Je parcours ta liste et je remarque que certaines choses ne sont pas quantifiées. Par exemple que veut dire "stable" ?
Une Debian stable en serveur plante le noyau très exceptionnellement et je n'ai jamais observé de plantage sur les logiciels serveurs—qui sont d'ailleurs configurés pour que la première mise en route soit sans surprise et sans problèmes de compatibilités.
Mais utilisée en bureau on peut avoir des plantages de logiciels.
Bref, tes critères d'appréciations pourraient être plus précis.
D'ailleurs il ne dit pas qu'on n'écoute pas le client mais qu'on «ne doit pas se fier aux spécifications» ce qui n'est pas du tout la même chose. Le client attend qu'on fasse ce dont il aura besoin, même si les specs qu'il a fourni sont mauvaises.
J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels :
Les fondamentaux du monde de l’édition de logiciels
Nous avons appris quelques fondamentaux du monde de l’édition des logiciels :
On ne doit pas se fier aux spécifications telles que définies par les clients ou en analysant la concurrence. C’est une stratégie « me too », et le client ne sait pas ce que la technologie informatique peut lui apporter. Si on ne fait qu’écouter le client, on fait du service, pas un produit.
Il faut intégrer une bonne compréhension des besoins et procédés des clients dans chaque industrie, avec des innovations dans les domaines des technologies informatiques. On prend un risque, celui de faire le produit qui ne sera pas accepté par le marché, si le produit ne génère pas suffisamment de valeur pour le client, en termes de coût, de qualité et de réduction des temps de cycle.
En termes d’organisation, la définition des spécifications du produit (fonctionnalités, processus opératoire, dialogue homme-machine) et le développement du logiciel correspondant sont conduits par deux équipes distinctes. La première, qui est mesurée sur le niveau de succès du produit sur son marché, connait les usages et besoins des clients, la compétition et les fonctionnalités technologiques disponibles. La deuxième, qui est mesurée sur le niveau de qualité, le coût du développement et les délais de livraison, est experte en développement de logiciels.
Un logiciel, même très performant et compétitif, doit évoluer en permanence. Dans le cas contraire, il perd rapidement sa compétitivité et sa capacité à s’adapter aux évolutions du matériel et du logiciel sur lesquelles il s’appuie. La relation avec le client est donc une relation long terme nécessitant des investissements permanents de l’éditeur sur ses logiciels. Il est donc fondamental que l’éditeur soit financé en permanence par des revenus récurrents en provenance de sa clientèle, à hauteur d’au moins 50% de son revenu total. C’est aussi une protection contre des difficultés telles qu’une dépression économique ou une crise sur un marché qui peuvent ralentir la performance commerciale de la période.
Pas d'accord. Je suis tombé souvent sur open-source employé au sens littéral (sources ouvertes, donc consultables), en France et dans les pays anglo-saxon. On vit dans des communautés, au sens de «qui se ressemble, s'assemble», mais il faut en sortir. C'est trompeur pour toi et les gens qui te ressemblent, ça ne l'est pas pour un tas d'autres. Et c'est bien ce que flavien75 dit :
Ça se trouve régulièrement dans les bibliothèques fournis par les fabricants de microcontrôleurs.
Ceux qui bossent avec ces microcontrôleurs comprennent très bien le sens.
Maintenant si on ne doit employer qu'un seul sens sur linuxfr il ne va plus rester grand monde. Déjà qu'il y a peu de dépêches.
Ah là là, on se fatigue à mettre des liens vers des histoires amusantes pour dérider ton avatar et tu ne les lis pas ;-) Bref, comme il le raconte, Ted Unangst a supprimé les insultes pour alléger doas:
I always thought the most important feature of sudo was that it insulted the user after entering a bad password. Apparently the world is filled with poor typists; the first diff to doas was to add a config option noinsults. Unfortunately, this was a poor compromise that complicated the grammar and required further documentation, so the feature was dropped entirely. There was also another proposal to change the error message from “Permission denied” to “Sorry” to match su, but not implemented. doas will not apologize for your failures.
