Le site Linux Weekly News vient de rendre disponible son compte rendu complet du sommet 2005 des développeurs du noyau Linux qui a eu lieu les 18 et 19 juillet à Ottawa.
Cette réunion (exclusivement sur invitation) est conçue pour permettre de décider les futures orientations de Linux et pour présenter les travaux en cours. Jonathan Corbet qui dirige le site LWN a suivi de bout en bout ce sommet annuel et nous propose des articles succints sur chaque session ayant eu lieu lors de ces deux jours. En outre il a lui-même animé une session généraliste spéciale sur la feuille de route (roadmap) du noyau dont la présentation est disponible. Cela permet aux utilisateurs lambda de se faire une idée de l'orientation générale du développement du noyau Linux.
Création de la fondation Ubuntu
Ubuntu est une distribution GNU/Linux qui se base sur Debian et qui est soutenue par le milliardaire sud-africain Mark Shuttleworth et sa société Canonical Ltd. Cette distribution a pour but de proposer un système simple et grand public utilisable sur le bureau de monsieur tout le monde. Les versions se succèdent tous les six mois et sont supportées pendant les 18 mois suivants ce qui assure une certaine pérennité en matière de correction de failles.
Le problème principal de cette approche est que la distribution dépend en grande partie du bon vouloir Mark Shuttleworth ce qui peux rendre méfiant certaines personnes qui préfèrent un système purement communautaire.
Pour répondre à cette demande Mark Shuttleworth vient d'annoncer la création d'une fondation indépendante doté d'un apport initial de 10 millions de dollars et qui financera ainsi les salaires des principaux développeurs d'Ubuntu.
En plus de cette garantie d'indépendance financière sur le long terme une modification du support des versions vient également d'être annoncée : La version prévue pour une sortie au début de l'année 2006 (Ubuntu 6.04) verra son support étendu à trois ans pour le desktop et à cinq ans pour les serveurs.
Déclaration de Mark Shuttleworth sur la motivation de cette fondation :
"It's important for us to distinguish the philanthropic and non-commercial work that is at the heart of the Ubuntu project, from the commercial support and certification programs that are the focus of Canonical Ltd."
Le problème principal de cette approche est que la distribution dépend en grande partie du bon vouloir Mark Shuttleworth ce qui peux rendre méfiant certaines personnes qui préfèrent un système purement communautaire.
Pour répondre à cette demande Mark Shuttleworth vient d'annoncer la création d'une fondation indépendante doté d'un apport initial de 10 millions de dollars et qui financera ainsi les salaires des principaux développeurs d'Ubuntu.
En plus de cette garantie d'indépendance financière sur le long terme une modification du support des versions vient également d'être annoncée : La version prévue pour une sortie au début de l'année 2006 (Ubuntu 6.04) verra son support étendu à trois ans pour le desktop et à cinq ans pour les serveurs.
Déclaration de Mark Shuttleworth sur la motivation de cette fondation :
"It's important for us to distinguish the philanthropic and non-commercial work that is at the heart of the Ubuntu project, from the commercial support and certification programs that are the focus of Canonical Ltd."
Port de Linux sur le processeur Cell
Pour investir, en plus des consoles de jeu, le marché des stations de travail multimédias puissantes IBM mise sur son nouveau processeur The Cell et sur Linux. La firme étatsunienne vient d'annoncer le port du noyau libre sur cette architecture innovante. Avec le changement de politique d'Apple qui se détourne du monde PowerPC au profit d'Intel on pouvait craindre un appauvrissement du choix et une uniformisation des architectures de processeur. Cette annonce d'IBM démontre qu'il n'en est rien et augure favorablement de l'avenir.
The Cell est la nouvelle architecture de processeur conçue par IBM avec l'aide de Sony et de Toshiba. Elle équipera notamment la console Playstation 3 de Sony.
The Cell est la nouvelle architecture de processeur conçue par IBM avec l'aide de Sony et de Toshiba. Elle équipera notamment la console Playstation 3 de Sony.
Sortie de la première version candidate de Qt4
Trolltech, qui est la société norvégienne qui est à l'origine l'environnement de développement Qt, vient d'annoncer aujourd'hui la sortie de la première "release candidate" de Qt4. Celui-ci est le framework libre le plus utilisé (avec GTK+) et il constitue le soubassement du bureau KDE.
