Journal Lennart Poettering et les fichiers de configuration

49
21
avr.
2011

Après pulseaudio, après avahi, après systemd, après le répertoire /run voilà que Lennart Poettering frappe à nouveau et propose de chambouler l'organisation de nos systèmes GNU/Linux.

Dans un post sur son blog Lennart vient d'annoncer une refonte des fichiers de configuration. Selon lui la transition vers un système d'init moderne comme systemd est l'occasion d'en finir avec la fragmentation (aka le bordel) qui règne entre les différentes distributions.

Voici son résumé de la situation actuelle des fichiers (…)

Journal udev forké

Posté par  . Licence CC By‑SA.
48
4
sept.
2012

udev, le gestionnaire de périphériques dans /dev vient d’être forké. C’est grâce à cet outil que l’on peut, par exemple, monter automatiquement des disques externes ou des clés USB, et les afficher dans un explorateur. En effet, udev reçoit des messages de la part du noyau et les traite en fonction d’un ensemble de règles définies dans les répertoires rules.d. Ainsi, il est possible de lancer des sauvegardes dès que le disque dur correspondant est branché sur (…)

Le point sur udev et systemd

Posté par  . Édité par Davy Defaud, B16F4RV4RD1N, Nÿco, Benoît et patrick_g. Modéré par Nÿco. Licence CC By‑SA.
48
6
sept.
2012
Linux

L’annonce est passée inaperçue, mais udev est intégré depuis avril 2012 dans les sources de systemd. Les deux projets sont amenés à fusionner. Désormais, c’est systemd qui fournit le logiciel udev. Ce dernier est toujours utilisable indépendamment, mais son avenir est fixé. Les récentes déclarations de Lennart Poettering ont provoqué une salve de critique et même un fork de udev.

D’après Wikipédia, udev est « un gestionnaire de périphériques remplaçant devfs sur les noyaux Linux de la série 2.6. Sa fonction principale est de gérer les périphériques dans le répertoire /dev. udev s’exécute en mode utilisateur et dialogue avec hotplug qui, lui, s’exécute en mode noyau. »

Toujours d’après Wikipédia, systemd est « un remplaçant du démon init system V pour Linux. Il a pour but d’offrir une meilleure infrastructure pour la gestion des dépendances entre services, de permettre le chargement en parallèle des services au démarrage, et de réduire la surcharge du shell. systemd est un projet initié par Lennart Poettering en 2010 et publié sous licence GNU LGPL en version 2.1. Le nom de ce programme vient de « system daemon » : le daemon du système et fait aussi référence au “système D”. »

Le Bépo en console inclus de base sous GNU/Linux

47
8
nov.
2013
Communauté

La disposition de clavier Bépo est une disposition de clavier libre (CC-BY-SA et GFDL) optimisée pour le français (inspirée du Dvorak). Elle dispose de tous les symboles nécessaires à toi qui as le petit doigt typographique sur la couture (insécable fine) du pantalon [1]. De plus, les symboles ont été placés de façon logique pour faciliter la frappe et la mémorisation.

Le Bépo permet aussi de taper plus efficacement dans les autres langues latines du fait de leur similitudes (au niveau des fréquences de caractères et de digrammes). Enfin, le Bépo possède de nombreux caractères et touches mortes, qui permettent d’écrire dans toutes les langues européennes, l’Espéranto et plus.

Le logo du Bépo

Bref, cela faisait un bon moment que le Bépo avait atteint la perfection sa version finale (en tout cas pour le moment :p), et cela fait un moment qu’il a été intégré à X.org (par le biais du projet xkeyboard-config), si bien que même de vieilles RHEL possèdent la disposition.

Il était déjà possible d’avoir le Bépo en console dans Debian et Ubuntu (grâce à console-setup, logiciel permettant d’utiliser les dispositions de clavier de X.org). Il était aussi possible d’installer des paquets spécifiques sous Arch Linux et Gentoo. Pour les autres, installation manuelle obligatoire.

Dans tous les cas, si vous n’utilisiez pas Debian ou Ubuntu, vous étiez bon pour l’azerty avant d’installer le Bépo. Et croyez-moi, si un apprentissage du Bépo à l’aveugle permet de taper sur n’importe quel clavier, trouver les touches azerty sur un clavier marqué Bépo, c’est, comment dire

Bref, personne n’avait entrepris de contacter les développeurs du projet kbd (logiciel qui s’occupe de la gestion du clavier en l’absence de session graphique sous GNU/Linux).

Défi accepté.

«Challenge accepted»

[1] NdA : cette blague est une honteuse manœuvre de censure des contributeurs pour remplacer mon appel au typo-nazisme. En plus elle n’est pas drôle.

Ubuntu 11.04 : changement radical !

Posté par  . Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
47
29
avr.
2011
Ubuntu

Ubuntu 11.04, nom de code Natty Narwhal (le narval chic), vient de sortir. Cette version fusionne le bureau d’Ubuntu Netbook dans la version bureau avec le projet Unity. Un changement radical qui ne s’est pas fait sans douleur. Les variantes intègrent KDE 4.6 ou restent sur GNOME 2.