Deleting a dozen lines of insults made space for one new feature. A simple -s option is almost compatible with sudo if muscle memory proves too difficult to overcome.
I like the look, feel, and design principles of NeXTSTEP. (…) I intentionally left aside modern UI design trends (fancy animations, shadows, gray blurry lines, flat controls, acid colors, transparency). I like the accurate, clear, grayish, and "boring" UI that helps, not hinder, to get my job done.
J'aime l'aspect, les sensations et les principes de design de NextStep. Je laisse intentionnellement de côté les tendances des interfaces utilisateur modernes (jolies animations, ombres, lignes grises et floues, boutons sans relief, couleurs acides, transparence). J'aime l'efficacité grise et ennuyeuse de l'interface qui m'aide, et ne me distrait pas, pour faire mon travail.
Pour avoir essayé NextStep il y a quelques semaines, je dois reconnaître qu'assez rapidement on fait des trucs sans plus voir l'interface, tant l'efficacité de sa conception prime sur le visuel. Dans les années 90 mon cousin graphiste utilisateur du Mac depuis ses début a fait une expérience similaire avec l'interface d'IRIX Interactive Desktop sur une station Silicon Graphic: ce n'était pas très beau par rapport au design abouti de MacOS 9, mais très bien conçu pour son travail.
Très bien mais on en parle déjà depuis 1998 sur ce site. Autrement dit, rien n'a bougé. Un changement dans ce sens est hypothétique vu la course vers la croissance et le confort.
elle racontait comment avec le temps elle s’était astreinte au silence sur son vécu, en disant que parfois l’autre ne peut pas pleinement imaginer ce qui s’est passé
Micheline Maurel en a très bien parlé dans Un camp très ordinaire (aux Éditions de Minuit). Attention ce livre est très dur, les larmes coulent. Au passage, un livre indispensable pour comprendre la rigidité de l'État français (voir les derniers chapitres).
un point cependant : « il est rare de garder une pensée libre et intacte après ça », c’est aussi une manière de fermer le débat via un argumentum ad hominem.
Alors là pas du tout, je parlais d'expérience (hélas). Je voulais dire qu'on a la pensée polluée par un tas de trucs désagréables et culpabilisant et qu'il y a un impact sur nos réactions émotionnelles et intellectuelles. J'ai pu me rendre compte à quel point des raisonnement incluant des personnes ou soi-même devenaient anormalement faussés, même vis à vis de ses propres convictions. Normalement ces raisonnements sont toujours un peu faussés, mais dans le sens de nos convictions.
Moi aussi j'aurai aimé pouvoir débattre du passe vaccinal du point de vue politique et libertés. Vu les messages plus haut, j'ai préféré ne pas en parler. Mais puisque tu relances… il me semble que le sujet du contrôle des populations a été plusieurs fois abordé sur linuxfr par le passé, quand le logiciel libre était en jeu ; les attaques contre le logiciel libre amenaient dans les commentaires le parallèle avec le roman 1984 et [Big Brother]. Je trouve étrange qu'on se bouche les yeux sur l'occasion de contrôle que donne cette crise sanitaire. Peut-être que ta collection de faits n'est pas une preuve, mais ça donne à réfléchir.
Merci pour ce récit de souffrances et d'inquiétudes. Tu n'en es visiblement pas encore sorti. C'est normal, car comme l'explique Harcèlement_moral_au_travail ça va être long et laisser des séquelles. Et des tourments aussi, il est rare de garder une pensée libre et intacte après ça. Il y a pas mal de psychothérapies brèves plus ou moins comportementalistes qui peuvent t'aider. Si tu le peux, prend du repos, installe-toi devant la mer ou la montagne enneigée, l'infini du paysage c'est apaisant.
Les messages qui ont été laissé sont attristants. Je m'attendais à plus de compassion et d'empathie. Faut être tordu pour suspecter des manoeuvres d'antivaxx complotistes.
