Tu ne dois pas être utilisateur d'Odoo pour raconter un truc pareil !
D'abord il faut rappeler qu'on n'a pas forcément besoin de mettre à jour. la course à la Hype c'est pas pour les trucs pros.
Ensuite, comme tous les gros ERP (et comme Dolibarr), Odoo est paramétrable, avec du code métier développé spécifiquement. Donc comme tous les gros ERP, l'ampleur de ce code va jouer sur le coût de la mise à jour.
Enfin, la montée de version est depuis longtemps peu coûteuse, soit qu'elle passe par les service d'Odoo, soit par les outils OpenUpgrade de l'OCA.
Je réponds seulement pour ajouter un troisième logiciel, pas pour discuter les choix de CG.
À mon avis, dark_moule pourrait jeter un oeil sur des modules Odoo, peut-être seulement pour voir comment ça peut se faire. Comme le souligne CG ci-dessus, un ERP connecte plein de trucs entre eux. C'est facile de relier un numéro de téléphone à une personne, puis passer de de cette personne au prestataire et au gestionnaire de l'immeuble. C'est un peu comme une relation d'acheteur à des trucs en vente et des fournisseurs.
Ce qui est intéressant dans Odoo (et doit exister dans d'autres ERP) ce sont les modules Téléphonie qui connectent aux Contacts, les modules Feuille de temps, Services sur site, Assistance, Rendez-vous, Cartographie et Gestion automatique des déplacements (pour gérer les dates et trajets d'interventions), le tout couplé au site web avec compte prestataire et compte client pour que le presta puisse suivre et valider ce qui est fait, et pour que le locataire puisse avoir un suivi par courriel, consulter le suivi, indiquer ses préférences (si intervention chez lui) et faire un retour. Tout ça pouvant entièrement et en même temps se passer par courriels à valider (et sur smartphone pour le prestataire).
avec API ? oui
import/export de données ? oui
usine à gaz ? non, réellement pas : on ajoute les modules nécessaire peu à peu.
Bref on a bien avancé ces dernières années sur les outils de gestion d'intervention.
Yep, j'avais trouvé.
Ça me rappelle les Bidouilles Grenouilles ultra compliquées d'Hebdogiciel : en les lisant je me demandais toujours comment les joueurs découvraient ces astuces (très tordues à l'époque).
Faut pas non plus confondre foutage de gueule et humour rien à voir : Big Pete et Benoît ne font pas des blagues contre toi, mais sur le sujet, c'est quelque chose dont ils sont coutumiers d'ailleurs—et tu le sais bien : les fils de linuxfr sont remplis de blagounettes d'informaticiens.
Ça c'est la grande question aujourd'hui. J'ai un mal fou à faire comprendre autour de moi, y compris à ceux qui ont leur propre domaine, qu'on peut taper l'URL d'un site dans la barre d'adresse au lieu de la taper "dans Google" comme on dit.
C'est étrange de découvrir des gens expérimentés sur internet, qui gèrent par exemple une boutique en ligne ou un petit site d'entreprise, qui savent jongler entre Linkedin, Facebook, Pinterest, … via leur navigateur web, qui savent donner l'URL de leur service, mais sont incapables d'aller sur leur propre site en tapant son adresse dans la barre d'adresse, c'est fait systématiquement via une recherche.
Aaah merci! sur mon écran le document est tout petit et l'année de naissance illisible. Il est vrai que j'aurais pu penser à l'année sur 4 chiffres ce qui limite beaucoup les combinaisons, mais je l'ai dit : je suis mauvais à ce genre de jeu.
Moi j'y arrive pas :-( je suis mauvais sur ce genre de jeu à énigmes, en plus le document est tout petit sur mon écran, de travers et illisible. Au secours ! J'ai épuisé le service des indices ! Une astuce pour le coffre ?
