Personne n'oblige les developpeurs d'Asahi de publier leurs branches les plus expérimentales sur internet non plus hein. Git c'est décentralisé. Ce n'est pas comme si ils ne peuvent pas avoir une QA avec un passage en branche publique uniquement quand le code a été sujet à des tests sur les plateformes hardware supportées.
Réponse pré-existante :
“It discourages developers from working on new features publicly, something we care about a lot in the Free and Open Source Software community. It also frustrates developers, and in some cases, causes developers to stop supporting a distribution altogether. In this scenario, the end user gets the worst of both worlds: a broken distribution and developers who are unwilling to help.”
« Cela décourage les développeurs de travailler publiquement sur de nouvelles fonctionnalités, ce qui nous tiens à cœur dans la communauté des logiciels libres et open source. Cela frustre également les développeurs et, dans certains cas, les amène à cesser complètement de soutenir une distribution. Dans ce scénario, l'utilisateur final subit le pire des deux mondes : une distribution cassée et des développeurs qui ne sont pas disposés à aider.
Là tu prends la posture du saboteur pour le seul bénéfice de gagner un débat sur un forum Internet.
Tu crois que toutes les distros envoient un mail au développeur de chaque bout de code, librairie, petit utilitaire avant de fournir un paquet? Tu crois que c'est une méthode de fonctionnement valable? Moi je serais le dev de la lib trucumuche, ça me gaverait de recevoir 50 emails de ce genre.
Réponse pré-existante :
“In short: when a project is being actively developed, tagged releases are the only safe option to ship to users.”
« En bref, lorsqu'un projet est en cours de développement actif, les versions taggées sont la seule option sûre pour la distribution aux utilisateurs. »
Bienvenue à l’homme de paille. C’est toi qui prétends qu’il n’y a pas de graduation dans le traitement du code des autres.
Pas besoin de contacter un développeur si c’est clairement marqué comme prêt pour la publication. On parle ici de code en cours de développement dont une bonne partie relève probablement de l’essai & erreur.
Tu remarqueras qu’ils ne disent pas « la seule option », mais « la seule option sûre », c’est à dire l’option qui peut-être choisie les yeux fermé et donc sans interaction. Si tu sors des pistes, bien sûr t’es libre, mais tu peux te mettre à risque ou mettre les autres à risque, c’est mieux de s’y initier avec quelqu’un d’expérimenté dans le hors piste et dans ce terrain en particulier. Surtout qu’ils sont probablement disposés à aider, et peut-être même enthousiastes à cette idée.
Mais au final tu démontres précisément ce que je relevais : tu ne fais aucune différence entre un code en cours de rédaction et un code vérifié, relu, revu, validé, committé, releasé.
Sachant que même un code en cours de rédaction a plusieurs niveau, ça peut-être un code qui suit une documentation adaptée, qui réécrit un code existant et éprouvé, ou qui, comme ici, explore un terrain qu’aucune personne ne peut témoigner avoir exploré avant.
Comme je disais : C’est un variante de « si c’est sur Internet c’est pour être utilisé » : « si c’est sur Internet c’est que c’est prêt pour la production ».
Si tu supposes qu’il n’y a pas de différence et que tout code publié est distribuable, cela dit que tout code publié est prêt pour la production, et donc que tout code publié doit être prêt pour la production, cela interdit toute collaboration sur une forge publique, et on en revient au sabotage car il s’agit ici de poser des exigences qui font obstacle à l’effort de production.
Moi aussi, mais je préfère qu'ils ne pleurnichent pas si leur ego est blessé parce que quelqu'un a l'audace de l'utiliser et qu'ils ravalent leur fierté. Et s'ils n'en sont pas capables ils savent quoi faire.
Bienvenue à l’homme de paille. C’est toi qui supposes que c’est une affaire d’égo.
Ça s’appelle rationaliser une posture pré-éxistante, c’est précisément ce dont je parle dans mon commentaire précédent. Celui qui ne fait pas l’effort de communiquer avec l’amont quand c’est nécessaire ou qui défend ce genre de déséquilibre doit appaiser sa tension interne et pour se faire il doit se persuader qu’il y a une bonne raison qui empêche de le faire ou qui justifie de ne pas le faire.
Le plus simple pour cela est de calomnier comme tu viens précisément de le faire. Tu prétends que ce sont des pleurnichards égoïstes imbus de fierté, ce faisant tu persuades les autres et te persuades que toute communication avec eux sera difficile et douloureuse et qu’ils rendent les relation sociale difficile si ce n’est qu’ils s’y opposent, et donc cela justifie de ne pas communiquer avec eux ou même qu’au final, ils sont la cause de toute absence de communication car il faut bien se protéger des gens toxiques. Distribuer leur code dans ces conditions et selon ces manières serait même un acte héroïque qui permettrait de sauver cette production de la main de ces gens problématiques, c’est être une forme de robin des bois des temps modernes qui prend aux méchants pour donner aux gentils.
Quod erat demonstrandum.
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La communication par Twitter est un problème en soi. Mais par contre c’est Asahi l’upstream ici, donc si quelqu’un a un intérêt dans ce que produit Asahi, c’est à lui de contacter Asahi, pas l’inverse. C’est ça l’essentiel du message à la base malgré la forme du tweet/
Pour se faire une idée d’à quel point “expérimental” veut dire dans ce contexte, on peut donner cet exemple : récemment une personne contribuant à Asahi a publié une vidéo titrée « ÇA MARCHE! GNOME, Firefox, applications KDE, tout !!!! ». Et effectivement à première vue ça marche… SAUF QUE de ce que j’ai lu à droite et à gauche, il y a un énorme HACK qui est utilisé pour contourner un gros bug, et ce hack ce serait d’éteindre et rallumer le GPU à chaque frame. Quelqu’un qui livrerait ça ce serait un peu comme livrer une voiture qui, pour pouvoir être conduite par des tiers et rouler y compris à 120 sur l’autoroute, le démarreur doit être maintenu continuellement en marche et le frein jamais touché. Si Manjaro livre des choses expérimentales d’Asahi sans concertation avec Asahi, les utilisateurs sont à risque de recevoir ce genre de choses, et peut-être pire.
Quand on développe, on peut avoir des situations où les choses commencent à prendre vraiment forme, suffisamment pour en faire des démos, mais en sachant qu’il y a des trucs bien sales voire des choses super risquées qu’il ne faut pas du tout faire. Le développeur qui fait la démo peut faire exprès de ne PAS faire ci ou ça, ne PAS cliquer là, etc. Mais dans une démo contrôlée pour communiquer sur l’avancement (ce sont déjà des succès énorme, chaque bug après l’autre) on ne peut pas tout dire, et parfois le développeur n’a que des intuitions sur ce qui serait super risqué de faire sur la base de ce qu’il sait avoir grossièrement dégrossi à l’arrache.
Ça peut donc être très préoccupant pour un développeur de voir son patch se retrouver en prod alors qu’il n’est public que par amour de l’open source, méthode de travail, transparence, communication, toussa, ou même rien que pour se faire mousser, et se dire « merde ça peut flinguer le matos des gens il y a que moi qui le sait et ce gus il a pris mon code et il leur a donné sans même me demander s’il y avait un risque 😱️ ».
Là récemment je suis de près le travail sur rusticl, un nouveau pilote OpenCL pour Mesa. Le développeur a publié une copie d’écran de LuxMark fonctionnant avec une carte Radeon, puis que le pilote “passait la conformité OpenCL 3.0 CTS”, j’ai démontré la capacité à utiliser plusieurs GPUs en même temps et la couverture large des générations de matériel, puis j’ai montré que Darktable fonctionnait. Vu comme ça c’est super excitant. Ça a l’air de marcher et tout. Certains pourraient être tentés de livrer ça sur la base de ces images et autres témoignages. En fait il y a d’énormes limitations, par exemple le compilateur ne sait pas encore gérer les appels de fonctions donc toutes les fonctions sont “inlinées”. Le premier benchmark de LuxMark marche parce que le code est simple, mais prend le deuxième et 20h après le compilateur OpenCL compile encore sur ton Ryzen de compétition et le process te bouffe 70Go de mémoire. Alors ici ça va peut-être pas flinguer ton matos (mais qui sait?), mais tu vas possiblement paniquer ton kernel ou juste voir ton PC planter par manque de ressource. Mais qui sait tout ça ? Le développeur qui sait précisément là où il en est dans son code, et là où il n’est pas. Comment moi je sais ça ? Parce que je discute avec le développeur, je teste ce qu’il produit, lui fait des rapports sur mes tests, il corrige en fonction de mes rapports, etc.
J’imagine que les gens d’Asahi ont aussi plein de trucs qu’on ne peut pas savoir si on n’est pas avec eux à chaque étape. Ils font des jolies démos, ils montrent le travail accompli, et PAF ils voient leur code hautement expérimental qui n’est pas beaucoup plus qu’une preuve de concept être distribué par un tiers comme un produit “releasé”, et sans même s’être enquit d e quoi que ce soit avant… Et ce tiers est genre un inconnu qu’ils ne voient jamais ? Comment pourrait-il savoir ce qu’il fait ? Il ne peut pas savoir ce qu’il fait, c’est impossible.
Il y a des arguments intéressant. Ils précisent bien qu’il n’y a pas de problème à ce que les gens aient envie d’essayer des trucs.
Mais là on a des gens qui font essayer à d’autre ce qu’ils n’ont pas développés et les autres (ceux qui essaient) n’ont pas l’initiative de l’essai. Les testeurs n’ont ni l’initiative du développement ni l’initiative du test. Et celui qui livre le travail du développeur au testeur ne communique pas avec le développeur sur les risques et les manières de livrer ça au testeur, et il n’est pas clair dans sa communication auprès du testeur non-plus (à part dire que c’est tout neuf tout beau).
Un des arguments avancés c’est notamment que les projets amonts qui souffrent de la mauvaise réputation que font les utilisateurs trahis par les intermédiaires. Ceci peut pousser les développeurs à cessent de travailler de manière ouverte et transparente.
Et au delà de ça il y a un vrai problème concernant le fait que, non, s’il y a une vidéo, une copie d’écran, un tweet d’émerveillement concernant une étape atteinte dans un produit en cours de développement, non ce n’est pas livrable.
Je donne un autre exemple : Le moteur Dæmon qui propulse le jeu Unvanquished est un descendant du moteur XreaL. Il y a dix ans, les développeurs d’XreaL avaient montré des vidéos excitantes de fonctions en cours de développement. Depuis, il y a quelqu’un qui passe de temps en temps pour nous cracher à la gueule en disant que les développeurs ne savent pas ce qu’ils font, qu’ils gâchent tout, etc. Qu’ils retirent des fonctionnalités, et que c’est bien la preuve de leur incompétence car ça montrent qu’ils ne savent pas comment ça marche ni le maintenir, etc. La réalité, c’est qu’XreaL était une preuve de concept. Un tas de preuve de concepts posées à côté les unes des autres (parfois même pas empilées les unes sur les autres). Chaque fonctionnalité que l’on voit dans les vieilles vidéos, en gros elle marchent mais une à la fois. T’en active deux ça pète. Aucun produit fini n’a jamais existé avec ces fonctionnalités. J’ai moi-même terminé l’implémentation d’un code qui avait été incorporé à l’état de brouillon il y a dix ans et jamais touché depuis : le code des “heightmaps”. Un point qui montre que c’était une preuve de concept c’est que la carte codait la hauteur si la donnée était stockée dans un fichier à part et codait la profondeur si la même donnée était stockée dans un fichier stockant d’autres données. Et si on activait la fonctionnalité, toute absence de canal alpha dans une image était interprétée comme une profondeur maximum (!!!), ce qui avait poussé le développeur de la preuve de concept à implémenter un mot-clé (à écrire pour chaque image !!!) pour « empêcher de lire l’absence de canal alpha » (lol) pour contourner le bug du bug du bug. Bref. Les copies d’écrans et vidéos étaient séduisantes. Mais entre le jour où les vidéos ont été faites (ou même des démos jouables distribuées) et le jour 10 ans plus tard où j’ai transformé le code depuis l’état « preuve de concept qui pour marcher demande d’enregistrer les données de manière incorrectes et de configurer chaque données pour dire au moteur de faire une autre erreur qui annule la première » en implémentation correcte, j’ai pourtant été témoin années après années des plaintes disant que les développeurs étaient incompétents et qu’ils supprimaient des fonctionnalités qui marchaient avant, que tout marchait avant, etc.
