Les fichiers de la conférence et pour reproduire la vidéo sont hébergés sur GitLab.
Ces fichiers sont prévus pour permettre de reproduire la vidéo (le Makefile est inclus), vous pouvez par exemple changer l’angle de la caméra, voire faire une vidéo multi-angle, ou bien traduire les diapositives et reproduire la vidéo avec celles-ci incrustées à la place de celles actuelles.
Le Makefile est malheureusement rendu inutilement complexe afin de contourner des bugs de Kdenlive (incapacité à produire de l’Opus en mono par exemple, la vidéo et le son sont donc rendus séparément…).
Le brouillon initial (en anglais) a été rédigé sur Wordpress (l’instance d’Unvanquished) pour permettre une relecture de la part de membres de la communauté Unvanquished (et éventuellement membre de la communauté LinuxFr.org comme freem), ce qui a par ailleurs permis de publier la transcription anglophone en même temps que démarrait la conférence. Le texte a été converti avec Pandoc pour le reste des opérations qui furent essentiellement faites dans l’éditeur Markdown ghostwriter.
Pour les sous-titres, Thomas Vincent m’a dit :
J’alterne entre Gnome Subtitles et Aegisub. Le premier est très pratique pour importer une transcription et synchroniser vite fait. Le deuxième est idéal pour synchroniser avec précision, mais ça prend beaucoup plus de temps.
À noter que j’ai écrit deux petits logiciels libres (sous licence CC 0) pour l’occasion :
building-a-community-as-a-service/pdftopng : convertir un PDF en une série de diapositive en PNG, s’appuyant sur mais contournant certaines limitations d’ImageMagick Convert (différentes manière de numéroter, limitation du nombre de diapo exportable en fonction de leur taille de sortie…).
building-a-community-as-a-service/mkctxttoxml : fusionner plusieurs fichiers de chapitres Matroska « simples » au format Matroska XML complexe afin de fournir un chapitrage multi-langue.
Pour ma part tout cela a été réalisé sous Ubuntu 20.04 (avec donc beaucoup de Debian dedans), et je remercie particulièrement Grammalecte pour m’accompagner dans toutes mes rédactions francophones un tant soi-peu travaillées. =)
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Intéressant ! J’utilise surtout Kdenlive sur Linux, avec une espèce de relation conflictuelle : je l’utilise surtout parce que j’ai investi énormément de temps dessus et j’ai donc littéralement hardcodé mes neurones dessus. Le choix historique avait été fait parce qu’il proposait les fonctionnalités dont j’avais besoin malgré sa très grande instabilité (les concurrents à l’époque n’étaient pas plus stable et étaient derrière niveau fonctionnalités), mais j’ai seulement l’impression qu’il commence à être stable en 20202021. Par exemple lorsque j’ai monté ma dernière conférence (la traduction française est dans les tuyaux) je n’ai rencontré de crash que dans une seule situation : quand je remplaçais les images avec le logiciel déjà ouvert (crash au rechargement de ces images). Par contre il y a toujours plein de bugs bizarres que j’ai appris à contourner dans mon flux de travail ou à simplement vivre avec…
Une alternative supplémentaire à celles qui existe déjà sous Linux est donc bienvenue, la stabilité serait un grand plus. =)
extensible par des greffons OpenGL et GLSL.
À ce sujet, où en est la prise en charge de ces technologies sous Haiku, y a-t-il un matériel pris en charge et quelles marque(s) et modèle(s) seraient recommandés ?
Un projet comme Mesa VirGL est-il envisagé/envisageable pour permettre de faire tourner Haiku dans une machine virtuelle avec une prise en charge d’OpenGL et GLSL ?
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Merci ! J’allais justement commenter que j’obtenais une image différente de celle du journal qui suggérait une translation horizontale d’une même scène plus large :
$ whois noel.fr
%% *********** SWIAT BOZEGO N ***********
%% This is the AFNIC Whois server. \_\_ . _/_/ ° . ° . *
%% *\__/ *
%% complete date format : YYYY-MM-DD (Oo)\_______ . . ° * (\_/)
%% short date format : DD/MM * °(__)\ AFNIC )\ . . (Ov0)
%% version : FRNIC-2.5 . ||-----|| * (( ))
%% * ° . || * || ° * (")-(")
%% Rights restricted by copyright. *********** SWIAT BOZEGO N ***********
Étant donné que nous sommes le lendemain du journal Je me demandais si ça scrollait chaque jour ou sinon à quel rythme…
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Clairement, il mieux vaut innover avec une francisation originale que de mal supposer.
Par exemple ceux qui prononcent « Bugatti Veyronne » ou « Chironne », supposant que le nom d’un produit de cette classe doit forcément sonner autrement que français. Manque de pot (ahah), ces noms sont donnés en hommage au pilote français Pierre Veyron et au pilote franco-monégasque Louis Chiron.
Je préférerai prendre le risque de présenter une prononciation maladroite que de laisser entendre que des noms d’un tel prestige ne peuvent forcément pas être dignes de la langue française, qui plus est à tort. =)
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Il n'y a pas non plus de véritables outils d'analyse statique pour le shell […]
Je connais au moins shellcheck, qui semble d’ailleurs détecter dans certains cas le problème que j’ai utilisé dans mon énigme : quand à la fois la boucle et les commandes exécutées dans la boucle lisent l’entrée standard. Je dis dans certains cas car il ne semble détecter le problème que pour une liste prédéfinie de commandes connues pour lire l’entrée standard (incluant le déjà cité ffmpeg) uniquement, probablement pour ne pas ajouter 1000000 lignes d’erreurs du jour au lendemain…
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puis dans Parametres -> General -> Config editor… -> mail.strictly_mime à true
J’ai du mal à suivre… cette option inaccessible aux mineurs non-accompagnés serait configurée par défaut avec une valeur qui invalide soit DKIM soit la signature GPG dans certains cas où tu signes un courriel ?
Quelles seraient la ou les autres fonctionnalités essentielles qui conduisent à préférer invalider GPG ou DKIM pour ne pas perdre les dites fonctionnalités ?
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LinuxFr n’est pas sensé être un espace sécurisant un entre-soi confortable.
Tu commences par supposer que si quelqu’un a un avis différent du tien il doit partir à tout jamais ;
Tu intimes ensuite le silence à quelqu’un sous prétexte que vous serez en désaccord par principe ;
Tu déclares enfin que ne contribuent aux débats que ceux à qui tu l’as demandé.
Tu pourras mettre autant de smileys que tu veux, ils ne pourront pas dissimuler grand chose. On pourra supposer la maladresse la première fois, mais pas sur la durée.
Je ne vais pas dissimuler ou nier l’abrasivité de certains de mes propos, je peux certes les adoucir.
Mais si tu te risques dans un espace public tu prends le risque de l’altérité et tu n’es pas sensé chouiner parce que ça te bouscule.
Tu ne peux pas à la fois sortir dehors et réclamer de ne pas être bousculé dans tes croyances.
Cela étant dit, si tu reviens réclamer encore une fois qu’un inconnu se taise parce que ça ne te revient pas, je ne t’ignorerai pas mais bon, comme je l’ai dit sur le fond, ce n’est pas toi qui décide…
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Le désaccord était précisément le parti pris de ton commentaire et ton angle d’approche, c’était donc ce qui était attendu. Tu remarqueras pourtant que l’essentiel de mes commentaires te rejoignent sur de nombreux points et valident plusieurs de tes propos. Donc si tu cherches le désaccord, tu l’auras eu, si tu ne cherches pas l’accord, tu l’auras eu quand-même (ce qui serait donc, étonnamment, un désaccord). Le monde n’est pas manichéen et ne se réduit pas à des accords et à des désaccords, ni ne doit se diviser en clans au premier désaccord venu.
Pour l’agressivité, bien que tu l’aies choisie comme prédisposition tu auras vu pourtant comment les réponses que tu as suscitées (dont les miennes) sont allées jusqu’à te rejoindre dans ta propre expérience pour partager des solutions qui ont été validées par l’expérience… tout en démontrant une certaine sollicitude. Mais peut-être cela n’était pas recherchées ?
Au moins ça a le mérite d’être clair, ça l’a toujours été en fait. =)
Bon mais avec tout ça j’ai donné assez de mon temps et de ma patience sur les divers sujets évoqués et sur tes problèmes en particulier, de toute façon si j’avais des solutions qui marchent elles ne seraient probablement pas bienvenues car n’entrant pas dans le périmètre autorisé, ce qui était annoncé dès le départ. =)
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l'application "cassée" comme tu dis n'est pas une application système.
C’est pas toi qui décide de quoi doit dépendre une application système.
T’as plein d’applis javas qui sont hyper portables et qui ressemblent à rien et s’intègrent à rien avec une expérience déplorable, si je te suis sur le chemin de grossissage de trait.
Ceci étant, je viens de découvrir que si j'utilisais GDM, l'application se lance instantanément.
OK, mauvaise distro, change de distro.
J’ai rencontré exactement le même problème d’intégration avec Mageia par exemple. KDE se lance correctement depuis SDDM mais pas depuis GDM, et Gnome se lance correctement depuis GDM mais pas depuis SDDM : l’économiseur d’écran ne se lance pas tout seul il faut lancer le service à la main après ouverture de la session, l’hibernation n’est pas disponible… et tous ces problèmes disparaissent si Gnome est ouvert depuis GDM… Ce qui tue l’idée de pouvoir choisir son bureau depuis le gestionnaire de connexion.
Avec suffisamment de paire d’yeux tous les problèmes se dévoilent. Si les problèmes subsistent c’est qu’il n’y a pas assez de paire d’yeux, ou qu’il n’y a pas assez de bouches pour les rapporter, ou pas assez de mains pour les corriger.
Je sais pas ce que tu utilises, mais vu tous les problèmes que tu rapportes il semble que tu utilises une distribution qui n’a pas assez de main d’œuvre pour te permettre de faire de l’hétérogène et de bidouiller (à moins que ton intention soit de rapporter et corriger les bugs et terminer le travail d’intégration, mais vu le reste de la discussion, j’en doute).