Je ne sais pas si ça peut t'aider, je découvre à l'instant Timeliner qui permet d'agréger et présenter de façon historique (sur une timeline) toute la vie numérique de quelqu'un (par "toute ta vie numérique" on entend évidemment les sources de données que Timeliner sait explorer).
Peut-être que cette présentation dans le temps peut aider à penser à d'autres sources ? ou donner à la famille une mémoire de cet enfant perdu ?
Qu'est ce que tu racontes ? Hola l'ami, remets tes lunettes et relis parce que vu tes élucubrations je me demande ce que tu as retenu de l'article :
il n'y est pas question de ce que présente ton 2ème paragraphe, assez divinatoire je trouve, il n'est pas non plus du tout question d'une aide pour remplir un formulaire (ton 3ème paragraphe), ni de suggestion que l'autrice pourrait faire puisqu'il s'agit d'un constat sociologique, suite à une enquête de terrain visiblement. Enfin, ce n'est pas non plus une thèse, mais un court article.
Au passage, tu sembles rater l'essentiel : il ne s'agit pas d'une personne bête qu'il faut aider, incapable de faire ses démarche, mais d'un autre rapport au monde pour lequel internet n'a aucun intérêt, il s'agit aussi de dirigeants pour lesquels le numérique doit être la solution à tous les problèmes et qui justifient le choix du numérique par un raisonnement inepte.
L'analyse est détaillée, précise, factuelle. Bien sûr elle est limitée par l'étude de cas, mais les conclusions se limitent précisément au sort de ces cas. Très intéressant, merci.
«Le gars qui a écrit le papier» c'est Peter Gutman, un chercheur de haut niveau en cryptographie et sécurité informatique. Il est connu pour son humour.
Nourrir au moins 100 habitants (et en réalité, beaucoup plus (…) fait donc partie du contrat social; si tu n'y arrives pas alors ton exploitation doit couler pour le bien de la société (sinon on va mourir de faim).
Quelque chose cloche dans cette idée : la peur de mourir de faim est un des carburants pour l'incitation à produire plus "de manger" depuis l'après guerre. Or la population mondiale a considérablement augmenté, au delà des prévisions si je ne me trompe1. Quand on était 3 milliards (les années 60) il fallait produire produire produire pour ne pas mourir de faim, mais l'histoire montre que les capacités permettent de nourrir bien plus de monde puisqu'on approche des 8 milliards d'humains sur Terre.
NB : petite preuve indirecte de la circulation de cette idée qui cloche, le thème de la nécessaire production et consommation rationnelle de nourriture est présent dans mes bouquins de SF et Fantasy américaine des années 50/60.
Dans les années 80 pendant les grandes famines en Éthiopie, Télérama sortait un dossier "La Terre peut nourrir 6 milliards d'hommes", alors qu'on était 4,5 milliards d'humains, et il y avait débat partout pour dire non, non, non, on est déjà trop nombreux sur Terre… Aujourd'hui on est presque 8 milliards d'humain, sans grosses famines. ↩
Je ne réponds que sur quelques points, pour ne pas faire trop long:
est-ce possible pour une exploitation "non productiviste" d'être financièrement viable
Oui, j'ai des exemples d'amis agriculteurs qui en vivent très très bien. Mais ce sont des gars malins qui ont sans doute compris ce qui allait se passer et décidé de faire le contraire de ce qui était recommandé il y a 40 ans : l'un a réduit la surface de toutes ses parcelles cultivées, a supprimé les animaux (trop peu nombreux pour le circuits d'achats) a diversifié énormément tout en réutilisant ses granges et ses pâtures devenues inutiles pour un aéroclub, un petit peu de vin, de la vente directe, des salles de répétition musicales, un gîte, du garde-meuble, … l'autre a financé astucieusement et sans emprunt une gigantesque étable pour élever des centaines de boeufs bio, nourris sur l'exploitation et qu'il vend sans intermédiaires aux particuliers, cantines et restaurants. J'allais oublier un troisième qui fait du poulet bio depuis toujours. J'en connais quelques autres du côté de Pougne-Hérisson, terre de gâtine pleine de cailloux. Tous financent plusieurs salaires, ont évité les emprunts à la con, travaillent avec les mêmes machines depuis des lustres (c'est increvable un tracteur). Ce qui frappe chaque fois, c'est leur autonomie.