Et d’ailleurs pendant dix ans j’ai vu quelqu’un promettre ce genre de tas de preuve de concept à des gens en leur vantant monts et merveilles, pour les laisser dans la désillusion amère quelques années plus tard, recommençant la montagne russe émotionnelle avec des nouvelles victimes toutes les X années. Il y a des gens comme ça, qui se placent entre les développeurs amonts et les utilisateurs, qui ont d’ailleurs assez de compétence pour être un développeur amont s’ils voulaient travailler en équipe (mais ce serait inconcevable), et qui utilisent surtout ces compétences pour vendre du rêve à des victimes toujours renouvelées. Parfois ils arrivent quand même à livrer des choses vraiment intéressantes avec des gens satisfaits quand même, parfois ils ne laissent que de la souffrance, et dans tous les cas les développeurs amonts sont dénigrés, ignorés, voire calomniés avec des ribambelles d’utilisateurs indirects biberonnés à du dénigrement, si ce n’est de la haine ou du mensonge envers les développeurs amont.
Je ne connais pas Manjaro, je ne sais rien de plus que le fait qu’ils auraient distribués une preuve du concept sans concertation avec le projet amont, je ne dis pas qu’il y a plus grave comme ce que j’ai dit avoir vu dans d’autres projets. Mais je comprends tout à fait que cet évènement cristallise les souffrances de plein de gens, et pas forcément à cause de leur implication dans les projets en question, mais aussi à cause de leur propre expérience dans d’autres projets. Et ça ressemble quand même au schéma de l’équipe qui vend du rêve sur le travail des autres en se plaçant comme intermédiaire opaque et mettant ses utilisateurs à risque (ne serait-ce qu’au risque de la déception, du découragement et autres poisons émotionnels).
En général quand il y a quelqu’un qui livre à des utilisateurs le travail d’un autre sans concertation avec un autre et que ça devient constitutif de la méthode de travail, il y a rapidement d’autres trucs bien toxiques qui couvent et font surface de façon pas très honnêtes. Par exemple, l’absence de communication avec l’amont, si elle s’installe, devient du passif-agressif, passif-agressif qui devra être rationalisé pour être supportable par son acteur, et donc rationalisé en calomnies ou en haine ou autres choses justifiant a postériori l’absence de communication. Quand bien même à la base l’absence de communication n’était motivée que pour se présenter comme un sauveur et satisfaire un besoin narcissique par exemple, sans aucune haine ni calomnie ni malveillance initiale envers les autres.
Des gens qui vivent ce genre d’expérience, il y en a beaucoup en fait. Peut-être que Manjaro paie pour les autres, à cause du motif, du “pattern”. Mais ça ne m’étonne pas que ce petit fait divers soit en train de popper dans plusieurs de mes flux d’informations à la fois. Marmite, vapeur, pression, toussa. Ça aurait pu être un autre déclencheur.
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J’aime bien cette image (rien à voir avec Martial) :
Citation :
Au total, alors qu'il n'a fallu que 70 ans au milliardaire français pour accumuler ses richesses, il faudrait 10,3 millions d'années à une Lucy smicarde pour en faire autant.—Marianne, 2019.
Et ce sont 10.3 millions d’années sans manger, sans se loger, sans se vêtir, sans se soigner, etc.
Et ce ne sont « que » les 67 milliards d’euros de Bernard Arnault de 2019 comparé au 185 milliards de dollars de Jeff Bezos d’aujourd’hui… petit joueur !
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Si je t'envoie un message pour te demander quelque chose, c'est généralement parce que je te considère comme plus compétent que moi sur le sujet
Dans ce cas il convient d’exprimer l’intention clairement. Comme dans l’exemple déjà proposé : « Tu peux me faire une synthèse ? ».
La même question peut d’ailleurs être posée en ces termes exacts même s’il n’est pas question d’être plus ou moins compétent, simplement par répartition de charge/répartition de tâche/délégation/spécialisation/autres motifs relevant de l’organisation du travail et de l’effort social.
Défendre le « peux-tu regarder ? » contre le « tu peux me faire une synthèse » (ou autre besoin/intention explicite) c’est défendre un ordre social qui exige que l’autre doive connaître les intentions sans les exprimer, ce qui à un certain niveau peut même relever d’une forme d’abus : 1. l’exigence peut-être démesurément élevée, 2. l’investissement pour y satisfaire (ou s’en approcher) peut être démesurément élevé.
Évidement on est en droit d’exiger une connaissance commune et une culture partagée jusqu’à un certain niveau (exiger que rien ne soit implicite serait une autre forme de violence) mais les transfert de mail en mode sans intention explicite où l’on ne sait pas si ça demande une synthèse, un commentaire, ou même une mise en œuvre, c’est quand même un exemple classique de dysfonctionnement de communication.
La bonne recette du boulot pourri : 1. Intention non explicite, 2. Insatisfaction, 3. « comment ça c’est pas évident, mais ça devrait être évident, en fait c’est ça ton problème !!!! ». :D
Ça se désamorce généralement bien en proposant une question façon « c’est bien ça que tu me demandes ? ». Au pire, le « mais ça devrait être évident » arrive à ce moment-là avec moins de violence, plutôt que d’avoir sur le dos les conséquences de l’incompréhension. Et puis si l’autre ne répond pas à la question, la responsabilité de son insatisfaction lui revient objectivement. :D
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Je n'utilise ni AOO, ni LibO, mais vous semblez tous en vouloir au projet parce qu'Oracle fut derrière il y a 10 ans.
J’en ai rien à faire qu’Oracle fut derrière il y a 10 ans, mais ces dernières années j’ai vu des gens conseiller OpenOffice sans savoir que LibreOffice existait, ils conseillaient donc un produit sacrément en retard. J’ai aussi vu des reconditionneurs de PC préinstaller OpenOffice alors qu’ils auraient pu installer LibreOffice, probablement à cause de cette même inertie. Là encore c’est l’utilisateur qui se retrouve avec un produit sacrément en retard.
Et ça c’est vraiment problématique parce que LibreOffice est bien plus compatible avec Microsoft Office, donc il y a moins de chance que 1. des gens reviennent à Microsoft Office (ou le pirate) par déception, ou 2. pensent qu’OpenOffice c’est pourri (peut-être à raison ?) mais sans même connaître l’alternative LibreOffice ni avoir essayé.
Et puis, si OpenOffice est si en retard, est-il pleinement compatible avec LibreOffice ? Pourquoi laisser prendre ce risque par ignorance et devoir gérer les problèmes et insatisfactions éventuelles si on peut conseiller LibreOffice à la place ?
Pour collaborer avec des gens je ne vois aucune raison qu’une seule personne parmi les collaborateurs utilise OpenOffice.
Je peux imaginer que des entreprises ont intérêt dans OpenOffice pour des raisons de licence, mais je ne vois aucun intérêt pour la collaboration et l’échange de document. Si LibreOffice n’était pas aussi facile d’accès pour l’utilisateur la question pourrait se poser, mais les deux sont libre et gratuit, et l’un est une version obsolète de l’autre.
À propos de « il y a 10 ans » et autres durées. OpenOffice était déjà obsolète bien avant l’apparition de LibreOffice et n’était déjà pas l’OpenOffice préinstallé ou distribué dans les distributions Linux.
L’OpenOffice préinstallé ou distribué dans les distributions Linux était Go-oo, mais ce nom n’est pas connu parce que c’était surtout un nom de code (un nom de branche ?) et que le logiciel était nommé OpenOffice, il était simplement compilé avec les patchs Go-oo.
La prise en charge des formats Office Open XML de Microsoft (.docx, etc.) c’était pas dans OpenOffice que c’était développé, c’était dans GO-Office. Les versions officielles d’OpenOffice (comme celle alors utilisée généralement sous Windows) était très en retard sur la compatibilité des formats comparé aux OpenOffice (en fait GO-Office) distribué sous Linux. Quand t’installais Ubuntu t’avais Go-oo, pareil pour Debian, SUSE et les autres.
Cette distinction entre OpenOffice et GOo-oo date de l’époque de Sun (bien avant Oracle) parce que déjà les conditions de collaboration avec Sun étaient compliquées. C’est à dire que quand Oracle a racheté Sun, Oracle n’a pas racheté Go-oo mais un produit déjà en retard, et les développeurs de Go-oo ne pouvaient pas être rachetés en rachetant Sun. Après qu’Oracle a racheté Sun des développeurs OpenOffice de chez Sun sont partis et Oracle a viré les autres. Mais Go-oo existait déjà des années avant qu’Oracle ne rachète Sun, la force d’innovation et une bonne partie de la force de travail n’était déjà plus chez Sun (ou ne l’avait jamais été). Quand Oracle a racheté Sun, OpenOffice était déjà en retard de plusieurs années.
L’usage du nom LibreOffice (l’usage d’un nouveau nom étant désormais requis pour des raisons légal) n’a fait qu’expliciter une réalité qui précède de plusieurs années le rachat de Sun (et d’OpenOffice) par Oracle.
Les informations sur Go-oo seraient aujourd’hui difficiles à trouver si Wikipédia n’avait pas conservé les informations à ce sujet Go-oo (aparté: ce n’est pas vrai de tous les projets, il y a beaucoup de deletionnistes qui suppriment des informations précieuses à tour de bras).
Citation :
Go-oo (also Go-Open Office; previously called ooo-build) is a discontinued free office suite which started as a set of patches for OpenOffice.org, then later became an independent fork of OpenOffice.org with a number of enhancements, sponsored by Novell.
ooo-build was started in 2003. The go-oo.org domain name was being used by 2005. The first separate release of Go-oo was 2.3.0, in October 2007. Go-oo was discontinued in favour of LibreOffice in September 2010.
The ooo-build patchset was started at Ximian in 2003, before that company was bought by Novell. This was originally because Sun was slow to accept outside patches to OpenOffice.org, even from corporate partners. Most Linux distributions used ooo-build rather than OpenOffice.org upstream code directly.
Since the end of 2007, various Linux distributions, including SUSE in its various forms, Debian and Ubuntu, had cooperated in maintaining Go-oo as a large set of patches to the upstream OpenOffice.org that, for various technical or bureaucratic reasons, had not been accepted (or, in some cases, even submitted) upstream.
Michael Meeks, from Novell (who also worked on OpenOffice.org and GNOME), said that the differentiation was done because Sun Microsystems wanted to preserve the right to sell the code on a proprietary basis, as they did for IBM Lotus Symphony. Sun was accused of not accepting contributions from the community. Go-oo encouraged outside contributions, with rules similar to those later adopted for LibreOffice.
In September 2010, The Document Foundation announced LibreOffice as a fully separate fork of OpenOffice.org. Go-oo was deprecated in favour of LibreOffice and Go-oo changes were incorporated into LibreOffice. LibreOffice and Collabora Online are current descendants of Go-oo.
Go-office était plus rapide, prenait en charge l’écriture de fichiers OOXML (docx, xmlx, etc.), quand OpenOffice ne pouvait que les lire, prenait en charge le SVG, savait utiliser GStreamer pour les contenus multimédia, etc.
À propos de “Sun Microsystems wanted to preserve the right to sell the code on a proprietary basis, as they did for IBM Lotus Symphony.” certains diront que c’est ce même genre de motivation qui est la seule raison d’existence d’OpenOffice : ce pourquoi OpenOffice a été maintenu sous perfusion jusqu’à ce qu’Oracle le refile à la fondation Apache.
L’aventure Go-oo a commencé en 2003, trois ans seulement après que Sun ait libéré StarOffice en OpenOffice. Donc d’une certaine manière, l’aventure LibreOffice a commencé en 2003, mais c’était complètement transparent pour les utilisateurs de distribution Linux jusqu’à ce que le changement de nom vers LibreOffice soit rendu nécessaire pour des raisons légales.
