que la génération du nouvel initramfs s’est mangé la limite du système de fichier de/boot
.Avec un
/boot
à part, il faut constamment s’assurer qu’il ne reste pas trop d’anciens noyaux à chaque mise à jour, c’est prise de tête, et c’est un truc à rendre le système indémarrable ! Le risque est trop grand et ça m’est arrivé souvent ! Vraiment, placer/boot
dans le même système de fichier que/
placé dans un même volume chiffré est la solution la meilleure, d’un point de vue sécurité, et d’un point de vue stabilité. Pourquoi s’en priver ?ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: et si tu laissais faire le materiel
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message ventilateur et génération de courant. Évalué à 2. Dernière modification le 20 décembre 2015 à 16:28.
Voici en gros le schéma :
Légende :
État des lieux :
J’ai misé sur une ventilation très lente mais très large. Les ventilateurs tournent très lentement mais beaucoup d’air circule.
Quelque soit la vitesse des ventilateurs, ce ne sont pas les ventilateurs que j’entends mais le flux d’air.
Les ventilateurs sont comme neufs. Ce ne sont ni ceux d’origine du boîtier ni ceux d’origine du CPU (seuls ceux du GPU et de l’alim sont d’origine). Ils ont tous été achetés en gamme « silence ».
Ce ne sont pas les ventilateurs qui sont bruyants.
Avec le gestionnaire intégré à la carte mère, les ventilateurs tournent trop vite (plus de 500tr/min minimum), le flux d’air induit est inutile et fait beaucoup trop de bruit. Avec fancontrol, je descends à moins de moitié en dessous (128) des spec du constructeur du ventilateur (300 mini annoncé).
Cette configuration me va très très bien 99% du temps. Il y a trois mois elle me convenait 100% du temps, mais depuis j’ai revendu mon CPU et en ai acheté un autre qui chauffe plus. C’est là que le ventirad se révèle insuffisant, et il ne se révèle insuffisant que dans des cas extrêmes où il devient un vrai barbecue. Au repos je pourrais me passer du ventilateur et ne compter que sur le radiateur quand le reste du boîtier est bien ventilé, mais en pleine charge, le ventirad ne suffit pas. Il me serait très simple de remplacer mon ventilateur actuel (128-1400tr/min) par un ventilateur plus rapide (500-3000tr/min), mais je crains que ce ventilateur à 500tr/min au repos ne soit trop bruyant, d’où la problématique de départ :
Vu le schéma, quand je dis que je soupçonne que de l’air chaud stagne, je n’y crois pas trop en fait, c’est juste une supposition que je n’écarte pas… Je pense surtout que le ventirad est insuffisant, et qu’il me faudrait soit l’élargir (je ne suis pas sûr d’avoir la place), soit brasser plus d’air sur le dissipateur lui-même. À vrai dire, il ne me manque pas grand chose pour que la température du CPU soit stable, c’est juste qu’elle monte doucement, doucement… Avec un ventilo à 2000 ou 3000tr/min je suis convaincu que ça ferait l’affaire. C’est juste que je ne veux pas le laisser tourner tout le temps s’il ne descend pas en dessous de 500tr/min, parce qu’à cette vitesse-là au repos le bruit le flux d’air me dérange.
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[^] # Re: et si tu laissais faire le materiel
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message ventilateur et génération de courant. Évalué à 2. Dernière modification le 20 décembre 2015 à 16:09.
De fait, personne n’a avancé que le bruit était un bruit de roulement. :-)
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[^] # Re: Alimentation d'un moteur électrique
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message ventilateur et génération de courant. Évalué à 2.
Merci pour toutes ces précisions !
Super.
Dans ma configuration, j’ai vérifié que si (voir mon schéma ci-dessus). Si je fais ce à quoi je pense, j’aurais en condition normale un ventilo à 3000tr/min placé à 3cm d’un ventilo à 1450tr/min (en cas de mauvaise manip, je peux me retrouver avec un ventilo à 3000tr/min placé à 3cm d’un ventilo à 128tr/min).
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[^] # Re: Un rhéobus
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message ventilateur et génération de courant. Évalué à 2.