NB : J'en connais aussi qui n'ont pas su évoluer, leur ferme s'est érodé, ils survivent. Mais ils sont à peu près autonomes, mangent leurs produits et font de petites ventes au marché.
Il ne faut pas prendre les agriculteurs pour des débiles. Si on gagnait 3 fois plus en faisant du bio et de la vente directe, alors tous les agriculteurs le feraient
Ça c'est faux. Tu oublies le paramètre cognitif : notre attention porte sur 5% de ce qui nous environne. Quand on baigne dans un milieu on ne perçoit que ce milieu. Les agriculteurs cernés par le discours productiviste commencent tout juste à savoir que le bio est rentable.
tu as une contrainte absolue, c'est de produire de la nourriture
Je détourne ta phrase pour souligner qu'il faut effectivement nourrir la planète. C'est pourquoi les politiques agricoles poussent au productivisme.
Plus haut, j'ai oublié de parler des emprunts qui ont mis et mettent encore les agriculteurs sous la coupe des banques et des gros acheteurs. Lesquels tiennent un discours simple : puisque tu me dois des sous, pour rembourser il faut augmenter la production, les surfaces, le matériel et… réemprunter (c'est pareil pour la pêche).
C'est intéressant tes conclusions, j'aime bien. Par contre tu oublie le contexte (ancien) qui a poussé les agriculteurs à travailler de cette façon : le Crédit Agricole, les chambres d'agricultures, l'État avec des incitations à produire, … Pendant des dizaines d'années depuis l'après-guerre on a poussé les agriculteurs à produire, et leurs enfants qui sont les nouveaux agriculteurs ont grandi la-dedans.
Sans oublier la période difficile des années 80 ou les exploitations devaient muter : ne plus faire de tout, et grandir avoir des grandes étables, des grands champs, etc. Je l'ai vu et des amis ont vécu le camion de la laiterie qui ne passe plus.
À contrario, d'autres amis ont refusé tout ça, travaillent encore sur de petites productions très diversifiées, avec le tracteur du grand-père ou … des quads ! parce qu'ils se sont faits des tout petits champs. Ça me permet de te rejoindre un peu pour ne pas exonérer les agriculteurs de toute responsabilité. Mais la majorité d'entre eux était entourée de "mauvais" conseilleurs, qui poussaient au productivisme.
(il en va de même pour les pêcheurs)
L'histoire de l'agricultrice dont tu parles me fait penser au système des sous-traitants captifs avec un seul acheteur. C'est courant aussi dans la livraison.
le volet "exonération totale de la responsabilité" dans les licences de logiciels [libres]
Pour les logiciels libres, ce volet me parait normal vis à vis du code source qui est en quelque sorte "seulement recopié quelque part".
On peut voir le point de vue des consommateurs vis à vis des distributions ou des logiciels compilés, mais la responsabilité serait difficile à établir il me semble. D'autrant que la FAQ de l'Adullact n'est pas juridiquement validée—au contraire d'ailleurs puisque une décision de justice européenne il y a quelques années a validé la non responsabilité si je ne me trompe pas.
[^] # Re: Autre piste odoo
Posté par orfenor . En réponse au journal Opportunité de réinventer la roue... et la gestion de tickets ?. Évalué à 5.
Voir mon message plus haut
:-)
[^] # Re: Un gestionnaire de tickets, et il y a le choix
Posté par orfenor . En réponse au journal Opportunité de réinventer la roue... et la gestion de tickets ?. Évalué à 4.