The ooo-build patch set was started at Ximian in 2002, because Sun were slow to accept outside work on OpenOffice.org, even from corporate partners, and to make the build process easier on Linux. It tracked the main line of development and was not intended to constitute a fork. Most Linux distributions used, and worked together on, ooo-build.
Sun's contributions to OpenOffice.org had been declining for a number of years and some developers were unwilling to assign copyright in their work to Sun, particularly given the deal between Sun and IBM to license the code outside the LGPL. On 2 October 2007, Novell announced that ooo-build would be available as a software package called Go-oo, not merely a patch set. (The go-oo.org domain name had been in use by ooo-build as early as 2005.) Sun reacted negatively, with Simon Phipps of Sun terming it "a hostile and competitive fork". Many free software advocates worried that Go-oo was a Novell effort to incorporate Microsoft technologies, such as Office Open XML, that might be vulnerable to patent claims. However, the office suite branded "OpenOffice.org" in most Linux distributions, having previously been ooo-build, soon in fact became Go-oo.
Ah et à propos de « OpenOffice n’avait de raison d’existence que pour le code propriétaire », en plus d’IBM Symphony :
Sun used OpenOffice.org as a base for its commercial proprietary StarOffice application software, which was OpenOffice.org with some added proprietary components. Oracle bought Sun in January 2010 and quickly renamed StarOffice to Oracle Open Office.
En fait Oracle n’est qu’un acteur qui a fait plus de bruit que les autres dans le drama affectant ces projets, mais le véritable impact d’Oracle sur LibreOffice c’est le fait que LibreOffice a dû trouver un nouveau nom qu’OpenOffice… et que 10 ans après il y a encore des gens qui par ignorance utilisent un produit obsolète à cause de l’inertie des marques.
Dans tous les cas l’existence même de la séparation entre OpenOffice et Go-oo puis LibreOffice c’était la nécessité pour Sun puis Oracle de produire du code propriétaire. Et ça fait 20 ans que c’est vrai. Peut-être que 20 ans après on peut commencer à accepter cet état de fait et embrasser pleinement LibreOffice.
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La mission est […] persuadée qu’une […] plateforme blockchain fournit un ensemble de fonctionnalités qui peuvent trouver [des] applications.
Savoir quelles applications sont […] adaptées à une telle plateforme n’était pas dans le champ d’investigation de notre mission.
On est persuadé, mais on n’investigue même pas, la recette magique du croyant. Ce qui compte c’est de donner des garanties de pureté de foi. Et pourquoi pas la terre plate, aussi ?
La mission est persuadée que le modèle de la terre plate peut trouver des applications.
Savoir quelles applications sont adaptées à ce modèle n’était pas dans le champ d’investigation de notre mission.
Cherchez pas, ces chercheurs sont surtout doués pour trouver des financements.
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Ça me rappelle des pubs pour WinDev dans des magazines vers ~2006 qui disaient qu’avec on pouvait développer des applications « en Linux ».
Mais « en MySQL » a tout de même plus de sens comme abus de langage si on signifie par-là la variante mySQL du langage SQL et donc la syntaxe qui permet de mettre en œuvre des mécanismes spécifiques à cette base (et autres méthodes de travail qui induiraient directement la forme du code), alors que pour « en Linux », je cherche encore…
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Je viens de remarquer une faute de frappe dans le chapitre Les nouvelles d’Unvanquished 0.53 :
- 29 févier 2022 !+ 29 février 2022 !
Sinon c’est amusant je n’avais pas repéré à la relecture dans le chapitre Les changements des interactions et de l’environnement du jeu cette formulation :
sans même en faire exprès, parfois
Il me semblait que les expressions consacrées sont « en faisant exprès » ou « le faire exprès », mais ce sont des idiomatismes, et « en faire exprès » avec un infinitif semble être une spécificité régionale. Une conversation sur le forum languefrancaise.net évoque même l’existence d’un belgicisme « le faire en exprès ». Je soutiens donc l’option du maintien.
Cette dépêche sur Unvanquished est la première à être rédigée en français par quelqu’un d’autre que moi depuis très longtemps et c’est une étape importante pour Unvanquished. L’emploi d’idiomatismes et autres spécificités régionales qui ne sont pas les miens est donc un marqueur de succès. 😊️
D’ailleurs cette fois-ci, quand bien même la dépêche LinuxFr succède à la sortie du jeu, cet article a d’abord été rédigé en français et c’est le brouillon en français qui a servi à rédiger l’article en anglais officiel du blog Unvanquished. Seules deux-trois parties qui ont été ajoutées directement en anglais lors de la phase finale de rédaction de l’article de blog en anglais ont été rétroportées ici et traduites en français. 80% de cette dépêche, le tronc commun, sa structure, etc. ont été pensés en français.
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Il y a une malédiction qui veut que souvent lorsqu’on corrige quelqu’un, on laisse malencontreusement un faute dans la correction, ça marche peut-être aussi quand on évoque les bugs que l’on corrige. 😂️
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Une des raisons du verrouillage de Microsoft sur le marché du bureau, ce sont toutes les applications qui utilisent des fonctions de Windows ou du Pack Office, et Microsoft Internet Explorer est un élément clé de Windows.
On le sait avec le macros Office, etc. mais ça va beaucoup plus profondément dans des tas de petits détails qui semblent anodins.
Ainsi par exemple de très nombreux logiciels ont des widgets qui ne sont que des composants de Windows, y compris d’Internet Explorer.
Cas réel déjà vu: un logiciel de production, de gestion et de programmation radio pour radio FM, ici par programmation je veux dire « playlist », il s’agit d’enregistrer des émissions, de les classer et de programmer leur diffusion. L’interface d’édition des métadonnées de l’émission a un champ titre et une zone texte pour ajouter une petite fiche texte à l’enregistrement audio. Il y a un bouton pour mettre en gras et en italique ? Oh mais en fait c’est une <textarea> propulsée par Internet Explorer.
Bam ! Internet Explorer ! Dans ta face l’Internet Explorer !
Après ils ne pourraient peut-être conserver que certaines bibliothèques, mais c’est même pas sûr.
D’ailleurs c’est exactement ce qui se passe dans la vidéo. À la base cette fenêtre de configuration « Propriété de : Internet » était en fait la configuration de Microsoft Internet Explorer, et l’est peut-être toujours, d’où le fait que certains boutons puisse faire des actions dans Internet Explorer.
Par exemple cette fenêtre permettait de configurer le proxy pour Internet Explorer, il est probable que ce code de gestion et d’utilisation d’un proxy soit le code d’Internet Explorer et il est donc probable que tous les logiciels Windows utilisant les fonctionnalité intégrées de Windows pour utiliser un proxy HTTP utilise du d’Internet Explorer. Et peut-être qu’Edge lui-même utilise le code d’Internet Explorer pour utiliser le proxy système.
Je me demande d’ailleurs si cette option « Gérer les modules complémentaires » n’est pas justement l’option de gestion de composant ActiveX, que seul Internet Explorer savait gérer, ce qui expliquerait en partie pourquoi ils ont besoin de non seulement conserver l’API d’Internet Explorer, mais aussi son interface graphique.
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Je dirais même plus qu’actuellement, le « danger » est qu’une (très) grande partie des militants écologistes sont convaincu que ces petits pas suffiront.
Comme on dit parfois, l’illusion de sécurité peut être pire que l’absence de sécurité…
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un vieux Nuc Intel de 10 ans, sous Ubuntu 21.10, que je mets à jour en 22.04. Je ne l’avais pas rallumé depuis 6 mois, et je voulais même le donner (j’en avais causé sur la tribune)
Si par hasard la puce graphique est une GMA3150 ça m’intéresse, comme mentionné ici. =)
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La solution que barmic et moi on essaie de te faire faire est: "il faut réserver la mémoire pour ces fichiers".
Je rappelle que ma proposition initiale était de montrer qu’avoir plein de RAM ne signifie pas être à l’aise.
Les histoires de Firefox et autres choses c’étaient des exemples pour soutenir cette proposition.
Je ne suis pas non-plus venu chercher de l’aide. Je connais bien une bonne partie des solutions que vous avez proposées, je n’y ai parfois même pas répondu parce que c’est pas la peine, c’est hors sujet. Je montrais simplement que la consommation de mémoire augmente avec la taille disponible et que donc on ne peut pas supposer qu’ajouter de la mémoire résolve tous les problèmes rencontré avec moins de mémoire.
Prenons l’argument du ramdisk en tmpfs auquel j’ai peu répondu et pour cause : je connais cet outil, mais je m’y suis pas vraiment attardé car la contradiction présuppose que je ne m’en serve pas déjà, et ne confirme ni ne contredit l’hypothèse qu’avoir plein de RAM ne signifie pas être à l’aise.
Je pratique le ramdisk depuis plus d’une décade au moins, je sais que ça existe, et de nombreux outils que j’écris supposent qu’un ramdisk est actif pour en tirer le maximum de performances, exemple en 2015, exemple en 2017, exemple en 2018. Mais j’ai à peine pris la peine d’y répondre parce que ça pollue le sujet initial.
Mais par exemple je peux dire qu’un ramdisk ne peut pas “réserver la mémoire pour ces fichiers”, non, ça ne réserve pas la mémoire pour ces fichiers:
Ce qui réserve la mémoire c’est d’écrire un fichier dans ce ramdisk. Ça veut dire que c’est complètement dépendant du moment, de l’état en cours des tâches, etc. Une application comme Firefox ne va pas s’empêcher de grossir entre deux tâches, et quand un gros fichier va être copié, il y a de fortes chances que ce soient d’autres applications qui soient déplacées vers le swap pour conserver la taille de Firefox en mémoire.
Bref, ça va, je connais ces outils. Selon les besoins j’utilise des ramdisks, j’utilise bcache pour avoir un cache en lecture et écriture sur SSD, j’utilise le cache mémoire, et selon les besoins j’utilise telle ou tell solution plus adaptée, et les combines. Si le cache mémoire est le plus simple à mettre en œuvre et qu’il suffit de killall -9 firefox je ne vais pas m’embêter à mettre en œuvre un workflow plus complexe. Par contre à pratiquer toutes ces différentes méthodes j’ai assez de connaissance pour dire que non, ajouter de la mémoire ne fait pas disparaître magiquement certains problèmes parce que oui, ajouter de la mémoire augmente la consommation mémoire.
Tu remarqueras que barmic ignore les autres exemples qui ne nourrissent pas sa contradiction, comme le cas d’usage de compiler LLVM et Mesa en mode Debug et où une seule tâche de link de certains fichiers de LLVM peut manger 8Go de RAM, ce qui veut dire que pour compiler rapidement LLVM en mode Debug, le nombre de jobs à passer à cmake est min(mémoire disponible / 8, nombre de cœurs). Faire un bisect de LLVM en même temps que Firefox décide de bouffer 100Go parce qu’il le peut ça peut augmenter la durée du bisect de plusieurs heures. Et là je ne vois pas comment un ramdisk va aider, et là encore un killall -9 firefox est le plus efficace, quitte à le réouvrir immédiatement pour un ou deux onglets nécessaires en laissant les autres non-encore chargés.
Si je ne suis pas venu chercher de l’aide ça ne veut pas dire que je n’accueille pas avec un bienveillance un quelconque conseil, il y a forcément des choses que je ne connais pas. Mais à la base la conversation portait sur l’impact d’ajouter de la mémoire à un système et l’éventuelle disponibilité de celle-ci.
De même, je n’ai pas de problème avec la contradiction mais ici on voit bien qu’est nourrie une contradiction artificielle en cherry-pickant, fabriquant des hommes de paille (exemple), au point que certains pourraient en venir à supposer mes intentions et mes besoins en fonction de cela, comme quand tu écris « La solution que barmic et moi on essaie de te faire faire est […] » alors qu’à aucun moment cela ne répond à un besoin de ma part.
