Maclag a écrit 8823 commentaires

  • [^] # Re: Qu'il marche?

    Posté par  . En réponse au journal Firefox OS, mon avis !. Évalué à 10.

    Le problème je pense est un problème d'habitudes et de perception.
    L'auteur du journal (et toi-même peut-être?) a dit qu'il n'avait jamais eu de smartphone avant, si je comprends bien.

    Je vais te dire ce que j'avais dit au vendeur (à l'époque à Singapour) chez l'opérateur téléphonique qui voulait absolument me présenter les smartphones qui coûtaient plus que 0€ avec mon forfait quand je l'ai pris:
    "J'ai jamais eu de smartphone avant, alors le plus pourri que vous avez sera de toute façon une révolution pour moi. Je prends celui à 0€. Merci."

    Et c'est un peu l'impression que j'ai en lisant le journal. Des bugs, des trucs qui marchotent, mais vu que l'auteur n'a pas de gros besoins, rien de tout ça ne lui pose problème.

    Pour Zenitram ou quelqu'un comme moi, qui avons pris l'habitude des smartphones (Android dans mon cas), on va dire que l'attente est différente et les standards plus élevés. Du coup, on est déçu de lire tout ça.

    Firefox OS est donc bel et bien pour l'instant destiné aux marchés émergents, aux gens qui n'ont jamais eu de smartphone et auront ainsi une porte d'entrée à pas cher.
    Il faudra apparemment du temps avant qu'il ne soit à la hauteur de "nos" attentes.

  • [^] # Re: Ça me met en colère !

    Posté par  . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 3.

    Sinon on peut aussi réfléchir avant d'agresser les gens, et réaliser que le plus important dans l'histoire n'est peut-être pas la vitesse qu'il a gagnée au cours de l'accélération mais le fait qu'il n'ait pas pilé pour se retrouver juste devant le vélo quand celui-ci traverse la route.

    Alors oué les potos, c'est cool de rouler vite, ceux qui se trainent sont des dangers publics, et d'ailleurs la semaine dernière Géné a évité trois sangliers en accélérant.

    Nous y voilà. T'as passé une mauvaise journée et tu cherches une excuse pour te défouler?

  • [^] # Re: Correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 3.

    Donc tu préfères cacher la poussière sous le tapis plutôt que trouver des solutions pour aider les élèves qui ont des difficultés d'apprentissage?

    Comme tu dis, la langue, c'est flagrant. Souvent, les autres matières suivent, parce que le problème, ce n'est pas la langue!

    Les Chinois, Taiwanais et Hong-Kongais ne sont pas les élèves les plus nuls du monde, pourtant ils partent avec un sérieux handicap à la lecture et l'écriture.

  • [^] # Re: Correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 7.

    Ce qui serait vraiment bien, c'est que quand on constate un échec à l'école on envisage d'autres solutions que la simplification à outrance, ce qui a été fait quasi systématiquement depuis des décennies.

    Résultat: le Bac de nos parents signifiait quelque chose, le nôtre peu de choses, et celui de nos enfants est parti pour être une vaste blague. M'enfin le plus important c'est de se gargariser tous les ans avec le taux de réussite au Bac en montrant entre deux des étudiants stressés et en faisant comme si l'examen n'avait pas baissé de niveau.

    On retrouve donc à la fac, tous le ans, une armée d'étudiants frais et naïfs qui viennent se vautrer sur les murs de l'examen de première année, parce que le niveau à la fac, lui, ne baisse pas, et heureusement!
    Pourquoi d'ailleurs nos chers journalistes ne passent pas autant de temps à parler du taux de réussite à la fac au lieu de parler des résultats du Bac?

    Le milieu social ne conditionne pas seulement les résultats en Français mais dans toutes les matières. À moins de simplifier le monde entier, on ne résoudra aucun problème en simplifiant le Français.

    Et le pire, c'est que ça ne marche même pas: on n'a cessé de simplifier les programmes avant le supérieur, et on retrouve toujours une différence de niveau corrélée avec le milieu social d'origine.

    Jusqu'où il faut descendre pour comprendre que ça ne marche pas? Jusqu'au monde d'Idiocracy??

  • [^] # Re: Correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 5.

    La langue parlée est très différente du logiciel libre. Le logiciel a vocation à être efficace, la langue porte avec elle une histoire et fait partie de la culture.