En fait j’ai déjà un réglage aux petits oignons qui est géré par
fancontrol
et chaque ventilo est déjà géré indépendamment des autres, à la nuance près que je n’ai pas autant d’entrée pwm visible sur le système que de connecteur pwm sur la carte-mère, mais tous sont contrôlables (en gros, certains connecteurs sont en fait contrôlés par la même entrée). Je gère donc déjà les ventilos du boîtiers et celui du CPU de manière indépendante.Je tiens absolument à pouvoir contrôler mes ventilateurs logiciellement, et je ne crois pas qu’un rhéobus à 20€ le fasse. Je lis sur internet que récemment certains se sont mis à proposer une connectique USB pour les contrôler, mais est-ce qu’ils sont pris en charge sous Linux ? Et puis ils ont l’air compliqués à trouver. Aussi, j’ai un peu d’appréhension à confier le refroidissement de mon système à un truc dépendant de l’USB, qui n’est pas une interface que je considère comme très fiable.
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[^] # Re: Tours minute
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message ventilateur et génération de courant. Évalué à 2.
J’ai un ventirad de ce type, il permet de placer un ventilateur en pression et un autre en extraction. Actuellement je n’en ai qu’un seul en pression et je le fais varier de 128tr/min à 1450tr/min. Au repos le processeur est à 30° et le ventilo à 130tr/min, en cas de grosse charge, le ventilo part à 1450tr/min mais n’empêche pas le processeur de lentement monter vers les 70° (il monterait plus haut si je le laissais faire mais je le downclock environ une seconde lorsqu’il atteint cette température, pour l’empêcher de dépasser). Le ventilo devient audible quand il atteint les 500tr/min.
Je me tâte à prendre ce ventilo-là pour le placer en extraction sur l’autre face du radiateur (5cm derrière un ventilo du boîtier placé en extraction, qui peut donc également se trouver "forcé") :
Ce ventilo varie de 750 à 3000tr/min, et 750tr/min au repos est trop bruyant pour moi. Alors bon, en fait celui que je fais varier de 128 à 1450tr/min annonce 300-1500 sur le papier, et je peux donc espérer baisser celui-là plus qu’annoncé, mais si je n’arrive pas à le faire descendre en dessous des tr/min, l’idée est de laisser tourner pour l’ordinaire celui qui fait 128-1450, en laissant arrêté celui qui fait 750-3000 et en ne le démarrant qu’en cas de nécessité.
Vu la configuration, le nouveau en aspiration serait très bien placé pour forcer la rotation du ventilo actuellement placé en pression. J’ai fait un petit essai, en mettant le ventilo actuel à 130 tr/min et en rajoutant un à 1000tr/min derrière, le premier approche les 190tr/min, par entraînement.
Je ne sais pas comment réagirait ce ventilo à 1400tr/min avec un autre à 3000/tr/min derrière.
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# Réinstalle
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message problème de connexion . Évalué à 4. Dernière modification le 19 décembre 2015 à 16:28.
Franchement, ne te prends pas la tête avec la 12.04, en plus la mise à jour va être interminable si tu veux rattraper trois ans et demi… Tu auras plus vite fait de télécharger la 15.10 et de partir de là. Qui plus est ton problème est probablement un problème de pilote dû à l’ancienneté de la distro. Perso, ça m’arriverait, je ne me pencherai pas sur ce problème de réseau qu’à partir du moment où j’arriverai à le reproduire avec la dernière version…
Si tu as un Windows avec WiFi fonctionnel, télécharge une iso de la dernière version d’Ubuntu [lien direct 15.10 64bit] depuis ta session Windows, tu redémarres sous Ubuntu, tu montes ta partition Windows et tu charges ton iso sur ta clé usb avec dd, et hop reboot sur ta clé pour installer.
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[^] # Re: spam et signature
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Antispam, une solution. Évalué à 8.
De fait, nous vivons dans une situation où l’État est l’entité dont nous devons avoir le plus de méfiance et à qui nous devons donner le moins de pouvoir possible, alors que par définition l’État est justement sensé être l’entité à laquelle nous donnons notre confiance pour exercer le pouvoir.
Ça résume très bien la crise actuelle politique : l’état est sensé être l’autorité qui a charge du bien commun, mais dans la situation où nous sommes le bien commun doit se passer de l’autorité de état.
