Il faut bien marquer les points dans les deux camps et cette fois il semble que c'est Microsoft qui l'emporte.
La police écossaise de la région centrale utilise StarOffice (logiciel propriétaire basé sur la suite libre OpenOffice.org) depuis 2000 (une pionnière en quelque sorte), elle a longtemps été mise en avant par les tenants de la suite libre, même si les raisons invoquées lors du passage à la suite étaient d'ordre pécuniaire (on parle d'une économie de 439 000 $ effectuée lors du passage).
Aujourd'hui pour la police de la région centrale d'Écosse, il semble que la décision soit prise de faire marche arrière (sur la bureautique et le système d'exploitation) comme nous l'indique un article d'infoworld.
Paradoxalement c'est la raison du coût qui est également mise en avant ainsi que le besoin d'une meilleure interopérabilité avec d'autres organismes publics.
En effet les problèmes rencontrés lors de l'utilisation des solutions libres sont intimement liés à l'interopérabilité avec les systèmes Microsoft qu'utilisent les 7 autres juridictions policières d'Écosse (95% des policiers écossais), ils ont donc préféré suivre le mouvement.
L'agence ne tourne cependant pas le dos aux logiciels Open-Source, elle projette de maintenir son pare-feu et ses serveurs de bases de données sous GNU/Linux.
64000 packs de CD de Logiciels Libres distribués aux lycéens auvergnats
À la prochaine rentrée scolaire, le Conseil Régional d'Auvergne va distribuer 64000 packs de CD de Logiciels Libres aux lycéens et enseignants auvergnats.
Le pack contient 2 CD, l'un est composé de Logiciels Libres fonctionnant sous Windows et MacOS X, on y retrouve OpenOffice, GIMP, Mozilla, Firefox, Clamwin, etc., et l'autre est une distribution Linux Live basé sur la distribution Kaella, dérivée française de Knoppix. Ces CD seront distribués le 2 septembre, avec une documentation explicative destinée aux parents d'élèves.
Le projet, du nom de Lycée+, initié par l'association Linux-Arverne, est financé par le Conseil Régional d'Auvergne. Il s'inspire des actions menées à Brest dans le cadre du projet Free-EOS.
Le pack contient 2 CD, l'un est composé de Logiciels Libres fonctionnant sous Windows et MacOS X, on y retrouve OpenOffice, GIMP, Mozilla, Firefox, Clamwin, etc., et l'autre est une distribution Linux Live basé sur la distribution Kaella, dérivée française de Knoppix. Ces CD seront distribués le 2 septembre, avec une documentation explicative destinée aux parents d'élèves.
Le projet, du nom de Lycée+, initié par l'association Linux-Arverne, est financé par le Conseil Régional d'Auvergne. Il s'inspire des actions menées à Brest dans le cadre du projet Free-EOS.
Gaim 1.5.0 est sorti
Gaim est un client de messagerie instantanée (ou IM) pour GNU/Linux, BSD, Mac OS X et Windows. Il est compatible avec AIM, ICQ, MSN Messenger, Yahoo!, IRC, Jabber, Gadu-Gadu, SILC, GroupWise Messenger, et Zephyr networks. Il utilise la bibliothèque graphique GTK+ 2.0 mais s'intègre aussi bien dans les bureaux GNOME 2 que KDE 3.
Logiciel Libre de messagerie instantanée le plus couramment utilisée, Gaim vient de sortir en version 1.5.0.
Cette version corrige trois vulnérabilités...
Logiciel Libre de messagerie instantanée le plus couramment utilisée, Gaim vient de sortir en version 1.5.0.
Cette version corrige trois vulnérabilités...
- Correction de dépassements de buffers CAN-2005-2103
- Les noms de fichiers non UTF-8 peuvent causer des crashs systèmes CAN-2005-2102
- Une erreur d'alignement mémoire dans le plugin du protocole Gadu-Gadu peut provoquer un dépassement de buffer CAN-2005-2370
- Possibilité de faire des messages IRC de sortie.
