C'est uniquement pour les USA et l'option 10 Go de data est à 59$ par mois.
Chez Free on a du 250 Go de data pour 20€.
On ne rend pas compte à quel point on a de la chance en France sur le prix des forfaits internet.
On peut dire la même chose des hébergements serveurs dédiés, type OVH et Online/Scaleway (toujours le groupe Free, qui se souvient de la « dédibox »?). Louer un serveur dédié c’est carrément plus cher aux US, et avec un support inférieur à OVH/Scaleway.
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Ah ???
De mon souvenir de radin, ce sont surtout les MVNO qui ont fait baisser les prix.
Lorsque Free a sorti son premier forfait mobile à 20€/mois en illimité appel/sms/internet (enfin, “illimité” pour internet, il y avait bien un seuil où ça ralentissait, mais pas de hors forfait, c’est toujours comme ça). Au même moment Bouygues me facturait 30€/mois pour 2h de communication et 30 SMS. Et mon forfait de merde de Bouygues, il avait eu 1 an d’engagement, Free c’était sans engagement. Et les nouveaux clients chez Bouygues avaient plus d’avantage que les clients fidèles. Je suis parti sans jamais regarder en arrière.
Sur le mobile comme pour les box Internet, quand Free améliore son infra et augmente le débit, tu en bénéficies sans changer ton forfait. Il y a quelques jours j’ai reçu un SMS me disant que le « seuil » de l’Internet passait de 210Go à 250Go, j’ai rien à faire. Quand je suis à l’étranger en je ne regarde même pas ma conso, j’ai le droit à 35Go par mois dans 100 destinations, et étrangement partout où je suis allé en faisait partie.
Free a fait pareil sur le mobile que sur l’ADSL, chez Wanadoo tu avais un forfait débit, par exemple « forfait 512 », et pour bénéficier des nouveaux débits quand France Télécom améliorait son infrastructure, il fallait se réabonner. Alors que chez Free t’avais un abonnement ADSL et quand Free améliorait son infrastructure tu en profitait sans rien faire. En passant à Free je savais que j’aurai la même chose sur mobile et 16 ans après ils n’ont jamais démenti.
Je ne connais pas les tarifs des MVNO (j’ai même du regarder sur Wikipédia pour être sûr de savoir ce que c’est), peut-être que parfois ils arrivent à gratter moins cher que Free, mais je doute que l’écart entre un MVNO et Free soit comparable, pour un service au moins comparable, avec l’écart qu’il y avait entre Free et les autres quand Free est arrivé sur le mobile. Free c’était pas quelques euros de grattés pour un service à peu-près comparable, c’était les deux tiers ou même chez certains la moitié du tarif pour infiniment plus (c’est pas une figure de style, l’illimité comparé à un nombre fini est infiniment plus).
Alors 30 SMS et 2h d’appel en 2007, tu pourras me dire que j’étais peut-être un couillon parce qu’il me suffisait de changer d’opérateur tous les 6 mois en négociant avec les opérateurs (ou de menacer mon opérateur de le faire et pipeauter que j’avais trouvé mieux ailleurs) pour gratter plus, c’est ce que semblait faire beaucoup de monde autour de moi. Sauf que voilà, depuis que je suis passé à free en 2007 je n’ai plus jamais eu à m’occuper de quoi que ce soit. Moins cher, plus de service, plus de confort, moins de charge mentale, pas d’engagement, donc en fait je reste parce que j’ai pas de raison d’aller ailleurs et de me prendre la tête.
Je suis toujours convaincu qu’une énorme part du prix de ces forfaits exorbitants était dépensé dans la gestion du fait que les opérateurs historiques Bouygues, Orange et SFR avaient en fait autant de contrat et de tarifs que de clients, avec tout le cout de la gestion de la négociation. Free c’est deux tarifs taillés pour deux besoins clairement identifiés et sans négociation. La seule variation qu’ils ont ajouté c’est un tarif de fidélisation la première année, et l’autre variation qui a toujours été là c’est le tarif préférentiel si déjà abonné à une box internet à domicile.
Les opérateurs historiques faisaient du sur mesure déguisé derrière une façade de prêt-à-porter, Free a apporté le prêt-à-porter. Les MVNO n’ont fait que s’inscrire dans le sillage du prêt-à-porter quand les consommateurs avaient été habitués par Free.
Quand Free a sorti son forfait illimité à 20€, tous les opérateurs ont du s’aligner pour survivre, ils ont d’abord dû aligner leurs tarifs et leurs conditions sur Free, puis ont sorti leur propre gamme de prêt-à-porter, par exemple Orange a sorti Sosh, SFR a sorti RED, mais il leur a fallu 4 ans tout de même pour sortir ces gammes-là.
Ah ???
Oui.
Quand Free a sorti son forfait mobile sans engagement tout illimité Internet, SMS, et téléphone pour 20€ par mois, les gens payaient encore 30€ par mois pour des forfaits sans internet, 2h de communication et 30 SMS, avec un an d’engagement.
Oui.
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- par exemple de stocker le vert dans l’alpha si on veut 8 bits de précision pour le bleu+ par exemple de stocker le bleu dans l’alpha si on veut 8 bits de précision pour le bleu
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Les formats d'image sont faits pour permettre de restituer une image de façon à ce que nous la percevions de façon acceptable (avec perte), indiscernable de l'originale (avec pertes imperceptibles), ou identique à l'originale (sans perte perceptible ni mesurable).
C’est pour cela que je ne parle que du « WebP sans perte » et du « PNG sans perte ». Je ne discute pas des formats avec pertes dont les algorithmes supposent un usage bien précis et donc une seule opération de rendu de couleur pour élaborer les optimisations. Si le format a besoin de supposer un usage précis, c’est peut-être qu’on ne fait déjà plus du « sans perte ».
Même pour pour sauvegarder une image pensée pour être affichée sur le web, un graphiste peut vouloir un format « sans perte » qui ne détruise pas les pixels transparents, parce qu’il peut vouloir éditer la transparence plus tard pour révéler la couleur (ou laisser à un autre la possibilité de le faire).
Quand aux autres canaux discutés, ce ne sont pas vraiment « autre choses que des images », ou du moins tout n’est pas « autre chose que des images ». Dans les cas que j’ai évoqués, tous les pixels de tous les canaux codent des données pour les mêmes pixels que les canaux rouge, vert, bleu et alpha, de la même manière que le canal alpha code l’opacité. Ce sont des données supplémentaires pour ces mêmes pixels, ce sont donc des canaux supplémentaires pour ces images.
L’opacité stockée dans le canal alpha n’est déjà pas « une image » en soit.
Comme l’a relevé marzoul, on peut imaginer coder l’opacité avec 3 canaux alpha : rouge, vert, et bleu, pour par exemple ne laisser passer que le rouge par transparence et rester opaque aux autres couleurs, plutôt que de supposer de n’avoir un seul canal de transparence égal à toutes les couleurs.
Les canaux rouge, vert, bleu sont pensés pour de l’affichage opaque sur écran. Le canal alpha a surtout été pensé pour le web, pour se passer de CSS dans la majeure partie des cas (détourage, opacité). Mais ce canal alpha fait des suppositions très fortes : que tous les canaux de couleur soient identiques en alpha, et que l’opération de mélange soit toujours la même. Certains formats comme le GIF n’avaient qu’1 seul bit de transparence, donc ça ne servait qu’au détourage. Le web avait besoin de plus que ça, le canal alpha répond vite-fait au besoin, mais pour une seule fonction, avec un seul canal pour toutes les couleurs, « ça fera l’affaire ».
Les formats d'image sont faits pour […]
Ces formats d’image ne sont faits que pour le web à l’époque d’HTML 4. FTFY =)
Si on commence à utiliser ça pour autre chose que des images, c'est du détournement de la fonction du format,
Ce n’est pas du détournement de la fonction du format, c’est un ajout de données et d’opérations. Même avec une image qui code des données rouge, vert, bleu dans les canaux rouge, vert, bleu, on peut destiner ces couleurs rouge, vert, bleu à autre chose qu’une seule et même opération de mélange. Par exemple on peut faire une addition. Une « carte d’addition », c’est exactement ça : une image avec des canaux rouge, vert, bleu, mais l’opération utilisée n’est pas celle utilisée par le navigateur quand on fait <img src="image.png"/>, les couleurs seront additionnées.
Il était courant, à une époque où les formats d’images avec canal alpha n’étaient pas autant répandus, de stocker le canal alpha dans une autre image que celle qui stocke les canaux rouge, vert, bleu. Par exemple certains jeux peuvent distribuer les canaux rouge, vert, bleu, dans une image JPEG, puis le canal alpha dans une seconde image JPEG.
