Vous avez sans doute raison, je doit être un peu paranoïaque pour considérer que nos élus ne défendent pas notre intérêt quand ils tentent de passer des lois contraires à l'intérêt général.
Une petite question. Étant encore moins spécialiste d'institutions européennes que vous, je supposais a priori que parlementaires et LIBE
(« LIBE ? Ou nos parlementaires ? »)
ne constituaient pas des ensembles disjoints. Vous semblez affirmer le contraire ?
Mais sur l'essentiel clairement nous ne nous comprenons pas. En effet, la séparation des pouvoirs est une notion multi-millénaire sur laquelle repose l'équilibre de nos institutions politiques. Est-ce que je vous comprends bien lorsque je saisis que vous affirmez qu'omettre de s'y référer explicitement (à la séparation des pouvoirs) dans le texte en question n'est qu'une question d'option de « chaque état et de ses spécificités ». C'est pour moi équivalent à affirmer que la démocratie dans les états membres est optionnelle. C'est ce que, selon moi, font les gens de la commission LIBE en question ici, et c'est ce qui me choque. Surtout dans un contexte ou au moins un des états membres s'est retrouvé pris la main dans le pot de confiture à tenter de passer ainsi une loi de censure extra-judiciaire. Mais si, si, on vous l'affirme personne (sauf toute la société civile, mais eux…) ne pouvait se rendre compte que ça posait problème.
Pour parler tout aussi crûment, pour moi l'empire constituerait en l'espèce la sphère d'influence forte des États-Unis d'Amérique, au sens de toutes les zones où ils sont capables d'imposer (IMPERARE) des actions s'écartant de l'état de droit. Géographiquement on pourrait bien y imaginer des frontières mais elles resteraient assez flous. Aucune connotation anti-sémite dans cette notion à mon sens. Même si évidemment pour l'anti-sémite de base, USA=complot sioniste nazie (n'ayons pas peur des oxymores, ces gens ne s'embarassant pas toujours de cohérence :-). Mais du coup la notion d'imperium pour eux n'est que connexe à la dimension anti-sémite puisque cette dernière est directement liée aux USA.
Votre liberté s'arrête là où commence celle d'autrui. Voici une maxime qui me semble bien illustrer le problème d'équilibre entre libertés sous-jacents à la question, et à l'affirmation qui l'a précédée.
Pour bien poser le problème il faut se demander de quelles libertés il est question, ou plutôt les libertés de qui ?
Les licences libres comme la GPLv2 prétendaient défendre la liberté de l'utilisateur du logiciel au dépend du pouvoir de l'auteur. Elles sont donc moins libre du point de vue de l'auteur et plus de celui de l'utilisateur.
La version Affero prétend en sus tenter de défendre l'utilisateur final au dépend de l'utilisateur qui fait tourner le logiciel. En ce sens elle offre bien moins de liberté à celui qui exécute le logiciel, mais garantit mieux celles de l'utilisateur final. Il n'y a pas de magie, l'équilibre est respecté.
Une fois cela posé on comprend que la phrase en question décrit moins l'AGPL que le point de vue adopté par son auteur. Me tromperais-je ?
« Par contre leur article est un peu un appel au loup … en désignant directement la police ou "n'importe quelle autorité d'un Etat membre" comme l'autorité compétente (je reprends la faute d'orthographe de la citation)[.] »
Ici il me semble que votre perspective n’est pas tout à fait juste, dans la mesure où la proposition provient d’un « loup » ayant déjà fait intrusion dans la bergerie et renvoyé de justesse par le tout dernier rempart entre citoyens et prédateurs gouvernants. Pensez-vous vraiment que ce soit par pure naïveté qu’il soit fait mention d’autorités non précisées dans ce texte alors que le concept de séparation des pouvoirs, de Montesquieu à Aristote, remonte tout de même à la nuit des temps (ils ne sauraient donc l’ignorer) ? Et que le pouvoir dont émane le texte vient tout juste de se faire prendre la main dans ce même pot de confiture (ils ont déjà montré une inclination indubitable pour ce méfait) ?