Ce n’était que des exemples pour appuyer ma proposition que la conso mémoire augmente avec l’ajout de mémoire et que ça peut avoir des effets de bord. L’exemple même de l’emploi explicite du cache disque n’est cité que parce que c’en devient plus facile à mesurer et donc l’exemple est pratique pour montrer que tel ou tel comportement a des effets de bords. C’était tout. Et même pour celui qui laisse son système décider de quoi mettre en cache disque, l’embonpoint d’un programme aura tout de même un impact sur le cache disque et donc les i/o, mais dit comme ça c’est pas facile à mesurer donc j’ai pris un exemple certes plus rare mais plus facile à mesurer. C’était tout.
À force d’affiner la conversation on se rend tout de même compte que le message final porté par barmic, le véritable sujet sous-jacent, c’est l’idée que tu reformules là:
Je pense que le comportement de Firefox est très logique: tu possèdes une machine qui a de la mémoire disponible, il n'y a aucune raison de ne pas l'employer par défaut.
Ça c’est en fait une idée profonde qui sous-tend cette discussion, on le remarque d’ailleurs avec la caricature de barmic du principe d’économie en « frugalité ». Cette vision des choses est une idéologie. Ce sujet n’est pas technique.
Le principe d’économie est un principe essentiel, ce n’est pas parce que le litre de super coûterait 10 centimes le litre qu’il faudrait faire des voitures qui consomment 50l/100km, car même en ignorant complètement l’aspect écologique ça aurait un impact sur toute la logistique, et peut-être même la charge de travail des travailleurs de cette logistique. De même une application qui grossit beaucoup va avoir un impact sur le temps d’écriture en swap (et le nombre d’écriture sur le disque swap) et les ressources associées quand elle sera en sommeil et que le système va vouloir la mettre en swap, c’est encore de la logistique ! Ce sont des ressources physiques avec un coût d’acquisition, un coup d’utilisation, etc. Dans le cas de Mimoza qui n’a pas de swap, ce coût logistique sera supprimé, mais pour toute personne qui a un swap, il sera présent. Au final, c’est un cas très particulier (ne pas avoir de swap) qui compense exceptionnellement le surcoût logistique de cette idéologie.
Je ne sais pas si cette idéologie a un nom, mais c’est l’idéologie très répandue que toute ressource disponible peut être exploitée à son maximum. C’est une idéologie certes dominante mais elle est aussi très particulière, ne va pas nécessairement de soi si on se décentre du contexte et, et cette idéologie a le droit d’être questionnée.
Je pense que le comportement de Firefox est très logique: tu possèdes une machine qui a de la mémoire disponible, il n'y a aucune raison de ne pas l'employer par défaut.
Redéfinissons la situation dans un autre contexte : un homme a un enfant et un appartement 3 pièce. Son gosse a ses jouets rangés dans l’armoire, et il y en a deux-trois qui traînent dans le séjour et dans sa chambre. L’homme s’installe à son compte, déménages, il a désormais 4 pièces à vivre (y a deux jumeaux qui s’annoncent) plus un grand garage pour préparer des choses pour son boulot et entreposer du matériel plus un bureau où il va s’installer pour faire de la télémaintenance. Son gosse ne se sert plus du tout de l’armoire sauf pour un seul jouet qu’il a déjà oublié, il y a un jouet par terre tous les deux mètres et quand il a fini de jouer avec l’un il le repose par terre. Qui dira que « Je pense que le comportement du gosse est très logique, il y a l’espace disponible il n’y a aucune raison de ne pas l’employer par défaut. » ? Un autre enfant peut-être, mais pas son père ou sa mère, le responsable des ressources et de la logistique.
J’ai par exemple supposé que les développeurs de Firefox ne doivent pas supposer que la ressource disponible est disponible pour Firefox, et j’ai donné un exemple allant en ce sens : il y a peu de chance que quelqu’un ajoutant 100Go à une machine ajoute ces 100Go pour Firefox. Cet exemple défend l’idée que le principe d’économie est tout à fait recevable. Alors ce principe a été explicitement caricaturé en « frugalité ». Le débat n’est plus technique.
Et on touche à un autre concept : le concept d’idolâtrie. L’idolâtrie c’est le fait d’affecter des ressources à quelque chose qui n’en mérite pas. Par exemple, un homme a plein d’affaires, il faudrait qu’il s’en sépare, il ne le fait pas, le jour où il doit déménager, soit il achète un appartement plus grand et il paie littéralement un crédit pour stocker ces affaires, soit il sacrifie sa qualité de vie pour ces affaires et dans les deux cas ses affaires sont des idoles. Ou alors, autre exemple, son coffre de voiture est plein d’affaires à ranger mais il les laisse-là, et donc à chaque déplacement il dépense du carburant pour transporter ses affaires, ces choses sinon la procrastination à ne pas les ranger deviennent des idoles à laquelle il sacrifie son propre salaire.
Il y a une fibre, de la RAM, du CPU à gogo, et une ligne électrique reliée à une centrale nucléaire, il n'y a aucune raison de ne pas les employer ? Bah si, le principe d’économie, et le principe d’économie ça n’est pas une caricature de frugalité.
Décider d’affecter une telle ressource à Firefox, à part peut-être dans des cas très particulier, c’est de l’idolâtrie. Et Internet ne dors jamais, l’idole est donc un monstre à gueule ouverte où l’on sacrifie ses enfants sans que jamais l’idole ne soit rassasiée. C’est pour ça par exemple que je fais souvent un killall -STOP firefox quand je verrouille ma session pour qu’il cesse de mouliner, tout en évitant le coût d’une extinction et un redémarrage complet de Firefox. Pourtant on pourrait dire que les ressources CPU, mémoire, disque et réseau sont disponibles et qu’il serait donc logique de les exploiter autant que disponible pour que les pages et autres applications web soient 100% à jour à tout instant.
L’autre chose gênante que barmic a semé dans ses commentaires et peut orienter l’interprétation de mes propres paroles, c’est le fait d’en faire des problèmes entre personnes et des problèmes d’intention.
Par exemple j’ai parlé de décision, c’est neutre, c’est un constat factuel. Si je dis que lorsqu’un développeur de Firefox décide d’attribuer la mémoire disponible à Firefox il décide que ce sont les développeurs des applications web qui sont les utilisateurs de ma machine, c’est un constat factuel, ce n’est peut-être même pas son intention, mais factuellement, l’un implique l’autre. Je ne suppose pas l’intention, il n’y a pas de jugement. Il s’agit simplement d’établir la chaîne de responsabilité ou simplement la chaîne de réaction pour identifier là où les choses sont introduites. Il y a aussi plein de situation dans la vie où décider d’une chose décide d’autres choses, des effets de bord, etc. Mais il faut pouvoir identifier quelle décision a entraîné quel effet de bord pour diagnostiquer proprement le problème et le traiter. Et ne pas prendre une décision peut parfois être une décision, ne serait ce qu’en priorisant d’autres points de décision à traiter. Et ce n’est pas mal ou bien, mais c’est un diagnostique nécessaire. Il ne s’agit pas de chercher un coupable, un bouc émissaire, de supposer des intentions maléfiques.
Et pourtant voici ce qui a été écrit :
À part si tu les prend à parti en prenant comme hypothèse qu'ils sont sciemment contre toi.
C’est hyper gênant parce que ça, ça suppose et réinterprète a posteriori ce que je dis en proposant une lecture très orientée de mes propres paroles, ce qui pourrait encore d’autres réponses et contradictions fondées sur du vent.
Bref, on perd notre temps. À la base je disais simplement qu’augmenter la mémoire pouvait augmenter la consommation mémoire, mais dire cela rappelait que le principe d’économie existe. Et l’existence de ce principe questionne une idéologie dominante, et la conversation en est venue à caricaturer le message (principe d’économie transformé en « frugalité ») et à caricaturer le porteur du message (supposer un délire de persécution). Il n’y a pas de solution technique à ce problème.
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Ce n'est pas parce que quelqu'un sur linuxfr se questionne vis à vis de certains indicateurs que le choix de fonctionnement du projet flask est un moyen de sacrifier à la religion des indicateurs.
À quel moment je dis que le projet flask sacrifie à la religion des indicateurs ?????
Tout ce que je dis c’est qu’il est possible à tout lecteur de cette discussion de sacrifier à la religion des indicateurs en appliquant la méthode de flask ou en évaluant les résultats de flask de cette manière.
C’est bien à ce journal que je réponds. Comme le dit barmic qui confirme encore qu’il fait des suppositions étranges pour contredire:
la page sur la quelle nous sommes et qui n'a aucun lien avec les membres du projet
Je réponds à la page sur laquelle nous sommes et qui n’a aucun lien avec les membres du projet.
Il ne faut pas se servir des suppositions et autres affirmations extrapolées de barmic sur ce que je dis pour interpréter ce que je dis.
La confusion est dans le commentaire de barmic qui donne a posteriori un sens différent à mon commentaire, c’est ce qui permet de nourrir sa contradiction complètement artificielle.
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Je t’invite à questionner ton besoin de contradiction.
Ça peut juste être bien plus facile pour une équipe réduite de gérer comme ça.
J’ai écrit :
Ce n’est pas une mauvaise idée en soit de mettre en œuvre un hall d’entrée qui permette de faire le tri et de caractériser avant de faire un ticket propre.
Donc je répète : je t’invite à questionner ton besoin de contradiction.
Soit tu contredis en étant à côté de la plaque, soit tu répètes ce que celui à qui tu réponds a déjà dit… mais avec une formulation contradictoire. C’est quoi le but ?
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Ah oui donc c’est juste une autre moyen de sacrifier à la religion des indicateurs. Attention, je ne dis pas que c’est pas bien, ils ont simplement déporté la liste de ticket que les autres ont. Ce n’est pas une mauvaise idée en soit de mettre en œuvre un hall d’entrée qui permette de faire le tri et de caractériser avant de faire un ticket propre, ce qui signifie aussi qu’à la fin le ticket propre tu peux le mettre en lien quelque part et il est concis et efficace. Mais ça veut dire qu’à la fin, la liste d’issue et de PR ne sont pas du tout des indicateurs représentatifs (en comparaison avec d’autres projets qui fonctionnent différemment) car ce qui peut y être listé dans d’autres projets est intégralement externalisé.
Il y a aussi des projets qui ont des bug trackers externes, donc là aussi la liste de ticket est vide, elle est même absente. Ça rappelle simplement que la méthode GitHub n’est pas l’alpha et l’oméga des méthodes de travail et qu’on ne peut hâtivement supposer la représentativité de tel ou tel indicateur spécifique à la méthode GitHub.
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C’est bien de le rappeler aussi, car même dans les médias de grande écoute (type télé BFM) j’ai pu constater la confusion.
Par exemple quand Livre Noir a fait ses reportages en Ukraine, ils ont rappelé à leurs auditeurs qu’ils avaient besoin de sous pour soutenir leur travail “indépendant”, et j’ai vu une journaliste de télé commenter en disant un truc du genre « ils se prétendent indépendant mais ils sont de droite »… 🤦♀️️ Pour le coup je me suis demandé si le concept d’indépendance était par nature étranger à l’environnement professionnel de la journaliste en question, ce qui pouvait expliquer la confusion avec la neutralité.
On pourrait faire la même avec le canard ou autre… Avoir un parti pris, une orientation, des biais invincibles, des affections particulières… ou même des mensonges n’empêche pas d’être indépendant comme un plombier à son compte sera indépendant quelque soit sa spécialité, son talent, ses défauts et même ses possibles escroqueries.
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J’ai ajouté la partie spécifique à samba à la doc samba mais je ne sais pas si ça arrive sur un site en ligne (pas sur le wiki on dirait). Et je n’ai pas ajouté au wiki samba, c’est une bonne idée.
Normalement ces deux lignes sont suffisantes. J’ai peut-être fait une faute de frappe: C’est peut-être un # au lieu d’un : pour le port (cf. dnsmasq.conf.example).
Aussi (histoire d’éviter toute confusion), je suppose que local-domain.example.com soit le parent (pas le nom de la machine).