Il existe des formats avec pertes qui n’attribuent pas la même précision pour chaque canal. Par exemple on peut imaginer un format couleur et opacité de seulement 16 bits (au lieu de 32 bits) qui attribuerait 3 bits pour le rouge, 3 bits pour le vert, 2 bits pour le bleu, et 8 bits pour l’opacité. Il est courant d’échanger les canaux, par exemple de stocker le vert dans l’alpha si on veut 8 bits de précision pour le bleu. Ces formats d’image avec pertes fournissent éventuellement des métadonnées qui renseignent ces échanges de canaux.
Voici quelques exemples d’attribution de canaux avec des textures du jeu Xonotic :
ivy.jpg
ivy_alpha.jpg
ivy_gloss.jpg
ivy_norm.jpg
JPEG Rouge: Couleur Rouge
JPEG Rouge: Opacité
JPEG Rouge: Spécularité Rouge
JPEG Rouge: Normale X
JPEG Vert: Couleur Vert
JPEG Vert: Spécularité Vert
JPEG Vert: Normale Y
JPEG Bleu: Couleur Bleu
JPEG Bleu: Spécularité Bleu
JPEG Bleu: Normale Z
black-tiles-mossy_norm.jpg
black-tiles-mossy_norm.jpg
black-tiles-mossy_norm_alpha.jpg
JPEG Rouge: Couleur Rouge
JPEG Rouge: Normale X
JPEG Rouge: Profondeur
JPEG Vert: Couleur Vert
JPEG Vert: Normale Y
JPEG Bleu: Couleur Bleu
JPEG Bleu: Normale Z
pk02_floor07.tga
pk02_floor07_gloss.tga
pk02_floor07_norm.tga
TGA Rouge: Couleur Rouge
TGA Rouge: Spécularité Rouge
TGA Rouge: Normal X
TGA Vert: Couleur Vert
TGA Vert: Spécularité Vert
TGA Vert: Normal Y
TGA Bleu: Couleur Bleu
TGA Bleu: Spécularité Bleu
TGA Bleu: Normal Z
TGA Alpha: Opacité
TGA Alpha: Profondeur
pk02_light02a.tga
pk02_light02a_glow.tga
pk02_light02a_gloss.tga
pk02_light02a_norm.tga
TGA Rouge: Couleur Rouge
TGA Rouge: Addition Rouge
TGA Rouge: Spécularité Rouge
TGA Rouge: Normal X
TGA Vert: Couleur Vert
TGA Vert: Addition Vert
TGA Vert: Spécularité Vert
TGA Vert: Normal T
TGA Bleu: Couleur Bleu
TGA Bleu: Addition Bleu
TGA Bleu: Spécularité Bleu
TGA Bleu: Normal Z
TGA Alpha: Profondeur
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Dérivé du format vidéo VP8, WebP est donc un format ouvert, qui permet de compresser de façon efficace avec ou sans perte, en RVB sur 24 bits, avec un canal alpha optionnel (à noter que ce dernier peut être compressé sans perte même pour une image compressée avec pertes). Il permet également de stocker des animations.
WebP est vraiment très efficace ! Pour des images à 8 bit par canal, si WebP est pris en charge, mieux vaut utiliser Webp que JPEG ou PNG, pour ces deux cas d’usage.
Exemple avec une texture de ciel étoilé du jeu Unvanquished (JPEG, WebP avec perte, PNG) :
Mais ! Chose importante à savoir pour ceux qui voudraient utiliser WebP ! Par défaut l’outil cwebp avec l’option -lossless ne produit pas d’image sans perte ! Ah bon ? Oui ! Si vous affichez une image, le rendu est exactement le même, pixel par pixel, couleur par couleur, MAIS, des données non visibles (pour un simple rendu) peuvent avoir été perdues. Pour faire un véritable WebP sans perte avec l’outil cwebp il faut utiliser les options -lossless -exact.
Mais qu’est ce que cette diablerie ? 😱️
Par défaut cwebp -lossless peut détruire des données si la transparence ne les rendraient pas visibles. Ça peut poser problème si on veut éditer une image… et changer la transparence. Ça peut aussi poser problème si on utilise WebP, pour autre chose que de la représentation de couleur et de transparence.
Comment ça les canaux rouge, vert, bleu, et transparence ne codent pas nécessairement les canaux rouge, vert, bleu et transparence ? 🤨️
Par exemple, dans les jeux vidéos, on va utiliser des formats d’image parce que c’est parfait pour représenter des matrices de données. Le premier image sera la texture, donc une « image » telle qu’on se l’imagine, mais on va aussi utiliser des formats d’images pour stocker d’autres données. Par exemple on va coder dans un « fichier image » additionnelle la façon dont lumière se réfléchit en telle ou telle partie de la texture : si c’est du béton, on va mettre une valeur pour dire que la surface ne brille pas beaucoup, si c’est du métal poli, on va mettre une valeur pour dire que la surface brille beaucoup. Ainsi dans le jeu, on va pouvoir afficher la couleur du béton et du métal, mais aussi appliquer sur ces couleurs des effets de reflets. Des « images » de ce type il en existe plein, pour coder la réflexion de chaque pixel, mais aussi des coordonnées de normale (X, Y, et Z dans R, V, B en général), ou l’élévation de texture (pour coder une illusion de déformation, pixel par pixel). Sauf que voilà, si on peut par exemple coder des coordonnées de normale X, Y, et Z dans R, V, et B, on peut aussi coder l’élévation dans le canal alpha, et alors, le canal alpha ne code pas de la transparence, et on ne peut supposer que les coordonnées X, Y, Z de la normale peuvent être ignorées parce que la profondeur est grande, ou encore, que la rugosité du pixel peut être ignorée parce que la métallicité du pixel est élevée ou que sais-je encore en fonction de telle ou telle convention de stockage. 🙃️ Il est donc possible de stocker plein de choses dans le canal alpha qui ne sont pas des informations de transparence, et plein d’autres choses dans les canaux R, V, B qui ne sont pas des couleurs, mais qui sont d’autres composantes du même pixel. 🧐️
Et donc, au final, puisque les images dans les jeux vidéos ont plus que quatre canaux (rouge, vert, bleu, transparence, addition de rouge, addition de vert, addition de bleu, normale X, normale Y, normale Z, élévation, rugosité, métallicité, occlusion, etc.), et que les formats d’images n’ont que 4 canaux, bah on doit stocker tous ces canaux pour une seule image dans plusieurs « fichiers images ». On peut donc se retrouver avec 2, 3, 4 fichiers images pour une seule image, mais un seul canal alpha utilisé pour coder de la transparence, et une collections de canaux RVB qui ne codent pas de la couleur. 🫣
Quand il n’y a pas besoin de format d’image sans perte dans un jeu vidéo, les jeux vidéos privilégient d’autres formats que le WebP ou le JPEG, comme les formats DXT qui sont transférés compressé dans la mémoire de la carte graphique, et stockés compressés dans la mémoire de la carte graphique. Mais dans un dépôt de source de données de jeu vidéo, on veut des format sans perte, donc si quelqu’un choisit de faire du WebP pour « giter » les images sources de son jeu libre, il devra utiliser cwebp -lossless -exact. Et s’il utilise PNG, ne pas oublier de cocher la case « Enregistrer les valeurs de couleur pour les pixels transparents » dans GIMP, pour la même raison.
D’ailleurs il faudra que je vérifie si GIMP propose la même option « Enregistrer les valeurs de couleur pour les pixels transparents » pour WebP. 😀️
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Dans cette présentation (je ne sais comment le nommer, mais ça ressemble à un « powerpoint » avec plus d’intéractivité), j’y retrouve toute la propagande des vendeurs de tablette et des fournisseurs de contenu.
Je m’explique. Ici écran désigne ce que les marketeux appellent un « display », comme dans la phrase « ce jeu est disponible sur tous les displays », ce qui signifie : ce jeu est disponible sur téléphone, tablette, PC, Xbox, PlayStation, etc. Tous ces objets ne sont pas des outils de travail mais des afficheurs de contenu, musique, film, livre, au mieux des jeux si interactif. La relation est à sens unique, fournisseur vers client. Le display est une télévision (parfois avec un bonus interactif), pas un ordinateur (pas même un ordinateur bridé). Quand bien même une télévision interactive serait équivalente à un ordinateur bridé, ce qui compte c’est que ce soit d’abord une télévision.
Ce genre de discours va de paire avec les projets de loi régulièrement présentés qui exigeraient par exemple aux citoyens de décliner leur identité pour tout et n’importe quoi, afin de ne jamais poser d’obstacle à l’économie des vendeurs de « display » et celle des plateformes de distributions de « contenus ». Le même élu va pouvoir faire acheter des tablettes avec l’argent public pour les distribuer aux enfants du territoire, et confier aux plate-formes de distribution de contenus une fonction régalienne de contrôle d’identité nationale, car cela protège à 100% les profits des vendeurs de « display » et des plate-formes de distribution de contenu, qui voient leur vente de produit et services jamais entravée, et qui pourraient même mieux cibler leurs clients.