La nouvelle version 4 de Qt est en développement depuis plusieurs mois et offrira de nombreuses nouvelles technologies dont les plus notables sont :
-Arthur : nouveau système dessin qui gère parfaitement le bitmap et le vectoriel ainsi que PostScript, SVG, et OpenGL
-Scribe : nouveau système de rendu de texte qui gère parfaitement l'unicode et est conçu pour le multilinguisme.
-Tulip : un nouvel ensemble de conteneurs plus rapides.
-Interview: un contrôleur « modèle-vue » amélioré.
La nouvelle version 4 de Qt est en développement depuis plusieurs mois et offrira de nombreuses nouvelles technologies dont les plus notables sont :
-Arthur : nouveau système dessin qui gère parfaitement le bitmap et le vectoriel ainsi que PostScript, SVG, et OpenGL
-Scribe : nouveau système de rendu de texte qui gère parfaitement l'unicode et est conçu pour le multilinguisme.
-Tulip : un nouvel ensemble de conteneurs plus rapides.
-Interview: un contrôleur « modèle-vue » amélioré.
Sortie d'OpenBSD 3.7
Comme tous les six mois voici la nouvelle version du système d'exploitation OpenBSD dont la sortie est prévue officiellement pour demain afin de coïncider avec l'anniversaire du leader du projet Theo de Raadt (qui aura 37 ans d'où l'astuce).
Cet OS appartient à la famille des systèmes BSD (aux côtés de FreeBSD, NetBSD, DragonFlyBSD) qui, au delà des disparités techniques, diffèrent du système GNU/Linux par leur licence. Celle-ci est parfaitement libre mais elle n'intègre pas de clause de copyleft comme la licence GPL. Une firme produisant du code propriétaire est ainsi autorisée à inclure du code BSD dans ses logiciels.
Le projet OpenBSD se concentre sur la réalisation d'un système extrêmement sécurisé, et pratique intensivement l'audit du code. Il intègre massivement la cryptographie et pratique une politique de sécurité par défaut qui oblige l'administrateur à autoriser explicitement l'ouverture de certains ports pour éviter aux débutants de faire des erreurs et de laisser béantes des failles potentielles de sécurité.
Cet OS appartient à la famille des systèmes BSD (aux côtés de FreeBSD, NetBSD, DragonFlyBSD) qui, au delà des disparités techniques, diffèrent du système GNU/Linux par leur licence. Celle-ci est parfaitement libre mais elle n'intègre pas de clause de copyleft comme la licence GPL. Une firme produisant du code propriétaire est ainsi autorisée à inclure du code BSD dans ses logiciels.
Le projet OpenBSD se concentre sur la réalisation d'un système extrêmement sécurisé, et pratique intensivement l'audit du code. Il intègre massivement la cryptographie et pratique une politique de sécurité par défaut qui oblige l'administrateur à autoriser explicitement l'ouverture de certains ports pour éviter aux débutants de faire des erreurs et de laisser béantes des failles potentielles de sécurité.
Le basculement de KDE vers Subversion est terminé
KDE est un des projets majeurs du monde du logiciel libre. Ce bureau complet est développé à un rythme rapide par des codeurs du monde entier et il requiert donc l'utilisation intensive d'un outil de gestion de code performant. Jusqu'à présent c'était le vénérable CVS (Concurrent Versions System) qui était utilisé mais dès octobre 2004 les leaders du projet KDE avaient décidé de changer et de basculer vers le plus moderne Subversion.
Cette transition délicate est maintenant terminée (depuis le 5 mai) et le travail a repris de plus belle sur les serveurs KDE pour pouvoir nous proposer un bureau encore plus performant et complet.
Cette transition délicate est maintenant terminée (depuis le 5 mai) et le travail a repris de plus belle sur les serveurs KDE pour pouvoir nous proposer un bureau encore plus performant et complet.
Sortie de FreeBSD 5.4
La version 5.3 de FreeBSD était sortie en novembre 2004 et six mois après voici la dernière version du système d'exploitation libre le plus répandu aux cotés de GNU/Linux.