    On ne peut pas la simplifier comme un bête outil de communication logique et cohérent, on lui enlèverait son âme.

    Alors oui, du coup, on enchaîne les règles et les exceptions comme un ensemble pas forcément très cohérent et bien construit. L'Esperanto pour ça semble super.
    Mais puisque je deviens un vieux con, je trouve plus de charme à une vieille maison dont la déco est un bric-à-brac de choses accumulées au cours de l'histoire de ses occupants plutôt qu'un bloc de béton tout neuf avec une déco post-moderne fade faite par un décorateur pressé.

    Quant à l'usage, c'est ce qui a fait évolué la langue depuis toujours, et c'est bien pour ça qu'on parle Français, Italien ou Espagnol et pas Latin.

  • [^] # Re: mouaih

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 5.

    Nan mais faut arrêter le délire avec les extra-terrestres.

    Tout ça c'est du vent pour ridiculiser les partisans de la théorie du complot, qui eux savent très bien que tout ça c'est la Corée du Nord qui avance ses pions pour mieux conquérir le monde!

  • [^] # Re: heu..

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 7.

    Plus largement, et je ne dis pas ça que pour toi ; le plus étonnant/inquiétant/déplorable pour moi (déplorable en ce sens que je le déplore), c'est cette conception du monde et des individus qui y vivent. Une conception exclusivement cynique, haineuse, pleine de conflits larvés, de motivations obscures : un théâtre de l'horreur et un modèle de la peur. Peut-être ce modèle existe-t-il — comme d'autres modèles — mais c'est un modèle qui pousse à la conservation ou à la réaction.

    Pour une fois je vais être largement d'accord avec toi. Mais la législation et les faits-divers conditionnent largement ce monde.
    Si les patrons ont trop de droits, les abus seront nombreux et les employés développeront une haine générale du patronat. Si les employés ont trop de droits, les abus seront nombreux et les patrons développeront une méfiance généralisée vis-à-vis des candidats.

    C'est partout la même chose. On reproche la loi du silence dans certains lieux à haute criminalité. Si on creuse, on se rend compte que les criminels obtiennent facilement leur revanche sur leurs délateurs.

    En Chine, il a suffit de quelques affaires de personnes âgées qui extorquent les bonnes âmes (une personne âgée tombe dans la rue, tu l'aides à se relever, et elle hurle alors que c'est toi qui l'a faite tombée, exige que tu paies pour un examen médical et d'une manière générale essaie de te racketter). Maintenant on observe une bonne hésitation avant que qui que ce soit ne bouge. Les victimes doivent d'abord crier "je suis tombé(e) seul(e)!" avant de se faire secourir. La société chinoise n'a pas toujours été aussi… bah, je n'ai pas de mot.

    Zenitram a toutes les raisons du monde de se méfier. Mais curieusement, il est interdit de le dire ou le penser.

  • [^] # Re: Calcul

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 10.

    De ce que j'ai compris, l'équipe RH se divise en 2 groupes:
    -ceux qui font un rollback sur toutes les contributions non RH
    -ceux qui sabotent le code pour assurer la domination mondiale de RH

    Et c'est pour ça que les autres contributeurs continuent: ils ont déjà accepté de se soumettre à la nouvelle autorité mondiale RH.

  • [^] # Re: heu..

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 5.

    Alors, quelques résultats de Prud'hommes, pour éclairer un peu ta lanterne:

    -Un couple d'employeur reprend un commerce appartenant à une personne et décide dans l'opération de se séparer d'un employé (ben oui, couple au lieu d'un seul proprio avant mais sûrement parce que c'étaient des salauds hein).
    Aux Prud'hommes, l'employée licenciée avouera qu'elle avait déjà trouvé un boulot, déjà signé, et qu'elle s'apprêtait à partir sans prévenir parce qu'elle avait vu le coup arriver depuis un petit moment. Le jugement sera donc logiquement… de doubler ses indemnités de licenciement, parce que vraiment c'est pas juste de licencier les gens.

    -Un gérant d'une usine de boite de thon met à la porte 2 employés pris en flagrant délit de vol de poisson. Aux Prud'hommes, ils expliqueront qu'il est dans la tradition de la pêche que les pêcheurs conservent un ou deux poissons après les sorties comme petit bonus. Les Prud'hommes concluront qu'une semaine à l'usine, c'est un peu comme une sortie en mer, et donc licencier des gens qui piquent les poissons dans l'usine, c'est abusif!

