Je l'ai lu.
Et c'est la où je trouve dommage que la GPL ne soit pas en GPL pour que l'on puisse la modifier et lui donner un sens plus apte à exprimer "la volonté des parties" : un programmeur une volonté.
Il faudrait juste des heuristiques de validation pour éviter le foutoire. Perso j'utilise la GPL 2.J en violation flagrante avec le copyright de la GPL (je l'ai modifiée) et elle stipule (en ajout) que toute personne qui utilise le logiciel doit faire un truc fun dans la journée. Savannah refuse ce genre de licence car elle n'est pas officiellement validée GPL.
Bref, nous faisons du logiciel libre avec des licences qui ne le sont pas :( En attendant les partisans du Droit Libre (pendant juridique de notre mouvement) nous sommes quasi-obligés de suivre de manière aveugles des licences que l'on ne peut changer sous prétexte que nous ne sommes pas des avocats.
Le logiciel libre marche bien avec des personnes qui n'ont pas de diplômes en info. Pourquoi ne serions nous pas capable d'innover dans le cadre du droit? Nous sommes aussi ignorant dans ce domaine qu'en info.
D'accord mais le codec porte toujours pas son vrai nom :).
C'est comme si un de mes mignions repompais linux et l'appelais jesux (du nom de ma boite Jeune Européen Subtil Utilisateur de Sarcasmes). Ensuite, je reconnais mon erreur, mais continue à publier/vendre mon noyau sous le nom de je-sux.
On va me prendre pour un dieu pour un travail qui n'est pas le mien ; en effet, qui lie encore les licences aujourd'hui?
Défendre un cause avec de mauvais argument c'est le meilleur moyen de lui nuire.
J'ai lu leur travail avec intérêt aussi, je leur ai même envoyé des corrections sur une partie du rapport où ils écrivent X-windows et ils ont répondu de manière courtoise.Je devrais peut ête attirer leur attention sur ce point spécifique aussi. Le travail est bien (j'ai adoré l'analyse des sources), il faut juste le parfaire.
L'avertissement n'est pas à sa place, il considère que la sur-représetation (éventuelle) des français n'impacterai QUE les résultats sur la nationalité. Je veux bien, mais il faut étayer cela en montrant que les réponses sont homogènes indépendamment du pays par une étude de corrélation.
Eh! C'est des sciences les stats, pas un dossier marketing.
D'ailleurs pour se convaincre des problèmes de cette méthode il suffit de regarder l'étude quasi identique faite aux US http://www.osdn.com/bcg/bcg-0.73/(...) du BCG qui n'a pas toujours les même résultats. Certains de leurs résultats (sur l'origine géographique notamment) sont en totale contradiction.
Eux par exemple voient les américains comme utltra majoritaires dans le LL.
Une étude statistique digne de ce nom est sensée prendre un panel aléatoire. Comme il est plutôt compliqué de connaître les personnes faisant parti de la communauté, ils ont proposer au personnes de remplir l'étude. Comme dans le cas de l'étude sur les brevets logiciels, nous pouvons constater que les «linuxiens» français ont beaucoup répondu (pour ces deux études, les appels à témoignages avaient été relayés sur linuxfr). Il est quand même assez probable qu'ils n'ont pas estimé l'effet linuxfr qui a vue de nez et supérieur à l'effet slashdot :D
Le problème est que cela fausse certainement les résultats. Dans le cas des brevets logiciels nous avons tellement répondu que notre avis est passé à la trappe, dans le cas du LL, nous sommes l'idéal type du mec qui fait du LL.
Je ne pense pas que ce soit ni bien, ni mal, je regrette juste que cela n'est pas été précisé dans l'étude. C'est comme oublié de mettre les incertitudes sur une mesure, cela entâche pour moi la crédibilité de l'étude. C'est une erreur méthodologique sérieuse.
A moins que ce ne soit une étude sur les personnes qui font du logiciel libre et qui passent leur temps à slashdoter (pardon mouler en français). Dans ce cas là, c'est vrai que nous sommes champion du monde :P
Une fois GNU achevé, tout le monde pourra obtenir de bons logiciels libres comme l'air (note où rms précise qu'il est un peu ambigu sur le mot free: il parle plutôt de gratuit).
Pour répondre à ta question Stallman est excessivement ambigu sur le mot free.
Comment vous pouvez contribuer
Je demande aux fabricants d'ordinateurs de faire don de machines et d'argent. Je demande aux individus de faire don de programmes et de travail.
....
Si je reçois des dons financiers, je pourrais embaucher quelques personnes à temps plein ou à mi-temps. Le salaire ne sera peut-être pas très élevé par rapport au marché, mais je cherche des personnes pour lesquelles l'esprit de communauté est aussi important que l'appât du gain. Je considère que c'est une façon de permettre à quelques personnes dévouées de consacrer toutes leurs ressources au projet GNU, en leur évitant d'avoir à gagner leur vie autrement.
Je cite les passages textos car sur la tribune vous avez tendance à prêter à Stallman une vision bien plus conciliante que la sienne.
En lisant en détail le GNU manifesto vous vous apercevrez qu'il dit dans l'ensemble qu'il faut concevoir le logiciel libre comme une vocation (presque au sens religieux) et qu'on ne peut espérer gagner autant d'argent que les autres. Car la contribution à la communauté est un devoir sociale est qu'à ce titre on travaille pour l'oeuvre de sa vie.
On y retrouve le côté ascétique du capitalisme tel que décrit par Max Weber (qui fait le parallèle entre religion protestante et capitalisme) avec l'implcation suivante "[...] lorsque lascétisme se trouva transféré de la cellule des moines dans la vie professionnelle et quil commença à dominer la moralité séculière, ce fut pour participer à lédification du cosmos prodigieux de lordre économique moderne. Ordre lié aux conditions techniques et économiques de la production mécanique et machiniste qui détermine, avec une force irrésistible, le style de vie de lensemble des individus nés dans ce mécanisme et pas seulement de ceux que concerne directement lacquisition économique".
Bref rms a pour vocation de proposer un sacerdoce quasi religieux autour du LL: une idéologie. Faire de l'argent selon Stallman n'est pas MAL (tm), c'est juste que si on en gagne beaucoup c'est suspect. (comme chez les protestants).
Pour ma part, j'aime bien manger, boire et b.... et mon mode de vie est incompatible avec un faible revenu. Je fais du LL parce que c'est fun, et je trouve ça tout à fait compatible avec le fait d'être excessivement bien payé.