Si tu veux juste t’amuser à faire un patchwork de ce qui te plaît à droite et à gauche mais que tu ne veux pas faire l’intégration, cherche une distro qui réponde à ton besoin (spoiler: il est probable qu’une distro ayant les acquis nécessaire, le savoir faire, et l’intégration dont tu as besoin pour faire ton panachage à ta propre guise repose sur systemd, précisément parce qu’à la fois les fonctionnalités permettraient l’intégration et cette uniformité participerait à la fondation sur laquelle le panachage serait possible).
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Qui a envie d'utiliser Oracle, WebSphere chez sois ou dans une asso voire une PME ?! Qui a envie d'utiliser HP/UX chez sois?! J'ai pas envie d'utiliser RHEL ou sa version communautaire
Je n’utilise ni RHEL ni CentOS, je n’ai pas utilisé Fedora depuis 15 ans, la dernière fois que j’ai touché Oracle c’était à l’école, tu sembles connaître mieux WebSphere que moi parce que déjà tu peux le citer. HP/UX je n’en connais que le nom… T’essaies de dire quoi en fait ? Si pour toi ces noms sont les exemples typique des logiciels utilisés en entreprise, t’essaie de dire que Linux c’est pas pour l’entreprise, ou que c’est que pour le bricoleur ?
L’intégralité des exemples que j’ai donné ont été tirés d’expérience en association et en PME. J’ai plus de dix ans d’expérience en fourniture de service à des associations et à des PME. Je suis habitué à traiter avec des radio associatives, services funéraires, EURL agricoles, bibliothèque, centre de formation, tout comme fournir des infrastructures pour du personnel qui se compte en centaine. Ma conviction est précisément qu’à tout niveau on a le droit à des solutions performantes et efficaces et que ce n’est jamais une excuse pour de la bidouille. En fait ce devrait être un argument principal du libre : même le plus petit peut avoir le meilleur, on ne doit pas être condamné à la médiocrité parce qu’on n’a moins de moyen, et le libre permet au petit d’avoir le meilleur.
Non seulement faire usage d’homme de paille est une piètre façon de faire, mais en plus ceux que tu choisis ne fonctionnent pas.
Pourquoi je parle d’entreprise ? Parce que je parle de passage à l’échelle, il faut que la solution marche pour non seulement une personne, mais pour 2, 10, 100. Une bonne solution qui marche pour une équipe de 2 fonctionnera aussi pour une équipe de 100. Quand je conçois une solution je pense toujours à la situation où il y aurait 100 personnes. Ça permet de choisir les solutions qui ont le même coût mais permettent plus.
Quand Debian intègre une solution, elle doit marcher pour toi et pour 1000. Et Debian c’est très bien pour une grosse entreprise, une petite association, ou pour un particulier.
Quant à ton exemple foireux de bashisme, pourquoi ton $otherscript n'est pas celui qui ingére le fichier de données? Sans détail/intention on peut faire dire n'importe quoi.
On aurait pu se souvenir que tu n’as pas su répondre quand tu le pouvais, en fait on se souviendra qu’après que j’ai révélé la clé de l’énigme tu as fait un commentaire qui témoignait d’une incompréhension de l’énigme et de la solution.
Mais au final, pourquoi Evince (un lecteur pdf), Simple Scan (un scanner) ne marche pas correctement en environnement non GNOME/systemd ???
Parce que celui qui a développé, ou celui qui a compilé, ou celui qui a empaqueté, ou [n’importe qui dans la chaîne] a jugé, consciemment ou inconsciemment, que ça valait le coup de dépendre de quelque chose d’autre pour rendre un service. Et il a le droit.
Pour avoir à la fois de l’intégration et de l’hétérogénéité, il faut nécessairement une monoculture quelque part, typiquement dans les services dorsaux et les standards. Donc si tu veux une application GNOME dans un bureau pas GNOME, il te faudra t’attendre qu’à la fois l’application GNOME et le bureau pas GNOME ne soient pas si hétérogène que ça. La question restera : où places-tu le curseur ? Le standard FHS? Le standard XDG ? Les cgroups ? Dbus ? PAM ? Systemd ? Le serveur graphique ?
Cela dit, je n’ai pas à répondre à cette question, je ne suis pas responsable de tes problèmes. Ça aussi c’est un autre procédé rhétorique pas très honnête mais je ne sais pas si ça a un nom, quand on te demande de rendre des comptes sur ce dont tu n’es pas responsable, ou qu’on te demande de te justifier sur ce que tu n’as pas à justifier. C’est assez proche de l’homme de paille tout de même.
Reconnaît simplement que t’as provoqué les gens suivi d’un appel à l’entre-soi peu élégant, pas besoin de t’enfoncer.
Est-ce qu'on a seulement parlé de Linux en entreprise??? Relis le titre du journal.
Relis mon autre commentaire ici et tu comprendras pourquoi c’est tout à fait dans le sujet du journal, allez je cite la partie importante :
Je pense que ce point de vue est essentiel : j’exerce moins ma découverte, mon apprentissage et ma confrontation à des problèmes nouveaux en bidouillant mon propre système mais en répondant aux besoins des gens.
Ça répond à la question du journal :
Si vous en avez un en tête, quel projet GNU/Linux libre vous passionne en ce moment ?
Ce qui me passionne c’est de répondre aux besoins des autres en utilisant GNU/Linux, ça inclus des personnes, des associations, et des entreprises. Ça élargit le périmètre de la découverte énormément, avec des tas de technologies très passionnantes à découvrir, expérimenter, implémenter, consolider, corriger, et parfois aimer…
Qui a envie d'utiliser [solution d’entreprise] chez soi ?
En vrai, avoir un service de gestion de compte et de permission partagé entre son poste de travail et son ordinateur portable en permettant de parcourir les mêmes fichiers entre les machines en utilisant le même identifiant partagé et pouvoir ouvrir sa session dans le train sur son portable en utilisant ce même identifiant qui est administré par ta machine chez toi alors que les deux machines ne peuvent communiquer, ça peut être à la fois pratique et passionnant à réaliser, non ?
Les solutions pour faire ça sont déjà pratiques et rendent service à partir d’une seule personne, mais pensées en conséquences, elles marchent pour 1000. C’est pour ça que certains outils rendant des services apparemment triviaux sont un peu plus complexes que l’apparence laisse supposer.
Tout le monde ne bosse pas au crédit agricole via une SSII. Je te conseille même de sortir un peu de la France.
C’est fou ce que tu es prompt à supposer, mais quand tu le fais t’es franchement à côté de la plaque. Je n’ai rien à prouver donc je ne te ferai même pas l’honneur de te révéler plus ma vie pour démonter cela.
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whileread file
do
</dev/null otherscript "${file}"done
parce que ta commande peut aussi lire l’entrée standard et donc si ton script contenant le while read reçoit en entrée standard:
one
two
three
four
il est possible que ton script exécute en réalité :
otherscript one
otherscript four
Parce que otherscript aura lu les lignes two et three.
Par exemple ffmpeg peut lire l’entrée standard, donc tu vas t’arracher les cheveux pendant des heures à essayer de comprendre pourquoi tout n’est pas converti en faisant ça :
whileread line
do
ffmpeg -i "${line}""out-${line}" -vcodec copy -acodec copy
done
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Mais on n'a pas besoin de systemd mais plutôt d'un superviseur et il en existe.
Et ? je ne défends pas spécialement systemd, mais le besoin de ce que tu appelles un superviseur (qui ne peut se résumer à des scripts).
Pour faire un corollaire, critiquer systemd revient à être accusé d'antivax.
Tu remarqueras que je m’en prends pas à la critique de systemd, mais aux arguments bidons contre ce que tu appelles superviseur.
Je n’aurai aucune difficulté à utiliser un remplaçant qui me rende autant service. Mais un tas de script ça n’est pas un remplaçant.
En vrai, j’ai attendu que les distributions utilisent quelque chose qui fonctionne. Quand systemd est arrivé j’ai vu beaucoup de gens râler mais j’ai constaté que ça répondait aux besoins et que ça (répondre aux besoins) c’était quelque chose de nouveaux et que ça faisait longtemps que j’attendais de voir ça. Je n’ai pas choisi systemd mais j’ai constaté que ça faisait l’affaire.
Alors que je trouve tout à fait cohérente l’idée qu’il puisse y avoir une critique fondée de systemd, je trouve bizarre de surtout rencontrer des contradicteurs qui ont surtout des solutions qui ne passent pas l’échelle au delà de leur propre machine.
Ta comparaison avec les antivax est amusante. Elle est vraie dans l’autre sens : constater que systemd répond à un besoin et constater que l’écrasante majorité des critiques sont fondées sur des alternatives qui ne passent pas l’échelle au delà du pc du contradicteur peut te ranger immédiatement parmi les idolâtres.
Le succès de systemd sanctionné par son intégration dans tant de distributions tient au fait qu’il comble un vide, mais dire ça peut te mettre dans le complot hégémonique.
Pour filer la métaphore des antivax, des tas de vaccins ont sauvé et sauvent des vies, mais l’évocation de l’existence d’antivax aux arguments stupides ne doit jamais conduire à supposer que n’importe quel produit étiqueté vaccin est forcément parfait parce que sinon ce serait être stupide soi-même… bienvenu dans le règne de « la preuve part l’antivax » (dite aussi la preuve du micro-trottoir scandaleux, qui est une forme élaborée d’homme de paille) où il suffirait de brandir la contradiction stupide d’un con pour valider quoi que ce soit.
T’as des gens qui vouent un culte à systemd ? Ça ne doit pas te disqualifier ni t’intimer au silence si tu constates que systemd répond aux besoins.
T’as des gens qui jettent des sorts à systemd ? Ça ne doit pas te disqualifier ni t’intimer au silence si tu constates que systemd est perfectible.