En gros votre remarque revient à signaler — à juste titre — que ce texte n’est que l’ouverture du couvercle, et qu’une fois promulgué aucune cuiller ne sera encore plongée dans le pot. La Quadrature prévient que cela devrait se produire inéluctablement.
En se basant sur l'article, on devine que la réponse donnée par l'auteur viendrait de la question « à qui profite le crime. » Les supposées ruptures de l'état de droit auraient étaient faites dans le but de laver l'affront aux USA des révélations de Wikileaks sur la guerre en Irak. Le doigt de l'auteur est donc pointé en direction de structures étatiques indéterminées de cette nation.
A-t-il raison ou tort ? Qui sait. En matière d'espionnage et de relations internationales, il faudrait être très bien informé ou bien ingénu pour prétendre pouvoir répondre.
Et permettez-moi de vous retourner votre question. Savez-vous lire ? Autrement dit pourquoi souhaitez-vous que quelqu'un vous fasse l'explication de texte ? Est-ce juste rhétorique ? Que sous entendez-vous en posant ainsi des questions auxquelles vous pouvez parfaitement répondre par vous même ? Pensiez-vous qu'un diplomate de haut niveau impliqué dans l'affaire allait ici-même vous faire des révélations ? Ou bien en auriez-vous à faire vous-même ?
Étymologiquement un empire, c’est une zone d’influence, là où l’on ordonne. En l’occurrence la rupture quasi manifeste de l’état de droit dénoncée dans l’article — dans la mesure où elle est avérée — paraît un justification raisonnable de ce qualificatif.
L'autre définition du mot élite est plus politique ; c'est le groupe social dominant. Groupe qui justifie — généralement — sa position dominante par sa supériorité. Quand ce discours n'est qu'internalisé, le régime s'appelle une république ; quand il est professé ouvertement, un régime aristocratique.
Et de fait l'élite, même ainsi conçue, possède bien souvent une réelle supériorité tant en termes psychologiques que de formation et de moyens sur le reste de la population. La perte de cette supériorité semble être un marqueur certain du déclin.
« traduire la Divine Comédie en français du XIVème n'aurait strictement aucun sens, et ne nous aiderait en rien à comprendre le contexte de l’œuvre. »
En revanche, en français du XVIème ça passerait quasiment comme une lettre à la poste (celle de l'époque des services publics, bien entendu). Le Français ayant ceci d'exceptionnel qu'il n'a que modérément évolué grâce à Molière, La Fontaine, Racine, Corneille, etc, qui restaient des auteurs accessibles à l'époque ou la garderie nationale s'appelait encore légitimement l'éducation nationale.
Sinon, le français : « traduire c'est trahir » me semble presque aussi élégant que l'Italien. Non ?
Après, il ne faut pas nécessairement voir ça comme tout blanc ou tout noir (:-) c'est à dessein que manichéen n'est pas employé ici pour brosser une tableau plus nuancé). Le point de vue de M. Delafosse cité par l'article est intéressant à cet égard :
« Comment voudrait-on qu’un Noir, dont la langue est d’une simplicité rudimentaire et d’une logique presque toujours absolue, assimile rapidement un idiome aussi raffiné et illogique que le nôtre ? C’est bel et bien le Noir - ou, d’une manière plus générale, le primitif - qui a forgé le petit-nègre, en adaptant le français à son état d’esprit. »
S'il y a là du préjugé simplificateur à l'égard des « Noirs », il me semble que l'on trouve y aussi, sous-jacent, un constat lucide sur une langue dont les arcanes échappent bien souvent même à ses locuteurs natifs.
Soit, mais est-ce que ça ne pourrait pas tout aussi bien correspondre à Mao, Pol pot, Pinochet, Franco, Salazar, et tant d'autres passés ou à venir ? Après ne pas l'avoir relu récemment, rend impossible d'affirmer que ça collerai mieux avec l'un ou l'autre.
