Vous avez sans doute entendu parler du désastre [Louvois]. Ce logiciel de paye produit par la société Steria pour le ministère de la défense a été mis en service en 2011 et n'a jamais correctement fonctionné. Lorsque fut prise la décision d'abandonner Louvois en 2013, il avait déjà coûté 465 millions d'euros…
Dans une dépêche passée relativement inaperçue il y a quelque jours, on apprend que le ministère de la défense a commandé un nouveau logiciel à la société (…)
Faire part de naissance de LibreOffice
Un autre point important dans le développement a été changé : il n'est plus besoin de donner la paternité de son code à Oracle (Sun précédemment). Le gros avantage d'augmenter le nombre de personnes ayant un droit sur une partie du code diminue la probabilité de voir le code changer de licence et se propriétariser (note : cette même technique est utilisé pour le noyau Linux).
Nous avons donc la joie (ou pas) de vous annoncer la naissance d'un petit nouveau, LibreOffice, qui a été engendré par son papa OpenOffice.org, mais abandonné par sa mère adoptive Oracle. Tout cela est chapeauté par une nouvelle fondation appelée "The Document Foundation". Pour plus d'informations je vous incite à aller faire un petit tour sur leur site. On notera au passage l'implication de certain(e)s français(e)s bien connu dans le milieu OpenOffice.org français.
Le fork étant initié, entre autres, par Novell, il n'est donc pas étonnant de voir que les améliorations provenant de Go-oo seront intégrées. Cela veut donc dire une meilleure intégration système, en particulier sous KDE. Aux dernières nouvelles, il semblerait que Canonical et RedHat fourniront cette version (au lieu de celle de Go-OO) dans la prochaine mouture de leur distribution.
Naturellement cette décision ne fait pas que des heureux et certaines voix s'élèvent parlant d'un fork réalisé par des personnes parlant beaucoup, mais codant beaucoup moins (merci a Nonolapero pour avoir pointé ces réactions). Seul l'avenir nous dira si ce projet va réussir et il va être intéressant de voir la réaction d'Oracle à cette annonce.
Sortie de GCC 4.5
Écrit à l'origine par Richard Stallman, le logiciel GCC (GNU Compiler Collection) est le compilateur de référence du monde du logiciel libre. Il accepte des codes source écrits en C, C++, Objective-C, Fortran, Java et Ada et fonctionne sur une multitude d'architectures.
Dans la suite de la dépêche, vous pourrez découvrir les nouveautés et les optimisations mises en œuvre dans cette version 4.5 de GCC ainsi qu'un entretien avec Basile Starynkevitch, employé par le CEA, développeur du greffon MELT et contributeur de GCC. Merci à lui pour avoir pris le temps de répondre à mes questions et merci également à Laurent Guerby pour sa relecture de la dépêche et pour ses suggestions.
Seafile, un Dropbox-like libre à héberger sort en version 3
Suite à la dépêche présentant les alternatives à Dropbox, , qui évoquait Seafile, il semble intéressant de présenter de façon plus approfondie ce logiciel.
Seafile est une solution de synchronisation et de partage de fichiers bâtie sur trois composants :
- un serveur, Seafile (sous licence GPLv3) ;
- une interface web, SeaHub (sous licence Apache), permettant de consulter les fichiers gérés par Seafile directement via le web ;
- un client de synchronisation.
Le projet utilise un modèle inspiré de Git pour la gestion de fichiers, avec certaines adaptations, permettant par exemple de gérer de façon plus performante les gros fichiers.
Journal Gérer sa paperasse quand on est une feignas^W^W un programmeur
Tout le monde a déjà eut affaire à une administration, et tout le monde sait qu'ils n'hésitent pas à demander des documents vieux de plus de 3 mois. Sauf que, quand on a une aptitude innée à la désorganisation comme moi, retrouver ces documents peut vite prendre du temps. Je pourrais simplement ranger mes papiers, mais je suis un programmeur, donc il faut que je complique pour simplifier.
L'idée que j'ai eut alors fût de scanner mes documents et de (…)
Sortie de Paperwork 0.1
Après des années de R&D acharnée, trois arrêts cardiaques suite à des abus de caféine, et deux divorces, elle est finalement arrivée : la solution du parfait flemmard pour organiser ses documents papiers (ou pas) sous GNU/Linux. Paperwork est une interface graphique conçue avec une idée en tête : "scan&forget" (« numériser et puis voilà fini »). Lire, trier et indexer les papiers est un travail de machine, pas d'humain.
La version 0.1 a (enfin) été publiée.
Journal Tomate, un logiciel pour planifier vos cultures
Tomate est un logiciel qui permet de planifier et de suivre les cultures dans un potager.
Une fois décrites les différentes planches de votre potager, et les plantes que vous souhaitez cultiver, il permet de planifier et de suivre les cultures. Il offre deux vues du potager: la vue temporelle, où toutes les cultures d'une année sont visibles de façon chronologique, et la vue spatiale, où l'état du jardin à une date donnée est représenté.
Tomate est développé en C++ (…)
OpenSSH v5.4 : Certificat et Révocation
Petite présentation pour commencer: OpenSSH implémente un client et un serveur pour les différentes versions du protocole SSH ainsi que le support pour le SFTP (à ne pas confondre avec le FTPS qui est du FTP dans un tunnel SSL). OpenSSH est distribué sous licence libre BSD et c'est un peu le fer de lance des développeurs d'OpenBSD. Il permet de se connecter à distance sur une machine et intègre un nombre impressionnant d'opérations utiles : shell distant, transfert de fichier, redirection de ports, tunnel...