Perso j’ai une critique envers l’écosystème systemd, il y a beaucoup trop de choses que je ne sais pas lire ou comment aborder, ça ressemble trop à un truc conçu par un développeur et pas par un administrateur système, c’est à dire à un truc parachuté plutôt qu’un truc qui a poussé en prenant racine, d’où un certain sentiment d’opacité qui ne me quitte pas. Mais ça répond au besoin. Systemd a réussi une prouesse : me faire écrire des unités de service après une traversée du désert de 12 ans. Rien d’autre avant lui n’avait réussi à me convaincre d’investir du temps de cerveau disponible, de bâtir de la connaissance et du savoir faire et de prendre le risque de modeler mes neurones dessus. C’est pas rien !
Je suis preneur de toute alternative qui serait meilleure, mais j’ai le pressentiment que pour en livrer une il faudra se lever tôt… Il faut produire quelque chose au moins capable de me convaincre après 12 ans d’exil.
Un gros frein de Linux en entreprise sont les propositions de solution à l’arrache faites par des gens qui ne mesurent même pas le bancal de leur proposition quand en face même un non-technicien pressent la fragilité de la solution, alors que les solutions fiables et efficaces qui font la force de Linux et son excellence ne sont même pas connues par celui en charge de l’informatique et qui est sensé faire les propositions.
Et bizarrement quand on connaît les solutions éprouvées et que l’on pointe le bancal du montage de script qui est proposé ou utilisé à la place, on se prend une violente réponse en mode « c’est pas ça la philosophie de linux, blablabla, traître ». Par exemple j’ai vu un gars qui contraignait les gens à une poignées de méga octets de fichiers pour travailler et qui avait créé un dossier qu’il avait nommé « archive » un jour de grande inspiration pour mettre tous les fichiers trop gros pour être sauvegardés (ahah), au point que seul 20% des données étaient sauvegardés, et que les fichiers de profils systèmes des comptes utilisateurs étaient finalement la majorité des données sauvegardées par rapport aux fichiers produits par la structure tellement c’était contraint, ceci afin de rentrer dans les limites de son système de sauvegarde à base de scripts. Quand j’ai tout changé par un logiciel libre écrit par des spécialistes (borg) ça a été une crise violente et des accusations de trahison, des tractations auprès de la hiérarchie, et que voici le discours que tout ceci mettrait en danger la sécurité des données et l’activité, irait contre la philosophie de linux, et patati et patata, mais au bout d’un ou deux ans j’avais sauvegardé un peta octet de données en n’ayant supprimé aucune des sauvegardes quotidiennes et en conservant les mêmes disques durs (un raid1 de 4To (2×4To) pour la sauvegarde, un raid 10 de 4To (4×2To) pour le serveur de fichier)… Mais sauvegarder 15Go par jour sur ces mêmes disques c’était tout à fait normal vu que son système de script était parfait et dans la philosophie Unix et patati et patata, quelques mois plus tard je sauvegardais 1.6Go par jour avec le même matériel et quelque mois plus tard encore en ayant migré le serveur de fichier sur btrfs les utilisateurs n’avaient même plus besoin de me faire des demandes de récupération de fichier depuis la sauvegarde puisqu’ils pouvaient eux-même consulter les snapshots réalisés toutes les heures, capable même de leur restaurer un fichier créé et supprimé par erreur dans la même journée (et donc n’ayant jamais pu être sauvegardé par la sauvegarde quotidienne nocturne).
Besoin d’une sauvegarde ? un script fera très bien l’affaire ! Besoin de mettre en place un VPN ? un script fera très bien l’affaire ! Besoin d’un gestionnaire de service ? un script fera très bien l’affaire ! Besoin d’un outil de supervision ? un script fera très bien l’affaire ! Besoin d’échanger des données ? Un CSV c’est parfait ! Besoin de parser du HTML ? une regex c’est fait pour ça ! Besoin de valider un mail ? [a-z0-9.-]*@[a-z0-9.-]*.[a-z]* c’est parfait ! OU PAS.
Le meilleur ennemi de Linux c’est « un script fera très bien l’affaire ! ».
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Sauf qu'un service de démarrage c'est pas juste un daemond start et daemond stop. Parfois un script de service doit vérifier plusieurs choses pour se lancer comme la présence de répertoire, trouver un fichier de configuration, initialiser une base de données. Etc.
Précisément, ça participe au cahier des charges d’un gestionnaire de service. C’est précisément à cause ces besoins qu’il faut un gestionnaire de service et ne pas se reposer sur des scripts. S’il manque une chose c’est qu’il faut l’ajouter au cahier des charges du gestionnaire de service, ça ne doit pas être un argument pour dire « oh et puis merde, implémenter un gestionnaire de service c’est trop complexe parce que les services c’est trop complexes, je vais donc faire un script et procrastiner la résolution du problème ».
Les services ne deviennent pas moins complexes en faisant des scripts parce qu’on n’implémente pas de gestionnaire de service, donc un gestionnaire de service ne devient pas moins nécessaire en faisant un script. Faire un script c’est juste un patch sur une jambe de bois.
Un gestionnaire de service c’est quelque chose de trop sérieux, trop complexe, trop important et trop critique pour le faire avec des scripts.
Si un service de démarrage c'était juste un daemond start et daemond stop on n’aurait pas besoin de systemd et des scripts ce serait parfait.
C’est moins déconnant d’écrire un service en shell que d’écrire un gestionnaire de service en shell, parce que des services triviaux ça existe, mais un gestionnaire de service ce n’est jamais trivial (ou alors ça ne répond pas aux besoins et les gens doivent pallier les manquements par des scripts, c’est ça sysvinit, chaque script est un palliatif).
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C’est à cause de cet excellent agencement de clavier qui me permet d’écrire une orthographe et typographie française que je n’ai jamais réussi à passer au bépo… 😅
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Quand j’ai voulu passer à Linux je voulais commencer par Gentoo mais un ami m’a conseillé Mandrake et m’a filé des CDs et un manuel en me disant que ce serait plus facile. Quelques jours plus tard je fêtais mon anniversaire avec des amis et je n’ai pas pu sortir le CD du lecteur sans redémarrer, alors j’ai compris que je ne comprendrai rien comme ça. Alors je suis parti sur ma Gentoo en partant du stage 1. En fait j’ai rencontré moins de problèmes puisque tout était expliqué. J’ai donc trouvé Gentoo plus facile que Mandrake qui était vraiment très opaque et avec trop de solutions uniques à Mandrake.
Puis un jour j’ai compris que j’avais des problèmes spécifiques à Gentoo et que je ne pouvais pas vraiment discerner ce qui était spécifique à Gentoo et ce qui ne l’était pas donc j’ai switché sur Slackware qui m’a suivit longtemps. Dans le même temps j’ai expérimenté FreeBSD, OpenBSD, Solaris…
À l’époque Debian fut une expérience désastreuses pour moi (je dois toujours avoir quelque part le CD où j’ai vais écrit au marqueur, d’un geste râgeur, un long « staaaaaaaaaaaaaaable » ironique parce qu’il était plus simple d’installer et obtenir quelque chose qui reboote complètement après installation avec OpenBSD ou Solaris que Debian.
Puis un jour je n’avais plus le temps de jouer avec mon ordinateur, ni vraiment de connexion Internet (genre une heure par semaine), et je n’avais pas du tout le temps de compiler des logiciels (sous Slackware je recompilais mon noyau, e17 et plein de trucs), un ami m’a conseillé Arch en me disant que c’était comme Gentoo mais avec des paquets précompilés… À l’époque Arch n’était pas du tout prête avec une logithèque ridiculement petite, trop petite pour mes seuls usages pour commencer…
Alors, ayant déjà installé plein d’Ubuntu, j’ai appliqué la méthode du dogfooding et je me le suis installé. 12 ans plus tard je l’ai encore sur mon poste principal, il y a peu de chance que je la remplace par autre chose qu’une Debian sans-sucre ajouté.
Il y a 10 ans l’essentiel de mon boulot fut de remplacer des Mandrivas par du Debian, qui était heureusement devenue réellement utilisable à l’époque. Le seul vrai problème que j’ai rencontré avec Debian était sysvinit mais je pouvais m’en tenir loin, et maintenant je ne crois pas avoir de véritable critique envers Debian, à part une chose : Debian rend assez aisée la recompilation de paquet, mais j’aimerai pouvoir faire quelque chose comme apt-get install --from-source nom-du-paquet et que la mise à jour de ce paquet se fasse alors par recompilation avec les mêmes options (coucou USE), ce serait très pratique quand une paquet fournit par Debian n’a pas telle option par défaut (exemple : squid et SSL, je crois pour une question de conflit de licence).
Et sur les serveurs, je fait du 100% Debian désormais. Tout est là pour me permettre de répondre aux besoins des gens.
Je pense que ce point de vue est essentiel : j’exerce moins ma découverte, mon apprentissage et ma confrontation à des problèmes nouveaux en bidouillant mon propre système mais en répondant aux besoins des gens.
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Quant à l'init: c'est OpenRC mais System V m'irait aussi.
Car oui, un autre point, si pour les utilisateurs de 20ans, écrire un service en sh est pénible, changez d'OS à tout jamais. :)
Personnelle j’ai commencé Linux il y a 16 ans peut-être, mais ma première expérience informatique était une console DOS avec un éditeur modal appelé TED et un compilateur C K&R (pré-ANSI, c’est à dire pré-C89, la syntaxe du C était différente), à l’époque même Word (pour DOS) était un éditeur modal… mon premier compatible PC était propulsé par un compatible 8086 d’AMD. J’ai toujours vécu dans un terminal et je pisse du shell tous les jours.
Exemples de trucs en shell / bash que je peux montrer parce que publics:
Note que quand je parle d’écrire des services en shell, je parle pas du script de démarrage, je parle du service, le logiciel qui rend le service.