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[^] # Re: Il y a des gens qui comptent sur le mot de passe de Grub ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un mot de passe, ça s'efface chez Grub2. Évalué à 6.
Pour info, voici à quoi ressemble un "rescue shell" avec un disque entièrement chiffré (incluant GRUB excepté cette invite-là) :
Le “rescue shell” permet rien d’autre tant qu'on ne déchiffre pas un disque :
On peut seulement charger les modules suivants après avoir déchiffré le disque :
C’est après ce
cryptomount
réussi que l’on peut charger des modules pour charger un noyau, lancer un éditeur, charger un fichier de config, modifier le système de fichier s'il est accessible dans des conditions simplistes (systèmes sur volume chiffré ou lvm uniquement en lecture seule, sûrement à cause de la complexité tout simplement), ou lancer un shell GRUB normal à la place du shell de récupération. Ce que nous faisons ici puisque GRUB est correctement configuré. Autrement on pourrait tout faire à la main, chargeant le noyau et l’initrd depuis le volume désormais déchiffré. Pour l’annecdote, le module “configfile” qui va lire/boot/grub/grub.cfg
n’est même pas encore chargé (il sera chargé en passant au shell normal, mais on peut le faire à la main), même ce module est laissé dans le volume chiffré. Il en est de même pour un module inutile et sans risque comme le module “font” qui permet d’afficher des caractères spéciaux (comme le cadre du menu). En gros, à partcryptomount
,ls
(qui liste les volumes disponibles) et des détails comme ça, absolument rien n’est accessible à celui qui n’a pas la clé de déchiffrement, pas même l’aide, autant dire qu’il ne va pas loin.Une fois le module normal chargé, on peut charger le shell, s’il y a un “mot de passe GRUB”, c’est ici qu’il est demandé, autant dire qu’il ne sert à rien du tout et que si tu arrives là, c’est que tu connais la clé du volume chiffré. Il n’y a pas de mot de passe GRUB, donc le menu s’ouvre à l’ouverture du shell normal :
Mais si on n’avait pas le mot de passe GRUB, on pourrait simplement charger le fichier
grub.cfg
à la main ou lancer un noyau à la main. De toute manière, si vous êtes à ce niveau-là, le système de fichier est déjà compromis, le chiffrement est déjà cassé.ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Il y a des gens qui comptent sur le mot de passe de Grub ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un mot de passe, ça s'efface chez Grub2. Évalué à 2.
Euh, le kernel et l’initrd sont dans le volume chiffré chez moi, ainsi que
/boot/grub
(et donc les 258.mod
qui sont dans/boot/grub/i386-pc/
, ainsi que le fichiergrub.cfg
qui contient les différents ordres de démarrage), je t’assures que le shell rescue sur lequel je tombe quand je rate la saisie de mon mot de passe est vraiment très très limité, c’est celui qui tient dans les 446 octets avant la table de partition, et les quelques octets supplémentaires qui traînent entre la table de partition et la première partition. En gros, de pas chiffré il y a de quoi :À partir de là, GRUB charge des modules bien plus complet : affichage graphique avancée (plein de couleurs, pleine résolutions, images, polices de caractères…), prise en charge avancée des système de fichiers (avec même parfois le support de l’écriture dans certains cas), édition de texte, etc. Après ça GRUB peut interpréter le fichier
grub.cfg
et charger les fichiers demandés pour amorcer le système GNU/Linux ou autre chose.Si tu pars du principe que
/boot
est en clair (avec les modules de grub, l’initrd, le noyau etc.) l’accès physique au disque te permet déjà de placer ton keylogger dans l’initrd, pas besoin de t’embêter à démarrer grub pour ça.___________
Note : c’est ce que signifiait _« vous n’irez pas bien loin avec ça car vous n’avez même pas encore chargé les modules de grub pour démarrer un noyau, et qui restent illisibles ».
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[^] # Re: Gravissime
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un mot de passe, ça s'efface chez Grub2. Évalué à 3.
Et il n’y a même pas l’option pour ce mot de passe, donc il n’y a même pas besoin d’appuyer sur une touche du clavier un certain nombre de fois, seulement laisser la machine démarrer.
