Pour ce qui est de la simplicité et de l'efficacité, je préfère celle-ci :
end
C'est beau n'est ce pas?
Pas vraiment. Je ne comprends pas comment on peut trouver belle une instruction unique qui ne trouve sa justification que par son contexte. Une routine, oui, une instruction, non.
[…] sauf si tu es en train de pratiquer une arnaque.
Le démarchage par téléphone est toujours une arnaque :
- ils refusent de donner leur numéro SIRET
- ils appellent même si tu es sur bloctel
- ils ne respectent pas les horaires d'appel autorisés.
S'ils étaient honnêtes ils n'auraient pas besoin de tricher systématiquement.
J'ai mis à coté du téléphone fixe une fiche avec la liste des préfixes obligés pour les démarcheurs. Cela fait plusieurs semaines que je n'ai pas décroché le téléphone, pourtant il sonne plusieurs fois par jour.
Il faut écrire un roman à succès si ce n'est un classique tout en écriture inclusive et qui se sert donc de celle-ci non pas pour la répandre, mais parce qu'elle est nécessaire à son récit ou sa réflexion.
La tétralogie "Terra Ignota" d'Ada Palmer est toute en écriture inclusive. La traduction en français par Michelle Charrier (éditions Le Belial' [1]) est magistrale. Un des axes majeurs du roman est justement le refus d'enfermer les personnes dans un genre. Et pourtant la version française se lit sans difficulté, sans point médian ni double flexion non plus. Il est vrai que le propos du roman n'est pas de souligner l'inclusion des genres féminin et masculin, mais au contraire de ne genrer l'expression que quand c'est effectivement utile à l'histoire. Pour permettre cela la traductrice utilise le pronom "on" à la place de "il" et "elle", et elle a inventé "ons" pour le pluriel. En n'utilisant pas "iel", "lea" et autre "ille", elle ne restreint pas l'inclusion à un genre unique masculin+féminin, mais l'élargit à tous les genres intermédiaires.
Quand on impose onlyoffice sur son cloud et donc les formats pourris de MS, tout leur discours prend pour moi de forts relents d'incohérence et donc de baratin et d'enfumage.
Pour mon prochain téléphone, je préfèrerai un android nettoyé des googleries et sur lequel je peux installer comme je veux les applis dans lesquelles j'ai confiance.
Si on te suit, tous les prix Nobel scientifiques des 20 prochaines années seraient attribués à des femmes que ça ne changerait pas la tendance lourde que tu décris.
La remarque de jmiven indique que les attributions des 5 dernières années montrent que la tendance n'est plus si lourde que ça. Il est dommage de ne pas vouloir le voir et donc de ne pas l'encourager.
Tu risques de déchanter le jour où tes caméras te prouveront que tes chiens sont très sensibles à la corruption par la nourriture.
Des connaissances avaient 10 gros chiens et des caméras pour garder leur maison. Après le cambriolage, les caméras leur ont prouvé que 10 gros os ont suffit pour les neutraliser (les faire tenir tranquilles).
Cependant la question initiale était en fait de savoir comment concaténer des fichiers odt sans passer par son éditeur de fichiers odt. Cependant "concaténer" ne dit pas précisément ce qu'on veut faire. Pour mettre bout à bout des fichiers qui encodent des documents, il faut se demander comment on accroche chaque document au précédent et ce que cela signifie pour le document final et non pas seulement pour le fichier.
Bien sûr, on peut avoir envie de ça, mais ignorer volontairement le fait que le format PDF est prévu pour ne pas permettre ça, c'est juste perdre son temps. Si on veut réarranger un nouveau document il faut le faire à partir des sources des pdf.
Certes, mais la mise en page d'un pdf n'est pas censée être modifiable et dans ce cas on attend plutôt une concaténation toute simple où on ajoute les pages existantes les unes derrière les autres.
Il n'y a aucun libre-washing avec l'article de NextINpact : c'est l'accès à l'article qui est annoncé comme libre, pas son contenu c'est-à-dire l'article lui-même.
Je vois déjà une difficulté par rapport à concaténer des pdf : quel effet est attendu sur la mise en page ?
Exemple 1 : le doc 1 se termine au milieu d'une page. Est-ce que la suite (le doc2) doit être insérée à la page suivante (donc avec un saut de page forcé avant) ou bien directement à la suite du dernier paragraphe de doc1 ?
Exemple 2 : que faut-il faire s'il y a une table de matière dans plusieurs des documents ? Les laisser (que va donner leur mise à jour), les supprimer, ne garder que la première ou la dernière ?
