Ysabeau 🧶 a écrit 7547 commentaires

Ça dépend de comment c'est intégré, je suppose :

• si cela fait partie du règlement intérieur, qui ne se fabrique pas sur le coin d'une table, à mon avis à moi personnellement, le personnel n'a rien à dire,
• si c'est dans la charte informatique qui n'est pas intégrée au règlement intérieur, ça me paraît (à moi personnellement toujours) limite en effet,
• si c'est dans la charte informatique qui est intégrée/annexée (ou quel que soit le vocable le plus adapté) au règlement intérieur (ce qui est une bêtise, mais passons), le personnel n'a rien à dire.

Maintenant, ce que j'en pense, c'est que c'est à l'entreprise de passer et de signer le contrat, pas aux salariés. C'est l'entreprise qui est responsable au premier chef, pas les salariés. Et je suis d'accord avec toi.

Il faudrait voir ce qu'en pensent les juristes.

L'une des questions fondamentales derrière tout ça étant la protection et l'utilisation des données et, à mon avis encore une fois, les personnes concernées ont tout à fait le droit d'y trouver à redire et de ne pas accepter, par exemple, que la plateforme qui impose ces contrats considère que tout ce qui est chez elle lui appartient (bon, en très gros).

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Quelle foire d'empoigne pour un malheureux bout de phrase.

Parce que cette formulation n’est pas neutre :

l'obligation d'accéder à tout moment à des applis

Elle sous-entend une obligation légale ou réglementaire. Ce qui, heureusement, n’est pas le cas.

Merci du correctif et je te rejoins complètement sur cette nouvelle formulation.

À la place du verbe « obliger », cela dit, j’utiliserais plutôt « qui pousse à » ou « qui fait qu’on se sent obligé de ». Qui, à mon avis, est plus dans le sens de ton propos et dans celui du journal d’ailleurs. Pas d’obligation formelle mais une obligation « ressentie » en quelque sorte.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Malheureusement, pas le seul qui évoque ce problème.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Le règlement intérieur est en quelque sorte le système législatif qui régit le fonctionnement intérieur de l'entreprise. C'est un texte très important. Ne pas respecter ledit règlement, c'est s'exposer à des sanctions. Un (ou une) salarié qui ne voudrait pas accepter le règlement intérieur n'a pas sa place dans l'entreprise.

Pour en savoir plus : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1905

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

À ne pas confondre avec l'OS mythique qu'est Slackware, naturellement.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

À ma connaissance non, pas publique en tout cas et à ma connaissance (ce qui ne signifie pas grand chose, je le reconnais).

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Ah mais là, on est bien d'accord.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

La principale tâche des enseignants, en dehors des heures de cours c'est la préparation des cours et la correction des devoirs. Ça ne nécessite aucune connexion que je sache.

Que les notifications arrivent à tout moment ne signifie pas que le personnel enseignant soit corvéable et taillable à merci. L'ambitus d'une journée scolaire est suffisamment ample pour que cela suffise.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Bosser, à temps choisi (si on peut dire), en dehors des heures ouvrables n'est pas la même chose que d'exiger des enseignants qu'ils doivent se connecter à tout moment aux applications professionnelles. C'est le point que je soulignais. Et ce n'est pas du tout la même chose. Dans le second cas ça rajoute un stress supplémentaire inutile.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Non, c'est un avocat ! C'est plutôt un genre de figure de style.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

J'ai, évidemment, fait des bêtises, mais tout baigne et tout est propre ! Hourra !

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Et ça peut éviter les réponses trop rapides et parfois maladroites.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Non, tu ne te trompes pas, en effet, parce que ça fait moins que deux et que le pluriel commence à partir de deux. C'est une réponse très sérieuse, je précise.

Pour compléter (ça n'a rien à voir, mais quand même ça peut servir), plusieurs c'est à partir de trois.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Et encore moins en période de repos : week-ends, vacances, soirées et nuits. D'ailleurs les élèves ni les parents n'ont à avoir le numéro de téléphone personnel des enseignants et d'une et de deux, comme tu le soulignes, il y a suffisamment de temps dans une journée pour se connecter aux applis professionnelles.

Edit : et j'ai bossé dans l'enseignement avant tout ça. La salle des profs c'est super efficace en effet pour échanger avec les collègues.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Pourquoi à tout moment ? Qu'est-ce qui justifierait qu'un enseignant ou une enseignante doive accéder à tout moment, donc y compris en dehors des heures ouvrables à des applis professionnelles ?

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Réussite aux examens et au permis de conduire, retour de l'être aimé aussi ? Mais je confonds peut-être avec autre chose.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Les tarifs de traduction prévoient l'utilisation (moins cher payé) ou pas d'outils automatiques.

Oui ça fait gagner du temps sur certains types de texte, et à condition d'avoir des traducteurs et des traductrices bons et des vraies relectures. Déjà sans traduction automatique, tu as des traductions qui sont pourries : quasiment du mot à mot ou avec des contresens, etc.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Et j'ai fini par mettre le doigt sur ce qui me titillait l'arrière crâne : le fameux JeffBezOS !

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Merci.

Je viens de signaler ça sur le forum MLO. Si une modification du wiki s'impose, elle sera faite j'imagine.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Perso j'utilise Wikipédia ou mes propres textes.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Sur le coup je me suis demandée s'il y avait réellement eu un système d'exploitation BedOS :-)

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Ça vient du nom des fondateurs. Un certain nombre de noms de familles, en France et, quasiment partout ailleurs, sont des noms de métiers.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Travailler avec du vrai texte permet d'éviter certaines incongruités d'affichages, ce qui n'est pas le cas du faux texte. Cela permet aussi de mieux peaufiner la mise en forme.

Le faux texte est probablement plus utile pour le papier car le contenu doit occuper des contenants figés, ce n'est pas le cas des sites web. Bref, laisser tomber les vieilles habitudes de PAO et travailler enfin de façon ben moderne quoi.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Personnellement je me serais aussi attendue à une synthèse de la proposition de loi avec des citations des extraits problématiques étant donné que l'April suit le projet depuis le mois mai 2023, j'imagine que cette synthèse doit exister.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Ben justement ! S'il devient nécessaire de se procurer quelque chose, ici un logiciel pour contrer la loi et garder une petite portion de liberté c'est que ça cloche gravement et qu'il est trop tard.

L'idée, est de ne pas en arriver à cette extrémité, et donc de ne pas laisser faire.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.