Pour nuancer, la volonté n’est pas forcément une volonté d’élitisme, en tout cas pour tout le monde, mais la véritable contrainte est sur la fiabilité.
Contrairement à ce que raconte papap< en dessous, la fiabilité n’est pas vraiment remise en cause par l’exigence de qualité, plutôt le contraire, parce que la volonté est d’éviter les sources non fiables comme les sites de désinformations. Du coup il y a de nombreux sites ou sources qui sont un peu dans une zone ou on ne peut pas forcément assurer qu’ils ont des exigences de filtrage qui permet de filtrer la désinformation qui peuvent être affectés. Par effet de bord, comme pour juger de l’admissibilité on jauge de la qualité des sources, des sujets pas couverts par des sources avec des exigences minimales comme un comité de lecture ou autre, peuvent être jugés non suffisant. C’est potentiellement le cas de sites communautaires peu connus ou de contenus venant uniquement des partis-prenantes d’un projet qui peuvent être soupçonnés de manque de recul ou d’autopromotion bien souvent.
Évidemment des profils comploplo comme papap< vont être en désaccord avec ce type de politiques, vu que les sites comploplo ne passent pas la barre, et c’est dénoncé par ces gens comme une invisibilisation de leur point de vue. Mais Wikipédia n’a jamais voulu refléter les points de vues farfelus tenus uniquement par leurs promoteurs sur des bases faibles, c’est ce qui fait qu’il résiste un peu à la désinformation ambiante … mais il peut y avoir des dégâts collatéraux. Pas une barre sur la qualité des sujets, bien qu’il puisse y avoir eu ce genre de tendance, la véritable barre est à mon avis la barre pour juger de la fiabilité dans un monde post-vérité.
Une partie de la réponse peut-être dans ce bouquin, « Où est le sens » de Sébastien Bohler, qui fait suite à « Le bug humain » qui expliquaient les mécanismes cérébraux qui expliquaient selon lui notre côté « avide ». Je ne l’ai pas encore lu, mais il insiste cette fois sur les mécanismes qui contrebalancent cette avidité et les leviers qu’il faut actionner dans nos sociétés qui peuvent éviter la catastrophe, donc.
L’humain est tout à fait capable de mettre des gardes fou quand il a conscience de la situation, on le fait tout le temps en tant que société en légiférant. Il y a des transgression parfois.
Là on a quelque chose que l’ont a pas toujours en cas de catastrophe, on a conscience du problème et de ses causes. Et il est perçu comme un problème. C’est évidemment essentiel, et c’est plutôt rare finalement, quand un volcan explose par exemple, on peut pas faire grand chose et souvent on a rien vu venir et au mieux on a une vague mémoire ancestrale orale du fait que ce genre de catastrophe peut exister. Et c’est, si tu veux, une capacité complètement démontrée de l’homme d’en avoir conscience, naturelle ou pas, on s’en fout. La question ne se poserait même pas si on en avait pas conscience. Sauf que … ben on a créé des organismes comme le giec parce que justement on a bien compris que ce serait problématique. A partir de là, notre capacité à surmonter ce problème est une histoire de politique, d’organisation globable. Et des trucs en politique, ben on a démontré qu’on savait en faire, des non triviaux, et des organisation en terme de complexité on sait faire ici. En terme comportemental l’homme peut aussi s’adapter à bien des situations. En gros, toutes les cartes sont dans nos mains.
C’est une essentialisation donc, il existe une essence de l’humain, elle est d’être avide. Sauf que ça n’a pas de sens, l’humain a montré à de multiples reprises qu’il est capable de comportements d’autolimitation, sociale ou individuelle. Nos voitures peuvent rouler à bien plus de ce qu’elles roulent en moyenne sur l’autoroute, la majorité ne va pas à la vitesse que permettrait la voiture, par exemple.