    Oui, ce sont deux cas extrêmes. Je peux t'en sortir des pâtés comme ça. Maintenant dis-moi si c'est censé donner confiance à un patron qu'il peut facilement régler les cas des employés qui posent problème?

    Dans ce cas, pourquoi 100% des employés n'arrêtent pas de travailler ? C'est bien connu que les prud'hommes ne donnent jamais au grand jamais raison à l'employeur. Si comme dit par ailleurs le type est un boulet et que ça implique que les autres employés se ramassent son boulot, ils soutiendront l'employeur et la seule façon de perdre au prud'hommes, c'est d'y venir habiller en Hitler.

    Parce que fort heureusement la majorité des employés, comme des employeurs d'ailleurs, ne sont pas des gros connards.
    Le problème c'est qu'à chaque recrutement, on joue un peu à la loterie. Quand c'est une grosse boite, tu te dis qu'ils peuvent sans doute se permettre que statistiquement, ils prennent une poignée de branleurs dans l'ensemble du personnel.

    Quand c'est une boite de la taille de celle de Zenitram (donc pour l'instant une boite de une personne). Est-ce que tu crois qu'il peut se permettre de payer un avocat pendant des mois avant de lâcher 6 mois de salaire en indemnité à quelqu'un qui aura attendu patiemment la fin de sa période d'essai pour passer au point mort et se la couler douce?

  • [^] # Re: heu..

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 3.

    Merci. Ça me fait plaisir de savoir que ce sont bien mes écrits que tu lis n'importe comment que ceux de Zenitram. Ça me fait chaud au cœur.

  • [^] # Re: heu..

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 4.

    Si toi tu cherches et trouves un nouveau boulot, tu ne perds rien dans le processus à part un peu de temps.
    Si le patron cherche et trouve un employé pour te remplacer après ta période d'essai, il va devoir raquer et peut-être finir aux prud'hommes.

    Qui prend le plus de risque?

    Je ne dis pas que tout est rose et les employés n'ont aucune raison légitime de se plaindre, mais je dis (comme Zenitram), qu'on ne peut pas tout avoir: des patrons qui embauchent en une seconde sans réfléchir avec des gros salaires, et la sécurité de l'emploi, et un grand sourire quand on arrive avec 30min de retard le matin.

  • [^] # Re: heu..

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 6.

    Ben figure-toi que tu peux prendre tout ton temps pour chercher un nouveau boulot et partir quasiment quand tu le veux une fois le nouveau job trouvé. Tu as donc tout le loisir de profiter de l'offre et la demande.

    Pour le patron, l'addition va être considérablement plus salée. Il y a une marge de manœuvre très large pour l'employé sur la glandouille et l'effort minimum avant que tu atteignes l'illégalité. Et encore, certains jugements aux prud'hommes justifient l'illégal (le vol, par exemple).

    Reste que effectivement, il est recommandé de ne pas cracher sur son précédent employeur quand on passe un entretien.

  • [^] # Re: Portabilité et forçage

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 7.

    Sont trop forts chez RH, ils imposent leur intégration de Gnome, ils imposent systemd grâce à Gnome.
    Et encore, quand je lis la liste des contributeurs RH au noyau, je me dis qu'une conclusion s'impose: RH impose des changements dans le noyau à toute la communauté et personne ne fait rien pour les arrêter!

    Nan vraiment, ces gens payés pour faire du Libre, ça devrait pas exister!

  • [^] # Re: Portabilité et forçage

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 4.

    Décider de ne pas suivre, ça a un coût que ne peuvent supporter la majorité des distributions. Les communautaires parce que créer et maintenir une solution alternative, c'est hors de leurs moyens. Les commerciales parce que même quand elles ont un millionnaire comme mécène, elles n'ont pas des moyens infinis et donc, elles préfèrent quand ce sont d'autres qui font. Bref, la décision, elle ne se fait pas sur des considérations techniques, mais simplement par réalisme.

    Devant de telles difficultés, on devrait donc être bien content de l'existence d'un poids lourd tel que RH, sinon les autres distros rameraient à mort pour avoir un résultat moins évolué.
    C'est bien ça?

