Je pensais que la Réunion avait toujours été australe...
Question éternellement récurrente : Comment fait-on pour exiger l'usage d'un système d'exploitation libre ? (Comment on empêche le gamin de le remplacer par une vulgaire copie d'un vulgaire windows pour pouvoir faire du MSN ?)
En allant lire la FAQ, je vois ceci :
> 4 Peut-on changer le système d’exploitation?
> •Selon la charte et les conditions générales d’utilisation que vous et vos parents ont signés lors de la récupération de votre BON POP, vous ne pouvez pas changer de système d’exploitation autre que GNU/Linux.
> 5 Peut-on changer de distribution?
> •Vous avez la possibilité d’opter pour une distribution différente parmi toutes celles existantes de GNU/Linux.
(Mince, et ceux qui voulaient mettre un GNU/Hurd ?)
Absent de DLFP pendant quelques mois, je découvre les nouveautés.
Petite remarque mineure : sur la page d'arrivée avec tout par défaut en mode non authentifié, dans les titres de dépêches, la catégorie est écrite avec le même style que le titre de la dépêche. Ca donne ceci, par exemple :
Mozilla Firefox 4 est sorti
Golang Quelques nouvelles rapides du langage Go
Son Bientôt 200 Millions de musiques téléchargées sur Dogmazic en toute légalité.
Pour ce dernier, j'ai du lire plusieurs fois avant de comprendre que "Son" n'était pas le début de la phrase. C'est perturbant. Il faudrait au minimum qqchose entre la catégorie et le titre (un - par exemple) ou une différence qui fasse ressortir la catégorie.
Sans doute juste une histoire de css. Voire un mauvais affichage par mon navigateur (IE 8...).
Sachez que, dès lors que l’éditeur de logiciel déclare :
• utiliser un moteur de calcul conforme à la méthode de calcul Th-CE approuvée par l’arrêté du 19 juillet 2006
• avoir pris en charge le codage des exigences fixées par l’arrêté du 24 mai 2006
alors le logiciel éditeur peut être utilisé. Le fait qu’un logiciel ne soit pas évalué par le CSTB n’empêche pas l’utilisation du logiciel. L’évaluation de ce logiciel par le CSTB faisant l’objet d’une procédure volontaire de la part de l’éditeur, les éléments ci-dessus relèvent de sa responsabilité.
Concernant la deuxième partie de la question, comme indiqué ci-dessus, il faut que le moteur de calcul utilisé soit conforme à la méthode de calcul Th-CE. Sur la demande des pouvoirs publics, le CSTB a codé la méthode de calcul Th-C-E au sein d'un moteur de calcul libre de droit. Vous n'êtes pas obligé d'utiliser ce moteur mais vous devez utiliser un moteur conforme à la méthode de calcul Th-CE.
Sur ce dernier lien, on peut lire : L'évaluation est une démarche volontaire des éditeurs de logiciels soucieux de fournir des logiciels de qualité à leur utilisateurs.
Elle se compose de deux étapes successives :
* une procédure d'autotests permettant aux éditeurs de mettre au point leurs logiciels ;
* une procédure d'évaluation permettant aux éditeurs d'obtenir un avis sur la qualité technique de leurs logiciels.
Ces deux étapes sont indissociables.
Donc l'utilisation du moteur de calcul libre n'est pas obligatoire. Il est autorisé de créer son propre moteur ou de porter le moteur existant. Ça reste une tâche complexe et on peut regretter qu'il ne soit pas utilisable nativement sur plus de plate-formes.
Le logiciel peut être utilisé si l'éditeur déclare que son moteur est conforme. Je ne sais pas ce qu'il se passe si ce n'est pas le cas. La méthode Th-CE est assez touffue, c'est facile de faire une micro-erreur.
L'évaluation étant facultative, elle n'est pas bloquante. J'imagine que c'est plus difficile de "percer" avec un logiciel qui n'est pas évalué. En tout cas ça explique qu'on puisse vendre des licences pour des logiciels dans des versions non évaluées, tout en ayant la confiance des utilisateurs grâce à l'évaluation d'une version antérieure.
(Les fiches de demande d'évaluation sont dans des formats MS Office...)
Il serait donc possible de créer un logiciel libre de calcul réglementaire (quitte à porter le noyau). Un éditeur ou une communauté qui ferait ça pourrait déclarer que le logiciel respecte la méthode Th-CE et le logiciel serait utilisable. En cas de pépin, je ne sais pas qui est responsable (BE utilisateur ? éditeur ?). (A noter que des bugs existent dans les logiciels utilisés couramment, évidemment, que certains peuvent même être inquiétants, et que tout le monde semble s'en accommoder.)
Donc c'est possible. Mais est-ce que ça en vaudrait vraiment la peine ?...
Donc selon que t'habites Bourg-La-Reine ou que t'habites Choisy-Le-Roy, la justice n'est pas la même ? Effectivement, les efforts de localisation sont poussés...
Le nombre de Braldûns est passé de 218 à 280 ce matin ! (D'ailleurs le message de confirmation tarde à arriver.)
C'est vrai que ça a l'air mignon. Je connais pas beaucoup ces jeux, mais les principes, les compétences, la charte, m'ont l'air pas mal calqués sur MountyHall.
Faut-il lancer un projet de code de calcul thermique libre ? Je veux bien en être, même si j'appréhende déjà le retour des migraines et difficultés que m'avaient occasionné les calculs de transferts convectifs à l'École :-)
Attention, encore une fois.
Soit on parle d'un logiciel de calcul réglementaire, et il n'y a pas à descendre aussi bas, il faut coller au code existant, et même si on fait ça ça ne sera jamais exactement pareil et probablement inutile si pas validé par le CSTB. Ca me semble cul-de-sac-esque.