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[^] # Re: Il y a des gens qui comptent sur le mot de passe de Grub ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un mot de passe, ça s'efface chez Grub2. Évalué à 9.
kvm ip, port série (accessible par une machine en réseau ou un machin ipmi, en réseau aussi), etc.
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# Il y a des gens qui comptent sur le mot de passe de Grub ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un mot de passe, ça s'efface chez Grub2. Évalué à 0.
Est-ce vraiment une sécurité ?
J’attends de voir quand une pression sur une touche permettra décoder un volume chiffré avec cryptsetup.
Note : Avec un volume chiffré, il suffit de valider par entrée pour avoir accès au grub shell… mais vous n’irez pas bien loin avec ça car vous n’avez même pas encore chargé les modules de grub pour démarrer un noyau, et qui restent illisibles.
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[^] # Re: Régulateur suboptimal
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal burn, cpu, burn !. Évalué à 2.
dans ce cas je n’aurai pas acheté des ventilos qui tournent à 128 tr/min dans l’unique but de ne pas les entendre. ^_^
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[^] # Re: Priorité à régler ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal burn, cpu, burn !. Évalué à 3.
Ah tiens ça c’est malin !
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[^] # Re: Nouveau ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal burn, cpu, burn !. Évalué à 3.
nope, radeonsi.
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[^] # Re: Problème de conception?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal burn, cpu, burn !. Évalué à 5.
Ce qui est vraiment grave car normalement cela marche moins bien avec le capot ouvert, car le flux d’air est sensé être étudié pour être optimal capot fermé. Avec le capot ouvert, tu peux avoir de l’air chaud qui stagne dans des zones normalement ventilées (entre une entrée et une sortie).
Il y a quelques années, j’avais au boulot un serveur (qui sortait tel-quel d’un grand fabriquant dont le nom de 2 lettres commence par HP) qui ne savait pas réguler la ventilation en fonction de la température du processeur (c’était écrit dans une petite ligne comme quoi « l’option est absente pour le modèle N-889-truc » au milieu de plusieurs vingtaine de page de documentation). La seule régulation était celle-ci : en cas de surchauffe, le PC rebootait, et là, un gros coup de soufflerie se lançait à fond pour refroidir le processeur. Lors du redémarrage de l’OS (après le bios et tout), la ventilation reprenait son niveau minimal, sans aucun moyen d’action.
Et en réalité, le serveur (qui était sensé être un NAS même s’il pesait plusieurs dizaine de kg) ventilait correctement tant que l’on ne remplissait pas les 6 baies de disques SCSI. Avec une paire ça marchait, avec deux paires ça allait encore, avec trois paires, le circuit d’air était bouleversé et il n’y avait plus d’air frais qui rentrait dans le dissipateur.
Grâce à une extension de garantie, la carte-mère a été changée deux fois je crois. On s’en est débarrassé à la fin de cette extension de garantie. Sans regret.
En ce moment même j’ai une série de serveurs de chez HP dont les interfaces réseau partent en vrac avec un simple
lspci -vv
. C’est la faute au firmware (proprio) et il n’y a pas de correctif. Il faut rebooter en cas de plantage.Concernant ma machine, c’est une machine que j’avais taillée pour un FX-8350, et qui tenait très très bien. Avec le ventirad actuel, je pouvais réellement couper le ventilo du ventirad et ne compter que sur la ventilation du boîtier pour ventiler le dissipateur (je ne le faisais pas pour la raison évoquée dans le journal). J’ai eu l’occasion de revendre le FX-8350 et de prendre un FX-9590 pour presque rien, mais là, le ventirad que j’avais choisi pour le FX-8350 montre ses limites dans les cas extrêmes.
En fait ce qui m’inquiète ce sont les yoyo de température, qui ont une bien plus grande amplitude qu’avant. Je n’oscille plus entre 30° et 60° (et une médiane à 40°), mais entre 30° et 70° (et une médiane à 44°). Dans les 98% du temps il n’atteint pas les 45°, ça reste correct.
Globalement je suis assez content de la config, à l’instant même le GPU est à 33°C, le CPU est à 38°, le SSD du système à 28° et les disques dur de données entre 30° et 35°, alors que les divers ventilos tournent entre 130 tr/min et 212 tr/min. C’est hyper confortable.