- Le transfert de fichier OSCAR fonctionne maintenant pour deux utilisateurs derrière le même NAT
- Yahoo! buddy nécessite d'ajouter sa propre liste de connaissance pour demander les autorisations
- Ajout du support de la commande /clear pour les conversations
- Correction de l'encodage des messages ICQ pour les utilisateurs hors-lignes
- La locale par défaut dans les salles de discussions de Yahoo! est 'us'
Nouveautés de la fondation Apache
Pendant que l'actualité se focalise sur certaines fondations du monde du Libre, d'autres comme la fondation Apache ne chôment pas pour autant et continuent d'aligner les nouveautés.
La fondation Apache, créée autour du projet de serveur HTTP, a pour but de fournir les meilleurs outils sur les technologies de l'Internet. Elle regroupe une trentaine de projets principaux, eux-mêmes pouvant héberger, à leur tour, des projets en liaison avec eux (comme le projet Jakarta, relié principalement aux projets Java côté serveur).
Nous allons faire une petite revue des évènements de la fondation durant ces dernières semaines, la majorité de ces nouvelles n'ayant pas été couverte par une dépêche sur LinuxFr.
La fondation Apache, créée autour du projet de serveur HTTP, a pour but de fournir les meilleurs outils sur les technologies de l'Internet. Elle regroupe une trentaine de projets principaux, eux-mêmes pouvant héberger, à leur tour, des projets en liaison avec eux (comme le projet Jakarta, relié principalement aux projets Java côté serveur).
Nous allons faire une petite revue des évènements de la fondation durant ces dernières semaines, la majorité de ces nouvelles n'ayant pas été couverte par une dépêche sur LinuxFr.
[Café Philo] Le travail et le logiciel libre
Qu'est-ce qui pousse une multitude de programmeurs à travers le monde à donner de leur temps pour une activité qui est généralement productrice de biens gratuits ?
La collaboration au sein de projets "libres" (logiciels ou autre) amène une nouvelle manière de penser le travail, ou plutôt rappelle que derrière ce mot se cachent deux notions différentes, l'une induite par la nécessité de subvenir à ses besoins (travailler pour gagner sa vie), la seconde témoignant de la volonté de créer des biens durables.
Si l'organisation des sociétés modernes tend à réduire l'activité humaine à la production de biens de consommation et à subir les lois de la nécessité, le modèle de développement des logiciels libres apporte une nouvelle ouverture en redonnant au "producteur" et/ou au "consommateur" la possibilité d'agir.
Un article de David M. Berry paru en avril 2005 dans Free Software Magazine et aujourd'hui traduit en français sur Framasoft.
La collaboration au sein de projets "libres" (logiciels ou autre) amène une nouvelle manière de penser le travail, ou plutôt rappelle que derrière ce mot se cachent deux notions différentes, l'une induite par la nécessité de subvenir à ses besoins (travailler pour gagner sa vie), la seconde témoignant de la volonté de créer des biens durables.
Si l'organisation des sociétés modernes tend à réduire l'activité humaine à la production de biens de consommation et à subir les lois de la nécessité, le modèle de développement des logiciels libres apporte une nouvelle ouverture en redonnant au "producteur" et/ou au "consommateur" la possibilité d'agir.
Un article de David M. Berry paru en avril 2005 dans Free Software Magazine et aujourd'hui traduit en français sur Framasoft.
La GPL version 3 pourrait sortir en 2007
D'après un article de ZDNet, citant Eben Moglen, juriste de la Fondation du Logiciel Libre (FSF), les premières versions de travail de la version 3 de la GPL seront publiées dès le début de l'année 2006. Le processus de discussion pourrait alors engager 150.000 personnes et 8.000 organisations, d'après Eben Moglen, et devrait aboutir à une sortie de la version officielle courant 2007.
