Le monde de la culture aujourd'hui ressemble beaucoup à "je fais une œuvre sans me poser la question de sa rentabilité, et ensuite je demande à la société de faire en sorte que cette œuvre m'assure un revenu".
Heu, là tu inverses carrément l'ordre des choses, j'espère que tu te rends compte. Non, les artistes ne posent pas une oeuvre sur la table pour demander ensuite "Payez moi". Ils prennent contact avec un éditeur, qui va leur proposer un contrat, et qui va vendre des copies de l'oeuvre en marquant dessus "Interdit de pirater."
Il y a quand même une tendance des "artistes" à croire que tout ce qu'ils font mérite salaire, peu importe la qualité. Juste l'expression "financement de la création" m'exaspère. Personne n'a besoin d'un financement pour créer, tout le monde est capable de créer à coût quasi nul (même si ça reste à l'état d'idée). Cette expression fait croire qu'il faut forcément des sous a priori. Non, il en faut pour concrétiser un projet de création (disque, film), et c'est le rôle des maisons de productions d'assurer ce financement, en filtrant les projets. Malheureusement, elles ne jouent plus ce rôle. Elles sont devenus des usines à marketing, on lance un produit (l'"artiste" avec son "nouvel album", qui est souvent le premier et le dernier), on bourrine le crâne des ados pour qu'ils achètent, on jette et on passe à un autre produit. C'est ça qu'on veut financer ? C'est ça la création ? Non merci, pas pour moi. Les maisons de productions veulent supprimer leur prise de risque en la faisant financer par la société. Dans ces cas là, à mon sens, plus besoin de maisons de production, elles peuvent crever.
Qui demain sortira le nouveau Star Wars ? Qui investira dans un film qui révolutionnera les effets spéciaux des 10 prochaines années ?
Les mêmes que maintenant. HP7 partie 2 a atteint 1Md de brouzoufs de recettes en 3 semaines au ciné, ça suffit à financer un film ça, non ? On peut prendre toutes les grosses productions, ils récupèrent très largement leur mise juste avec le cinéma. Ce qu'ils touchent sur les DVD et autres produits dérivés, c'est en plus, cadeau. Et s'il y en a un qui échoue de temps en temps, c'est pas bien grave, ça arrive, et ça se lissera si les maisons de production jouent bien leur rôle. Pour les grosses productions, rien ne changera, licence globale ou pas.
Heu ça fait un moment que c'est possible. Au moins depuis que KDE4 est dans Debian sid (4.2 je pense), c'est possible. C'est ma config. Tu cliques sur la config de la barre et il y a un truc qui s'appelle "bord de l'écran" chez moi, tu drag-and-drop sur le bord que tu veux et hop !
Pour rappel, le gouvernement actuel a modifié les circonscriptions (il y était obligé par le Conseil Constitutionnel, sous peine d'invalidation), et a donc charcuté une bonne partie des circonscriptions. Et il en a profité pour augmenter de manière significative le nombre de députés des français de l'étranger (11 députés). Et pour justifier ce nombre, le gouvernement a tout intérêt à ce que la participation soit maximale pour les législatives. Ce qui peut expliquer que ce ne soit mis en place que pour les législatives.
Aucune contradiction : ton journal est bien inutile parce qu'il n'apporte aucune information, juste une opinion contraire à l'énorme majorité, sans vrais arguments, ni vraies solutions. Et tous les commentaires ne font que souligner l'inutilité du journal en te montrant des exemples de gens (développeurs et administrateurs) qui se servent des manpages.
Ronn builds manual ! Tu écris une mapage avec un sous-ensemble de markdown et hop, ronn te transforme ça en roff ou en html. Il y a même un mini-serveur web intégré pour voir les changements directement. C'est vraiment simplissime, très dans l'esprit man. Le programme est écrit en ruby par un gars de github.
D'un côté on a une réalisation technique, avec un produit final qui peut potentiellement bloquer ton travail, voir abimer tes données, porter atteinte à ta vie privée, et de l'autre une œuvre artistique qui n'a pas d'autre prétention que de faire réagir tes sens et tes sentiments. Voilà ce que je pense.
Les deux sont régis juridiquement par le droit d'auteur, sur lequel se fondent les licences libres. La question n'est absolument pas de savoir l'utilité du bouzin (logiciel ou musique), mais la manière dont il est produit : les deux sont une oeuvre de l'esprit.