Exemple 3 : que fait-on si le style corps de texte de doc2 est différent du style corps de texte du doc 1, par exemple si les polices d'écriture sont différentes ?
Ce sont des problèmes que les documents maîtres savent normalement traiter (c'est plutôt fait pour ça), mais je ne sais pas si on peut ensuite exporter en un doc unique.
On peut aussi jouer avec des sections liées : une section par document à insérer.
Avant de faire ça en automatique, je pense qu'il faut faire les concaténations à la main pour être bien au clair sur le résultat attendu.
Problème de logique : on peut te retourner ton argument. N'est-il pas un prétexte pour protéger les activités illégales, violentes et criminelles de toute surveillance et action judiciaire ?
Je sais bien, mais l'apparition du mot fleur dans ce contexte m'a amusé.
La traduction de DeepL : CVE-2023-0950 Sous-flux d'index de tableau dans l'analyse de formules Calc
Cela dit je n'ai jamais vu de traduction française convaincante du "underflow" informatique.
J'en ai un paquet qui perdent leurs pages par exemple !
Ça ce n'est pas un problème de papier, c'est un problème de reliure et de colle. Et même avec une reliure cassée et des feuilles qui se détachent, le livre reste lisible si on fait un peu attention.
La conservation d'un livre numérique ne fonctionne que si on en multiplie les copies de sauvegarde sur des supports qui suivent l'évolution de la technologie et qui sont vérifiés régulièrement.
En France continentale, je ne crois pas me tromper beaucoup en affirmant que cela fait longtemps que personne n'a plus vraiment besoin de se préoccuper de la conservation de ses livres papier : les garder à l'abri des accidents extérieurs dans une bibliothèque et c'est parti pour des siècles sans rien faire de spécial. La conservation des livres papier sur le long terme dépend moins du papier que de la protection contre les accidents : incendies, inondations, guerres, révolutions, autodafés, etc. Pour les livres numériques c'est différent ; même si on peut raisonnablement supposer qu'on pourra lire les formats ePub et PDF dans 50 ou 100 ans, rien ne garantit qu'on aura seulement pensé à conserver les moyens techniques de lire les supports sur lesquels ces fichiers auront été enregistrés.
On a déjà le problème à l'heure actuelle : quand j'ai vidé mon bureau avant de partir à la retraite, tous les rapports, thèses et livres papier étaient parfaitement utilisables comme au premier jour. Il n'y avait guère que quelques mauvaises photocopies et des fax sur papier thermique qui étaient devenus illisibles. Par contre, toutes les sauvegardes sur supports numériques antérieures à l'apparition du CDrom (disquettes, bandes magnétiques, etc.) étaient illisibles parce que nous n'avions plus de quoi lire ces supports. Même les cdrom du début des années 2000 n'étaient pas tous lisibles.
En résumé, des livres papier tu peux les oublier au fond d'une malle dans un grenier, ils ont toutes les chances d'être lisibles dans 100 ans ou plus. Avec des supports numériques, la probabilité est nulle et elle est déjà quasi-nulle au bout de 30 ans.
Oui, et alors ? Pour moi s'il n'y a pas le travail d'un tiers pour la relecture, la correction, l'amélioration du texte, la mise en page, bref le travail d'un éditeur, ce n'est pas un livre, juste un document texte. C'est pour cela que l'objet livre est si important, ce n'est pas juste le texte qu'il contient, c'est aussi ce qui met en valeur ce texte : la qualité du papier, la typographie, la couverture, la reliure et même l'odeur du livre et son poids. C'est tout cela qui donne envie de lire un livre et ça c'est le métier de l'éditeur.
J'ai un gros doute. Exemple : sur quel serveur légal trouvera-t-on un livre numérique ActuSF [1] dans 50 ans ? Existe-t-il des bouquinistes numériques ?
Quand je parle de trous de ver je ne pense pas au voyage dans le temps, ça c'est un des trucs de SF où il est le plus difficile d'obtenir de moi la suspension d'incrédulité à cause des paradoxes logiques inévitables. Non, je pense plutôt à un bouquin comme Eriophora de Peter Watts ; ça c'est de la hard-SF qui me fait rêver, probablement à cause des échelles des temps sans commune mesure avec la vie humaine (et pourtant…). Pareil avec La nuit du faune de Romain Lucazeau (la couverture de l'édition poche est nulle comme souvent dans rééditions en poche), À dos de crocodile de Greg Egan ou La millième nuit d'Alastair Reynolds.