Un de mes premiers écrans était l’écran d’une calculatrice Texas Instruments TI 83+. L’enfant peut apprendre à programmer avec une TI 83+. Il peut aussi faire des calculs matriciels, des statistiques et d’autres choses. Ce printemps Casio a organisé un concours pour les collégiens et lycéens, un concours de dessin sur calculatrice, le dessin devait être réalisé par de la programmation (Basic pour les collégiens, Python pour les lycéens). Mais l’enfant ne peut pas regarder Youtube Kid, scroller du self-generated-content sur TikTok, ni acheter et installer un jeu Steam ou Xbox Live sur sa calculatrice, la calculatrice n’est donc pas un « display », et ce ne sont pas les intérêts de l’éducation de l’enfant que défend cette présentation anti-anti-écran, mais les intérêts des vendeurs de « display » et des contenus pour « display ».
Cette présentation use de nombreuses cordes de la propagande moderne : infantilisation de l’adversaire, caricature, prêt-à-juger, homme-de-paille, mauvaise foi (à un point que ça frise le mensonge) et pseudo-débunkage qui te dit seulement ce qui doit être considéré comme vrai ou faux sans autre forme de procès.
Par exemple dans la partie « débunkage » il y a une diapo avec la copie d’écran de la fiche d’un médecin pédiatre sur doctolib avec plusieurs motifs de consultation, y compris la surexposition aux « écrans », l’asthme, et d’autres consultations de pédiatrie. Le questionnaire demande s’il y a un rapport entre asthme et « surexposition aux écrans ». Sauf que cette question est en elle-même un mensonge, car elle suppose que le lien entre les motifs de consultations ne pourrait qu’être un lien entre surexposition et asthme et pas autre chose. Pourtant, le rapport entre tous ces motifs est autre : celui qui consulte est un enfant, et le médecin est un pédiatre. Ce même médecin pourra tout aussi bien conseiller un traitement ou un changement de comportement de l’enfant ou avec l’enfant, ou même conseiller des produits, pour toute autre chose qui n’a rien à voir avec l’asthme ! Par exemple le pédiatre pourra examiner une ampoule sur le pied de l’enfant et y découvrir que se développe en parallèle une mycose, rediriger vers un podologue, conseiller de changer de chaussures et conseiller telle ou telle pratique d’hygiène, etc. Et quand bien même le médecin pédiatre aurait une spécialité de pneumologie pédiatrique, le médecin reste un pédiatre, et si ce médecin pédiatre est le seul pédiatre de sa communauté de communes et dans un rayon de 10km (tout le monde ne vit pas en ville !), c’est normal que ce pédiatre soit la porte d’entrée pour toutes les préoccupations concernant la santé de l’enfant, y compris mentale, le pédiatre peut rediriger vers un médecin psychiatre si besoin, y compris visuelle, il peut rediriger vers un ophtalmologue, etc.
J’ai l’impression qu’on pourrait faire un article pour chaque diapo tellement c’est WTF…
Cette présentation est au sujet des anti-display, c’est à dire ceux qui sont réticents à la distribution aux gamins de tablettes et qui sont réticents au fait de soumettre les enfants à Youtube Kid. Mais ils sont présentés comme des rétrogrades qui ne pigent rien à la technologie et qui ne sont animés que par des peurs irrationnelles.
Pour reprendre ce même unique exemple, je doute fortement que le médecin pédiatre dont ils présentent une copie d’écran doctolib utilise un boulier pour faire ses comptes, en fait on sait déjà que ce même pédiatre sait se servir de doctolib et donc d’un navigateur web et n’est donc pas anti-ordinateur-de-travail. Par contre ce médecin pédiatre pourrait très bien avoir un avis sur le fait de laisser un gosse seul dans sa chambre avec un téléphone et TikTok et être donc anti-display. Mais cet avis doit être disqualifié, au profit du vendeur de téléphone, et au profit de TikTok.
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Meta qualifie l'amende d'"injustifiée et inutile" […] "il existe un conflit de droit fondamental entre les règles du gouvernement américain sur l'accès aux données et les droits européens en matière de confidentialité", poursuit le géant californien.
Ah oui, la fameuse extra-territorialité du droit américain…
Les conflits de droits sont nécessaires et bienvenus, c’est le principe de la souveraineté que de permettre et établir ces conflits de droits afin justement de pouvoir constituer un droit souverain.
"Des milliers d'entreprises et d'organisations se reposent sur la possibilité de transférer des données entre l'UE et les États-Unis"
Le fait que la survie économique de l’entreprise requiert certains traitements avec les données personnelle ne peut à lui seul rendre ces traitements nécessaires (sinon le RGPD ne sert à rien). Ce serait comme un dealer ou un trafiquant d’arme qui défendrait son trafic par le fait qu’il gagne de l’argent avec. Le profit n’est ni une autorité morale, ni une autorité légale.
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Oui c’est ce que j’en comprend aussi : que c’est la fin du 32-bit pour la séquence de boot, et donc la fin du 32-bit pour les systèmes d’exploitation, mais pas pour les applications qui tournent dans ces systèmes d’exploitation.
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J’ouvre la page du site « gitmoji », et la première entrée c’est:
🎨 :art: Improve structure / format of the code.
Et je constate qu’il y a encore des gens qui supposent que les outils et méthodologie de développeurs ne sont bons que pour les développeurs.
Les artistes (dans le sens ceux qui produisent des images, du son, des modèles 3D, etc.) ont aussi le droit et le bénéfice d’utiliser un gestionnaire de version et donc d’utiliser et profiter des méthodologies d’étiquetage de commit.
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Sachant qu’il existe des systèmes qui peuvent avoir plusieurs mots de passe. Par exemple le système de chiffrage de disque LUKS permet de mettre plusieurs mots de passe au même disque, tu peux donc mettre celui que tu utilises tous les jour et que tu changes de temps en temps parce qu’on pourrait te filmer ou je sais pas quoi, et mettre un second mot de passe que tu n’utilises absolument jamais et qui est celui que tu confies au tiers de confiance. Et le second n’a pas forcément besoin d’être renouvelé aussi souvent puisqu’a priori il n’est jamais mis à risque (enfin, pas plus que de le confier)…
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dont d'ID Software("Secret Agent", "Commander Queen"…)
Détail qui ne change rien à ton propos, mais c’est « id », c’est le mot latin pour « ça », et se prononce id comme dans « idée » sans « ée ». Il y a un rapport accepté avec le « id, ego, super-ego » (ça, moi, sur-moi) Freudien.
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C’est de l’hébreu, ça se lit de droite à gauche, et c’est une imprécation religieuse. Par superstition et culte du cargo ça en devient une formule magique.
Ça signifie un truc comme « Tu es tout-puissant pour toujours, Seigneur ! »
C’est un peu comme ٱللَّٰهُ أَكْبَرُ , Allāhu ʾakbar, « Allah est le plus grand ».
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Alors la il va falloir argumenter, parce que perso je n'ai pas besoin de Fox news, juste des antifas (et pas des gens perdus dans leur coins, mais bien dans la "communauté") pour ne pas voir beaucoup de différence entre eux et ceux qu'ils disent combattre (l'affichage est certes différent, mais le fond est assez proche : avoir un ennemi facilement identifiable pour avoir une bonne excuse de faire des violences).
Je me méfie toujours de ce qui prétend avoir de si grande mission si consensuelle. Se prétendre antifa, ça sonne un peu comme une république populaire démocratique… l’auto-qualification ne coute pas cher et si les intéressés ne s’appelaient pas ainsi, ça ne viendrait peut-être à l’idée de personne de leur associer spontanément ces qualificatifs ! 😁️
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Ah merci pour le détail. 👍️ La page « équipe » pourrait donc préciser que les administrateurs sont également modérateurs. Par exemple « L’actuelle équipe de modération est composée des administrateurs et de : […] ».
Ça précise le fonctionnement, mais ça ne change en effet rien au fait qu’une dépêche sur LinuxFr est une publication soumise à relecture et approbation par une équipe de modération avec un directeur de publication, et patati patata. C’est toujours LinuxFr qui publie une « dépêche ». À la différence de ce qu’on appelle sur LinuxFr un « journal » (qui reste tout de même soumis aux règles de modération), qui pourrait lui être considéré comme hébergé.