N'y aurait-il pas quiproquo ? La règle que vous énoncez n'est-elle pas justement celle qui s'applique au vulgaire et non à l'élite ? Et ce privilège n'est-il pas précisément un apanage de l'élite ?
Le titre de l'article n'éclaire pas autant sur son contenu assez technique et détaillé que son sous-titre :
« Les algorithmes peuvent contribuer à rouvrir les chances des lycéens issus des milieux populaires d’accéder aux filières sélectives du supérieur et à contrer le creusement des inégalités sociales face à l’éducation. À condition de les éduquer. »
L'auteur y étudie l'effet de s'intéresser non pas au notes bruts des lycéens mais à leur écart à la moyenne de leur établissement pour sélectionner des étudiants, et étudie sommairement la modification du profil sociologique (boursier/non boursier) en découlant.
Ne peut-on se demander si en sus de l'écart à la moyenne, il ne faudrait pas aussi s'intéresser à l'écart des moyennes par établissement entre notes de contrôle continu et notes d'épreuves nationales afin d'obtenir une estimation du « niveau » des étudiants des établissement dans des épreuves similaires ? Mais peut-être une telle mesure conduirait-elle à une sélection moins favorable aux critères sociaux recherchés ?
Évidemment le participe présent du verbe souvir est souvissant et non « souvant » :-), comme sourissant pour sourire. Il ne faut pas prendre mal mon commentaire ; s'il s'agissait d'une moquerie, ce serait un peu l'hôpital qui se fout de la charité. Mais la lecture du premier prologue me paraît rendue laborieuse par les nombreuses coquilles qui le jonchent. Il me semble que beaucoup de correcteurs automatiques les auraient ramassées.
N'étant pas littéraire je ne saurais expliquer le sentiment suivant : le deuxième prologue me paraît tout à fait susceptible de me donner envie de lire la suite. Alors que le premier me laisse un peu froid. Est-ce parce que l'un est très dynamique quand l'autre est ennuyeux comme une conférence de vulgarisation ? Peut-être l'explication du prologue initial aurait-elle sa place ailleurs qu'en introduction ? Qui sait.
Le thème choisi est lui définitivement d'intérêt. Bravo.
Développé autrement, on trouve ici un autre argumentaire très clair en opposition à la forme de censure qui s'est opéré à l'égard de M. Trump. Dans les deux cas, il ne semble pas que ce soit par sympathie à l'égard des comportements du personnage. Dans les deux cas, il ne s'agit pas d'ouvrir la porte à toute les expressions, même les plus extrêmes et dangereuses, mais de réfléchir à la forme que devrait prendre la législation pour permettre une censure juste.
À la fois la juge ne l'a-t-elle pas exprimé clairement : s'il n'est pas extradé ce n'est pas parce que dénoncer malversations, machinations, et bavures serait tolérable sous le paisible ciel d'azur égayé de chants d'oiseaux de nos démocraties, c'est parce qu'il risque de pouvoir échapper à l'incarcération par la fameuse technique du suicide dans les prisons dites de hautes sécurité des États-Unis d'Amérique.
Quiconque s’intéresse au Libre d’un point de vue politique semble systématiquement en percevoir l’intérêt névralgique des points de vue à la fois démocratique et économique. Mais en pratique, ça reste toujours la même chose : un peu de widows, mâtiné de ppt, à la sauce grands groupes nationaux sectateurs de billou, et tout juste un éventuel soupçon de comm. open source pour verdir le tout.
Si je ne m'abuse — la physique nucléaire n'est pas ma spécialité — cette température est de l'ordre de celle qui permet de provoquer des réactions de fusion nucléaire. En gros on « chauffe » le combustible jusqu'au point où la réaction de fusion est enclenchée et produit de la chaleur qu'il va s'agir de savoir exploiter en maintenant la réaction en marche.
