jepoirrier a écrit 68 commentaires

  • [^] # Re: Le haut débit dans le TGV

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le haut débit dans le TGV. Évalué à 7.

    En Belgique, sur les grandes lignes (notamment, Liège-Bruxelles), il y a au-moins 4 prises 220V dans chaque compartiment (près des portes) en deuxième classe (certainement en première classe, mais j'ai pas la chance d'aller m'y asseoir). A part un ami et son portable, je n'ai jamais vu personne les utiliser. Faut dire qu'à 7h du matin (quand tu n'es pas encore réveillé mais déjà serré comme une sardine) ou à 18h (idem pour la sardine), c'est pas aisé de sortir portable, chargeur, ... Puis tu vas t'attirer tous les Jean-Kévin (qui p1rat3nt Windows en copiant le CD, eux !), avec ton interface GNOME ou KDE.
  • [^] # Re: Je vais travailler

    Posté par  . En réponse au sondage Je vais travailler. Évalué à 1.

    Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi quand j'envoie mon CV au format PDF on me répond de le renvoyer au format W*RD ??
    ils font quoi avec les .doc ??


    Je ne sais pas ce qu'ils font avec (après tout, c'est leur vie ;-) ). Mais, point de vue technique, tu peux créer un RTF (mon-cv.rtf), le renommer en .DOC (mon-cv.doc) et MS-Word fera la conversion pour eux, tout seul sans rien dire quand ils ouvriront ton fichier.

    RTF, c'est pas libre mais les spécifications sont disponibles. Abiword et OpenOffice en crée depuis longtemps. Puis ton contact en RH est tout content parce que t'as fait ce qu'il veut.
  • [^] # Re: Brevets logiciels : la commission JURI devra maintenant se défendre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : la commission JURI devra maintenant se défendre. Évalué à 2.

    Le lien exact est : http://dossiers.lesoir.be/laviedunet/Nlleconomie/A_045F24.asp(...) .

    Il y en a un autre intéressant : 23 septembre: "La brevetabilité des logiciels au centre des débats" http://dossiers.lesoir.be/laviedunet/Nlleconomie/A_045DBD.asp(...) .
  • [^] # Re: Article sur SCO dans The Economist

    Posté par  . En réponse à la dépêche Article sur SCO dans The Economist. Évalué à -2.

    Pour moi c'est une campagne financée et orchestrée par M***S**T dont la vision stratégique est claire : ils considèrent que l'engouement pour NUX vient de la conjoncture difficile donc ils font tout ce qu'ils peuvent pour ralentir son developpement sachant que d'ici un an ou 2 le secteur aura redemarré et les entreprises moins regardante sur leurs budgets informatiques.


    Il n'y a pas si longtemps (tout est relatif), Microsoft jurait que le multimédia ne servait à rien. Puis, un jour, ils ont racheté des petites boîtes florissantes dans le multimédia.

    Il y a encore moins longtemps, Microsoft jurait qu'internet ne servait à rien. Puis, un jour, ils ont racheté Mosaic, en ont fait Internet Explorer. On connait la suite ...

    Jusqu'à récemment, Microsoft jurait que GNU/Linux n'était pas une menace pour eux ni intéressant. Puis, un jour, ils ont acheté une licence que SCO clamait détenir haut et fort. Ensuite, ils ont attendu que le secteur informatique soit bien effrayé par ce prétendu problème de licence (c'est quand même bizarre qu'on promet un procès long, que SCO traine quand on lui demande de fournir des preuves et que la conjoncture pourrait revenir dans 1 ou 2 ans). Quand tout s'est éclairci économiquement, on a vu apparaître sur le marché "Microsoft (SCO) Linux, 100% patent-problems-free".

    A ce moment du récit, j'hésite entre 2 scénarios :
    - Microsoft ne fait pas payer MS-SCO-Linux (un peu comme IE, Media Player, ...), juste pour s'imposer (et, bien sûr, faire le blé sur MS-Office pour MS-SCO-Linux, incompatible avec tout autre distribution GNU/Linux) ;
    - Microsoft fait payer son MS-SCO-Linux parce que, pour être en règle avec les brevets, c'est encore l'utilisateur final qui paie.
  • [^] # Re: Philips s'associe à Sony pour promouvoir Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Philips s'associe à Sony pour promouvoir Linux. Évalué à 1.