Tu mets des guillemets mais au final, tu émets des idées finalistes. Qui vont pas très loin d’ailleurs, c’est juste "c’est la vie c’est comme ça je fais ce que je veux, j’ai été conçu pour ça". Sauf que pas vraiment, l’homme a des capacité pour faire émerger des complexes et des sociétés diverses et variées, pas nécessairement particulièrement prédatrice envers toutes formes de ressources naturelles.
T’imagines quand on aura des implants d’Elon Musk et que les gens pourront communiquer par bluetooth par l’appli propriétaire d’Elon quand ils seront dans la même pièce et que si tu veux pas être exclu tu seras "obligé" de te pucer ?
La nature ne veut rien, pas même la sélection naturelle. Elle n'a pas de conscience … Elle est, simplement. Nous au contraire, on est réflexif, on a conscience de notre existence et une conscience de ce qui nous entoure, une compréhension des conséquences de nos actes.
Et ca on ne peut pas se reposer sur une supposée volonté naturelle pour se cacher derrière.
sur l’occasion c’est très bien, mais on peu arguer que dans l’ensemble la personne qui achète ton téléphone reconditionné, elle aurait ptete pu pousser son ancien plus longtemps, et qu’au final ça fait un téléphone de plus sur le marché dans tous les cas.
Une décroissance subie c’est une récession et c’est effectivement généralement assez moche : chômage et pire, dégradation générale des conditions de vie sauf pour ceux qui sont a l’abri par des moyens hors du commun des mortels.
Ce qui coince c’est qu’on est encore dans un paradigme ou … on cherche de la compétivité internationale parce qu’on est tous en concurrence pour toutes les ressources, donc qu’il faut maximiser la productivité, mettre la pression sur les gens pour qu’ils occupent des postes salariés et rentrent dans le système, cf. notre gouvernement. Parce que sinon, on arrive plus à rien financer, sinon, il faut de la croissance pour entretenir le cycle, payer les emprunts … Ça risque de continuer comme ça tant qu’on aura pas un système ou on vise d’autres choses comme la qualité de vie globale et pas un chiffre abstrait comme la croissance qui implique de maximiser les échanges de tout et n’importe quoi, et de financiariser du coup tout et n’importe quoi pour faire du chiffre, de préférence un plus gros chiffre que le voisin.
Il ne s’agit pas de "ruissellement écologique", ce qui ne veut rien dire, mais de contraintes réglementaires et d’incitations, on peut compter par exemple l’interdiction de la vente des moteurs thermiques dans quelques années. Pas suffisant en l’occurrence mais c’est quelque chose.
La croissance c'est un indicateur abstrait sur lequel on a beaucoup trop misé, et est devenu l'indicateur macroéconomique par excellence sur lequel tout est basé. Mais il y a beaucoup de choses qu'on peut faire décroître sans tuer des gens.
Tu me diras "qu'est-ce que j'y peux en prenant ma douche froide" ? Ben rien, évidemment. Le volet politique est essentiel sachant qu'on vise les 2 tonnes de carbone dans un horizon pas si lointain en France et que la majorité des gens est au dessus de ce seuil en faisant quasi tout ce qui est en leur pouvoir à titre individuel. Pour le volet politique, faut des élus qui en fassent plus que ce que font nos élus actuels. Donc faut voter correctement, et convaincre d'autres personnes, communiquer inlassablement sur le sujet, continuer à faire pression sur les pétroliers, réclamer des infrastructures qui permettent une existence bas carbone à nos elus …
Ta voisine, c'est anecdotique en soi, globalement le problème des déchets en France est pris au sérieux, on a plus vraiment de décharges dégueux à ciel ouvert et on va recycler les déchets verts, …
La peur doit intervenir un minimum pour éviter des conséquences négatives. Si gamin tu te fais mal en tombant tu vas finir par avoir peur de tomber n’importe comment, à raison.
Sinon, si tu as pas mal ou pas peur, pourquoi arrêter de faire n’importe quoi ? Certes tu abîmes ton corps mais … carpe diem, si tu n’as pas un minimum peur de la mort. Quelle raison tu mets dans tout ça ?