La température annoncée peut paraître impressionnante. Mais la quantité d'énergie totale ne l'est vraisemblablement pas beaucoup car la capacité calorifique de l'hydrogène dans l'appareil est certainement faible.
Combien de décennies avant de faire fonctionner ce genre de dispositif en continu pour quelques semaines ou années ? Et question corollaire, combien de temps avant de prendre un à deux degrés de réchauffement climatique par décennie si on y arrive un jour ? M'est-avis que la réponse à la seconde question est largement inférieur à celle de la première.
[^] # Re: Question ... sur c'est quoi "the competent authority" ?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien D'un gouvernement qui tente de contourner sa constitution en passant par l'Europe . Évalué à 0.
Vous avez sans doute raison, je doit être un peu paranoïaque pour considérer que nos élus ne défendent pas notre intérêt quand ils tentent de passer des lois contraires à l'intérêt général.
Une petite question. Étant encore moins spécialiste d'institutions européennes que vous, je supposais a priori que parlementaires et LIBE
ne constituaient pas des ensembles disjoints. Vous semblez affirmer le contraire ?
Mais sur l'essentiel clairement nous ne nous comprenons pas. En effet, la séparation des pouvoirs est une notion multi-millénaire sur laquelle repose l'équilibre de nos institutions politiques. Est-ce que je vous comprends bien lorsque je saisis que vous affirmez qu'omettre de s'y référer explicitement (à la séparation des pouvoirs) dans le texte en question n'est qu'une question d'option de « chaque état et de ses spécificités ». C'est pour moi équivalent à affirmer que la démocratie dans les états membres est optionnelle. C'est ce que, selon moi, font les gens de la commission LIBE en question ici, et c'est ce qui me choque. Surtout dans un contexte ou au moins un des états membres s'est retrouvé pris la main dans le pot de confiture à tenter de passer ainsi une loi de censure extra-judiciaire. Mais si, si, on vous l'affirme personne (sauf toute la société civile, mais eux…) ne pouvait se rendre compte que ça posait problème.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: L'Empire
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien [Captivant] L’Empire n’en a pas fini avec Julian Assange – par Chris Hedges | les-crises.fr. Évalué à 2.
Pour parler tout aussi crûment, pour moi l'empire constituerait en l'espèce la sphère d'influence forte des États-Unis d'Amérique, au sens de toutes les zones où ils sont capables d'imposer (IMPERARE) des actions s'écartant de l'état de droit. Géographiquement on pourrait bien y imaginer des frontières mais elles resteraient assez flous. Aucune connotation anti-sémite dans cette notion à mon sens. Même si évidemment pour l'anti-sémite de base, USA=complot sioniste nazie (n'ayons pas peur des oxymores, ces gens ne s'embarassant pas toujours de cohérence :-). Mais du coup la notion d'imperium pour eux n'est que connexe à la dimension anti-sémite puisque cette dernière est directement liée aux USA.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: l'AGPL, pour prendre la licence libre qui fournit le moins de libertés !?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 8.
Votre liberté s'arrête là où commence celle d'autrui. Voici une maxime qui me semble bien illustrer le problème d'équilibre entre libertés sous-jacents à la question, et à l'affirmation qui l'a précédée.
Pour bien poser le problème il faut se demander de quelles libertés il est question, ou plutôt les libertés de qui ?
Les licences libres comme la GPLv2 prétendaient défendre la liberté de l'utilisateur du logiciel au dépend du pouvoir de l'auteur. Elles sont donc moins libre du point de vue de l'auteur et plus de celui de l'utilisateur.
La version Affero prétend en sus tenter de défendre l'utilisateur final au dépend de l'utilisateur qui fait tourner le logiciel. En ce sens elle offre bien moins de liberté à celui qui exécute le logiciel, mais garantit mieux celles de l'utilisateur final. Il n'y a pas de magie, l'équilibre est respecté.
