La sortie de la vingt-neuvième version stable de la branche 2.6 du noyau Linux vient d'être annoncée par Linus Torvalds. Vous pouvez donc dès maintenant télécharger le code source du nouveau noyau sur les serveurs du site kernel.org.
Le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche.
Le trente-deuxième Top 500 des super-ordinateurs
Le 32ème top 500 des supercalculateurs mondiaux est sorti aujourd'hui à l'occasion de la Supercomputing Conference 2008 qui a lieu à Austin au Texas.
On constate que la vitesse continue d'augmenter à un rythme très rapide puisque l'agrégation des puissances individuelle des 500 machines totalise 16953 téraFLOPS alors qu'elle n'était que de 6970 téraflops il y a six mois et 4920 téraflops il y a à peine un an. Si vous vouliez que votre dernier joujou fasse partie de la liste, il aurait fallu qu'il se hisse au minimum à 27,4 téraflops (seulement 18,8 téraflops lors du dernier classement).
On constate que la vitesse continue d'augmenter à un rythme très rapide puisque l'agrégation des puissances individuelle des 500 machines totalise 16953 téraFLOPS alors qu'elle n'était que de 6970 téraflops il y a six mois et 4920 téraflops il y a à peine un an. Si vous vouliez que votre dernier joujou fasse partie de la liste, il aurait fallu qu'il se hisse au minimum à 27,4 téraflops (seulement 18,8 téraflops lors du dernier classement).
Dillo 2.0 : Le Web en toute légèreté
Dillo est un navigateur internet multi plate-forme sous licence libre (GPLv3) ayant pour but principal la vitesse et la légèreté. C'est une solution attractive pour les utilisateurs d'ordinateurs anciens n'ayant que peu de mémoire et un processeur peu puissant.
Les distributions Linux qui visent ce segment (comme par exemple Damn Small Linux) choisissent souvent Dillo comme navigateur par défaut.
Alors que le développement de Dillo avait stagné depuis deux ans et qu'il devenait de plus en plus difficile de conseiller son utilisation, cette nouvelle version du projet fait le plein de nouveautés et marque le renouveau du navigateur léger.
Les distributions Linux qui visent ce segment (comme par exemple Damn Small Linux) choisissent souvent Dillo comme navigateur par défaut.
Alors que le développement de Dillo avait stagné depuis deux ans et qu'il devenait de plus en plus difficile de conseiller son utilisation, cette nouvelle version du projet fait le plein de nouveautés et marque le renouveau du navigateur léger.
Les standards du Web et l'étude MAMA
La firme a l'origine du navigateur Opera a conduit une très intéressante enquête sur le respect des standards du Web à travers un échantillon de plus de trois millions de pages.
Cette étude est intitulé MAMA (Metadata Analysis and Mining Application) et elle révèle un tableau assez sombre de l'état actuel du respect des standards du Web.
Cette étude est intitulé MAMA (Metadata Analysis and Mining Application) et elle révèle un tableau assez sombre de l'état actuel du respect des standards du Web.
OpenOffice.org 3.0 est disponible
La version 3.0 de la suite bureautique OpenOffice.org vient de sortir.
Cette suite bureautique (sous licence LGPL v3) est largement sponsorisée par la firme Sun et propose de nombreux modules pour couvrir tous les besoins. On trouve un traitement de texte, un tableur, un module de présentation, un gestionnaire de base de données, un module de dessin vectoriel, etc.
OpenOffice.org 3.0 est disponible sous plusieurs plates-formes (Linux, BSD, Solaris, Mac OS X, Windows) et dans de nombreuses langues. Il est possible d'ajouter facilement des fonctions grâce au mécanisme des extensions similaire à celui utilisé par Firefox.
Note : Du fait de la grande popularité d'OpenOffice.org les serveurs du projet sont actuellement saturés. (Free propose un miroir pour le téléchargement).
NdM : voir aussi l'article Framablog OpenOffice.org 3.0 est dans la place ! qui détaille les nouveautés.
Cette suite bureautique (sous licence LGPL v3) est largement sponsorisée par la firme Sun et propose de nombreux modules pour couvrir tous les besoins. On trouve un traitement de texte, un tableur, un module de présentation, un gestionnaire de base de données, un module de dessin vectoriel, etc.