    Développer du logiciel libre, ce n'est pas comme développer du logiciel tout court, il y a des règles tacites, des communautés à prendre en compte. Faire du logiciel libre ne garantit pas de ne pas faire de la merde hein. Si la stratégie d'entreprise de RedHat est si merveilleuse et bénéfique pour l'ensemble du monde libre, alors que RedHat essaie de convaincre plutôt que de passer en douce sans avoir l'air d'y toucher. RedHat reste une entreprise avec ses intérêts particuliers et il se peut qu'un jour les intérêts de RedHat soient en contradiction avec les intérêts du monde libre.

    J'ai du mal à suivre: ce sont les communautés qui sont trop connes et suivent RH au lieu des anti-systemd qui te posent un problème?
    Si RH pourrit autant l'écosystème, encore une fois, pourquoi est-ce qu'on ne voit pas les autres acteurs s'organiser pour proposer autre chose?
    Ah, peut-être parce que les autres acteurs sont très contents de ce que produit RH, et c'est ça qui agace.

  • [^] # Re: heu..

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 3.

    Tu dis ça parce que tu n'as jamais observé le syndrome "période d'essai + 1 jour".
    Nombre d'employés sont capables de tenir bon pendant la période d'essai.

    Ensuite, ce sont les collègues qui doivent tenir la charge, parce que eux ne font rien mais il faut beaucoup de temps et d'argent pour virer une brebis galeuse.
    Dans les grosses boites, c'est même pire: la brebis galeuse ne sera vraisemblablement jamais virée, parce que si le manager demande son renvoi, il n'aura pas automatiquement une nouvelle embauche à la place et perdra donc 1 poste dans son équipe.

    Par les temps qui courent, le réseau de relations est de toute façon la meilleure piste à la fois pour les employeurs et les employés.

  • [^] # Re: Portabilité et forçage

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 10.

    Prise d'otage par qui?
    udev est Libre, comme le reste.

    Gnome ne plait plus? Les intéressés forkent et ça avance.

    udev ne plait plus? Personne ne fait rien à part râler. Ah si, il y a eu une tentative de fork qui n'a (il me semble) pas duré longtemps parce que bon, une fois qu'on met les mains dedans, on se rend compte que c'est vraiment beaucoup de travail. Et ces salauds de développeurs refusent de nous écouter nous, la minorité, quand on leur explique ce qu'ils doivent ou ne doivent pas faire du projet.

    Moi j'exige qu'on développe un module qui me permette d'utiliser un smartphone avec stylet comme interface d'entrée au même titre que clavier ou souris.
    Mais ces salauds de développeurs prennent en otage mon idée en ne la développant pas sans rien en échange que ma gratitude.
    Tu ne trouves pas ça profondément injuste?

  • [^] # Re: Calcul

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 8.

    La bonne question ce serait s'ils refusent ou non des développeurs qui ne viendraient pas de chez RH dans l'équipe.

    Sinon, je ne suis pas sûr de bien comprendre: on va reprocher à RH d'avoir trop de dévs, ou de trop contribuer au Libre?

  • [^] # Re: Portabilité et forçage

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 2.

    Et l'abandon du développement d'udev par tous ceux qui ne voulaient pas de systemd, c'est pas un complot pour pouvoir dénoncer un pseudo-complot de chez RH?

  • [^] # Re: Portabilité et forçage

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 8.

    Sans sombrer ni dans la parano, ni dans l'idyllique:
    -RedHat a évidemment des intérêts en tant qu'entreprise à ce que les développements soient cohérents avec sa stratégie
    -Personne n'a élu RH coordinateur des développements de l'écosystème Linux en général. Encore une fois, si RH est suivie par les autres distros, c'est que ses contributions sont considérées comme bénéfiques aux autres distros.

    J'imagine bien les dirigeants des Suse en train de se dire "oh, non! une techno de merde de chez RH! tant pis, intégrons-là le plus vite possible!". Je ne crois pas que ça se passe comme ça non plus chez eux…

    Parfois on marche un peu sur la tête: on est content de mettre RH comme les champions de GNU/Linux, avec beaucoup de moyens dans le développement et une certaine aura, mais j'ai l'impression aussi qu'on aimerait que RH soit une asso sans but lucratif avec une assemblée de geeks qui décideraient ce qu'elle doit développer ou pas.

  • [^] # Re: Le bordel du mode de ratification à la carte

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 7.

    Ce n'est pas le sujet. Le sujet n'est pas "était-ce une connerie de poser la question par référendum?", le sujet était "est-il acceptable d'outrepasser une décision prise par référendum parce qu'on n'aime pas le résultat et en prétextant qu'on n'aurait mieux fait de ne pas poser la question?".