Tiens d’ailleurs, par curiosité, sur LinuxFr le directeur de publication peut-il publier directement une dépêche (quand bien même ce serait exceptionnel) ? De toute façon quand un directeur de publication fait son édito dans un média traditionnel ça ne disqualifie pas les articles de ce média a être cités comme sources secondaires, c’est donc simplement de la curiosité de ma part. Après même s’il y avait quelqu’obligation (légale?) à publier quelque chose, la règle des trois devrait être assez facile à satisfaire, et si l’obligation est légale, des moyens techniques extra-ordinaires pourraient être mis en œuvre de toute façon.
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C’est rigolo, je n’avais pas vu ces messages, mais les lire m’amuse beaucoup.
Il n’y a effectivement aucun parti pris de ma part dans ce journal, je n’ai aucun intérêt ni dans Mastodon ni dans Twitter ni dans Elon Musk, ni aucune de des parties associées. Ce journal était simplement un exercice de style sur la question de l’économie de responsabilité. Cette suspicion dont tu fais preuve est d’ailleurs d’autant plus ridicule que je me suis déjà fait moinsser en commentaire dans d’autres journaux ici sur LinuxFr quand j’ai pu défendre l’idée que Twitter a un fonctionnement intrinsèque qui rend con de par les mécanismes d’interactions qu’il met en œuvre, et ce jugement peut être tout autant sur Mastodon parce qu’il met exactement et précisément en œuvre les mêmes mécanismes dont je défends l’idée qu’ils rendent con… Tu prends l’historique qui t’arrange, tu supposes beaucoup, et tu es beaucoup trop sûr de toi.
Tu fais pourtant beaucoup de confusions, notamment la confusion entre rapporter ce qu’on voit, émettre des hypothèse, et prétendre quelque chose (ce sont trois choses très différentes).
Alors une dernière chose et ça pourra servir dans d’autres débats, et ce que je vais dire n’est pas un argument ad hominem, parce que je ne dis pas ça pour invalider ou valider tes arguments : mais je t’invite à remettre en question le fait que mettes beaucoup d’énergie à révéler et démontrer une paranoïa comme validation de ton opinion. J’aurai tort et tu aurais raison (ou l’inverse) que je dirai la même chose : dans plusieurs commentaires tu rapportes et détailles une paranoïa personnelle dont tu te sers comme argument pour te convaincre et me convaincre. Tu te sers de cette paranoïa que tu insistes à démontrer pour te satisfaire de tes propres suppositions (ce que penseraient les autres), catégoriser les gens (ceux-là), etc.
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Comme écrit dans mon autre commentaire, les dépêches LinuxFr sont soumises à une éditorialité. Il n’y a aucune raison (hors mauvaise foi) de ne pas considérer les dépêches de LinuxFr comme des sources secondaires.
La seule différence entre LinuxFr et la presse traditionnelle est que la communauté du libre a une certaine habitude de transparence et pourrait donc contribuer à LinuxFr, à Wikipédia, et à des logiciels libres avec la même identité, là où dans d’autres domaines la pratique du nom de plume, du prête-nom, de la commande et du paravent seront plus ordinaires. Le processus de production des sources concernant le logiciel libre pourrait être exactement le même que celui du logiciel propriétaire, il pourra potentiellement faire preuve de plus de transparence, ce qui devrait normalement être encouragé, pas réprimé…
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tandis que sur un site collaboratif comme linuxfr, non.
C’est plus compliqué, ça dépend quelle partie du site. Un journal sur LinuxFr.org est modéré a postériori, c’est donc un peu comme un blog personnel. Une dépêche quand à elle, est modérée a priori et est publiée par une équipe de modération. N’importe quel auteur peut soumettre un article en dépêche, mais l’auteur ne publie pas lui-même la dépêche. Une fois soumise, la dépêche peut être modifiées, corrigée, etc. avant publication dans un espace de modération auquel l’auteur n’a pas accès une fois la dépêche soumise. Et enfin; la dépêche est soumise à un vote puis publiée par l’équipe de modération. L’auteur de l’article n’est pas celui qui publie.
Les dépêches LinuxFr.org sont donc soumises à une éditorialité. L’équipe de modération peut refuser ou modifier la dépêche avant publication et décide donc de la publication, mettant ainsi en œuvre une ligne éditoriale. LinuxFr.org a un directeur de publication.
À noter qu’il existe également une distinction entre l’association LinuxFr.org et l’équipe de modération sont deux choses différente. Ni le président, ni le vice président, ni le trésorier ne sont actuellement membres de l’équipe de modération il me semble, et je n’ai pas l’impression qu’un membre de l’actuelle équipe de modération soit membre de l’association (ou s’il y en a, ils sont minoritaires). Par contre le directeur de publication est actuellement président de l’association, c’est peut-être une nécessité légale d’ailleurs.
LinuxFr.org est donc un média avec un comité de relecture et une éditorialité, avec une équipe qui relit, contrôle, corrige, et décide de la publication des dépêches (le fait que ce soit un vote et un détail d’implémentation).
Comme le rappelle Ysabeau, soumettre une dépêche sur LinuxFr.org, si elle est publiée, produit une source pour wikipédia. Il est très certainement possible de proposer aussi aux Éditions Diamond un article pour publication dans leurs magazines (type Linux Magazine ou Linux Pratique).
La vérification des affirmations est simplement externalisée par Wikipédia, ce qui a des avantages et des inconvénients.
Ça veut dire que celui qui contrôle réellement ce qui peut être dit dans Wikipédia, c’est la presse.
Quelqu’un avait partagé dans les liens cet article de Fakir, détaillant le commerce d’écritures d‘article sur commande:
Dès le lendemain, quand ce n’était pas quelques heures plus tard, je recevais une nouvelle commande de l’agence pour vanter le savoir faire d’EDF en matière d’énergie nucléaire, dénoncer la concurrence déloyale d’Airbnb face aux hôteliers ou encore souligner le laxisme de la France vis à vis d’un opposant au président kazakh. Peu importe le sujet : ma plume était devenue aussi prolifique que tout terrain. En six années de collaboration avec « l’Agence », je leur ai pondu 595 articles. Cinq cent quatre vingt quinze. Près de deux par semaine, vacances comprises. Sur toutes les thématiques, certaines parfois dont je ne savais rien : énergie, politique internationale, nouvelles technologies, santé, économie – et j’en passe.
-- https://www.fakirpresse.info/moi-journaliste-fantome-au-service-des-lobbies
Un autre partageait un article sur un appel d’offre récent du cabinet McKinsey pour refaire sa réputation, notamment sur Wikipédia :
Objectif pour les cabinets sollicités, qui ont jusqu’au 5 décembre pour répondre : « infléchir la perception de McKinsey en ligne », notamment dans les résultats Google et sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia, identifier des influenceurs bienveillants, réseauter auprès de relais d’opinion, exploiter plus intensivement les réseaux sociaux de la firme en France, ou encore de faire mieux connaitre « les contributions positives à la société française ».
-- https://www.consultor.fr/articles/bad-buzz-mckinsey-cherche-un-pompier-pour-nettoyer-sa-reputation
À cela s’ajoute simplement la pratique du pseudonymat et ça peut vite devenir un festival. Wikipédia prend ce risque, avec les avantages et les inconvénients qui vont avec, c’est comme ça. Mais ça veut dire que soumettre une dépêche sur LinuxFr.org produit une source si elle est publiée. Si on n’accepte pas ça, alors aucune source n’est recevable, pas mêmes les sources secondaires, tertiaires etc. Une énorme partie de la presse appartient à une poignée d’industriels, et la majorité de cette presse est elle-même subventionnée. L’acceptabilité des sources sur Wikipédia ne tient pas vraiment rigueur de ces aspects ou bien il n’y aurait aucune source acceptable… C’est un compromis.
On parlait dans d’autres commentaires de la différence de traitement entre certains jeux commerciaux et non-commerciaux (libres ou non d’ailleurs), mais n’importe quel responsable de la vente d’un projet commercial va prioriser la communication, car il a une rentabilité à soigner. Il va donc constituer des dossiers de presse, les envoyer, faire parler de lui, payer des publireportages qui nourriront et susciteront des articles tiers. Il va payer de la publicité, faire des partenariats avec des « influenceurs », etc. Une fois que la connaissance provoquée atteint un seuil critique parmi la population, certains tiers se mettront à écrire sur le sujet de leur propre initiative pour se nourrir de la tendance, etc.
La communication, comme tout plein d’autres activités (comme la publication du jeu) ce sont des métiers à part entière. Il y est donc normal de trouver un déficit de sources de référence en regard de la notoriété d’un projet 100% bénévole portés par des techniciens. Des projets commerciaux sans utilisateurs pourraient avoir plein de sources, quand des projets libres avec plein d’utilisateurs pourraient n’avoir aucune source. Ça rejoint d’ailleurs la question des financements de certains logiciels libres (OpenSSL, curl) que tout le monde utilise mais dont quasiment personne ne paie quelque chose pour sa maintenance, son développement etc. Il y a des logiciels très utilisés dont personne ne parle.