From: Richard Stallman <rms@gnu.org>
I don't agree with Perens, because he says that non-free software
is legitimate and has a place in society. In my opinion,
non-free software is a social problem and our goal is to correct it.
Faites attention vous aussi allez vous faire excommunier.
C'est effectivement assez marrant, car miscrosoft word s'est en partie imposé parce qu'il était capable de lire et d'écrire dans la plupart des formats de fichiers de son époque (amipro, wordperfect, rtf, claris (si, si), format texte...).
Question subsidiaire : comment ont-ils fait pour les specs des formats de fichiers propriétaires: ont-ils fait du reverse engeneering, ou l'ont-ils demandé poliment à leur concurrents acharnés?
Comme quoi les stratégies de world domination de MS marchent aussi pour le LL.
Les personnes qui écrivent des mémoires doivent-elles commencer par vérifier que leur sujet n'a pas déjà été fait afin de pouvoir avancé plus loin, ou doivent elles se sentir libre d'apporter leur pierre à l'édifice en apportant leur point de vue novateur.
C'est clair que sur linuxfr tout les mémoires parus en France sur le LL ont du y passer :P
NB vu ta signature je suppose que tu es tout à fait au courant de ce mémoire.
Tu as windows, pas de question sur le traitement de texte, le mp3 player, Le brouteur web, Le logiciel de vidéo conf... Le.....
Ce qui est difficile sous Linux|*BSD|.. c'est qu'il faut choisir. Et le but du marketing et de réduire le coût de transaction lié au fait d'acquérir l'information. Si pour économiser une licence à 1kEuro*10 postes tu passes 3 semaines de veilles techno+rédaction de doc+réunion à 3*5*1kEuro de temps homme tu n'as rien gagner.
Alors il y a deux choix simples (et une infinité en comptant les choix non triviaux)
proposer un linux unifié où il n'y a pas le choix sur l'interface la DB, le serveur de page web, l'éditeur de texte (kedit), le noyau
apprendre aux entreprises que l'investissement lié à l'apprentissage d'appartenir à la communauté (s'informer perdre du temps sur /. linuxfr) permet un retour sur investissement exceptionnel.
Pour ma part, vu les interfaces graphiques inconsitantes que nous avons (raccourci clavier non unifié, gestion du CutNPaste folklo, un logiciel = une nouveau concept d'interface graphique, pas de guidelines) je ne vend pas Linux pour desktop pour ne pas le discréditer.
La nécessité est un mal, il existe aucune nécessité de vivre sous l'empire du mal
Epicure.
Salut ++;
Ce que j'aime bien dans le LL c'est que les gens sont créatifs. Soit nous le sommes et nous trouverons une autre alternative, soit nous faisons disparaître la communauté. Pour ma part, je pense qu'il y a des côtés un peu déplaisant dans la communication logiciel libre (manque de souplesse notamment), et je ne supporte pas sa façon de se sous-estimer.
Ensuite, le logiciel libre est viable, il suffit de faire comme IBM. Ils ne font pas d'argent sur le logiciel, ils font un maximum d'argent sur les services (pas de la programmation j'insiste) autour du logiciel, et c'est cela qui a sauvé IBM: le conseil en architecture, en organisation, en mise en place, en sécurité.... (lire une bio de Gestner)
Je t'apprendarais peut être que les entreprises sont fait d'hommes de chair et de sang et que cela donne d'autres théories comme celle de l'entreprise comme système d'action concret http://www.cnam.fr/depts/te/dso/lecture/crozier_fried.htm(...) (voir résumé chapître I)
L'entreprise dans cette vision (qui n'est ni moins bonne, ni meilleure que celle du marché) l'entreprise est aussi un lieu où s'exprime les luttes de pouvoirs. En poussant, les sociétés ne servent peut être qu'à des personnes à se faire plaisir à avoir du pouvoir (j'ai déjà vu des sociétés où tout le monde était cadre (et donc ayant une vocation à diriger d'autre personne !!!!)).
Une autre vision est : lentreprise tend à remplir une fonction politique-là où un rôle seulement économique lui était dévolu jusquici. (c'est le thême de la gouvernance de l'entreprise où les cabinets d'audit interviennent dans des problématiques politiques).
L'entreprise a beaucoup de vocations. Ne soyons pas réducteur en confondant contraintes et vocations.
Sinon je ne pense pas que linux ait ébranlé MS, je pense que MS c'est mis ses clients sur le dos tout seul. Ce ne sont pas les Communautés du Libre qui ont crées les nouvelles licences sous forme de location qui
insupportent les entreprises au plus haut point.
Ce n'est pas les CL qui ont sorti des produits aux interfaces graphiques honteuses http://www.iarchitect.com/shame.htm(...) (linux y vient pas de soucis).
Ce n'est les CL qui ont fermé les spécs des formats de fichiers...
Ce n'est pas les CL qui ont communiqué sur les faiblesses de MS mais ses clients.
Ils se coulent tout seul. Et les communautés devraient arrêter de vivre de l'ombre des Unix (GNU) de MS, de ORACLE, IBM ... et s'accepter comme un organisation informelle de fait avec une légitimité certaine qui a ses propres avantages. Pourquoi parler de ce que les autres font mal et jamais de ce que l'on fait?
et cela ne peut se faire sans commencer par faire une analyse de la valeur. Ce qui est contre-intuitif pour la communauté car la vision des entreprises par certains zélateurs est assez caricaturale. Pour prendre de bonnes décisions, il vaut mieux faire un bon diagnostic, et pour cela il faut souvent se débarasser de ses préjugés et remettre en cause tout ce que l'on pense être rationnel, intuitif, normal
Bref, cela demande un certain travail, que Eric S Raymond a été le premier à faire.
Il me semble que 70% du CA de IBM vient du service (pas de la programmation). Et que les prestations d'organisation chez IBM représente 30% de leur activité. IBM n'est pas un vendeur de logiciel ou de hardware. C'est avant tout une société de conseil.
[ -1 msg perso ]
Benji, t'avais pas imaginer
1) qu'il s'appellerai julien lui aussi :P,
2) que t'aurais à argumenter sur un troll
Débrouilles toi bien l'affreux sinon tu perds to accréditation :P
One J tu t'imaginais pas qu'il avait griller ta couverture :) il a beau être malin...
J'estimes que le logiciel n'est pas la balle en argent ( qui permet de faire augmenter la productivité magicalement http://www-inst.eecs.berkeley.edu/~maratb/readings/NoSilverBullet.h(...))
En effet avec la loi de Moore l'augmentation parallèle de la puissance des logiciels, nous n'avons toujours pas vu, au moins en informatique, une augmentation de la productivité.
Ce qu'il manque à l'industrie ce ne sont pas de nouveaux outils (des logiciels), mais une nouvelle manière de les utiliser (un paradigme).
Et aujourd'hui les actifs immatériels les plus couteux dans l'entreprise sont l'expériences et les personnes. (serveur puissant = 20 kEuros, 6 mois de salaire de sysadmin charge incluses = 35 kEuro par exemple). Les gains stratégiques ne sont plus à attendre dans des tâches répétitives que peuvent faire des logiciels, mais bien dans la gestion de l'information et de la créativité.
Partager l'information != partager un fichier mais donner et propager le sens de l'info;
Le logiciel libre qui inclut aussi les BSDistes au passage, a aussi des méthodes pour partager le savoir.
Et s'adapter à l'entreprise commence par se poser la question de la valeur (qui peut devenir des $). Non pas ce dont l'on peut expérer un peu d'argent (le logiciel) mais les méthodes. Les métiers de services ont une valeur ajoutée bien supérieure aux métiers techniques.
@micalement,
PS - soit GNU/linux erste un système expérimental, nous permettant de nous faire la main avant de passer aux OS professsionnel dans le monde réel.
- soit nous mettons tout en oeuvre pour le faire adopter par l'entreprise, en trouvant une adéquation entre les principe du libre et les règles d'une société commerciale.
Argument fallacieux : tu réduis les possibilité en imposant deux alternatives exclusives. N'oublies pas : TIMTOWTDI.
La vocation de toute entreprise dans une économie de marché est de faire des bénéfices à partir d'un investissement de départ (Matériel et immatériel). Que l'investissement immatériel soit du propriétaire ou du libre, les entreprises n'en ont cure.
Une contrainte de l'entreprise est de faire des bénéfices. Je ne suis pas sûr que cela soit sa vocation. Ensuite, l'informatique qui n'était qu'un produit comme un autre a eu un impact non nul sur l'organisation des entreprises car il ne se gérait pas comme les autres fournitures, le logiciel libre est une fourniture encore plus spéciale. Elle engendrera elle aussi des changements dans les entreprise.
Je ne vois pas en quoi je veux transformer le LL en idéologie: c'est un fait. Ce n'est pas parce que nous communiquons par des moyens immatériels identiques au courrier que nous ne fondons pas un système d'action concret. Le cyberespace qui ne serait pas dans le monde réel est lui une utopie. Je ne suis pas une émanation d'un pur esprit, il y a vraiment un homme de chair et de sang de ce coté du clavier.
Les formations ont pour vocation de valider les aquis professionels, voire de les améliorer. Pas de permettre d'acquérir de nouvelles connaissances. (cf L900-1 code du travail notamment)
Moi je sais qu'il pourrait demander à quelqu'un d'autre, mais lui, le sait-il? De plus, la reprise de l'existant est parfois délicate quand il n'y a pas de docs, n'est ce pas benji?
Alors je vais essayer de prendre un exemple. Sois une société moi.org qui au lieu de vendre du IIS, installe du apache et le tune au petits ognions pour des vendeurs de saucisse allergiques à l'informatique.
La société voulait un serveur de page web, je lui ai donné ce que je voulais et en plus c'est mieux; c'est du logiciel libre. Et puis, je reviens quand ils ont besoin de moi (pour un samba, postfix). Et je ne fais que des installs, et des confs.
Donc, on a une société qui sait peut être utiliser apache, mais qui ne connait rien de la communauté, et qui dépend de moi. Ils ont le logiciel mais pas la liberté.
En plus, si je travaille comme la plupart des sociétés veulent que l'on travaille, je ne peux faire du transfert de compétence. Ces gens sont dépendants de moi. Et ils ont auront avec moi les même problèmes qu'avec un outil propriétaire : quand leur serveur flanchera (cf tuxfamily :) ils seront comme des poules devant une brosse à dent, car ils ne savent pas que si ils appartenaient à la communauté du libre, ils pourraient partager l'information et se débrouiller par eux même.
Si par exemple ils n'upgradent pas leur linux, ils me reprocheront de leur avoir fourni un produit pas fini.
Si je le fais, ils me traiteront de voleur et diront c'est comme du propriétaire : ils dépendent de moi.
Si je me tais, ils se feront cracker leur serveur tôt ou tard. Et ils diront que c'était défectueux.
Le problème? On ne consomme pas du logiciel libre (il n'y a pas d'utilisateurs de logiciel libre en tant que tel). On y contribue soit par le code, soit en aidant les autres, soit en discutant.
Sans impliquer un minimum les clients dans la communauté on ne vend que du logiciel et, parce que c'est la manière de faire depuis 30 ans, on le vend à la mode proprio, (on ne donne pas la liberté qui va avec).
Ce n'est pas une question d'être gentil ou méchant, d'ailleurs les gens les plus dangereux que j'ai vu pour la communauté en entreprise en était de farouche défenseur. C'est souvent qu'une mauvaise décision part d'un mauvais diagnostic. Ici le diagnostic à faire est sur ce qui fait la valeur du logiciel libre.
Certains disent le logiciel et les licences. Perso, je dis les hommes, les méthodes, et la culture.
Bref, je ne crois pas à l'excellence technique du LL comme argument pour le promouvoir je pense qu'il a une valeur bien supérieur. Pour ceux qui veulent faire un max de thune, ce n'est pas le logiciel qu'il faut vendre, ni la formation, mais un "autre état d'esprit".
<off topic>
elle était fun ma conclusion sur mon avant-avant dernier commentaire (celui-ci inclus)
je comprend pas pourquoi elle n'a pas été appréciée
:) </off topic>
Défendre une cause avec de mauvais arguments c'est lui nuire par la même-- <br>
F. Nietzsche
Linux ne devient pas meilleur parce que plus de personnes l'adopte d'une part (argument fallacieux pro numerus), et d'autre part, si il l'adopte pour de mauvaise raison (le prix) ils perdent l'avantage du logiciel libre (sa dynamique), et vont probablement se retrouver dans la même situation qu'avec un éditeur proprio (voir http://libroscope.org/article.php3?id_article=8.(...) Pour illustrer ce propos je prendrais le cas d'étude «virtuel» http://www.libroscope.org/doc/conf/lsm2002/slides-036.html">(...) Ils perdent lorsqu'ils adoptent un produit marketing parce que c'est hype, l'avantage de choisir leurs technologies en toutes connaissances comme le ferait un membre de la communauté.
Mon point de vue est que le code/les licences sont une production marginale du logiciel libre, notre valeur principale réside à mon avis dans la communauté, sa culture et ses valeurs, et comme tu le souligne, avec autant de nouveaux venus réussiront nous à leur transmettre notre culture? Une formation de deux jours est elle suffisante pour mettre quelqu'un à Linux, à mon avis tu veux parler de conseil en organisation, car avec linux c'est tout le fonctionnement de l'entreprise qu'il faut revoir. Le service achat qui est habitué à regarder des plaquettes papiers et à regarder comment grouper les achats pour amortir au mieux le coût des licences, il disparaît quand linux s'impose par exemple.
Notre culture ne risque-t-elle pas d'en pâtir, et est ce que tu rigoleras quand un DSI qui a installé son linux depuis 1/4 d'heure t'expliqueras que c'est bien parce que c'est gratuit, et que c'est génial parce que tu vas pouvoir reprendre le code dispo pour le mettre dans leur logiciel proprio?
Est ce que les entreprises doivent vraiment se mettre à Linux (no troll juste une grosse flemme d'écrire GNU/Linux|Hurd|*BSD/bsdutils/apache/mysql/Xfree/openssh/cc/frozen-bubbles... alors que tout le monde sait de quoi je parle), et est ce important que tout le monde ait Linux sur ses ordinateurs.
NB Quand il n'y a plus de choix, il n'y a plus d'alternatives.
Il doit sa clareté a un discours qui est d'autant plus clair que lui, au moins, n'a pas changé de discours depuis longtemps. Je veux dire si sont discours était moyen il deviendrait ennuyeux, prévisible même pour les adversaires du logiciel libre, mais non lui il a la magic touch.
C'est comme rubin, pour ceux qui ont été aux LSM ils se sont rendu-compte à quel point ce mec était tolérant, éclairé et surtout un homme de conviction. C'en est même un peu dure de lui parler de projet logiciel libre quand celui-ci a oser mettre un compteur en php4 sur sa page web car php4 n'est pas libre. En plus que son influence est extrême dans les milieux influents new yorkais, IBM a sûrement dû entendre parler de linux grâce à lui.
Conclusion
Bref, en étant représenté par un homme illuminé
par la flamme d'un discours nouveau,
et son disciple fidèle d'une tolérance
permettant de rendre la barrière culturelle
inéxistante nous allons droit vers
la réussite. Et pour les lobbyistes ce sera
la catastrophe.
Et puis si il pouvait un peu changer des looks morose noir et gris, ça aiderait aussi.
Je dois avouer que c'est le seul reproche que je lui fait, et comme je suis un humain qui aime les "beaux trucs" : c'est donc un reproche majeur. Le succès d'Apple (qui a reskiné *Step en l'adoptant je remarque) tient à deux choses :
coté utilisateur la possibilité de tuner l'apparence de son desktop
Pour ma part je soutiens GNUStep parce que l'interface est cohérente, et salue la possibilité de skiner GNUStep comme une véritable avancée. Franchement, j'en ai un peu ras le cul de la philosophie Logiciel Libre IHM:
un logiciel = une interface graphique.
Ce n'est pas un excès de libéralisme, c'est du libéralisme.
Les entreprises doivent planifier leurs dépenses et réduire les incertitudes liées à leur secteurs.
Elles ont deux choix :
s'adapter : être innovante par exemple. Ceci marche bien surtout pour les structures de petite tailles
adapter leur environement. Comme la consommation est une affaire de choix conditionnel à l'information disponible, cela revient à faire passer des lois par lobbying pour contrôler son environement.
Il est normal que les entreprises qui sont contre la régulation quand cela les empêche d'augmenter leur marge, essaie de faire passer des lois pour avoir une rente de situation (genre régulation).
Leur but est peut être de faire des profits. C'est pour ça qu'ils essaient de se moraliser (la «business ethic»).
euh Renault est en procès pour mise en danger de la vie d'autrui parce qu'ils auraient oublié de révéler qu'ils avaient un défaut.
Un contre-exemple néanmoins ne me semble pas invalider ce que tu dis. Ils ont quand même appris l'intérêt de la transparence de la manière dure (scandale de la Mercedes Class A qui se retournait presque toute seule). Et uniquement parceque les associations de consommateurs sont vigilantes.
Bref, si il n'y avait pas de contre-pouvoir, il ne s'en priveraient pas à mon avis.
Je te rappelle que les autochtones américains ont été massacrés par ceux qu'on appelle aujourd'hui des américains et qui ne sont ni plus ni moins que des européens, (puritains aux passages, français entre autres (Louisiane)).
L'hypothèse des italiens que je partage sur la relation d'amour/haine entre les français et les américains, c'est que nous sommes aujourd'hui les deux peuples les plus arrogants du monde.
Une entreprise se conçoit comme la "main invisible" du marché qui fait correspondre l'offre et la demande.
Le but d'un service marketing c'est que les acheteurs achètent au vu de leurs connaissances aux prix maximum (profits obligent) tout en s'assurant que le produit coute moins cher au vu des connaissance des unités de productions.
Pour votre bien une entreprise ne vous donne que les informations dont vous avez besoin pour choisir...
Le but de la publicité IBM par exemple n'est pas de vous parler du logiciel libre (et de vous l'expliquer) mais de vous dire qu'il [linux dans la pub] travaille bien et qu'il coûte pas cher.
Si les DSI et les utilisateurs avaient plus d'informations est ce que vous croyez qu'ils achéteraient des produits chers et moins efficaces que si ils adoptaient des produits Logiciel Libre?
L'entreprise vous dit ce que vous devez choisir, le logiciel libre vous propose d'avoir accès aux informations nécessaire pour faire votre choix, et là se trouve le conflit culturel... à mon avis. Donc le problème devrait se reproduire ailleurs qu'aux US (sony est japonais au passage)
[^] # Re: Pillage tout de même
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sigma « donne » le code de son codec sous gpl. Évalué à -5.
Et c'est la où je trouve dommage que la GPL ne soit pas en GPL pour que l'on puisse la modifier et lui donner un sens plus apte à exprimer "la volonté des parties" : un programmeur une volonté.
Il faudrait juste des heuristiques de validation pour éviter le foutoire. Perso j'utilise la GPL 2.J en violation flagrante avec le copyright de la GPL (je l'ai modifiée) et elle stipule (en ajout) que toute personne qui utilise le logiciel doit faire un truc fun dans la journée. Savannah refuse ce genre de licence car elle n'est pas officiellement validée GPL.
Bref, nous faisons du logiciel libre avec des licences qui ne le sont pas :( En attendant les partisans du Droit Libre (pendant juridique de notre mouvement) nous sommes quasi-obligés de suivre de manière aveugles des licences que l'on ne peut changer sous prétexte que nous ne sommes pas des avocats.
Le logiciel libre marche bien avec des personnes qui n'ont pas de diplômes en info. Pourquoi ne serions nous pas capable d'innover dans le cadre du droit? Nous sommes aussi ignorant dans ce domaine qu'en info.
A moi les bulots ! Bulotons!
[^] # Re: Pillage tout de même
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sigma « donne » le code de son codec sous gpl. Évalué à 10.
C'est comme si un de mes mignions repompais linux et l'appelais jesux (du nom de ma boite Jeune Européen Subtil Utilisateur de Sarcasmes). Ensuite, je reconnais mon erreur, mais continue à publier/vendre mon noyau sous le nom de je-sux.
On va me prendre pour un dieu pour un travail qui n'est pas le mien ; en effet, qui lie encore les licences aujourd'hui?
[^] # Re: timide en effet
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le "Linux developer way of life". Évalué à 8.
J'ai lu leur travail avec intérêt aussi, je leur ai même envoyé des corrections sur une partie du rapport où ils écrivent X-windows et ils ont répondu de manière courtoise.Je devrais peut ête attirer leur attention sur ce point spécifique aussi. Le travail est bien (j'ai adoré l'analyse des sources), il faut juste le parfaire.
[^] # timide en effet
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le "Linux developer way of life". Évalué à 10.
Eh! C'est des sciences les stats, pas un dossier marketing.
D'ailleurs pour se convaincre des problèmes de cette méthode il suffit de regarder l'étude quasi identique faite aux US http://www.osdn.com/bcg/bcg-0.73/(...) du BCG qui n'a pas toujours les même résultats. Certains de leurs résultats (sur l'origine géographique notamment) sont en totale contradiction.
Eux par exemple voient les américains comme utltra majoritaires dans le LL.
# biais dans l'étude statistique
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le "Linux developer way of life". Évalué à 10.
Le problème est que cela fausse certainement les résultats. Dans le cas des brevets logiciels nous avons tellement répondu que notre avis est passé à la trappe, dans le cas du LL, nous sommes l'idéal type du mec qui fait du LL.
Je ne pense pas que ce soit ni bien, ni mal, je regrette juste que cela n'est pas été précisé dans l'étude. C'est comme oublié de mettre les incertitudes sur une mesure, cela entâche pour moi la crédibilité de l'étude. C'est une erreur méthodologique sérieuse.
A moins que ce ne soit une étude sur les personnes qui font du logiciel libre et qui passent leur temps à slashdoter (pardon mouler en français). Dans ce cas là, c'est vrai que nous sommes champion du monde :P
[^] # Humour++;
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Entrevue avec Shawn Gordon. Évalué à 1.
http://www.gnu.org/gnu/manifesto.fr.html(...)
Pourquoi tous les utilisateurs en bénéficieront.
Une fois GNU achevé, tout le monde pourra obtenir de bons logiciels libres comme l'air (note où rms précise qu'il est un peu ambigu sur le mot free: il parle plutôt de gratuit).
Pour répondre à ta question Stallman est excessivement ambigu sur le mot free.
Comment vous pouvez contribuer
Je demande aux fabricants d'ordinateurs de faire don de machines et d'argent. Je demande aux individus de faire don de programmes et de travail.
....
Si je reçois des dons financiers, je pourrais embaucher quelques personnes à temps plein ou à mi-temps. Le salaire ne sera peut-être pas très élevé par rapport au marché, mais je cherche des personnes pour lesquelles l'esprit de communauté est aussi important que l'appât du gain. Je considère que c'est une façon de permettre à quelques personnes dévouées de consacrer toutes leurs ressources au projet GNU, en leur évitant d'avoir à gagner leur vie autrement.
Je cite les passages textos car sur la tribune vous avez tendance à prêter à Stallman une vision bien plus conciliante que la sienne.
En lisant en détail le GNU manifesto vous vous apercevrez qu'il dit dans l'ensemble qu'il faut concevoir le logiciel libre comme une vocation (presque au sens religieux) et qu'on ne peut espérer gagner autant d'argent que les autres. Car la contribution à la communauté est un devoir sociale est qu'à ce titre on travaille pour l'oeuvre de sa vie.
On y retrouve le côté ascétique du capitalisme tel que décrit par Max Weber (qui fait le parallèle entre religion protestante et capitalisme) avec l'implcation suivante
"[...] lorsque lascétisme se trouva transféré de la cellule des moines dans la vie professionnelle et quil commença à dominer la moralité séculière, ce fut pour participer à lédification du cosmos prodigieux de lordre économique moderne. Ordre lié aux conditions techniques et économiques de la production mécanique et machiniste qui détermine, avec une force irrésistible, le style de vie de lensemble des individus nés dans ce mécanisme et pas seulement de ceux que concerne directement lacquisition économique".
Bref rms a pour vocation de proposer un sacerdoce quasi religieux autour du LL: une idéologie. Faire de l'argent selon Stallman n'est pas MAL (tm), c'est juste que si on en gagne beaucoup c'est suspect. (comme chez les protestants).
Pour ma part, j'aime bien manger, boire et b.... et mon mode de vie est incompatible avec un faible revenu. Je fais du LL parce que c'est fun, et je trouve ça tout à fait compatible avec le fait d'être excessivement bien payé.
Pour rire, une fiche de lecture sur la place du don dans notre société
http://www.cnam.fr/depts/te/dso/lecture/godbout.htm(...)
[^] # Humour
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Entrevue avec Shawn Gordon. Évalué à 3.
I don't agree with Perens, because he says that non-free software
is legitimate and has a place in society. In my opinion,
non-free software is a social problem and our goal is to correct it.
Faites attention vous aussi allez vous faire excommunier.
[^] # Et bis repetita
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un nouveau format de document standardisé ?. Évalué à 10.
Question subsidiaire : comment ont-ils fait pour les specs des formats de fichiers propriétaires: ont-ils fait du reverse engeneering, ou l'ont-ils demandé poliment à leur concurrents acharnés?
Comme quoi les stratégies de world domination de MS marchent aussi pour le LL.
[^] # syndrôme de sysiphe?
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mémoire sur les logiciels libres. Évalué à 0.
Les personnes qui écrivent des mémoires doivent-elles commencer par vérifier que leur sujet n'a pas déjà été fait afin de pouvoir avancé plus loin, ou doivent elles se sentir libre d'apporter leur pierre à l'édifice en apportant leur point de vue novateur.
C'est clair que sur linuxfr tout les mémoires parus en France sur le LL ont du y passer :P
NB vu ta signature je suppose que tu es tout à fait au courant de ce mémoire.
[^] # Re: Nunux sur les bureaux
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi IBM , HP et Oracle choisissent Linux. Évalué à 1.
Ce qui est difficile sous Linux|*BSD|.. c'est qu'il faut choisir. Et le but du marketing et de réduire le coût de transaction lié au fait d'acquérir l'information. Si pour économiser une licence à 1kEuro*10 postes tu passes 3 semaines de veilles techno+rédaction de doc+réunion à 3*5*1kEuro de temps homme tu n'as rien gagner.
Alors il y a deux choix simples (et une infinité en comptant les choix non triviaux)
Pour ma part, vu les interfaces graphiques inconsitantes que nous avons (raccourci clavier non unifié, gestion du CutNPaste folklo, un logiciel = une nouveau concept d'interface graphique, pas de guidelines) je ne vend pas Linux pour desktop pour ne pas le discréditer.
[^] # Re: Les communautés Logiciel Libre, victime de leur aveuglement
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi IBM , HP et Oracle choisissent Linux. Évalué à 4.
Epicure.
Salut ++;
Ce que j'aime bien dans le LL c'est que les gens sont créatifs. Soit nous le sommes et nous trouverons une autre alternative, soit nous faisons disparaître la communauté. Pour ma part, je pense qu'il y a des côtés un peu déplaisant dans la communication logiciel libre (manque de souplesse notamment), et je ne supporte pas sa façon de se sous-estimer.
Ensuite, le logiciel libre est viable, il suffit de faire comme IBM. Ils ne font pas d'argent sur le logiciel, ils font un maximum d'argent sur les services (pas de la programmation j'insiste) autour du logiciel, et c'est cela qui a sauvé IBM: le conseil en architecture, en organisation, en mise en place, en sécurité.... (lire une bio de Gestner)
Je t'apprendarais peut être que les entreprises sont fait d'hommes de chair et de sang et que cela donne d'autres théories comme celle de l'entreprise comme système d'action concret http://www.cnam.fr/depts/te/dso/lecture/crozier_fried.htm(...) (voir résumé chapître I)
L'entreprise dans cette vision (qui n'est ni moins bonne, ni meilleure que celle du marché) l'entreprise est aussi un lieu où s'exprime les luttes de pouvoirs. En poussant, les sociétés ne servent peut être qu'à des personnes à se faire plaisir à avoir du pouvoir (j'ai déjà vu des sociétés où tout le monde était cadre (et donc ayant une vocation à diriger d'autre personne !!!!)).
Une autre vision est : lentreprise tend à remplir une fonction politique-là où un rôle seulement économique lui était dévolu jusquici. (c'est le thême de la gouvernance de l'entreprise où les cabinets d'audit interviennent dans des problématiques politiques).
L'entreprise a beaucoup de vocations. Ne soyons pas réducteur en confondant contraintes et vocations.
Sinon je ne pense pas que linux ait ébranlé MS, je pense que MS c'est mis ses clients sur le dos tout seul. Ce ne sont pas les Communautés du Libre qui ont crées les nouvelles licences sous forme de location qui
insupportent les entreprises au plus haut point.
Ce n'est pas les CL qui ont sorti des produits aux interfaces graphiques honteuses http://www.iarchitect.com/shame.htm(...) (linux y vient pas de soucis).
Ce n'est les CL qui ont fermé les spécs des formats de fichiers...
Ce n'est pas les CL qui ont communiqué sur les faiblesses de MS mais ses clients.
Ils se coulent tout seul. Et les communautés devraient arrêter de vivre de l'ombre des Unix (GNU) de MS, de ORACLE, IBM ... et s'accepter comme un organisation informelle de fait avec une légitimité certaine qui a ses propres avantages. Pourquoi parler de ce que les autres font mal et jamais de ce que l'on fait?
Et respecter les règles de l'entreprise c'est lui proposer quelquechose qui a de la valeur et qui lui permet d'obtenir un avantage concurrentiel.
http://www.cnam.fr/depts/te/dso/lecture/porter.htm(...)
et cela ne peut se faire sans commencer par faire une analyse de la valeur. Ce qui est contre-intuitif pour la communauté car la vision des entreprises par certains zélateurs est assez caricaturale. Pour prendre de bonnes décisions, il vaut mieux faire un bon diagnostic, et pour cela il faut souvent se débarasser de ses préjugés et remettre en cause tout ce que l'on pense être rationnel, intuitif, normal
Bref, cela demande un certain travail, que Eric S Raymond a été le premier à faire.
[^] # Re: je ne sais pas pourquoi...
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi IBM , HP et Oracle choisissent Linux. Évalué à 1.
NB un de mes services préféré qu'ils offrent :
http://www-106.ibm.com/developerworks/(...)
Aller voir leur définition des web-services :) Ils ne vont pas faire de la thune avec le XML-RPC, mais avec le buzz qu'ils ont créé autour.
[^] # n'attisons pas les flammes.
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi IBM , HP et Oracle choisissent Linux. Évalué à -3.
Benji, t'avais pas imaginer
1) qu'il s'appellerai julien lui aussi :P,
2) que t'aurais à argumenter sur un troll
Débrouilles toi bien l'affreux sinon tu perds to accréditation :P
One J tu t'imaginais pas qu'il avait griller ta couverture :) il a beau être malin...
[^] # Les communautés Logiciel Libre, victime de leur aveuglement
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi IBM , HP et Oracle choisissent Linux. Évalué à 4.
J'estimes que le logiciel n'est pas la balle en argent ( qui permet de faire augmenter la productivité magicalement http://www-inst.eecs.berkeley.edu/~maratb/readings/NoSilverBullet.h(...))
En effet avec la loi de Moore l'augmentation parallèle de la puissance des logiciels, nous n'avons toujours pas vu, au moins en informatique, une augmentation de la productivité.
Ce qu'il manque à l'industrie ce ne sont pas de nouveaux outils (des logiciels), mais une nouvelle manière de les utiliser (un paradigme).
La productivité a lieu du coté des travailleurs, or, dans une société de service actuelle ce qui fait la différence, c'est la créativité (http://www.sveiby.com/articles/KnowledgeStrategy.htm(...)) .
Et aujourd'hui les actifs immatériels les plus couteux dans l'entreprise sont l'expériences et les personnes. (serveur puissant = 20 kEuros, 6 mois de salaire de sysadmin charge incluses = 35 kEuro par exemple). Les gains stratégiques ne sont plus à attendre dans des tâches répétitives que peuvent faire des logiciels, mais bien dans la gestion de l'information et de la créativité.
Partager l'information != partager un fichier mais donner et propager le sens de l'info;
Le logiciel libre qui inclut aussi les BSDistes au passage, a aussi des méthodes pour partager le savoir.
Et s'adapter à l'entreprise commence par se poser la question de la valeur (qui peut devenir des $). Non pas ce dont l'on peut expérer un peu d'argent (le logiciel) mais les méthodes. Les métiers de services ont une valeur ajoutée bien supérieure aux métiers techniques.
@micalement,
PS
- soit GNU/linux erste un système expérimental, nous permettant de nous faire la main avant de passer aux OS professsionnel dans le monde réel.
- soit nous mettons tout en oeuvre pour le faire adopter par l'entreprise, en trouvant une adéquation entre les principe du libre et les règles d'une société commerciale.
Argument fallacieux : tu réduis les possibilité en imposant deux alternatives exclusives. N'oublies pas : TIMTOWTDI.
La vocation de toute entreprise dans une économie de marché est de faire des bénéfices à partir d'un investissement de départ (Matériel et immatériel). Que l'investissement immatériel soit du propriétaire ou du libre, les entreprises n'en ont cure.
Une contrainte de l'entreprise est de faire des bénéfices. Je ne suis pas sûr que cela soit sa vocation. Ensuite, l'informatique qui n'était qu'un produit comme un autre a eu un impact non nul sur l'organisation des entreprises car il ne se gérait pas comme les autres fournitures, le logiciel libre est une fourniture encore plus spéciale. Elle engendrera elle aussi des changements dans les entreprise.
Je ne vois pas en quoi je veux transformer le LL en idéologie: c'est un fait. Ce n'est pas parce que nous communiquons par des moyens immatériels identiques au courrier que nous ne fondons pas un système d'action concret. Le cyberespace qui ne serait pas dans le monde réel est lui une utopie. Je ne suis pas une émanation d'un pur esprit, il y a vraiment un homme de chair et de sang de ce coté du clavier.
Les formations ont pour vocation de valider les aquis professionels, voire de les améliorer. Pas de permettre d'acquérir de nouvelles connaissances. (cf L900-1 code du travail notamment)
[^] # Re: Logiciel libre != logiciel
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi IBM , HP et Oracle choisissent Linux. Évalué à 3.
[^] # Logiciel libre != logiciel
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi IBM , HP et Oracle choisissent Linux. Évalué à 6.
Alors je vais essayer de prendre un exemple. Sois une société moi.org qui au lieu de vendre du IIS, installe du apache et le tune au petits ognions pour des vendeurs de saucisse allergiques à l'informatique.
La société voulait un serveur de page web, je lui ai donné ce que je voulais et en plus c'est mieux; c'est du logiciel libre. Et puis, je reviens quand ils ont besoin de moi (pour un samba, postfix). Et je ne fais que des installs, et des confs.
Donc, on a une société qui sait peut être utiliser apache, mais qui ne connait rien de la communauté, et qui dépend de moi. Ils ont le logiciel mais pas la liberté.
En plus, si je travaille comme la plupart des sociétés veulent que l'on travaille, je ne peux faire du transfert de compétence. Ces gens sont dépendants de moi. Et ils ont auront avec moi les même problèmes qu'avec un outil propriétaire : quand leur serveur flanchera (cf tuxfamily :) ils seront comme des poules devant une brosse à dent, car ils ne savent pas que si ils appartenaient à la communauté du libre, ils pourraient partager l'information et se débrouiller par eux même.
Le problème? On ne consomme pas du logiciel libre (il n'y a pas d'utilisateurs de logiciel libre en tant que tel). On y contribue soit par le code, soit en aidant les autres, soit en discutant.
Sans impliquer un minimum les clients dans la communauté on ne vend que du logiciel et, parce que c'est la manière de faire depuis 30 ans, on le vend à la mode proprio, (on ne donne pas la liberté qui va avec).
Technique propriétaire = restez assistés.
Logiciel libre = vous pouvez joindre une communauté d'adulte.
Ce n'est pas une question d'être gentil ou méchant, d'ailleurs les gens les plus dangereux que j'ai vu pour la communauté en entreprise en était de farouche défenseur. C'est souvent qu'une mauvaise décision part d'un mauvais diagnostic. Ici le diagnostic à faire est sur ce qui fait la valeur du logiciel libre.
Certains disent le logiciel et les licences. Perso, je dis les hommes, les méthodes, et la culture.
Bref, je ne crois pas à l'excellence technique du LL comme argument pour le promouvoir je pense qu'il a une valeur bien supérieur. Pour ceux qui veulent faire un max de thune, ce n'est pas le logiciel qu'il faut vendre, ni la formation, mais un "autre état d'esprit".
<off topic>
elle était fun ma conclusion sur mon avant-avant dernier commentaire (celui-ci inclus)
je comprend pas pourquoi elle n'a pas été appréciée
:) </off topic>
[^] # Re: Houla du calme...
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi IBM , HP et Oracle choisissent Linux. Évalué à 9.
F. Nietzsche
Linux ne devient pas meilleur parce que plus de personnes l'adopte d'une part (argument fallacieux pro numerus), et d'autre part, si il l'adopte pour de mauvaise raison (le prix) ils perdent l'avantage du logiciel libre (sa dynamique), et vont probablement se retrouver dans la même situation qu'avec un éditeur proprio (voir http://libroscope.org/article.php3?id_article=8.(...) Pour illustrer ce propos je prendrais le cas d'étude «virtuel» http://www.libroscope.org/doc/conf/lsm2002/slides-036.html">(...) Ils perdent lorsqu'ils adoptent un produit marketing parce que c'est hype, l'avantage de choisir leurs technologies en toutes connaissances comme le ferait un membre de la communauté.
Mon point de vue est que le code/les licences sont une production marginale du logiciel libre, notre valeur principale réside à mon avis dans la communauté, sa culture et ses valeurs, et comme tu le souligne, avec autant de nouveaux venus réussiront nous à leur transmettre notre culture? Une formation de deux jours est elle suffisante pour mettre quelqu'un à Linux, à mon avis tu veux parler de conseil en organisation, car avec linux c'est tout le fonctionnement de l'entreprise qu'il faut revoir. Le service achat qui est habitué à regarder des plaquettes papiers et à regarder comment grouper les achats pour amortir au mieux le coût des licences, il disparaît quand linux s'impose par exemple.
Notre culture ne risque-t-elle pas d'en pâtir, et est ce que tu rigoleras quand un DSI qui a installé son linux depuis 1/4 d'heure t'expliqueras que c'est bien parce que c'est gratuit, et que c'est génial parce que tu vas pouvoir reprendre le code dispo pour le mettre dans leur logiciel proprio?
Et comme tu le suggère il y un hic.
[^] # Re: c'est pas des philantropes...
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi IBM , HP et Oracle choisissent Linux. Évalué à 3.
NB Quand il n'y a plus de choix, il n'y a plus d'alternatives.
[^] # Re: C'est très sympa mais...
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche La FSF s'invite à une table ronde US sur les DRM. Évalué à 1.
C'est comme rubin, pour ceux qui ont été aux LSM ils se sont rendu-compte à quel point ce mec était tolérant, éclairé et surtout un homme de conviction. C'en est même un peu dure de lui parler de projet logiciel libre quand celui-ci a oser mettre un compteur en php4 sur sa page web car php4 n'est pas libre. En plus que son influence est extrême dans les milieux influents new yorkais, IBM a sûrement dû entendre parler de linux grâce à lui.
Conclusion
Bref, en étant représenté par un homme illuminé
par la flamme d'un discours nouveau,
et son disciple fidèle d'une tolérance
permettant de rendre la barrière culturelle
inéxistante nous allons droit vers
la réussite. Et pour les lobbyistes ce sera
la catastrophe.
[^] # Re: Arrêtez de troller
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Release de GNUstep 0.8 !. Évalué à -2.
Donc GNUstep ne sert pas à faire des IHM. Je suis qu'un power user, je devrais peut être me mettre au visual basic ou à tk/tcl.
[^] # Re: dommage que GNUStep ne soit pas sous les projecteurs
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Release de GNUstep 0.8 !. Évalué à 2.
Je dois avouer que c'est le seul reproche que je lui fait, et comme je suis un humain qui aime les "beaux trucs" : c'est donc un reproche majeur. Le succès d'Apple (qui a reskiné *Step en l'adoptant je remarque) tient à deux choses :
Pour ma part je soutiens GNUStep parce que l'interface est cohérente, et salue la possibilité de skiner GNUStep comme une véritable avancée. Franchement, j'en ai un peu ras le cul de la philosophie Logiciel Libre IHM:
un logiciel = une interface graphique.
Pour rire : why linux usabilty tend to suck
http://mpt.phrasewise.com/discuss/msgReader$173(...)
et version enfonçage de clous
http://mpt.phrasewise.com/discuss/msgReader$182(...)
Et pour ceux qui veulent des exemples concrets de ce qu'il ne faut pas faire
http://www.iarchitect.com/shame.htm(...)
[^] # Re: De qui doit-on avoir peur?
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche HP utilise la menace du DMCA pour empêcher la publication d'une vulnérabilité. Évalué à 6.
Les entreprises doivent planifier leurs dépenses et réduire les incertitudes liées à leur secteurs.
Elles ont deux choix :
Il est normal que les entreprises qui sont contre la régulation quand cela les empêche d'augmenter leur marge, essaie de faire passer des lois pour avoir une rente de situation (genre régulation).
Leur but est peut être de faire des profits. C'est pour ça qu'ils essaient de se moraliser (la «business ethic»).
[^] # Re: petit rappel pour savoir de quoi l'on parle
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche HP utilise la menace du DMCA pour empêcher la publication d'une vulnérabilité. Évalué à 6.
Un contre-exemple néanmoins ne me semble pas invalider ce que tu dis. Ils ont quand même appris l'intérêt de la transparence de la manière dure (scandale de la Mercedes Class A qui se retournait presque toute seule). Et uniquement parceque les associations de consommateurs sont vigilantes.
Bref, si il n'y avait pas de contre-pouvoir, il ne s'en priveraient pas à mon avis.
[^] # Re: De qui doit-on avoir peur?
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche HP utilise la menace du DMCA pour empêcher la publication d'une vulnérabilité. Évalué à 6.
L'hypothèse des italiens que je partage sur la relation d'amour/haine entre les français et les américains, c'est que nous sommes aujourd'hui les deux peuples les plus arrogants du monde.
[^] # De qui doit-on avoir peur: des entreprises commerciales.
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche HP utilise la menace du DMCA pour empêcher la publication d'une vulnérabilité. Évalué à 10.
Le but d'un service marketing c'est que les acheteurs achètent au vu de leurs connaissances aux prix maximum (profits obligent) tout en s'assurant que le produit coute moins cher au vu des connaissance des unités de productions.
Pour votre bien une entreprise ne vous donne que les informations dont vous avez besoin pour choisir...
Le but de la publicité IBM par exemple n'est pas de vous parler du logiciel libre (et de vous l'expliquer) mais de vous dire qu'il [linux dans la pub] travaille bien et qu'il coûte pas cher.
Si les DSI et les utilisateurs avaient plus d'informations est ce que vous croyez qu'ils achéteraient des produits chers et moins efficaces que si ils adoptaient des produits Logiciel Libre?
L'entreprise vous dit ce que vous devez choisir, le logiciel libre vous propose d'avoir accès aux informations nécessaire pour faire votre choix, et là se trouve le conflit culturel... à mon avis. Donc le problème devrait se reproduire ailleurs qu'aux US (sony est japonais au passage)