Soit on parle d'un logiciel de simulation thermique, et alors effectivement, autant contribuer à ce qui existe déjà. (J'ai donné des liens vers esp-r dans un autre commentaire.)
Pour le calcul réglementaire, je partage assez l'avis de Neije : il n'y a pas de solution. On a pondu une méthode franco-française pour répondre à un problème mondial (encore qu'il y a des différences de considérations selon les pays, certains craignent le chaud, d'autres le froid, etc), elle nécessite l'utilisation d'un logiciel compliqué dédié à cet usage. Tout ça pour optimiser un passage ric-rac sur une réglementation pourtant assez lâche (mais ça pourrait changer en 2012)... Le privé a rempli le rôle qu'on lui avait laissé. On voit difficilement la place que peut prendre le libre là-dedans. Qui irait investir du temps pour développer un outil répondant à un non-besoin ? J'ai peur que le status quo perdure.
Comment ça pourrait être fait autrement ? Je ne sais pas si j'ai assez de hauteur de vue pour affirmer ça, mais on pourrait envisager :
* De simplifier la RT
- Évoluer vers une RT qui fonctionne plutôt avec des garde-fous qu'avec un tel calcul. C'est plus simple mais pas forcément juste. Ca peut pousser à faire des conneries si c'est strict. Et si c'est lâche, c'est moins efficace.
- Agréer plus de solutions techniques. Ca serait assez logique. Un duo BE/archi qui construit toujours pareil et qui refait les études tout le temps, c'est un peu ballot. On pourrait même envisager qu'une solution puisse être proposée à l'agrément par des professionnels de façon à pouvoir être réutilisée. Là encore, même inconvénients qu'au-dessus. Une telle solution implique de majorer partout pour avoir de la marge. Pour la RT 2005 ça doit être possible tellement elle est lâche. Mais pour une RT plus contraignante, ça pourrait être délicat.
Un regard vers les autres pays serait instructif à ce sujet.
* D'accepter la complexité
- Autoriser les BEs à faire leur étude avec le simulateur de leur choix, quitte à encadrer un peu les hypothèses, en imposant juste des exigences sur les résultats. Mais ça peut devenir un enfer à vérifier. A moins qu'on engage la bonne foi, ou l'honneur, ou la responsabilité du BE, mais comment sanctionner ? Difficile de juger sur les résultats réels, qui dépendent des utilisateurs.
Le problème est moins logiciel que réglementaire.
Maintenant, si certains sont intéressés, il y a sans doute du boulot pour améliorer des outils de simulations plus universels, plus intéressants scientifiquement, etc.
Actuellement, des BEs utilisent les logiciels de calcul réglementaire pour faire des études simples parce qu'ils ont la licence, l'habitude, et parce que ça devient de fait des outils de comparaison. Ce boulot pourrait être fait avec des outils de simulation s'ils étaient plus rapides d'emploi. La saisie des métrés et des hypothèses peuvent être chronophages.
Pour les métrés, deux options, soit améliorer l'interface de saisie (probablement incontournable), soit miser sur les progrès en terme d'inter-opérabilité à venir, le format IFC en développement, et donc l'import depuis un logiciel de 3D (et encore, il nous en faudrait un qui soit libre, et ça, c'est une autre histoire...). Les deux sont à faire en parallèle, sans doute.
Pour les hypothèses (scenarii d'utilisation, etc) c'est un peu au BE de se créer son environnement. Reste que c'est bien si l'interface permet de récupérer tout ça d'un projet sur l'autre sans le réentrer.
S'il est vrai que les phénomènes qui interviennent sont compliqués et ne s'arrêtent pas à la conduction à travers les parois, j'ai du mal à croire que pour des projets simples (maisons individuelles), on ait besoin de tout cet arsenal de calcul pour faire les choses bien.
J'ai les deux éditions. En fait la première en parle un peu. Et la seconde moins que je le laissais entendre mais de manière quand même plus à jour. Bref, l'idée était de dire que ce sont des notions relativement récentes et des réponses techniques qui le sont encore plus.
Y a-t-il une loi que le CSTB enfreint en proposant un code qui ne tourne que sur une seule plate-forme (donc en imposant de facto Windows, solution payante, de surcroît) ?
On a vu des avancées dans certains domaines. Par exemple l'obligation aux organismes publics de communiquer avec des formats ouverts. C'est peut-être pas déjà validé/voté/ratifié, et encore moins appliqué, mais ça me semblait aller dans le bon sens.
Par exemple je n'étonne (à moitié ?), que le lien donné sur http://www.rt-batiment.fr/ ne parle pas du tout de l'étanchéité à l'air des bâtiments, alors que c'est primordial pour avoir une isolation efficace, et la RT2012 qui est censée être calquée sur le label BBC devrait mettre plus cela en avant (cf. http://www.effinergie.org/site/Effinergie/10_Label )
C'est une notion récente, y compris chez les éco-constructeurs. Pour ne citer que L'isolation écologique de JP Oliva (une référence), la nouvelle version revue et augmentée en parle, et même bien, alors que la version initiale n'en parlait pas. De mémoire, La construction bioclimatique non plus.
C'est parce qu'il y a qqs années, les infiltrations ne représentaient pas un poste important, par rapport aux pertes par conductions ou renouvellement d'air neuf. C'est maintenant qu'on isole bien et qu'on en est à mettre des VMC double-flux à échangeur thermique, que ça compte vraiment.
