1er festival du domaine public, du 16 au 31 janvier 2015 à Paris

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19
24
jan.
2015
Culture

Le droit d'auteur n'est finalement qu'une courte exception temporaire au domaine public. Le destin de toute création est de rejoindre un jour le domaine public. C'est pour rappeler, défendre et fêter cela que se déroule actuellement à Paris le 1er festival du domaine public.

Il est à l'initiative de Véronique Boukali (fondatrice de Romaine Lubrique) et Alexis Kauffmann (fondateur de Framasoft) et bénéficie du soutien et de l'implication d'une cinquantaine de structures dont Wikimedia France, SavoirsCom1, La Quadrature du Net, OKF France, CC France, OSM France.

Pourquoi en janvier ? Parce que c'est le 1er de ce mois qu'entrent ensemble dans le domaine public les œuvres des auteurs morts 70 ans auparavant. Et cette année on a du beau monde : Munch, Kandinsky, Mondrian, Maillol, Giraudoux…

La technique permet aujourd'hui comme jamais la libre circulation de la culture. L'interdit est avant tout juridique à cause du droit d'auteur. Or, avec les œuvres du domaine public, on a certes attendu longtemps mais on a enfin le droit d'utiliser, partager, diffuser, modifier, remixer… sans demander autorisation ni s'acquitter de droits. Alors profitons-en !

Du 16 au 31 janvier à Paris et sa région, auront lieu, dans 20 lieux différents, 30 événements, tous libres et gratuits, pour s'informer, se former, se cultiver, pour numériser et créer ensemble, pour aborder le domaine public dans toutes ses formes et sous tous les angles.

Framasoft lance une campagne de crowdfunding pour financer le développement d'Etherpad

22
16
juin
2014
Communauté

Etherpad est une application libre d'édition de texte collaboratif en ligne et en temps réel. Framasoft a installé en 2011 une instance personnalisée d'Etherpad, baptisé Framapad, qui connaît un certain succès dans la sphère francophone (actuellement plus de 20.000 pads créés chaque mois).

Il est un service apprécié et proposé dans l'ancienne version d'Etherpad qui n'est plus présent dans la version actuelle : celui de pouvoir créer et administrer des groupes privés. Pour pallier cela, Framasoft a décidé de mener une campagne de financement participatif pour développer et maintenir le greffon « MyPads » permettant non seulement de retrouver cette fonctionnalité mais également d'avoir un compte personnel pour gérer et paramétrer ses groupes et ses pads.

L'objectif à atteindre est de 10000 €.

Naissance du calculateur du domaine public

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Étiquettes :
28
20
fév.
2014
Culture

« Lorsqu'une œuvre entre dans le domaine public, elle connaît une seconde naissance », affirmait Aurélie Filippetti en novembre dernier dans le cadre de l'opération « Automne numérique ». Première concrétisation, ce lundi 17 février à Numa, avec le lancement officiel du « calculateur du domaine public », fruit d'un partenariat entre le ministère de la Culture et l'OKF France.

Il s'agit « d'utiliser les métadonnées bibliographiques des établissements culturels pour identifier, explorer et valoriser les œuvres du domaine public ». Encore en version bêta, il ne contient que les métadonnées de data.bnf.fr. et ne répond donc pour le moment qu'à la question : telle œuvre référencée par la BnF est-elle, oui ou non, dans le domaine public ?

Le site du projet et l'application sont sous licence Creative Commons CC0 et disponibles, l'un comme l'autre, sur GitHub.

Romaine Lubrique fait remarquer, dans son compte rendu détaillé de la journée, que le calculateur n'est pas encore tout à fait au point en ce qui concerne le cas (complexe) de Guillaume Apollinaire. Il est également fait mention d'une question qui fâche posée par l'assemblée : pourquoi Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, interdit-elle la pleine utilisation des numérisations de ses œuvres du domaine public en s'en réservant l’exploitation commerciale ?

Campagne d'un enseignant pour libérer la clause NC de ses ressources sous Creative Commons

17
9
fév.
2014
Éducation

Lorsque sur Linuxfr une personne évoque un projet « libre puisque sous licence Creative Commons », il trouvera toujours quelqu'un pour lui demander de préciser à quelle licence exacte des Creative Commons il fait allusion. Et si la réponse est une licence avec clause NC et/ou ND alors le débat risque de se poursuivre car nombreux sont ici ceux qui pensent qu'on ne peut qualifier ces licences de libres puisqu'elles ne respectent pas les quatre libertés du logiciel libre.