Une fois cela posé on comprend que la phrase en question décrit moins l'AGPL que le point de vue adopté par son auteur. Me tromperais-je ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Question ... sur c'est quoi "the competent authority" ?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien D'un gouvernement qui tente de contourner sa constitution en passant par l'Europe . Évalué à 3.
Ici il me semble que votre perspective n’est pas tout à fait juste, dans la mesure où la proposition provient d’un « loup » ayant déjà fait intrusion dans la bergerie et renvoyé de justesse par le tout dernier rempart entre citoyens et
prédateursgouvernants. Pensez-vous vraiment que ce soit par pure naïveté qu’il soit fait mention d’autorités non précisées dans ce texte alors que le concept de séparation des pouvoirs, de Montesquieu à Aristote, remonte tout de même à la nuit des temps (ils ne sauraient donc l’ignorer) ? Et que le pouvoir dont émane le texte vient tout juste de se faire prendre la main dans ce même pot de confiture (ils ont déjà montré une inclination indubitable pour ce méfait) ?En gros votre remarque revient à signaler — à juste titre — que ce texte n’est que l’ouverture du couvercle, et qu’une fois promulgué aucune cuiller ne sera encore plongée dans le pot. La Quadrature prévient que cela devrait se produire inéluctablement.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: L'Empire
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien [Captivant] L’Empire n’en a pas fini avec Julian Assange – par Chris Hedges | les-crises.fr. Évalué à 4.
En se basant sur l'article, on devine que la réponse donnée par l'auteur viendrait de la question « à qui profite le crime. » Les supposées ruptures de l'état de droit auraient étaient faites dans le but de laver l'affront aux USA des révélations de Wikileaks sur la guerre en Irak. Le doigt de l'auteur est donc pointé en direction de structures étatiques indéterminées de cette nation.
A-t-il raison ou tort ? Qui sait. En matière d'espionnage et de relations internationales, il faudrait être très bien informé ou bien ingénu pour prétendre pouvoir répondre.
Et permettez-moi de vous retourner votre question. Savez-vous lire ? Autrement dit pourquoi souhaitez-vous que quelqu'un vous fasse l'explication de texte ? Est-ce juste rhétorique ? Que sous entendez-vous en posant ainsi des questions auxquelles vous pouvez parfaitement répondre par vous même ? Pensiez-vous qu'un diplomate de haut niveau impliqué dans l'affaire allait ici-même vous faire des révélations ? Ou bien en auriez-vous à faire vous-même ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: L'Empire
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien [Captivant] L’Empire n’en a pas fini avec Julian Assange – par Chris Hedges | les-crises.fr. Évalué à 6.
Étymologiquement un empire, c’est une zone d’influence, là où l’on ordonne. En l’occurrence la rupture quasi manifeste de l’état de droit dénoncée dans l’article — dans la mesure où elle est avérée — paraît un justification raisonnable de ce qualificatif.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Répertoire
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au message Autorisation groupe (Résolu). Évalué à 2.
Pour lire un répertoire ce sont les droits d’exécution qu’il faut, j’imagine que vous le savez ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Répertoire
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au message Autorisation groupe (Résolu). Évalué à 2.
titi a-t-il accès au répertoire ? Ça lui ferait une belle jambe d’avoir des droits sur un fichier qui lui serait inaccessible.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: De la nullité de nos décideurs
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Les enseignants, poussés vers GMail. Évalué à 7.
L'autre définition du mot élite est plus politique ; c'est le groupe social dominant. Groupe qui justifie — généralement — sa position dominante par sa supériorité. Quand ce discours n'est qu'internalisé, le régime s'appelle une république ; quand il est professé ouvertement, un régime aristocratique.
Et de fait l'élite, même ainsi conçue, possède bien souvent une réelle supériorité tant en termes psychologiques que de formation et de moyens sur le reste de la population. La perte de cette supériorité semble être un marqueur certain du déclin.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: "Nous autres traductions, nous savons maintenant que nous sommes mortelles"
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Orwell dans le domaine public: nouvelle traduction chez Agone (et deux autres chez Gallimard). Évalué à 4.