Du point de vue du logiciel, cela dit, c'est vite vu : ce n'est pas décomposé. On ne rentre pas par exemple "Qualité de la finition des menuiseries : faible / moyen / bon" ou bien "Qualité de scotchage du pare-vapeur : faible / moyen / bon". On entre juste un débit. (C'est pas forcément plus mal.) Donc en gros dans l'étude on met le débit cible, et lors de la réalisation on essaye de faire mieux et on le prouve avec un test. Du moins pour le BBC. Pour le RT je ne crois que la preuve soit nécessaire, juste éviter deux ou trois grosses conneries suffit à être dans les clous.
(Je voulais parler des objectifs de division par quatre des émission de GES et j'ai confondu avec les objectifs du millénaire pour le développement. C'est du même tonneau...)
La RT 2012 ne modifie pas que des seuils. Elle apporte surtout la prise en compte de nouveaux paramètres, donc il faut ajouter des algos de calcul à chaque fois.
L'éclairage, par exemple. J'ai lu (Magazine Ekologik n°15, juin-juillet 2010) qu'on allait chercher à valoriser l'éclairage naturel, en allant jusqu'à intégrer les couleurs des parois internes. J'ai peur que ça soit un exemple assez caricatural : qu'on crée un module qui fait des calculs d'éclairage complexes... avec en entrée la possibilité de choisir entre des murs clairs / moyennement clairs / foncés avec un choix forfaitaire pénalisant si on ne sait pas, tout en étant pénalisé par le mur le plus foncé et sachant que les murs peuvent très bien être repeints ou retapissés trois mois après la livraison...
Je n'ai pas la réponse, mais je pense que ce n'est pas si évident parce que la règlementation ne définit pas que des seuils, elle définit une méthode de calcul, qui n'est pas forcément exactement celle adoptée par le logiciel. Ça pourrait nécessiter d'intervenir aussi sur le cœur du logiciel.
Je ne sais pas si c'est si gros que ça. En fait il suffit de regarder le code.
wc -l *
22022 lignes de code au total
Un logiciel de calcul réglementaire sert à vérifier la conformité avec la réglementation. Pour la simulation il y a d'autres logiciels. Donc je ne vois pas trop l'intérêt de coder un moteur (de zéro ou en partant de l'existant ou du moteur de simulation d'ESP-R) qui ne serait pas validé.
En fait la réglementation oblige à récréer un outil franco-français là où il existe déjà des outils qui font des choses bien mieux.
Tout ça pour permettre aux entreprises d'optimiser un bâtiment en le collant au plus près de la réglementation là où beaucoup s'accordent à dire qu'elle est bien en deçà de ce qu'il faudrait (notamment pour atteindre les "objectifs du millénaire" et tout.)
Possible mais ça requiert toujours un effort important. Et je ne sais même pas si la loi prévoit qu'un moteur différent puisse être validé. (Pas de réponse du CSTB sur la question.)
Ce qu'on pourrait attendre d'une action collective, c'est que plutôt qu'un groupe, une entreprise, développe un noyau tiers et finance sa certification (et celle des version suivantes), ce soit le CSTB qui soit missionné pour le faire lui-même... Ca ne ferait que remettre les choses dans l'ordre : C'est ce qu'il devait faire sauf qu'il n'a pas du lui être stipulé explicitement que le moteur devrait être multi-plateformes, ou au moins portable. Il n'est peut-être pas évident de coder pour toutes les plateformes existantes, mais avec VB on a rajouté des difficultés de portage.
Nous sommes en train de chercher un cabinet de "thermicien" pour faire tourner une simulation sur base des plans de notre futur logement.
Ça existe. C'est pas forcément donné parce que ça prend du temps. Si l'objectif est un label BBC, celui-ci s'accompagne d'aides financières qui vont bien au-delà des frais de BE (heureusement...).
Clairement, ce qui coûte cher, c'est le temps passé. Le problème de logiciels actuels, en terme de coût, n'est pas la licence, elle est vite amortie, c'est le temps perdu pour diverses raisons :
- Des saisies qui sont longues. Des efforts sont fait pour favoriser l'interopérabilité entre les logiciels d'archi et les logiciels de calcul (je crois que le logiciel ClimaWin est pionnier dans ce domaine). Voir les Industry Foundation Classes (IFC) qui mériteraient une dépêche à elles toutes seules.
- Du manque criant d'ergonomie des logiciels.
- Du besoin de reformatter les résultats pour les présenter à sa sauce, ce qui ne peut se faire qu'à la main puisqu'on ne peut pas modifier les logiciels de calcul réglementaire pour personnaliser leur sortie
Attention à ne pas mélanger étude réglementaire et simulation thermique dynamique (STD). J'espère avoir le temps d'écrire une dépêche qui ferait un point sur la STD. Je connais trois outils de STD :
TRNSYS : Complexe, il permet de faire beaucoup de choses à qui sait l'utiliser. Développement public-privé, licence commerciale, fortran, source ouverte. Il existe une communauté et des tiers développent des modules.
Pleiades + Comfie : Plus simple à appréhender. Comfie est le noyau de calcul développé par l'école des Mines de Paris. Izuba développe Pleiades (saisie des hypothèse) et Alcyone (interface de saisie en 3D du bâtiment). Licence commerciale.
ESP-R : Logiciel libre et multi-plateformes développé par l'Université de Strathclyde (Écosse) en fortran. Il a l'air comparable à TRNSYS. Presque aucun BE en France ne l'utilise, hélas, donc les enseignements se font surtout sur les deux précédents. Et, cercle vicieux, il n'y a pas forcément la communauté autour pour ajouter les petites choses qui le rendent utilisable rapidement. Ne serait-ce qu'un paquetage pour l'installation. Je l'ai installé mais je n'ai pas eu le temps de l'essayer. Il a fait l'objet d'une présentation aux RMLL cette année.
Parvenir à faire modifier cette situation serait une victoire principe. C'est toujours bon à prendre.