Par exemple si ton réseau s’appelle mycompany.org et que ton serveur AD samba s’appelle choucroute, le FQDN du serveur est choucroute.mycompany.org, et la configuration dnsmasq sera:
server=/mycompany.com/127.0.0.1#54
Mais si le FQDN de ton serveur AD est choucroute.intra.mycompany.org, alors la configuration dnsmasq sera:
server=/intra.mycompany.com/127.0.0.1#54
Bien sûr en supposant que le dnsmasq et la samba-ad-dc sont sur la même machine.
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[^] # Re: twit ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal ManjaroARM se fait épingler par Asahi Linux. Évalué à 10. Dernière modification le 04 octobre 2022 à 13:12.
J’ai lié ça, je vais en citer des bouts : https://dont-ship.it/
Réponse pré-existante :
“It discourages developers from working on new features publicly, something we care about a lot in the Free and Open Source Software community. It also frustrates developers, and in some cases, causes developers to stop supporting a distribution altogether. In this scenario, the end user gets the worst of both worlds: a broken distribution and developers who are unwilling to help.”
« Cela décourage les développeurs de travailler publiquement sur de nouvelles fonctionnalités, ce qui nous tiens à cœur dans la communauté des logiciels libres et open source. Cela frustre également les développeurs et, dans certains cas, les amène à cesser complètement de soutenir une distribution. Dans ce scénario, l'utilisateur final subit le pire des deux mondes : une distribution cassée et des développeurs qui ne sont pas disposés à aider.
Là tu prends la posture du saboteur pour le seul bénéfice de gagner un débat sur un forum Internet.
Réponse pré-existante :
“In short: when a project is being actively developed, tagged releases are the only safe option to ship to users.”
« En bref, lorsqu'un projet est en cours de développement actif, les versions taggées sont la seule option sûre pour la distribution aux utilisateurs. »
Bienvenue à l’homme de paille. C’est toi qui prétends qu’il n’y a pas de graduation dans le traitement du code des autres.
Pas besoin de contacter un développeur si c’est clairement marqué comme prêt pour la publication. On parle ici de code en cours de développement dont une bonne partie relève probablement de l’essai & erreur.
Tu remarqueras qu’ils ne disent pas « la seule option », mais « la seule option sûre », c’est à dire l’option qui peut-être choisie les yeux fermé et donc sans interaction. Si tu sors des pistes, bien sûr t’es libre, mais tu peux te mettre à risque ou mettre les autres à risque, c’est mieux de s’y initier avec quelqu’un d’expérimenté dans le hors piste et dans ce terrain en particulier. Surtout qu’ils sont probablement disposés à aider, et peut-être même enthousiastes à cette idée.
Mais au final tu démontres précisément ce que je relevais : tu ne fais aucune différence entre un code en cours de rédaction et un code vérifié, relu, revu, validé, committé, releasé.
Sachant que même un code en cours de rédaction a plusieurs niveau, ça peut-être un code qui suit une documentation adaptée, qui réécrit un code existant et éprouvé, ou qui, comme ici, explore un terrain qu’aucune personne ne peut témoigner avoir exploré avant.
Comme je disais : C’est un variante de « si c’est sur Internet c’est pour être utilisé » : « si c’est sur Internet c’est que c’est prêt pour la production ».
Si tu supposes qu’il n’y a pas de différence et que tout code publié est distribuable, cela dit que tout code publié est prêt pour la production, et donc que tout code publié doit être prêt pour la production, cela interdit toute collaboration sur une forge publique, et on en revient au sabotage car il s’agit ici de poser des exigences qui font obstacle à l’effort de production.
Bienvenue à l’homme de paille. C’est toi qui supposes que c’est une affaire d’égo.
Ça s’appelle rationaliser une posture pré-éxistante, c’est précisément ce dont je parle dans mon commentaire précédent. Celui qui ne fait pas l’effort de communiquer avec l’amont quand c’est nécessaire ou qui défend ce genre de déséquilibre doit appaiser sa tension interne et pour se faire il doit se persuader qu’il y a une bonne raison qui empêche de le faire ou qui justifie de ne pas le faire.
Le plus simple pour cela est de calomnier comme tu viens précisément de le faire. Tu prétends que ce sont des pleurnichards égoïstes imbus de fierté, ce faisant tu persuades les autres et te persuades que toute communication avec eux sera difficile et douloureuse et qu’ils rendent les relation sociale difficile si ce n’est qu’ils s’y opposent, et donc cela justifie de ne pas communiquer avec eux ou même qu’au final, ils sont la cause de toute absence de communication car il faut bien se protéger des gens toxiques. Distribuer leur code dans ces conditions et selon ces manières serait même un acte héroïque qui permettrait de sauver cette production de la main de ces gens problématiques, c’est être une forme de robin des bois des temps modernes qui prend aux méchants pour donner aux gentils.
Quod erat demonstrandum.
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[^] # Re: twit ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal ManjaroARM se fait épingler par Asahi Linux. Évalué à 10.
La communication par Twitter est un problème en soi. Mais par contre c’est Asahi l’upstream ici, donc si quelqu’un a un intérêt dans ce que produit Asahi, c’est à lui de contacter Asahi, pas l’inverse. C’est ça l’essentiel du message à la base malgré la forme du tweet/
Pour se faire une idée d’à quel point “expérimental” veut dire dans ce contexte, on peut donner cet exemple : récemment une personne contribuant à Asahi a publié une vidéo titrée « ÇA MARCHE! GNOME, Firefox, applications KDE, tout !!!! ». Et effectivement à première vue ça marche… SAUF QUE de ce que j’ai lu à droite et à gauche, il y a un énorme HACK qui est utilisé pour contourner un gros bug, et ce hack ce serait d’éteindre et rallumer le GPU à chaque frame. Quelqu’un qui livrerait ça ce serait un peu comme livrer une voiture qui, pour pouvoir être conduite par des tiers et rouler y compris à 120 sur l’autoroute, le démarreur doit être maintenu continuellement en marche et le frein jamais touché. Si Manjaro livre des choses expérimentales d’Asahi sans concertation avec Asahi, les utilisateurs sont à risque de recevoir ce genre de choses, et peut-être pire.
Quand on développe, on peut avoir des situations où les choses commencent à prendre vraiment forme, suffisamment pour en faire des démos, mais en sachant qu’il y a des trucs bien sales voire des choses super risquées qu’il ne faut pas du tout faire. Le développeur qui fait la démo peut faire exprès de ne PAS faire ci ou ça, ne PAS cliquer là, etc. Mais dans une démo contrôlée pour communiquer sur l’avancement (ce sont déjà des succès énorme, chaque bug après l’autre) on ne peut pas tout dire, et parfois le développeur n’a que des intuitions sur ce qui serait super risqué de faire sur la base de ce qu’il sait avoir grossièrement dégrossi à l’arrache.
Ça peut donc être très préoccupant pour un développeur de voir son patch se retrouver en prod alors qu’il n’est public que par amour de l’open source, méthode de travail, transparence, communication, toussa, ou même rien que pour se faire mousser, et se dire « merde ça peut flinguer le matos des gens il y a que moi qui le sait et ce gus il a pris mon code et il leur a donné sans même me demander s’il y avait un risque 😱️ ».
C’est un variante de « si c’est sur Internet c’est pour être utilisé » : « si c’est sur Internet c’est que c’est prêt pour la production ».
Là récemment je suis de près le travail sur rusticl, un nouveau pilote OpenCL pour Mesa. Le développeur a publié une copie d’écran de LuxMark fonctionnant avec une carte Radeon, puis que le pilote “passait la conformité OpenCL 3.0 CTS”, j’ai démontré la capacité à utiliser plusieurs GPUs en même temps et la couverture large des générations de matériel, puis j’ai montré que Darktable fonctionnait. Vu comme ça c’est super excitant. Ça a l’air de marcher et tout. Certains pourraient être tentés de livrer ça sur la base de ces images et autres témoignages. En fait il y a d’énormes limitations, par exemple le compilateur ne sait pas encore gérer les appels de fonctions donc toutes les fonctions sont “inlinées”. Le premier benchmark de LuxMark marche parce que le code est simple, mais prend le deuxième et 20h après le compilateur OpenCL compile encore sur ton Ryzen de compétition et le process te bouffe 70Go de mémoire. Alors ici ça va peut-être pas flinguer ton matos (mais qui sait?), mais tu vas possiblement paniquer ton kernel ou juste voir ton PC planter par manque de ressource. Mais qui sait tout ça ? Le développeur qui sait précisément là où il en est dans son code, et là où il n’est pas. Comment moi je sais ça ? Parce que je discute avec le développeur, je teste ce qu’il produit, lui fait des rapports sur mes tests, il corrige en fonction de mes rapports, etc.
J’imagine que les gens d’Asahi ont aussi plein de trucs qu’on ne peut pas savoir si on n’est pas avec eux à chaque étape. Ils font des jolies démos, ils montrent le travail accompli, et PAF ils voient leur code hautement expérimental qui n’est pas beaucoup plus qu’une preuve de concept être distribué par un tiers comme un produit “releasé”, et sans même s’être enquit d e quoi que ce soit avant… Et ce tiers est genre un inconnu qu’ils ne voient jamais ? Comment pourrait-il savoir ce qu’il fait ? Il ne peut pas savoir ce qu’il fait, c’est impossible.
Récemment j’ai découvert cette page : https://dont-ship.it/
Il y a des arguments intéressant. Ils précisent bien qu’il n’y a pas de problème à ce que les gens aient envie d’essayer des trucs.
Mais là on a des gens qui font essayer à d’autre ce qu’ils n’ont pas développés et les autres (ceux qui essaient) n’ont pas l’initiative de l’essai. Les testeurs n’ont ni l’initiative du développement ni l’initiative du test. Et celui qui livre le travail du développeur au testeur ne communique pas avec le développeur sur les risques et les manières de livrer ça au testeur, et il n’est pas clair dans sa communication auprès du testeur non-plus (à part dire que c’est tout neuf tout beau).
Un des arguments avancés c’est notamment que les projets amonts qui souffrent de la mauvaise réputation que font les utilisateurs trahis par les intermédiaires. Ceci peut pousser les développeurs à cessent de travailler de manière ouverte et transparente.
Et au delà de ça il y a un vrai problème concernant le fait que, non, s’il y a une vidéo, une copie d’écran, un tweet d’émerveillement concernant une étape atteinte dans un produit en cours de développement, non ce n’est pas livrable.
Je donne un autre exemple : Le moteur Dæmon qui propulse le jeu Unvanquished est un descendant du moteur XreaL. Il y a dix ans, les développeurs d’XreaL avaient montré des vidéos excitantes de fonctions en cours de développement. Depuis, il y a quelqu’un qui passe de temps en temps pour nous cracher à la gueule en disant que les développeurs ne savent pas ce qu’ils font, qu’ils gâchent tout, etc. Qu’ils retirent des fonctionnalités, et que c’est bien la preuve de leur incompétence car ça montrent qu’ils ne savent pas comment ça marche ni le maintenir, etc. La réalité, c’est qu’XreaL était une preuve de concept. Un tas de preuve de concepts posées à côté les unes des autres (parfois même pas empilées les unes sur les autres). Chaque fonctionnalité que l’on voit dans les vieilles vidéos, en gros elle marchent mais une à la fois. T’en active deux ça pète. Aucun produit fini n’a jamais existé avec ces fonctionnalités. J’ai moi-même terminé l’implémentation d’un code qui avait été incorporé à l’état de brouillon il y a dix ans et jamais touché depuis : le code des “heightmaps”. Un point qui montre que c’était une preuve de concept c’est que la carte codait la hauteur si la donnée était stockée dans un fichier à part et codait la profondeur si la même donnée était stockée dans un fichier stockant d’autres données. Et si on activait la fonctionnalité, toute absence de canal alpha dans une image était interprétée comme une profondeur maximum (!!!), ce qui avait poussé le développeur de la preuve de concept à implémenter un mot-clé (à écrire pour chaque image !!!) pour « empêcher de lire l’absence de canal alpha » (lol) pour contourner le bug du bug du bug. Bref. Les copies d’écrans et vidéos étaient séduisantes. Mais entre le jour où les vidéos ont été faites (ou même des démos jouables distribuées) et le jour 10 ans plus tard où j’ai transformé le code depuis l’état « preuve de concept qui pour marcher demande d’enregistrer les données de manière incorrectes et de configurer chaque données pour dire au moteur de faire une autre erreur qui annule la première » en implémentation correcte, j’ai pourtant été témoin années après années des plaintes disant que les développeurs étaient incompétents et qu’ils supprimaient des fonctionnalités qui marchaient avant, que tout marchait avant, etc.