N. D. M. : Merci aux contributeurs de cette dépêche : Sébastien WILMET, Marc QUINTON, yellowiscool, ecyrbe…

Pourquoi les zélateurs et détracteurs de systemd ne s'entendront jamais

Posté par  . Édité par ZeroHeure, Davy Defaud et Benoît Sibaud. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
46
30
nov.
2014
Communauté

Ce qui suit est la traduction d'un texte écrit par l'auteur de uselessd que j'ai trouvé particulièrement intéressant en ce qu'il ne cherche pas tant à déterminer qui des zélateurs ou des détracteurs de systemd a raison qu'à exposer pourquoi une telle question ne sera jamais tranchée.

Résumé pour le lecteur pressé ou saturé :

Nous assistons-là à une guerre culturelle, dans laquelle certains soutiennent que les baguettes c'est beaucoup mieux tandis que d'autres ne jurent que par couteaux et fourchettes, mais où personne ne parle en fait de la même cuisine. À la fin, ce sont ceux qui contrôlent la cantine qui vont gagner.

Journal Debian adopte systemd comme init par défaut

Posté par  (site web personnel) . Licence CC By‑SA.
45
12
fév.
2014

Le projet Debian est doté d'un comité technique qui est chargé de prendre des décisions techniques, notamment dans les cas de conflits. Il y a quelques mois, le comité a été saisi pour décider du système d'initialisation par défaut pour la prochaine version de Debian, Jessie. Les candidats étaient : le vénérable init System V (utilisé dans la version actuelle de Debian, Wheezy), Upstart de Canonical, systemd de Lennart Poettering (RedHat) et OpenRC de Gentoo).

Cette question a suscité (…)

Journal Marque page sur l'unification possible des systèmes Linux

Posté par  (site web personnel) . Licence CC By‑SA.
43
1
sept.
2014

Voici un simple marque page pour vous faire part d'un article de Lennart (en anglais) à propos de changements à venir qui pourrait changer profondément la gestions des applications sur Linux.

Je vous laisse lire l'article en détail (c'est un peu long).

GNOME 2.24 : un air de renouveau

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud. Modéré par Mouns.
42
25
sept.
2008
Gnome
GNOME est un environnement de bureau libre, populaire et multi-plate-forme ; axé sur la simplicité d'utilisation et de développement, l'accessibilité et l'internationalisation. Aujourd'hui, la plate-forme GNOME s'étend également à l'embarqué avec l'initiative GNOME mobile.

Comme prévu, GNOME 2.24 sort en septembre 2008, six mois après la 2.22 et 6 mois avant la 2.26. Cette version inclut les nouveaux logiciels Empathy pour la messagerie instantanée, Ekiga 3.0 pour la VoIP. Le navigateur de fichiers Nautilus propose un troisième mode d'affichage des fichiers plus compact et des onglets. Désormais Nautilus renomme automatiquement les fichiers sur partition FAT lors de la copie, pour éviter des surprises dues aux limitations de ce système de fichier. L'auto-complétion du chemin dans la barre d'adresse est plus rapide, plus cohérente et plus souple. GNOME prend en charge le tout nouveau standard de thème sonore de freedesktop ; le logiciel de configuration du son a d'ailleurs été revisité par la même occasion. La gestion du multimédia a subit de notables améliorations avec la prise en charge de multiples tuners TV, de vidéos YouTube à une meilleure résolution, des télécommande infrarouge, etc. Enfin, cette version de GNOME fournit un jeu de fonds d'écran de qualité suite à un concours de fond d'écrans.

En terme d'accessibilité, GNOME trouve toujours de quoi s'améliorer, restant ainsi le bureau le plus accessible sur le marché (tant propriétaire que libre). La navigation dans le bureau grâce au clavier a été améliorée, permettant de passer d'une application du tableau de bord à une autre grâce au raccourci Ctrl+Alt+Tab. Dans Nautilus, la sélection de fichiers au clavier est devenu linéaire plutôt que rectangulaire. L'utilisation de la souris n'en a pas été pour autant délaissée. L'accessibilité basée sur la souris a été étendue pour les configuration multi-écrans. Les gestes décrits avec la souris sont maintenant dessinés. La lecture orale de l'affichage a été grandement améliorée tant pour les applications GNOME (navigateur d'aide, tableaux de bord) que pour les applications tierces (applications Java, OpenOffice.org, Thunderbird, Pidgin, etc.). De même, la lecture des sites web utilisant la technologie ARIA a été implémentée.