Mais quand bien même le moteur serait multi-plateformes, j'ai essayé d'expliquer dans la dépêche pourquoi il ne faudrait pas trop espérer voir apparaitre un logiciel libre sur ce marché.
En effet, on voit mal comment un développement communautaire pourrait naître, du fait de la charge de travail rapportée au nombre d'utilisateurs, et parce que la communauté concernée n'est pas des plus compétentes : ce n'est pas son cœur de métier.
Quant à un développement par une entreprise, il faudrait que les BEs se regroupent pour le financer, mais c'est très ambitieux, la pratique est plutôt au développement d'outils internes jalousement gardés. Et se poserait la question du passager clandestin. Il faudrait que ça soit financé par tout le monde, donc par la collectivité. Impossible ? C'est pourtant ce qui a été fait avec le noyau ! Ou comment utiliser l'État juste ce qu'il faut pour préparer les marchés pour le privé...
Et à vrai dire, l'idéal serait peut-être de changer la RT...
C'était l'une de mes motivations pour écrire cette dépêche. Je suis choqué depuis le début par cette histoire de moteur pour windows. Ça peut ressembler à un choix pragmatique (Mais enfin, tous les BEs travaillent avec Windows !) mais c'est pas comme ça qu'on fait avancer les choses. Maintenant c'est compliqué à faire évoluer puisqu'en plus c'est codé en VB...
Je me demande si c'est pas déjà en violation d'un texte législatif (RGI ? autre ?). Je n'ai pas assez de connaissances en la matière et j'espérais que qqn ici en saurait plus.
De plus, s'il s'agit d'une violation d'une loi, (ou de l'esprit d'une loi), c'est plus facile d'agir juridiquement (ou politiquement) au nom d'une association d'utilisateurs du libre qu'à titre individuel.
Bonne question. En fait je crois que rien ne l'empêche. Du moins rien n'empêcherait le développeur de rendre ça possible à l'utilisateur.
Ma remarque était fondée sur un ressenti général : j'utilise Xfce et presque exclusivement des logiciels GTK. C'est joli, c'est tout rond de partout, c'est aéré... et justement, des fois c'est trop aéré à mon goût et ça affiche moins d'information. Sur les logiciels que je me souviens avoir essayé (Rythmbox, Xfmedia), il me semble que ce n'était pas possible d'avoir un rendu aussi compact que je l'aurais souhaité. Un coup d'oeil rapide à la capture d'écran de Zik m'a laissé imaginer que c'était un peu pareil.
Bon je viens d'installer zik, plutôt que de parler sans savoir. Effectivement, je n'ai pas trouvé de réglage de la police et surtout il y a un interligne important entre chaque titre. Dans audacious il est possible de choisir la police. J'ai choisi "Sans Bold 8" (à moins que ce ne soit par défaut). A mon sens c'est surtout l'interligne qui pose problème.
Parmi les logiciels GTK, j'aime beaucoup ce que propose claws-mail : on peut choisir la police ("Deja Vu Sans Book 9", chez moi) et les lignes sont fines et alternativement grise et blanche pour y voir plus clair. Ce qui serait utile si la durée de la chanson était affichée à la fin de la ligne. Peut-être un exemple dont s'inspirer...
Ancien utilisateur de Winamp, j'utilise depuis longtemps Audacious. Celui-ci est avide de ressources, en tout cas mon PC qui n'est pas jeune le sent passer. Je suis donc toujours intéressé par les alternatives. Ce qui me retient à chaque fois sur ce genre d'application, c'est la façon dont est affichée la liste de lecture. Sur Audacious, c'est écrit en tout petit et tout serré, et ça me permet d'afficher énormément de titres sans faire défiler. Je n'ai pas (encore) essayé Zik, mais même si la taille de police est paramétrable, je doute qu'on puisse faire aussi bien avec le Widget GTK utilisé.
Je partage l'indignation de chacun face à l'impossibilité de flasher son téléphone pour en modifier la partie applicative.
En revanche, je n'ai vu nulle part de distinction entre partie modem et partie applicative. C'était sans doute implicite.
Ca ne me choque pas qu'il soit impossible de reflasher le coeur en charge de la partie modem. A mon avis, ça serait vain, tant le code modem est imbitable (y compris pour ses propres développeurs...) et la doc inexistante (y compris...). Je ne vois pas comment qqn de l'extérieur pourrait espérer l'améliorer. Par contre, ça permettrait de modifier des valeurs d'émission et aboutir à des résultats dangereux (problèmes sanitaires) ou des nuisances (perturbations du réseau). Donc à moins qu'on ne fasse comme pour les voitures (passage au mines après modif, du moins en France), ça ne me semble pas souhaitable.
Il s'agit vraisemblablement de téléphone double-coeurs (par exemple DSP pour le modem et ARM pour l'applicatif), et sans doute qu'on ne parle ici que de modifier le code exécuté sur l'ARM. Mais d'une version à l'autre, le partage des tâches peut varier (il y a qqs années, l'un des enjeux était de déporter le plus de traitement possible sur le DSP pour libérer l'ARM pour toutes les choses indispensables (agenda, jeux, clips de rap, etc).
Bref, je me demande comment les OS alternatifs se sortent de ce pétrin. J'ai jamais regardé du côté d'Androïd mais je pense qu'il ne s'agit que de l'applicatif.
Déjà si les OS installés étaient plus permissifs niveau config, on aurait pas forcément besoin de les remplacer pour faire les choses qui nous semblent utiles...
Un bon point (histoire de pas intervenir que pour grogner) :
Alors que ça fait longtemps que j'ai des applis à moitié en français à moitié en anglais (y compris des boîtes de dialogue ''Voulez-vous ? Yes/No''), dès la mise à jour vers Karmic, un utilitaire s'est ouvert pour me signifier que ma localisation était incomplète et me permettre de télécharger les paquets manquants pour tout franciser.