Et d’ailleurs pendant dix ans j’ai vu quelqu’un promettre ce genre de tas de preuve de concept à des gens en leur vantant monts et merveilles, pour les laisser dans la désillusion amère quelques années plus tard, recommençant la montagne russe émotionnelle avec des nouvelles victimes toutes les X années. Il y a des gens comme ça, qui se placent entre les développeurs amonts et les utilisateurs, qui ont d’ailleurs assez de compétence pour être un développeur amont s’ils voulaient travailler en équipe (mais ce serait inconcevable), et qui utilisent surtout ces compétences pour vendre du rêve à des victimes toujours renouvelées. Parfois ils arrivent quand même à livrer des choses vraiment intéressantes avec des gens satisfaits quand même, parfois ils ne laissent que de la souffrance, et dans tous les cas les développeurs amonts sont dénigrés, ignorés, voire calomniés avec des ribambelles d’utilisateurs indirects biberonnés à du dénigrement, si ce n’est de la haine ou du mensonge envers les développeurs amont.
Je ne connais pas Manjaro, je ne sais rien de plus que le fait qu’ils auraient distribués une preuve du concept sans concertation avec le projet amont, je ne dis pas qu’il y a plus grave comme ce que j’ai dit avoir vu dans d’autres projets. Mais je comprends tout à fait que cet évènement cristallise les souffrances de plein de gens, et pas forcément à cause de leur implication dans les projets en question, mais aussi à cause de leur propre expérience dans d’autres projets. Et ça ressemble quand même au schéma de l’équipe qui vend du rêve sur le travail des autres en se plaçant comme intermédiaire opaque et mettant ses utilisateurs à risque (ne serait-ce qu’au risque de la déception, du découragement et autres poisons émotionnels).
En général quand il y a quelqu’un qui livre à des utilisateurs le travail d’un autre sans concertation avec un autre et que ça devient constitutif de la méthode de travail, il y a rapidement d’autres trucs bien toxiques qui couvent et font surface de façon pas très honnêtes. Par exemple, l’absence de communication avec l’amont, si elle s’installe, devient du passif-agressif, passif-agressif qui devra être rationalisé pour être supportable par son acteur, et donc rationalisé en calomnies ou en haine ou autres choses justifiant a postériori l’absence de communication. Quand bien même à la base l’absence de communication n’était motivée que pour se présenter comme un sauveur et satisfaire un besoin narcissique par exemple, sans aucune haine ni calomnie ni malveillance initiale envers les autres.
Des gens qui vivent ce genre d’expérience, il y en a beaucoup en fait. Peut-être que Manjaro paie pour les autres, à cause du motif, du “pattern”. Mais ça ne m’étonne pas que ce petit fait divers soit en train de popper dans plusieurs de mes flux d’informations à la fois. Marmite, vapeur, pression, toussa. Ça aurait pu être un autre déclencheur.
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# Firebird
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Il y a 20 ans sortait Phoenix 0.1 – Coup d'œil dans le rétro. Évalué à 4.
Quand j’ai commencé il s’appelait encore Firebird (entre Phoenix et Firefox)?. Il y avait Firebird (rouge) et Thunderbird (bleu).
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[^] # Re: Pas nouveau
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien La Russie, un pays sous Linux ?. Évalué à 4.
C’est ce que fait notre gendarmerie d’ailleurs : GendBuntu
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[^] # Re: Je change
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien It's time to stop using C and C++ for new projects, says Microsoft Azure CTO. Évalué à 6. Dernière modification le 24 septembre 2022 à 16:34.
C’est le directeur technique d’Azure qui parle, tu n’es pas la cible de la recommandation.
Ton code n’est ni sensé tourner sur Azure, ni faire tourner Azure.
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# J’aime bien cette image
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal La richesse des ultra-riches, à raison de 1000 USD par pixel. Évalué à 10.
J’aime bien cette image (rien à voir avec Martial) :
Citation :
Et ce sont 10.3 millions d’années sans manger, sans se loger, sans se vêtir, sans se soigner, etc.
Et ce ne sont « que » les 67 milliards d’euros de Bernard Arnault de 2019 comparé au 185 milliards de dollars de Jeff Bezos d’aujourd’hui… petit joueur !
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[^] # Re: Mon avis
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal "Use plaintext email" ? Vraiment ?. Évalué à 5. Dernière modification le 27 août 2022 à 19:00.
Dans ce cas il convient d’exprimer l’intention clairement. Comme dans l’exemple déjà proposé : « Tu peux me faire une synthèse ? ».
La même question peut d’ailleurs être posée en ces termes exacts même s’il n’est pas question d’être plus ou moins compétent, simplement par répartition de charge/répartition de tâche/délégation/spécialisation/autres motifs relevant de l’organisation du travail et de l’effort social.
Défendre le « peux-tu regarder ? » contre le « tu peux me faire une synthèse » (ou autre besoin/intention explicite) c’est défendre un ordre social qui exige que l’autre doive connaître les intentions sans les exprimer, ce qui à un certain niveau peut même relever d’une forme d’abus : 1. l’exigence peut-être démesurément élevée, 2. l’investissement pour y satisfaire (ou s’en approcher) peut être démesurément élevé.
Évidement on est en droit d’exiger une connaissance commune et une culture partagée jusqu’à un certain niveau (exiger que rien ne soit implicite serait une autre forme de violence) mais les transfert de mail en mode sans intention explicite où l’on ne sait pas si ça demande une synthèse, un commentaire, ou même une mise en œuvre, c’est quand même un exemple classique de dysfonctionnement de communication.
La bonne recette du boulot pourri : 1. Intention non explicite, 2. Insatisfaction, 3. « comment ça c’est pas évident, mais ça devrait être évident, en fait c’est ça ton problème !!!! ». :D
Ça se désamorce généralement bien en proposant une question façon « c’est bien ça que tu me demandes ? ». Au pire, le « mais ça devrait être évident » arrive à ce moment-là avec moins de violence, plutôt que d’avoir sur le dos les conséquences de l’incompréhension. Et puis si l’autre ne répond pas à la question, la responsabilité de son insatisfaction lui revient objectivement. :D
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[^] # Re: Aux confins de l'absurdité
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Apache OpenOffice 4.1.13. Évalué à 10. Dernière modification le 22 août 2022 à 18:38.
J’en ai rien à faire qu’Oracle fut derrière il y a 10 ans, mais ces dernières années j’ai vu des gens conseiller OpenOffice sans savoir que LibreOffice existait, ils conseillaient donc un produit sacrément en retard. J’ai aussi vu des reconditionneurs de PC préinstaller OpenOffice alors qu’ils auraient pu installer LibreOffice, probablement à cause de cette même inertie. Là encore c’est l’utilisateur qui se retrouve avec un produit sacrément en retard.
Et ça c’est vraiment problématique parce que LibreOffice est bien plus compatible avec Microsoft Office, donc il y a moins de chance que 1. des gens reviennent à Microsoft Office (ou le pirate) par déception, ou 2. pensent qu’OpenOffice c’est pourri (peut-être à raison ?) mais sans même connaître l’alternative LibreOffice ni avoir essayé.
Et puis, si OpenOffice est si en retard, est-il pleinement compatible avec LibreOffice ? Pourquoi laisser prendre ce risque par ignorance et devoir gérer les problèmes et insatisfactions éventuelles si on peut conseiller LibreOffice à la place ?
Pour collaborer avec des gens je ne vois aucune raison qu’une seule personne parmi les collaborateurs utilise OpenOffice.
Je peux imaginer que des entreprises ont intérêt dans OpenOffice pour des raisons de licence, mais je ne vois aucun intérêt pour la collaboration et l’échange de document. Si LibreOffice n’était pas aussi facile d’accès pour l’utilisateur la question pourrait se poser, mais les deux sont libre et gratuit, et l’un est une version obsolète de l’autre.
À propos de « il y a 10 ans » et autres durées. OpenOffice était déjà obsolète bien avant l’apparition de LibreOffice et n’était déjà pas l’OpenOffice préinstallé ou distribué dans les distributions Linux.
L’OpenOffice préinstallé ou distribué dans les distributions Linux était Go-oo, mais ce nom n’est pas connu parce que c’était surtout un nom de code (un nom de branche ?) et que le logiciel était nommé OpenOffice, il était simplement compilé avec les patchs Go-oo.
La prise en charge des formats Office Open XML de Microsoft (.docx, etc.) c’était pas dans OpenOffice que c’était développé, c’était dans GO-Office. Les versions officielles d’OpenOffice (comme celle alors utilisée généralement sous Windows) était très en retard sur la compatibilité des formats comparé aux OpenOffice (en fait GO-Office) distribué sous Linux. Quand t’installais Ubuntu t’avais Go-oo, pareil pour Debian, SUSE et les autres.
Cette distinction entre OpenOffice et GOo-oo date de l’époque de Sun (bien avant Oracle) parce que déjà les conditions de collaboration avec Sun étaient compliquées. C’est à dire que quand Oracle a racheté Sun, Oracle n’a pas racheté Go-oo mais un produit déjà en retard, et les développeurs de Go-oo ne pouvaient pas être rachetés en rachetant Sun. Après qu’Oracle a racheté Sun des développeurs OpenOffice de chez Sun sont partis et Oracle a viré les autres. Mais Go-oo existait déjà des années avant qu’Oracle ne rachète Sun, la force d’innovation et une bonne partie de la force de travail n’était déjà plus chez Sun (ou ne l’avait jamais été). Quand Oracle a racheté Sun, OpenOffice était déjà en retard de plusieurs années.
L’usage du nom LibreOffice (l’usage d’un nouveau nom étant désormais requis pour des raisons légal) n’a fait qu’expliciter une réalité qui précède de plusieurs années le rachat de Sun (et d’OpenOffice) par Oracle.
Les informations sur Go-oo seraient aujourd’hui difficiles à trouver si Wikipédia n’avait pas conservé les informations à ce sujet Go-oo (aparté: ce n’est pas vrai de tous les projets, il y a beaucoup de deletionnistes qui suppriment des informations précieuses à tour de bras).
Citation :
Go-office était plus rapide, prenait en charge l’écriture de fichiers OOXML (docx, xmlx, etc.), quand OpenOffice ne pouvait que les lire, prenait en charge le SVG, savait utiliser GStreamer pour les contenus multimédia, etc.
À propos de “Sun Microsystems wanted to preserve the right to sell the code on a proprietary basis, as they did for IBM Lotus Symphony.” certains diront que c’est ce même genre de motivation qui est la seule raison d’existence d’OpenOffice : ce pourquoi OpenOffice a été maintenu sous perfusion jusqu’à ce qu’Oracle le refile à la fondation Apache.
L’aventure Go-oo a commencé en 2003, trois ans seulement après que Sun ait libéré StarOffice en OpenOffice. Donc d’une certaine manière, l’aventure LibreOffice a commencé en 2003, mais c’était complètement transparent pour les utilisateurs de distribution Linux jusqu’à ce que le changement de nom vers LibreOffice soit rendu nécessaire pour des raisons légales.
En fait la page Wikipédia pour OpenOffice.org précise :
Ah et à propos de « OpenOffice n’avait de raison d’existence que pour le code propriétaire », en plus d’IBM Symphony :
En fait Oracle n’est qu’un acteur qui a fait plus de bruit que les autres dans le drama affectant ces projets, mais le véritable impact d’Oracle sur LibreOffice c’est le fait que LibreOffice a dû trouver un nouveau nom qu’OpenOffice… et que 10 ans après il y a encore des gens qui par ignorance utilisent un produit obsolète à cause de l’inertie des marques.