Mosh, the Mobile Shell
Mosh est une application permettant d'ouvrir une session à distance et sécurisée sur une machine de type Unix.
À la différence du célèbre et incoutournable SSH, Mosh offre la possibilité de maintenir une session ouverte tout en étant connecté par intermittence (roaming IP), d'où son nom : Mobile Shell.
Ce dernier est une alternative au couple SSH+Screen.
Fonctionnement
Mosh utilise SSH pour se connecter sur l'hôte distant. Une fois la connexion établie, un processus mosh-server
prend le relais sur un port UDP en ouvrant une nouvelle session sécurisée et ferme la session SSH. Le client communique alors directement avec mosh-server. Avantage de la solution ? Si le client change d'adresse IP et qu'il retente une connexion à travers SSH, mosh-server
reprend le dialogue avec la nouvelle adresse IP.
Mosh utilise aussi une approche différente de SSH pour la gestion de l'affichage du terminal client. Mosh n'attend pas une réponse de l'hôte distant pour afficher ce qui a été saisi par l'utilisateur. Le client et le serveur possèdent chacun un instantané (snapshot) de l'écran à afficher. La solution de Mosh repose sur la synchronisation de ces deux états. Ce qui permet à l'utilisateur de réduire les impressions de latence si la qualité de sa connexion est mauvaise.
Autres points importants :
- Mosh n'a pas besoin des droits super-utilisateur pour s'exécuter.
- Mosh impose un environnement en UTF-8 et ne gère pas d'autres encodages.
- Mosh ne gère pas encore le X-forwarding, ni le Port-forwarding.
Free publie enfin ses patchs sur les logiciels libres
[Free](http://fr.wikipedia.org/wiki/Free_(soci%C3%A9t%C3%A9%29) vient de mettre en ligne les patchs de l'ensemble des logiciels libres utilisés dans ses différents produits dont notamment la Freebox. Il s'agit d'environ 155 patchs pour 45 logiciels libres différents. La mise à jour des conditions générales de vente, relevée par Numérama le 1er août 2011, avait annoncé cette libération.
Reste maintenant à voir ce que vont devenir ces patchs. Est-ce qu'il y aura des développeurs motivés pour les remonter dans les projets concernés ? Ces patchs sont sûrement écrits pour des versions désuettes des logiciels. Il faut les mettre à jour pour la dernière version des logiciels, vérifier si chaque patch est toujours pertinent (en dehors du cadre de la Freebox), etc.
La seconde partie de cette dépêche retrace la bataille juridique pour arriver à cette libération, liste les logiciels libres patchés, ainsi que les logiciels libres non patchés, utilisés dans les différents produits Free.
NdM: la FSF France vient de publier un communiqué de presse intitulé « Un accord met fin au procès intenté contre Free pour non respect de la licence GNU GPL »
Journal vnclic : partager facilement son écran sur un réseau local
Bonjour,
Je souhaite vous présenter un petit logiciel de partage d'écran que j'ai créé car je n'ai pas trouvé ce dont j'avais besoin. Il est téléchargeable ici: vnclic.
Le cas d'usage
Un atelier informatique où chacun utilise sa machine personnelle avec un système Linux. L'application permet à chaque participant de partager son écran avec l'ensemble du groupe en appuyant sur un bouton. Les participants ont accès à une liste de personnes partageant leur écran.
La killer feature: Dès (…)
digiKam 4.2 est disponible
DigiKam 4.2 est sortie le 5 août dernier. Un an après la dernière dépêche sur digiKam, cette nouvelle version est l'occasion de faire un récapitulatif des nouveautés des versions de ce logiciel sorties dans cette période. Pour rappel, digiKam est un logiciel de gestion d'images qui utilise, entre autres, les bibliothèques KDE. Il est principalement développé par le Français Gilles Caulier.
Sortie de Boost 1.46
Une nouvelle version de Boost vient de sortir après trois mois de gestation.
Boost est une compilation de pas moins de 104 bibliothèques logicielles multiplateformes et sous licence libre (licence semblable à la Licence_MIT) écrites en C++. Plusieurs bibliothèques ajoutées au standard TR1 ont d'ailleurs pour origine Boost, comme les bibliothèques "array" et "regex".
Ces bibliothèques exploitent généralement de manière intensive la programmation par template, ce qui en font des bibliothèques génériques pour résoudre une large palette de problèmes.
Sortie de Clementine 1.3
Presque deux ans et 1 600 commits après la sortie de la version 1.2.3, Clementine 1.3 voit le jour le 15 avril 2016.
Pour rappel, Clementine est un lecteur audio multi‐plate‐forme permettant de gérer sa bibliothèque musicale. Il est développé en C++ avec Qt 4 et est distribué sous licence GPL v3.
LibreOffice est de sortie !
Ainsi, après 3 versions bêta et 4 versions candidates, en l'espace de 4 mois (rythme effréné comparé à celui d'OpenOffice.org), la version stable est là, apportant son lot de changements plus ou moins visibles. En effet, l'accent a été principalement mis sur le nettoyage du code et sur son allégement pour permettre d'améliorer le développement ultérieur de la suite.