Le professeur de français Yann Houry s'est lui-même retrouvé à devoir faire face à ce problème puisque son site Ralentir Travaux et ses manuels scolaires sont sous licence Creative Commons By-NC-SA. Or la question est plus sensible encore dans l'éducation où beaucoup pensent que l'utilisation de la clause NC est contre-productive. Richard Stallman affirme même qu'elle est défectueuse et exhorte l'organisation des Creative Commons à prendre position et déclarer que les ressources éducatives doivent, comme les logiciels, être uniquement diffusées sous des licences libres, en évitant donc les licences Creative Commons By-NC et Creative Commons By-NC-SA.

Mais peut-être que demain Yann Houry lèvera cette fameuse clause NC puisqu'il propose actuellement un crowdfunding original sur Ulule à cet effet. « J'ai fait mes calculs. J'aurais besoin de 2000 € pour acheter diverses choses (nouvel ordinateur, un micro, quelques logiciels, etc.). Une telle somme est donc la condition du changement de licence. Cela en vaut-il la peine ? J'avoue que je suis assez curieux de le découvrir. Peut-être cette demande fera-t-elle un joli flop. En ce cas, la question de la licence ne taraude que moi ». À un peu moins de deux semaines de l'échéance, la moitié de la somme a été atteinte.

Sur le même sujet, on pourra également lire la politique du projet d'édition Framabook du site Framasoft qui explique dans le détail pourquoi il est fait le choix de licences uniquement libres pour leurs livres, en écartant sciemment les clauses NC et ND. Quant au financement participatif, très à la mode actuellement, il n'échappe pas non plus à la question des licences des projets soumis à souscription. « Le crowdfundig sans licences libres est-il un piège à gogos ? » s'interroge ainsi Calimaq sur son blog.

Le mois de janvier c'est la fête du domaine public ! (2014)

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Édité par Benoît Sibaud et Xavier Teyssier. Modéré par Benoît Sibaud. Licence CC By‑SA.
20
24
jan.
2014
Culture

Pour célébrer l'événement, une « Journée du domaine public » est organisée à Toulouse ce dimanche 26 janvier. Ateliers et conférences en journée avec Wikimédia France et soirée ciné-concert-débat à l'Utopia en compagnie de Romaine Lubrique (et Calimaq).

Wikimédia France est naturellement sensibilisée à la question comme on peut le lire dans l'article Wikipédia illustre la valeur d'un domaine public vivant ainsi que dans cette interview du contributeur Pierre-Carl Langlais qui cherche à améliorer l'article domaine public de l'encyclopédie.

Soutenu par Framasoft et animé par Véronique Boukali et Alexis Kauffmann, Romaine Lubrique est quant à lui un projet directement dédié au domaine public dont on remarquera la collaboration vidéo avec le site Écrans de Libération et la collaboration audio avec la radio OxyRadio.

Apollinaire dans le domaine public 94 ans et 272 jours après sa mort !

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Édité par Florent Zara, Davy Defaud et NeoX. Modéré par Nils Ratusznik. Licence CC By‑SA.
53
2
oct.
2013
Culture

Véronique Boukali (Romaine Lubrique), Alexis Kauffmann (Framasoft, Romaine Lubrique) et Lionel Maurel (SavoirsCom1, La Quadrature du Net) ont publié dans Libération du 30 septembre une tribune sur l'entrée le jour-même de Guillaume Apollinaire dans le domaine public.

Le cas Apollinaire est en effet intéressant parce qu'il dépasse la période classique des 70 ans après la mort de l'auteur de par la double exception de la prorogation des Guerres Mondiales et de la « Mort pour la France ». Il est aussi révélateur dans le sens où sans héritier direct, c'est avant tout l'éditeur Gallimard qui a bénéficié de ces « bonus », comme nous l'explique Lionel Maurel sur son blog.