# Les choses bougent !
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Du Libre dans le département français 974. Évalué à 4.
Je pensais que la Réunion avait toujours été australe...
Question éternellement récurrente : Comment fait-on pour exiger l'usage d'un système d'exploitation libre ? (Comment on empêche le gamin de le remplacer par une vulgaire copie d'un vulgaire windows pour pouvoir faire du MSN ?)
En allant lire la FAQ, je vois ceci :
> 4 Peut-on changer le système d’exploitation?
> •Selon la charte et les conditions générales d’utilisation que vous et vos parents ont signés lors de la récupération de votre BON POP, vous ne pouvez pas changer de système d’exploitation autre que GNU/Linux.
> 5 Peut-on changer de distribution?
> •Vous avez la possibilité d’opter pour une distribution différente parmi toutes celles existantes de GNU/Linux.
(Mince, et ceux qui voulaient mettre un GNU/Hurd ?)
[^] # Re: mouaif
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Open Discussion Day ce jeudi 19 mai. Évalué à 5.
Tu penses qu'on devrait faire un Closed Discussion Day une fois par an pour voir (ou se rappeler) comment ça fait ?
[^] # Re: Style d'affichage de la catégorie d'une dépêche
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Nouvelle version de LinuxFr.org, un mois après. Évalué à 0.
Bon ben maintenant, ça marche. Va comprendre... Peut-être que mon navigateur a été mis à jour.
# Style d'affichage de la catégorie d'une dépêche
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Nouvelle version de LinuxFr.org, un mois après. Évalué à 2.
Absent de DLFP pendant quelques mois, je découvre les nouveautés.
Petite remarque mineure : sur la page d'arrivée avec tout par défaut en mode non authentifié, dans les titres de dépêches, la catégorie est écrite avec le même style que le titre de la dépêche. Ca donne ceci, par exemple :
Mozilla Firefox 4 est sorti
Golang Quelques nouvelles rapides du langage Go
Son Bientôt 200 Millions de musiques téléchargées sur Dogmazic en toute légalité.
Pour ce dernier, j'ai du lire plusieurs fois avant de comprendre que "Son" n'était pas le début de la phrase. C'est perturbant. Il faudrait au minimum qqchose entre la catégorie et le titre (un - par exemple) ou une différence qui fasse ressortir la catégorie.
Sans doute juste une histoire de css. Voire un mauvais affichage par mon navigateur (IE 8...).
# Quelques précisions
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 2.
Sachez que, dès lors que l’éditeur de logiciel déclare :
• utiliser un moteur de calcul conforme à la méthode de calcul Th-CE approuvée par l’arrêté du 19 juillet 2006
• avoir pris en charge le codage des exigences fixées par l’arrêté du 24 mai 2006
alors le logiciel éditeur peut être utilisé. Le fait qu’un logiciel ne soit pas évalué par le CSTB n’empêche pas l’utilisation du logiciel. L’évaluation de ce logiciel par le CSTB faisant l’objet d’une procédure volontaire de la part de l’éditeur, les éléments ci-dessus relèvent de sa responsabilité.
Concernant la deuxième partie de la question, comme indiqué ci-dessus, il faut que le moteur de calcul utilisé soit conforme à la méthode de calcul Th-CE. Sur la demande des pouvoirs publics, le CSTB a codé la méthode de calcul Th-C-E au sein d'un moteur de calcul libre de droit. Vous n'êtes pas obligé d'utiliser ce moteur mais vous devez utiliser un moteur conforme à la méthode de calcul Th-CE.
Vous trouverez des informations sur la procédure d'évaluation des logiciels sur le lien [http://www.rt-batiment.fr/batiments-neufs/reglementation-the(...)]
Sur ce dernier lien, on peut lire :
L'évaluation est une démarche volontaire des éditeurs de logiciels soucieux de fournir des logiciels de qualité à leur utilisateurs.
Elle se compose de deux étapes successives :
* une procédure d'autotests permettant aux éditeurs de mettre au point leurs logiciels ;
* une procédure d'évaluation permettant aux éditeurs d'obtenir un avis sur la qualité technique de leurs logiciels.
Ces deux étapes sont indissociables.
Donc l'utilisation du moteur de calcul libre n'est pas obligatoire. Il est autorisé de créer son propre moteur ou de porter le moteur existant. Ça reste une tâche complexe et on peut regretter qu'il ne soit pas utilisable nativement sur plus de plate-formes.
Le logiciel peut être utilisé si l'éditeur déclare que son moteur est conforme. Je ne sais pas ce qu'il se passe si ce n'est pas le cas. La méthode Th-CE est assez touffue, c'est facile de faire une micro-erreur.
L'évaluation étant facultative, elle n'est pas bloquante. J'imagine que c'est plus difficile de "percer" avec un logiciel qui n'est pas évalué. En tout cas ça explique qu'on puisse vendre des licences pour des logiciels dans des versions non évaluées, tout en ayant la confiance des utilisateurs grâce à l'évaluation d'une version antérieure.
(Les fiches de demande d'évaluation sont dans des formats MS Office...)
Il serait donc possible de créer un logiciel libre de calcul réglementaire (quitte à porter le noyau). Un éditeur ou une communauté qui ferait ça pourrait déclarer que le logiciel respecte la méthode Th-CE et le logiciel serait utilisable. En cas de pépin, je ne sais pas qui est responsable (BE utilisateur ? éditeur ?). (A noter que des bugs existent dans les logiciels utilisés couramment, évidemment, que certains peuvent même être inquiétants, et que tout le monde semble s'en accommoder.)