    Tant qu'ils travaille sur Linux dans un labo de R&D sans diffuser le fruit de leur travaux, il ni a pas de violation de la GPL

    Renseignements pris, c'est le cas actuellement. L'habillage des prototypes sous GNU/Linux reste le même que celui des produits en vente. Seule la partie logicielle changera (apparemment, ce n'est pas encore fait). Donc, pas de souci à se faire (pas encore ?).
  • # Re: Pourquoi utilisez-vous _encore_ Windows ?

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi utilisez-vous _encore_ Windows ?. Évalué à 1.

    Au boulot, dans un laboratoire de biologie cellulaire : tous les logiciels sont propriétaires (et très chers) et protégés par une dongle qui ne fonctionne (apparemment) que sous Windows. Ne leur parlez surtout pas de logiciels libres : leurs softs et/ou algorithmes sont protégés par des brevets ; c'est leur poule aux oeufs d'or ! Exemple de soft : DeCyder ( http://www1.amershambiosciences.com/aptrix/upp00919.nsf/Content/Pro(...) ). Sinon, je fais aussi de l'acquisition de données avec une carte Keithley et pour çà, je n'ai rien trouvé sous GNU/Linux (même pas de driver pour une utilisation sous MatLab, non libre mais aussi sous GNU/Linux).

    A la maison, tous les PC sont sous GNU/Linux sauf mon portable parce que je suis fainéant et que je ne me suis pas encore penché sur le cas de ma carte vidéo ATI Mobility.

    Finalement, je crois qu'il n'y a que 2 raisons pour lesquelles les gens enclins à GNU/Linux gardent des stations sous Windows :
    1) la nécessité (pour le travail ou un hobby) d'utiliser 1+ logiciel(s) ;
    2) l'utilisation de matériel très récent et/ou trop spécifique et/ou trop bon marché que pour valoir la peine de développer un driver.
  • # Re: Sortie de Qt 3.2

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Qt 3.2. Évalué à 6.

    Pour ceux que çà intéresse, il y a des screenshots de KDE en Hindi :
    - http://trolls.troll.no/lars/konqueror_hindi.png(...)

    et en Bengali :
    - http://www.stat.wisc.edu/~deepayan/Bengali/WebPage/screenshots/konq(...)
    - http://www.stat.wisc.edu/~deepayan/Bengali/WebPage/screenshots/konq(...)
    - http://www.stat.wisc.edu/~deepayan/Bengali/WebPage/screenshots/konq(...)

    (Merci à KDE-France pour les liens ; leur page concernant cette nouvelle : http://www.kde-france.org/breve.php3?id_breve=286(...) )

    Pour les splash screens, je n'ai pas trouvé. :-(

    Et, pour alimenter les trolls, le Bengali et l'Hindi sont déjà supportés dans Gnome ;-)

    Quelques liens :
    - Gnome Hindi : http://www.indlinux.org/hindi/gnome/(...)
    - Screenshots Gnome Hindi : http://indlinux.org/hindi/gnome/gnome20.html(...)
    - Gnome Bengali : http://www.bengalinux.org/(...)
    - Screenshots Gnome Bengali : http://www.bengalinux.org/screenshots/gnome/(...)
  • [^] # Re: Gimp et la retouche photo

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gimp et la retouche photo. Évalué à 5.

    Une version PDF des fichiers HTML se trouvent à l'adresse suivante :
    ftp://ftp.ulg.ac.be/merci/grokking-gimp-fr-030723.pdf.gz(...)
    (les fichiers sont effacés toutes les 24h ; donc, si vous ne le trouvez pas quand vous venez, essayez de vous reconnecter un peu plus tard lorsque je l'aurais remis)
  • [^] # Re: La puce de décompression Vorbis pour bientôt

    Posté par  . En réponse à la dépêche La puce de décompression Vorbis pour bientôt. Évalué à 2.

    ou pour la penne ?

    Cfr. l'image et le P.S. en-dessous de cette page : http://www.ulb.ac.be/students/cepha/folklore/(...)
  • # Re: Philips s'associe à Sony pour promouvoir Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Philips s'associe à Sony pour promouvoir Linux. Évalué à 2.