L'occasion de vous présenter également « Romaine Lubrique », nouveau projet soutenu par Framasoft qui, comme son nom l'indique avec plus ou moins de bonheur, se donne pour objet de valoriser le domaine public. Le site propose déjà un certain nombre de ressources comme par exemple un ePub du recueil Alcools ou une lecture audio des Onze mille verges. À l'occasion de cet événement, l'équipe du projet a récemment participé à deux émissions de radio, chez Polémix et La Voix Off et sur Divergence FM.

Notons enfin qu'aura lieu le 31 octobre prochain une journée d'étude sur le domaine public à l'Assemblée nationale à l'initiative de la députée Isabelle Attard et de SavoirsCom1 (entrée libre et gratuite mais inscription obligatoire).

Traduction collaborative du livre Open Advice - Top départ le 7 décembre à la Rockette Libre

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Édité par baud123 et Bruno Michel. Modéré par Bruno Michel. Licence CC By‑SA.
15
7
déc.
2012
Doc

Sous licence Creative Commons By-Sa, le livre Open Advice: what we wish we had known when we started est une compilation de… 42 articles qui sont autant de témoignages divers et variés répondant à la question : Avec le recul, qu'auriez-vous voulu savoir quand vous avez commencé à contribuer à la communauté du libre ?

Framasoft et LinuxFr s'associent pour mener à bien le projet de traduction de ce livre.

Chaque semaine LinuxFr proposera une dépêche signalant un (ou plusieurs) article(s) à traduire collaborativement sur un Framapad. Cette dépêche sera relayée pour Framasoft et son groupe de traducteurs Framalang assurera accueil, présence et relecture du travail effectué.

Tout le monde est invité à traduire au pays d'Internet mais pour marquer le coup du lancement Framasoft organise ce soir à Paris une rencontre IRL studieuse, conviviale et festive à la Rockette Libre vendredi 7 décembre à partir de 19h (sachant que vous pouvez aussi passer pour discuter un brin, boire un verre et refaire le monde libre). Le top départ sera donné à 20h tapante.

Merci de votre participation.

PS : À la fin du processus le livre sera publié dans la collection Framabook (si vous n'oubliez pas d'inscrire votre nom ou pseudo dans le pad, on devrait obtenir une belle et longue page de mention des traducteurs). Nous espérons être prêts pour les RMLL de Bruxelles.

Rob Malda : 15 ans après ma première dépêche sur Slashdot

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Étiquettes : aucune
23
20
oct.
2012
Internet

Slashdot a eu 15 ans dernièrement. Son créateur Rob Malda (connu sous le pseudo CmdrTaco) n’en fait plus partie, suite à de nombreux changements et rachats.

Il nous livre un témoignage émouvant traduit sur le Framablog.

Extrait :

« L’histoire de Slashdot est totalement indissociable de ma propre vie. Je l’ai créé alors que j’étais encore étudiant à l’université. Quand les gens normaux faisaient leurs devoirs ou s’adonnaient à des activités personnelles, je passais mes soirées à dessiner des icônes dans GIMP, à coder en Perl dans Vim ou à publier de nouvelles histoires à partager avec mes amis. Je n’oublierai jamais les nuits passées à scruter les dernières lignes du fichier access_log et à célébrer avec des amis comme Jeff, Dave, Nate et Kurt chaque connexion provenant de microsoft.com ou de mit.edu. »

NdM : merci à akauffmann pour son journal.

Nouvelle version du traitement de texte collaboratif en ligne Framapad

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Édité par Davy Defaud, Florent Zara et baud123. Modéré par Florent Zara. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
34
13
oct.
2012
Internet

Tout comme Framacalc pour le tableur, le projet Framapad du réseau Framasoft propose de faire du traitement de texte collaboratif en ligne. Il repose sur une version francisée et modifiée de l’application libre Etherpad. Cette dernière étant souvent instable et gourmande en ressources (à la limite du bloatware), la fondation qui la soutient a décidé de développer une version beaucoup plus souple et légère que la précédente : Etherpad Lite.

Logo Framapad
C’est cette version que vient d’implémenter Framapad en l’adaptant là encore à ses besoins, avec localisation et installation de quelques greffons supplémentaires. Parmi les changements majeurs, on notera, outre ce nouveau confort d’utilisation, la non limitation du nombre de connectés simultanés, l’importation/exportation dans de nombreux formats (TXT, HTML, ODF, PDF, LaTeX…), une mise en forme plus riche, la lecture seule ou encore l’optimisation pour le mobile.