Là j’en ai pas à montrer parce que non-publics, mais j’ai des services en shell qui écoutent des ports réseaux pour recevoir des commandes et qui gèrent eux-même d’autres services, qui gèrent des certificats pour des centaines de sites-web, ou encore des proxy tcp pour faire rebondir des applications, en shell. Si tu regardes mes scripts en shell tu verras des classes primitives, de la gestion d’argument avancée et même dans un cas une forme primitive d’introspection de fonction…
Défi : explique moi où est le problème dans ce script, et comment le corriger, c’est pour savoir si tu sais de quoi tu parles quand tu parles de shell :
whileread file
do
otherscript "${file}"done
Et bien tu sais quoi ? Il y a quelque chose comme 15 ans, j’utilisais Gentoo et je faisais des unité de service en shell. Un jour j’ai posé une question à un ami concernant le démarrage de services, et j’ai compris à son regard que ma question n’avait pas de sens pour lui et n’avait rien à voir avec Linux mais était spécifique à Gentoo. À partir de ce jours j’ai terminé d’écrire des unités de services en shell et quelque soient les distributions que j’ai utilisé (comme Debian avec sysv-init) je me suis religieusement tenu loin de tout ça, quitte à faire du rc.local dégueulasse. Ce jour d’il y a 15 ans j’ai arrêté d’écrire des unités de services en shell et je me suis mis à attendre systemd.
Bon, en fait, systemd ou n’importe quoi d’autre, je doute que systemd était déjà en projet à l’époque, mais c’est ce genre de changement en profondeur que j’attendais. Une unité de service n’est pas un script putain ! Le script c’est le service à la rigueur, mais pour configurer le contexte de ton service c’est de la description, pas de la programmation.
On peut mettre des scripts shell voir du shell directement dans une crontab, mais tu ne fais pas de crontab à base de while sleep j’espère ??? Les systèmes d’init en shell que j’ai expérimenté c’était ça. Je n’exclus pas qu’un système de gestion de service utilise le shell pour lire des variables, mais par pitié brûlez vos unités en script c’est horrible.
En vrai je m’en moque de systemd, ce qui compte c’est que le service soit rendu, et si quelqu’un écrit une alternative je pourrai bien l’utiliser, mais mince… j’ai commencé à utiliser systemd il y a trois-quatre ans quand j’ai jugé qu’il était prêt, ça signifie que j’ai attendu 12 ans que les distributions Linux fournissent un service correct pour les besoins réels !
En dehors de cas bien spécifiques comme de l’embarqué, jusqu’à aujourd’hui je n’ai jamais vraiment rencontré un détracteur de systemd qui fasse autre chose que geeker sur son pc perso.
Ça me rappelle ce développeur de Devuan qui militait pour faire tourner toutes ses applications en root sur sa machine « parce que c’est ma machine tu vois », même pas capable de contextualiser que l’utilisateur de la machine c’est pas lui c’est le développeur des logiciels qu’il utilise (ou des sites web qu’il visite). 🤦♀️
C’est comme les trucs à la pam, il parait que c’est mal foutu, qu’il y a plein de problèmes structurels, et je veux bien le croire, mais il n’y a tout simplement pas d’alternative viable aujourd’hui pour répondre à certaines problématiques.
Va gérer des parcs de centaine de personnes avec, par exemple, une ouverture de session SSO avec création automatique des dossiers locaux à l’ouverture de session et ticket d’accès aux disques réseaux (et authentification hors-ligne) sans configuration de la part de l’utilisateur ni de spécialisation de ta part, avec des scripts shell. Contrainte : pas de systemd, pas de pam.
J’aurai aucun problème à utiliser autre chose, encore faut-il que cela réponde aux besoins.
C’est facile de se satisfaire de scripts shell quand on ne geek que sa propre machine.
Comment se fait-il qu'avec OpenRC je n'ai pas ces problèmes de: démontage réseau; de bloguage avec timeout infini; de reprendre la main (sysrq mon q) sans redémarrer contrairement à systemd?!
Si tu as ces problèmes je ne te mettrai pas 100 utilisateurs dans les pattes.
En fait comme diagnostique je commencerai par te demander : c’est quoi ta distribution ? Une distribution ce n’est pas qu’un dépôt de logiciels, c’est un référentiel de méthodologies. Les distributions ne se valent pas, il ne suffit pas de distribuer les mêmes logiciels, ce qui fait la différence sont l’efficacité des méthodologies mises en œuvre par la distribution.
Par exemple pour répondre au besoin que je viens de décrire, utiliser un dérivé de Debian serait plus efficace qu’un dérivé de Red-Hat (à la Mageia) parce que la gestion de la configuration de pam est bien meilleure, quand bien même il y aurait un un nombre incalculable de distributions qui empaquettent des trucs comme samba, winbind, etc. La différence ce sont les méthodologies proposées.
Je suis près à remplacer systemd par autre chose qui serait objectivement meilleur, mais en attendant Debian a énormément gagné en sérieux en intégrant systemd. Avant cela la gestion des services était une blague, je crois d’ailleurs que c’est un très bon point pour Debian d’avoir réussi à tenir une distribution aussi fonctionnelle malgré l’infâme sysv-init, ça dit à quel point les gens qui conçoivent Debian savent comment traiter les problèmes et sont de vrais solveurs de casse-tête de compétition.
Car oui, un autre point, si pour les utilisateurs de 20ans, écrire un service en sh est pénible, changez d'OS à tout jamais. :)
Es-tu vraiment certain que tes problèmes sont une question de conflit inter-générationnel ou bien que supposer l’incompétence des autres soit significatif ? Es-tu vraiment certain que la vocation de Linux soit d’être une forme de synthwave pour geek en mal d’années 80, ou une forme de rétro-computing ?
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dont l'exploitation in fine m'a paru ne tourner qu'autour de l'utilisation de logiciels propriétaires
Là j’ai le droit de dire que « ton commentaire semble supposer » quelque chose ?
Tu peux faire 95% de choses avec des logiciels libres et 5% de choses avec des logiciels propriétaires. Ces 5% peuvent décider pour les 100%. Par exemple quelqu’un qui aimerait bien jouer 1h par semaine à un jeu propriétaire qu’il apprécie se posera sérieusement la question de quel matériel et quel pilote utiliser. Ces 5% sont 100% décisifs.
De même, quelqu’un qui a une seule application CUDA qu’il utilise une fois par mois mais ne peut pas s’en passer pour diverses raisons, c’est cet usage minoritaire qui va en fait décider du matériel et du pilote. Nvidia l’a très bien compris, je considère d’ailleurs ceci comme une forme de racket.
En l’occurrence, on parle de se réjouir de pouvoir installer des jeux propriétaires: il ne me semble pas avoir lu que ceux-ci étaient imposés par qui que ce soit.
Je réponds de manière générale que chacun peut avoir ses propres raisons. Je ne peux pas supposer ces raisons donc je donne un exemple de raison propre qu’il est facile d’imaginer, et qui suffit à prouver qu’il est possible d’avoir ses propres raisons sans avoir à les supposer ni d’exiger plus que cela de les révéler.
Par ailleurs, dans ce cas précis, même dans le loisir tu peux subir des pressions diverses (c’est pas forcément négatif, ça peut être des encouragements), comme par exemple partager des moments de jeux avec des membre de ta famille plus ou moins éloignée, et ils auraient tout à fait le droit de suggérer tel ou tel jeu.
Exemple simple : quand j’étais enfant je jouais à Streets of Rage sur Megadrive avec mon frère, un voisin nous avait offert la console après avoir acheté la Saturn et un autre voisin nous avait offert le jeu. Maintenant nous habitons loin l’un de l’autre, et quand est sorti récemment la version 4 du jeu, elle m’a fait beaucoup de l’œil pour une raison particulière : mon frère jouait Adam et moi je jouais Blaze. Il se trouve que le personnage d’Adam est complètement absent des épisodes 2 et 3 mais présent dans l’épisode 4. L’idée de pouvoir jouer ensemble à Streets of Rage avec nos personnages respectifs (ce qui a attendu le 4ème épisode pour être de nouveau possible !) était très séduisante. J’ai sincèrement considéré l’éventualité d’acquérir ce jeu propriétaire dans le but de jouer avec ma famille, ce qui est vraiment exceptionnel de ma part. Ce qui m’a finalement bloqué c’est que la version propriétaire mais sans DRM ne permet pas le jeu en ligne, et si j’aurai craqué ça aurait été pour jouer en ligne, et là, le DRM c’est trop pour moi.
Autre exemple, quelqu’un a récemment témoigné comment il en est venu à acheter une Xbox pour que sa fille puisse jouer avec ses copines. C’est un bon exemple de pression sociale, et avant de lâcher l’affaire et d’acheter la Xbox il a semble-t-il tenté wine, le double-boot… Bref de garder un minimum de contrôle et d’ouverture (face à une Xbox un PC sous Windows ressemble à un paradis d’ouverture).
il n’y a aucune raison de ne pas préférer un logiciel libre sous prétexte qu’on utilise déjà un logiciel propriétaire par ailleurs.
Je n'ai pas l'impression d'avoir dit le contraire.
Ton commentaire ressemble tout de même furieusement à « pourquoi se laver puisqu’on va se re-salir ? » (d’où le sentiment de se faire troller exprimé par un autre). Ton commentaire était tout de même vachement centré sur une seule considération, j’en apporte simplement la preuve qu’il est possible de préférer un logiciel libre pour d’autres raisons que la sécurité par exemple, une seule preuve suffit j’ai donc pris celle qui me semblait la plus évidente.
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Mais au sein d'une grosse organisation (au hasard, une banque avec plusieurs centaines de milliers de salariés)
Je rappelle qu’à la base on parlait de Solidatech et des associations, tout de même… Ce qui pourrait contraindre une banque à acheter du MSOffice ne s’applique pas nécessairement à une radio associative par exemple.
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Une 2e recherche m'apprend que Christ ne l'est plus, mais qu'il l'aurait été brièvement il y aurait environ 2020 ans.
Sa naissance aurait été il y a 2020 ans (avec une marge d’erreur d’environ sept ans je crois mais je ne sais plus dans quel sens), il aurait été bronsonisé à l’âge de 33 ans, donc il n’y a peut-être pas encore 2000 ans. =)
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# Au delà du fond, la forme : logiciels libres utilisés, etc.
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Bâtir une communauté comme un service. Évalué à 10. Dernière modification le 10 janvier 2021 à 01:56.