Les versions 4.x de FreeBSD sont très réputés pour leur stabilité et leurs performances dans des environnements serveurs. Avec la branche des 5.x l'équipe de développement a choisi de se concentrer sur la "fragmentation" du système afin de pouvoir exploiter pleinement les architectures multiprocesseurs. Ces versions ont suscité beaucoup de polémiques et d'interrogations car il semblait que la traditionnelle stabilité n'était plus au rendez-vous.
La version 5.4, sortie hier, se propose de corriger ces problèmes et de renouer avec sa réputation et son slogan "FreeBSD The power to serve"
Les versions 4.x de FreeBSD sont très réputés pour leur stabilité et leurs performances dans des environnements serveurs. Avec la branche des 5.x l'équipe de développement a choisi de se concentrer sur la "fragmentation" du système afin de pouvoir exploiter pleinement les architectures multiprocesseurs. Ces versions ont suscité beaucoup de polémiques et d'interrogations car il semblait que la traditionnelle stabilité n'était plus au rendez-vous.
La version 5.4, sortie hier, se propose de corriger ces problèmes et de renouer avec sa réputation et son slogan "FreeBSD The power to serve"
Sortie de Libranet 3.0
Libranet est une distribution GNU/Linux qui se base sur Debian et dont la niche écologique est le poste de travail simple à utiliser. En ce sens c'est un concurrent d'Ubuntu, de Xandros et de Linspire. La dernière version (2.8.1) étant sortie en 2003 cette nouvelle édition était très attendue.
L'installation n'utilise pas le nouveau système de la Debian Sarge (qui reste en mode texte) mais une version modifiée d'Anaconda (installeur de Fedora et de Red Hat) pour pouvoir proposer une interface graphique moins effrayante pour les débutants. En ce qui concerne les logiciels disponibles le choix est vaste mais, de façon étonnante, l'environnement par défaut est IceWM, officiellement pour pouvoir rester compatible avec les ordinateurs un peu anciens. Bien entendu KDE et Gnome sont disponibles.
L'installation n'utilise pas le nouveau système de la Debian Sarge (qui reste en mode texte) mais une version modifiée d'Anaconda (installeur de Fedora et de Red Hat) pour pouvoir proposer une interface graphique moins effrayante pour les débutants. En ce qui concerne les logiciels disponibles le choix est vaste mais, de façon étonnante, l'environnement par défaut est IceWM, officiellement pour pouvoir rester compatible avec les ordinateurs un peu anciens. Bien entendu KDE et Gnome sont disponibles.
PC-BSD : Un système FreeBSD pour le grand public
Dans le monde des systèmes d'exploitations libres il existe une séparation entre GNU/Linux et les systèmes BSD. Ces derniers utilisent la licence "Berkeley Software Distribution" qui autorise l'incorporation du code dans des logiciels propriétaires. Sur le plan technique ils restent fidèles aux divers particularismes Unix, ils démarrent avec une procédure d'init spécifique et surtout ils proposent un OS "intégré". En effet pour faire une distribution GNU/Linux il faut justement ajouter les nombreux outils GNU au noyau Linux alors que les systèmes BSD (FreeBSD, OpenBSD, NetBSD ou DragonflyBSD) recherchent la cohérence en se développant avec une équipe intégrée qui gère tout le système.
Depuis plusieurs années maintenant il existe des distributions GNU/Linux à destination du grand public et qui proposent une installation graphique, une reconnaissance automatique du matériel, une procédure de mise à jour simple et des outils d'administrations graphiques. Pourquoi l'équivalent n'existe-il pas pour les systèmes BSD ? C'est pour répondre à ce manque flagrant que le projet PC-BSD est né.
Depuis plusieurs années maintenant il existe des distributions GNU/Linux à destination du grand public et qui proposent une installation graphique, une reconnaissance automatique du matériel, une procédure de mise à jour simple et des outils d'administrations graphiques. Pourquoi l'équivalent n'existe-il pas pour les systèmes BSD ? C'est pour répondre à ce manque flagrant que le projet PC-BSD est né.
Sortie de GCC 4.0
La nouvelle version majeure du compilateur GCC du projet GNU (GNU Compiler Collection) vient de sortir.
Le grand changement est l'intégration de la technologie SSA (Static Single Assignement). Cela permet de faire une analyse abstraite du code source afin d'obtenir des optimisations générales et non plus de se limiter aux boucles précises et autres parties du code. C'est une amélioration majeure de l'architecture de GCC qui est ainsi mise en place pour le bénéfice de tous les utilisateurs du compilateur libre.