J'ai une remarque bête. Si dans une entreprise, tu te fais embaucher et tu fais de la merde. Bien sûr tu fais ça, pendant ta période d'essai et tu es viré au bout de 2 semaines. Si je ne m'abuse ton employeur te dois 2 semaines de salaire.
Un artiste n'est pas un salarié. Donc ça n'a strictement rien à voir. Mais justement, je pense que la plupart des artistes aimerait le confort du salariat (ça tombe régulièrement), sans les inconvénients (on travaille régulièrement et on produit régulièrement).
Le reste des artistes fait des concerts, vend des CD, et se fiche à peu près autant des nouveaux systèmes de rémunération que du piratage.
Pour moi, le fait de faire des concerts fait partie des systèmes alternatifs.
J'ai aussi parlé de don (individuel ou mécénat venant des entreprises) et de crowdfunding. Avec le logiciel libre ça marche plutôt bien (le don/mécénat, en tout cas).
Est-ce que ça passerait à l'échelle ? On n'en sait rien actuellement, même dans le LL. Après, ça peut être une bonne piste de réflexion oui.
Ça reviendrait à critiquer l'allocation des chômeurs ou la paie des fonctionnaires...
Pas du tout. Une allocation, ce n'est pas une rémunération pour un travail. Et ce n'est pas non plus une rente ! Une allocation, c'est un principe de solidarité. Rien à voir.
En quoi la licence serait-elle supérieure à la loi ?
Parce qu'un contrat (ou une licence) ne peut pas être supérieur à la loi : Hiérarchie_des_normes_en_droit_français.
C'est pour ça qu'on ne peut pas faire un contrat pour tuer (enfin on peut mais du coup, ce n'est pas légal, ni le contrat, ni le fait de tuer).
Ce que critiquait phxonx (ou ce que j'en ai compris), c'est qu'un pirate viole un contrat fixé par l'auteur. Mais je ne sais pas ce qu'il pense du fait que ce contrat soit "temporaire" : si je décide de mettre des restrictions infinies sur mon œuvre (bien que ça ne soit pas autorisé par la loi), est-ce légitime ou non ?
Mettre des restrictions infinies n'est pas compatible avec la loi (ni avec les traités internationaux dont elle est issue), donc ce n'est pas légal. Est-ce légitime ? L'Histoire a tranché, ce n'est pas légitime. Et je pense qu'aucun nouveau fait fondamental (autre que «je m'appelle Disney, je gagne pas assez d'argent») n'est venu remettre en cause cet état.
Je suis d'accord avec le fond, mais pas la façon dont tu le dis. Il ne s'agit pas de rétablir l'équilibre (c'est-à-dire de garder un système similaire à celui qu'on a aujourd'hui, en le rendant aussi équitable qu'il était au XVIIIème siècle), mais de trouver un nouvel équilibre. Il ne s'agit pas d'imposer un prix plus juste à chaque copie, mais de ne plus imposer de prix à chaque copie.
Des propositions de solutions, il y en a plein : licence globale, mécénat global, crowfunding, dons, dividende universel. rom1v parle de licence globale dans le second texte, mais il a changé d'avis entre temps, d'où l'intérêt du texte donné plus haut (où il parle de dividende universel).
Là, on mélange tout. On mélange d'une part le droit d'auteur, et d'autre part la rémunération des artistes. Il faut dissocier ces deux questions, à mon avis. Sur la rémunération des artistes, il faut trouver de nouveaux modèles et je pense que c'est en cours, assez naturellement. Les chanteurs et musiciens gagnent de l'argent en faisant des concerts, plus qu'en vendant des disques. Pour moi, toutes les variantes de la licence globale que tu cites ne m'inspire qu'une seul mot : rente. Et je n'ai pas envie de voir des artistes rentiers, j'ai envie de voir des artistes vivre de leur (bon) travail.
Non, l'auteur d'une invention c'est le premier à avoir créé une oeuvre de l'esprit sur cette invention (voir article 112-2 pour une liste des oeuvres de l'esprit.) Généralement ça va être des plans et des croquis. Si cet auteur prouve la paternité et l'antériorité de cet oeuvre sur le brevet, il peut parfaitement récupérer le brevet pour lui, faire annuler le brevet, en interdire l'exploitation etc.