Pour information, voici les logiciels libres utilisés pour produire les divers fichiers et réaliser l’événement (liste non exhaustive):
Mais aussi GNU bash, make, sed, core utilities…
Et Git, parce Git c’est la vie !
Les fichiers de la conférence et pour reproduire la vidéo sont hébergés sur GitLab.
Ces fichiers sont prévus pour permettre de reproduire la vidéo (le
Makefile
est inclus), vous pouvez par exemple changer l’angle de la caméra, voire faire une vidéo multi-angle, ou bien traduire les diapositives et reproduire la vidéo avec celles-ci incrustées à la place de celles actuelles.Le
Makefile
est malheureusement rendu inutilement complexe afin de contourner des bugs de Kdenlive (incapacité à produire de l’Opus en mono par exemple, la vidéo et le son sont donc rendus séparément…).Le brouillon initial (en anglais) a été rédigé sur Wordpress (l’instance d’Unvanquished) pour permettre une relecture de la part de membres de la communauté Unvanquished (et éventuellement membre de la communauté LinuxFr.org comme
freem
), ce qui a par ailleurs permis de publier la transcription anglophone en même temps que démarrait la conférence. Le texte a été converti avec Pandoc pour le reste des opérations qui furent essentiellement faites dans l’éditeur Markdown ghostwriter.Pour les sous-titres, Thomas Vincent m’a dit :
À noter que j’ai écrit deux petits logiciels libres (sous licence CC 0) pour l’occasion :
Pour ma part tout cela a été réalisé sous Ubuntu 20.04 (avec donc beaucoup de Debian dedans), et je remercie particulièrement Grammalecte pour m’accompagner dans toutes mes rédactions francophones un tant soi-peu travaillées. =)
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[^] # Re: Putaclick
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Trump == Hitler. Évalué à 4. Dernière modification le 09 janvier 2021 à 02:23.
Il est vrai que ça vole au niveau de CRS SS.
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# Impressionnant !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Medo, un éditeur de vidéos pour Haiku. Évalué à 5.
Intéressant ! J’utilise surtout Kdenlive sur Linux, avec une espèce de relation conflictuelle : je l’utilise surtout parce que j’ai investi énormément de temps dessus et j’ai donc littéralement hardcodé mes neurones dessus. Le choix historique avait été fait parce qu’il proposait les fonctionnalités dont j’avais besoin malgré sa très grande instabilité (les concurrents à l’époque n’étaient pas plus stable et étaient derrière niveau fonctionnalités), mais j’ai seulement l’impression qu’il commence à être stable en
20202021. Par exemple lorsque j’ai monté ma dernière conférence (la traduction française est dans les tuyaux) je n’ai rencontré de crash que dans une seule situation : quand je remplaçais les images avec le logiciel déjà ouvert (crash au rechargement de ces images). Par contre il y a toujours plein de bugs bizarres que j’ai appris à contourner dans mon flux de travail ou à simplement vivre avec…Une alternative supplémentaire à celles qui existe déjà sous Linux est donc bienvenue, la stabilité serait un grand plus. =)
À ce sujet, où en est la prise en charge de ces technologies sous Haiku, y a-t-il un matériel pris en charge et quelles marque(s) et modèle(s) seraient recommandés ?
Un projet comme Mesa VirGL est-il envisagé/envisageable pour permettre de faire tourner Haiku dans une machine virtuelle avec une prise en charge d’OpenGL et GLSL ?
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[^] # Re: Vers la décroissance ;)
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Un film entier sur une disquette. Évalué à 3.
C’est moi ou cette version ne nous dit pas si Han tire le premier ? 😱
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[^] # Re: La magie est totale
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Y en a qui s'amusent :). Évalué à 6.
A priori, voici les divers messages affichés :
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[^] # Re: La magie est totale
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Y en a qui s'amusent :). Évalué à 6.
Merci ! J’allais justement commenter que j’obtenais une image différente de celle du journal qui suggérait une translation horizontale d’une même scène plus large :
Étant donné que nous sommes le lendemain du journal Je me demandais si ça scrollait chaque jour ou sinon à quel rythme…
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[^] # Re: Soirée à thème
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [HS] Comment prononcez-vous Knoppix ?. Évalué à 4.
Clairement, il mieux vaut innover avec une francisation originale que de mal supposer.
Par exemple ceux qui prononcent « Bugatti Veyronne » ou « Chironne », supposant que le nom d’un produit de cette classe doit forcément sonner autrement que français. Manque de pot (ahah), ces noms sont donnés en hommage au pilote français Pierre Veyron et au pilote franco-monégasque Louis Chiron.
Je préférerai prendre le risque de présenter une prononciation maladroite que de laisser entendre que des noms d’un tel prestige ne peuvent forcément pas être dignes de la langue française, qui plus est à tort. =)
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[^] # Re: moi c'est l'inverse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 7. Dernière modification le 15 décembre 2020 à 01:04.
Je connais au moins shellcheck, qui semble d’ailleurs détecter dans certains cas le problème que j’ai utilisé dans mon énigme : quand à la fois la boucle et les commandes exécutées dans la boucle lisent l’entrée standard. Je dis dans certains cas car il ne semble détecter le problème que pour une liste prédéfinie de commandes connues pour lire l’entrée standard (incluant le déjà cité
ffmpeg
) uniquement, probablement pour ne pas ajouter 1000000 lignes d’erreurs du jour au lendemain…ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Autohébergement
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 5.
J’ai du mal à suivre… cette option inaccessible aux mineurs non-accompagnés serait configurée par défaut avec une valeur qui invalide soit DKIM soit la signature GPG dans certains cas où tu signes un courriel ?
Quelles seraient la ou les autres fonctionnalités essentielles qui conduisent à préférer invalider GPG ou DKIM pour ne pas perdre les dites fonctionnalités ?
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[^] # Re: moi c'est l'inverse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 6. Dernière modification le 13 décembre 2020 à 03:48.
En fait ma seule réponse à :
Aurait dû être :
LinuxFr n’est pas sensé être un espace sécurisant un entre-soi confortable.
Tu pourras mettre autant de smileys que tu veux, ils ne pourront pas dissimuler grand chose. On pourra supposer la maladresse la première fois, mais pas sur la durée.
Je ne vais pas dissimuler ou nier l’abrasivité de certains de mes propos, je peux certes les adoucir.
Mais si tu te risques dans un espace public tu prends le risque de l’altérité et tu n’es pas sensé chouiner parce que ça te bouscule.
Tu ne peux pas à la fois sortir dehors et réclamer de ne pas être bousculé dans tes croyances.
Cela étant dit, si tu reviens réclamer encore une fois qu’un inconnu se taise parce que ça ne te revient pas, je ne t’ignorerai pas mais bon, comme je l’ai dit sur le fond, ce n’est pas toi qui décide…
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[^] # Re: moi c'est l'inverse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 4. Dernière modification le 12 décembre 2020 à 00:15.
“changez d'OS à tout jamais”
Le désaccord était précisément le parti pris de ton commentaire et ton angle d’approche, c’était donc ce qui était attendu. Tu remarqueras pourtant que l’essentiel de mes commentaires te rejoignent sur de nombreux points et valident plusieurs de tes propos. Donc si tu cherches le désaccord, tu l’auras eu, si tu ne cherches pas l’accord, tu l’auras eu quand-même (ce qui serait donc, étonnamment, un désaccord). Le monde n’est pas manichéen et ne se réduit pas à des accords et à des désaccords, ni ne doit se diviser en clans au premier désaccord venu.
Pour l’agressivité, bien que tu l’aies choisie comme prédisposition tu auras vu pourtant comment les réponses que tu as suscitées (dont les miennes) sont allées jusqu’à te rejoindre dans ta propre expérience pour partager des solutions qui ont été validées par l’expérience… tout en démontrant une certaine sollicitude. Mais peut-être cela n’était pas recherchées ?
Au moins ça a le mérite d’être clair, ça l’a toujours été en fait. =)
Bon mais avec tout ça j’ai donné assez de mon temps et de ma patience sur les divers sujets évoqués et sur tes problèmes en particulier, de toute façon si j’avais des solutions qui marchent elles ne seraient probablement pas bienvenues car n’entrant pas dans le périmètre autorisé, ce qui était annoncé dès le départ. =)
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[^] # Re: moi c'est l'inverse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 8.
C’est pas toi qui décide de quoi doit dépendre une application système.
T’as plein d’applis javas qui sont hyper portables et qui ressemblent à rien et s’intègrent à rien avec une expérience déplorable, si je te suis sur le chemin de grossissage de trait.
OK, mauvaise distro, change de distro.
J’ai rencontré exactement le même problème d’intégration avec Mageia par exemple. KDE se lance correctement depuis SDDM mais pas depuis GDM, et Gnome se lance correctement depuis GDM mais pas depuis SDDM : l’économiseur d’écran ne se lance pas tout seul il faut lancer le service à la main après ouverture de la session, l’hibernation n’est pas disponible… et tous ces problèmes disparaissent si Gnome est ouvert depuis GDM… Ce qui tue l’idée de pouvoir choisir son bureau depuis le gestionnaire de connexion.
Avec suffisamment de paire d’yeux tous les problèmes se dévoilent. Si les problèmes subsistent c’est qu’il n’y a pas assez de paire d’yeux, ou qu’il n’y a pas assez de bouches pour les rapporter, ou pas assez de mains pour les corriger.
Je sais pas ce que tu utilises, mais vu tous les problèmes que tu rapportes il semble que tu utilises une distribution qui n’a pas assez de main d’œuvre pour te permettre de faire de l’hétérogène et de bidouiller (à moins que ton intention soit de rapporter et corriger les bugs et terminer le travail d’intégration, mais vu le reste de la discussion, j’en doute).
