Ysabeau 🧶 a écrit 7967 commentaires

Dans L’infini et nous, l’astrophysicienne italienne Margherita Hack, parle, évidemment, de Galilée et de ses lunettes astronomiques :

Au cours de l’été 1609, Galilée apprit par des voyageurs que des opticiens hollandais avaient inventé un instrument formé d’un tube avec deux verres courbes aux deux extrémités, qui permettaient de voir de près des choses très lointaines. Un physicien expérimental comme lui n’eut aucun mal à s’en fabriquer un et, comme il l’écrivit dans le Sidereus Nuncius, « en me basant sur la doctrine de la réfraction, je fus en mesure d’arriver à mon but ». Après quelques essais, il en conçut un qui agrandissait huit fois les objets, puis un autre soixante fois et enfin, « n’économisant ni ma fatigue ni mon argent, j’arrivai au point de construire un instrument si excellent que les objets que l’on voyait apparaissaient presque mille fois plus grands et plus de trente fois plus proches que si on les regardait de façon naturelle. Il serait tout à fait superflu d’énumérer tous les avantages procurés par cet instrument dans l’observation sur terre et sur mer. Mais négligeant les questions relatives à la Terre, je me consacrai au spectacle des cieux. Et je regardai la Lune de très près, comme si elle était distante de deux rayons terrestres… »

Elle en tire, logiquement, la conclusion :

Le talent de Galilée ne fut pas d’inventer la lunette, mais d’avoir compris les grands avantages qu’on pouvait en tirer, surtout dans l’observation du ciel. Dans le sous-titre du Sidereus Nuncius, il résume ses découvertes les plus importantes : « Annonce astronomique qui contient et clarifie les observations récentes, au moyen d’une lunette, sur la face de la Lune, dans la Voie lactée et les étoiles nébuleuses, très souvent fixes, ainsi que sur quatre planètes appelées astres médicéens et jamais vus jusque-là. »

C’est un livre, rafraichissant par moments, dont je conseille la lecture, même si, comme moi, vous ne vous intéressez pas trop aux étoiles.

L’Infini et Nous. Dieu, la vie et l'Univers vus par une scientifique athée, [« Il mio infinito »], trad. de Geneviève Cattan, Paris, Éditions Robert Laffont, 2013, 219 p. (ISBN 978-2-221-12955-5). Le livre existe en version EPUB et peut être emprunté sous ce format dans les bibliothèques de Paris (ailleurs, je ne sais pas).

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Si tu perds une plate-forme, tu perds de l'influence et de l'intérêt pour les sponsors, donc tu vois tes revenus baisser, voire, pire.

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Sans l'outil de propagation tiktok, plus aucun sponsoring vu que leur réseau de personnes à influencer n'existe plus ! C'est valable pour Youtube et Twitter d'ailleurs.

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Pour ça soit Gwenview, soit, mieux, Inkscape. Quand je fait un tutoriel, je copie-colle toutes mes captures d'écran sur Inkscape, ensuite je peux faire ce que je veux avec notamment ajouter des éléments proprement, en superposer, et, évidemment les réutiliser.

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Je ne les plains pas, mais il y a matière à pleurer de leur part.

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Ce sont des gens qui tirent leurs revenus de leur présence sur ce type de réseau. Ils se retrouvent donc sur la paille du jour au lendemain grosso modo. Par contre, là où ce serait drôle effectivement, c’est que, dans le lot, il y en ait qui aient appelé à voter pour Trump. Parce que là…

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Pas très drôle comme remarque. Il n’y a pas que les prof, il y a aussi le personnel d’encadrement des enfants en situation de handicap qu’il serait temps de payer correctement et ce n’est pas une dépense inutile. Il y a aussi la question des locaux dont certains mériteraient de gros travaux, et ce n’est pas une dépense inutile, etc.

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Il est assez choquant de voir que le gouvernement s'obstine à vouloir garder une mesure coûteuse qui a été démontrée comme inepte et inutile et qui est rejetée par quasi tout le monde en ces temps d'austérité. Mais, malheureusement, le SNU, bien que rejeté à l'unanimité par le Sénat n'est pas encore complètement passé à la poubelle et, quand on connaît le respect de la démocratie par l'actuel locataire de l'Élysée, tant que ce n'est pas définitivement passé à la trappe, il est toujours possible qu'il essaie encore de l'imposer.

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Faudra pas venir chouiner sur le mode « qui aurait pu prévoir » dans trois ans. Ce que j’en dis.

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Le message peut être clair et foncé en fait (surtout si la banderole est blanche).

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J'ai ça (l’affichage est à 150% sinon c'est illisible) :

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Trois ans ! Faudra recommencer après.

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En accès libre peut-être mais carrément illisible l'article de Tangente : le texte est bien trop pâle.