Cette version 3 de la licence GPL devrait en particulier mieux prendre en compte le problème des brevets sur le logiciel, clarifier l'utilisation de Logiciels Libres dans les environnements réseau et également réduire les barrières qui empêchent aujourd'hui de mélanger du code couvert par la GPL avec du code sous d'autres licences libres.
À propos de ce problème de réutilisation de code, Martin Fink, vice-président de la division open-source de chez HP, a appelé durant une conférence à LinuxWorld, les sociétés IBM et Sun à utiliser la licence GPL plutôt que des licences libres spécifiques. En particulier, il a appelé Sun à changer la licence de Solaris 10 pour la GPL, plutôt que l'actuelle CDDL.
Cette version 3 de la licence GPL devrait en particulier mieux prendre en compte le problème des brevets sur le logiciel, clarifier l'utilisation de Logiciels Libres dans les environnements réseau et également réduire les barrières qui empêchent aujourd'hui de mélanger du code couvert par la GPL avec du code sous d'autres licences libres.
À propos de ce problème de réutilisation de code, Martin Fink, vice-président de la division open-source de chez HP, a appelé durant une conférence à LinuxWorld, les sociétés IBM et Sun à utiliser la licence GPL plutôt que des licences libres spécifiques. En particulier, il a appelé Sun à changer la licence de Solaris 10 pour la GPL, plutôt que l'actuelle CDDL.
Une étude pour utiliser Linspire dans les collèges de l'Indiana
La semaine passée, Linspire a annoncé le démarrage dans l'Indiana (États-Unis) d'un projet pilote pour la mise en place de machines bureautiques GNU/Linux dans les établissements scolaires de l'État.
Le projet vise, à terme, à permettre à chaque étudiant du secondaire d'avoir accès à une machine bureautique sous GNU/Linux dans chaque salle de classe qu'il visite pendant la journée. Si le projet réussit, ce sera donc autour de 300 000 PC qui pourraient être déployés sous GNU/Linux durant les prochaines années.
Durant ces trois dernières années des milliers de machines ont déjà été installées dans des douzaines de classes. Annette Wilson, directrice technique du lycée Randolph Southern Jr./Sr. de Lynn, souligne (traduction libre) :
Linspire s'est associé avec un constructeur basé dans l'Indiana, Wintergreen, pour proposer des machines performantes à bas coût.
Le projet vise, à terme, à permettre à chaque étudiant du secondaire d'avoir accès à une machine bureautique sous GNU/Linux dans chaque salle de classe qu'il visite pendant la journée. Si le projet réussit, ce sera donc autour de 300 000 PC qui pourraient être déployés sous GNU/Linux durant les prochaines années.
Durant ces trois dernières années des milliers de machines ont déjà été installées dans des douzaines de classes. Annette Wilson, directrice technique du lycée Randolph Southern Jr./Sr. de Lynn, souligne (traduction libre) :
Les enfants apprécient d'avoir leur propre ordinateur durant la classe. Ils peuvent faire leurs projets et explorer l'Internet sur ces machines - ils les emploient même pour prendre des notes pendant la classe au lieu d'utiliser des cahiers. Il n'y a aucune différence pour eux s'ils utilisent GNU/Linux ou un autre système - ils veulent juste des ordinateurs qui fonctionnent, et c'est ce qui se passe.
Linspire s'est associé avec un constructeur basé dans l'Indiana, Wintergreen, pour proposer des machines performantes à bas coût.
Quatrième Jeudi du Libre Toulousain
Un groupe d'utilisateurs de Logiciels Libres de Toulouse propose aux amateurs de ces logiciels de se retrouver le quatrième jeudi de chaque mois pour échanger autour du Logiciel Libre, discuter de nos projets respectifs et pourquoi pas de lancer des initiatives locales autour du Libre.
Ce repas est ouvert à tous, amateurs de l'esprit du Libre, débutants ou techniciens chevronnés.
Le prochain et premier Qjelt (Quatrième Jeudi du Libre Toulousain) aura lieu le jeudi 25 août à 20 heures au restaurant La Gouaille, 6, rue Joutx Aigues à Toulouse, à quelques pas du métro Esquirol.