Vous trouverez Etherpad Lite mais également sa version Framapad sur GitHub. L’objectif de Framasoft étant aussi de participer à développer ensemble un Internet de confiance, libre et décentralisé.

Sortie de Framacalc : tableur collaboratif en ligne

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Édité par Davy Defaud, Nÿco et Xavier Teyssier. Modéré par Xavier Teyssier. Licence CC By‑SA.
42
3
oct.
2012
Internet

Framacalc est un nouveau projet du réseau Framasoft. Il se veut être au tableur ce que le projet Framapad est au traitement de texte. Il offre la possibilité de travailler à plusieurs sur un même tableur toujours accessible sur Internet depuis son navigateur.

De la même manière que Framapad se base directement sur l’application libre Etherpad, Framacalc repose sur Ethercalc. Il a été francisé et adapté pour l’occasion.

Le projet est encore jeune, et même si les fonctionnalités tableur sont déjà bien avancées, il reste encore beaucoup à réaliser en ce qui concerne le volet collaboration (par exemple, on voit bien les éditions des autres apparaître en temps réel, mais sans savoir qui se cache derrière). Il n’y a pas de fenêtre de discussion (« clavardage ») et surtout l’exportation est pour le moment rudimentaire, avec seulement le HTML proposé.

Framacalc, Framapad, Framadate, etc., l’objectif de Framasoft est ici non seulement de proposer un service, mais aussi, voire surtout, de montrer qu’on peut faire de l’informatique en nuage qui soit libre et décentralisée, en invitant les utilisateurs à installer leurs propres instances sur leurs serveurs. Histoire aussi, petit à petit, de desserrer l’étau des Google, Apple, Facebook, etc.

Il y a évidemment Ethercalc sur GitHub, mais Framasoft vous invite également à vous inscrire à une liste de discussion dédiée pour faire avancer le projet ses développeurs (suivre le lien sur l’annonce du Framablog).

Le Framablog fête les 10 ans de Wikipédia

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par Lucas Bonnet.
11
26
jan.
2011
Éducation
Le 15 janvier dernier Wikipédia célébrait son dixième anniversaire (cf. cette vidéo sous-titrée de son fondateur Jimmy Wales). L'occasion pour le Framablog de participer à l'évènement en mettant à contribution son équipe de traducteurs Framalang.

Ces articles font naturellement le bilan et les perspectives du projet, mais, à l'exception notable de la grande presse (se désole aKa), le logiciel libre et ses enjeux ne sont jamais très loin.

« L’erreur fatale de Wikipedia est que tout article est pensé comme un logiciel libre en imaginant que, comme lui, il sera transformé par des améliorations constantes pour atteindre un idéal. Mais le logiciel est en développement continu, et est sans arrêt testé avec des critères objectifs. L’article de Wikipédia, lui, change tout le temps pour le meilleur ou pour le pire, et n’est jaugé par aucun standard auquel l’utilisateur puisse se fier. » affirme ainsi un ancien rédacteur en chef de Britannica.

Quant à Sue Gardner, Executive Director de la Wikimedia Foundation, elle formule le vœu suivant : « Nous devons sans cesse nous faire entendre pour définir ce qu’Internet doit être à nos yeux. Dans les premières années, le pouvoir législatif s’est contenté d’observer son développement, mais maintenant il veut de plus en plus avoir son mot à dire (...) J’aimerais que les Wikipédiens s’engagent (...) afin d’influencer le développement d’Internet. »

Une inquiétude sur la neutralité du réseau que ne partage pas totalement J. Wales, qui est en revanche préoccupé du succès de l'App Store d'Apple. On notera également un reportage suisse très didactique quant aux devenirs des dons, ainsi qu'une interrogation sur l'influence américaine de Wikipédia.

L'éducation à l'honneur sur le Framablog

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par Bruno Michel.
Étiquettes :
20
15
sept.
2010
Éducation
C'est la rentrée de classes et elle s'annonce difficile. Ainsi les élèves semblent être de plus en plus attirés par les produits Apple, les enseignants ne respectent pas les droits d'auteurs et leurs inspecteurs recommandent toujours l'usage de Word et de Doc. Et puis il y a cette nouveauté : « La loi Hadopi favorise la diffusion et la protection de la création sur internet et demande à l’éducation nationale de renforcer l’information et la prévention auprès des jeunes qui lui sont confiés ».