Il y a d'autres façons beaucoup moins physique de bosser dans ce métier :
- donner des cours en groupe
- faire des démos ou des cours en public dans les foires expo
- travailler dans les sites touristiques à bungalows
- bosser sur des yachts de milliardaires, «madame est servie» à heures fixes, plus les fêtes au port, un peu stressantes
En discutant avec des vieux collègues, on se rend compte d'envies partagées (est-ce l'âge et la fatique ou l'âge et l'expérience ?) : faire une cuisine très simple pour une petite salle, très peu de mise en place, avec des herbes ramassées dans les bois, du poisson grillé ramassé à l'arrivée du bateau, du paleron rassis 5 semaines (ça coûte pas cher), des légumes à peines sautés, etc. Du boulot à 8 heures par jour.
Dans les années 90 il y avait trop de cuisiniers, le métier n'était d'ailleurs pas encouragé. On n'était pas déclaré et payé en dessous du SMIC. Au début des années 2000 les enfants du baby-boom ont pris leur retraite. Plus de personnel! embauche à tous les étages! Nos dirigeants qui aiment bien prévoir, n'avaient pas encouragé le métier qui manquait vraiment de gens qualifiés. Ô joie, les salaires ont atteint le SMIC ! sans rigoler ça faisait l'effet d'une pluie d'or. Faut dire qu'à force de travailler quand les autres s'amusent, on dépense pas beaucoup. Un SMIC me faisait vivre 3 mois (ou presque vivre), le compte épargne grimpe vite.
Il y a un tas de restaurant "classiques" avec un personnel réduit à 2 ou 3 personnes : une ou deux personnes en cuisine, une personne en salle (plus le patron). On fait la plonge en même temps qu'on cuisine, c'est acrobatique mais pas le choix puisque qu'on manque d'assiettes et de couverts. La cuisine est souvent vieille, sous-équipée, mal conçue et toute petite. Or une petite cuisine c'est plein de recoins, dur à nettoyer après le service, mais on a tout à portée de main et on peut servir très vite. On mange bien dans ce type de restaurant, la clientèle est fidèle. Autant vous dire que les profits sont élevés (les habitués picolent).
Dans un bon gastro, il faut compter aussi les frais de cave, qui représentent un gros (très gros) investissement en nombreux vins et alcools très anciens «de la meilleure qualité possible» comme on dit.
Sur l'expérience avec les grands chefs, il y a plein d'anecdoctes du même tonneau avec un dévouement sans borne au chef tant admiré. Mais je pense que les meilleurs s'y retrouvent, qand le chef les recommandent aux meilleurs postes dans les meilleurs restaus et les aident par leur caution morale (voire financière) et leur réseau de contacts pour ouvrir leur propre affaire.
Le pire, j'ai évité de l'écrire parce que ça ressemble trop à des fantasmes d'enfant martyr. Tous les 5 ans, je reprend le métier pour toutes les raisons que tu cites (le coup de feu, maîtrisé ou désordonné, j'adore) et parce que j'aime ce milieu de brassage (du taulard à l'immigrée clandestine, du thésard à l'âne de la classe) et sa solidarité.
J'ai vu aussi des patrons centraliser les pourboires, les diviser en trois : restaurant (c'est à dire patron), salle et cuisine, les distribuer une fois par mois (malin, personne ne fait le compte), oublier de payer les salaires, déduire des salaires tous les avantages en nature possible (repas avec les restes, bouteilles d'eau inexistantes, cafés, voire la sieste sur le divan, …), embaucher des apprentis sans jamais les former (et se plaindre de leur faible niveau), promettre, promettre, promettre, exiger tant et plus, sauter de joie parce qu'en nous faisant rester jusqu'à 2h du matin on a fait une recette record (3 fois nos salaires mensuels, même pas un verre offert), se plaindre qu'on ait fait aiguiser les couteaux, ne pas remercier le chef pour un fourneau habilement négocié 6 fois moins cher, exiger que la cuisine soit nettoyée de fond en comble aussi vite que la salle et avec moins de personnel et de matos, placer l'armoire à pharmacie dans le bar et n'avoir jamais le temps d'apporter un pansement, la douche sans porte ni rideau devant laquelle tout le monde passe, …
Quoi d'étonnant à ce que les cuistots, épuisés, tyrannisés, qui ne croisent les collègues que dans les bus de nuit parisiens, soient incapables de s'organiser?