    Je connais un ingénieur travaillant chez Philips en Belgique et il est chargé d'adapter le noyau Linux à certains systèmes embarqués que Philips produit. Au niveau technique, les plus grandes difficultés on été rencontrées dans le startup code car il fallait tenir compte des impératifs matériels. Mais, pratiquement, ils jugent le code mature et sa gratuité (par rapport à d'autres solutions embarquées) est LE point décisif. Au niveau philosophique, le code modifié provient intégralement de code GPL mais le code n'est ni fourni ni publié ni ... Je lui ai parlé de la licence et des obligations qui en découlent, en vain ... Leur grande peur est que les chinois ou indiens reprennent ce code et, sans investissement en R&D, sortent des produits moins chers. A part çà, les boss ne sont pas au courant de la licence ou profitent du fait que personne ne vienne les embêter. Au niveau pratique, vous retrouvez déjà Linux dans des balladeurs MP3 que Philips produit pour Nike (cfr. http://www.nike-philips.com/product_details.jsp?product=psa64&lang=fr ) et certains balladeurs CD-MP3 (j'ai vu les entrailles du EXP311 ou EXP 431, je ne me souviens pas ; http://www.philips.com ). Donc, c'est pas gagné d'avance !!! :-(
  • [^] # Re: Du logiciel libre dans l'administration française

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du logiciel libre dans l'administration française. Évalué à 4.

    C'est le lot commun de toutes les institutions où le domaine d'application est pointu ou requère de grandes contraintes. Ici, dans la recherche biologique fondamentale, on se retrouve avec un marché très technique, de niche. Résultat : 2 ou 3 fournisseurs, tous des produits fermés, pour Windows et pas moyen de les convaincre de passer aux logiciels libres : "trop d'enjeux [économiques] sont en cause". Exemple : Mon labo doit acheter un logiciel à 7000 Euros. Disponibilité : uniquement sous Windows. Les algorithmes sont en voie d'être brevetés aux USA. Protection contre l'utilisation simultanée par clé HASP. Gentille, la société veut bien même nous fournir un PC "spécialement étudié pour faire tourner le logiciel". Résultat : ils nous proposent un Dell milieu de gamme à 3000 Euros.
  • # Re: Du logiciel libre dans l'administration française

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du logiciel libre dans l'administration française. Évalué à 7.

    Quand j'étais petit, on m'a toujours dit de finir une dissertation par les arguments en faveur de la thèse que je défends ... On peut donc aussi regretter que ce soit Microsoft qui ait le "dernier mot". Car, même sous l'aspect d'une table ronde et débat, les commerciaux de Microsot pourrait en profiter pour glisser les derniers arguments qui font mouche et qui seront retenus car les derniers. D'autre part, je ne vois pas non plus si les discussions seront ouvertes au public ou pas. Par contre, le RotomaLUG (http://rotomalug.org ) figure aussi dans les partenaires (voir leur programme ici : http://rotomalug.org/actions/colloque.php ). Cela me paraît une très bonne chose. Rien n'empêche les lobbyistes pro-GNU/Linux de les contacter ...
  • # Re: Revue de presse sur l'affaire SCO

    Posté par  . En réponse à la dépêche Revue de presse sur l'affaire SCO. Évalué à 4.

    Une interview du "senior vice president" et "general manager" de SCOsource Division.

    http://www.computerworld.com/softwaretopics/os/(...)
    linux/story/0,10801,81613,00.html?nas=AM-81613 (*)

    Le but est apparemment de stopper toute activité liée à Linux ("suspend any new Linux-related activities until this is all sorted out") pour ensuite que SCO puisse vendre (lui tout seul ?) des versions de Linux en conformité avec leurs prétendus droits ("develop solutions with the industry to allow customers to move forward [...], so long as the appropriate intellectual property foundation is in place").

    Pour le general manager, SCO ne s'est jamais portée mieux depuis 7 ans et le communiqué de Novell serait un dernier acte de bravoure d'une société moribonde. Confiance en soi, quand tu nous tiens ...