Inversement dans L'Œuf du dragon de Robert Forward au lieu de compter en millions d'années, l'échelle de temps est la période de révolution d'une étoile à neutron (ici 0,2 seconde) sur laquelle apparait la vie et une civilisation. Ça dépote, surtout quand il faut dialoguer avec des êtres un million de fois plus lents (les humains).
Bon, Greg Egan est un petit joueur dans « À dos de crocodile », l'histoire ne dure que quelques dizaines de milliers d'années, mais, à sa décharge, il s'agit de l'histoire d'un seul couple humain qui commence à s'ennuyer après 10309 années de mariage… ;-)
# Bof
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal La plus belle ligne de code. Évalué à 9.
Pour ce qui est de la simplicité et de l'efficacité, je préfère celle-ci :
Pas vraiment. Je ne comprends pas comment on peut trouver belle une instruction unique qui ne trouve sa justification que par son contexte. Une routine, oui, une instruction, non.
[^] # Re: Ne pas répondre
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Comment identifier facilement un numéro de démarchage commercial par téléphone . Évalué à 9.
Le démarchage par téléphone est toujours une arnaque :
- ils refusent de donner leur numéro SIRET
- ils appellent même si tu es sur bloctel
- ils ne respectent pas les horaires d'appel autorisés.
S'ils étaient honnêtes ils n'auraient pas besoin de tricher systématiquement.
J'ai mis à coté du téléphone fixe une fiche avec la liste des préfixes obligés pour les démarcheurs. Cela fait plusieurs semaines que je n'ai pas décroché le téléphone, pourtant il sonne plusieurs fois par jour.
# Source
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Comment identifier facilement un numéro de démarchage commercial par téléphone . Évalué à 5.
Le blog ne donne pas ses sources d'information.
En voici une fiable : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15938
[^] # Re: Pour faire percer l'écriture inclusive :
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Guide d'écriture inclusive pour parlementaires récalcitrant·es (passionnant, quoique HS). Évalué à 3.
La tétralogie "Terra Ignota" d'Ada Palmer est toute en écriture inclusive. La traduction en français par Michelle Charrier (éditions Le Belial' [1]) est magistrale. Un des axes majeurs du roman est justement le refus d'enfermer les personnes dans un genre. Et pourtant la version française se lit sans difficulté, sans point médian ni double flexion non plus. Il est vrai que le propos du roman n'est pas de souligner l'inclusion des genres féminin et masculin, mais au contraire de ne genrer l'expression que quand c'est effectivement utile à l'histoire. Pour permettre cela la traductrice utilise le pronom "on" à la place de "il" et "elle", et elle a inventé "ons" pour le pluriel. En n'utilisant pas "iel", "lea" et autre "ille", elle ne restreint pas l'inclusion à un genre unique masculin+féminin, mais l'élargit à tous les genres intermédiaires.
[1] https://www.belial.fr/cycle/terra-ignota (4 volumes en anglais, mais 5 en français)
# No go
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Murena 2. Évalué à 4.
Quand on impose onlyoffice sur son cloud et donc les formats pourris de MS, tout leur discours prend pour moi de forts relents d'incohérence et donc de baratin et d'enfumage.
Pour mon prochain téléphone, je préfèrerai un android nettoyé des googleries et sur lequel je peux installer comme je veux les applis dans lesquelles j'ai confiance.
[^] # Re: Verre à moitié vide ?
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Anne L'Huillier est la 5e femme, seulement, à obtenir le Nobel de physique depuis 1901. Évalué à 8.
Si on te suit, tous les prix Nobel scientifiques des 20 prochaines années seraient attribués à des femmes que ça ne changerait pas la tendance lourde que tu décris.
La remarque de jmiven indique que les attributions des 5 dernières années montrent que la tendance n'est plus si lourde que ça. Il est dommage de ne pas vouloir le voir et donc de ne pas l'encourager.
[^] # Re: La meilleur alarme qui soit.
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Avoir l'alarme à l'oeil. Évalué à 3.
Tu risques de déchanter le jour où tes caméras te prouveront que tes chiens sont très sensibles à la corruption par la nourriture.
Des connaissances avaient 10 gros chiens et des caméras pour garder leur maison. Après le cambriolage, les caméras leur ont prouvé que 10 gros os ont suffit pour les neutraliser (les faire tenir tranquilles).
[^] # Re: préciser le besoin
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au message multiple/série de odt, concaténer/fusionner?. Évalué à 3.
On peut faire ça dans LibreOffice avec un document maître ou avec des sections.