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[^] # Re: Cher
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Purism sors sa propre carte SIM. Évalué à 5.
On peut dire la même chose des hébergements serveurs dédiés, type OVH et Online/Scaleway (toujours le groupe Free, qui se souvient de la « dédibox »?). Louer un serveur dédié c’est carrément plus cher aux US, et avec un support inférieur à OVH/Scaleway.
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[^] # Re: C’est Free, mais c’est pas grave
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Purism sors sa propre carte SIM. Évalué à 6.
Lorsque Free a sorti son premier forfait mobile à 20€/mois en illimité appel/sms/internet (enfin, “illimité” pour internet, il y avait bien un seuil où ça ralentissait, mais pas de hors forfait, c’est toujours comme ça). Au même moment Bouygues me facturait 30€/mois pour 2h de communication et 30 SMS. Et mon forfait de merde de Bouygues, il avait eu 1 an d’engagement, Free c’était sans engagement. Et les nouveaux clients chez Bouygues avaient plus d’avantage que les clients fidèles. Je suis parti sans jamais regarder en arrière.
Sur le mobile comme pour les box Internet, quand Free améliore son infra et augmente le débit, tu en bénéficies sans changer ton forfait. Il y a quelques jours j’ai reçu un SMS me disant que le « seuil » de l’Internet passait de 210Go à 250Go, j’ai rien à faire. Quand je suis à l’étranger en je ne regarde même pas ma conso, j’ai le droit à 35Go par mois dans 100 destinations, et étrangement partout où je suis allé en faisait partie.
Free a fait pareil sur le mobile que sur l’ADSL, chez Wanadoo tu avais un forfait débit, par exemple « forfait 512 », et pour bénéficier des nouveaux débits quand France Télécom améliorait son infrastructure, il fallait se réabonner. Alors que chez Free t’avais un abonnement ADSL et quand Free améliorait son infrastructure tu en profitait sans rien faire. En passant à Free je savais que j’aurai la même chose sur mobile et 16 ans après ils n’ont jamais démenti.
Je ne connais pas les tarifs des MVNO (j’ai même du regarder sur Wikipédia pour être sûr de savoir ce que c’est), peut-être que parfois ils arrivent à gratter moins cher que Free, mais je doute que l’écart entre un MVNO et Free soit comparable, pour un service au moins comparable, avec l’écart qu’il y avait entre Free et les autres quand Free est arrivé sur le mobile. Free c’était pas quelques euros de grattés pour un service à peu-près comparable, c’était les deux tiers ou même chez certains la moitié du tarif pour infiniment plus (c’est pas une figure de style, l’illimité comparé à un nombre fini est infiniment plus).
Alors 30 SMS et 2h d’appel en 2007, tu pourras me dire que j’étais peut-être un couillon parce qu’il me suffisait de changer d’opérateur tous les 6 mois en négociant avec les opérateurs (ou de menacer mon opérateur de le faire et pipeauter que j’avais trouvé mieux ailleurs) pour gratter plus, c’est ce que semblait faire beaucoup de monde autour de moi. Sauf que voilà, depuis que je suis passé à free en 2007 je n’ai plus jamais eu à m’occuper de quoi que ce soit. Moins cher, plus de service, plus de confort, moins de charge mentale, pas d’engagement, donc en fait je reste parce que j’ai pas de raison d’aller ailleurs et de me prendre la tête.
Je suis toujours convaincu qu’une énorme part du prix de ces forfaits exorbitants était dépensé dans la gestion du fait que les opérateurs historiques Bouygues, Orange et SFR avaient en fait autant de contrat et de tarifs que de clients, avec tout le cout de la gestion de la négociation. Free c’est deux tarifs taillés pour deux besoins clairement identifiés et sans négociation. La seule variation qu’ils ont ajouté c’est un tarif de fidélisation la première année, et l’autre variation qui a toujours été là c’est le tarif préférentiel si déjà abonné à une box internet à domicile.
Les opérateurs historiques faisaient du sur mesure déguisé derrière une façade de prêt-à-porter, Free a apporté le prêt-à-porter. Les MVNO n’ont fait que s’inscrire dans le sillage du prêt-à-porter quand les consommateurs avaient été habitués par Free.
Quand Free a sorti son forfait illimité à 20€, tous les opérateurs ont du s’aligner pour survivre, ils ont d’abord dû aligner leurs tarifs et leurs conditions sur Free, puis ont sorti leur propre gamme de prêt-à-porter, par exemple Orange a sorti Sosh, SFR a sorti RED, mais il leur a fallu 4 ans tout de même pour sortir ces gammes-là.
Oui.
Quand Free a sorti son forfait mobile sans engagement tout illimité Internet, SMS, et téléphone pour 20€ par mois, les gens payaient encore 30€ par mois pour des forfaits sans internet, 2h de communication et 30 SMS, avec un an d’engagement.
Oui.
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[^] # Re: Windows Media Maker
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Window Maker 0.96 est plus ergonomique. Évalué à 3.
Microsoft 3D Movie Maker et Windows Movie Maker sont deux logiciels différents.
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[^] # Re: Contri-quoi?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Cher lectorat, chèr(e) contributeurice, quel âge avez-vous ?. Évalué à 5. Dernière modification le 10 juillet 2023 à 09:38.
Et pourquoi pas « cher contributorat », formé comme « cher lectorat » ? Quitte à être créatif, on peut étendre le vocabulaire ! 🙂️
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[^] # Re: WebP sans perte et exact
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Des formats d'image. Évalué à 4. Dernière modification le 26 juin 2023 à 22:01.
Petite correction :
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[^] # Re: WebP sans perte et exact
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Des formats d'image. Évalué à 8.
C’est pour cela que je ne parle que du « WebP sans perte » et du « PNG sans perte ». Je ne discute pas des formats avec pertes dont les algorithmes supposent un usage bien précis et donc une seule opération de rendu de couleur pour élaborer les optimisations. Si le format a besoin de supposer un usage précis, c’est peut-être qu’on ne fait déjà plus du « sans perte ».
Même pour pour sauvegarder une image pensée pour être affichée sur le web, un graphiste peut vouloir un format « sans perte » qui ne détruise pas les pixels transparents, parce qu’il peut vouloir éditer la transparence plus tard pour révéler la couleur (ou laisser à un autre la possibilité de le faire).
Quand aux autres canaux discutés, ce ne sont pas vraiment « autre choses que des images », ou du moins tout n’est pas « autre chose que des images ». Dans les cas que j’ai évoqués, tous les pixels de tous les canaux codent des données pour les mêmes pixels que les canaux rouge, vert, bleu et alpha, de la même manière que le canal alpha code l’opacité. Ce sont des données supplémentaires pour ces mêmes pixels, ce sont donc des canaux supplémentaires pour ces images.
L’opacité stockée dans le canal alpha n’est déjà pas « une image » en soit.
Comme l’a relevé marzoul, on peut imaginer coder l’opacité avec 3 canaux alpha : rouge, vert, et bleu, pour par exemple ne laisser passer que le rouge par transparence et rester opaque aux autres couleurs, plutôt que de supposer de n’avoir un seul canal de transparence égal à toutes les couleurs.
Les canaux rouge, vert, bleu sont pensés pour de l’affichage opaque sur écran. Le canal alpha a surtout été pensé pour le web, pour se passer de CSS dans la majeure partie des cas (détourage, opacité). Mais ce canal alpha fait des suppositions très fortes : que tous les canaux de couleur soient identiques en alpha, et que l’opération de mélange soit toujours la même. Certains formats comme le GIF n’avaient qu’1 seul bit de transparence, donc ça ne servait qu’au détourage. Le web avait besoin de plus que ça, le canal alpha répond vite-fait au besoin, mais pour une seule fonction, avec un seul canal pour toutes les couleurs, « ça fera l’affaire ».
Ces formats d’image ne sont faits que pour le web à l’époque d’HTML 4. FTFY =)
Ce n’est pas du détournement de la fonction du format, c’est un ajout de données et d’opérations. Même avec une image qui code des données rouge, vert, bleu dans les canaux rouge, vert, bleu, on peut destiner ces couleurs rouge, vert, bleu à autre chose qu’une seule et même opération de mélange. Par exemple on peut faire une addition. Une « carte d’addition », c’est exactement ça : une image avec des canaux rouge, vert, bleu, mais l’opération utilisée n’est pas celle utilisée par le navigateur quand on fait
<img src="image.png"/>
, les couleurs seront additionnées.Il était courant, à une époque où les formats d’images avec canal alpha n’étaient pas autant répandus, de stocker le canal alpha dans une autre image que celle qui stocke les canaux rouge, vert, bleu. Par exemple certains jeux peuvent distribuer les canaux rouge, vert, bleu, dans une image JPEG, puis le canal alpha dans une seconde image JPEG.