    (* : l'URL doit être tapée en une ligne mais çà ne passe apparemment pas quand je poste en 1 ligne)
  • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

    Posté par  . En réponse à la dépêche Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres. Évalué à 3.

    Il est à noter que Elsevier (comme presque tous les autres éditeurs) passent aussi au mode de publication de maintenant : le web (cfr. http://www.sciencedirect.com(...) pour Elsevier).

    Mais ce n'est pas pour cela que c'est moins cher. Au contraire, la publication électronique est très souvent (mais pas toujours) vendue comme un "plus", sa vente est souvent liée à l'abonnement papier (qui augmente de prix) ou bien, l'éditeur ne propose plus que l'abonnement électronique (mais le coût est plus important que quand c'était en papier).

    Je suis aussi convaicu du passage au "tout numérique". Mais ce passage a ses maladies de jeunesse ...
  • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

    Posté par  . En réponse à la dépêche Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres. Évalué à 1.

    comment cette information même présente sur le web trouvera son lectorat

    Comment les auteurs seront-ils rémunéré, j'entends ici non seulement une rémunération en espèces sonnantes et trébuchantes (ce n'est pas toujours la préoccupation essentielle de la recherche publique) mais plutôt en terme de notoriété?

    Le web, et la diffusion életronique en général, dépend de réflexes hérités du passé : je crois un artice dans "Brain Research" parce que je crois que la revue sur papier publie de bons articles. La question de la pertinence et de la confinance que nous pouvons avoir dans l'information présente sur internet revient ici. Et pourquoi ne pas croire ce scientifique thaïlandais qui publie sa découverte sur son site web perso plutôt que cet autre scientifique qui a les moyens (et les compétences, ok) de faire publier son article dans Nature ? Comment intégrer un système de qualité dans le web sans tomber dans le travers du contrôle et de la censure ? (dans ce cas, on tombe vite aussi dans les conglomérats ; cfr. la validation de certificats sur le web).

    Pour la rémunération et la notoriété, je donne ma langue au chat.
  • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

    Posté par  . En réponse à la dépêche Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres. Évalué à 4.

    En Belgique, on parle plutôt de consortium(s ?) : Elsevier, Nature, Blackwell Synergy, ... sans parler des "digéreurs" ou collecteurs comme Ovid. Mais il est vrai que, pour obtenir une offre correcte (ou plutôt pas trop défavorable), toutes les universités francophones ont du se regrouper pour "faire face".

    Je vois les initiatives comme PLOS ou OAI comme des alternatives au modèle économique payant plutôt qu'une alternative à un monopole.
  • # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

    Posté par  . En réponse à la dépêche Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres. Évalué à 10.

    En tant que biologiste, la liberté d'accès à l'information dans le domaine des sciences me semble très semblable à la liberté d'accès au code source, tout comme les problèmes d'accès au code génétique séquencé (mais c'est un autre débat).

    Bien que je ne sois pas sûr du succès de telles initiatives (pessimisme génétique), il serait intéressant qu'elles deviennent plus répandues. De telles initiatives sont très appréciées dans le domaine des sciences de la vie (voir aussi l'Open Access Initiative : http://www.soros.org/openaccess/(...) ). Malheureusement, les usages sont également bien ancrés ...

    Voici un aperçu de la situation actuelle :

    Pour le moment, tout scientifique voulant publier une découverte doit soumettre (à ses frais) un article à une revue scientifique. Celle-ci l'envoie à des pairs (système de peer review ; les pairs sont des scientifiques travaillant dans le domaine de l'article) qui vont lire cet article, le critiquer et, finalement, émettre un jugement sur l'opportunité de publier cet article dans la revue (les critères sont très variables). La qualité des articles publiés dans la revue va donner une certaine "aura" à la revue, les articles dans les revues prestigieuses seront plus souvent cités, le travail mieux reconnu, etc.

    Le prestige des revues est recalculé chaque année et publié dans comme Impact Factor (maintenant Journal Citation Report : http://isiknowledge.com/(...) ). Ainsi, des revues prestigieuses comme Nature ou Science ont de grands facteurs d'impact (27 et 23), de plus "petites" revues en ont de plus petits (exemple : Brain Research = 2). A la fin de son mandat/contrat, le scientifique est évalué sur son nombre de publications et sur le facteur d'impact des revues dans lequel il a publié.