Dans tous les cas l’existence même de la séparation entre OpenOffice et Go-oo puis LibreOffice c’était la nécessité pour Sun puis Oracle de produire du code propriétaire. Et ça fait 20 ans que c’est vrai. Peut-être que 20 ans après on peut commencer à accepter cet état de fait et embrasser pleinement LibreOffice.
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[^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.
Cette suite d’affirmations est assez incroyable :
On est persuadé, mais on n’investigue même pas, la recette magique du croyant. Ce qui compte c’est de donner des garanties de pureté de foi. Et pourquoi pas la terre plate, aussi ?
Cherchez pas, ces chercheurs sont surtout doués pour trouver des financements.
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[^] # Re: Coquilles ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Joomla 4.2.0. Évalué à 3.
Ça me rappelle des pubs pour WinDev dans des magazines vers ~2006 qui disaient qu’avec on pouvait développer des applications « en Linux ».
Mais « en MySQL » a tout de même plus de sens comme abus de langage si on signifie par-là la variante mySQL du langage SQL et donc la syntaxe qui permet de mettre en œuvre des mécanismes spécifiques à cette base (et autres méthodes de travail qui induiraient directement la forme du code), alors que pour « en Linux », je cherche encore…
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# Langue et écriture
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Unvanquished 0.53 Beta est là : un petit pas pour les bots, un bond en avant pour Unvanquished !. Évalué à 6.
Je viens de remarquer une faute de frappe dans le chapitre Les nouvelles d’Unvanquished 0.53 :
Sinon c’est amusant je n’avais pas repéré à la relecture dans le chapitre Les changements des interactions et de l’environnement du jeu cette formulation :
Il me semblait que les expressions consacrées sont « en faisant exprès » ou « le faire exprès », mais ce sont des idiomatismes, et « en faire exprès » avec un infinitif semble être une spécificité régionale. Une conversation sur le forum languefrancaise.net évoque même l’existence d’un belgicisme « le faire en exprès ». Je soutiens donc l’option du maintien.
Cette dépêche sur Unvanquished est la première à être rédigée en français par quelqu’un d’autre que moi depuis très longtemps et c’est une étape importante pour Unvanquished. L’emploi d’idiomatismes et autres spécificités régionales qui ne sont pas les miens est donc un marqueur de succès. 😊️
D’ailleurs cette fois-ci, quand bien même la dépêche LinuxFr succède à la sortie du jeu, cet article a d’abord été rédigé en français et c’est le brouillon en français qui a servi à rédiger l’article en anglais officiel du blog Unvanquished. Seules deux-trois parties qui ont été ajoutées directement en anglais lors de la phase finale de rédaction de l’article de blog en anglais ont été rétroportées ici et traduites en français. 80% de cette dépêche, le tronc commun, sa structure, etc. ont été pensés en français.
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[^] # Re: Tâche ou tache ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Unvanquished 0.53 Beta est là : un petit pas pour les bots, un bond en avant pour Unvanquished !. Évalué à 4.
C’est un lapsus qui fait tache.
Il y a une malédiction qui veut que souvent lorsqu’on corrige quelqu’un, on laisse malencontreusement un faute dans la correction, ça marche peut-être aussi quand on évoque les bugs que l’on corrige. 😂️
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[^] # Re: Mes p'tites blagues leur ont pas plu...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Petites blagounettes de tout poil. Évalué à 10.
C’est parce qu’il y a déjà trop de haine.
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# Je ne pense pas qu’ils aient vraiment le choix
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Windows 11 permet de ressusciter Internet Explorer d’entre les morts (et invente le logiciel zombie). Évalué à 10.
Je ne pense pas qu’ils aient vraiment le choix.
Une des raisons du verrouillage de Microsoft sur le marché du bureau, ce sont toutes les applications qui utilisent des fonctions de Windows ou du Pack Office, et Microsoft Internet Explorer est un élément clé de Windows.
On le sait avec le macros Office, etc. mais ça va beaucoup plus profondément dans des tas de petits détails qui semblent anodins.
Ainsi par exemple de très nombreux logiciels ont des widgets qui ne sont que des composants de Windows, y compris d’Internet Explorer.
Cas réel déjà vu: un logiciel de production, de gestion et de programmation radio pour radio FM, ici par programmation je veux dire « playlist », il s’agit d’enregistrer des émissions, de les classer et de programmer leur diffusion. L’interface d’édition des métadonnées de l’émission a un champ titre et une zone texte pour ajouter une petite fiche texte à l’enregistrement audio. Il y a un bouton pour mettre en gras et en italique ? Oh mais en fait c’est une
<textarea>
propulsée par Internet Explorer.Bam ! Internet Explorer ! Dans ta face l’Internet Explorer !
Après ils ne pourraient peut-être conserver que certaines bibliothèques, mais c’est même pas sûr.
D’ailleurs c’est exactement ce qui se passe dans la vidéo. À la base cette fenêtre de configuration « Propriété de : Internet » était en fait la configuration de Microsoft Internet Explorer, et l’est peut-être toujours, d’où le fait que certains boutons puisse faire des actions dans Internet Explorer.
Par exemple cette fenêtre permettait de configurer le proxy pour Internet Explorer, il est probable que ce code de gestion et d’utilisation d’un proxy soit le code d’Internet Explorer et il est donc probable que tous les logiciels Windows utilisant les fonctionnalité intégrées de Windows pour utiliser un proxy HTTP utilise du d’Internet Explorer. Et peut-être qu’Edge lui-même utilise le code d’Internet Explorer pour utiliser le proxy système.
Je me demande d’ailleurs si cette option « Gérer les modules complémentaires » n’est pas justement l’option de gestion de composant ActiveX, que seul Internet Explorer savait gérer, ce qui expliquerait en partie pourquoi ils ont besoin de non seulement conserver l’API d’Internet Explorer, mais aussi son interface graphique.
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# 4 couleurs, c’est largement suffisant ! 🙂️
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien WASM-4: une console de jeux fantaisiste à quatre couleurs. Évalué à 7. Dernière modification le 17 juillet 2022 à 04:18.
Très intéressant, et 4 couleurs c’est largement suffisant pour faire des graphiques riches !
Les jeux sur calculatrices TI (type TI89, 92, etc.) pouvaient afficher quatre niveaux de gris (blanc, gris clair, gris foncé, noir).
Exemples (le bleu c’est parce que certains écrans de certains modèles avaient des pixels bleus et donc c’était physiquement des niveau de bleu):
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[^] # Re: Economise l'énergie
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Le scanner hanté, wireshark et le wifi.. Évalué à 4.
Comme on dit parfois, l’illusion de sécurité peut être pire que l’absence de sécurité…
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[^] # Re: > un vieux Nuc Intel de 10 ans
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Le scanner hanté, wireshark et le wifi.. Évalué à 3.
En effet le N2820 est trop récent (pour mon besoin) !
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# > un vieux Nuc Intel de 10 ans
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Le scanner hanté, wireshark et le wifi.. Évalué à 3.
Si par hasard la puce graphique est une GMA3150 ça m’intéresse, comme mentionné ici. =)
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[^] # Re: Pas de swap … pas de problème
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Zswap, ZRam, EarlyOOM... organiser la gestion d'une pénurie de mémoire vive. Évalué à 6.
Je rappelle que ma proposition initiale était de montrer qu’avoir plein de RAM ne signifie pas être à l’aise.
Les histoires de Firefox et autres choses c’étaient des exemples pour soutenir cette proposition.
Je ne suis pas non-plus venu chercher de l’aide. Je connais bien une bonne partie des solutions que vous avez proposées, je n’y ai parfois même pas répondu parce que c’est pas la peine, c’est hors sujet. Je montrais simplement que la consommation de mémoire augmente avec la taille disponible et que donc on ne peut pas supposer qu’ajouter de la mémoire résolve tous les problèmes rencontré avec moins de mémoire.
Prenons l’argument du ramdisk en tmpfs auquel j’ai peu répondu et pour cause : je connais cet outil, mais je m’y suis pas vraiment attardé car la contradiction présuppose que je ne m’en serve pas déjà, et ne confirme ni ne contredit l’hypothèse qu’avoir plein de RAM ne signifie pas être à l’aise.
Je pratique le ramdisk depuis plus d’une décade au moins, je sais que ça existe, et de nombreux outils que j’écris supposent qu’un ramdisk est actif pour en tirer le maximum de performances, exemple en 2015, exemple en 2017, exemple en 2018. Mais j’ai à peine pris la peine d’y répondre parce que ça pollue le sujet initial.
Mais par exemple je peux dire qu’un ramdisk ne peut pas “réserver la mémoire pour ces fichiers”, non, ça ne réserve pas la mémoire pour ces fichiers:
Ce qui réserve la mémoire c’est d’écrire un fichier dans ce ramdisk. Ça veut dire que c’est complètement dépendant du moment, de l’état en cours des tâches, etc. Une application comme Firefox ne va pas s’empêcher de grossir entre deux tâches, et quand un gros fichier va être copié, il y a de fortes chances que ce soient d’autres applications qui soient déplacées vers le swap pour conserver la taille de Firefox en mémoire.
Bref, ça va, je connais ces outils. Selon les besoins j’utilise des ramdisks, j’utilise bcache pour avoir un cache en lecture et écriture sur SSD, j’utilise le cache mémoire, et selon les besoins j’utilise telle ou tell solution plus adaptée, et les combines. Si le cache mémoire est le plus simple à mettre en œuvre et qu’il suffit de
killall -9 firefox
je ne vais pas m’embêter à mettre en œuvre un workflow plus complexe. Par contre à pratiquer toutes ces différentes méthodes j’ai assez de connaissance pour dire que non, ajouter de la mémoire ne fait pas disparaître magiquement certains problèmes parce que oui, ajouter de la mémoire augmente la consommation mémoire.Tu remarqueras que barmic ignore les autres exemples qui ne nourrissent pas sa contradiction, comme le cas d’usage de compiler LLVM et Mesa en mode Debug et où une seule tâche de link de certains fichiers de LLVM peut manger 8Go de RAM, ce qui veut dire que pour compiler rapidement LLVM en mode Debug, le nombre de jobs à passer à cmake est
min(mémoire disponible / 8, nombre de cœurs)
. Faire un bisect de LLVM en même temps que Firefox décide de bouffer 100Go parce qu’il le peut ça peut augmenter la durée du bisect de plusieurs heures. Et là je ne vois pas comment un ramdisk va aider, et là encore unkillall -9 firefox
est le plus efficace, quitte à le réouvrir immédiatement pour un ou deux onglets nécessaires en laissant les autres non-encore chargés.Si je ne suis pas venu chercher de l’aide ça ne veut pas dire que je n’accueille pas avec un bienveillance un quelconque conseil, il y a forcément des choses que je ne connais pas. Mais à la base la conversation portait sur l’impact d’ajouter de la mémoire à un système et l’éventuelle disponibilité de celle-ci.
De même, je n’ai pas de problème avec la contradiction mais ici on voit bien qu’est nourrie une contradiction artificielle en cherry-pickant, fabriquant des hommes de paille (exemple), au point que certains pourraient en venir à supposer mes intentions et mes besoins en fonction de cela, comme quand tu écris « La solution que barmic et moi on essaie de te faire faire est […] » alors qu’à aucun moment cela ne répond à un besoin de ma part.
Ce n’était que des exemples pour appuyer ma proposition que la conso mémoire augmente avec l’ajout de mémoire et que ça peut avoir des effets de bord. L’exemple même de l’emploi explicite du cache disque n’est cité que parce que c’en devient plus facile à mesurer et donc l’exemple est pratique pour montrer que tel ou tel comportement a des effets de bords. C’était tout. Et même pour celui qui laisse son système décider de quoi mettre en cache disque, l’embonpoint d’un programme aura tout de même un impact sur le cache disque et donc les i/o, mais dit comme ça c’est pas facile à mesurer donc j’ai pris un exemple certes plus rare mais plus facile à mesurer. C’était tout.