OpenOffice.org 3.0 est disponible sous plusieurs plates-formes (Linux, BSD, Solaris, Mac OS X, Windows) et dans de nombreuses langues. Il est possible d'ajouter facilement des fonctions grâce au mécanisme des extensions similaire à celui utilisé par Firefox.
Note : Du fait de la grande popularité d'OpenOffice.org les serveurs du projet sont actuellement saturés. (Free propose un miroir pour le téléchargement).
NdM : voir aussi l'article Framablog OpenOffice.org 3.0 est dans la place ! qui détaille les nouveautés.
Nouvelle version 2.6.27 du noyau Linux
Un peu plus de deux mois et demi après la version précédente Linus Torvalds a annoncé la sortie de la version 2.6.27 du noyau Linux.
Comme d'habitude le code source de ce nouveau Linux stable est téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org.
Détails des évolutions, nouveautés et prévisions dans la suite...
Comme d'habitude le code source de ce nouveau Linux stable est téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org.
Détails des évolutions, nouveautés et prévisions dans la suite...
Sortie du codeur vidéo Dirac en version 1.0.0
Développé par la BBC, le format d'encodage vidéo Dirac est une alternative à hautes performances, libre et sans brevets, pour la compression et la lecture de fichiers vidéo.
Techniquement plus moderne que Theora, Dirac est disponible sous triple licence (GPLv2, LGPL et MPLv1.1) et est optimisé pour la diffusion en haute définition sur Internet.
Techniquement plus moderne que Theora, Dirac est disponible sous triple licence (GPLv2, LGPL et MPLv1.1) et est optimisé pour la diffusion en haute définition sur Internet.
Le grand saut pour PC-BSD 7.0
L'équipe à l'origine du projet PC-BSD a décidé de faire le grand saut et propose depuis le 15 septembre la version 7.0 (nom de code "Fibonacci") de son système d'exploitation.
Le but de PC-BSD est d'être une surcouche permettant aux novices un accès facile à un système de type UNIX. Basée sur le système d'exploitation bien connu FreeBSD dans sa version 7.0, Fibonacci suit la nouvelle numérotation qui reprend celle de la version FreeBSD sous-jacente (ce qui explique le saut de PC-BSD 1.5 à PC-BSD 7.0).
Incorporant toutes les nouveautés incluses dans FreeBSD 7.0 (et détaillées dans cette dépêche), PC-BSD profite ainsi de la meilleure compatibilité matérielle et des gains de performances venant de son grand frère. Si on ajoute Xorg en version 7.3 et KDE dans sa version 4.1.1 on constate que Fibonacci est un système moderne, se voulant une alternative aux distributions Linux récentes.
Le but de PC-BSD est d'être une surcouche permettant aux novices un accès facile à un système de type UNIX. Basée sur le système d'exploitation bien connu FreeBSD dans sa version 7.0, Fibonacci suit la nouvelle numérotation qui reprend celle de la version FreeBSD sous-jacente (ce qui explique le saut de PC-BSD 1.5 à PC-BSD 7.0).
Incorporant toutes les nouveautés incluses dans FreeBSD 7.0 (et détaillées dans cette dépêche), PC-BSD profite ainsi de la meilleure compatibilité matérielle et des gains de performances venant de son grand frère. Si on ajoute Xorg en version 7.3 et KDE dans sa version 4.1.1 on constate que Fibonacci est un système moderne, se voulant une alternative aux distributions Linux récentes.
Go-oo, une alternative à OpenOffice
La suite bureautique OpenOffice.org est un des étendards du monde du logiciel libre. Cette suite est très complète puisqu'elle rassemble de nombreux modules (traitement de texte, tableur, base de données, dessin, présentation, etc.) et qu'elle fonctionne sur plusieurs plates-formes (Windows, Mac OS X, Linux et autres Unix). Son format de données est ouvert et standardisé et son coût est nul.
Autant d'avantages qui en font un redoutable concurrent pour la suite Office de Microsoft puisque de nombreuses entreprises et administrations migrent progressivement vers OpenOffice et que de plus en plus de particuliers utilisent la suite libre sur leur ordinateur.