L'inscription des participants est souhaitée sur http://libre.humanoidz.org/qjelt/ afin de pouvoir réserver.
Ce repas est ouvert à tous, amateurs de l'esprit du Libre, débutants ou techniciens chevronnés.
Le prochain et premier Qjelt (Quatrième Jeudi du Libre Toulousain) aura lieu le jeudi 25 août à 20 heures au restaurant La Gouaille, 6, rue Joutx Aigues à Toulouse, à quelques pas du métro Esquirol.
L'inscription des participants est souhaitée sur http://libre.humanoidz.org/qjelt/ afin de pouvoir réserver.
Lancement de Debian Common Core
Depuis plusieurs mois le net bruissait de rumeurs à propos d'une initiative lancée par Ian Murdock (initiateur de Debian et patron de Progeny) afin de mutualiser le travail des distributions basées sur Debian. Celle-ci vient finalement de voir le jour sous la forme d'une alliance et porte le nom de DCC (Debian Common Core).
Le but est de se baser sur une release stable (Sarge) et de respecter la spécification LSB 3.0 (Linux Standard Base) afin de procurer à toutes les distributions impliquées un coeur commun. Cela permettra d'éviter la duplication des efforts pour se concentrer sur les éléments qui font vraiment la différence et l'originalité de chacune. La grande vision futuriste de Ian Murdock a toujours été une distribution commune minimale et un ajout de composants à la carte : c'est le système "Componentized Linux" et il semble bien que le Debian Core Consortium soit une avancée vers ce schéma mutualiste.
Pour l'instant la liste des participants est la suivante : credativ, KNOPPIX, LinEx, Linspire, MEPIS, Progeny, Sun Wah, UserLinux et Xandros.
Un dépôt commun de logiciels va être mis en place qui comprendra un ensemble unifié d'améliorations diverses, de corrections de bugs et de mise à jours de sécurité. À partir de ce dépôt de base chaque participant pourra ajouter ses propres éléments.
De plus, afin d'assurer l'évolution aisée du coeur commun, une aide sera apportée au projet Debian afin de soutenir un rythme de sortie prévisible de ses versions stables.
Le but est de se baser sur une release stable (Sarge) et de respecter la spécification LSB 3.0 (Linux Standard Base) afin de procurer à toutes les distributions impliquées un coeur commun. Cela permettra d'éviter la duplication des efforts pour se concentrer sur les éléments qui font vraiment la différence et l'originalité de chacune. La grande vision futuriste de Ian Murdock a toujours été une distribution commune minimale et un ajout de composants à la carte : c'est le système "Componentized Linux" et il semble bien que le Debian Core Consortium soit une avancée vers ce schéma mutualiste.
Pour l'instant la liste des participants est la suivante : credativ, KNOPPIX, LinEx, Linspire, MEPIS, Progeny, Sun Wah, UserLinux et Xandros.
Un dépôt commun de logiciels va être mis en place qui comprendra un ensemble unifié d'améliorations diverses, de corrections de bugs et de mise à jours de sécurité. À partir de ce dépôt de base chaque participant pourra ajouter ses propres éléments.
De plus, afin d'assurer l'évolution aisée du coeur commun, une aide sera apportée au projet Debian afin de soutenir un rythme de sortie prévisible de ses versions stables.
Derrière vos distributions et logiciels favoris... le retour.
Après avoir fait la connaissance des développeurs, de leur travail et de leurs états d'âmes grâce à l'article de Thomas sur les planètes, il faut aller plus loin dans la connaissance des logiciels libres.
Un logiciel est fait de lignes de code, et dans ces quelques millions de lignes il y a forcément quelques erreurs qui se sont glissées. Il est donc nécessaire à chaque communauté de suivre de manière centralisée et ouverte l'ensemble des problèmes qui touchent les logiciels en question.