Heureusement, certains enseignants, individuellement (Christine Mytko) ou collectivement (Sésamath), montrent la voie en témoignant par la pratique de l'intérêt d'utiliser des logiciels et des ressources éducatives libres. Quant à l'information Hadopi, il y a moyen de contourner le problème (et la propagande) en mettant tous ensemble un pied dans la porte d'une discipline méconnue : l'ECJS.

Le hacker à l'honneur sur le Framablog

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par Benoît Sibaud.
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21
8
sept.
2010
Internet
En moins d'un mois, le Framablog a publié cinq articles qui ont le hacker comme dénominateur commun.

Il convient tout d'abord de ne pas le confondre avec le cracker, comme nous le rappelle cette lettre envoyée par des activistes slovènes à leurs médias.

Le second article est un témoignage, celui d'un développeur qui a découvert l'informatique en bidouillant ses machines Apple et qui constate qu'il serait impossible d'en faire de même aujourd'hui. Sauf si l'on se fournit chez Hackables:Devices, qui fait l'objet du troisième article.

Enfin, pour porter la contradiction, on trouve deux textes polémiques et politiques. Un article qui se demande si l'esprit Hacker ne s'est pas dissout dans le marketing web 2.0 et un autre qui considère carrément le hacker comme le parasite d'un système technologique aliénant.

Quoi de neuf sur Apple chez Framablog ?

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par patrick_g.
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28
13
juin
2010
Apple
En complément d'une récente dépêche évoquant l'actualité d'Apple, le Framablog propose quelques traductions circonstanciées à l'occasion notamment de la sortie de l'iPad en France. L'iPad cristallise en effet de nombreuses critiques en soi mais c'est toute la « chaîne » Apple qui est pointée du doigt.

« C’est un énorme pas en arrière dans l’histoire de l'informatique » nous disait déjà la FSF lors de la sortie de l'iPad aux USA. « Je n'en achèterai pas et vous invite à en faire de autant », surenchérit l'écrivain Cory Doctorow qui déplore la fermeture à tous les étages du système Apple. Nous sommes à des années-lumière d'un projet « hackable » comme Arduino.

Au même moment une journaliste du New York Times n'hésite pas, quant à elle, à anticiper « la mort du Web ouvert » à l'aide d'une analogie urbanistique : Apple est à l'Internet ce que les banlieues riches et sécurisées sont à l'aménagement du territoire.

On pourra également lire ce coup de gueule d'un évangéliste de Mozilla qui s'interroge sur l'honnêteté intellectuelle d'Apple (mais aussi de Google) vis-à-vis du HTML5. Manipulation marketing ou vrai souci de rendre service à l'utilisateur ?

Et pour finir un dessin humoristique du Geektionnerd qui n'a pas peur de qualifier GNU/Linux de « Mac OS X du pauvre » !

Comment détruire votre communauté

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par rootix.
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25
10
fév.
2010
Communauté
Vous êtes une entreprise qui développe ou soutient directement un logiciel libre, et qui ne souhaite pas, contrairement aux beaux discours ambiants, voir une communauté se créer et venir troubler le projet ? Alors il y a une succession de points à respecter pour être certain d'arriver à vos fins.


  1. Rendez le projet dépendant d’outils complexes

  2. Attirez les participants nocifs et optimisez les dégâts qu’ils peuvent engendrer

  3. Ne fournissez pas de documentation

  4. Prenez les décisions relatives au projet en petit comité

  5. Sortez la grosse artillerie juridique

  6. Choisissez avec soin l'agent de liaison avec la communauté

  7. Rendez opaques les prises de décision

  8. Faites n'importe quoi avec les licences

  9. N'accordez jamais l'accès au commit à quelqu'un d'extérieur à l'entreprise

  10. Réfugiez-vous dans le silence



Un howto ironique issu d'une récente conférence remarquée du développeur PostgreSQL Josh Berkus, relatée par Jonathan Corbet et traduite par Framasoft.