Pourtant tout n'est pas rose dans le monde d'OpenOffice et les critiques n'ont jamais épargné le logiciel : temps de lancement trop long, occupation mémoire pachydermique, interface différente du reste de l'environnement, intégration de fonctions inutiles, assignation obligatoire de copyright à Sun.
La correction de ces défauts semble beaucoup trop lente pour certains puisque Michael Meeks, desktop Architect chez Novell et chargé d'OpenOffice, vient de déclarer au quotidien Der Standard que l'exaspération était à son comble et qu'il souhaitait que la version modifiée Go-oo remplace OpenOffice.
NdM : Novell est à la fois connue pour son implication dans les projets libres (SUSE, OpenExchange, Ximian, Eclipse, etc.) et pour ses relations avec Microsoft (accord de 2006, implémentation du format bureautique OpenXML, voir la liste de améliorations proposées à OOo, etc.).
Autant d'avantages qui en font un redoutable concurrent pour la suite Office de Microsoft puisque de nombreuses entreprises et administrations migrent progressivement vers OpenOffice et que de plus en plus de particuliers utilisent la suite libre sur leur ordinateur.
Pourtant tout n'est pas rose dans le monde d'OpenOffice et les critiques n'ont jamais épargné le logiciel : temps de lancement trop long, occupation mémoire pachydermique, interface différente du reste de l'environnement, intégration de fonctions inutiles, assignation obligatoire de copyright à Sun.
La correction de ces défauts semble beaucoup trop lente pour certains puisque Michael Meeks, desktop Architect chez Novell et chargé d'OpenOffice, vient de déclarer au quotidien Der Standard que l'exaspération était à son comble et qu'il souhaitait que la version modifiée Go-oo remplace OpenOffice.
NdM : Novell est à la fois connue pour son implication dans les projets libres (SUSE, OpenExchange, Ximian, Eclipse, etc.) et pour ses relations avec Microsoft (accord de 2006, implémentation du format bureautique OpenXML, voir la liste de améliorations proposées à OOo, etc.).
La version 2.0 de DragonFlyBSD est disponible
Le projet DragonFlyBSD est le moins connu des systèmes d'exploitations de la famille BSD. Dans l'ombre de FreeBSD, OpenBSD et NetBSD le projet initié par Matt Dillon cherche à se différencier par ses particularités techniques.
DragonFlyBSD est, à l'origine, issu d'un conflit d'opinion entre les développeurs de FreeBSD et Matt Dillon (qui était membre de l'équipe FreeBSD à cette époque). Celui-ci pensait que la direction de développement initiée par la version 5.x n'était pas la bonne et il a donc choisi de se baser sur la très fiable série FreeBSD 4.x pour créer en juillet 2003 son projet BSD avec des objectifs très ambitieux.
5 ans plus tard voici la version 2.0 qui est annoncée...
DragonFlyBSD est, à l'origine, issu d'un conflit d'opinion entre les développeurs de FreeBSD et Matt Dillon (qui était membre de l'équipe FreeBSD à cette époque). Celui-ci pensait que la direction de développement initiée par la version 5.x n'était pas la bonne et il a donc choisi de se baser sur la très fiable série FreeBSD 4.x pour créer en juillet 2003 son projet BSD avec des objectifs très ambitieux.
5 ans plus tard voici la version 2.0 qui est annoncée...
Sortie du noyau Linux 2.6.26
La sortie de la vingt-septième version stable de la branche 2.6 du noyau Linux vient d'être annoncée par Linus. Vous pouvez donc dès maintenant télécharger le code source du nouveau noyau sur les serveurs du site kernel.org.
NdM : le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche.
NdM : le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche.
Un top 500 sous le signe du pétaflops
Le 31ème top 500 des supercalculateurs mondiaux est sorti aujourd'hui à l'occasion de l'International Supercomputing Conference qui a lieu à Dresde en Allemagne.
Bien entendu la grande nouvelle de ce classement est le franchissement, pour la première fois, de la barre du pétaFLOPS par le superordinateur Roadrunner (qui coûte la bagatelle de 133 millions de dollars tout compris).
Après le gigaflops atteint en 1986 par le Cray 2, après le téraflops atteint en 1997 par Asci Red, voici un nouveau seuil symbolique qui est atteint.