Ici, tu as (en partie) tort. Aux US, ça marche comme tu le dis, c'est le principe du «first to invent». Mais en Europe, ce n'est pas le cas, on est dans un cas de «first to file», c'est-à-dire le premier qui pose le brevet.
Il ne peut rien exiger. Ce n'est pas un droit opposable. Ce n'est pas parce qu'un artiste sort un disque qu'automatiquement, il a droit à une rémunération. C'est le sens de ma remarque. Et c'est important parce que de nos jours, certains artistes considèrent qu'ils ont droit à une rémunération parce qu'ils ont travaillé, même si leur travail, c'est de la merde.
Oui, un artiste peut exploiter son oeuvre pour en tirer un bénéfice en argent. Mais ce n'est en aucun cas automatique et le résultat n'est pas garanti.
Je crois que déjà, tu pars d'une mauvaise base. Et, comme le soulignes quelqu'un plus bas, utiliser le terme de «propriété intellectuelle» induit plein d'erreurs de raisonnement.
Déjà, mettons au clair quelques faits :
1. Personne n'est propriétaire d'une idée. Je parle juridiquement. Ce qui est protégé n'est pas l'idée en elle-même mais la concrétisation de l'idée, sa matérialisation. Après, les gens très intelligents peuvent se croire propriétaire de leurs idées si ça les chante, mais ils vont avoir du mal à défendre ça juridiquement.
2. Personne n'est propriétaire de la matérialisation d'une idée. Et là, c'est déjà moins évident, justement à cause du terme «propriété intellectuelle». Ce qu'on appelle «propriété intellectuelle», je l'appelle (et tous les mots ont leur importance) «monopole temporaire sur l'exploitation d'une oeuvre». Si on décompose : «monopole», je suis le seul à pouvoir fixer les conditions de distribution de mon oeuvre; «temporaire», ça ne dure pas éternellement; «sur l'exploitation», pas sur l'idée en elle-même mais sa matérialisation.
Et il ne me semble pas inutile de rappeler quelques faits historiques sur le droit d'auteur. À l'origine, c'était Beaumarchais qui pestait que les acteurs de la Comédie Française jouent ses pièces sans qu'il soit cité comme auteur et sans qu'il puisse toucher le moindre centime. Il défendait à l'époque le droit d'être reconnu en tant qu'auteur (droit moral) et le fait de pouvoir demander de l'argent, sur une période de temps limité (droit patrimonial). La Révolution Française a mis en place le premier droit d'auteur de cette façon. La deuxième période-clef pour le droit d'auteur est au XIXè, quand on a débattu pour savoir si le droit d'auteur devait être limité dans le temps ou pas. Deux camps s'opposaient, d'un côté Lamartine qui défendait un droit d'auteur et surtout un droit patrimonial imprescriptible, de l'autre côté Victor Hugo qui défendait le droit de la société à bénéficier des oeuvres (avec la citation que tout le monde connaît). Victor Hugo a gagné. S'en est suivi une harmonisation de ce principe dans le monde entier. La dernière période-clef, c'est la fin du XXè siècle et ce début de XXIè, où les ayant-droits ont trouvé qu'ils ne gagnaient pas assez et ont voulu étendre la durée de protection. Comme le disait un sénateur américain (de mémoire), «puisqu'on ne peut pas étendre le droit d'auteur à l'infini, étendons le à l'infini moins un jour». D'où l'extension de 50 à 70 ans qui a eu lieu en Europe et aux États-Unis. Et qui est en train de se poursuivre.
Tout ça pour dire quoi ? Que le droit d'auteur, c'est un équilibre. Un équilibre subtil entre le droit pour la société de bénéficier des oeuvres, et le droit pour les auteurs (et les ayant-droit) de pouvoir vivre de leur travail. C'est un équilibre instable, surtout depuis que l'industrie du divertissement fait pencher la balance beaucoup trop du côté des ayant-droit. Mais cet équilibre est nécessaire.
Donc pour moi, la «propriété intellectuelle» n'est pas illégitime. Le terme «propriété intellectuelle» n'est qu'une escroquerie et est illégitime. Mais le principe de monopole temporaire sur l'exploitation d'une oeuvre est le résultat d'un long consensus qu'il est, à mon sens, dangereux de vouloir briser.