Cependant la question initiale était en fait de savoir comment concaténer des fichiers odt sans passer par son éditeur de fichiers odt. Cependant "concaténer" ne dit pas précisément ce qu'on veut faire. Pour mettre bout à bout des fichiers qui encodent des documents, il faut se demander comment on accroche chaque document au précédent et ce que cela signifie pour le document final et non pas seulement pour le fichier.
[^] # Re: préciser le besoin
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au message multiple/série de odt, concaténer/fusionner?. Évalué à 3.
Bien sûr, on peut avoir envie de ça, mais ignorer volontairement le fait que le format PDF est prévu pour ne pas permettre ça, c'est juste perdre son temps. Si on veut réarranger un nouveau document il faut le faire à partir des sources des pdf.
[^] # Re: préciser le besoin
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au message multiple/série de odt, concaténer/fusionner?. Évalué à 4.
Certes, mais la mise en page d'un pdf n'est pas censée être modifiable et dans ce cas on attend plutôt une concaténation toute simple où on ajoute les pages existantes les unes derrière les autres.
[^] # Re: Autre article en français
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Le projet GNU fête ses 40 ans. Évalué à 5.
Il n'y a aucun libre-washing avec l'article de NextINpact : c'est l'accès à l'article qui est annoncé comme libre, pas son contenu c'est-à-dire l'article lui-même.
# préciser le besoin
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au message multiple/série de odt, concaténer/fusionner?. Évalué à 6.
Je vois déjà une difficulté par rapport à concaténer des pdf : quel effet est attendu sur la mise en page ?
Exemple 1 : le doc 1 se termine au milieu d'une page. Est-ce que la suite (le doc2) doit être insérée à la page suivante (donc avec un saut de page forcé avant) ou bien directement à la suite du dernier paragraphe de doc1 ?
Exemple 2 : que faut-il faire s'il y a une table de matière dans plusieurs des documents ? Les laisser (que va donner leur mise à jour), les supprimer, ne garder que la première ou la dernière ?
Exemple 3 : que fait-on si le style corps de texte de doc2 est différent du style corps de texte du doc 1, par exemple si les polices d'écriture sont différentes ?
Ce sont des problèmes que les documents maîtres savent normalement traiter (c'est plutôt fait pour ça), mais je ne sais pas si on peut ensuite exporter en un doc unique.
On peut aussi jouer avec des sections liées : une section par document à insérer.
Avant de faire ça en automatique, je pense qu'il faut faire les concaténations à la main pour être bien au clair sur le résultat attendu.
[^] # Re: Un peu de poésie :-)
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Firefox 118 : avec une version de décalage la traduction locale respectueuse de la vie privée est là. Évalué à 3.
Dans mon affirmation, le mot important est "convaincante"… ;-)
[^] # Re: prétexte ?
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Pornocriminalité : voici comment on finit par vouloir filtrer. Évalué à 9.
Problème de logique : on peut te retourner ton argument. N'est-il pas un prétexte pour protéger les activités illégales, violentes et criminelles de toute surveillance et action judiciaire ?
[^] # Re: Un peu de poésie :-)
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Firefox 118 : avec une version de décalage la traduction locale respectueuse de la vie privée est là. Évalué à 3.
Je sais bien, mais l'apparition du mot fleur dans ce contexte m'a amusé.
La traduction de DeepL : CVE-2023-0950 Sous-flux d'index de tableau dans l'analyse de formules Calc
Cela dit je n'ai jamais vu de traduction française convaincante du "underflow" informatique.
# Un peu de poésie :-)
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Firefox 118 : avec une version de décalage la traduction locale respectueuse de la vie privée est là. Évalué à 4.
CVE-2023-0950 Array Index UnderFlow in Calc Formula Parsing
->
CVE-2023-0950 Indice de réseau sous-fleur dans la formule de Calc
[^] # Re: C'est un truc communiste!
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 5.
Ça ce n'est pas un problème de papier, c'est un problème de reliure et de colle. Et même avec une reliure cassée et des feuilles qui se détachent, le livre reste lisible si on fait un peu attention.
La conservation d'un livre numérique ne fonctionne que si on en multiplie les copies de sauvegarde sur des supports qui suivent l'évolution de la technologie et qui sont vérifiés régulièrement.
En France continentale, je ne crois pas me tromper beaucoup en affirmant que cela fait longtemps que personne n'a plus vraiment besoin de se préoccuper de la conservation de ses livres papier : les garder à l'abri des accidents extérieurs dans une bibliothèque et c'est parti pour des siècles sans rien faire de spécial. La conservation des livres papier sur le long terme dépend moins du papier que de la protection contre les accidents : incendies, inondations, guerres, révolutions, autodafés, etc. Pour les livres numériques c'est différent ; même si on peut raisonnablement supposer qu'on pourra lire les formats ePub et PDF dans 50 ou 100 ans, rien ne garantit qu'on aura seulement pensé à conserver les moyens techniques de lire les supports sur lesquels ces fichiers auront été enregistrés.