Pour les développeurs, l'actualité est chargée avec la préparation à l'arrivée de GTK+3.0. Les versions 2.X à venir permettront de détecter les erreurs de compatibilité avec la version 3.0. Les classes et fonctions, les fichiers en-tête et les conventions obsolètes généreront des Warnings. En terme de fonctionnalités, GNOME 2.24 s'appuie sur la GLib 2.18 incluant notamment la gestion des emblèmes dans GIO, une gestion plus fine du montage des volumes, un support étendu pour l'internationalisation suivant le contexte, etc. GNOME 2.24 dépend de GTK+2.14 avec notamment le support générique du montage de volume avec fenêtre d'authentification (si besoin), le remplacement de fonction de libgnome, le portage vers GIO, etc. Enfin Empathy vient avec ses bibliothèques permettant d'accéder à toutes les fonctionnalités de la messagerie instantanée (présence, transmission, interface), voilà qui ouvre de nouvelles possibilités pour les versions à venir ! À noter que GNOME 2.24 fournit pour la première fois une version de la plate-forme de développement GNOME Mobile, notamment utilisée dans Maemo et dans OpenMoko.

GNOME 2.24 est disponible en 114 langues dont 45 traduites à plus de 80%. Vous trouverez GNOME 2.24 dans un live CD ou directement par votre distribution.

Cette version confirme les changements profond de GNOME depuis GIO jusqu'à DBus, PolicyKit, ConsoleKit et PackageKit en passant par gnome-session. Après des années de "ToPaZ", c'est aussi le début de la gestation de GNOME 3.0 avec la préparation de l'accueil de GTK+3.0. GNOME 2.24, c'est la continuité de GNOME, mais avec un pied dans l'avenir.

Archlinux utilise désormais systemd par défaut pour les nouvelles installations

Posté par  . Édité par Davy Defaud, Benoît Sibaud, baud123, Nÿco et B16F4RV4RD1N. Modéré par j. Licence CC By‑SA.
42
14
oct.
2012
Arch Linux

Les bénévoles qui maintiennent Archlinux ont choisi d’utiliser systemd par défaut pour les nouvelles installations. systemd remplacera le vénérable système d’initialisation SysVinit et gérera les processus.

Pour l’instant, cette décision ne concerne que les nouvelles installations d’Archlinux. Mais elle devrait vraisemblablement se généraliser à tous. L’annonce officielle précise d’ailleurs que :

Pour le moment, les paquets initscripts et sysvinit, [qui sont remplacés par systemd], restent disponibles depuis nos dépôts.

En effet, les développeurs ne souhaitent pas maintenir plusieurs systèmes d’initialisation, et la migration d’Archlinux vers systemd est planifiée de longue date.

Spéciale Lennart Poettering : nouvelles versions de systemd et PulseAudio

42
21
mar.
2014
Technologie

La sortie de la dernière version de PulseAudio coïncide avec celle de trois nouvelles versions de systemd, c’est donc l’occasion de faire une dépêche spéciale Lennart Poettering !

Lennart Poettering <3

photo de Harald Hoyer sous CC-BY-SA-3.0

L’édition 2018 de Rust est sortie !

Posté par  (site web personnel) . Édité par Xavier Teyssier, Davy Defaud, patrick_g et claudex. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
41
9
déc.
2018
Rust

L’édition 2018 du langage Rust est sortie. Cette dépêche est une traduction et un résumé de la documentation officielle.

Certaines nouveautés ne sont pas si nouvelles, mais c’est toujours utile d’en parler si vous n’avez pas trop suivi l’évolution du langage depuis un an.

Journal Traduction : le sophisme systemd -- Leszek Urbanski, tgr, monolight.cc

Posté par  .
41
6
mar.
2012

Sommaire

plop,

Pour commencer à préparer la progression vers vendredi en douceur, j'ai traduit ce post de Leszek Urbanski sur systemd, qui dissertait en mai 2011 en les problèmes qu'il peut poser sur serveurs. Posté en ces lieux avec l'aimable autorisation de l'auteur (de l'article, par la suite le mot auteur, au sein de la traduction, désignera l'auteur de systemd).

C'est parti :

Le sophisme systemd

(…) So, get yourself a copy of The Linux Programming Interface, (…)

LinuxFr.org : rétrospective des dépêches et journaux 2014

40
29
déc.
2014
LinuxFr.org

Basé sur les dépêches et journaux les mieux notés par nos visiteurs, voici un petit retour sur l'année 2014 sur LinuxFr.org.

Mentions particulières

La dépêche collaborative sur le noyau Linux a remporté un grand succès tout au long de l'année, avec les diverses versions parues : 3.13, 3.14, 3.15, 3.16, 3.17 et 3.18.

La saga Je créé mon jeu vidéo de rewind a placé ses 6 épisodes de l'année dans la sélection (fiche de lecture de « L'Art du game design » par Jesse Schell, techniques de C++11 appliquées au système à entités, génération procédurale de carte (partie 1), génération procédurale de carte (partie 2), interfaces physiques et graphiques et un an, premier bilan ), et a fêté son premier anniversaire.

On notera aussi d'autres sujets régulièrement traités, comme Firefox (28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, Firefox en GTK3, et côté Firefox OS un avis et un test de création de jeu), rust (0.9, 0.10, 0.11, 0.12) ou systemd (là y en a vraiment trop pour les citer tous).