Tu ne dois pas être utilisateur d'Odoo pour raconter un truc pareil !
D'abord il faut rappeler qu'on n'a pas forcément besoin de mettre à jour. la course à la Hype c'est pas pour les trucs pros.
Ensuite, comme tous les gros ERP (et comme Dolibarr), Odoo est paramétrable, avec du code métier développé spécifiquement. Donc comme tous les gros ERP, l'ampleur de ce code va jouer sur le coût de la mise à jour.
Enfin, la montée de version est depuis longtemps peu coûteuse, soit qu'elle passe par les service d'Odoo, soit par les outils OpenUpgrade de l'OCA.
[^] # Re: Un gestionnaire de tickets, et il y a le choix
Posté par orfenor . En réponse au journal Opportunité de réinventer la roue... et la gestion de tickets ?. Évalué à 6.
Je réponds seulement pour ajouter un troisième logiciel, pas pour discuter les choix de CG.
À mon avis, dark_moule pourrait jeter un oeil sur des modules Odoo, peut-être seulement pour voir comment ça peut se faire. Comme le souligne CG ci-dessus, un ERP connecte plein de trucs entre eux. C'est facile de relier un numéro de téléphone à une personne, puis passer de de cette personne au prestataire et au gestionnaire de l'immeuble. C'est un peu comme une relation d'acheteur à des trucs en vente et des fournisseurs.
Ce qui est intéressant dans Odoo (et doit exister dans d'autres ERP) ce sont les modules Téléphonie qui connectent aux Contacts, les modules Feuille de temps, Services sur site, Assistance, Rendez-vous, Cartographie et Gestion automatique des déplacements (pour gérer les dates et trajets d'interventions), le tout couplé au site web avec compte prestataire et compte client pour que le presta puisse suivre et valider ce qui est fait, et pour que le locataire puisse avoir un suivi par courriel, consulter le suivi, indiquer ses préférences (si intervention chez lui) et faire un retour. Tout ça pouvant entièrement et en même temps se passer par courriels à valider (et sur smartphone pour le prestataire).
avec API ? oui
import/export de données ? oui
usine à gaz ? non, réellement pas : on ajoute les modules nécessaire peu à peu.
Bref on a bien avancé ces dernières années sur les outils de gestion d'intervention.
[^] # Re: Démo
Posté par orfenor . En réponse au journal Superflu Riteurnz. Évalué à 2.
Yep, j'avais trouvé.
Ça me rappelle les Bidouilles Grenouilles ultra compliquées d'Hebdogiciel : en les lisant je me demandais toujours comment les joueurs découvraient ces astuces (très tordues à l'époque).
[^] # Re: Quid d'un code couleur ?
Posté par orfenor . En réponse au lien L'icône cadenas pour HTTPS n'était pas une si bonne idée en pratique (et HTTPS à 95%). Évalué à 5.
Faut pas non plus confondre foutage de gueule et humour rien à voir : Big Pete et Benoît ne font pas des blagues contre toi, mais sur le sujet, c'est quelque chose dont ils sont coutumiers d'ailleurs—et tu le sais bien : les fils de linuxfr sont remplis de blagounettes d'informaticiens.
[^] # Re: Lol
Posté par orfenor . En réponse au lien L'icône cadenas pour HTTPS n'était pas une si bonne idée en pratique (et HTTPS à 95%). Évalué à 6.
Je prends la discussion au vol…
T'es sérieux là ? Tu crée ton compte aujourd'hui et t'as déjà tant d'expérience que ça ?
[^] # Re: Faire comme dans Firefox
Posté par orfenor . En réponse au lien L'icône cadenas pour HTTPS n'était pas une si bonne idée en pratique (et HTTPS à 95%). Évalué à 10.
Ça c'est la grande question aujourd'hui. J'ai un mal fou à faire comprendre autour de moi, y compris à ceux qui ont leur propre domaine, qu'on peut taper l'URL d'un site dans la barre d'adresse au lieu de la taper "dans Google" comme on dit.