Reste à savoir ce qu’il peut ressortir de ton discours. Pas grand chose on dirait. Au moins tu ne peux pas être déçu faut croire. Ou alors tu mets la barre tellement haut que tu peux pas l’atteindre, manière sure de ne pas l’atteindre. Le résultat est identique.
Ça fait des décennies que les climatologues prédisent des catastrophes. Personne ou presque n'a réagi. Aujourd'hui on commence à subir ces catastrophes
suivi de
La peur devrait être basée sur les faits, froids, présentés sans fioriture et sans hyperboles.
Les scientifiques ont prédits des catastrophes de manière froide, sans fioriture et sans hyperboles, autrement dit. Aujourd’hui les présentateurs météo disent parfois (souvent) quand un phénomène qui survient lié au changement climatique que … c’est lié au changement climatique. On m’a dit que c’était anxiogène.
Ça dépend de ce que tu entends par "eux", les formes de vies actuelles sont toutes adaptées à leurs conditions de vie … actuelles.
"Eux", c’est les descendants de certains individus ou espèces d’aujourd’hui qui seront adaptées au condition de vie de demain. Rien qui n’existe aujourd’hui et certainement pas les "eux" d’aujourd’hui. Pour autant qu’on sache des humains survivront probablement …
Équilibre entre les attentes des anxieux et l’anxiété des gens en capacité de prise de décision aussi, et peut être même surtout ! Quand Pouyanné décide qu’il a pas vraiment peur, et qu’il va signer pour extraire plus de pétrole, c’est pas flippant pour lui.
Qui est touché par la peur est peut-être une question … Si Macron a plus peur d’une révolte de gilets jaunes à cause du prix des carburants que des conséquences du réchauffement, parce qu’il n’a rien à leur dire que "démerdez vous avec ça" … Ce qui est flippant c’est qu’on sent que les actes ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Alors non, la question c’est surtout "combien de degrés", pour quel effort d’adaptation et le mitigation associé. Ce n’est pas un combat binaire qui serait perdu d’avance.
Pour une définition très large de "nature", on peut l’assimiler à "l’univers", et effectivement, notre pouvoir à détruire l’univers n’est pas attesté ! Après bon, un univers sans vie pour le contempler est-il comme l’arbre dans la foret qui tombe mais ne fait pas de bruit parce que personne n’est là pour l’entendre ?
J'ai peur, les ami·e·s, et c'est pas faute d'avoir fait ce qui était en mon pouvoir.
est abordé dans l’article. C’est un peu un cliffhanger pour l’instant d’ailleurs, mais il suggère que … avoir confiance en l’action politique pour les choses "plus grande que soi" est de nature à réduire l’anxiété en actionnant l’espoir.
Sur « …mais ça ne suffira pas. » c’est une évidence, étant donné que ce n’est potentiellement qu’un levier pour actionner autre chose. Si l’autre chose était actionné définitivement il n’y aurait plus de question.
[^] # Re: Wikipédia
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Des nouvelles de Xonotic. Évalué à 6.
Pour nuancer, la volonté n’est pas forcément une volonté d’élitisme, en tout cas pour tout le monde, mais la véritable contrainte est sur la fiabilité.
Contrairement à ce que raconte papap< en dessous, la fiabilité n’est pas vraiment remise en cause par l’exigence de qualité, plutôt le contraire, parce que la volonté est d’éviter les sources non fiables comme les sites de désinformations. Du coup il y a de nombreux sites ou sources qui sont un peu dans une zone ou on ne peut pas forcément assurer qu’ils ont des exigences de filtrage qui permet de filtrer la désinformation qui peuvent être affectés. Par effet de bord, comme pour juger de l’admissibilité on jauge de la qualité des sources, des sujets pas couverts par des sources avec des exigences minimales comme un comité de lecture ou autre, peuvent être jugés non suffisant. C’est potentiellement le cas de sites communautaires peu connus ou de contenus venant uniquement des partis-prenantes d’un projet qui peuvent être soupçonnés de manque de recul ou d’autopromotion bien souvent.