Maintenant, il faut rétablir l'équilibre. Déjà parce qu'on n'est plus au XVIIIè siècle, en ce sens que la matérialisation d'une oeuvre ne coûte plus rien (ou quasiment rien), même si sa production peut coûter (alors qu'avant, c'était le contraire). Ensuite, parce que les nouveaux usages font qu'il est difficile de contrôler l'exploitation de l'oeuvre. Et là, on a deux possibilités : soit on interdit les nouveaux usages (comme le gouvernement actuel veut le faire, bien aidé par les ayant-droit), soit on adapte le droit (comme on le fait généralement dans d'autres matières). Et même, pour moi, les trucs genre licence globale, c'est encore du vieux monde, ça ne permet pas de trouver de nouvelles pistes pour un vrai droit d'auteur moderne. Mais bon, là, on dépasse le débat alors je vais m'arrêter là.
J'estime que tout auteur a le droit de vivre d'œuvres de l'esprit
Bon, j'ai alors droit à une rémunération pour le commentaire que j'écris et qui est soumis au droit d'auteur... Oui, je sais c'est absurde mais c'est ce que tu dis. Non, un auteur n'a pas de «droit» de vivre de son oeuvre, il «peut» en vivre, ce qui est très différent.
warning: operation on ‘c’ may be undefined [-Wsequence-point]
Et quand on voit apparaître la notion de «sequence point», on sait que c'est le bordel. D'ailleurs, il me semble qu'elle va être clarifié parce que ça impacte la définition du modèle mémoire qui va (enfin) être défini pour le C. (voir aussi en:Sequence_point).
Debian n'a jamais fourni KDE 4.0 dans sid, il a lu les releases notes et il a attendu. KDE 4.0 pour Debian existait sur un dépôt alternatif, donc celui qui avait KDE 4.0 sur Debian savait ce qu'il risquait.
Ceux qui utilise la nouvelle feuille de style ne le voient peut-être pas mais en plus, il y a un tableau pour placer l'image à gauche du texte (et ça se voit avec l'ancienne feuille de style) et c'est très moche. La présentation avec des tableaux, ça faisait un sacré moment que j'avais pas vu ça en HTML...
Tu es victime du syndrome de l'usine de chocolat, tu ne parviens plus à apprécier chez toi ce que tu vois passer toute la journée au boulot. C'est une réaction bien normale. Si tu es passioné par la programmation, change de métier pour retrouver le goût de programmer chez toi. Sinon, continue et fais autre chose chez toi.
pour q.com, x.com et x.org, c'est normal que tu n'en aies pas trouvé d'autres. Ces trois là sont des exceptions. Normalement, les noms doivent faire plus de deux (ou trois, je me souviens plus) lettres.
[^] # Re: Merci Godard
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal La licence globale, une “mauvaise solution pour un faux problème”. Évalué à 5.
Il y a quand même une tendance des "artistes" à croire que tout ce qu'ils font mérite salaire, peu importe la qualité. Juste l'expression "financement de la création" m'exaspère. Personne n'a besoin d'un financement pour créer, tout le monde est capable de créer à coût quasi nul (même si ça reste à l'état d'idée). Cette expression fait croire qu'il faut forcément des sous a priori. Non, il en faut pour concrétiser un projet de création (disque, film), et c'est le rôle des maisons de productions d'assurer ce financement, en filtrant les projets. Malheureusement, elles ne jouent plus ce rôle. Elles sont devenus des usines à marketing, on lance un produit (l'"artiste" avec son "nouvel album", qui est souvent le premier et le dernier), on bourrine le crâne des ados pour qu'ils achètent, on jette et on passe à un autre produit. C'est ça qu'on veut financer ? C'est ça la création ? Non merci, pas pour moi. Les maisons de productions veulent supprimer leur prise de risque en la faisant financer par la société. Dans ces cas là, à mon sens, plus besoin de maisons de production, elles peuvent crever.
[^] # Re: Une bonne solution serait-elle le revenu de base ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal La licence globale, une “mauvaise solution pour un faux problème”. Évalué à 4.
Les mêmes que maintenant. HP7 partie 2 a atteint 1Md de brouzoufs de recettes en 3 semaines au ciné, ça suffit à financer un film ça, non ? On peut prendre toutes les grosses productions, ils récupèrent très largement leur mise juste avec le cinéma. Ce qu'ils touchent sur les DVD et autres produits dérivés, c'est en plus, cadeau. Et s'il y en a un qui échoue de temps en temps, c'est pas bien grave, ça arrive, et ça se lissera si les maisons de production jouent bien leur rôle. Pour les grosses productions, rien ne changera, licence globale ou pas.