On a déjà le problème à l'heure actuelle : quand j'ai vidé mon bureau avant de partir à la retraite, tous les rapports, thèses et livres papier étaient parfaitement utilisables comme au premier jour. Il n'y avait guère que quelques mauvaises photocopies et des fax sur papier thermique qui étaient devenus illisibles. Par contre, toutes les sauvegardes sur supports numériques antérieures à l'apparition du CDrom (disquettes, bandes magnétiques, etc.) étaient illisibles parce que nous n'avions plus de quoi lire ces supports. Même les cdrom du début des années 2000 n'étaient pas tous lisibles.
En résumé, des livres papier tu peux les oublier au fond d'une malle dans un grenier, ils ont toutes les chances d'être lisibles dans 100 ans ou plus. Avec des supports numériques, la probabilité est nulle et elle est déjà quasi-nulle au bout de 30 ans.
[^] # Re: C'est un truc communiste!
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 4.
Le caractère commercial n'est qu'un effet secondaire du travail d'un professionnel. C'est ce travail qui est, pour moi, le vrai critère.
[^] # Re: C'est un truc communiste!
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 4.
Oui, et alors ? Pour moi s'il n'y a pas le travail d'un tiers pour la relecture, la correction, l'amélioration du texte, la mise en page, bref le travail d'un éditeur, ce n'est pas un livre, juste un document texte. C'est pour cela que l'objet livre est si important, ce n'est pas juste le texte qu'il contient, c'est aussi ce qui met en valeur ce texte : la qualité du papier, la typographie, la couverture, la reliure et même l'odeur du livre et son poids. C'est tout cela qui donne envie de lire un livre et ça c'est le métier de l'éditeur.
[^] # Re: C'est un truc communiste!
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 2.
Proposition de définition : tout document électronique en format PDF ou ePub qu'un éditeur à compte d'éditeur décide de mettre dans le commerce.
[^] # Re: C'est un truc communiste!
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 2.
J'ai un gros doute. Exemple : sur quel serveur légal trouvera-t-on un livre numérique ActuSF [1] dans 50 ans ? Existe-t-il des bouquinistes numériques ?
[1] https://www.editions-actusf.fr/blog/clap-de-fin-pour-actusf
[^] # Re: Libraire ou bien… ?
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 5.
Il ne faut pas oublier que le pilon c'est 100% de recyclage, les cartons de transport sont aussi réutilisés et recyclés.
[^] # Re: Libraire ou bien… ?
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 3.
2 sources qui donnent des chiffres bien plus bas :
https://www.la-croix.com/Culture/Livres-invendus-comment-eviter-mettre-pilon-2022-12-17-1201247026
https://actualitte.com/article/100945/economie/13-2-de-la-production-francaise-de-livres-finissent-pilonnes-et-recycles
Cela dit il est clair qu'il y a surproduction de livres en France.
[^] # Re: Libraire ou bien… ?
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 2.
Quelles sont tes sources pour affirmer ça ?
[^] # Re: J'ai détesté ce bouquin
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 8.
Quand je parle de trous de ver je ne pense pas au voyage dans le temps, ça c'est un des trucs de SF où il est le plus difficile d'obtenir de moi la suspension d'incrédulité à cause des paradoxes logiques inévitables. Non, je pense plutôt à un bouquin comme Eriophora de Peter Watts ; ça c'est de la hard-SF qui me fait rêver, probablement à cause des échelles des temps sans commune mesure avec la vie humaine (et pourtant…). Pareil avec La nuit du faune de Romain Lucazeau (la couverture de l'édition poche est nulle comme souvent dans rééditions en poche), À dos de crocodile de Greg Egan ou La millième nuit d'Alastair Reynolds.
Inversement dans L'Œuf du dragon de Robert Forward au lieu de compter en millions d'années, l'échelle de temps est la période de révolution d'une étoile à neutron (ici 0,2 seconde) sur laquelle apparait la vie et une civilisation. Ça dépote, surtout quand il faut dialoguer avec des êtres un million de fois plus lents (les humains).
Bon, Greg Egan est un petit joueur dans « À dos de crocodile », l'histoire ne dure que quelques dizaines de milliers d'années, mais, à sa décharge, il s'agit de l'histoire d'un seul couple humain qui commence à s'ennuyer après 10309 années de mariage… ;-)