Donc c'est possible. Mais est-ce que ça en vaudrait vraiment la peine ?...
[^] # Re: l'exemple de jeu en français
Posté par jihele . En réponse à la dépêche WHAT NOW? > Créer des jeux d'aventure avec JACL 2.8.0. Évalué à 6.
[^] # Re: Présentation de la liste de lecture
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Sortie de ZiK en version 0.14. Évalué à 2.
Je pense que la liste de messages (ou de dossiers) de claws-mail est un bon exemple. L'idée d'alterner lignes blanches et grises est intéressante aussi pour la lisibilité.
Image : [http://www.claws-mail.org/img/screenshots/main.png]
Code source : [http://www.claws-mail.org/cvs.php?section=projects]
# linuxfrisation
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Braldahim, Jeu Web Libre. Évalué à 2.
C'est vrai que ça a l'air mignon. Je connais pas beaucoup ces jeux, mais les principes, les compétences, la charte, m'ont l'air pas mal calqués sur MountyHall.
[^] # Re: ne pas confondre avants projets thermiques et calculs certifiés
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 2.
Attention, encore une fois.
Soit on parle d'un logiciel de calcul réglementaire, et il n'y a pas à descendre aussi bas, il faut coller au code existant, et même si on fait ça ça ne sera jamais exactement pareil et probablement inutile si pas validé par le CSTB. Ca me semble cul-de-sac-esque.
Soit on parle d'un logiciel de simulation thermique, et alors effectivement, autant contribuer à ce qui existe déjà. (J'ai donné des liens vers esp-r dans un autre commentaire.)
Pour le calcul réglementaire, je partage assez l'avis de Neije : il n'y a pas de solution. On a pondu une méthode franco-française pour répondre à un problème mondial (encore qu'il y a des différences de considérations selon les pays, certains craignent le chaud, d'autres le froid, etc), elle nécessite l'utilisation d'un logiciel compliqué dédié à cet usage. Tout ça pour optimiser un passage ric-rac sur une réglementation pourtant assez lâche (mais ça pourrait changer en 2012)... Le privé a rempli le rôle qu'on lui avait laissé. On voit difficilement la place que peut prendre le libre là-dedans. Qui irait investir du temps pour développer un outil répondant à un non-besoin ? J'ai peur que le status quo perdure.
Comment ça pourrait être fait autrement ? Je ne sais pas si j'ai assez de hauteur de vue pour affirmer ça, mais on pourrait envisager :
* De simplifier la RT
- Évoluer vers une RT qui fonctionne plutôt avec des garde-fous qu'avec un tel calcul. C'est plus simple mais pas forcément juste. Ca peut pousser à faire des conneries si c'est strict. Et si c'est lâche, c'est moins efficace.
- Agréer plus de solutions techniques. Ca serait assez logique. Un duo BE/archi qui construit toujours pareil et qui refait les études tout le temps, c'est un peu ballot. On pourrait même envisager qu'une solution puisse être proposée à l'agrément par des professionnels de façon à pouvoir être réutilisée. Là encore, même inconvénients qu'au-dessus. Une telle solution implique de majorer partout pour avoir de la marge. Pour la RT 2005 ça doit être possible tellement elle est lâche. Mais pour une RT plus contraignante, ça pourrait être délicat.
Un regard vers les autres pays serait instructif à ce sujet.
* D'accepter la complexité
- Autoriser les BEs à faire leur étude avec le simulateur de leur choix, quitte à encadrer un peu les hypothèses, en imposant juste des exigences sur les résultats. Mais ça peut devenir un enfer à vérifier. A moins qu'on engage la bonne foi, ou l'honneur, ou la responsabilité du BE, mais comment sanctionner ? Difficile de juger sur les résultats réels, qui dépendent des utilisateurs.
Le problème est moins logiciel que réglementaire.
Maintenant, si certains sont intéressés, il y a sans doute du boulot pour améliorer des outils de simulations plus universels, plus intéressants scientifiquement, etc.
Actuellement, des BEs utilisent les logiciels de calcul réglementaire pour faire des études simples parce qu'ils ont la licence, l'habitude, et parce que ça devient de fait des outils de comparaison. Ce boulot pourrait être fait avec des outils de simulation s'ils étaient plus rapides d'emploi. La saisie des métrés et des hypothèses peuvent être chronophages.
Pour les métrés, deux options, soit améliorer l'interface de saisie (probablement incontournable), soit miser sur les progrès en terme d'inter-opérabilité à venir, le format IFC en développement, et donc l'import depuis un logiciel de 3D (et encore, il nous en faudrait un qui soit libre, et ça, c'est une autre histoire...). Les deux sont à faire en parallèle, sans doute.
Pour les hypothèses (scenarii d'utilisation, etc) c'est un peu au BE de se créer son environnement. Reste que c'est bien si l'interface permet de récupérer tout ça d'un projet sur l'autre sans le réentrer.
S'il est vrai que les phénomènes qui interviennent sont compliqués et ne s'arrêtent pas à la conduction à travers les parois, j'ai du mal à croire que pour des projets simples (maisons individuelles), on ait besoin de tout cet arsenal de calcul pour faire les choses bien.
[^] # Re: Pas si compliqué !
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 2.
[^] # Re: ne pas confondre avants projets thermiques et calculs certifiés
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 3.
On a vu des avancées dans certains domaines. Par exemple l'obligation aux organismes publics de communiquer avec des formats ouverts. C'est peut-être pas déjà validé/voté/ratifié, et encore moins appliqué, mais ça me semblait aller dans le bon sens.
[^] # Re: Pas si compliqué !
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 4.