[^] # Re: kwin, de côté
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche KDE 4.7 est sorti. Évalué à 4.
Heu ça fait un moment que c'est possible. Au moins depuis que KDE4 est dans Debian sid (4.2 je pense), c'est possible. C'est ma config. Tu cliques sur la config de la barre et il y a un truc qui s'appelle "bord de l'écran" chez moi, tu drag-and-drop sur le bord que tu veux et hop !
# Et si la justification était...
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Du vote par correspondance. Évalué à 6.
Pour rappel, le gouvernement actuel a modifié les circonscriptions (il y était obligé par le Conseil Constitutionnel, sous peine d'invalidation), et a donc charcuté une bonne partie des circonscriptions. Et il en a profité pour augmenter de manière significative le nombre de députés des français de l'étranger (11 députés). Et pour justifier ce nombre, le gouvernement a tout intérêt à ce que la participation soit maximale pour les législatives. Ce qui peut expliquer que ce ne soit mis en place que pour les législatives.
[^] # Re: Bravo majeur
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Mozilla veut lancer son OS. Évalué à 8.
Non, seulement dans le tien...
[^] # Re: titre
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal ou sont les man ?. Évalué à 6.
Aucune contradiction : ton journal est bien inutile parce qu'il n'apporte aucune information, juste une opinion contraire à l'énorme majorité, sans vrais arguments, ni vraies solutions. Et tous les commentaires ne font que souligner l'inutilité du journal en te montrant des exemples de gens (développeurs et administrateurs) qui se servent des manpages.
[^] # Re:
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal ou sont les man ?. Évalué à 3.
Ronn builds manual ! Tu écris une mapage avec un sous-ensemble de markdown et hop, ronn te transforme ça en roff ou en html. Il y a même un mini-serveur web intégré pour voir les changements directement. C'est vraiment simplissime, très dans l'esprit man. Le programme est écrit en ruby par un gars de github.
[^] # Re: et les implications juridique ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Microsoft est dans le top 5 des contributeurs de linux 3.0. Évalué à 6.
Ha tu vois ! Tu l'admets !
[^] # Re: et les implications juridique ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Microsoft est dans le top 5 des contributeurs de linux 3.0. Évalué à 4.
"Lorsqu'une mesure devient un objectif, elle cesse d'être une mesure". Loi de Goodhart
[^] # Re: Quelques remarques en vrac
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 2.
Les deux sont régis juridiquement par le droit d'auteur, sur lequel se fondent les licences libres. La question n'est absolument pas de savoir l'utilité du bouzin (logiciel ou musique), mais la manière dont il est produit : les deux sont une oeuvre de l'esprit.
[^] # Re: Il y a un point que tu ne sembles pas avoir compris
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 2.
Un artiste n'est pas un salarié. Donc ça n'a strictement rien à voir. Mais justement, je pense que la plupart des artistes aimerait le confort du salariat (ça tombe régulièrement), sans les inconvénients (on travaille régulièrement et on produit régulièrement).
[^] # Re: Propriété d'une idée = OSEF
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 3.
Pour moi, le fait de faire des concerts fait partie des systèmes alternatifs.
Est-ce que ça passerait à l'échelle ? On n'en sait rien actuellement, même dans le LL. Après, ça peut être une bonne piste de réflexion oui.
Pas du tout. Une allocation, ce n'est pas une rémunération pour un travail. Et ce n'est pas non plus une rente ! Une allocation, c'est un principe de solidarité. Rien à voir.
[^] # Re: Ben voyons...
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 4.
Parce qu'un contrat (ou une licence) ne peut pas être supérieur à la loi : Hiérarchie_des_normes_en_droit_français.
C'est pour ça qu'on ne peut pas faire un contrat pour tuer (enfin on peut mais du coup, ce n'est pas légal, ni le contrat, ni le fait de tuer).
[^] # Re: Propriété d'une idée = OSEF
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 2.
Mettre des restrictions infinies n'est pas compatible avec la loi (ni avec les traités internationaux dont elle est issue), donc ce n'est pas légal. Est-ce légitime ? L'Histoire a tranché, ce n'est pas légitime. Et je pense qu'aucun nouveau fait fondamental (autre que «je m'appelle Disney, je gagne pas assez d'argent») n'est venu remettre en cause cet état.