Il existe des formats avec pertes qui n’attribuent pas la même précision pour chaque canal. Par exemple on peut imaginer un format couleur et opacité de seulement 16 bits (au lieu de 32 bits) qui attribuerait 3 bits pour le rouge, 3 bits pour le vert, 2 bits pour le bleu, et 8 bits pour l’opacité. Il est courant d’échanger les canaux, par exemple de stocker le vert dans l’alpha si on veut 8 bits de précision pour le bleu. Ces formats d’image avec pertes fournissent éventuellement des métadonnées qui renseignent ces échanges de canaux.
Voici quelques exemples d’attribution de canaux avec des textures du jeu Xonotic :
ivy.jpg
ivy_alpha.jpg
ivy_gloss.jpg
ivy_norm.jpg
black-tiles-mossy_norm.jpg
black-tiles-mossy_norm.jpg
black-tiles-mossy_norm_alpha.jpg
pk02_floor07.tga
pk02_floor07_gloss.tga
pk02_floor07_norm.tga
pk02_light02a.tga
pk02_light02a_glow.tga
pk02_light02a_gloss.tga
pk02_light02a_norm.tga
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# WebP sans perte et exact (car tous les fichiers images ne codent pas rouge/vert/bleu/transparent)
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Des formats d'image. Évalué à 10.
WebP est vraiment très efficace ! Pour des images à 8 bit par canal, si WebP est pris en charge, mieux vaut utiliser Webp que JPEG ou PNG, pour ces deux cas d’usage.
Exemple avec une texture de ciel étoilé du jeu Unvanquished (JPEG, WebP avec perte, PNG) :
Mais ! Chose importante à savoir pour ceux qui voudraient utiliser WebP ! Par défaut l’outil
cwebp
avec l’option-lossless
ne produit pas d’image sans perte ! Ah bon ? Oui ! Si vous affichez une image, le rendu est exactement le même, pixel par pixel, couleur par couleur, MAIS, des données non visibles (pour un simple rendu) peuvent avoir été perdues. Pour faire un véritable WebP sans perte avec l’outilcwebp
il faut utiliser les options-lossless -exact
.Mais qu’est ce que cette diablerie ? 😱️
Par défaut
cwebp -lossless
peut détruire des données si la transparence ne les rendraient pas visibles. Ça peut poser problème si on veut éditer une image… et changer la transparence. Ça peut aussi poser problème si on utilise WebP, pour autre chose que de la représentation de couleur et de transparence.Comment ça les canaux rouge, vert, bleu, et transparence ne codent pas nécessairement les canaux rouge, vert, bleu et transparence ? 🤨️
Par exemple, dans les jeux vidéos, on va utiliser des formats d’image parce que c’est parfait pour représenter des matrices de données. Le premier image sera la texture, donc une « image » telle qu’on se l’imagine, mais on va aussi utiliser des formats d’images pour stocker d’autres données. Par exemple on va coder dans un « fichier image » additionnelle la façon dont lumière se réfléchit en telle ou telle partie de la texture : si c’est du béton, on va mettre une valeur pour dire que la surface ne brille pas beaucoup, si c’est du métal poli, on va mettre une valeur pour dire que la surface brille beaucoup. Ainsi dans le jeu, on va pouvoir afficher la couleur du béton et du métal, mais aussi appliquer sur ces couleurs des effets de reflets. Des « images » de ce type il en existe plein, pour coder la réflexion de chaque pixel, mais aussi des coordonnées de normale (X, Y, et Z dans R, V, B en général), ou l’élévation de texture (pour coder une illusion de déformation, pixel par pixel). Sauf que voilà, si on peut par exemple coder des coordonnées de normale X, Y, et Z dans R, V, et B, on peut aussi coder l’élévation dans le canal alpha, et alors, le canal alpha ne code pas de la transparence, et on ne peut supposer que les coordonnées X, Y, Z de la normale peuvent être ignorées parce que la profondeur est grande, ou encore, que la rugosité du pixel peut être ignorée parce que la métallicité du pixel est élevée ou que sais-je encore en fonction de telle ou telle convention de stockage. 🙃️ Il est donc possible de stocker plein de choses dans le canal alpha qui ne sont pas des informations de transparence, et plein d’autres choses dans les canaux R, V, B qui ne sont pas des couleurs, mais qui sont d’autres composantes du même pixel. 🧐️
Et donc, au final, puisque les images dans les jeux vidéos ont plus que quatre canaux (rouge, vert, bleu, transparence, addition de rouge, addition de vert, addition de bleu, normale X, normale Y, normale Z, élévation, rugosité, métallicité, occlusion, etc.), et que les formats d’images n’ont que 4 canaux, bah on doit stocker tous ces canaux pour une seule image dans plusieurs « fichiers images ». On peut donc se retrouver avec 2, 3, 4 fichiers images pour une seule image, mais un seul canal alpha utilisé pour coder de la transparence, et une collections de canaux RVB qui ne codent pas de la couleur. 🫣
Quand il n’y a pas besoin de format d’image sans perte dans un jeu vidéo, les jeux vidéos privilégient d’autres formats que le WebP ou le JPEG, comme les formats DXT qui sont transférés compressé dans la mémoire de la carte graphique, et stockés compressés dans la mémoire de la carte graphique. Mais dans un dépôt de source de données de jeu vidéo, on veut des format sans perte, donc si quelqu’un choisit de faire du WebP pour « giter » les images sources de son jeu libre, il devra utiliser
cwebp -lossless -exact
. Et s’il utilise PNG, ne pas oublier de cocher la case « Enregistrer les valeurs de couleur pour les pixels transparents » dans GIMP, pour la même raison.D’ailleurs il faudra que je vérifie si GIMP propose la même option « Enregistrer les valeurs de couleur pour les pixels transparents » pour WebP. 😀️
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# gamification, ludification
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment laisser l'ordinateur faire réciter les leçons de ses enfants. Évalué à 10.
Si ça n’existait pas déjà je proposerai « ludifier », et comme ça existe déjà, je ne le propose pas mais le recommande ! 🙂️
cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludification
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# Bien plus évolué que TremGen !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Infinigen : un générateur procédural de scènes 3d (via Seb Sauvage). Évalué à 6.
Pas mal !
C’est bien plus évolué que TremGen. 🙂️
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[^] # Re: Rien de nouveau sous le soleil
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Les jeunes aiment les smartphones, mais pas le numérique. Évalué à 5.
Je trouve que justement le titre est parfaitement adapté.
Ce n’est pas nouveau, mais c’est vrai.
Ce n’est pas spécifique au smartphone, mais c’est bien de rappeler aussi que c’est vrai aussi pour le smartphone.
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# Toujours identifier qui profite
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien La vérité sur les écrans et ceux qui ne les aiment pas. Évalué à 6. Dernière modification le 30 mai 2023 à 17:25.
Dans cette présentation (je ne sais comment le nommer, mais ça ressemble à un « powerpoint » avec plus d’intéractivité), j’y retrouve toute la propagande des vendeurs de tablette et des fournisseurs de contenu.
Je m’explique. Ici écran désigne ce que les marketeux appellent un « display », comme dans la phrase « ce jeu est disponible sur tous les displays », ce qui signifie : ce jeu est disponible sur téléphone, tablette, PC, Xbox, PlayStation, etc. Tous ces objets ne sont pas des outils de travail mais des afficheurs de contenu, musique, film, livre, au mieux des jeux si interactif. La relation est à sens unique, fournisseur vers client. Le display est une télévision (parfois avec un bonus interactif), pas un ordinateur (pas même un ordinateur bridé). Quand bien même une télévision interactive serait équivalente à un ordinateur bridé, ce qui compte c’est que ce soit d’abord une télévision.
Ce genre de discours va de paire avec les projets de loi régulièrement présentés qui exigeraient par exemple aux citoyens de décliner leur identité pour tout et n’importe quoi, afin de ne jamais poser d’obstacle à l’économie des vendeurs de « display » et celle des plateformes de distributions de « contenus ». Le même élu va pouvoir faire acheter des tablettes avec l’argent public pour les distribuer aux enfants du territoire, et confier aux plate-formes de distribution de contenus une fonction régalienne de contrôle d’identité nationale, car cela protège à 100% les profits des vendeurs de « display » et des plate-formes de distribution de contenu, qui voient leur vente de produit et services jamais entravée, et qui pourraient même mieux cibler leurs clients.