En revanche, en français du XVIème ça passerait quasiment comme une lettre à la poste (celle de l'époque des services publics, bien entendu). Le Français ayant ceci d'exceptionnel qu'il n'a que modérément évolué grâce à Molière, La Fontaine, Racine, Corneille, etc, qui restaient des auteurs accessibles à l'époque ou la garderie nationale s'appelait encore légitimement l'éducation nationale.
Sinon, le français : « traduire c'est trahir » me semble presque aussi élégant que l'Italien. Non ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Le bislama comme inspiration pour la novlangue.
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Orwell dans le domaine public: nouvelle traduction chez Agone (et deux autres chez Gallimard). Évalué à 0.
Après, il ne faut pas nécessairement voir ça comme tout blanc ou tout noir (:-) c'est à dessein que manichéen n'est pas employé ici pour brosser une tableau plus nuancé). Le point de vue de M. Delafosse cité par l'article est intéressant à cet égard :
S'il y a là du préjugé simplificateur à l'égard des « Noirs », il me semble que l'on trouve y aussi, sous-jacent, un constat lucide sur une langue dont les arcanes échappent bien souvent même à ses locuteurs natifs.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Wesh gros frère
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Orwell dans le domaine public: nouvelle traduction chez Agone (et deux autres chez Gallimard). Évalué à 1.
Un ex-champion de F1 qui a trop fréquenté les pistes de poudreuse, non ?
Comment ? … mal entendu ? ---> []
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Wesh gros frère
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Orwell dans le domaine public: nouvelle traduction chez Agone (et deux autres chez Gallimard). Évalué à 1.
Soit, mais est-ce que ça ne pourrait pas tout aussi bien correspondre à Mao, Pol pot, Pinochet, Franco, Salazar, et tant d'autres passés ou à venir ? Après ne pas l'avoir relu récemment, rend impossible d'affirmer que ça collerai mieux avec l'un ou l'autre.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: De la nullité de nos décideurs
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Les enseignants, poussés vers GMail. Évalué à 4.
N'y aurait-il pas quiproquo ? La règle que vous énoncez n'est-elle pas justement celle qui s'applique au vulgaire et non à l'élite ? Et ce privilège n'est-il pas précisément un apanage de l'élite ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Très instructif
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien Parcoursup ou la sélection par les algorithmes. Évalué à 2.
Le titre de l'article n'éclaire pas autant sur son contenu assez technique et détaillé que son sous-titre :
L'auteur y étudie l'effet de s'intéresser non pas au notes bruts des lycéens mais à leur écart à la moyenne de leur établissement pour sélectionner des étudiants, et étudie sommairement la modification du profil sociologique (boursier/non boursier) en découlant.
Ne peut-on se demander si en sus de l'écart à la moyenne, il ne faudrait pas aussi s'intéresser à l'écart des moyennes par établissement entre notes de contrôle continu et notes d'épreuves nationales afin d'obtenir une estimation du « niveau » des étudiants des établissement dans des épreuves similaires ? Mais peut-être une telle mesure conduirait-elle à une sélection moins favorable aux critères sociaux recherchés ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Ah souvir !
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal La lecture, l'écriture et les tours que nous joue le monde dans intervalle.. Évalué à 9. Dernière modification le 12 janvier 2021 à 12:40.
Évidemment le participe présent du verbe souvir est souvissant et non « souvant » :-), comme sourissant pour sourire. Il ne faut pas prendre mal mon commentaire ; s'il s'agissait d'une moquerie, ce serait un peu l'hôpital qui se fout de la charité. Mais la lecture du premier prologue me paraît rendue laborieuse par les nombreuses coquilles qui le jonchent. Il me semble que beaucoup de correcteurs automatiques les auraient ramassées.