C'est une notion récente, y compris chez les éco-constructeurs. Pour ne citer que L'isolation écologique de JP Oliva (une référence), la nouvelle version revue et augmentée en parle, et même bien, alors que la version initiale n'en parlait pas. De mémoire, La construction bioclimatique non plus.
C'est parce qu'il y a qqs années, les infiltrations ne représentaient pas un poste important, par rapport aux pertes par conductions ou renouvellement d'air neuf. C'est maintenant qu'on isole bien et qu'on en est à mettre des VMC double-flux à échangeur thermique, que ça compte vraiment.
Du point de vue du logiciel, cela dit, c'est vite vu : ce n'est pas décomposé. On ne rentre pas par exemple "Qualité de la finition des menuiseries : faible / moyen / bon" ou bien "Qualité de scotchage du pare-vapeur : faible / moyen / bon". On entre juste un débit. (C'est pas forcément plus mal.) Donc en gros dans l'étude on met le débit cible, et lors de la réalisation on essaye de faire mieux et on le prouve avec un test. Du moins pour le BBC. Pour le RT je ne crois que la preuve soit nécessaire, juste éviter deux ou trois grosses conneries suffit à être dans les clous.
[^] # Re: changer la loi ?
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 2.
[^] # Re: Un format pour les lois?
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 2.
L'éclairage, par exemple. J'ai lu (Magazine Ekologik n°15, juin-juillet 2010) qu'on allait chercher à valoriser l'éclairage naturel, en allant jusqu'à intégrer les couleurs des parois internes. J'ai peur que ça soit un exemple assez caricatural : qu'on crée un module qui fait des calculs d'éclairage complexes... avec en entrée la possibilité de choisir entre des murs clairs / moyennement clairs / foncés avec un choix forfaitaire pénalisant si on ne sait pas, tout en étant pénalisé par le mur le plus foncé et sachant que les murs peuvent très bien être repeints ou retapissés trois mois après la livraison...
[^] # Re: changer la loi ?
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 1.
[^] # Re: changer la loi ?
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 2.
wc -l *
22022 lignes de code au total
Un logiciel de calcul réglementaire sert à vérifier la conformité avec la réglementation. Pour la simulation il y a d'autres logiciels. Donc je ne vois pas trop l'intérêt de coder un moteur (de zéro ou en partant de l'existant ou du moteur de simulation d'ESP-R) qui ne serait pas validé.
En fait la réglementation oblige à récréer un outil franco-français là où il existe déjà des outils qui font des choses bien mieux.
Tout ça pour permettre aux entreprises d'optimiser un bâtiment en le collant au plus près de la réglementation là où beaucoup s'accordent à dire qu'elle est bien en deçà de ce qu'il faudrait (notamment pour atteindre les "objectifs du millénaire" et tout.)
[^] # Re: changer la loi ?
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 1.
Ce qu'on pourrait attendre d'une action collective, c'est que plutôt qu'un groupe, une entreprise, développe un noyau tiers et finance sa certification (et celle des version suivantes), ce soit le CSTB qui soit missionné pour le faire lui-même... Ca ne ferait que remettre les choses dans l'ordre : C'est ce qu'il devait faire sauf qu'il n'a pas du lui être stipulé explicitement que le moteur devrait être multi-plateformes, ou au moins portable. Il n'est peut-être pas évident de coder pour toutes les plateformes existantes, mais avec VB on a rajouté des difficultés de portage.
[^] # Re: Comme par hasard...
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 7.
Ça existe. C'est pas forcément donné parce que ça prend du temps. Si l'objectif est un label BBC, celui-ci s'accompagne d'aides financières qui vont bien au-delà des frais de BE (heureusement...).
Clairement, ce qui coûte cher, c'est le temps passé. Le problème de logiciels actuels, en terme de coût, n'est pas la licence, elle est vite amortie, c'est le temps perdu pour diverses raisons :
- Des saisies qui sont longues. Des efforts sont fait pour favoriser l'interopérabilité entre les logiciels d'archi et les logiciels de calcul (je crois que le logiciel ClimaWin est pionnier dans ce domaine). Voir les Industry Foundation Classes (IFC) qui mériteraient une dépêche à elles toutes seules.
- Du manque criant d'ergonomie des logiciels.
- Du besoin de reformatter les résultats pour les présenter à sa sauce, ce qui ne peut se faire qu'à la main puisqu'on ne peut pas modifier les logiciels de calcul réglementaire pour personnaliser leur sortie
Attention à ne pas mélanger étude réglementaire et simulation thermique dynamique (STD). J'espère avoir le temps d'écrire une dépêche qui ferait un point sur la STD. Je connais trois outils de STD :
TRNSYS : Complexe, il permet de faire beaucoup de choses à qui sait l'utiliser. Développement public-privé, licence commerciale, fortran, source ouverte. Il existe une communauté et des tiers développent des modules.
Pleiades + Comfie : Plus simple à appréhender. Comfie est le noyau de calcul développé par l'école des Mines de Paris. Izuba développe Pleiades (saisie des hypothèse) et Alcyone (interface de saisie en 3D du bâtiment). Licence commerciale.
ESP-R : Logiciel libre et multi-plateformes développé par l'Université de Strathclyde (Écosse) en fortran. Il a l'air comparable à TRNSYS. Presque aucun BE en France ne l'utilise, hélas, donc les enseignements se font surtout sur les deux précédents. Et, cercle vicieux, il n'y a pas forcément la communauté autour pour ajouter les petites choses qui le rendent utilisable rapidement. Ne serait-ce qu'un paquetage pour l'installation. Je l'ai installé mais je n'ai pas eu le temps de l'essayer. Il a fait l'objet d'une présentation aux RMLL cette année.