Là, on mélange tout. On mélange d'une part le droit d'auteur, et d'autre part la rémunération des artistes. Il faut dissocier ces deux questions, à mon avis. Sur la rémunération des artistes, il faut trouver de nouveaux modèles et je pense que c'est en cours, assez naturellement. Les chanteurs et musiciens gagnent de l'argent en faisant des concerts, plus qu'en vendant des disques. Pour moi, toutes les variantes de la licence globale que tu cites ne m'inspire qu'une seul mot : rente. Et je n'ai pas envie de voir des artistes rentiers, j'ai envie de voir des artistes vivre de leur (bon) travail.
[^] # Re: Ben voyons...
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 2.
Ici, tu as (en partie) tort. Aux US, ça marche comme tu le dis, c'est le principe du «first to invent». Mais en Europe, ce n'est pas le cas, on est dans un cas de «first to file», c'est-à-dire le premier qui pose le brevet.
[^] # Re: Il y a un point que tu ne sembles pas avoir compris
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 2.
Il ne peut rien exiger. Ce n'est pas un droit opposable. Ce n'est pas parce qu'un artiste sort un disque qu'automatiquement, il a droit à une rémunération. C'est le sens de ma remarque. Et c'est important parce que de nos jours, certains artistes considèrent qu'ils ont droit à une rémunération parce qu'ils ont travaillé, même si leur travail, c'est de la merde.
Oui, un artiste peut exploiter son oeuvre pour en tirer un bénéfice en argent. Mais ce n'est en aucun cas automatique et le résultat n'est pas garanti.
[^] # Re: Propriété d'une idée = OSEF
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 5.
Je crois que déjà, tu pars d'une mauvaise base. Et, comme le soulignes quelqu'un plus bas, utiliser le terme de «propriété intellectuelle» induit plein d'erreurs de raisonnement.
Déjà, mettons au clair quelques faits :
1. Personne n'est propriétaire d'une idée. Je parle juridiquement. Ce qui est protégé n'est pas l'idée en elle-même mais la concrétisation de l'idée, sa matérialisation. Après, les gens très intelligents peuvent se croire propriétaire de leurs idées si ça les chante, mais ils vont avoir du mal à défendre ça juridiquement.
2. Personne n'est propriétaire de la matérialisation d'une idée. Et là, c'est déjà moins évident, justement à cause du terme «propriété intellectuelle». Ce qu'on appelle «propriété intellectuelle», je l'appelle (et tous les mots ont leur importance) «monopole temporaire sur l'exploitation d'une oeuvre». Si on décompose : «monopole», je suis le seul à pouvoir fixer les conditions de distribution de mon oeuvre; «temporaire», ça ne dure pas éternellement; «sur l'exploitation», pas sur l'idée en elle-même mais sa matérialisation.
Et il ne me semble pas inutile de rappeler quelques faits historiques sur le droit d'auteur. À l'origine, c'était Beaumarchais qui pestait que les acteurs de la Comédie Française jouent ses pièces sans qu'il soit cité comme auteur et sans qu'il puisse toucher le moindre centime. Il défendait à l'époque le droit d'être reconnu en tant qu'auteur (droit moral) et le fait de pouvoir demander de l'argent, sur une période de temps limité (droit patrimonial). La Révolution Française a mis en place le premier droit d'auteur de cette façon. La deuxième période-clef pour le droit d'auteur est au XIXè, quand on a débattu pour savoir si le droit d'auteur devait être limité dans le temps ou pas. Deux camps s'opposaient, d'un côté Lamartine qui défendait un droit d'auteur et surtout un droit patrimonial imprescriptible, de l'autre côté Victor Hugo qui défendait le droit de la société à bénéficier des oeuvres (avec la citation que tout le monde connaît). Victor Hugo a gagné. S'en est suivi une harmonisation de ce principe dans le monde entier. La dernière période-clef, c'est la fin du XXè siècle et ce début de XXIè, où les ayant-droits ont trouvé qu'ils ne gagnaient pas assez et ont voulu étendre la durée de protection. Comme le disait un sénateur américain (de mémoire), «puisqu'on ne peut pas étendre le droit d'auteur à l'infini, étendons le à l'infini moins un jour». D'où l'extension de 50 à 70 ans qui a eu lieu en Europe et aux États-Unis. Et qui est en train de se poursuivre.