OK merci. Mais, à moins que j'ai mal lu, actuellement il n'est pas interdit de publication. Il l'a été en 2006 pour un an et ton lien ne parle pas de fraude. Je ne sais pas qui de nous deux se trompe, mais je le répète il faut faire attention parce qu'il y a tellement de bruit autour de lui qu'il est difficile de savoir ce qui est vrai.
(pour la notoriété publique, tu ne peux pas la savoir, mais je vis en ermite cloué à la maison et en évitant tous les grands médias).
# appréciations mal définies et non quantifiées
Posté par orfenor . En réponse au journal Comparaison entre Manjaro et Debian Sid. Évalué à 5.
Je parcours ta liste et je remarque que certaines choses ne sont pas quantifiées. Par exemple que veut dire "stable" ?
Bref, tes critères d'appréciations pourraient être plus précis.
[^] # Re: J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels
Posté par orfenor . En réponse au lien L'histoire de CATIA, racontée par son créateur. Évalué à 2.
D'ailleurs il ne dit pas qu'on n'écoute pas le client mais qu'on «ne doit pas se fier aux spécifications» ce qui n'est pas du tout la même chose. Le client attend qu'on fasse ce dont il aura besoin, même si les specs qu'il a fourni sont mauvaises.
# J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels
Posté par orfenor . En réponse au lien L'histoire de CATIA, racontée par son créateur. Évalué à 6.
J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels :
Les fondamentaux du monde de l’édition de logiciels
Nous avons appris quelques fondamentaux du monde de l’édition des logiciels :
# nombre de dépêches
Posté par orfenor . En réponse au journal LinuxFr.org : première quinzaine de février 2022. Évalué à 2.
Si on enlève toutes les dépêches récurrentes ça fait combien ?
Total 9.
On peut y ajouter l'appel à présentation pour OW2, reste 9 dépêches «code, matériel, programme».
C'est peu.
[^] # Re: Du coup pas complètement open source / libre?
Posté par orfenor . En réponse à la dépêche CLEAR, production du premier microcontrôleur avec un eFPGA avec code source disponible. Évalué à 7. Dernière modification le 17 février 2022 à 14:09.
Pas d'accord. Je suis tombé souvent sur open-source employé au sens littéral (sources ouvertes, donc consultables), en France et dans les pays anglo-saxon. On vit dans des communautés, au sens de «qui se ressemble, s'assemble», mais il faut en sortir. C'est trompeur pour toi et les gens qui te ressemblent, ça ne l'est pas pour un tas d'autres. Et c'est bien ce que flavien75 dit :
Ceux qui bossent avec ces microcontrôleurs comprennent très bien le sens.
Maintenant si on ne doit employer qu'un seul sens sur linuxfr il ne va plus rester grand monde. Déjà qu'il y a peu de dépêches.
# Liste d'alternatives à Sudo
Posté par orfenor . En réponse à la dépêche Sudo 1.9.9 et Opendoas 6.8.2. Évalué à 7.
Zut, j'ai oublié de signaler que le site web de Sudo propose une liste d'alternatives intéressantes (libres et non-libres).
[^] # Re: Est-ce que Opendoas a ce type de fonctionnalité ?
Posté par orfenor . En réponse à la dépêche Sudo 1.9.9 et Opendoas 6.8.2. Évalué à 5.
Ah là là, on se fatigue à mettre des liens vers des histoires amusantes pour dérider ton avatar et tu ne les lis pas ;-) Bref, comme il le raconte, Ted Unangst a supprimé les insultes pour alléger doas:
[^] # Re: Le gestionnaire de paquetages Fortran
Posté par orfenor . En réponse à la dépêche Des nouvelles de Fortran n°3 - Février 2022. Évalué à 3.