Évidemment des profils comploplo comme papap< vont être en désaccord avec ce type de politiques, vu que les sites comploplo ne passent pas la barre, et c’est dénoncé par ces gens comme une invisibilisation de leur point de vue. Mais Wikipédia n’a jamais voulu refléter les points de vues farfelus tenus uniquement par leurs promoteurs sur des bases faibles, c’est ce qui fait qu’il résiste un peu à la désinformation ambiante … mais il peut y avoir des dégâts collatéraux. Pas une barre sur la qualité des sujets, bien qu’il puisse y avoir eu ce genre de tendance, la véritable barre est à mon avis la barre pour juger de la fiabilité dans un monde post-vérité.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 4.
Une partie de la réponse peut-être dans ce bouquin, « Où est le sens » de Sébastien Bohler, qui fait suite à « Le bug humain » qui expliquaient les mécanismes cérébraux qui expliquaient selon lui notre côté « avide ». Je ne l’ai pas encore lu, mais il insiste cette fois sur les mécanismes qui contrebalancent cette avidité et les leviers qu’il faut actionner dans nos sociétés qui peuvent éviter la catastrophe, donc.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
L’humain est tout à fait capable de mettre des gardes fou quand il a conscience de la situation, on le fait tout le temps en tant que société en légiférant. Il y a des transgression parfois.
Là on a quelque chose que l’ont a pas toujours en cas de catastrophe, on a conscience du problème et de ses causes. Et il est perçu comme un problème. C’est évidemment essentiel, et c’est plutôt rare finalement, quand un volcan explose par exemple, on peut pas faire grand chose et souvent on a rien vu venir et au mieux on a une vague mémoire ancestrale orale du fait que ce genre de catastrophe peut exister. Et c’est, si tu veux, une capacité complètement démontrée de l’homme d’en avoir conscience, naturelle ou pas, on s’en fout. La question ne se poserait même pas si on en avait pas conscience. Sauf que … ben on a créé des organismes comme le giec parce que justement on a bien compris que ce serait problématique. A partir de là, notre capacité à surmonter ce problème est une histoire de politique, d’organisation globable. Et des trucs en politique, ben on a démontré qu’on savait en faire, des non triviaux, et des organisation en terme de complexité on sait faire ici. En terme comportemental l’homme peut aussi s’adapter à bien des situations. En gros, toutes les cartes sont dans nos mains.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
C’est une essentialisation donc, il existe une essence de l’humain, elle est d’être avide. Sauf que ça n’a pas de sens, l’humain a montré à de multiples reprises qu’il est capable de comportements d’autolimitation, sociale ou individuelle. Nos voitures peuvent rouler à bien plus de ce qu’elles roulent en moyenne sur l’autoroute, la majorité ne va pas à la vitesse que permettrait la voiture, par exemple.
point vocabulaire : « L’essentialisation est le processus par lequel l’on assigne à une existence une essence qui la précède. » https://mouvances.hypotheses.org/de-a-a-z/essentialisation
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
Tu mets des guillemets mais au final, tu émets des idées finalistes. Qui vont pas très loin d’ailleurs, c’est juste "c’est la vie c’est comme ça je fais ce que je veux, j’ai été conçu pour ça". Sauf que pas vraiment, l’homme a des capacité pour faire émerger des complexes et des sociétés diverses et variées, pas nécessairement particulièrement prédatrice envers toutes formes de ressources naturelles.
[^] # Re: Implmentation boiteuse ?
Posté par thoasm . En réponse au lien Acculé par le DMA, Apple accepte enfin d'adopter le successeur du SMS : le RCS - numerama. Évalué à 6.
T’imagines quand on aura des implants d’Elon Musk et que les gens pourront communiquer par bluetooth par l’appli propriétaire d’Elon quand ils seront dans la même pièce et que si tu veux pas être exclu tu seras "obligé" de te pucer ?