Si tu veux juste t’amuser à faire un patchwork de ce qui te plaît à droite et à gauche mais que tu ne veux pas faire l’intégration, cherche une distro qui réponde à ton besoin (spoiler: il est probable qu’une distro ayant les acquis nécessaire, le savoir faire, et l’intégration dont tu as besoin pour faire ton panachage à ta propre guise repose sur systemd, précisément parce qu’à la fois les fonctionnalités permettraient l’intégration et cette uniformité participerait à la fondation sur laquelle le panachage serait possible).
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[^] # Re: moi c'est l'inverse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 10. Dernière modification le 11 décembre 2020 à 09:45.
Je n’utilise ni RHEL ni CentOS, je n’ai pas utilisé Fedora depuis 15 ans, la dernière fois que j’ai touché Oracle c’était à l’école, tu sembles connaître mieux WebSphere que moi parce que déjà tu peux le citer. HP/UX je n’en connais que le nom… T’essaies de dire quoi en fait ? Si pour toi ces noms sont les exemples typique des logiciels utilisés en entreprise, t’essaie de dire que Linux c’est pas pour l’entreprise, ou que c’est que pour le bricoleur ?
L’intégralité des exemples que j’ai donné ont été tirés d’expérience en association et en PME. J’ai plus de dix ans d’expérience en fourniture de service à des associations et à des PME. Je suis habitué à traiter avec des radio associatives, services funéraires, EURL agricoles, bibliothèque, centre de formation, tout comme fournir des infrastructures pour du personnel qui se compte en centaine. Ma conviction est précisément qu’à tout niveau on a le droit à des solutions performantes et efficaces et que ce n’est jamais une excuse pour de la bidouille. En fait ce devrait être un argument principal du libre : même le plus petit peut avoir le meilleur, on ne doit pas être condamné à la médiocrité parce qu’on n’a moins de moyen, et le libre permet au petit d’avoir le meilleur.
Non seulement faire usage d’homme de paille est une piètre façon de faire, mais en plus ceux que tu choisis ne fonctionnent pas.
Pourquoi je parle d’entreprise ? Parce que je parle de passage à l’échelle, il faut que la solution marche pour non seulement une personne, mais pour 2, 10, 100. Une bonne solution qui marche pour une équipe de 2 fonctionnera aussi pour une équipe de 100. Quand je conçois une solution je pense toujours à la situation où il y aurait 100 personnes. Ça permet de choisir les solutions qui ont le même coût mais permettent plus.
Quand Debian intègre une solution, elle doit marcher pour toi et pour 1000. Et Debian c’est très bien pour une grosse entreprise, une petite association, ou pour un particulier.
On aurait pu se souvenir que tu n’as pas su répondre quand tu le pouvais, en fait on se souviendra qu’après que j’ai révélé la clé de l’énigme tu as fait un commentaire qui témoignait d’une incompréhension de l’énigme et de la solution.
Parce que celui qui a développé, ou celui qui a compilé, ou celui qui a empaqueté, ou [n’importe qui dans la chaîne] a jugé, consciemment ou inconsciemment, que ça valait le coup de dépendre de quelque chose d’autre pour rendre un service. Et il a le droit.
Pour avoir à la fois de l’intégration et de l’hétérogénéité, il faut nécessairement une monoculture quelque part, typiquement dans les services dorsaux et les standards. Donc si tu veux une application GNOME dans un bureau pas GNOME, il te faudra t’attendre qu’à la fois l’application GNOME et le bureau pas GNOME ne soient pas si hétérogène que ça. La question restera : où places-tu le curseur ? Le standard FHS? Le standard XDG ? Les cgroups ? Dbus ? PAM ? Systemd ? Le serveur graphique ?
Cela dit, je n’ai pas à répondre à cette question, je ne suis pas responsable de tes problèmes. Ça aussi c’est un autre procédé rhétorique pas très honnête mais je ne sais pas si ça a un nom, quand on te demande de rendre des comptes sur ce dont tu n’es pas responsable, ou qu’on te demande de te justifier sur ce que tu n’as pas à justifier. C’est assez proche de l’homme de paille tout de même.
Reconnaît simplement que t’as provoqué les gens suivi d’un appel à l’entre-soi peu élégant, pas besoin de t’enfoncer.
Relis mon autre commentaire ici et tu comprendras pourquoi c’est tout à fait dans le sujet du journal, allez je cite la partie importante :
Ça répond à la question du journal :
Ce qui me passionne c’est de répondre aux besoins des autres en utilisant GNU/Linux, ça inclus des personnes, des associations, et des entreprises. Ça élargit le périmètre de la découverte énormément, avec des tas de technologies très passionnantes à découvrir, expérimenter, implémenter, consolider, corriger, et parfois aimer…
En vrai, avoir un service de gestion de compte et de permission partagé entre son poste de travail et son ordinateur portable en permettant de parcourir les mêmes fichiers entre les machines en utilisant le même identifiant partagé et pouvoir ouvrir sa session dans le train sur son portable en utilisant ce même identifiant qui est administré par ta machine chez toi alors que les deux machines ne peuvent communiquer, ça peut être à la fois pratique et passionnant à réaliser, non ?
Les solutions pour faire ça sont déjà pratiques et rendent service à partir d’une seule personne, mais pensées en conséquences, elles marchent pour 1000. C’est pour ça que certains outils rendant des services apparemment triviaux sont un peu plus complexes que l’apparence laisse supposer.
C’est fou ce que tu es prompt à supposer, mais quand tu le fais t’es franchement à côté de la plaque. Je n’ai rien à prouver donc je ne te ferai même pas l’honneur de te révéler plus ma vie pour démonter cela.
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[^] # Re: moi c'est l'inverse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 10.
La solution c’est ça :
parce que ta commande peut aussi lire l’entrée standard et donc si ton script contenant le
while read
reçoit en entrée standard:il est possible que ton script exécute en réalité :
Parce que
otherscript
aura lu les lignestwo
etthree
.Par exemple
ffmpeg
peut lire l’entrée standard, donc tu vas t’arracher les cheveux pendant des heures à essayer de comprendre pourquoi tout n’est pas converti en faisant ça :ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: moi c'est l'inverse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 10.
Et ? je ne défends pas spécialement systemd, mais le besoin de ce que tu appelles un superviseur (qui ne peut se résumer à des scripts).
Tu remarqueras que je m’en prends pas à la critique de systemd, mais aux arguments bidons contre ce que tu appelles superviseur.
Je n’aurai aucune difficulté à utiliser un remplaçant qui me rende autant service. Mais un tas de script ça n’est pas un remplaçant.
En vrai, j’ai attendu que les distributions utilisent quelque chose qui fonctionne. Quand systemd est arrivé j’ai vu beaucoup de gens râler mais j’ai constaté que ça répondait aux besoins et que ça (répondre aux besoins) c’était quelque chose de nouveaux et que ça faisait longtemps que j’attendais de voir ça. Je n’ai pas choisi systemd mais j’ai constaté que ça faisait l’affaire.
Alors que je trouve tout à fait cohérente l’idée qu’il puisse y avoir une critique fondée de systemd, je trouve bizarre de surtout rencontrer des contradicteurs qui ont surtout des solutions qui ne passent pas l’échelle au delà de leur propre machine.
Ta comparaison avec les antivax est amusante. Elle est vraie dans l’autre sens : constater que systemd répond à un besoin et constater que l’écrasante majorité des critiques sont fondées sur des alternatives qui ne passent pas l’échelle au delà du pc du contradicteur peut te ranger immédiatement parmi les idolâtres.
Le succès de systemd sanctionné par son intégration dans tant de distributions tient au fait qu’il comble un vide, mais dire ça peut te mettre dans le complot hégémonique.
Pour filer la métaphore des antivax, des tas de vaccins ont sauvé et sauvent des vies, mais l’évocation de l’existence d’antivax aux arguments stupides ne doit jamais conduire à supposer que n’importe quel produit étiqueté vaccin est forcément parfait parce que sinon ce serait être stupide soi-même… bienvenu dans le règne de « la preuve part l’antivax » (dite aussi la preuve du micro-trottoir scandaleux, qui est une forme élaborée d’homme de paille) où il suffirait de brandir la contradiction stupide d’un con pour valider quoi que ce soit.
T’as des gens qui vouent un culte à systemd ? Ça ne doit pas te disqualifier ni t’intimer au silence si tu constates que systemd répond aux besoins.
T’as des gens qui jettent des sorts à systemd ? Ça ne doit pas te disqualifier ni t’intimer au silence si tu constates que systemd est perfectible.
Perso j’ai une critique envers l’écosystème systemd, il y a beaucoup trop de choses que je ne sais pas lire ou comment aborder, ça ressemble trop à un truc conçu par un développeur et pas par un administrateur système, c’est à dire à un truc parachuté plutôt qu’un truc qui a poussé en prenant racine, d’où un certain sentiment d’opacité qui ne me quitte pas. Mais ça répond au besoin. Systemd a réussi une prouesse : me faire écrire des unités de service après une traversée du désert de 12 ans. Rien d’autre avant lui n’avait réussi à me convaincre d’investir du temps de cerveau disponible, de bâtir de la connaissance et du savoir faire et de prendre le risque de modeler mes neurones dessus. C’est pas rien !
Je suis preneur de toute alternative qui serait meilleure, mais j’ai le pressentiment que pour en livrer une il faudra se lever tôt… Il faut produire quelque chose au moins capable de me convaincre après 12 ans d’exil.
Un gros frein de Linux en entreprise sont les propositions de solution à l’arrache faites par des gens qui ne mesurent même pas le bancal de leur proposition quand en face même un non-technicien pressent la fragilité de la solution, alors que les solutions fiables et efficaces qui font la force de Linux et son excellence ne sont même pas connues par celui en charge de l’informatique et qui est sensé faire les propositions.