    Ta comparaison est pertinente, si on fait des référendums par région en disant que chaque région décide d'être dedans ou dehors, ce sera le bordel. Mais revenir après en disant que tout ça c'était n'importe quoi et maintenant on oublie tout et on fait comme on aurait dû le faire, c'est prendre le peuple pour un con.

    Tu n'as jamais eu ce genre de discussion?
    "Tu préfères rouge ou blanc?
    -Rouge
    -Moi blanc. On prend le blanc.
    -Mais si tu as déjà décidé, pourquoi tu poses la question, connard/connasse!?"

    Et ben voilà, c'est exactement ce qui reste à la fin: de l'aigreur, un peu plus d'abstentionnisme (à quoi bon voter si les dirigeants se foutent du résultat?) et sûrement une bonne poussée supplémentaire des partis anti-européens.

  • [^] # Re: heu..

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 4.

    Donc, oui, le discours est bel et bien "salaud de patrons" à un certain niveau, car c'est effectivement le problème: ils sont en position de force (c'est pas entièrement de leur faute) et en profitent et n'aimeraient pas que ça change (ça, c'est leur faute).

    Quand je vois à quel point les patrons sont des salauds qui sont pétés de thune et ont un pouvoir de malade, je me demande pourquoi on n'a pas tous monté notre boite qui sera beaucoup plus humaine que toutes les autres.

    Certains le font, et au bout du compte… la boite n'est pas plus humaine que les autres, parce que (diantre!) les patrons sont aussi pour beaucoup des humains qui ont monté leur boite avec des idéaux pleins la tête sur "chez moi les employés seront heureux et me resteront fidèle!"

    Quand on voit la galère et les risques pris pour monter une boite, on comprend aussi qu'ils espèrent une bonne grosse rémunération à la fin si ça marche.

  • [^] # Re: heu..

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 3.

    Je ne visais pas tous les historiens, mais certains en particulier qui pensent qu'ils ont droit au travail dans le secteur de leur choix, là où ils le veulent, bien payé, en horaires libres, avec les conditions de leur choix, et aucune raison qu'on leur refuse parce que la production sans eux est déjà bien suffisante.

    Je ne reprends pas le reste sur ses idées anti-capitalistes, mais comme le disent d'autres dans le fil, on n'est pas vraiment encouragés à le recommander dans nos boites respectives…

  • [^] # Re: Comme quoi

    Posté par  . En réponse au journal Tesla Motors et les brevets. Évalué à 3.

    Argument fallacieux:

    Le P2P "abusif" vise une catégorie particulière d'acteurs du secteur (les fournisseurs de contenu payant)

    Un système de brevet aux choux est un problème pour une très grande majorité des acteurs du secteur, qu'ils veuillent s'impliquer dedans ou pas!

  • [^] # Re: heu..

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 9.

    Encore faudrait-il que les diplômés en histoire (par exemple) daignent considérer les entreprises comme des opportunités pour eux et pas des repères de salauds de capitalistes.
    Encore faudrait-il qu'ils acceptent que le boulot n'a pas grand chose à voir avec l'histoire.

    En France, on aime dire que tout est de la faute des entreprises. C'est plus simple et en plus ça permet de ne pas avoir d'interlocuteur identifié à qui répondre.

    De ce que je lis plus haut, l'idée est plutôt "la production est forte" (ce qui ne veut d'ailleurs rien dire à mon avis: production de quoi? comment? par qui?), donc on devrait tous pouvoir faire ce qu'on veut.

    C'est l'histoire d'une cigale qui voit que la fourmi travaille bien assez pour deux et décide de se faire plaisir et d'appeler ça "travail".
    Quand viendra l'heure de bouffer, on demander à la fourmi de bien gentiment partager…

  • [^] # Re: non mais de toute façon

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Lisbonne dans toute sa splendeur . Évalué à 7.

    Au référendum, j'avais voté pour, mais là je dois dire que je ne comprends pas très bien.

    Le référendum, c'était censé décider si on adopte la constitution européenne ou pas. Quand il a été posé, les règles étaient claires: chaque pays devait l'adopter, ou il était rejeté.

    Si la question change en cours de route, à quoi bon la mettre au vote?

    Parce que c'est bien ce que tu nous expliques: mais non, pas du tout, le référendum n'était pas suffisant, c'était un vote de toute l'Europe et pas chaque pays séparément. La bonne blague!