Un de mes premiers écrans était l’écran d’une calculatrice Texas Instruments TI 83+. L’enfant peut apprendre à programmer avec une TI 83+. Il peut aussi faire des calculs matriciels, des statistiques et d’autres choses. Ce printemps Casio a organisé un concours pour les collégiens et lycéens, un concours de dessin sur calculatrice, le dessin devait être réalisé par de la programmation (Basic pour les collégiens, Python pour les lycéens). Mais l’enfant ne peut pas regarder Youtube Kid, scroller du self-generated-content sur TikTok, ni acheter et installer un jeu Steam ou Xbox Live sur sa calculatrice, la calculatrice n’est donc pas un « display », et ce ne sont pas les intérêts de l’éducation de l’enfant que défend cette présentation anti-anti-écran, mais les intérêts des vendeurs de « display » et des contenus pour « display ».
Cette présentation use de nombreuses cordes de la propagande moderne : infantilisation de l’adversaire, caricature, prêt-à-juger, homme-de-paille, mauvaise foi (à un point que ça frise le mensonge) et pseudo-débunkage qui te dit seulement ce qui doit être considéré comme vrai ou faux sans autre forme de procès.
Par exemple dans la partie « débunkage » il y a une diapo avec la copie d’écran de la fiche d’un médecin pédiatre sur doctolib avec plusieurs motifs de consultation, y compris la surexposition aux « écrans », l’asthme, et d’autres consultations de pédiatrie. Le questionnaire demande s’il y a un rapport entre asthme et « surexposition aux écrans ». Sauf que cette question est en elle-même un mensonge, car elle suppose que le lien entre les motifs de consultations ne pourrait qu’être un lien entre surexposition et asthme et pas autre chose. Pourtant, le rapport entre tous ces motifs est autre : celui qui consulte est un enfant, et le médecin est un pédiatre. Ce même médecin pourra tout aussi bien conseiller un traitement ou un changement de comportement de l’enfant ou avec l’enfant, ou même conseiller des produits, pour toute autre chose qui n’a rien à voir avec l’asthme ! Par exemple le pédiatre pourra examiner une ampoule sur le pied de l’enfant et y découvrir que se développe en parallèle une mycose, rediriger vers un podologue, conseiller de changer de chaussures et conseiller telle ou telle pratique d’hygiène, etc. Et quand bien même le médecin pédiatre aurait une spécialité de pneumologie pédiatrique, le médecin reste un pédiatre, et si ce médecin pédiatre est le seul pédiatre de sa communauté de communes et dans un rayon de 10km (tout le monde ne vit pas en ville !), c’est normal que ce pédiatre soit la porte d’entrée pour toutes les préoccupations concernant la santé de l’enfant, y compris mentale, le pédiatre peut rediriger vers un médecin psychiatre si besoin, y compris visuelle, il peut rediriger vers un ophtalmologue, etc.
J’ai l’impression qu’on pourrait faire un article pour chaque diapo tellement c’est WTF…
Cette présentation est au sujet des anti-display, c’est à dire ceux qui sont réticents à la distribution aux gamins de tablettes et qui sont réticents au fait de soumettre les enfants à Youtube Kid. Mais ils sont présentés comme des rétrogrades qui ne pigent rien à la technologie et qui ne sont animés que par des peurs irrationnelles.
Pour reprendre ce même unique exemple, je doute fortement que le médecin pédiatre dont ils présentent une copie d’écran doctolib utilise un boulier pour faire ses comptes, en fait on sait déjà que ce même pédiatre sait se servir de doctolib et donc d’un navigateur web et n’est donc pas anti-ordinateur-de-travail. Par contre ce médecin pédiatre pourrait très bien avoir un avis sur le fait de laisser un gosse seul dans sa chambre avec un téléphone et TikTok et être donc anti-display. Mais cet avis doit être disqualifié, au profit du vendeur de téléphone, et au profit de TikTok.
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# Extra-territorialité
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Meta reçoit une amende record de 1,2 milliard d'euros pour violation par Facebook du RGPD - LaLibre. Évalué à 10.
Ah oui, la fameuse extra-territorialité du droit américain…
Les conflits de droits sont nécessaires et bienvenus, c’est le principe de la souveraineté que de permettre et établir ces conflits de droits afin justement de pouvoir constituer un droit souverain.
Le fait que la survie économique de l’entreprise requiert certains traitements avec les données personnelle ne peut à lui seul rendre ces traitements nécessaires (sinon le RGPD ne sert à rien). Ce serait comme un dealer ou un trafiquant d’arme qui défendrait son trafic par le fait qu’il gagne de l’argent avec. Le profit n’est ni une autorité morale, ni une autorité légale.
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[^] # Re: À priori, ce n'est pas un abandon total de 32 bits
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal fin de la compatibilité 16/32 bits pour l'architecture Intel X86: deux questions. Évalué à 10.
Oui c’est ce que j’en comprend aussi : que c’est la fin du 32-bit pour la séquence de boot, et donc la fin du 32-bit pour les systèmes d’exploitation, mais pas pour les applications qui tournent dans ces systèmes d’exploitation.
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# :art: c’est que pour un seul type d’art
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des emojis dans votre historique Git (ou tout autre CVS) ?. Évalué à 3.
J’ouvre la page du site « gitmoji », et la première entrée c’est:
Et je constate qu’il y a encore des gens qui supposent que les outils et méthodologie de développeurs ne sont bons que pour les développeurs.
Les artistes (dans le sens ceux qui produisent des images, du son, des modèles 3D, etc.) ont aussi le droit et le bénéfice d’utiliser un gestionnaire de version et donc d’utiliser et profiter des méthodologies d’étiquetage de commit.
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[^] # Re: La meilleure façon...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Vie numérique et mort physique. Évalué à 10.
Sachant qu’il existe des systèmes qui peuvent avoir plusieurs mots de passe. Par exemple le système de chiffrage de disque LUKS permet de mettre plusieurs mots de passe au même disque, tu peux donc mettre celui que tu utilises tous les jour et que tu changes de temps en temps parce qu’on pourrait te filmer ou je sais pas quoi, et mettre un second mot de passe que tu n’utilises absolument jamais et qui est celui que tu confies au tiers de confiance. Et le second n’a pas forcément besoin d’être renouvelé aussi souvent puisqu’a priori il n’est jamais mis à risque (enfin, pas plus que de le confier)…
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[^] # Re: My Generation
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Entretien avec Stephane-D à propos du SGDK. Évalué à 5.
Détail qui ne change rien à ton propos, mais c’est « id », c’est le mot latin pour « ça », et se prononce id comme dans « idée » sans « ée ». Il y a un rapport accepté avec le « id, ego, super-ego » (ça, moi, sur-moi) Freudien.
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[^] # Re: Titre
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal אַתָּה גִּבּוֹר לְעוֹלָם אֲדֹנָי. Évalué à 10.
C’est de l’hébreu, ça se lit de droite à gauche, et c’est une imprécation religieuse. Par superstition et culte du cargo ça en devient une formule magique.
Ça signifie un truc comme « Tu es tout-puissant pour toujours, Seigneur ! »
C’est un peu comme ٱللَّٰهُ أَكْبَرُ , Allāhu ʾakbar, « Allah est le plus grand ».
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[^] # Re: le petit bout de la lorgnette
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal si on ne fait rien, Xonotic va disparaitre de wikipedia FR. Évalué à 4. Dernière modification le 09 février 2023 à 15:33.
Supprimer une source qui dérange, c’est discret, ça ne fait pas de bruit, et ça ne coûte pas cher… =)
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[^] # Re: Pas besoin de complotisme, juste le moindre effort =)
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal si on ne fait rien, Xonotic va disparaitre de wikipedia FR. Évalué à 4.
Ce qui est une source primaire. =)
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[^] # Re: Pourquoi essayer d'en faire un crime raciste ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Cinq policiers afro-américains battant à mort un afro-américain : est-ce du racisme ?. Évalué à 0.
Je me méfie toujours de ce qui prétend avoir de si grande mission si consensuelle. Se prétendre antifa, ça sonne un peu comme une république populaire démocratique… l’auto-qualification ne coute pas cher et si les intéressés ne s’appelaient pas ainsi, ça ne viendrait peut-être à l’idée de personne de leur associer spontanément ces qualificatifs ! 😁️
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[^] # Re: le petit bout de la lorgnette
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal si on ne fait rien, Xonotic va disparaitre de wikipedia FR. Évalué à 4.
Ah merci pour le détail. 👍️ La page « équipe » pourrait donc préciser que les administrateurs sont également modérateurs. Par exemple « L’actuelle équipe de modération est composée des administrateurs et de : […] ».
Ça précise le fonctionnement, mais ça ne change en effet rien au fait qu’une dépêche sur LinuxFr est une publication soumise à relecture et approbation par une équipe de modération avec un directeur de publication, et patati patata. C’est toujours LinuxFr qui publie une « dépêche ». À la différence de ce qu’on appelle sur LinuxFr un « journal » (qui reste tout de même soumis aux règles de modération), qui pourrait lui être considéré comme hébergé.