Le système de suivi de bugs le plus utilisé est Bugzilla. Outil web écrit en Perl à l'origine pour Mozilla, il nécessite Apache et MySQL. Mais il en existe bien d'autres, tous offrants des avantages bien distincts.
Les systèmes de suivi permettent donc aux développeurs de suivre et de participer à l'évolution de la correction des bugs. De même il permet aux utilisateurs avancés, comme aux plus débutants, de formuler des problèmes, d'aider à en trouver les causes, de multiplier les tests et pourquoi pas de suivre leur résolution en silence. Tout système de suivi permet également à tous de formuler des demandes d'évolutions en terme de fonctionnalités d'un logiciel en proposant des améliorations.
Côté distributions, on peut facilement accéder au système de suivi de Debian (qui n'est pas Bugzilla), mais aussi aux Bugzillas de Mandriva, Fedora, SUSE, Ubuntu et Gentoo.
Du côté des logiciels, il existe Gnome, KDE, Mozilla, Apache, Kernel et OpenOffice.org.
Tous les (futurs) utilisateurs de logiciel libre sont encouragés à s'inscrire sur les Bugzilla de leurs projets libres favoris afin de mieux suivre, mieux connaître, mieux comprendre les mécanismes de celui-ci, mais aussi de voir les développeurs ½uvrer quasiment en direct. Ce suivi permet également parfois d'avoir quelques infos toutes fraîches avant tout le monde !
Globalement, c'est toute la communauté du logiciel en question qui y gagne à avoir des utilisateurs et développeurs qui communiquent sur les bugs et évolutions. Suivez vos logiciels favoris en suivant leurs problèmes. Ainsi, vous pourrez aider les autres utilisateurs à mieux progresser.
Un logiciel est fait de lignes de code, et dans ces quelques millions de lignes il y a forcément quelques erreurs qui se sont glissées. Il est donc nécessaire à chaque communauté de suivre de manière centralisée et ouverte l'ensemble des problèmes qui touchent les logiciels en question.
Le système de suivi de bugs le plus utilisé est Bugzilla. Outil web écrit en Perl à l'origine pour Mozilla, il nécessite Apache et MySQL. Mais il en existe bien d'autres, tous offrants des avantages bien distincts.
Les systèmes de suivi permettent donc aux développeurs de suivre et de participer à l'évolution de la correction des bugs. De même il permet aux utilisateurs avancés, comme aux plus débutants, de formuler des problèmes, d'aider à en trouver les causes, de multiplier les tests et pourquoi pas de suivre leur résolution en silence. Tout système de suivi permet également à tous de formuler des demandes d'évolutions en terme de fonctionnalités d'un logiciel en proposant des améliorations.
Côté distributions, on peut facilement accéder au système de suivi de Debian (qui n'est pas Bugzilla), mais aussi aux Bugzillas de Mandriva, Fedora, SUSE, Ubuntu et Gentoo.
Du côté des logiciels, il existe Gnome, KDE, Mozilla, Apache, Kernel et OpenOffice.org.
Tous les (futurs) utilisateurs de logiciel libre sont encouragés à s'inscrire sur les Bugzilla de leurs projets libres favoris afin de mieux suivre, mieux connaître, mieux comprendre les mécanismes de celui-ci, mais aussi de voir les développeurs ½uvrer quasiment en direct. Ce suivi permet également parfois d'avoir quelques infos toutes fraîches avant tout le monde !
Globalement, c'est toute la communauté du logiciel en question qui y gagne à avoir des utilisateurs et développeurs qui communiquent sur les bugs et évolutions. Suivez vos logiciels favoris en suivant leurs problèmes. Ainsi, vous pourrez aider les autres utilisateurs à mieux progresser.
Derrière vos distributions et logiciels favoris...
La popularité des blogs croissant de jour en jour, de nombreux développeurs ou utilisateurs de Logiciels Libres tiennent aujourd'hui de tels journaux. Grâce à RSS, ces blogs peuvent être agrégés en Planet, regroupant les dernières entrées de blogs ayant un thème commun.