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[^] # Re: Frequence
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal burn, cpu, burn !. Évalué à 6.
4.7GHz, c’est la fréquence normale du CPU. C’est un AMD FX-9590.
En fait le FX-9590 c’est grosso-modo un FX-8350 (qui monte à 4GHz en condition normale) overclocké par le constructeur, donc c’est fait bien plus proprement que si je l’avais fait moi-même (et y a juste à brancher !). Le présent stress test montre qu’il survit plutôt bien.
Certains le poussent à 5GHz mais je ne joue pas à ça, et mon dissipateur montre déjà ses limites. ^^
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[^] # Re: Reproduis
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal burn, cpu, burn !. Évalué à 3.
Mon syslog a eu le temps d’enregistrer des trucs, j’ai fait un ticket: https://bugs.freedesktop.org/show_bug.cgi?id=93101
Bon, à cause d’une mauvaise manip, mon ticket est parti en soumission avant de corriger certaines fautes… tant pis !
Boarf non, c’est juste du blabla de comptoir. :-)
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[^] # Re: Tu ne risques pas grand chose, à part redémarrer
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal burn, cpu, burn !. Évalué à 4.
Oui, mais j’ai eu cette odeur de quelque chose qui avait surchauffé, comme quand quelque chose commence à brûler quoi. :/
Oui bien sûr, mais je ne suis pas sur que garder cette très haute température longtemps soit une bonne idée. :-)
De fait, ordinairement je peux toucher le dissipateur. :-)
Bien vu !
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[^] # Re: Problème de conception?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal burn, cpu, burn !. Évalué à 10.
Un été j’ai fait cela pour refroidir un ordi portable :
\o/
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[^] # Re: Je l'ai lu en entier…
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Et si l'on pensai ? Enfin je veux dire et si l'on pensai par soi même, ça donnerai quoi ? . Évalué à 3.
Quel courage !
J’ai pondu un gros pavé sur la forme un peu plus bas, je te remercie de dire cela car c’est un aspect que je n’ai pas abordé mais qui est plus important encore, car l’élégance d’une pelle page ne rattrape pas un discours indigeste.
Structurer la pensée et clarifier le propos ! Structure et clarté sont deux choses dont on ne peut faire l’économie.
Bref, +1.
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# Esthétique de l’écrit
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Et si l'on pensai ? Enfin je veux dire et si l'on pensai par soi même, ça donnerai quoi ? . Évalué à 10.
Sommaire
Bonjour, ton journal n’est pas trop long, mais je ne l’ai pas encore lu et peut-être que je ne le lirais pas si je n’en trouve pas le courage.
Je ne te connais pas et je n’ai aucun devoir envers toi ni ton journal dont j’ignore encore complètement le contenu, mais ce commentaire est tombé sur toi. Pour une fois tu as gagné à la loterie.
Voici quelque conseils que je te donne :
1. Respire !
Lis et relis ton journal à voix haute, comme si tu lisais un livre devant un public d’auditeurs. Chaque fois que tu dois reprendre ta respiration, arrange-toi pour y placer une respiration dans ton texte : virgule, point… Reformule, découpe et réordonne les propositions. Personne n’aime lire en apnée !
2. Aère !
Lis et relis ton journal à voix haute, et quand tu te dis que cela fait un peu longtemps que tu es sur la même tirade, fais une pause dans ton discours, et fais de même dans ton écrit : termine un paragraphe et ouvre un autre. Reformule, découpe, recoupe, et réordonne les propositions.
4. Découpe !
Organise ton journal en parties. Si quelque chose l’en empêche, c’est que ton texte est un tunnel et donc là encore une apnée. Fais des parties, mets des titres, et découpe. Reformule ton texte et réorganise tes idées autour de tes titres.
3. Rythme !
Lis et relis ton journal à voix haute. Reformule et réordonne les propositions. Si ton texte est aisé à prononcer, il sera aisé et agréable à lire. Si ta langue bute sur des syllabes et des liaisons difficiles, si ta voix se fatigue, si certaines répétitions t’ennuient, reformule, réordonne. Aussi, naturellement, tu rythmera tes propositions comme j’ai rythmé ce paragraphe.