Voici qqs liens pour ceux qui veulent creuser sur ESP-R :
Le logiciel : [http://www.esru.strath.ac.uk/Programs/ESP-r.htm]
La présentation aux RMLL : [http://2010.rmll.info/Conception-thermique-utilisation-d-ESP(...)]
Le site du présentateur : [http://obaa.fr/]
Le site de la communauté française naissante avec une traduction du guide d'utilisation : [http://esp-r.fr/]
[^] # Re: changer la loi ?
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 3.
Mais quand bien même le moteur serait multi-plateformes, j'ai essayé d'expliquer dans la dépêche pourquoi il ne faudrait pas trop espérer voir apparaitre un logiciel libre sur ce marché.
En effet, on voit mal comment un développement communautaire pourrait naître, du fait de la charge de travail rapportée au nombre d'utilisateurs, et parce que la communauté concernée n'est pas des plus compétentes : ce n'est pas son cœur de métier.
Quant à un développement par une entreprise, il faudrait que les BEs se regroupent pour le financer, mais c'est très ambitieux, la pratique est plutôt au développement d'outils internes jalousement gardés. Et se poserait la question du passager clandestin. Il faudrait que ça soit financé par tout le monde, donc par la collectivité. Impossible ? C'est pourtant ce qui a été fait avec le noyau ! Ou comment utiliser l'État juste ce qu'il faut pour préparer les marchés pour le privé...
Et à vrai dire, l'idéal serait peut-être de changer la RT...
[^] # Re: changer la loi ?
Posté par jihele . En réponse à la dépêche La réglementation thermique française : outils d'application. Évalué à 4.
Je me demande si c'est pas déjà en violation d'un texte législatif (RGI ? autre ?). Je n'ai pas assez de connaissances en la matière et j'espérais que qqn ici en saurait plus.
De plus, s'il s'agit d'une violation d'une loi, (ou de l'esprit d'une loi), c'est plus facile d'agir juridiquement (ou politiquement) au nom d'une association d'utilisateurs du libre qu'à titre individuel.
[^] # Re: Présentation de la liste de lecture
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Sortie de ZiK en version 0.14. Évalué à 1.
[^] # Re: Présentation de la liste de lecture
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Sortie de ZiK en version 0.14. Évalué à 2.
Ma remarque était fondée sur un ressenti général : j'utilise Xfce et presque exclusivement des logiciels GTK. C'est joli, c'est tout rond de partout, c'est aéré... et justement, des fois c'est trop aéré à mon goût et ça affiche moins d'information. Sur les logiciels que je me souviens avoir essayé (Rythmbox, Xfmedia), il me semble que ce n'était pas possible d'avoir un rendu aussi compact que je l'aurais souhaité. Un coup d'oeil rapide à la capture d'écran de Zik m'a laissé imaginer que c'était un peu pareil.
Bon je viens d'installer zik, plutôt que de parler sans savoir. Effectivement, je n'ai pas trouvé de réglage de la police et surtout il y a un interligne important entre chaque titre. Dans audacious il est possible de choisir la police. J'ai choisi "Sans Bold 8" (à moins que ce ne soit par défaut). A mon sens c'est surtout l'interligne qui pose problème.
Parmi les logiciels GTK, j'aime beaucoup ce que propose claws-mail : on peut choisir la police ("Deja Vu Sans Book 9", chez moi) et les lignes sont fines et alternativement grise et blanche pour y voir plus clair. Ce qui serait utile si la durée de la chanson était affichée à la fin de la ligne. Peut-être un exemple dont s'inspirer...
# Présentation de la liste de lecture
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Sortie de ZiK en version 0.14. Évalué à 2.
# Reflasher un modem ?
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Motorola : une nouvelle étape dans l'ignominie ?. Évalué à 2.
En revanche, je n'ai vu nulle part de distinction entre partie modem et partie applicative. C'était sans doute implicite.
Ca ne me choque pas qu'il soit impossible de reflasher le coeur en charge de la partie modem. A mon avis, ça serait vain, tant le code modem est imbitable (y compris pour ses propres développeurs...) et la doc inexistante (y compris...). Je ne vois pas comment qqn de l'extérieur pourrait espérer l'améliorer. Par contre, ça permettrait de modifier des valeurs d'émission et aboutir à des résultats dangereux (problèmes sanitaires) ou des nuisances (perturbations du réseau). Donc à moins qu'on ne fasse comme pour les voitures (passage au mines après modif, du moins en France), ça ne me semble pas souhaitable.
Il s'agit vraisemblablement de téléphone double-coeurs (par exemple DSP pour le modem et ARM pour l'applicatif), et sans doute qu'on ne parle ici que de modifier le code exécuté sur l'ARM. Mais d'une version à l'autre, le partage des tâches peut varier (il y a qqs années, l'un des enjeux était de déporter le plus de traitement possible sur le DSP pour libérer l'ARM pour toutes les choses indispensables (agenda, jeux, clips de rap, etc).
Bref, je me demande comment les OS alternatifs se sortent de ce pétrin. J'ai jamais regardé du côté d'Androïd mais je pense qu'il ne s'agit que de l'applicatif.
Déjà si les OS installés étaient plus permissifs niveau config, on aurait pas forcément besoin de les remplacer pour faire les choses qui nous semblent utiles...
# Localisation
Posté par jihele . En réponse à la dépêche Sortie d'Ubuntu 9.10 : Karmic Koala. Évalué à 2.
Alors que ça fait longtemps que j'ai des applis à moitié en français à moitié en anglais (y compris des boîtes de dialogue ''Voulez-vous ? Yes/No''), dès la mise à jour vers Karmic, un utilitaire s'est ouvert pour me signifier que ma localisation était incomplète et me permettre de télécharger les paquets manquants pour tout franciser.