N'étant pas littéraire je ne saurais expliquer le sentiment suivant : le deuxième prologue me paraît tout à fait susceptible de me donner envie de lire la suite. Alors que le premier me laisse un peu froid. Est-ce parce que l'un est très dynamique quand l'autre est ennuyeux comme une conférence de vulgarisation ? Peut-être l'explication du prologue initial aurait-elle sa place ailleurs qu'en introduction ? Qui sait.
Le thème choisi est lui définitivement d'intérêt. Bravo.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Liberté d'expression
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien La chute. -- Laurent Chemla. Évalué à 2.
Développé autrement, on trouve ici un autre argumentaire très clair en opposition à la forme de censure qui s'est opéré à l'égard de M. Trump. Dans les deux cas, il ne semble pas que ce soit par sympathie à l'égard des comportements du personnage. Dans les deux cas, il ne s'agit pas d'ouvrir la porte à toute les expressions, même les plus extrêmes et dangereuses, mais de réfléchir à la forme que devrait prendre la législation pour permettre une censure juste.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Cohérence
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien Julian Assange n’obtient pas sa libération sous caution - numerama. Évalué à 3.
À la fois la juge ne l'a-t-elle pas exprimé clairement : s'il n'est pas extradé ce n'est pas parce que dénoncer malversations, machinations, et bavures serait tolérable sous le paisible ciel d'azur égayé de chants d'oiseaux de nos démocraties, c'est parce qu'il risque de pouvoir échapper à l'incarcération par la fameuse technique du suicide dans les prisons dites de hautes sécurité des États-Unis d'Amérique.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: OGM
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Pour ou contre les vaccins open source mais pas libres ?. Évalué à 10.
Pas tout à fait un virus : s’il détourne effectivement la machinerie cellulaire, c’est pour produire une simple protéine et non se reproduire.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Comme d’hab.
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien La mission Bothorel sur l'open data demande plus de volontarisme en faveur du logiciel libre. Évalué à 2.
Ah, quand on se dépêche…
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Comme d’hab.
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien La mission Bothorel sur l'open data demande plus de volontarisme en faveur du logiciel libre. Évalué à 3.
PS : l'info avait déjà été discuté ici dans un journal.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Comme d’hab.
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien La mission Bothorel sur l'open data demande plus de volontarisme en faveur du logiciel libre. Évalué à 4.
Quiconque s’intéresse au Libre d’un point de vue politique semble systématiquement en percevoir l’intérêt névralgique des points de vue à la fois démocratique et économique. Mais en pratique, ça reste toujours la même chose : un peu de widows, mâtiné de ppt, à la sauce grands groupes nationaux sectateurs de billou, et tout juste un éventuel soupçon de comm. open source pour verdir le tout.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Génial
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien Reverse Engineering the source code of the BioNTech/Pfizer SARS-CoV-2 Vaccine. Évalué à 2.
Pour maintenir l’immunité ? Sinon, les rhumes ça s’en va et ça revient.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Et 100 millions de degrés, qu’est‐ce qu’on en fait ?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien [HS] Fahrenheit 451 peut aller se rhabiller. Évalué à 3.
Si je ne m'abuse — la physique nucléaire n'est pas ma spécialité — cette température est de l'ordre de celle qui permet de provoquer des réactions de fusion nucléaire. En gros on « chauffe » le combustible jusqu'au point où la réaction de fusion est enclenchée et produit de la chaleur qu'il va s'agir de savoir exploiter en maintenant la réaction en marche.
La température annoncée peut paraître impressionnante. Mais la quantité d'énergie totale ne l'est vraisemblablement pas beaucoup car la capacité calorifique de l'hydrogène dans l'appareil est certainement faible.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# De la coupe aux lèvres
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien [HS] Fahrenheit 451 peut aller se rhabiller. Évalué à 5.
Combien de décennies avant de faire fonctionner ce genre de dispositif en continu pour quelques semaines ou années ? Et question corollaire, combien de temps avant de prendre un à deux degrés de réchauffement climatique par décennie si on y arrive un jour ? M'est-avis que la réponse à la seconde question est largement inférieur à celle de la première.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace