ton appréciation personnelle, même si elle est en gras (si elle était tout en majuscule j'aurais pas dis, mais là…).
;-) Merci pour les conseils pour améliorer la pertinence et le pouvoir de conviction de mes interventions, j’en ferai bon usage.
Faire quelque chose de qualité ça demande à recueillir des retours de tes utilisateurs
C’est vrai, mais tu noteras quand même qu’on n’a pas forcément besoin de connaître tous les faits et gestes d’un utilisateur pour faire un bon logiciel. Ensuite, je suis assez d’accord avec le reste de ton commentaire, mais je ne trouve pas aberrant de demander l’avis à l’utilisateur AVANT (je progresse ?) de l’envisager comme un source de données pour améliorer le logiciel et le monétiser davantage. Par exemple, sur Debian, selon les installations, j’active ou non popularity-contest, et ça ne me choque pas du tout de participer à remonter ces informations. Mais je trouve irrespectueux de ses utilisateurs de ne pas considérer leur point de vue sur la question. Surtout quand je lis que « Le problème de l'accord explicite est que c'est un sacré frein pour les mesures », ce qui signifie quand même que visiblement, quand on demande à l’utilisateur ce qu’il veut, il ne souhaite pas toujours être enregistré et mesuré.
Ne généralise pas non plus ton cas à tous. Personnellement, j’apprécie beaucoup de pouvoir refuser les cookies. Note que mon navigateur était déjà équipé de toute l’armada pour se prémunir au moins partiellement du pistage, mais je me rends compte que je suis beaucoup moins défiant à l’égard des nouveaux sites que je visite maintenant qu’ils indiquent clairement quelles données ils utilisent et pour quoi. Depuis, ça m’est même arrivé (exceptionnellement, j’en conviens) d’autoriser des cookies !
Sinon quant au fait que ça gêne l’utilisateur, si vraiment on veut respecter son choix, le plus simple est de ne pas commencer par le voir comme une ressource qui doit absolument passer dans une moulinette statistique. Il n’y a même pas à lui signifier qu’on le piste si on le fait pas.
je préfère savoir qu'un site donné me piste et avoir la possibilité de refuser le tracking en connaissance de cause, quitte à me passer du service rendu
Je suis d’accord avec toi, si ce n’est que le RGPD interdit de conditionner l’utilisation d’un service à la cession de droits sur les données personnelles. Du coup, le site doit t’informer qu’il te piste, et te laisser le choix de refuser d’être pisté tout en continuant à le consulter.
Ensuite, c’est sûr que ceux qui veulent absolument tout savoir de leurs utilisateurs (voire dont c’est le métier de vendre ces données) ne sont pas très satisfaits de cette législation.
Et puis là le sujet initial parle d'application: c'est le genre de truc que tu valides à l'installation, et lors des changements de conditions de tracking. C'est pas non plus insurmontable.
Je te rejoins complètement. De plus, je trouve que de s’offusquer que les utilisateurs ont tendances à refuser et ça fait baisser la qualité des statistiques, c’est juste refuser que les utilisateurs préfèrent ne pas être pistés. Si on écrit un logiciel pour les utilisateurs, ça fait effectivement partie des choses à prendre en compte, et ce n’est pas leur cacher l’option qui améliore la qualité du logiciel (ça désinforme juste mieux l’utilisateur).
le site interroge le navigateur pour savoir si l'utilisateur veut être tracé ou non
C’était la raison d’être de DNT, en pratique, si tu laisses le choix à celui qui veut te tracer de décider s’il le fait ou non, il a trop vite fait d’ignorer tes préférences. Même Mozilla ne respectait pas DNT sur son propre site.
J’ai l’impression qu’on y lit beaucoup à propos des jeux que tu apprécies, plus qu’a propos de l’état de l’art du jeu en général sous Linux. Par exemple, je suis surpris qu’on ne trouve pas Neverwinter Nights dans ta liste, qui a été proposé nativement pour Linux sans que son code ait eu besoin de fuiter pour faire sous traiter le portage à la communauté. Pourtant c’était bien avant la vague d’indépendants que tu situes (à juste titre) à partir de 2010. Il y a peut-être encore d’autres jeux, et même si ton but n’est pas d’être exhaustif, je trouve ta rétrospective trop sélective pour être vraiment considérée comme une revue de l’état du jeu vidéo sur Linux.
Après, c’est sympa à lire quand-même et il y des infos intéressantes pour un non-gamer comme moi, et pour ce que je savais déjà je trouve que tes observations sont très justes, donc je ne voudrais pas que tu prennes trop mal cette critique de ton boulot.
Ça ne me semble guère possible puisque par le passé ils étaient quasiment tous sous Windows donc je ne vois pas comment cette part peut augmenter.
Les agents utilisent ce qu’il y a sur leur poste. Les enseignants sont un peu plus « libres » mais comme il n’y a pas de service informatique ni de recommandations au niveau national, chaque établissement se débrouille avec les compétences qu’il a. Et comme il n’y pas d’enseignement d’informatique à proprement parler avant les cycles universitaires, les informaticiens dans l’enseignement secondaire sont des profs d’autres matières avec une autoformation en informatique. On comprend que quand on n’a pas été formé à la gestion d’un parc, on garde ce qui march(ott)e et on évite les grandes migrations.
Du coup, sur quelle mesure ou appréciation personnelle se base ton commentaire ? Il me semble complètement à côté de la plaque.
En 2014, la publicité représentait 10,7 milliards d’euros (tous médias confondus). Mais bon c’est bien connu que ça ne sert à rien et que dès qu’on n’est pas idiot on n’est pas influençable !
J’abhorre la publicité, justement parce que je ne prétends être pas être plus malin que tout le monde et ai pu constaté à plusieurs reprises son emprise délétère sur ma vie. Heureusement, mes revenus me permettent de m’en remettre mieux que d’autres, mais ça a peu à voir avec l’intelligence.
Donc non, la personne méprisante ici c’est bien toi, et en plus tu pèche par orgueil en te considérant à l’abri de toute manipulation.
Merci pour le “git man page generator”, je ne le connaissais pas et je viens de me payer un bonne tranche de rire ! J’aime beaucoup Git et je lis souvent son manuel. Ce site me rassure sur le fait que je ne suis pas le seul à connaître ce petit frisson chaque fois que je découvre une nouvelle sous-commande Git :-)
[…] les patchs sont plus intuitifs que les commits […]
Euh… pardon? Je ne comprends pas cette affirmation. C'est comme affirmer "un dessin est plus intuitif qu'un crayon"
Non, tu penses que « cette discussion focalise un peu trop sur le vocabulaire par rapport aux fonctionnalités » mais tu ne cherches ni à comprendre pourquoi l’auteur fait une différence dans son vocabulaire ni à voir en quoi cette différence est à l’image des objets différents que manipulent Git et Pijul. Un « commit » au sens de Git, c’est un enregistrement de l’état complet de l’espace de travail (un « snapshot », un « cliché » pour reprendre ta liste de synonymes). Un « patch » au sens de Pijul, c’est un ensemble de modifications à l’état de l’espace de travail.
Des modifications qui ne se marchent pas sur les pieds les unes des autres peuvent donc commuter dans Pijul. Git, pour afficher des patchs, recalcule en fait le différentiel entre deux commits mais il ne connaît qu’une liste d’états (les commits) qui évidemment eux ne commutent pas. Cette différence fondamentale est la cause qui fait que dans Git, quand tu rebases une branche sur une autre et que tu résous des conflits, si tu rebases une deuxième fois, tu risques de devoir résoudre à nouveau les mêmes conflits.
Et pour faire court, oui « les patchs sont plus intuitifs que les commits », d’ailleurs Git affiche bien des patchs (même s’il stocke des commits) et un bon commit qui respecte les bonnes pratiques regroupe un ensemble de modifications cohérentes pour apporter une fonctionnalité ou résoudre un bogue. C’est donc bien un objet patch que la programmeuse veut manipuler, et les rouages internes de Git lui montrent de temps en temps que ce n’est pas le cas en la forçant à gérer les conflits de manière non-optimale.
La belle affaire: ça ne m'intéresse pas, bien au contraire.
Eh bien ne l’utilise pas. Mais la commutativité me semble un atout considérable. Quand on travaille à plusieurs sur un dépôt, et qu’on fait vivre plusieurs branches en parallèle, ça arrive très régulièrement de devoir résoudre les conflits de multiples fois, juste parce que Git ne conserve pas la notion de conflit (en fait de patch) mais uniquement les fichiers après résolution des conflits. Si je pouvais éviter toutes ces manipulations inutiles en changeant de DVCS, je le ferai(s)1 avec plaisir !
Encore au conditionnel car pour bosser à plusieurs, c’est pratique d’utiliser un outils aussi hégémonique que Git, mais je testerai Pijul, c’est certain. ↩
Tu essaies peut-être mais tu n'y arrives pas (voir ton exemple ci-dessus). Ceci dit, la simple formulation de ta phrase et ton incapacité d'envisager que peut-être tu n'avais pas bien compris ce que je voulais dire
T’as quand même bien l’air de te battre contre des moulins à vent. Tu nous parle d’un problème (l’utilisation de critères portant sur la valeur-p pour décider ou non de la publication de travaux scientifiques) que plusieurs chercheurs disent ne pas rencontrer dans leur domaine. Tu n’es pas chercheur mais, vidéo Youtube à l’appui, tu nous assure que c’est grave et que c’est un vrai problème, puisque les les interwebs le disent. Ensuite tu dévies pour nous démontrer par la théorie que l’utilisation de la valeur-p pour estimer la valeur d’un travail scientifique est problématique. Nous te répondons que oui, si tu veux, mais en vrai personne ne semble le faire. Alors on te demande des exemples de domaines où ça se pratique, des revues qui l’utilisent comme critère éditorial. Et là, on n’a toujours pas de réponse.
Donc dire que tu répètes plusieurs fois les mêmes choses et qu’on ne te comprend pas alors que tu démontres les problèmes que pose une pratique qui ne semble pas majoritairement suivie, ça ne te fait que tourner en rond. Je comprends que ton interlocuteur qui a pris le temps de répondre à tous tes messages précédents sature au bout d’un moment.
"je dois publier et donc respecter les règles existantes dans l'édition scientifique"
La question de j-c_32 c’est : dans quel domaine ? Visiblement il bosse dans le milieu de la recherche. Moi aussi. Et ni lui ni moi ne connaissons de journaux qui utilisent la valeur-p comme règle éditoriale, ni de relecteurs qui s’en servent pour évaluer un article. Du coup, si ces « règles […] dans l'édition scientifique » existent, notre question est : où ? Êtes-vous chercheurs, dans quels domaines, avez-vous des exemples ? Ce n’est pas de la mauvaise foi, c’est de la sincère curiosité et de la surprise face à notre expérience visiblement très différente.
En même temps, si en améliorant le rapport signal/bruit tu obtiens une compression du texte meilleure que LZMA1, on peut penser que le texte d’origine n’est pas particulièrement intelligible sans très gros travail de la part du lecteur.
pour les curieux, le commentaire d’origine fait 1393 o, compressé avec “xz” on passe 860 o (dont quelques dizaines d’octets d’en-têtes et méta-données), la synthèse proposée par Tit fait 426 o. ↩
« c’est le logiciel initialement codé par machin mais modifié (éventuellement beaucoup) par nous » que de dire « c’est l’opinion de machin traduite par mes soins » sans lui demander de valider la traduction …
Homme de paille, tu aurais aussi pu écrire « c’est le logiciel machin 1 » face à « c’est une tentative de traduction de ma part sous réserve que j’ai parfaitement compris le propos de l’auteur » ou « Traduction que je vous partage ci-dessous. Pour deux termes, je ne suis pas vraiment certain d’avoir adopté la bonne traduction française » (issu du journal auquel nous répondons).
D’ailleurs la question de la réputation, […] gèrent pas ça par la licence libre mais par le droit des marques
D’une, c’est vrai pour des éditeurs de LL mais ça n’empêche l’argument de la réputation de servir aussi pour défendre les logiciels privateurs. De deux, ça montre qu’il existe d’autres moyens que le droit d’auteur pour gérer la réputation, ce qui donne tort à la FSF de mettre les restrictions à ce niveau.
Exemple « c’est Gimp » par Sourceforge avec un installateur vérolé, ou « c’est le générateur de nombre aléatoire d’OpenSSL » par Debian (pour ne pas prendre que des exemples de mauvaise foi). ↩
Je ne crois pas que la FSF ait jamais employé la réputation comme argument dans le cas du logiciel libre
Bien sûr que non, c’est argument pour le logiciel privateur ! « Quelle perte de réputation pour mon logiciel si quelqu’un en distribue un dérivé mal fichu ou vérolé ? Je ne peux pas faire du libre, ça risquerait de nuire à ma réputation ». Du coup, la FSF utilise cet argument pour ses textes… non-libres (ou devrais-je les taxer de privateurs par taquinerie) !
Propriétaire. Il est la propriété de ceux qu'ils l'on conçus
Un logiciel libre aussi. Même les licences BSD ne font pas perdre la propriété du code à son auteur. Le terme privateur reflète que l’utilisateur est privé de droits sur le logiciel, en partant du principe que de restreindre l’usage (au sens large des 4 libertés) d’un logiciel est illégitime (relire l’histoire du pilote d’imprimante pour comprendre ce point de vue).
Dans la logique libriste de RMS le terme de privateur est donc parfaitement adéquat, alors que propriétaire est confus, le logiciel libre est aussi propriétaire, en tout cas dans sa forme courante qui s’appuie sur le droit d’auteur. Il est et demeure, de fait, la propriété de ceux qu'ils l'ont conçu. Ne pas supporter le terme de privateur et le remplacer par propriétaire est donc trompeur sur le fond et tient autant de l’idéologie (surtout ne pas connoter négativement le logiciel fermé) que la position de RMS.
Voter les amendements à la chaîne comme ça, c’est une méthode qui favorise les grands partis et les disciplines de partis avec consignes de votes que chaque député exécute aveuglément. Je ne suis pas certain que les députés de petits partis, ou même ceux de grands partis s’ils devaient être interrogés un à un, défendraient ce système de vote. Quand un député se présente pour une circonscription européenne, on ne lui demande pas son avis quant au déroulement des séances, ça fait partie des règles qui vont avec le mandat et qu’il n’a pas le choix d’accepter pour jouer son rôle d’élu.
c'est quand même mieux d'avoir des interfaces, non ?
Oui, mais justement les .h du C++ ne sont pas des interfaces. Il contiennent par exemple l’implémentation complète des templates alors même que pour utiliser une bibliothèque compilée, les templates ne servent plus à rien : ont ne peut utiliser que ceux qui ont été explicitement construits et toute la machinerie d’automatisation qui va avec est perdue.
La frontière .h/.cpp actuelle n’est vraiment qu’un reliquat historique, et C++ ne sépare pas bien du tout les interfaces des implémentations, à l’inverse de ce qui se fait dans d’autres langages. Pour parler de ce que je connais, par exemple, l’avant et l’après « contains » d’un module Fortran.
Par contre, objectivement, une entreprise qui a des outils qui lui donnent satisfaction n'a pas tant de raison que ça de s'intéresser à des nouvelles générations d'outils.
… et c’est pour ça que mes collègues codent en Fortran 77. Elle est où la limite raisonnable à « pas tant de raison que ça » ? Sans complètement remettre en question ton propos, si les outils évoluent, c’est parce-que l’informatique évolue et, à un moment donné, refuser d’évoluer avec c’est vite être complètement largué. Dans ton exemple de Visual Studio 2011, je laisse les experts C++ juger de la raison de ce choix, personnellement, je n’aimerais pas travailler dans ces conditions.
Sur le reste de ton message, je trouve plutôt que les nouvelles versions de C++ limitent les façons de se tromper en proposant dans le langage et dans la STL des constructions plus simples et plus sûres qui n’ont de ce fait pas à être réimplémentées dans chaque programme (de manière différente en plus). Mais ça, c’est encore un avis très subjectif.
C'est juste que le C++, globalement, je ne l'utilise pas. Et je sais que c'est un langage complexe,
Tu ne l'utilises pas mais tu sais. En fait, tu crois savoir et tu répètes des choses que tu as entendu dans les couloirs
Pour avoir refait du C++ récemment, après une longue période sans (très appréciée), je dois avouer que mon avis sur ce langage a beaucoup évolué. Autant, je suis d’accord avec les critiques sur la complexité extrême et inutile des versions pré-C++11, autant de mon expérience avec du C++17 m’a été très agréable.
Je n’ai jamais trop compris les défenseurs du C++ à l’époque où je l’ai abandonné et ne comprends toujours pas ceux qui en utilisent des versions « anciennes », mais les dernières moutures prennent vraiment une tournure intéressante. Le seul truc qui me retient de l’utiliser pour des projets sérieux est la complexité de la compilation et un historique dont le langage n’est pas tout à fait remis, comme la dualité .h/.cpp qui n’apporte que de la confusion.
[^] # Re: Ne pas être extrémiste, viser son but
Posté par jyes . En réponse au journal Sur le compromis entre l'anonymat et l'observation du comportement des utilisateurs. Évalué à 3.
;-) Merci pour les conseils pour améliorer la pertinence et le pouvoir de conviction de mes interventions, j’en ferai bon usage.
C’est vrai, mais tu noteras quand même qu’on n’a pas forcément besoin de connaître tous les faits et gestes d’un utilisateur pour faire un bon logiciel. Ensuite, je suis assez d’accord avec le reste de ton commentaire, mais je ne trouve pas aberrant de demander l’avis à l’utilisateur AVANT (je progresse ?) de l’envisager comme un source de données pour améliorer le logiciel et le monétiser davantage. Par exemple, sur Debian, selon les installations, j’active ou non popularity-contest, et ça ne me choque pas du tout de participer à remonter ces informations. Mais je trouve irrespectueux de ses utilisateurs de ne pas considérer leur point de vue sur la question. Surtout quand je lis que « Le problème de l'accord explicite est que c'est un sacré frein pour les mesures », ce qui signifie quand même que visiblement, quand on demande à l’utilisateur ce qu’il veut, il ne souhaite pas toujours être enregistré et mesuré.
[^] # Re: Ne pas être extrémiste, viser son but
Posté par jyes . En réponse au journal Sur le compromis entre l'anonymat et l'observation du comportement des utilisateurs. Évalué à 4.
Ne généralise pas non plus ton cas à tous. Personnellement, j’apprécie beaucoup de pouvoir refuser les cookies. Note que mon navigateur était déjà équipé de toute l’armada pour se prémunir au moins partiellement du pistage, mais je me rends compte que je suis beaucoup moins défiant à l’égard des nouveaux sites que je visite maintenant qu’ils indiquent clairement quelles données ils utilisent et pour quoi. Depuis, ça m’est même arrivé (exceptionnellement, j’en conviens) d’autoriser des cookies !
Sinon quant au fait que ça gêne l’utilisateur, si vraiment on veut respecter son choix, le plus simple est de ne pas commencer par le voir comme une ressource qui doit absolument passer dans une moulinette statistique. Il n’y a même pas à lui signifier qu’on le piste si on le fait pas.
[^] # Re: Ne pas être extrémiste, viser son but
Posté par jyes . En réponse au journal Sur le compromis entre l'anonymat et l'observation du comportement des utilisateurs. Évalué à 2.
Je suis d’accord avec toi, si ce n’est que le RGPD interdit de conditionner l’utilisation d’un service à la cession de droits sur les données personnelles. Du coup, le site doit t’informer qu’il te piste, et te laisser le choix de refuser d’être pisté tout en continuant à le consulter.
Ensuite, c’est sûr que ceux qui veulent absolument tout savoir de leurs utilisateurs (voire dont c’est le métier de vendre ces données) ne sont pas très satisfaits de cette législation.
Je te rejoins complètement. De plus, je trouve que de s’offusquer que les utilisateurs ont tendances à refuser et ça fait baisser la qualité des statistiques, c’est juste refuser que les utilisateurs préfèrent ne pas être pistés. Si on écrit un logiciel pour les utilisateurs, ça fait effectivement partie des choses à prendre en compte, et ce n’est pas leur cacher l’option qui améliore la qualité du logiciel (ça désinforme juste mieux l’utilisateur).
C’était la raison d’être de DNT, en pratique, si tu laisses le choix à celui qui veut te tracer de décider s’il le fait ou non, il a trop vite fait d’ignorer tes préférences. Même Mozilla ne respectait pas DNT sur son propre site.
[^] # Re: Jeux 3D
Posté par jyes . En réponse au journal Une vision de l'état du jeux vidéo sur Linux. Évalué à 4.
Tiens, peut-être le jeu le plus désagréable à jouer et le plus frustrant : http://fph.altervista.org/prog/bastet.html
# C’est une vision très personnelle
Posté par jyes . En réponse au journal Une vision de l'état du jeux vidéo sur Linux. Évalué à 10.
J’ai l’impression qu’on y lit beaucoup à propos des jeux que tu apprécies, plus qu’a propos de l’état de l’art du jeu en général sous Linux. Par exemple, je suis surpris qu’on ne trouve pas Neverwinter Nights dans ta liste, qui a été proposé nativement pour Linux sans que son code ait eu besoin de fuiter pour faire sous traiter le portage à la communauté. Pourtant c’était bien avant la vague d’indépendants que tu situes (à juste titre) à partir de 2010. Il y a peut-être encore d’autres jeux, et même si ton but n’est pas d’être exhaustif, je trouve ta rétrospective trop sélective pour être vraiment considérée comme une revue de l’état du jeu vidéo sur Linux.
Après, c’est sympa à lire quand-même et il y des infos intéressantes pour un non-gamer comme moi, et pour ce que je savais déjà je trouve que tes observations sont très justes, donc je ne voudrais pas que tu prennes trop mal cette critique de ton boulot.
[^] # Re: Education
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Publication du SILL 2019. Évalué à 4.
Ça ne me semble guère possible puisque par le passé ils étaient quasiment tous sous Windows donc je ne vois pas comment cette part peut augmenter.
Les agents utilisent ce qu’il y a sur leur poste. Les enseignants sont un peu plus « libres » mais comme il n’y a pas de service informatique ni de recommandations au niveau national, chaque établissement se débrouille avec les compétences qu’il a. Et comme il n’y pas d’enseignement d’informatique à proprement parler avant les cycles universitaires, les informaticiens dans l’enseignement secondaire sont des profs d’autres matières avec une autoformation en informatique. On comprend que quand on n’a pas été formé à la gestion d’un parc, on garde ce qui march(ott)e et on évite les grandes migrations.
Du coup, sur quelle mesure ou appréciation personnelle se base ton commentaire ? Il me semble complètement à côté de la plaque.
[^] # Re: Participation
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Sam Hartman a été élu DPL 2019 (Debian Project Leader). Évalué à 10.
En 2014, la publicité représentait 10,7 milliards d’euros (tous médias confondus). Mais bon c’est bien connu que ça ne sert à rien et que dès qu’on n’est pas idiot on n’est pas influençable !
J’abhorre la publicité, justement parce que je ne prétends être pas être plus malin que tout le monde et ai pu constaté à plusieurs reprises son emprise délétère sur ma vie. Heureusement, mes revenus me permettent de m’en remettre mieux que d’autres, mais ça a peu à voir avec l’intelligence.
Donc non, la personne méprisante ici c’est bien toi, et en plus tu pèche par orgueil en te considérant à l’abri de toute manipulation.
[^] # Re: Soit j'ai rien compris soit...
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Pijul, contrôle de version et théorie des patchs, version 0.12. Évalué à 7.
Merci pour le “git man page generator”, je ne le connaissais pas et je viens de me payer un bonne tranche de rire ! J’aime beaucoup Git et je lis souvent son manuel. Ce site me rassure sur le fait que je ne suis pas le seul à connaître ce petit frisson chaque fois que je découvre une nouvelle sous-commande Git :-)
[^] # Re: Soit j'ai rien compris soit...
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Pijul, contrôle de version et théorie des patchs, version 0.12. Évalué à 8.
Non, tu penses que « cette discussion focalise un peu trop sur le vocabulaire par rapport aux fonctionnalités » mais tu ne cherches ni à comprendre pourquoi l’auteur fait une différence dans son vocabulaire ni à voir en quoi cette différence est à l’image des objets différents que manipulent Git et Pijul. Un « commit » au sens de Git, c’est un enregistrement de l’état complet de l’espace de travail (un « snapshot », un « cliché » pour reprendre ta liste de synonymes). Un « patch » au sens de Pijul, c’est un ensemble de modifications à l’état de l’espace de travail.
Des modifications qui ne se marchent pas sur les pieds les unes des autres peuvent donc commuter dans Pijul. Git, pour afficher des patchs, recalcule en fait le différentiel entre deux commits mais il ne connaît qu’une liste d’états (les commits) qui évidemment eux ne commutent pas. Cette différence fondamentale est la cause qui fait que dans Git, quand tu rebases une branche sur une autre et que tu résous des conflits, si tu rebases une deuxième fois, tu risques de devoir résoudre à nouveau les mêmes conflits.
Et pour faire court, oui « les patchs sont plus intuitifs que les commits », d’ailleurs Git affiche bien des patchs (même s’il stocke des commits) et un bon commit qui respecte les bonnes pratiques regroupe un ensemble de modifications cohérentes pour apporter une fonctionnalité ou résoudre un bogue. C’est donc bien un objet patch que la programmeuse veut manipuler, et les rouages internes de Git lui montrent de temps en temps que ce n’est pas le cas en la forçant à gérer les conflits de manière non-optimale.
[^] # Re: Soit j'ai rien compris soit...
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Pijul, contrôle de version et théorie des patchs, version 0.12. Évalué à 7.
Eh bien ne l’utilise pas. Mais la commutativité me semble un atout considérable. Quand on travaille à plusieurs sur un dépôt, et qu’on fait vivre plusieurs branches en parallèle, ça arrive très régulièrement de devoir résoudre les conflits de multiples fois, juste parce que Git ne conserve pas la notion de conflit (en fait de patch) mais uniquement les fichiers après résolution des conflits. Si je pouvais éviter toutes ces manipulations inutiles en changeant de DVCS, je le ferai(s)1 avec plaisir !
Encore au conditionnel car pour bosser à plusieurs, c’est pratique d’utiliser un outils aussi hégémonique que Git, mais je testerai Pijul, c’est certain. ↩
[^] # Re: Information extraordinaire
Posté par jyes . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 2.
T’as quand même bien l’air de te battre contre des moulins à vent. Tu nous parle d’un problème (l’utilisation de critères portant sur la valeur-p pour décider ou non de la publication de travaux scientifiques) que plusieurs chercheurs disent ne pas rencontrer dans leur domaine. Tu n’es pas chercheur mais, vidéo Youtube à l’appui, tu nous assure que c’est grave et que c’est un vrai problème, puisque les les interwebs le disent. Ensuite tu dévies pour nous démontrer par la théorie que l’utilisation de la valeur-p pour estimer la valeur d’un travail scientifique est problématique. Nous te répondons que oui, si tu veux, mais en vrai personne ne semble le faire. Alors on te demande des exemples de domaines où ça se pratique, des revues qui l’utilisent comme critère éditorial. Et là, on n’a toujours pas de réponse.
Donc dire que tu répètes plusieurs fois les mêmes choses et qu’on ne te comprend pas alors que tu démontres les problèmes que pose une pratique qui ne semble pas majoritairement suivie, ça ne te fait que tourner en rond. Je comprends que ton interlocuteur qui a pris le temps de répondre à tous tes messages précédents sature au bout d’un moment.
[^] # Re: je le sais qu'il n'est pas mort
Posté par jyes . En réponse au journal le bureau linux n'est pas mort ce sont les chromebook. Évalué à 3.
😄
😂
Tu es manager, non ?
[^] # Re: En finir avec les jeux natifs?
Posté par jyes . En réponse au journal Google Stadia : une chance pour le jeu sous Linux (desktop) ?. Évalué à 3.
RDR2 c’est l’addon de CP3O ?
[^] # Re: Information extraordinaire
Posté par jyes . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 3. Dernière modification le 11 avril 2019 à 08:09.
La question de j-c_32 c’est : dans quel domaine ? Visiblement il bosse dans le milieu de la recherche. Moi aussi. Et ni lui ni moi ne connaissons de journaux qui utilisent la valeur-p comme règle éditoriale, ni de relecteurs qui s’en servent pour évaluer un article. Du coup, si ces « règles […] dans l'édition scientifique » existent, notre question est : où ? Êtes-vous chercheurs, dans quels domaines, avez-vous des exemples ? Ce n’est pas de la mauvaise foi, c’est de la sincère curiosité et de la surprise face à notre expérience visiblement très différente.
[^] # Re: En tout cas la communauté DLFP est super accueillante…
Posté par jyes . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 10.
Alors c’est pas un mec qui fait du libre.
[^] # Re: YouTube
Posté par jyes . En réponse au journal [Fondation Blender] Spring, nouveau court métrage. Évalué à 7.
En même temps, si en améliorant le rapport signal/bruit tu obtiens une compression du texte meilleure que LZMA1, on peut penser que le texte d’origine n’est pas particulièrement intelligible sans très gros travail de la part du lecteur.
pour les curieux, le commentaire d’origine fait 1393 o, compressé avec “xz” on passe 860 o (dont quelques dizaines d’octets d’en-têtes et méta-données), la synthèse proposée par Tit fait 426 o. ↩
[^] # Re: leçon de vie
Posté par jyes . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 4.
C’est laborieux.
« c’est le logiciel initialement codé par machin mais modifié (éventuellement beaucoup) par nous » que de dire « c’est l’opinion de machin traduite par mes soins » sans lui demander de valider la traduction …
Homme de paille, tu aurais aussi pu écrire « c’est le logiciel machin 1 » face à « c’est une tentative de traduction de ma part sous réserve que j’ai parfaitement compris le propos de l’auteur » ou « Traduction que je vous partage ci-dessous. Pour deux termes, je ne suis pas vraiment certain d’avoir adopté la bonne traduction française » (issu du journal auquel nous répondons).
D’une, c’est vrai pour des éditeurs de LL mais ça n’empêche l’argument de la réputation de servir aussi pour défendre les logiciels privateurs. De deux, ça montre qu’il existe d’autres moyens que le droit d’auteur pour gérer la réputation, ce qui donne tort à la FSF de mettre les restrictions à ce niveau.
Exemple « c’est Gimp » par Sourceforge avec un installateur vérolé, ou « c’est le générateur de nombre aléatoire d’OpenSSL » par Debian (pour ne pas prendre que des exemples de mauvaise foi). ↩
[^] # Re: leçon de vie
Posté par jyes . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 4. Dernière modification le 03 avril 2019 à 14:48.
Bien sûr que non, c’est argument pour le logiciel privateur ! « Quelle perte de réputation pour mon logiciel si quelqu’un en distribue un dérivé mal fichu ou vérolé ? Je ne peux pas faire du libre, ça risquerait de nuire à ma réputation ». Du coup, la FSF utilise cet argument pour ses textes… non-libres (ou devrais-je les taxer de privateurs par taquinerie) !
[^] # Re: Non mais c'est sérieux ?
Posté par jyes . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 6.
Par soucis de clarté et pour éviter tout troll, je militerais plutôt pour qu’on renomme le logiciel libre en logiciel non-privateur.