Il est à noter que cette version 4.0 ne sera que marginalement plus performante que le GCC actuel car le travail a porté surtout sur l'intégration propre et correcte de l'infrastructure tree-SSA. Les améliorations seront bien plus visibles avec la sortie de la 4.1 qui verra l'arrivée de l'autovectorisation et d'autres nouvelles techniques uniquement permises par tree-SSA.
Par contre il semble bien que la vitesse de compilation ait grandement été améliorée dès cette version 4.0 (plus de 20% avec le C++ dans certains cas).
Le grand changement est l'intégration de la technologie SSA (Static Single Assignement). Cela permet de faire une analyse abstraite du code source afin d'obtenir des optimisations générales et non plus de se limiter aux boucles précises et autres parties du code. C'est une amélioration majeure de l'architecture de GCC qui est ainsi mise en place pour le bénéfice de tous les utilisateurs du compilateur libre.
Il est à noter que cette version 4.0 ne sera que marginalement plus performante que le GCC actuel car le travail a porté surtout sur l'intégration propre et correcte de l'infrastructure tree-SSA. Les améliorations seront bien plus visibles avec la sortie de la 4.1 qui verra l'arrivée de l'autovectorisation et d'autres nouvelles techniques uniquement permises par tree-SSA.
Par contre il semble bien que la vitesse de compilation ait grandement été améliorée dès cette version 4.0 (plus de 20% avec le C++ dans certains cas).
OpenOffice.org version 2.0 et Java
La colère monte chez de nombreux développeurs et utilisateurs des logiciels libres à propos de la nouvelle version d'openOffice.org. En effet celle-ci repose plus fortement qu'avant sur la technologie Java ce qui pose de nombreux problèmes juridiques et techniques et qui pourrait favoriser un développement plus rapide des alternatives.
Un article du site Newsforge fait le point sur la controverse.
Un article du site Newsforge fait le point sur la controverse.
Changement dans la numérotation du noyau Linux
Depuis la sortie du noyau 2.6 de nombreuses polémiques fleurissent sur la politique de sortie des nouvelles versions.
Pour essayer de mettre un terme aux controverses Linus Torvalds vient d'annoncer un nouveau schéma de numérotation du noyau. Dorénavant celui-ci adopte une numérotation de la forme W.X.Y.Z
Les discussions de la Linux Kernel Mailing List (LKML) sont disponibles sur le site KernelTrap.
Pour essayer de mettre un terme aux controverses Linus Torvalds vient d'annoncer un nouveau schéma de numérotation du noyau. Dorénavant celui-ci adopte une numérotation de la forme W.X.Y.Z
Les discussions de la Linux Kernel Mailing List (LKML) sont disponibles sur le site KernelTrap.
Gnome 2.10 approche
L'environnement de bureau Gnome dans sa version 2.10 approche à grands pas.
Davyd Madeley vient de poster une page web qui reprend les principales améliorations visibles de Gnome et qui sont présentes dans la branche de développement 2.9.x.
* L'aide du bureau (YELP) est complètement refondue et supporte maintenant les pages html.
* Gedit facilite l'écriture de plusieurs langages en améliorant sa gestion des diverses syntaxes.
* Evolution voit arriver un système de plug-in pour ajouter des fonctions.
* Un outil système pour gérer ses réseaux est ajouté aux "Gnome system tools".
* Le panel et les menus respectent la norme de Freedesktop.org.
* De nouvelles petites applications (applets) pour gérer, par exemple, les caractères spéciaux.
* Un mixeur basé sur GStreamer.
* Une fonction dictionnaire.
* Une nouvelle interface pour gérer les claviers.
* Une fonction de recherche lors de la frappe dans les dialogues d'ouverture et de sauvegarde des fichiers.
* Totem comme logiciel vidéo officiel.
* Un outil des gestion des mots de passe et clefs OpenPGP.
* Sound Juicer ou Goobox comme graveur officiel.
Davyd Madeley vient de poster une page web qui reprend les principales améliorations visibles de Gnome et qui sont présentes dans la branche de développement 2.9.x.