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
La nature ne veut rien, pas même la sélection naturelle. Elle n'a pas de conscience … Elle est, simplement. Nous au contraire, on est réflexif, on a conscience de notre existence et une conscience de ce qui nous entoure, une compréhension des conséquences de nos actes.
Et ca on ne peut pas se reposer sur une supposée volonté naturelle pour se cacher derrière.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
Tu peux calculer ton empreinte carbone pour trouver des leviers d’action : https://nosgestesclimat.fr/ cet outil permet d’évaluer l’empreinte de différents produits https://impactco2.fr/ .
sur l’occasion c’est très bien, mais on peu arguer que dans l’ensemble la personne qui achète ton téléphone reconditionné, elle aurait ptete pu pousser son ancien plus longtemps, et qu’au final ça fait un téléphone de plus sur le marché dans tous les cas.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 5.
Une décroissance subie c’est une récession et c’est effectivement généralement assez moche : chômage et pire, dégradation générale des conditions de vie sauf pour ceux qui sont a l’abri par des moyens hors du commun des mortels.
Ce qui coince c’est qu’on est encore dans un paradigme ou … on cherche de la compétivité internationale parce qu’on est tous en concurrence pour toutes les ressources, donc qu’il faut maximiser la productivité, mettre la pression sur les gens pour qu’ils occupent des postes salariés et rentrent dans le système, cf. notre gouvernement. Parce que sinon, on arrive plus à rien financer, sinon, il faut de la croissance pour entretenir le cycle, payer les emprunts … Ça risque de continuer comme ça tant qu’on aura pas un système ou on vise d’autres choses comme la qualité de vie globale et pas un chiffre abstrait comme la croissance qui implique de maximiser les échanges de tout et n’importe quoi, et de financiariser du coup tout et n’importe quoi pour faire du chiffre, de préférence un plus gros chiffre que le voisin.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
Il ne s’agit pas de "ruissellement écologique", ce qui ne veut rien dire, mais de contraintes réglementaires et d’incitations, on peut compter par exemple l’interdiction de la vente des moteurs thermiques dans quelques années. Pas suffisant en l’occurrence mais c’est quelque chose.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
La croissance c'est un indicateur abstrait sur lequel on a beaucoup trop misé, et est devenu l'indicateur macroéconomique par excellence sur lequel tout est basé. Mais il y a beaucoup de choses qu'on peut faire décroître sans tuer des gens.
Tu me diras "qu'est-ce que j'y peux en prenant ma douche froide" ? Ben rien, évidemment. Le volet politique est essentiel sachant qu'on vise les 2 tonnes de carbone dans un horizon pas si lointain en France et que la majorité des gens est au dessus de ce seuil en faisant quasi tout ce qui est en leur pouvoir à titre individuel. Pour le volet politique, faut des élus qui en fassent plus que ce que font nos élus actuels. Donc faut voter correctement, et convaincre d'autres personnes, communiquer inlassablement sur le sujet, continuer à faire pression sur les pétroliers, réclamer des infrastructures qui permettent une existence bas carbone à nos elus …
Ta voisine, c'est anecdotique en soi, globalement le problème des déchets en France est pris au sérieux, on a plus vraiment de décharges dégueux à ciel ouvert et on va recycler les déchets verts, …
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
Si c'est pas de grandes idées, bien creuses, que tu as à mettre en face de ça que tu imagines être nos "grandes idées" !
[^] # Re: La réponse est dans une autre question
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 4.
La peur doit intervenir un minimum pour éviter des conséquences négatives. Si gamin tu te fais mal en tombant tu vas finir par avoir peur de tomber n’importe comment, à raison.
Sinon, si tu as pas mal ou pas peur, pourquoi arrêter de faire n’importe quoi ? Certes tu abîmes ton corps mais … carpe diem, si tu n’as pas un minimum peur de la mort. Quelle raison tu mets dans tout ça ?
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 4.
Reste à savoir ce qu’il peut ressortir de ton discours. Pas grand chose on dirait. Au moins tu ne peux pas être déçu faut croire. Ou alors tu mets la barre tellement haut que tu peux pas l’atteindre, manière sure de ne pas l’atteindre. Le résultat est identique.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 4.