[^] # Re: Non mais c'est sérieux ?
Posté par jyes . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 9. Dernière modification le 01 avril 2019 à 08:31.
Un logiciel libre aussi. Même les licences BSD ne font pas perdre la propriété du code à son auteur. Le terme privateur reflète que l’utilisateur est privé de droits sur le logiciel, en partant du principe que de restreindre l’usage (au sens large des 4 libertés) d’un logiciel est illégitime (relire l’histoire du pilote d’imprimante pour comprendre ce point de vue).
Dans la logique libriste de RMS le terme de privateur est donc parfaitement adéquat, alors que propriétaire est confus, le logiciel libre est aussi propriétaire, en tout cas dans sa forme courante qui s’appuie sur le droit d’auteur. Il est et demeure, de fait, la propriété de ceux qu'ils l'ont conçu. Ne pas supporter le terme de privateur et le remplacer par propriétaire est donc trompeur sur le fond et tient autant de l’idéologie (surtout ne pas connoter négativement le logiciel fermé) que la position de RMS.
# Simon, Kara, hého
Posté par jyes . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 3.
Robert Stallman, aucun lien fils unique, ou il est de la famille de Richard ?
[^] # Re: une explication de Mélenchon
Posté par jyes . En réponse au journal [HS] Félonie au parlement européen. Évalué à 6.
Qui sont-ils ?
Voter les amendements à la chaîne comme ça, c’est une méthode qui favorise les grands partis et les disciplines de partis avec consignes de votes que chaque député exécute aveuglément. Je ne suis pas certain que les députés de petits partis, ou même ceux de grands partis s’ils devaient être interrogés un à un, défendraient ce système de vote. Quand un député se présente pour une circonscription européenne, on ne lui demande pas son avis quant au déroulement des séances, ça fait partie des règles qui vont avec le mandat et qu’il n’a pas le choix d’accepter pour jouer son rôle d’élu.
[^] # Re: Expressivité
Posté par jyes . En réponse au journal Les 7 étapes pour devenir un programmeur Go.. Évalué à 4.
Oui, mais justement les .h du C++ ne sont pas des interfaces. Il contiennent par exemple l’implémentation complète des templates alors même que pour utiliser une bibliothèque compilée, les templates ne servent plus à rien : ont ne peut utiliser que ceux qui ont été explicitement construits et toute la machinerie d’automatisation qui va avec est perdue.
La frontière .h/.cpp actuelle n’est vraiment qu’un reliquat historique, et C++ ne sépare pas bien du tout les interfaces des implémentations, à l’inverse de ce qui se fait dans d’autres langages. Pour parler de ce que je connais, par exemple, l’avant et l’après « contains » d’un module Fortran.
[^] # Re: Expressivité
Posté par jyes . En réponse au journal Les 7 étapes pour devenir un programmeur Go.. Évalué à 2.
… et c’est pour ça que mes collègues codent en Fortran 77. Elle est où la limite raisonnable à « pas tant de raison que ça » ? Sans complètement remettre en question ton propos, si les outils évoluent, c’est parce-que l’informatique évolue et, à un moment donné, refuser d’évoluer avec c’est vite être complètement largué. Dans ton exemple de Visual Studio 2011, je laisse les experts C++ juger de la raison de ce choix, personnellement, je n’aimerais pas travailler dans ces conditions.
Sur le reste de ton message, je trouve plutôt que les nouvelles versions de C++ limitent les façons de se tromper en proposant dans le langage et dans la STL des constructions plus simples et plus sûres qui n’ont de ce fait pas à être réimplémentées dans chaque programme (de manière différente en plus). Mais ça, c’est encore un avis très subjectif.
[^] # Re: Expressivité
Posté par jyes . En réponse au journal Les 7 étapes pour devenir un programmeur Go.. Évalué à 4.
Pour avoir refait du C++ récemment, après une longue période sans (très appréciée), je dois avouer que mon avis sur ce langage a beaucoup évolué. Autant, je suis d’accord avec les critiques sur la complexité extrême et inutile des versions pré-C++11, autant de mon expérience avec du C++17 m’a été très agréable.
Je n’ai jamais trop compris les défenseurs du C++ à l’époque où je l’ai abandonné et ne comprends toujours pas ceux qui en utilisent des versions « anciennes », mais les dernières moutures prennent vraiment une tournure intéressante. Le seul truc qui me retient de l’utiliser pour des projets sérieux est la complexité de la compilation et un historique dont le langage n’est pas tout à fait remis, comme la dualité .h/.cpp qui n’apporte que de la confusion.