Tiens d’ailleurs, par curiosité, sur LinuxFr le directeur de publication peut-il publier directement une dépêche (quand bien même ce serait exceptionnel) ? De toute façon quand un directeur de publication fait son édito dans un média traditionnel ça ne disqualifie pas les articles de ce média a être cités comme sources secondaires, c’est donc simplement de la curiosité de ma part. Après même s’il y avait quelqu’obligation (légale?) à publier quelque chose, la règle des trois devrait être assez facile à satisfaire, et si l’obligation est légale, des moyens techniques extra-ordinaires pourraient être mis en œuvre de toute façon.
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[^] # Re: doxxing de la famille
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Elon Musk applique le principe d’économie de la responsabilité à mastodon.social, ça tourne mal. Évalué à 2. Dernière modification le 03 février 2023 à 08:10.
C’est rigolo, je n’avais pas vu ces messages, mais les lire m’amuse beaucoup.
Il n’y a effectivement aucun parti pris de ma part dans ce journal, je n’ai aucun intérêt ni dans Mastodon ni dans Twitter ni dans Elon Musk, ni aucune de des parties associées. Ce journal était simplement un exercice de style sur la question de l’économie de responsabilité. Cette suspicion dont tu fais preuve est d’ailleurs d’autant plus ridicule que je me suis déjà fait moinsser en commentaire dans d’autres journaux ici sur LinuxFr quand j’ai pu défendre l’idée que Twitter a un fonctionnement intrinsèque qui rend con de par les mécanismes d’interactions qu’il met en œuvre, et ce jugement peut être tout autant sur Mastodon parce qu’il met exactement et précisément en œuvre les mêmes mécanismes dont je défends l’idée qu’ils rendent con… Tu prends l’historique qui t’arrange, tu supposes beaucoup, et tu es beaucoup trop sûr de toi.
Tu fais pourtant beaucoup de confusions, notamment la confusion entre rapporter ce qu’on voit, émettre des hypothèse, et prétendre quelque chose (ce sont trois choses très différentes).
Alors une dernière chose et ça pourra servir dans d’autres débats, et ce que je vais dire n’est pas un argument ad hominem, parce que je ne dis pas ça pour invalider ou valider tes arguments : mais je t’invite à remettre en question le fait que mettes beaucoup d’énergie à révéler et démontrer une paranoïa comme validation de ton opinion. J’aurai tort et tu aurais raison (ou l’inverse) que je dirai la même chose : dans plusieurs commentaires tu rapportes et détailles une paranoïa personnelle dont tu te sers comme argument pour te convaincre et me convaincre. Tu te sers de cette paranoïa que tu insistes à démontrer pour te satisfaire de tes propres suppositions (ce que penseraient les autres), catégoriser les gens (ceux-là), etc.
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[^] # Re: Une dépêche ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal si on ne fait rien, Xonotic va disparaitre de wikipedia FR. Évalué à 4.
Ce serait vraiment jouer un jeu de dupe et faire preuve d’une profonde mauvaise foi ! 😅️
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[^] # Re: le petit bout de la lorgnette
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal si on ne fait rien, Xonotic va disparaitre de wikipedia FR. Évalué à 5.
Je n’ai jamais eu de problème à utiliser Phoronix comme source secondaire sur Wikipédia (en et fr), GamingOnLinux devrait pouvoir être utilisé aussi: https://www.gamingonlinux.com/search-articles/?q=xonotic
C’est une presse spécialisée comme une autre.
Comme écrit dans mon autre commentaire, les dépêches LinuxFr sont soumises à une éditorialité. Il n’y a aucune raison (hors mauvaise foi) de ne pas considérer les dépêches de LinuxFr comme des sources secondaires.
La seule différence entre LinuxFr et la presse traditionnelle est que la communauté du libre a une certaine habitude de transparence et pourrait donc contribuer à LinuxFr, à Wikipédia, et à des logiciels libres avec la même identité, là où dans d’autres domaines la pratique du nom de plume, du prête-nom, de la commande et du paravent seront plus ordinaires. Le processus de production des sources concernant le logiciel libre pourrait être exactement le même que celui du logiciel propriétaire, il pourra potentiellement faire preuve de plus de transparence, ce qui devrait normalement être encouragé, pas réprimé…
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[^] # Re: le petit bout de la lorgnette
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal si on ne fait rien, Xonotic va disparaitre de wikipedia FR. Évalué à 10.
C’est plus compliqué, ça dépend quelle partie du site. Un journal sur LinuxFr.org est modéré a postériori, c’est donc un peu comme un blog personnel. Une dépêche quand à elle, est modérée a priori et est publiée par une équipe de modération. N’importe quel auteur peut soumettre un article en dépêche, mais l’auteur ne publie pas lui-même la dépêche. Une fois soumise, la dépêche peut être modifiées, corrigée, etc. avant publication dans un espace de modération auquel l’auteur n’a pas accès une fois la dépêche soumise. Et enfin; la dépêche est soumise à un vote puis publiée par l’équipe de modération. L’auteur de l’article n’est pas celui qui publie.
Les dépêches LinuxFr.org sont donc soumises à une éditorialité. L’équipe de modération peut refuser ou modifier la dépêche avant publication et décide donc de la publication, mettant ainsi en œuvre une ligne éditoriale. LinuxFr.org a un directeur de publication.
À noter qu’il existe également une distinction entre l’association LinuxFr.org et l’équipe de modération sont deux choses différente. Ni le président, ni le vice président, ni le trésorier ne sont actuellement membres de l’équipe de modération il me semble, et je n’ai pas l’impression qu’un membre de l’actuelle équipe de modération soit membre de l’association (ou s’il y en a, ils sont minoritaires). Par contre le directeur de publication est actuellement président de l’association, c’est peut-être une nécessité légale d’ailleurs.
LinuxFr.org est donc un média avec un comité de relecture et une éditorialité, avec une équipe qui relit, contrôle, corrige, et décide de la publication des dépêches (le fait que ce soit un vote et un détail d’implémentation).
Comme le rappelle Ysabeau, soumettre une dépêche sur LinuxFr.org, si elle est publiée, produit une source pour wikipédia. Il est très certainement possible de proposer aussi aux Éditions Diamond un article pour publication dans leurs magazines (type Linux Magazine ou Linux Pratique).
La vérification des affirmations est simplement externalisée par Wikipédia, ce qui a des avantages et des inconvénients.
Ça veut dire que celui qui contrôle réellement ce qui peut être dit dans Wikipédia, c’est la presse.
Quelqu’un avait partagé dans les liens cet article de Fakir, détaillant le commerce d’écritures d‘article sur commande:
Un autre partageait un article sur un appel d’offre récent du cabinet McKinsey pour refaire sa réputation, notamment sur Wikipédia :
À cela s’ajoute simplement la pratique du pseudonymat et ça peut vite devenir un festival. Wikipédia prend ce risque, avec les avantages et les inconvénients qui vont avec, c’est comme ça. Mais ça veut dire que soumettre une dépêche sur LinuxFr.org produit une source si elle est publiée. Si on n’accepte pas ça, alors aucune source n’est recevable, pas mêmes les sources secondaires, tertiaires etc. Une énorme partie de la presse appartient à une poignée d’industriels, et la majorité de cette presse est elle-même subventionnée. L’acceptabilité des sources sur Wikipédia ne tient pas vraiment rigueur de ces aspects ou bien il n’y aurait aucune source acceptable… C’est un compromis.
On parlait dans d’autres commentaires de la différence de traitement entre certains jeux commerciaux et non-commerciaux (libres ou non d’ailleurs), mais n’importe quel responsable de la vente d’un projet commercial va prioriser la communication, car il a une rentabilité à soigner. Il va donc constituer des dossiers de presse, les envoyer, faire parler de lui, payer des publireportages qui nourriront et susciteront des articles tiers. Il va payer de la publicité, faire des partenariats avec des « influenceurs », etc. Une fois que la connaissance provoquée atteint un seuil critique parmi la population, certains tiers se mettront à écrire sur le sujet de leur propre initiative pour se nourrir de la tendance, etc.
La communication, comme tout plein d’autres activités (comme la publication du jeu) ce sont des métiers à part entière. Il y est donc normal de trouver un déficit de sources de référence en regard de la notoriété d’un projet 100% bénévole portés par des techniciens. Des projets commerciaux sans utilisateurs pourraient avoir plein de sources, quand des projets libres avec plein d’utilisateurs pourraient n’avoir aucune source. Ça rejoint d’ailleurs la question des financements de certains logiciels libres (OpenSSL, curl) que tout le monde utilise mais dont quasiment personne ne paie quelque chose pour sa maintenance, son développement etc. Il y a des logiciels très utilisés dont personne ne parle.
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