C'est étrange de découvrir des gens expérimentés sur internet, qui gèrent par exemple une boutique en ligne ou un petit site d'entreprise, qui savent jongler entre Linkedin, Facebook, Pinterest, … via leur navigateur web, qui savent donner l'URL de leur service, mais sont incapables d'aller sur leur propre site en tapant son adresse dans la barre d'adresse, c'est fait systématiquement via une recherche.
[^] # Re: Démo
Posté par orfenor . En réponse au journal Superflu Riteurnz. Évalué à 4.
Aaah merci! sur mon écran le document est tout petit et l'année de naissance illisible. Il est vrai que j'aurais pu penser à l'année sur 4 chiffres ce qui limite beaucoup les combinaisons, mais je l'ai dit : je suis mauvais à ce genre de jeu.
# complète la dépêche par une interview
Posté par orfenor . En réponse au journal Superflu Riteurnz. Évalué à 6.
Ce serait marrant d'interviewer l'auteur, à la façon de devNewton.
[^] # Re: Démo
Posté par orfenor . En réponse au journal Superflu Riteurnz. Évalué à 3.
Moi j'y arrive pas :-( je suis mauvais sur ce genre de jeu à énigmes, en plus le document est tout petit sur mon écran, de travers et illisible. Au secours ! J'ai épuisé le service des indices ! Une astuce pour le coffre ?
# Timeliner agrège la vie numérique
Posté par orfenor . En réponse au journal Vie numérique et mort physique. Évalué à 2.
Je ne sais pas si ça peut t'aider, je découvre à l'instant Timeliner qui permet d'agréger et présenter de façon historique (sur une timeline) toute la vie numérique de quelqu'un (par "toute ta vie numérique" on entend évidemment les sources de données que Timeliner sait explorer).
Peut-être que cette présentation dans le temps peut aider à penser à d'autres sources ? ou donner à la famille une mémoire de cet enfant perdu ?
[^] # Re: excellent article
Posté par orfenor . En réponse au lien Politique de l’absurde : Le numérique et l’accès aux droits sociaux. Évalué à 10.
Qu'est ce que tu racontes ? Hola l'ami, remets tes lunettes et relis parce que vu tes élucubrations je me demande ce que tu as retenu de l'article :
il n'y est pas question de ce que présente ton 2ème paragraphe, assez divinatoire je trouve, il n'est pas non plus du tout question d'une aide pour remplir un formulaire (ton 3ème paragraphe), ni de suggestion que l'autrice pourrait faire puisqu'il s'agit d'un constat sociologique, suite à une enquête de terrain visiblement. Enfin, ce n'est pas non plus une thèse, mais un court article.
Au passage, tu sembles rater l'essentiel : il ne s'agit pas d'une personne bête qu'il faut aider, incapable de faire ses démarche, mais d'un autre rapport au monde pour lequel internet n'a aucun intérêt, il s'agit aussi de dirigeants pour lesquels le numérique doit être la solution à tous les problèmes et qui justifient le choix du numérique par un raisonnement inepte.
# excellent article
Posté par orfenor . En réponse au lien Politique de l’absurde : Le numérique et l’accès aux droits sociaux. Évalué à 8.
L'analyse est détaillée, précise, factuelle. Bien sûr elle est limitée par l'étude de cas, mais les conclusions se limitent précisément au sort de ces cas. Très intéressant, merci.
[^] # Re: langue espagnole
Posté par orfenor . En réponse au lien Indicateur de styles dans LibreOffice 7.6 via des codes de couleurs dans le doc & le volet latéral. Évalué à 2.
Il y a plein de raisons:
[^] # Re: langue espagnole
Posté par orfenor . En réponse au lien Indicateur de styles dans LibreOffice 7.6 via des codes de couleurs dans le doc & le volet latéral. Évalué à 2.