Grâce à ces Planet, on peut suivre l'actualité de certaines distributions ou logiciels en lisant les impressions, les expériences, les idées de développeurs ou utilisateurs. On y trouve souvent des informations intéressantes, inédites et on y découvre ainsi parfois ce qui se déroule derrière notre distribution ou logiciel favori.
Ainsi, du coté des distributions, on trouvera Planet Debian, Planet Debian Fr, Planet Gentoo, Planet Mandriva, Planet Fedora, Planet SuSe ou Planet Ubuntu. Du coté des logiciels, on trouvera par exemple Planet Gnome, Planet Gnome Fr, Planet KDE, Planet Mozilla, Planet Apache, Kernel Planet ou Planet OpenOffice.org. On trouvera également des Planet autour de langages, comme Planet Python ou Planet Perl.
La plupart de ces sites sont basés sur Planet, un agrégateur de flux RSS. Ces Planet génèrent également un flux RSS auquel il est possible de s'abonner pour recevoir tous les billets postés par les personnes enregistrées sur une planète.
Grâce à ces Planet, on peut suivre l'actualité de certaines distributions ou logiciels en lisant les impressions, les expériences, les idées de développeurs ou utilisateurs. On y trouve souvent des informations intéressantes, inédites et on y découvre ainsi parfois ce qui se déroule derrière notre distribution ou logiciel favori.
Ainsi, du coté des distributions, on trouvera Planet Debian, Planet Debian Fr, Planet Gentoo, Planet Mandriva, Planet Fedora, Planet SuSe ou Planet Ubuntu. Du coté des logiciels, on trouvera par exemple Planet Gnome, Planet Gnome Fr, Planet KDE, Planet Mozilla, Planet Apache, Kernel Planet ou Planet OpenOffice.org. On trouvera également des Planet autour de langages, comme Planet Python ou Planet Perl.
La plupart de ces sites sont basés sur Planet, un agrégateur de flux RSS. Ces Planet génèrent également un flux RSS auquel il est possible de s'abonner pour recevoir tous les billets postés par les personnes enregistrées sur une planète.
L'OSDL annonce un projet de mise en commun de brevets
L'OSDL (Open Source Development Labs), un consortium visant à « accélérer l'adoption de Linux » annonce aujourd'hui la création d'un projet destiné à centraliser des brevets qui seront utilisés pour défendre les logiciels libres. Ceci pour permettre au développeurs de logiciels libres « d'innover sans peur ».
En effet, une méthode très courante qui protège les grosses compagnies des brevets de leur concurrents est d'en avoir d'autres qui font que l'attitude la plus raisonnable est la tolérance mutuelle.
NdM : c'est un petit peu le principe de la course à l'armement et l'équilibre par la peur tant affichée lors de notre chère guerre froide.
En effet, une méthode très courante qui protège les grosses compagnies des brevets de leur concurrents est d'en avoir d'autres qui font que l'attitude la plus raisonnable est la tolérance mutuelle.
NdM : c'est un petit peu le principe de la course à l'armement et l'équilibre par la peur tant affichée lors de notre chère guerre froide.
SUSE Linux devient un projet communautaire
Depuis que Novell a absorbé SUSE il y a du mouvement chez le Gecko de Nuremberg. Ce qui était une rumeur est devenu une réalité. Novell lance openSUSE qui comme Fedora pour Redhat est un projet communautaire très encadré par les développeurs de la maison mère. Le premier pas dans cette direction est la sortie de SUSE Linux 10.0 Beta sur opensuse.org.
Novell projette de continuer à l'avenir la distribution "SUSE Linux professionnal" en tant que projet communautaire ouvert, si l'on en croit des nouvelles d'un site américain (cf. liens). Cette décision serait motivée par l'intention d'impliquer des développeurs extérieurs et d'élargir la base d'utilisateurs selon Greg Mancusi-Ungaro, directeur de marketing pour Linux et l'Open Source chez Novell.