Et bizarrement quand on connaît les solutions éprouvées et que l’on pointe le bancal du montage de script qui est proposé ou utilisé à la place, on se prend une violente réponse en mode « c’est pas ça la philosophie de linux, blablabla, traître ». Par exemple j’ai vu un gars qui contraignait les gens à une poignées de méga octets de fichiers pour travailler et qui avait créé un dossier qu’il avait nommé « archive » un jour de grande inspiration pour mettre tous les fichiers trop gros pour être sauvegardés (ahah), au point que seul 20% des données étaient sauvegardés, et que les fichiers de profils systèmes des comptes utilisateurs étaient finalement la majorité des données sauvegardées par rapport aux fichiers produits par la structure tellement c’était contraint, ceci afin de rentrer dans les limites de son système de sauvegarde à base de scripts. Quand j’ai tout changé par un logiciel libre écrit par des spécialistes (borg) ça a été une crise violente et des accusations de trahison, des tractations auprès de la hiérarchie, et que voici le discours que tout ceci mettrait en danger la sécurité des données et l’activité, irait contre la philosophie de linux, et patati et patata, mais au bout d’un ou deux ans j’avais sauvegardé un peta octet de données en n’ayant supprimé aucune des sauvegardes quotidiennes et en conservant les mêmes disques durs (un raid1 de 4To (2×4To) pour la sauvegarde, un raid 10 de 4To (4×2To) pour le serveur de fichier)… Mais sauvegarder 15Go par jour sur ces mêmes disques c’était tout à fait normal vu que son système de script était parfait et dans la philosophie Unix et patati et patata, quelques mois plus tard je sauvegardais 1.6Go par jour avec le même matériel et quelque mois plus tard encore en ayant migré le serveur de fichier sur btrfs les utilisateurs n’avaient même plus besoin de me faire des demandes de récupération de fichier depuis la sauvegarde puisqu’ils pouvaient eux-même consulter les snapshots réalisés toutes les heures, capable même de leur restaurer un fichier créé et supprimé par erreur dans la même journée (et donc n’ayant jamais pu être sauvegardé par la sauvegarde quotidienne nocturne).
Besoin d’une sauvegarde ? un script fera très bien l’affaire ! Besoin de mettre en place un VPN ? un script fera très bien l’affaire ! Besoin d’un gestionnaire de service ? un script fera très bien l’affaire ! Besoin d’un outil de supervision ? un script fera très bien l’affaire ! Besoin d’échanger des données ? Un CSV c’est parfait ! Besoin de parser du HTML ? une regex c’est fait pour ça ! Besoin de valider un mail ?
[a-z0-9.-]*@[a-z0-9.-]*.[a-z]*
c’est parfait ! OU PAS.Le meilleur ennemi de Linux c’est « un script fera très bien l’affaire ! ».
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[^] # Re: moi c'est l'inverse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 9.
Précisément, ça participe au cahier des charges d’un gestionnaire de service. C’est précisément à cause ces besoins qu’il faut un gestionnaire de service et ne pas se reposer sur des scripts. S’il manque une chose c’est qu’il faut l’ajouter au cahier des charges du gestionnaire de service, ça ne doit pas être un argument pour dire « oh et puis merde, implémenter un gestionnaire de service c’est trop complexe parce que les services c’est trop complexes, je vais donc faire un script et procrastiner la résolution du problème ».
Les services ne deviennent pas moins complexes en faisant des scripts parce qu’on n’implémente pas de gestionnaire de service, donc un gestionnaire de service ne devient pas moins nécessaire en faisant un script. Faire un script c’est juste un patch sur une jambe de bois.
Faire un script pour démarrer un service c’est comme parser du HTML avec des expressions régulières ou écrire son propre parseur CSV (cf. précédente discussion) ou encore valider des adresses e-mail soi-même. On se dit que c’est pas compliqué et qu’on va faire un script ça fera bien l’affaire. Non.
Un gestionnaire de service c’est quelque chose de trop sérieux, trop complexe, trop important et trop critique pour le faire avec des scripts.
Si un service de démarrage c'était juste un
daemond start
etdaemond stop
on n’aurait pas besoin de systemd et des scripts ce serait parfait.C’est moins déconnant d’écrire un service en shell que d’écrire un gestionnaire de service en shell, parce que des services triviaux ça existe, mais un gestionnaire de service ce n’est jamais trivial (ou alors ça ne répond pas aux besoins et les gens doivent pallier les manquements par des scripts, c’est ça sysvinit, chaque script est un palliatif).
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[^] # Re: Majuscules accentuées
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une histoire d'encodage de caractères. Évalué à 3. Dernière modification le 10 décembre 2020 à 08:42.
Je ne dis pas que je suis parfait en orthographe, mais que ce n’est pas l’agencement
fr-oss
qui m’en empêche. =)Si les claviers corrigeaient les phaûtes… Skynet aurait 105 touches ?
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[^] # Re: Majuscules accentuées
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une histoire d'encodage de caractères. Évalué à 4.
C’est à cause de cet excellent agencement de clavier qui me permet d’écrire une orthographe et typographie française que je n’ai jamais réussi à passer au bépo… 😅
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[^] # Re: Gentoo pour se faire peur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 10.
Quand j’ai voulu passer à Linux je voulais commencer par Gentoo mais un ami m’a conseillé Mandrake et m’a filé des CDs et un manuel en me disant que ce serait plus facile. Quelques jours plus tard je fêtais mon anniversaire avec des amis et je n’ai pas pu sortir le CD du lecteur sans redémarrer, alors j’ai compris que je ne comprendrai rien comme ça. Alors je suis parti sur ma Gentoo en partant du stage 1. En fait j’ai rencontré moins de problèmes puisque tout était expliqué. J’ai donc trouvé Gentoo plus facile que Mandrake qui était vraiment très opaque et avec trop de solutions uniques à Mandrake.
Puis un jour j’ai compris que j’avais des problèmes spécifiques à Gentoo et que je ne pouvais pas vraiment discerner ce qui était spécifique à Gentoo et ce qui ne l’était pas donc j’ai switché sur Slackware qui m’a suivit longtemps. Dans le même temps j’ai expérimenté FreeBSD, OpenBSD, Solaris…
À l’époque Debian fut une expérience désastreuses pour moi (je dois toujours avoir quelque part le CD où j’ai vais écrit au marqueur, d’un geste râgeur, un long « staaaaaaaaaaaaaaable » ironique parce qu’il était plus simple d’installer et obtenir quelque chose qui reboote complètement après installation avec OpenBSD ou Solaris que Debian.
Puis un jour je n’avais plus le temps de jouer avec mon ordinateur, ni vraiment de connexion Internet (genre une heure par semaine), et je n’avais pas du tout le temps de compiler des logiciels (sous Slackware je recompilais mon noyau, e17 et plein de trucs), un ami m’a conseillé Arch en me disant que c’était comme Gentoo mais avec des paquets précompilés… À l’époque Arch n’était pas du tout prête avec une logithèque ridiculement petite, trop petite pour mes seuls usages pour commencer…
Alors, ayant déjà installé plein d’Ubuntu, j’ai appliqué la méthode du
dogfooding
et je me le suis installé. 12 ans plus tard je l’ai encore sur mon poste principal, il y a peu de chance que je la remplace par autre chose qu’une Debian sans-sucre ajouté.Il y a 10 ans l’essentiel de mon boulot fut de remplacer des Mandrivas par du Debian, qui était heureusement devenue réellement utilisable à l’époque. Le seul vrai problème que j’ai rencontré avec Debian était sysvinit mais je pouvais m’en tenir loin, et maintenant je ne crois pas avoir de véritable critique envers Debian, à part une chose : Debian rend assez aisée la recompilation de paquet, mais j’aimerai pouvoir faire quelque chose comme
apt-get install --from-source nom-du-paquet
et que la mise à jour de ce paquet se fasse alors par recompilation avec les mêmes options (coucouUSE
), ce serait très pratique quand une paquet fournit par Debian n’a pas telle option par défaut (exemple : squid et SSL, je crois pour une question de conflit de licence).Et sur les serveurs, je fait du 100% Debian désormais. Tout est là pour me permettre de répondre aux besoins des gens.
Je pense que ce point de vue est essentiel : j’exerce moins ma découverte, mon apprentissage et ma confrontation à des problèmes nouveaux en bidouillant mon propre système mais en répondant aux besoins des gens.
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[^] # Re: moi c'est l'inverse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 10. Dernière modification le 10 décembre 2020 à 02:44.
On dit jeune con et vieux fou, mais j’ai envie de dire que ton commentaire mélange les deux, en plus d’introduire un conflit inter-générationnel stupide (et sympa l’entre-soi à base de « cassez-vous© »)
Personnelle j’ai commencé Linux il y a 16 ans peut-être, mais ma première expérience informatique était une console DOS avec un éditeur modal appelé TED et un compilateur C K&R (pré-ANSI, c’est à dire pré-C89, la syntaxe du C était différente), à l’époque même Word (pour DOS) était un éditeur modal… mon premier compatible PC était propulsé par un compatible 8086 d’AMD. J’ai toujours vécu dans un terminal et je pisse du shell tous les jours.
Exemples de trucs en shell / bash que je peux montrer parce que publics:
https://gitlab.com/xonotic/netradiant/-/blob/master/gamepack-manager
https://github.com/illwieckz/pimi/blob/master/pimi
https://gitlab.com/xonotic/netradiant/-/blob/master/library-bundler
https://gitlab.com/illwieckz/i-love-compute/-/blob/master/scripts/ubuntu-opencl-amdgpupro
https://github.com/Unvanquished/release-scripts/blob/master/build-release
https://github.com/illwieckz/etlmodexep/blob/master/etlmodexep
http://dl.unvanquished.net/hotfix/unvanquished_0.51.1_patch
https://github.com/illwieckz/dpm-query/blob/master/src/dpm-query-service
https://github.com/illwieckz/datarepotools
https://github.com/illwieckz/debian_copyist_brother/blob/master/tools/web_brother.sh
https://github.com/illwieckz/photoglouton
https://gitlab.com/illwieckz/git-checkout-modules
https://github.com/illwieckz/crunch-thumbnailer
https://github.com/illwieckz/compare-radiant
Note que quand je parle d’écrire des services en shell, je parle pas du script de démarrage, je parle du service, le logiciel qui rend le service.
