vmagnin a écrit 690 commentaires

Heu, pourquoi on est pas tous sous Linux alors ?

Ben, on est presque tous sous Android…

J'avais déjà vu des pages de ce site sur le reverse-engineering de je ne sais plus quel µP (Intel 8008 ?). Quand on regarde l'index du site et la longueur et la qualité des articles, c'est sidérant :
https://www.righto.com/p/index.html

Sur cette vidéo de la 2016 Hackaday SuperConference, la présentatrice dit qu'il a été programmeur chez Google. Mais on se demande comment il a pu synthétiser autant d'informations.

Ici on a un vieux CV : http://shirriff.net/cv.html (un Ph.D. en 1995)
Son GitHub : https://github.com/shirriff

Sur cette page https://theamphour.com/361-an-interview-with-ken-shirriff/ on lit :

Ken uses a metallugical microscope and the hyugens software package to stitch together the images.

Ken uses lots of patents like this one from TI

Super, ça fait plaisir à entendre ce genre d'expériences !

Bon, d'après ce que tu dis je crois comprendre que c'est toi et non pas lui qui faisait les réinstallations bi-hebdomadaires :-) Bravo à toi.

Boh, la souris c'est avec les doigts aussi, et le touchpad aussi, et le clavier aussi :-)

Il me semble que l'essentiel n'est pas avec quel organe et quel outil on manipule l'ordinateur, mais ce que l'oeil voit à l'écran : une interface graphique ou une ligne de commande. Quelle abstraction on voit.

Beau travail !

Pour le livre cité à la fin, pour l'instant je l'ai juste emprunté à la médiathèque et feuilleté. Mais ça me semble un livre intéressant à lire intégralement. Les auteures regardent comment les choses ce sont passées à chaque époque depuis l'antiquité. Elles analysent comment les femmes ont pu être empêchées de faire de la science, ou comment elles ont pu en faire mais en restant cachées, ou alors ne pas rester cachées mais ne pas avoir la reconnaissance qu'elles auraient méritée, etc.

Elles regardent les préjugés aux différentes époques. Par exemple dans le paragraphe suivant celui déjà cité je lis (je pense que ça se passe dans les années 60) :

Le journaliste demande à ces femmes "ce que les personnes de leur sexe peuvent apporter aux programmes spatiaux". Visiblement, il ne lui est pas venu à l'esprit qu'elles y contribuent de la même façon que les hommes : en faisant leur travail.

Merci pour ta réponse Joël ! C'est donc possible (de devenir passionné par ça bien après l'adolescence).

Les jeunes actuels sont à l'aise avec les interfaces graphiques. Au niveau technique je ne pense pas que ça ait changé beaucoup par rapport aux années 80. Certes ils utilisent beaucoup d'ordinateurs (au minimum le smartphone), mais la montée en abstraction des systèmes informatiques fait que leurs connaissances sur le fonctionnement interne n'ont pas fondamentalement changé. Il faut toujours leur expliquer ce qu'est un octet et pourquoi on peut coder 256 valeurs… Ce ne sont pas des digital natives, mais plutôt des GUI natives (on n'a plus peur du mulot en 2024).

L'informatique, c'est un virus qu'on attrape souvent jeune et dont on ne se débarrasse éventuellement que dans l'extrême vieillesse, quand le cerveau n'arrive plus à suivre.

Après, je ne sais pas si on peut encore attraper le virus par exemple à 40 ans ou 50 ans ?

C'est marrant, les précédentes découvertes étaient plus régulières :

Previous GIMPS Mersenne prime discoveries were made by members in various countries.
In December 2018, Patrick Laroche et al. discovered the 51st known Mersenne prime in the U.S.
In December 2017, Jonathan Pace et al. discovered the 50th known Mersenne prime in the U.S.
In January 2016, Curtis Cooper et al. discovered the 49th known Mersenne prime in the U.S.
In January 2013, Curtis Cooper et al. discovered the 48th Mersenne prime in the U.S.
In April 2009, Odd Magnar Strindmo et al. discovered the 46th Mersenne (47th known) prime in Norway.
In September 2008, Hans-Michael Elvenich et al. discovered the 45th Mersenne (46th known) prime in Germany.

Bonne question, oui dans https://en.wikipedia.org/wiki/Kilobyte ils disent :

The binary meaning of the kilobyte for 1024 bytes typically uses the symbol KB, with an uppercase letter K. The B is sometimes omitted in informal use. For example, a processor with 65,536 bytes of cache memory might be said to have "64 K" of cache.

1000 kB kilobyte

1024 KiB kibibyte KB kilobyte

Je ne parle plus en francs depuis longtemps, mais c'est vrai que j'ai du mal à penser qu'un kilo-octet ça en fait 1000 et non pas 1024… :-)
C'est certes logique, mais à l'époque des 8 bits, on ne faisait pas la distinction. Avec les puissances de deux, ça donnait l'air intelligent :-)

Bref, j'aurais effectivement dû écrire kB.