Novell adopte donc la même stratégie que son concurrent RedHat qui avait introduit sous le nom de Fedora (projet communautaire dominé par des développeurs de RedHat) sa distribution grand-public. Cette démarche est aussi poursuivie par Sun qui propose une version Open Source de sa variante d'Unix avec OpenSolaris pour tenter de récupérer des développeurs d'Unix perdus à Linux.
NdM : Merci à j, Spyhawk, patrick_g et Gabriel pour avoir également contribué cette nouvelle.
Novell projette de continuer à l'avenir la distribution "SUSE Linux professionnal" en tant que projet communautaire ouvert, si l'on en croit des nouvelles d'un site américain (cf. liens). Cette décision serait motivée par l'intention d'impliquer des développeurs extérieurs et d'élargir la base d'utilisateurs selon Greg Mancusi-Ungaro, directeur de marketing pour Linux et l'Open Source chez Novell.
Novell adopte donc la même stratégie que son concurrent RedHat qui avait introduit sous le nom de Fedora (projet communautaire dominé par des développeurs de RedHat) sa distribution grand-public. Cette démarche est aussi poursuivie par Sun qui propose une version Open Source de sa variante d'Unix avec OpenSolaris pour tenter de récupérer des développeurs d'Unix perdus à Linux.
NdM : Merci à j, Spyhawk, patrick_g et Gabriel pour avoir également contribué cette nouvelle.
Nouvelles du noyau : Git et modèle de développement
LinuxFr a largement couvert l'affaire qui avait conduit à l'abandon de la version gratuite de BitKeeper par BitMover. BitKeeper était alors utilisé par les développeurs du noyau pour gérer les sources de ce dernier. Ceux-ci, autour d'un prototype développé par Linus Torvalds ont créé leur propre système de gestion des sources, adapté à leurs besoins : Git.
Depuis, le développement de cet outil a suivi son cours, s'améliorant, se voyant doté d'interfaces graphiques ou de scripts évolués. Linus Torvalds a décidé fin juillet de passer la main pour la maintenance et l'évolution de cet outil à Junio Hamano. En effet, Linus a expliqué qu'il avait « toujours dit qu'il ne voulait pas vraiment le maintenir sur le long terme ». Ceux qui s'intéressent à Git pourront lire le Kernel Hackers' Guide to git, suivre la liste de discussion, ou même consulter la toute nouvelle homepage du projet.
Par ailleurs, depuis le Kernel Summit, également couvert sur LinuxFr, Linus a décidé de modifier sensiblement le modèle de développement du noyau. Désormais, suite à la sortie d'une version du noyau, des ajouts de fonctionnalités et modifications importantes ne seront acceptés que pendant deux semaines. Au delà de ce délai, et jusqu'à la sortie de la prochaine version, le travail des développeurs sera consacré à la correction de bugs.
Enfin, toujours suite aux discussions ayant eu lieu durant le Kernel Summit, Andrew Morton, mainteneur de la branche -mm, a publié son weekly report. Dans celui-ci, il liste les grands changements qui sont intégrés pour la prochaine version du noyau, ainsi qu'une estimation de la date de sortie de ce dernier. Il doit permettre aux mainteneurs des différents sous-systèmes du noyau d'être mieux tenus au courant des évolutions en cours.
Depuis, le développement de cet outil a suivi son cours, s'améliorant, se voyant doté d'interfaces graphiques ou de scripts évolués. Linus Torvalds a décidé fin juillet de passer la main pour la maintenance et l'évolution de cet outil à Junio Hamano. En effet, Linus a expliqué qu'il avait « toujours dit qu'il ne voulait pas vraiment le maintenir sur le long terme ». Ceux qui s'intéressent à Git pourront lire le Kernel Hackers' Guide to git, suivre la liste de discussion, ou même consulter la toute nouvelle homepage du projet.
