Il y a la bonne et la mauvaise : le réseau social privateur Twitter et le réseau social libre fédéré Diaspora. Mais ce n'est pas forcément dans le sens que l'on croit.
La bonne nouvelle : Twitter rejoint la Linux Foundation
La rumeur cavale sur le net depuis quelques jours : Twitter vient renforcer les effectifs de la Linux Foundation. En effet, Twitter est un gros utilisateur du noyau Linux, et souhaite contribuer davantage.
En parallèle à cela, Twitter contribue également au logiciel libre, comme le framework JavaScript Bootstrap, Twemcache le fork de Memcached, Twemproxy, Zipkin l'outil de traçage distribué, Clockwork Raven outil d'analyse de données, Iago un générateur de charge, Brakeman scanner de sécurté Rails, Storm outil de calcul distribué temps-réel, Ambrose plateforme de visualiation et de monitoring temps-réel de workflows de données, Apache Mesos un gestionnaire de cluster, etc. Une liste sympa est disponible sur twitter.github.com.
La mauvaise nouvelle : Diaspora est abandonné
Diaspora, le projet de réseau social libre fédéré (décentralisé ou acentré), jette l'éponge : plus élégamment dit, le projet devient communautaire. En d'autres termes, « reprenez le code source, nous n'y toucherons plus ».
Ce projet avait beaucoup fait parler de lui, tant pour son financement avant toute ligne de code, que sa gouvernance fermée et opaque, ou que ses choix techniques. Pour rappel, ses fondateurs avaient proposé le projet sur Kickstarter en avril 2010 en fixant une cible à 10 000 dollars et en avaient reçu 200 000.
La bande de jeunes se barre maintenant avec le pognon qui leur reste, pour pisser makr.io, « a photo remixing tool that makes sharing and creating image macros more social » (en gros, un meme generator).