Parce que je tombe parfois sur des articles intéressants à traduire.
# langue espagnole
Posté par orfenor . En réponse au lien Indicateur de styles dans LibreOffice 7.6 via des codes de couleurs dans le doc & le volet latéral. Évalué à 1.
Coucou Ysabeau
Rien à voir, mais tu lis couramment l'espagnol ?
[^] # Re: Du coup on devrait attendre ?
Posté par orfenor . En réponse au lien La cryptographie quantique expliquée (hilarant). Évalué à 5.
«Le gars qui a écrit le papier» c'est Peter Gutman, un chercheur de haut niveau en cryptographie et sécurité informatique. Il est connu pour son humour.
[^] # Re: Coopératives et intégrateurs
Posté par orfenor . En réponse au lien Éleveurs enchaînés : "Je veux sortir du monde agricole mafieux" . Évalué à 4.
Tu as complètement raison.
Je ne parlais que du passé, un peu du présent et pas du futur.
[^] # Re: Coopératives et intégrateurs
Posté par orfenor . En réponse au lien Éleveurs enchaînés : "Je veux sortir du monde agricole mafieux" . Évalué à 3.
Quelque chose cloche dans cette idée : la peur de mourir de faim est un des carburants pour l'incitation à produire plus "de manger" depuis l'après guerre. Or la population mondiale a considérablement augmenté, au delà des prévisions si je ne me trompe1. Quand on était 3 milliards (les années 60) il fallait produire produire produire pour ne pas mourir de faim, mais l'histoire montre que les capacités permettent de nourrir bien plus de monde puisqu'on approche des 8 milliards d'humains sur Terre.
NB : petite preuve indirecte de la circulation de cette idée qui cloche, le thème de la nécessaire production et consommation rationnelle de nourriture est présent dans mes bouquins de SF et Fantasy américaine des années 50/60.
Dans les années 80 pendant les grandes famines en Éthiopie, Télérama sortait un dossier "La Terre peut nourrir 6 milliards d'hommes", alors qu'on était 4,5 milliards d'humains, et il y avait débat partout pour dire non, non, non, on est déjà trop nombreux sur Terre… Aujourd'hui on est presque 8 milliards d'humain, sans grosses famines. ↩
[^] # Re: Coopératives et intégrateurs
Posté par orfenor . En réponse au lien Éleveurs enchaînés : "Je veux sortir du monde agricole mafieux" . Évalué à 9.
Je ne réponds que sur quelques points, pour ne pas faire trop long:
Oui, j'ai des exemples d'amis agriculteurs qui en vivent très très bien. Mais ce sont des gars malins qui ont sans doute compris ce qui allait se passer et décidé de faire le contraire de ce qui était recommandé il y a 40 ans : l'un a réduit la surface de toutes ses parcelles cultivées, a supprimé les animaux (trop peu nombreux pour le circuits d'achats) a diversifié énormément tout en réutilisant ses granges et ses pâtures devenues inutiles pour un aéroclub, un petit peu de vin, de la vente directe, des salles de répétition musicales, un gîte, du garde-meuble, … l'autre a financé astucieusement et sans emprunt une gigantesque étable pour élever des centaines de boeufs bio, nourris sur l'exploitation et qu'il vend sans intermédiaires aux particuliers, cantines et restaurants. J'allais oublier un troisième qui fait du poulet bio depuis toujours. J'en connais quelques autres du côté de Pougne-Hérisson, terre de gâtine pleine de cailloux. Tous financent plusieurs salaires, ont évité les emprunts à la con, travaillent avec les mêmes machines depuis des lustres (c'est increvable un tracteur). Ce qui frappe chaque fois, c'est leur autonomie.
NB : J'en connais aussi qui n'ont pas su évoluer, leur ferme s'est érodé, ils survivent. Mais ils sont à peu près autonomes, mangent leurs produits et font de petites ventes au marché.