On voit un peu un mélange des excuses 2 et 5 de ce lien dans tes réponses.
[^] # Re: ça dépend comment
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
suivi de
Les scientifiques ont prédits des catastrophes de manière froide, sans fioriture et sans hyperboles, autrement dit. Aujourd’hui les présentateurs météo disent parfois (souvent) quand un phénomène qui survient lié au changement climatique que … c’est lié au changement climatique. On m’a dit que c’était anxiogène.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 8. Dernière modification le 15 novembre 2023 à 16:08.
Niveau de climatoscepticisme : "Oops", agrémenté de "non mais de toute façon si on fait des trucs ça change rien".
Juste un discours d’inaction parmi d’autres.
[^] # Re: Planète planète
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
Ça dépend de ce que tu entends par "eux", les formes de vies actuelles sont toutes adaptées à leurs conditions de vie … actuelles.
"Eux", c’est les descendants de certains individus ou espèces d’aujourd’hui qui seront adaptées au condition de vie de demain. Rien qui n’existe aujourd’hui et certainement pas les "eux" d’aujourd’hui. Pour autant qu’on sache des humains survivront probablement …
[^] # Re: Planète planète
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 2.
Ah bah c’était déjà une punchline de Claude Allègre, il s’y connaissait en terme de diversion !
[^] # Re: La question est mal posée.
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 2. Dernière modification le 15 novembre 2023 à 14:01.
Équilibre entre les attentes des anxieux et l’anxiété des gens en capacité de prise de décision aussi, et peut être même surtout ! Quand Pouyanné décide qu’il a pas vraiment peur, et qu’il va signer pour extraire plus de pétrole, c’est pas flippant pour lui.
Qui est touché par la peur est peut-être une question … Si Macron a plus peur d’une révolte de gilets jaunes à cause du prix des carburants que des conséquences du réchauffement, parce qu’il n’a rien à leur dire que "démerdez vous avec ça" … Ce qui est flippant c’est qu’on sent que les actes ne sont pas à la hauteur des enjeux.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
Alors non, la question c’est surtout "combien de degrés", pour quel effort d’adaptation et le mitigation associé. Ce n’est pas un combat binaire qui serait perdu d’avance.
[^] # Re: Planète planète
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 2. Dernière modification le 15 novembre 2023 à 12:14.
Bof, on en fait beaucoup avec les cafards parce qu’ils sont, au moins certaines espèces, assez résistants aux radiations https://www.curieux.live/2019/05/03/data-science-vs-fake-les-cafards-seraient-les-seuls-a-survivre-en-cas-de-guerre-nucleaire/
Après quand on prend du recul c’est plutôt nous qui exterminons les insectes par espèces entières : https://www.nationalgeographic.fr/environment/extinction-de-masse-les-insectes-disparaissent-a-une-vitesse-alarmante
[^] # Re: Planète planète
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
Pour une définition très large de "nature", on peut l’assimiler à "l’univers", et effectivement, notre pouvoir à détruire l’univers n’est pas attesté ! Après bon, un univers sans vie pour le contempler est-il comme l’arbre dans la foret qui tombe mais ne fait pas de bruit parce que personne n’est là pour l’entendre ?
[^] # Re: Peut-être…
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
Si tu ne l’as pas lu,
est abordé dans l’article. C’est un peu un cliffhanger pour l’instant d’ailleurs, mais il suggère que … avoir confiance en l’action politique pour les choses "plus grande que soi" est de nature à réduire l’anxiété en actionnant l’espoir.
Sur « …mais ça ne suffira pas. » c’est une évidence, étant donné que ce n’est potentiellement qu’un levier pour actionner autre chose. Si l’autre chose était actionné définitivement il n’y aurait plus de question.
[^] # Re: Planète planète
Posté par thoasm . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
C’est juste une façon de parler, et de toute façon pas du tout le cœur de l’article.