Par ailleurs, depuis le Kernel Summit, également couvert sur LinuxFr, Linus a décidé de modifier sensiblement le modèle de développement du noyau. Désormais, suite à la sortie d'une version du noyau, des ajouts de fonctionnalités et modifications importantes ne seront acceptés que pendant deux semaines. Au delà de ce délai, et jusqu'à la sortie de la prochaine version, le travail des développeurs sera consacré à la correction de bugs.
Enfin, toujours suite aux discussions ayant eu lieu durant le Kernel Summit, Andrew Morton, mainteneur de la branche -mm, a publié son weekly report. Dans celui-ci, il liste les grands changements qui sont intégrés pour la prochaine version du noyau, ainsi qu'une estimation de la date de sortie de ce dernier. Il doit permettre aux mainteneurs des différents sous-systèmes du noyau d'être mieux tenus au courant des évolutions en cours.
Revue de Presse - été 2005
La revue de presse sur LinuxFr a pris quelques vacances, mais elle n’a pas disparu. Je compte bien sur la rentrée pour la relancer de plus belle.
Cette fois-ci nous allons faire un rapide résumé de ce qui a été disponible en juin pour rapidement aborder ce que vous pouvez trouver dans vos kiosques cet été. En effet, la prose autour de Linux et des logiciels libres en général ne faiblit pas, bien au contraire. Numéros doubles et hors-séries sont au programme.
En juin, Mac OS X Tiger a été passé en revue chez Login: et un numéro très technique pour GLMF avec en couverture, le premier article d’une série sur la compression. On retrouve la suite en juillet, ou les suites, devrais-je dire, car SOS reprend aussi du service avec une étude de VFS (Virtual File System). Login:, quant à lui, titre sur la Fedora Core 4. Linux Pratique fait le point sur la vidéo sous Linux. Enfin dossier Wifi pour Planète Linux et LinuxCD ne vous propose pas moins de deux DVD contenant la toute dernière version de Debian, la Sarge. À noter que 2 euros par numéros seront reversés au projet Debian.
Du côté des hors-séries, vous aurez de quoi lire ET vous occuper par la même occasion. En effet, le HS21 de GLMF vous donne différentes pistes pour “recycler vos PC”, Login: Pratique propose deux regroupements d’articles, un sur XML et l’autre sur Python et Linux Pratique donne toutes les bases pour du développement web respectant les standards dans son tout premier hors-série.
Une petite mention pour Freelog qui propose TheOpenCD, compilation de logiciels libres pour Windows.
Bonnes lectures
Cette fois-ci nous allons faire un rapide résumé de ce qui a été disponible en juin pour rapidement aborder ce que vous pouvez trouver dans vos kiosques cet été. En effet, la prose autour de Linux et des logiciels libres en général ne faiblit pas, bien au contraire. Numéros doubles et hors-séries sont au programme.
En juin, Mac OS X Tiger a été passé en revue chez Login: et un numéro très technique pour GLMF avec en couverture, le premier article d’une série sur la compression. On retrouve la suite en juillet, ou les suites, devrais-je dire, car SOS reprend aussi du service avec une étude de VFS (Virtual File System). Login:, quant à lui, titre sur la Fedora Core 4. Linux Pratique fait le point sur la vidéo sous Linux. Enfin dossier Wifi pour Planète Linux et LinuxCD ne vous propose pas moins de deux DVD contenant la toute dernière version de Debian, la Sarge. À noter que 2 euros par numéros seront reversés au projet Debian.
Du côté des hors-séries, vous aurez de quoi lire ET vous occuper par la même occasion. En effet, le HS21 de GLMF vous donne différentes pistes pour “recycler vos PC”, Login: Pratique propose deux regroupements d’articles, un sur XML et l’autre sur Python et Linux Pratique donne toutes les bases pour du développement web respectant les standards dans son tout premier hors-série.
Une petite mention pour Freelog qui propose TheOpenCD, compilation de logiciels libres pour Windows.
Bonnes lectures