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Depuis 2018, il y a une extension, Inkstitch, pour Inkscape, on en a parlé ici :-)

Il y a aussi des logiciels privateurs mais seulement, à ma connaissance, pour Windows.

Après ça dépend du format de fichier accepté par les machines, qui a tendance à s'être rétréci et, à ma connaissance, les machines brodeuses actuelles acceptent toutes un format commun.

Merci pour ton commentaire, parce qu'en furetant sur le site de l'extension, je suis tombée sur la page des polices. Il y en a de très chouettes, mais, évidemment elles ne peuvent pas être utilisées pour du texte, mais seulement pour de la broderie machine.

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Les parenthèses « traditionnelles » sont assez connotées, notamment en ce qu’elles isolent ce qui est mis entre parenthèses du reste (sympa pour la moitié de l’humanité mise ainsi entre parenthèse), elles ont, par ailleurs, un rôle bien précis. Le point médian n’étant pas utilisé dans la ponctuation ou la langue française ni même le code informatique que je sache a donc été choisi car il est sans équivoque. Il peut ainsi être mieux utilisé pour les dispositifs d’assistance.

Tout cela a été dit et redit.

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La remarque était à mon sens un peu brutale face à du bénévolat!

Son auteur est coutumier du fait, il semble estimer que ce genre de services doit être gratuit et répondre à ses exigences personnelles. Ce que d’aucuns, dont je fais partie, trouve exagéré.

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Je pourrais « coder » une (très) courte poésie en tricot :-)

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On peut aussi se décider de remettre en question sa vision masculine du monde.

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je trouve ça bien lourd pour l’auteur ou l’autrice et pour le lecteur ou la lectrice (et j'ai hésité sur la formulation, notamment sur le choix des "ou" ou des "et" sans être sûr d'avoir fait le bon choix). Une écriture avec des points médians ou autres a l'avantage d'être plus concis mais ce ne semble guère plus lisible, surtout si on doit lire le texte oralement (si certains pensent que si je leur serais reconnaissant de donner leur version, en expliquant aussi comment on le lit à l'oral).

L’idée consiste à jouer avec tout ce que nous offre la langue : les épicènes, les doublets, le point médian, voire, les nouvelles graphies que signale Nud plus bas, mais surtout pas d’opter pour la facilité en ne choisissant qu’une façon de faire. Ça s’appelle soigner sa rédaction 🙂. Le point médian, par exemple, ne doit être utilisé que si cela peut se prononcer.

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Au final le caractère que tu utilises c'est une question de goût, et si tu aimes user ton clavier tu peux écrire la version longue.

Alors non, c’est une question de norme. Une norme pour les dispositifs d’assistance et donc : ·.

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Il est diplomate et veut éviter d'éventuels ennuis :-)

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La typographie concourt à la lisibilité. Tu fais ce que tu veux. L’une des qualités de SPIP c’est d’avoir une bonne qualité typographique. Sur LinuxFR apparemment c’est compliqué. Je pense ce c’est important pour les dépêches. Mais bon. Merci de faire l‘effort cela dit. J’apprécie.

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Je le trouve bien fait aussi, mais je n'en sors pas du tout la même conclusion que toi. En le lisant, j'ai vraiment l'impression que l'usage était hésitant avant, et que les grammairiens se sont mis à dire que quand même, le masculin c'est plus noble, et que finalement beaucoup on énoncé des règles sans argumentation.

L’usage n’était pas hésitant, mais le XIX^e siècle est passé par là et, effectivement, a masculinisé pas mal de choses, notamment les noms de métiers (surtout ceux à prestige) parce que le « masculin c’est plus noble » comme tu le dis si bien.

En réalité, la langue change constamment. Y compris celle de l’académie française (qui n’est pas celle effectivement pratiquée), voir le nombre de rectifications / révisions par le passé.

L’Académie française n’a, de toute façon, aucun pouvoir, ce qui a été, notamment, précisé dans cet arrêt de la 1^re chambre du Tribunal administratif de Paris en date du 10 décembre 2024 :

les déclarations de l’Académie française qui n’ont aucune portée juridique et qui, dépourvues de tout effet de même nature, n’ont aucune portée contraignante.

Lequel arrêt précise bien, comme n’importe quel linguiste ou le Conseil constitutionnel (décision n° 94-345 DC du 29 juillet 1994) qu’il cite :

la langue française évolue, comme toute langue vivante, en intégrant dans le vocabulaire usuel des termes de diverses sources, qu’il s’agisse d’expressions issues de langues régionales, de vocables dits populaires, ou de mots étrangers

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Il semble que Mullenweg fasse tout son possible pour casser tout. J'aurais un site stratégique sous WordPress, personnellement je me poserais la question de changer de crèmerie.

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Et un téléphone sous LineAge OS j'imagine. Ça pardonne pas.

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