Ça c'est faux. Tu oublies le paramètre cognitif : notre attention porte sur 5% de ce qui nous environne. Quand on baigne dans un milieu on ne perçoit que ce milieu. Les agriculteurs cernés par le discours productiviste commencent tout juste à savoir que le bio est rentable.
Je détourne ta phrase pour souligner qu'il faut effectivement nourrir la planète. C'est pourquoi les politiques agricoles poussent au productivisme.
Plus haut, j'ai oublié de parler des emprunts qui ont mis et mettent encore les agriculteurs sous la coupe des banques et des gros acheteurs. Lesquels tiennent un discours simple : puisque tu me dois des sous, pour rembourser il faut augmenter la production, les surfaces, le matériel et… réemprunter (c'est pareil pour la pêche).
[^] # Re: Coopératives et intégrateurs
Posté par orfenor . En réponse au lien Éleveurs enchaînés : "Je veux sortir du monde agricole mafieux" . Évalué à 10. Dernière modification le 26 avril 2023 à 21:04.
C'est intéressant tes conclusions, j'aime bien. Par contre tu oublie le contexte (ancien) qui a poussé les agriculteurs à travailler de cette façon : le Crédit Agricole, les chambres d'agricultures, l'État avec des incitations à produire, … Pendant des dizaines d'années depuis l'après-guerre on a poussé les agriculteurs à produire, et leurs enfants qui sont les nouveaux agriculteurs ont grandi la-dedans.
Sans oublier la période difficile des années 80 ou les exploitations devaient muter : ne plus faire de tout, et grandir avoir des grandes étables, des grands champs, etc. Je l'ai vu et des amis ont vécu le camion de la laiterie qui ne passe plus.
À contrario, d'autres amis ont refusé tout ça, travaillent encore sur de petites productions très diversifiées, avec le tracteur du grand-père ou … des quads ! parce qu'ils se sont faits des tout petits champs. Ça me permet de te rejoindre un peu pour ne pas exonérer les agriculteurs de toute responsabilité. Mais la majorité d'entre eux était entourée de "mauvais" conseilleurs, qui poussaient au productivisme.
(il en va de même pour les pêcheurs)
L'histoire de l'agricultrice dont tu parles me fait penser au système des sous-traitants captifs avec un seul acheteur. C'est courant aussi dans la livraison.
[^] # Re: C'est quoi ?
Posté par orfenor . En réponse à la dépêche Le Cyber Resilience Act de l’Union européenne menace l’avenir du logiciel libre. Évalué à 3.
Je te plussoie et demande pardon de t'avoir injustement blessé.
[^] # Re: C'est quoi ?
Posté par orfenor . En réponse à la dépêche Le Cyber Resilience Act de l’Union européenne menace l’avenir du logiciel libre. Évalué à 3.
Pour les logiciels libres, ce volet me parait normal vis à vis du code source qui est en quelque sorte "seulement recopié quelque part".
On peut voir le point de vue des consommateurs vis à vis des distributions ou des logiciels compilés, mais la responsabilité serait difficile à établir il me semble. D'autrant que la FAQ de l'Adullact n'est pas juridiquement validée—au contraire d'ailleurs puisque une décision de justice européenne il y a quelques années a validé la non responsabilité si je ne me trompe pas.
[^] # Re: C'est quoi ?
Posté par orfenor . En réponse à la dépêche Le Cyber Resilience Act de l’Union européenne menace l’avenir du logiciel libre. Évalué à 4.
Grand merci Stéphane de nous tenir informé.
Et merci pour toutes les précisions apportées. Cela dit pour contrebalancer le premier commentaire limite agressif.
[^] # Re: devnewton, j'adore tes interviews !
Posté par orfenor . En réponse à la dépêche Entretien avec LuigiBlood. Évalué à 3.
Je n'ai pas compris le rapport avec les eeepc701, mais ça m'intéresse beaucoup. Plus d'infos?