Là j’en ai pas à montrer parce que non-publics, mais j’ai des services en shell qui écoutent des ports réseaux pour recevoir des commandes et qui gèrent eux-même d’autres services, qui gèrent des certificats pour des centaines de sites-web, ou encore des proxy tcp pour faire rebondir des applications, en shell. Si tu regardes mes scripts en shell tu verras des classes primitives, de la gestion d’argument avancée et même dans un cas une forme primitive d’introspection de fonction…
Défi : explique moi où est le problème dans ce script, et comment le corriger, c’est pour savoir si tu sais de quoi tu parles quand tu parles de shell :
Et bien tu sais quoi ? Il y a quelque chose comme 15 ans, j’utilisais Gentoo et je faisais des unité de service en shell. Un jour j’ai posé une question à un ami concernant le démarrage de services, et j’ai compris à son regard que ma question n’avait pas de sens pour lui et n’avait rien à voir avec Linux mais était spécifique à Gentoo. À partir de ce jours j’ai terminé d’écrire des unités de services en shell et quelque soient les distributions que j’ai utilisé (comme Debian avec sysv-init) je me suis religieusement tenu loin de tout ça, quitte à faire du rc.local dégueulasse. Ce jour d’il y a 15 ans j’ai arrêté d’écrire des unités de services en shell et je me suis mis à attendre systemd.
Bon, en fait, systemd ou n’importe quoi d’autre, je doute que systemd était déjà en projet à l’époque, mais c’est ce genre de changement en profondeur que j’attendais. Une unité de service n’est pas un script putain ! Le script c’est le service à la rigueur, mais pour configurer le contexte de ton service c’est de la description, pas de la programmation.
On peut mettre des scripts shell voir du shell directement dans une crontab, mais tu ne fais pas de crontab à base de
while sleep
j’espère ??? Les systèmes d’init en shell que j’ai expérimenté c’était ça. Je n’exclus pas qu’un système de gestion de service utilise le shell pour lire des variables, mais par pitié brûlez vos unités en script c’est horrible.En vrai je m’en moque de systemd, ce qui compte c’est que le service soit rendu, et si quelqu’un écrit une alternative je pourrai bien l’utiliser, mais mince… j’ai commencé à utiliser systemd il y a trois-quatre ans quand j’ai jugé qu’il était prêt, ça signifie que j’ai attendu 12 ans que les distributions Linux fournissent un service correct pour les besoins réels !
En dehors de cas bien spécifiques comme de l’embarqué, jusqu’à aujourd’hui je n’ai jamais vraiment rencontré un détracteur de systemd qui fasse autre chose que geeker sur son pc perso.
Ça me rappelle ce développeur de Devuan qui militait pour faire tourner toutes ses applications en root sur sa machine « parce que c’est ma machine tu vois », même pas capable de contextualiser que l’utilisateur de la machine c’est pas lui c’est le développeur des logiciels qu’il utilise (ou des sites web qu’il visite). 🤦♀️
C’est comme les trucs à la
pam
, il parait que c’est mal foutu, qu’il y a plein de problèmes structurels, et je veux bien le croire, mais il n’y a tout simplement pas d’alternative viable aujourd’hui pour répondre à certaines problématiques.Va gérer des parcs de centaine de personnes avec, par exemple, une ouverture de session SSO avec création automatique des dossiers locaux à l’ouverture de session et ticket d’accès aux disques réseaux (et authentification hors-ligne) sans configuration de la part de l’utilisateur ni de spécialisation de ta part, avec des scripts shell. Contrainte : pas de systemd, pas de pam.
J’aurai aucun problème à utiliser autre chose, encore faut-il que cela réponde aux besoins.
C’est facile de se satisfaire de scripts shell quand on ne geek que sa propre machine.
Si tu as ces problèmes je ne te mettrai pas 100 utilisateurs dans les pattes.
En fait comme diagnostique je commencerai par te demander : c’est quoi ta distribution ? Une distribution ce n’est pas qu’un dépôt de logiciels, c’est un référentiel de méthodologies. Les distributions ne se valent pas, il ne suffit pas de distribuer les mêmes logiciels, ce qui fait la différence sont l’efficacité des méthodologies mises en œuvre par la distribution.
Par exemple pour répondre au besoin que je viens de décrire, utiliser un dérivé de Debian serait plus efficace qu’un dérivé de Red-Hat (à la Mageia) parce que la gestion de la configuration de pam est bien meilleure, quand bien même il y aurait un un nombre incalculable de distributions qui empaquettent des trucs comme samba, winbind, etc. La différence ce sont les méthodologies proposées.
Je suis près à remplacer systemd par autre chose qui serait objectivement meilleur, mais en attendant Debian a énormément gagné en sérieux en intégrant systemd. Avant cela la gestion des services était une blague, je crois d’ailleurs que c’est un très bon point pour Debian d’avoir réussi à tenir une distribution aussi fonctionnelle malgré l’infâme sysv-init, ça dit à quel point les gens qui conçoivent Debian savent comment traiter les problèmes et sont de vrais solveurs de casse-tête de compétition.
Es-tu vraiment certain que tes problèmes sont une question de conflit inter-générationnel ou bien que supposer l’incompétence des autres soit significatif ? Es-tu vraiment certain que la vocation de Linux soit d’être une forme de synthwave pour geek en mal d’années 80, ou une forme de rétro-computing ?
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[^] # Re: Regolith
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux ne m'intéresse plus. Évalué à 4.
Personnellement j’utilise gTile que j’ai configuré avec deux grilles par défaut: 3×2 et 4×2 et la combinaison de touche
Windows + <
.Et j’utilise GNOME terminator pour le terminal.
En fait ces deux outils sont des composants nécessaires de ma productivité (avec vim et bash).
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[^] # Re: Drivers libres pour faire tourner des logiciels fermés ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Ma vie de joueur : mes retrouvailles avec AMD après 10 ans d'absence.. Évalué à 7.
Là j’ai le droit de dire que « ton commentaire semble supposer » quelque chose ?
Tu peux faire 95% de choses avec des logiciels libres et 5% de choses avec des logiciels propriétaires. Ces 5% peuvent décider pour les 100%. Par exemple quelqu’un qui aimerait bien jouer 1h par semaine à un jeu propriétaire qu’il apprécie se posera sérieusement la question de quel matériel et quel pilote utiliser. Ces 5% sont 100% décisifs.
De même, quelqu’un qui a une seule application CUDA qu’il utilise une fois par mois mais ne peut pas s’en passer pour diverses raisons, c’est cet usage minoritaire qui va en fait décider du matériel et du pilote. Nvidia l’a très bien compris, je considère d’ailleurs ceci comme une forme de racket.
Je réponds de manière générale que chacun peut avoir ses propres raisons. Je ne peux pas supposer ces raisons donc je donne un exemple de raison propre qu’il est facile d’imaginer, et qui suffit à prouver qu’il est possible d’avoir ses propres raisons sans avoir à les supposer ni d’exiger plus que cela de les révéler.
Par ailleurs, dans ce cas précis, même dans le loisir tu peux subir des pressions diverses (c’est pas forcément négatif, ça peut être des encouragements), comme par exemple partager des moments de jeux avec des membre de ta famille plus ou moins éloignée, et ils auraient tout à fait le droit de suggérer tel ou tel jeu.
Exemple simple : quand j’étais enfant je jouais à Streets of Rage sur Megadrive avec mon frère, un voisin nous avait offert la console après avoir acheté la Saturn et un autre voisin nous avait offert le jeu. Maintenant nous habitons loin l’un de l’autre, et quand est sorti récemment la version 4 du jeu, elle m’a fait beaucoup de l’œil pour une raison particulière : mon frère jouait Adam et moi je jouais Blaze. Il se trouve que le personnage d’Adam est complètement absent des épisodes 2 et 3 mais présent dans l’épisode 4. L’idée de pouvoir jouer ensemble à Streets of Rage avec nos personnages respectifs (ce qui a attendu le 4ème épisode pour être de nouveau possible !) était très séduisante. J’ai sincèrement considéré l’éventualité d’acquérir ce jeu propriétaire dans le but de jouer avec ma famille, ce qui est vraiment exceptionnel de ma part. Ce qui m’a finalement bloqué c’est que la version propriétaire mais sans DRM ne permet pas le jeu en ligne, et si j’aurai craqué ça aurait été pour jouer en ligne, et là, le DRM c’est trop pour moi.
Autre exemple, quelqu’un a récemment témoigné comment il en est venu à acheter une Xbox pour que sa fille puisse jouer avec ses copines. C’est un bon exemple de pression sociale, et avant de lâcher l’affaire et d’acheter la Xbox il a semble-t-il tenté wine, le double-boot… Bref de garder un minimum de contrôle et d’ouverture (face à une Xbox un PC sous Windows ressemble à un paradis d’ouverture).
Ton commentaire ressemble tout de même furieusement à « pourquoi se laver puisqu’on va se re-salir ? » (d’où le sentiment de se faire troller exprimé par un autre). Ton commentaire était tout de même vachement centré sur une seule considération, j’en apporte simplement la preuve qu’il est possible de préférer un logiciel libre pour d’autres raisons que la sécurité par exemple, une seule preuve suffit j’ai donc pris celle qui me semblait la plus évidente.
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[^] # Re: Faut être un peu lucide aussi ... sinon c'est contre productif !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Solidatech : un programme qui entrave le développement du Libre en milieu associatif. Évalué à 6.
Je rappelle qu’à la base on parlait de Solidatech et des associations, tout de même… Ce qui pourrait contraindre une banque à acheter du MSOffice ne s’applique pas nécessairement à une radio associative par exemple.
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[^] # Re: titre ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une histoire d'encodage de caractères. Évalué à 6.
Ça reste un problème d’encodage. Tu ne peux pas coder ces accents avec le codage ASCII sans extensions, par exemple.
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[^] # Re: Mort ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une histoire d'encodage de caractères. Évalué à 6.
Sa naissance aurait été il y a 2020 ans (avec une marge d’erreur d’environ sept ans je crois mais je ne sais plus dans quel sens), il aurait été bronsonisé à l’âge de 33 ans, donc il n’y a peut-être pas encore 2000 ans. =)
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