À force d’affiner la conversation on se rend tout de même compte que le message final porté par barmic, le véritable sujet sous-jacent, c’est l’idée que tu reformules là:
Ça c’est en fait une idée profonde qui sous-tend cette discussion, on le remarque d’ailleurs avec la caricature de barmic du principe d’économie en « frugalité ». Cette vision des choses est une idéologie. Ce sujet n’est pas technique.
Le principe d’économie est un principe essentiel, ce n’est pas parce que le litre de super coûterait 10 centimes le litre qu’il faudrait faire des voitures qui consomment 50l/100km, car même en ignorant complètement l’aspect écologique ça aurait un impact sur toute la logistique, et peut-être même la charge de travail des travailleurs de cette logistique. De même une application qui grossit beaucoup va avoir un impact sur le temps d’écriture en swap (et le nombre d’écriture sur le disque swap) et les ressources associées quand elle sera en sommeil et que le système va vouloir la mettre en swap, c’est encore de la logistique ! Ce sont des ressources physiques avec un coût d’acquisition, un coup d’utilisation, etc. Dans le cas de Mimoza qui n’a pas de swap, ce coût logistique sera supprimé, mais pour toute personne qui a un swap, il sera présent. Au final, c’est un cas très particulier (ne pas avoir de swap) qui compense exceptionnellement le surcoût logistique de cette idéologie.
Je ne sais pas si cette idéologie a un nom, mais c’est l’idéologie très répandue que toute ressource disponible peut être exploitée à son maximum. C’est une idéologie certes dominante mais elle est aussi très particulière, ne va pas nécessairement de soi si on se décentre du contexte et, et cette idéologie a le droit d’être questionnée.
Redéfinissons la situation dans un autre contexte : un homme a un enfant et un appartement 3 pièce. Son gosse a ses jouets rangés dans l’armoire, et il y en a deux-trois qui traînent dans le séjour et dans sa chambre. L’homme s’installe à son compte, déménages, il a désormais 4 pièces à vivre (y a deux jumeaux qui s’annoncent) plus un grand garage pour préparer des choses pour son boulot et entreposer du matériel plus un bureau où il va s’installer pour faire de la télémaintenance. Son gosse ne se sert plus du tout de l’armoire sauf pour un seul jouet qu’il a déjà oublié, il y a un jouet par terre tous les deux mètres et quand il a fini de jouer avec l’un il le repose par terre. Qui dira que « Je pense que le comportement du gosse est très logique, il y a l’espace disponible il n’y a aucune raison de ne pas l’employer par défaut. » ? Un autre enfant peut-être, mais pas son père ou sa mère, le responsable des ressources et de la logistique.
J’ai par exemple supposé que les développeurs de Firefox ne doivent pas supposer que la ressource disponible est disponible pour Firefox, et j’ai donné un exemple allant en ce sens : il y a peu de chance que quelqu’un ajoutant 100Go à une machine ajoute ces 100Go pour Firefox. Cet exemple défend l’idée que le principe d’économie est tout à fait recevable. Alors ce principe a été explicitement caricaturé en « frugalité ». Le débat n’est plus technique.
Et on touche à un autre concept : le concept d’idolâtrie. L’idolâtrie c’est le fait d’affecter des ressources à quelque chose qui n’en mérite pas. Par exemple, un homme a plein d’affaires, il faudrait qu’il s’en sépare, il ne le fait pas, le jour où il doit déménager, soit il achète un appartement plus grand et il paie littéralement un crédit pour stocker ces affaires, soit il sacrifie sa qualité de vie pour ces affaires et dans les deux cas ses affaires sont des idoles. Ou alors, autre exemple, son coffre de voiture est plein d’affaires à ranger mais il les laisse-là, et donc à chaque déplacement il dépense du carburant pour transporter ses affaires, ces choses sinon la procrastination à ne pas les ranger deviennent des idoles à laquelle il sacrifie son propre salaire.
Il y a une fibre, de la RAM, du CPU à gogo, et une ligne électrique reliée à une centrale nucléaire, il n'y a aucune raison de ne pas les employer ? Bah si, le principe d’économie, et le principe d’économie ça n’est pas une caricature de frugalité.
Décider d’affecter une telle ressource à Firefox, à part peut-être dans des cas très particulier, c’est de l’idolâtrie. Et Internet ne dors jamais, l’idole est donc un monstre à gueule ouverte où l’on sacrifie ses enfants sans que jamais l’idole ne soit rassasiée. C’est pour ça par exemple que je fais souvent un
killall -STOP firefox
quand je verrouille ma session pour qu’il cesse de mouliner, tout en évitant le coût d’une extinction et un redémarrage complet de Firefox. Pourtant on pourrait dire que les ressources CPU, mémoire, disque et réseau sont disponibles et qu’il serait donc logique de les exploiter autant que disponible pour que les pages et autres applications web soient 100% à jour à tout instant.L’autre chose gênante que barmic a semé dans ses commentaires et peut orienter l’interprétation de mes propres paroles, c’est le fait d’en faire des problèmes entre personnes et des problèmes d’intention.
Par exemple j’ai parlé de décision, c’est neutre, c’est un constat factuel. Si je dis que lorsqu’un développeur de Firefox décide d’attribuer la mémoire disponible à Firefox il décide que ce sont les développeurs des applications web qui sont les utilisateurs de ma machine, c’est un constat factuel, ce n’est peut-être même pas son intention, mais factuellement, l’un implique l’autre. Je ne suppose pas l’intention, il n’y a pas de jugement. Il s’agit simplement d’établir la chaîne de responsabilité ou simplement la chaîne de réaction pour identifier là où les choses sont introduites. Il y a aussi plein de situation dans la vie où décider d’une chose décide d’autres choses, des effets de bord, etc. Mais il faut pouvoir identifier quelle décision a entraîné quel effet de bord pour diagnostiquer proprement le problème et le traiter. Et ne pas prendre une décision peut parfois être une décision, ne serait ce qu’en priorisant d’autres points de décision à traiter. Et ce n’est pas mal ou bien, mais c’est un diagnostique nécessaire. Il ne s’agit pas de chercher un coupable, un bouc émissaire, de supposer des intentions maléfiques.
Et pourtant voici ce qui a été écrit :
C’est hyper gênant parce que ça, ça suppose et réinterprète a posteriori ce que je dis en proposant une lecture très orientée de mes propres paroles, ce qui pourrait encore d’autres réponses et contradictions fondées sur du vent.
Bref, on perd notre temps. À la base je disais simplement qu’augmenter la mémoire pouvait augmenter la consommation mémoire, mais dire cela rappelait que le principe d’économie existe. Et l’existence de ce principe questionne une idéologie dominante, et la conversation en est venue à caricaturer le message (principe d’économie transformé en « frugalité ») et à caricaturer le porteur du message (supposer un délire de persécution). Il n’y a pas de solution technique à ce problème.
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[^] # Re: Où se passe le suivi des développements ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Flask: ~4K commits, ~2.5K bugs fermés, 0 bugs ouverts. Évalué à 3. Dernière modification le 09 juillet 2022 à 17:06.
À quel moment je dis que le projet flask sacrifie à la religion des indicateurs ?????
Tout ce que je dis c’est qu’il est possible à tout lecteur de cette discussion de sacrifier à la religion des indicateurs en appliquant la méthode de flask ou en évaluant les résultats de flask de cette manière.
C’est bien à ce journal que je réponds. Comme le dit barmic qui confirme encore qu’il fait des suppositions étranges pour contredire:
Je réponds à la page sur laquelle nous sommes et qui n’a aucun lien avec les membres du projet.
Il ne faut pas se servir des suppositions et autres affirmations extrapolées de barmic sur ce que je dis pour interpréter ce que je dis.
La confusion est dans le commentaire de barmic qui donne a posteriori un sens différent à mon commentaire, c’est ce qui permet de nourrir sa contradiction complètement artificielle.
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[^] # Re: Où se passe le suivi des développements ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Flask: ~4K commits, ~2.5K bugs fermés, 0 bugs ouverts. Évalué à 5.
Le titre de la publication à laquelle nous répondons tous, y compris toi:
Ce sont des indicateurs.
Je t’invite à questionner ton besoin de contradiction.
J’ai écrit :
Donc je répète : je t’invite à questionner ton besoin de contradiction.
Soit tu contredis en étant à côté de la plaque, soit tu répètes ce que celui à qui tu réponds a déjà dit… mais avec une formulation contradictoire. C’est quoi le but ?
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[^] # Re: Où se passe le suivi des développements ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Flask: ~4K commits, ~2.5K bugs fermés, 0 bugs ouverts. Évalué à 2.
Ah oui donc c’est juste une autre moyen de sacrifier à la religion des indicateurs. Attention, je ne dis pas que c’est pas bien, ils ont simplement déporté la liste de ticket que les autres ont. Ce n’est pas une mauvaise idée en soit de mettre en œuvre un hall d’entrée qui permette de faire le tri et de caractériser avant de faire un ticket propre, ce qui signifie aussi qu’à la fin le ticket propre tu peux le mettre en lien quelque part et il est concis et efficace. Mais ça veut dire qu’à la fin, la liste d’issue et de PR ne sont pas du tout des indicateurs représentatifs (en comparaison avec d’autres projets qui fonctionnent différemment) car ce qui peut y être listé dans d’autres projets est intégralement externalisé.
Il y a aussi des projets qui ont des bug trackers externes, donc là aussi la liste de ticket est vide, elle est même absente. Ça rappelle simplement que la méthode GitHub n’est pas l’alpha et l’oméga des méthodes de travail et qu’on ne peut hâtivement supposer la représentativité de tel ou tel indicateur spécifique à la méthode GitHub.
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[^] # Re: Pas de swap … pas de problème
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Zswap, ZRam, EarlyOOM... organiser la gestion d'une pénurie de mémoire vive. Évalué à 0.
T’as vraiment un problème personnel.
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[^] # Re: "médias tech indépendants"
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Next INpact lance un S.O.S.. Évalué à 10.
C’est bien de le rappeler aussi, car même dans les médias de grande écoute (type télé BFM) j’ai pu constater la confusion.
Par exemple quand Livre Noir a fait ses reportages en Ukraine, ils ont rappelé à leurs auditeurs qu’ils avaient besoin de sous pour soutenir leur travail “indépendant”, et j’ai vu une journaliste de télé commenter en disant un truc du genre « ils se prétendent indépendant mais ils sont de droite »… 🤦♀️️ Pour le coup je me suis demandé si le concept d’indépendance était par nature étranger à l’environnement professionnel de la journaliste en question, ce qui pouvait expliquer la confusion avec la neutralité.
On pourrait faire la même avec le canard ou autre… Avoir un parti pris, une orientation, des biais invincibles, des affections particulières… ou même des mensonges n’empêche pas d’être indépendant comme un plombier à son compte sera indépendant quelque soit sa spécialité, son talent, ses défauts et même ses possibles escroqueries.
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[^] # Re: Partir à neuf..
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Samba 4.16.x. Évalué à 5.
J’ai ajouté la partie spécifique à samba à la doc samba mais je ne sais pas si ça arrive sur un site en ligne (pas sur le wiki on dirait). Et je n’ai pas ajouté au wiki samba, c’est une bonne idée.
Normalement ces deux lignes sont suffisantes. J’ai peut-être fait une faute de frappe: C’est peut-être un
#
au lieu d’un:
pour le port (cf. dnsmasq.conf.example).Aussi (histoire d’éviter toute confusion), je suppose que
local-domain.example.com
soit le parent (pas le nom de la machine).Par exemple si ton réseau s’appelle
mycompany.org
et que ton serveur AD samba s’appellechoucroute
, le FQDN du serveur estchoucroute.mycompany.org
, et la configuration dnsmasq sera:Mais si le FQDN de ton serveur AD est
choucroute.intra.mycompany.org
, alors la configuration dnsmasq sera:Bien sûr en supposant que le dnsmasq et la samba-ad-dc sont sur la même machine.
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