C'est de l'humour dans un tweet de Bortzmeyer
[^] # Re: Red Star OS
Posté par orfenor . En réponse au lien Après avoir été piraté par la Corée du Nord, un hacker a mis l'Internet du pays hors service. Évalué à 4.
On ne peut pas faire plus explicite :-)
[^] # Re: Question bête
Posté par orfenor . En réponse à la dépêche GWorkspace 1.0 pour Noël et pour Bertrand Dekoninck. Évalué à 4.
J'aurais du citer Sergii Stoian qui dans le README de son projet de bureau NextSpace est très explicite:
J'aime l'aspect, les sensations et les principes de design de NextStep. Je laisse intentionnellement de côté les tendances des interfaces utilisateur modernes (jolies animations, ombres, lignes grises et floues, boutons sans relief, couleurs acides, transparence). J'aime l'efficacité grise et ennuyeuse de l'interface qui m'aide, et ne me distrait pas, pour faire mon travail.
Pour avoir essayé NextStep il y a quelques semaines, je dois reconnaître qu'assez rapidement on fait des trucs sans plus voir l'interface, tant l'efficacité de sa conception prime sur le visuel. Dans les années 90 mon cousin graphiste utilisateur du Mac depuis ses début a fait une expérience similaire avec l'interface d'IRIX Interactive Desktop sur une station Silicon Graphic: ce n'était pas très beau par rapport au design abouti de MacOS 9, mais très bien conçu pour son travail.
[^] # Re: mode raleur
Posté par orfenor . En réponse au lien L’Europe va créer son propre résolveur DNS. Évalué à 5.
eh oh, faut arrêter de manger du lion le matin ;-) il posait une question sans rapport avec Quad9.
[^] # Re: Il faut comparer ce qui est comparable
Posté par orfenor . En réponse au journal Éco-responsabilité du numérique et calcul d'impact. Évalué à 2.
Très bien mais on en parle déjà depuis 1998 sur ce site. Autrement dit, rien n'a bougé. Un changement dans ce sens est hypothétique vu la course vers la croissance et le confort.
[^] # Re: un peu de gentillesse dans ces messages de brutes
Posté par orfenor . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 3.
Micheline Maurel en a très bien parlé dans Un camp très ordinaire (aux Éditions de Minuit). Attention ce livre est très dur, les larmes coulent. Au passage, un livre indispensable pour comprendre la rigidité de l'État français (voir les derniers chapitres).
[^] # Re: un peu de gentillesse dans ces messages de brutes
Posté par orfenor . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 4.
Alors là pas du tout, je parlais d'expérience (hélas). Je voulais dire qu'on a la pensée polluée par un tas de trucs désagréables et culpabilisant et qu'il y a un impact sur nos réactions émotionnelles et intellectuelles. J'ai pu me rendre compte à quel point des raisonnement incluant des personnes ou soi-même devenaient anormalement faussés, même vis à vis de ses propres convictions. Normalement ces raisonnements sont toujours un peu faussés, mais dans le sens de nos convictions.
Moi aussi j'aurai aimé pouvoir débattre du passe vaccinal du point de vue politique et libertés. Vu les messages plus haut, j'ai préféré ne pas en parler. Mais puisque tu relances… il me semble que le sujet du contrôle des populations a été plusieurs fois abordé sur linuxfr par le passé, quand le logiciel libre était en jeu ; les attaques contre le logiciel libre amenaient dans les commentaires le parallèle avec le roman 1984 et [Big Brother]. Je trouve étrange qu'on se bouche les yeux sur l'occasion de contrôle que donne cette crise sanitaire. Peut-être que ta collection de faits n'est pas une preuve, mais ça donne à réfléchir.
# un peu de gentillesse dans ces messages de brutes
Posté par orfenor . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 5.
Salut Thomas
Merci pour ce récit de souffrances et d'inquiétudes. Tu n'en es visiblement pas encore sorti. C'est normal, car comme l'explique Harcèlement_moral_au_travail ça va être long et laisser des séquelles. Et des tourments aussi, il est rare de garder une pensée libre et intacte après ça. Il y a pas mal de psychothérapies brèves plus ou moins comportementalistes qui peuvent t'aider. Si tu le peux, prend du repos, installe-toi devant la mer ou la montagne enneigée, l'infini du paysage c'est apaisant.