    Et c'est ainsi que le système fonctionne. Alors, où est le problème ? Le scientifique publiant sa découverte a souvent travaillé avec des fonds publics (le privé ne publiant maintenant souvent qu'après être sûr de pouvoir commercialiser et/ou breveter la découverte). Or, le scientifique paie ses envois aux revues et aux pairs. Parfois, il est même obligé de s'inscrire dans une société savante pour pouvoir publier. Et, finalement, il doit signer un papier par lequel il donne tous ses droits (copyright, etc.) à la revue qui a accepté de le publier (*). Par un raccourci très rapide, la revue possède alors tous les droits sur des recherches pour lesquelles elle n'a rien du payer car les contribuables d'un pays l'ont fait pour elle.

    Ce système est tout bénéfice pour la société éditrice. Ses frais sont (en gros) les suivants : payer l'imprimeur et le papier, payer des administratifs pour gérer la boîte et la sélection des pairs (les pairs sont rarement ou très peu rémunéré). Les rentrées proviennent des frais d'abonnement. Par exemple, les frais d'abonnement aux revues d'Elsevier coûte des millions d'Euros et cela augmente chaque année (au point qu'on doivent rogner sur le personnel pour continuer des abonnements). De plus, ces abonnements contiennent énormément de conditions : avec un livre acheté, vous pouvez faire ce que vous voulez ; pas avec une revue à laquelle vous vous abonnez.

    Sa carrière étant basée sur ses publications, un scientifique aura légitimement peur de confier son article à une revue qui n'a pas de grand facteur d'impact, même s'il en retire des avantages par ailleurs. Et c'est le problème pour toutes les nouvelles revues ("gratuites" ou non) : il faut se faire un nom pour attirer les publications et pour se faire un nom, il faut des publications ...

    Quelques liens pour approfondir la question :
    - Un article long et fouillé sur la question (en français) : http://www.ulg.ac.be/libnet/spring/futur.htm(...)
    - Un autre article en anglais : http://www.ensta.fr/~muguet/openaccess/(...)
    - Le forum de Nature (opposé à l'open access, en anglais) : http://www.nature.com/nature/debates/e-access/(...)
    - D'autres modèles économiques sont proposés, voir par exemple BioMed Central dans cet article : http://www.captaindoc.com/breves/breves08.html(...)

    (*) Pour éviter que le scientifique n'ait pas accès à son article s'il n'est pas abonné à la revue, cette dernière lui envoie des "reprints" (copie papier ou électronique de son article tel que publié). On tolère alors que l'auteur envoie ces reprints à ses collègues.
  • # achat de portable et situation en Belgique (Liège)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Québec en avance sur la France?. Évalué à 10.

    Cette nouvelle ne peut que nous réjouir, nous petits liégeois à qui l'université nous a "offert" des portables ...

    L'université de Liège (ULg) a conclu un accord avec Siemens, Microsoft et ComputerLand (un revendeur local) pour une offre de portables aux étudiants (donc, sous Windows).

    Pour rendre son offre alléchante, l'ULg l'a accompagnée de prêts "étudiants" par une banque belge bien connue et offrait une réduction d'environ 250 Euros pour les étudiants qui s'inscrivaient pour la première fois en première année. :-)

    Comme l'ULg doit aussi faire des économies par ailleurs, elle a pris l'argent du service social pour financer les réductions. Des étudiants se sont donc vu refuser des bourses pour que l'univ' paie des portables sous Windows. :-(

    Les commerciaux présents lors des opérations de promotion n'ont soit jamais entendu parler de Linux, soit n'étaient même pas capables de dire quel matériel ils vendaient ni s'il était compatible GNU/Linux (exp. perso.). :-(

    Le but était évidemment de faire venir des étudiants avec de beaux termes comme "Campus virtuel", "E-learning", connections "wireless", ... Il va sans dire que toutes ces belles choses ne sont pas encore une réalité sur notre campus. :-(

    Cela a aussi permis de supprimer toutes les salles publiques d'accès à internet : "elles ne servent à rien vu que vous pouvez avoir internet sur vos portables" ! :-(

    La situation n'est pas rose partout, dans le monde des portables "universitaires" ...