Un des débats qui fait rage parmi les développeurs d'OpenStack réside dans le choix d'un framework commun pour le développement de leurs API. Pour information ou rappel, OpenStack est un moteur de cloud (informatique en nuage) de type IaaS (Infrastructure as a Service) issu de la fusion de la plateforme de cloud de la NASA (projet Nebula) et de Cloud Files de Rackspace (cloud storage), la société texane d'hébergement. Cette pile de logiciels libres est écrite en Python sous licence Apache et s'appuie sur la norme WSGI pour exposer ses APIs.
Pour reprendre une définition donnée par misc : « OpenStack, c'est beaucoup de choses, c'est un groupe de logiciels visant à gérer un nombre massif de machines virtuelles. En gros, tu rajoutes des serveurs, et OpenStack va faire tout seul le fait de rajouter des VM à la demande, via une API. API qu'on peut donc utiliser dans une interface web, ou via un script. » OpenStack se veut le concurrent open source de la plateforme propriétaire Amazon Web Services.
(source)
La dernière version d'OpenStack (nom de code : Grizzly) a été publié le 4 avril 2013 et offrait les composants suivants :
- Nova : gestion d'instances de calculs
- Swift : stockage d'objets
- Cinder : gestion de volumes blocs
- Keystone : authentification
- Quantum : gestion de réseaux virtualisés
- Dashboard : framework fournissant une interface d'administration web extensible basé sur Django
- Ceilometer : collecte de métriques
- Heat : orchestration