Bien entendu la grande nouvelle de ce classement est le franchissement, pour la première fois, de la barre du pétaFLOPS par le superordinateur Roadrunner (qui coûte la bagatelle de 133 millions de dollars tout compris).
Après le gigaflops atteint en 1986 par le Cray 2, après le téraflops atteint en 1997 par Asci Red, voici un nouveau seuil symbolique qui est atteint.
La course au pétaflops se déroule sous Linux
Avant la fin de cette année un superordinateur dépassera la barre mythique du pétaflops et cette machine fonctionnera avec le système d'exploitation GNU/Linux.
Alors que le franchissement du téraflops datait de 1996 avec le superordinateur Asci Red (4510 processeurs Pentium Pro cadencés à 200 MHz) nous voici, 12 ans plus tard, à la veille de franchir la marche supérieure, le pétaflops (un million de milliards de calculs par seconde).
Pour la première place au classement Top500 du mois prochain la course est donc engagée entre le Ranger du centre de calcul de l'université du Texas et le Roadrunner du laboratoire de Los Alamos.
Alors que le franchissement du téraflops datait de 1996 avec le superordinateur Asci Red (4510 processeurs Pentium Pro cadencés à 200 MHz) nous voici, 12 ans plus tard, à la veille de franchir la marche supérieure, le pétaflops (un million de milliards de calculs par seconde).
Pour la première place au classement Top500 du mois prochain la course est donc engagée entre le Ranger du centre de calcul de l'université du Texas et le Roadrunner du laboratoire de Los Alamos.
La fin du verrou global dans le noyau Linux ?
Connu sous le nom de "Big Kernel Lock" (BKL) ou encore de "Giant Lock", le verrou global du noyau est une technique permettant de rendre un système d'exploitation compatible avec l'emploi de machines multiprocesseurs.
Récemment un problème de régression de performances est venu remettre en lumière le BKL et raviver l'intérêt dans la difficile tâche consistant à le supprimer entièrement du noyau Linux.
Les discussions sur la liste de diffusion ont été vives avant que Linus ne choisisse une orientation. Maintenant c'est un travail de longue haleine qui va commencer afin d'en finir une bonne fois pour toute avec le verrou géant du noyau.
Récemment un problème de régression de performances est venu remettre en lumière le BKL et raviver l'intérêt dans la difficile tâche consistant à le supprimer entièrement du noyau Linux.
Les discussions sur la liste de diffusion ont été vives avant que Linus ne choisisse une orientation. Maintenant c'est un travail de longue haleine qui va commencer afin d'en finir une bonne fois pour toute avec le verrou géant du noyau.
Sortie de Puppy Linux 4.0
Puppy Linux, la distribution de taille réduite qui fonctionne sur des machines peu puissantes, vient de sortir en version 4.0. Six mois après la version de maintenance 3.01, voici que la toute nouvelle version 4.0 (nom de code "Dingo") a été annoncée par Barry Kauler, le fondateur de la distribution.
Une des forces de Puppy est la possibilité de charger toute la distribution dans la mémoire vive puis de retirer le disque ayant permis le démarrage. On a ainsi un système qui ne fait plus appel a un disque dur réel et poussif mais à un RAM-disque bien plus rapide. Pour utiliser cette fonction il faut posséder un ordinateur ayant au moins 128 Mo de RAM. Une quantité moindre obligera à laisser une partie des programmes sur le disque dur ou sur le CD-ROM d'amorçage mais permettra d'utiliser des machines ayant des quantités de mémoire aussi faibles que 48 Mo.
Pour cette nouvelle version Barry Kauler a pris la décision de tout repenser de fond en comble...
Une des forces de Puppy est la possibilité de charger toute la distribution dans la mémoire vive puis de retirer le disque ayant permis le démarrage. On a ainsi un système qui ne fait plus appel a un disque dur réel et poussif mais à un RAM-disque bien plus rapide. Pour utiliser cette fonction il faut posséder un ordinateur ayant au moins 128 Mo de RAM. Une quantité moindre obligera à laisser une partie des programmes sur le disque dur ou sur le CD-ROM d'amorçage mais permettra d'utiliser des machines ayant des quantités de mémoire aussi faibles que 48 Mo.
Pour cette nouvelle version Barry Kauler a pris la décision de tout repenser de fond en comble...