A ma connaissance, il n'y pas de majuscule à bits ou bytes, ce sont des mots comme les autres. Mais effectivement pour les unités de mesure, on écrire Kb pour les kilobits et KB pour les kilobytes. Bref, un petit b pour la petite unité et un gros B pour la grosse…

Par défaut les langages compilés comme C ou Fortran, ne vérifie pas les overflows des entiers : on fait le tour du compteur kilométrique et on revient de l'autre côté… Mais on peut utiliser une option du compilateur pour rajouter des tests si on veut.

La norme C définit les tailles minimales que doivent avoir chaque type d'entiers, quelque soit le processeur. Par exemple pour int, c'est [-32767 ; +32767]. Dans la pratique sur les processeurs 64 bits, on a généralement [-2147483648 ; +2147483647] ; c'est indiqué dans /usr/include/limits.h. Donc si on respectait la norme, ça devrait tourner sur d'anciens processeurs, mais on a tendance pour prendre comme acquis les valeurs actuelles.

L'article scientifique dit dans la légende d'une photo :

"Calibration sources can be emplaced in the mockup warhead to simulate inspection conditions. In practice, warheads or other treaty-limited items may be presented in containerized form."

mockup = maquette

Donc ce qu'on voit sur la photo de l'article n'est pas une vraie ogive. On est simplement en labo.

On peut les lire à la main (ou plutôt à l'oeil).

Étonnant !

L'article scientifique dit :

"The control software for the two cards is written in 6502 assembler language"

"Written in machine language, the information barrier software is about 4,000 bytes in size, and execution of the various functions (multichannel analysis, energy calibration, non-linearity correction, re-binning, and χ2-test) requires less than 1,500 bytes of additional memory."

Sur les 681 pages de la norme Fortran 2023, le mot byte n'apparaît que dans la section consacrée à l'interopérabilité avec le C. Le mot octet apparaît deux fois.

Le FORTRAN est né avant que le byte se stabilise sur 8 bits, d'où cette prudence qui peut bien sûr être parfois gênante quand on vit dans les systèmes actuels. Le module intrinsèque iso_fortran_env, introduit avec Fortran 2008, définit néanmoins un KIND INT8 pour les INTEGER.

Si, on sait où on va, "c'est l'expansion économique !" :
https://www.youtube.com/watch?v=sx-tzNxjQLQ

On pourra bientôt créer une étiquette "ébriété heureuse".

Bon, espérons qu'ils n'investiront pas dans la livraison à domicile par missile balistique. Multi-têtes bien sûr, pour livrer un grand nombre de clients à la fois.

Lien direct vers la version gratuite du livre, sous licence CC BY-NC-ND :
https://inria.hal.science/hal-02383654

Appelons ça l'ébriété heureuse (EH).

500 MW, petit réacteur ? Tout est relatif. A Gravelines, c'est des réacteurs de 900 MW.

https://www.cieletespace.fr/actualites/un-vol-d-essai-proche-de-la-perfection-pour-le-lanceur-super-heavy-et-le-vaisseau-starship

https://www.cieletespace.fr/actualites/la-comete-tsuchinshan-atlas-tient-ses-promesses

Chou blanc pour l'instant, entre pollution lumineuse de la ville, nuages, et ce soir pluie…

Ou à organiser un aller simple vers Mars ?

Est-ce que quelqu'un sait pourquoi ils procèdent ainsi avec cette tenaille plutôt que de faire la même chose qu'avec leur Falcon 9 ? (dont l'étage vient atterrir tout seul verticalement). Si ça se passe mal, ils sont bon pour reconstruire leur tour.

Est-ce qu'elle serait trop lourde pour utiliser des pieds comme la Falcon 9 ?

Il y a aussi le sculpteur Rémy Tassou : https://tassou.com/

Ils ont effectivement utilisé des modèles de physique statistique pour concevoir leurs réseaux ou mener leur apprentissage. Je verrais également plus ça comme du Turing. C'est assez surprenant pour un Nobel. Même si ça reconnaît l'usage croissant des réseaux de neurones dans de nombreuses recherches, que ce soit de façon vraiment utile ou de façon opportuniste pour obtenir des crédits (mot clé = IA ou Deep Learning).

Je trouve çà aussi un peu polémique au niveau sociétal, un des problèmes de ces méthodes étant qu'elles donnent encore plus de pouvoir aux entités qui ont les moyens de les exploiter à grande échelle (ayant accès aux données volumineuses et à la puissance de calcul). En particulier, avec des dirigeants non élus démocratiquement (mais qui nous emmènent dans les directions qu'ils souhaitent) et qui se vantent parfois même de ne pas respecter les lois (droit d'auteur par exemple), donc des hors-la-loi.

L'exposé et l'article de blog correspondants :

• https://it-notes.dragas.net/slides/EuroBSDCon2024_Marinelli.pdf
• https://it-notes.dragas.net/2024/10/03/i-solve-problems-eurobsdcon/