* L'aide du bureau (YELP) est complètement refondue et supporte maintenant les pages html.
* Gedit facilite l'écriture de plusieurs langages en améliorant sa gestion des diverses syntaxes.
* Evolution voit arriver un système de plug-in pour ajouter des fonctions.
* Un outil système pour gérer ses réseaux est ajouté aux "Gnome system tools".
* Le panel et les menus respectent la norme de Freedesktop.org.
* De nouvelles petites applications (applets) pour gérer, par exemple, les caractères spéciaux.
* Un mixeur basé sur GStreamer.
* Une fonction dictionnaire.
* Une nouvelle interface pour gérer les claviers.
* Une fonction de recherche lors de la frappe dans les dialogues d'ouverture et de sauvegarde des fichiers.
* Totem comme logiciel vidéo officiel.
* Un outil des gestion des mots de passe et clefs OpenPGP.
* Sound Juicer ou Goobox comme graveur officiel.
985 bugs dans le noyau Linux
La société Coverity a annoncé le 14 décembre que son produit SWAT (un analyseur statique de code très sophistiqué mais sous licence propriétaire) avait décelé 985 bugs sur un total de 5.7 millions de lignes de code dans le noyau Linux 2.6.9.
La majorité des bugs se trouve dans les modules des pilotes et seulement 1% dans le c½ur du noyau.
Le ratio est donc d'environ 0.17 bugs par millier de lignes ce qui, selon l'université Carnegie Mellon, est beaucoup moins que les logiciels classiques.
En effet il n'est pas rare d'observer, dans ces logiciels, un ratio de 20 à 30 bugs par millier de lignes ce qui se traduirait par un total compris entre 114.000 et 171.000 bugs sur un projet de la taille de Linux.
Voici un total récapitulatif des bugs considérés comme critiques du noyau :
* Défauts causant un crash système : 569
* Dépassement de tampon mémoire : 25
* Fuite mémoire : 33
* Problème de sécurité : 100
La majorité des bugs se trouve dans les modules des pilotes et seulement 1% dans le c½ur du noyau.
Le ratio est donc d'environ 0.17 bugs par millier de lignes ce qui, selon l'université Carnegie Mellon, est beaucoup moins que les logiciels classiques.
En effet il n'est pas rare d'observer, dans ces logiciels, un ratio de 20 à 30 bugs par millier de lignes ce qui se traduirait par un total compris entre 114.000 et 171.000 bugs sur un projet de la taille de Linux.
Voici un total récapitulatif des bugs considérés comme critiques du noyau :
* Défauts causant un crash système : 569
* Dépassement de tampon mémoire : 25
* Fuite mémoire : 33
* Problème de sécurité : 100
NetBSD 2.0 vient de sortir.
Depuis le 6 décembre l'ISO de la version 2.0 du système NetBSD est disponible (l'annonce officielle vient seulement de paraître sur le site).
NetBSD est un système d'exploitation libre complet dont la philosophie générale est la compatibilité la plus large possible avec les différents types de matériels existants. Il appartient à la famille des BSD qui se caractérise par une licence plus permissive que la GPL de GNU/Linux (pas de Copyleft) et qui comprend OpenBSD (orienté sécurité) et FreeBSD (plus généraliste).
Les nouveautés sont nombreuses dans cette version 2.0 et concernent principalement:
NetBSD est un système d'exploitation libre complet dont la philosophie générale est la compatibilité la plus large possible avec les différents types de matériels existants. Il appartient à la famille des BSD qui se caractérise par une licence plus permissive que la GPL de GNU/Linux (pas de Copyleft) et qui comprend OpenBSD (orienté sécurité) et FreeBSD (plus généraliste).
Les nouveautés sont nombreuses dans cette version 2.0 et concernent principalement:
- Les performances générales (support des native threads et mécanisme de Scheduler Activation) ;
- La montée en charge (scalabilité) ;
- Le nouveau système de fichier UFS2 (déjà utilisé par FreeBSD 5.x) ;
- La sécurité (signature des exécutables, chiffrement des disques, contrôle des appels système avec systrace) ;
- La compatibilité Java ;
- Nouvelle chaîne de compilation basée sur GCC 3.3.3 ;
- Les nouveaux ports (AMD64, SMP pour les i386, les SPARC et les MacPPC).