Tout ça pour dire quoi ? Que le droit d'auteur, c'est un équilibre. Un équilibre subtil entre le droit pour la société de bénéficier des oeuvres, et le droit pour les auteurs (et les ayant-droit) de pouvoir vivre de leur travail. C'est un équilibre instable, surtout depuis que l'industrie du divertissement fait pencher la balance beaucoup trop du côté des ayant-droit. Mais cet équilibre est nécessaire.
Donc pour moi, la «propriété intellectuelle» n'est pas illégitime. Le terme «propriété intellectuelle» n'est qu'une escroquerie et est illégitime. Mais le principe de monopole temporaire sur l'exploitation d'une oeuvre est le résultat d'un long consensus qu'il est, à mon sens, dangereux de vouloir briser.
Maintenant, il faut rétablir l'équilibre. Déjà parce qu'on n'est plus au XVIIIè siècle, en ce sens que la matérialisation d'une oeuvre ne coûte plus rien (ou quasiment rien), même si sa production peut coûter (alors qu'avant, c'était le contraire). Ensuite, parce que les nouveaux usages font qu'il est difficile de contrôler l'exploitation de l'oeuvre. Et là, on a deux possibilités : soit on interdit les nouveaux usages (comme le gouvernement actuel veut le faire, bien aidé par les ayant-droit), soit on adapte le droit (comme on le fait généralement dans d'autres matières). Et même, pour moi, les trucs genre licence globale, c'est encore du vieux monde, ça ne permet pas de trouver de nouvelles pistes pour un vrai droit d'auteur moderne. Mais bon, là, on dépasse le débat alors je vais m'arrêter là.
[^] # Re: Il y a un point que tu ne sembles pas avoir compris
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 2.
Bon, j'ai alors droit à une rémunération pour le commentaire que j'écris et qui est soumis au droit d'auteur... Oui, je sais c'est absurde mais c'est ce que tu dis. Non, un auteur n'a pas de «droit» de vivre de son oeuvre, il «peut» en vivre, ce qui est très différent.
[^] # Re: En vrac
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Naissance d'un géant : Java. Évalué à 3.
Résultat identique avec gcc et g++ 4.6.1
warning: operation on ‘c’ may be undefined [-Wsequence-point]
Et quand on voit apparaître la notion de «sequence point», on sait que c'est le bordel. D'ailleurs, il me semble qu'elle va être clarifié parce que ça impacte la définition du modèle mémoire qui va (enfin) être défini pour le C. (voir aussi en:Sequence_point).
[^] # Re: Linux = MACOSX BIS
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Un entretien avec Lennart Poettering. Évalué à 4.
Debian n'a jamais fourni KDE 4.0 dans sid, il a lu les releases notes et il a attendu. KDE 4.0 pour Debian existait sur un dépôt alternatif, donc celui qui avait KDE 4.0 sur Debian savait ce qu'il risquait.
# Pour ceux qui, comme moi, ont bloqué sur ce mot...
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche 13 ans de LinuxFr.org. Évalué à 10.
Il suffit de cliquer : sérendipité
[^] # Re: kikoolol
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Gitbuster II. Évalué à 7.
Ceux qui utilise la nouvelle feuille de style ne le voient peut-être pas mais en plus, il y a un tableau pour placer l'image à gauche du texte (et ça se voit avec l'ancienne feuille de style) et c'est très moche. La présentation avec des tableaux, ça faisait un sacré moment que j'avais pas vu ça en HTML...
# Syndrome de l'usine de chocolat
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Programmez vous chez vous?. Évalué à 10.
Tu es victime du syndrome de l'usine de chocolat, tu ne parviens plus à apprécier chez toi ce que tu vois passer toute la journée au boulot. C'est une réaction bien normale. Si tu es passioné par la programmation, change de métier pour retrouver le goût de programmer chez toi. Sinon, continue et fais autre chose chez toi.
[^] # Re: qui aura le .aaa ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Vers une libération de l’Internet ?. Évalué à 2.
Je me réponds à moi-même pour l'explication :
http://en.wikipedia.org/wiki/Single-letter_second-level_domain
[^] # Re: qui aura le .aaa ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Vers une libération de l’Internet ?. Évalué à 2.
pour q.com, x.com et x.org, c'est normal que tu n'en aies pas trouvé d'autres. Ces trois là sont des exceptions. Normalement, les noms doivent faire plus de deux (ou trois, je me souviens plus) lettres.