La situation demeure difficile pour le logiciel libre dans l'Éducation Nationale. Si l'on peut se réjouir de voir apparaître pour la première fois les expressions
logiciel libre et
copyleft dans un programme officiel d'enseignement (celui de Technologie), cela reste bien timide.
De plus le principal canal d'information des enseignants, le
Café pédagogique, se trouve obstrué par un partenariat avec Microsoft qui, d'après le Framablog, participe à freiner son avènement. Il a ainsi vivement réagi à une
chronique de voyage à Hong-Kong du Café pédagogique qui, dans le cadre du quatrième
Forum mondial des enseignants innovants organisé par Microsoft, présentait à sa manière le logiciel libre et ceux qui le soutiennent.
Peut-être devrions-nous prendre exemple sur le Département de l'instruction publique du Canton de Genève qui a récemment fait passer une
directive intitulée
Transition vers les standards ouverts et les logiciels libres ? On y préconise explicitement
« les produits sous licence libre et les standards ouverts par défaut ». Et «
tout choix de solutions propriétaires devra être dûment justifié par les demandeurs, en expliquant de façon détaillée les usages qui rendent indispensable l’acquisition d’un produit ou l’utilisation d’un standard non libre ».
On notera enfin et à la marge que l'on souhaite faire entrer l'Hadopi dans le
Brevet Informatique et Internet (B2i) des élèves et que le ministère compte débourser 220 000 euros par an, pour surveiller l'opinion sur Internet !