Les messages qui ont été laissé sont attristants. Je m'attendais à plus de compassion et d'empathie. Faut être tordu pour suspecter des manoeuvres d'antivaxx complotistes.
[^] # Re: Question(s) d'un novice
Posté par orfenor . En réponse au journal Desktop : enfin du choix, enfin un langage de programmation sérieux. Évalué à 3.
Ben mon vieux elle n'est pas neuve celle-là ! (Asterix)
On en parle ici depuis 20 ans. Dispersion des efforts, duplication, fragmentation, …
# D'autres projets bien avancés
Posté par orfenor . En réponse au journal Desktop : enfin du choix, enfin un langage de programmation sérieux. Évalué à 6.
Pour compléter ton intéressante liste, d'autres bureaux déjà très complets que 2022 pourrait mettre en avant : Maxx Interative, NextSpace, LFI
[^] # Re: Suppression des archives Linux... pour l'abonnement seulement ?
Posté par orfenor . En réponse au lien Suppression des archives LINUX de Humble Bundle au 31 janvier 2022. Évalué à 4. Dernière modification le 17 janvier 2022 à 12:00.
Je me souviens qu'ils avaient noté le très important soutien venu de Linux : les linuxiens étaient plus philantropes et donnaient plus.
[^] # Re: Salaire up
Posté par orfenor . En réponse au lien Trouver des développeurs va être votre plus gros casse-tête cette année (Python, Java, Javascript). Évalué à 6.
Tais-toi, tais-toi, je vais y retourner !
Il y a d'autres façons beaucoup moins physique de bosser dans ce métier :
- donner des cours en groupe
- faire des démos ou des cours en public dans les foires expo
- travailler dans les sites touristiques à bungalows
- bosser sur des yachts de milliardaires, «madame est servie» à heures fixes, plus les fêtes au port, un peu stressantes
En discutant avec des vieux collègues, on se rend compte d'envies partagées (est-ce l'âge et la fatique ou l'âge et l'expérience ?) : faire une cuisine très simple pour une petite salle, très peu de mise en place, avec des herbes ramassées dans les bois, du poisson grillé ramassé à l'arrivée du bateau, du paleron rassis 5 semaines (ça coûte pas cher), des légumes à peines sautés, etc. Du boulot à 8 heures par jour.
[^] # Re: Salaire up
Posté par orfenor . En réponse au lien Trouver des développeurs va être votre plus gros casse-tête cette année (Python, Java, Javascript). Évalué à 4.
Quelques compléments à ta réponse
Dans les années 90 il y avait trop de cuisiniers, le métier n'était d'ailleurs pas encouragé. On n'était pas déclaré et payé en dessous du SMIC. Au début des années 2000 les enfants du baby-boom ont pris leur retraite. Plus de personnel! embauche à tous les étages! Nos dirigeants qui aiment bien prévoir, n'avaient pas encouragé le métier qui manquait vraiment de gens qualifiés. Ô joie, les salaires ont atteint le SMIC ! sans rigoler ça faisait l'effet d'une pluie d'or. Faut dire qu'à force de travailler quand les autres s'amusent, on dépense pas beaucoup. Un SMIC me faisait vivre 3 mois (ou presque vivre), le compte épargne grimpe vite.
Il y a un tas de restaurant "classiques" avec un personnel réduit à 2 ou 3 personnes : une ou deux personnes en cuisine, une personne en salle (plus le patron). On fait la plonge en même temps qu'on cuisine, c'est acrobatique mais pas le choix puisque qu'on manque d'assiettes et de couverts. La cuisine est souvent vieille, sous-équipée, mal conçue et toute petite. Or une petite cuisine c'est plein de recoins, dur à nettoyer après le service, mais on a tout à portée de main et on peut servir très vite. On mange bien dans ce type de restaurant, la clientèle est fidèle. Autant vous dire que les profits sont élevés (les habitués picolent).