4. Écris !
Fais des exercices d’écriture. Là je ne parle pas de formulation, mais d’écriture. Ce n’est que de la graphie. Achète-toi du papier, un buvard, une plume et un encrier, et écris. Surtout, ne prends pas de plume à réservoir ni une plume qui retient trop d’encre. Chaque fois que ta plume est sèche, prends le temps de respirer, et trempe ta plume dans l’encrier. Laisse l’encre qui s’écoule de ta plume aérer ton écriture, comme l’air qui s’écoule de tes poumons aère tes phrases. Pas besoin de faire de la calligraphie au calame, mais c’est là le modèle : tu inspires entre chaque trait.
5. Rédige !
Évite les parenthèses quand tu peux, reformule si tu peux. Évite de parler comme à l’oral, même si je te demande de relire à l’oral. Certaines associations d’idées et lien logiques peuvent être induis à l’oral, en s’appuyant sur des élément de langage non-verbal : la gestuelle ou le simple rythme de la voix, ou le silence que l’on laisse ou qu’on ne laisse pas à soi ni à l’autre. Les allusions ne marchent pas à l’écrit, ou très mal, et interrompent le lecteur qui doit alors décoder tes sous-entendus, et donc perdre le fil de la lecture. La lecture de ton écrit doit être un fil où le lecteur doit pouvoir se reposer sans jamais le lâcher.
6. Dessine !
La typographie c’est important, la mise en forme c’est important ! N’oublie pas d’espace après les virgules, n’oublie pas de point en fin de phrase, utilise de beaux guillemets. Ne place pas d’alinéa superflu, saute des paragraphes quand visuellement ça commence à faire un pâté. Applique le style d’emphase sur tes emphases, fais des liens hypertextes.
7. Aide-toi !
Installe LibreOffice avec un dictionnaire français et Grammalecte. Avant de publier, copie-colle ton journal dans Libreoffice et corrige toutes les erreurs de grammaire, conjugaison, orthographe et typographie indiquées. Cela ne corrigera pas tout (une dizaine n’ont pas été vues dans le présent commentaire, essentiellement les formes impératives), mais c’est un énorme saut qualitatif qui est à ta portée à moindre coût !
8. Respecte ton lecteur !
Ne réduis pas ton lecteur à la caricature de tes contradicteurs. Tu auras des contradicteurs, alors n’assimile pas tous tes lecteurs à ces contradicteurs. Ou bien ils le seront par réaction, ou bien ils seront blessés parce que tu ne leur permets pas leur libre arbitre et que tu les associes à ceux qu’ils refusent d’être. En faisant tel que tu le fais, tu n’as que deux publics : ceux qui te contredisent, et ceux qui te désavouent.
9. Respecte-toi !
Si tu ne respectes pas ton travail, si tu penses qu’il ne vaut pas la peine d’être présentable, alors il ne sera pas recevable.
Tu ne peux pas te plaindre que certains attaquent la forme sans parler du fond : personne n’est obligé de faire l’effort de lire ton texte, un commentaire sur le fond n’est jamais un du, c’est toujours un cadeau que l’autre te fait, et il n’y est en rien obligé.
La forme, elle, tu l’imposes à l’autre, et ici tu l’imposes en forme d’agression. L’homme est un animal qui réagit à l’agression. C’est pour cette seule cause, très animale et instinctive, que ton journal a des réponses.
10. Civilise-toi !
Si tu veux des réponses civilisées, alors apprends les règles du discours civilisé. Si tu grognes et gémis, ne t’étonne pas de ne recevoir que des grognements et des gémissements.
Voilà, je ne te connais pas et je ne te dois rien, mais c’est cadeau.
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Note : j’ai appliqué toutes ces règles pour rédiger ce commentaire.
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[^] # Re: "éviter de spammer DLFP"
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Parlons XMPP - épisode 9 - copie de fichiers et Jingle. Évalué à 3.
Sinon, et bien tu fais un article sur ton blog et tu poste icitte un journal bookmark avec un lien vers ton billet (et une nimage qui n’a rien à voir).
^_^
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