[^] # Re: Salaire up
Posté par orfenor . En réponse au lien Trouver des développeurs va être votre plus gros casse-tête cette année (Python, Java, Javascript). Évalué à 4.
Dans un bon gastro, il faut compter aussi les frais de cave, qui représentent un gros (très gros) investissement en nombreux vins et alcools très anciens «de la meilleure qualité possible» comme on dit.
Sur l'expérience avec les grands chefs, il y a plein d'anecdoctes du même tonneau avec un dévouement sans borne au chef tant admiré. Mais je pense que les meilleurs s'y retrouvent, qand le chef les recommandent aux meilleurs postes dans les meilleurs restaus et les aident par leur caution morale (voire financière) et leur réseau de contacts pour ouvrir leur propre affaire.
[^] # Re: Salaire up
Posté par orfenor . En réponse au lien Trouver des développeurs va être votre plus gros casse-tête cette année (Python, Java, Javascript). Évalué à 5.
Le pire, j'ai évité de l'écrire parce que ça ressemble trop à des fantasmes d'enfant martyr. Tous les 5 ans, je reprend le métier pour toutes les raisons que tu cites (le coup de feu, maîtrisé ou désordonné, j'adore) et parce que j'aime ce milieu de brassage (du taulard à l'immigrée clandestine, du thésard à l'âne de la classe) et sa solidarité.
[^] # Re: Salaire up
Posté par orfenor . En réponse au lien Trouver des développeurs va être votre plus gros casse-tête cette année (Python, Java, Javascript). Évalué à 10. Dernière modification le 15 janvier 2022 à 11:11.
T'es trop gentille dans ta critique.
J'ai vu aussi des patrons centraliser les pourboires, les diviser en trois : restaurant (c'est à dire patron), salle et cuisine, les distribuer une fois par mois (malin, personne ne fait le compte), oublier de payer les salaires, déduire des salaires tous les avantages en nature possible (repas avec les restes, bouteilles d'eau inexistantes, cafés, voire la sieste sur le divan, …), embaucher des apprentis sans jamais les former (et se plaindre de leur faible niveau), promettre, promettre, promettre, exiger tant et plus, sauter de joie parce qu'en nous faisant rester jusqu'à 2h du matin on a fait une recette record (3 fois nos salaires mensuels, même pas un verre offert), se plaindre qu'on ait fait aiguiser les couteaux, ne pas remercier le chef pour un fourneau habilement négocié 6 fois moins cher, exiger que la cuisine soit nettoyée de fond en comble aussi vite que la salle et avec moins de personnel et de matos, placer l'armoire à pharmacie dans le bar et n'avoir jamais le temps d'apporter un pansement, la douche sans porte ni rideau devant laquelle tout le monde passe, …
Quoi d'étonnant à ce que les cuistots, épuisés, tyrannisés, qui ne croisent les collègues que dans les bus de nuit parisiens, soient incapables de s'organiser?
[^] # Re: Panoramix, le covid et le vaccin
Posté par orfenor . En réponse au journal Moins d’un an pour un vaccin, est-ce surprenant ?. Évalué à 5. Dernière modification le 13 janvier 2022 à 15:23.
OK merci. Mais, à moins que j'ai mal lu, actuellement il n'est pas interdit de publication. Il l'a été en 2006 pour un an et ton lien ne parle pas de fraude. Je ne sais pas qui de nous deux se trompe, mais je le répète il faut faire attention parce qu'il y a tellement de bruit autour de lui qu'il est difficile de savoir ce qui est vrai.
(pour la notoriété publique, tu ne peux pas la savoir, mais je vis en ermite cloué à la maison et en évitant tous les grands médias).
[^] # Re: Panoramix, le covid et le vaccin
Posté par orfenor . En réponse au journal Moins d’un an pour un vaccin, est-ce surprenant ?. Évalué à -3.
excuse-moi mais comment veux-tu que je le sache ?