Thomas Debesse a écrit 3624 commentaires

  • [^] # Re: Samba au détriment de...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Samba 4.16.x. Évalué à 2.

    Aux dernières nouvelles il faut refaire un kinit en effet, je me demande aussi si ce kinit peut réutiliser les informations initialement fournies à la connexion. Ça fait partie des choses que je comptes investiguer pour que l’expérience soit plus “lisse”, même si en soit, tester si le réseau est là, si le ticket est absent, et faire surgir un formulaire le cas échéant n’est pas très compliqué.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Pas de swap … pas de problème

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Zswap, ZRam, EarlyOOM... organiser la gestion d'une pénurie de mémoire vive. Évalué à 6. Dernière modification le 18 juin 2022 à 04:09.

    Ah oui en effet, je confirme ton impression ! J’avais remarqué un truc (c’est un sentiment, pas mesuré, mais franchement très sensible) c’est que Firefox semblait consommer la mémoire en fonction du swap disponible. Donc imagines tu as 32Go de ram, tu veux pouvoir suspendre même si les 32 Go de ram sont plein et que tu swappes déjà ? T’as un gros swap de 64Go ? Ma sensation c’est que Firefox réagit comme s’il y avait 96 Go de ram et se met à l’aise et en laisse partout. Alors si tu utilises zram au lieu de zswap et que tu as plein de cœurs, tout d’un coup tu vas avoir des centaines de Go de swap (qui en fait n’existent pas !) !!!! Et Firefox va prendre encore plus de place !

    Sinon dans les applications qui gonflent, qui gonflent, j’ai remarqué nautilus aussi. C’est probablement lié aux vignettes (thumbnails), mais je ne sais pas si ça monte toujours et toujours dans tous les cas où si comme Firefox il se le permet en fonction de ce qu’il suppose être de la ram disponible. Mais sur la machine avec des centaines de Go de ram il n’est pas rare que je vois nautilus manger de la mémoire dans l’ordre de la dizaine de Go après quelques semaines…

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Pas de swap … pas de problème

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Zswap, ZRam, EarlyOOM... organiser la gestion d'une pénurie de mémoire vive. Évalué à 10.

    J'ai la chance d'avoir une machine avec assez de mémoire pour ne jamais la saturer.

    Je ne serai pas aussi prompt à l’affirmer. Saturer, peut-être pas, mais quelque soit la taille de ta mémoire, tu pourras toujours avoir des trucs qui l’occupent au détriment de ce dont tu as besoin.

    Il semble que certaines applications s’étendent autant qu’elles peuvent, alors chaque application ne va peut-être pas tenter de saturer, mais tu peux te faire surprendre.

    Je m’explique, j’ai plusieurs machines de plusieurs générations et de taille de mémoire différentes : une poignée de Go de ram, 16Go, 32Go, 256Go. La machine qui a 256Go avait 128Go il y a quelque mois et j’ai pu comparer le même usage avec la même installation, et en fait le système a été déplacé depuis la machine qui a 32Go donc j’ai pu aussi comparer.

    Avec les mêmes usages, sur la machine à 32Go la somme de certaines grosses applis comme Firefox atteignait facilement 16Go. Pourtant ces applis n’atteignent pas 16Go de RAM sur mon laptop avec 16Go de ram. Et autour de moi j’en vois bien utiliser Firefox sur des machines à 8Go de RAM avec dix mille onglets. Pourtant si je fais pareil ça explose de mon côté, ça explose d’autant que j’ai de la RAM. Avec 128Go, c’est devenu complètement dingue, avec Firefox bouffant parfois 64 ou 96Go de ram, c’est complètement indécent. Et une fois passé à 256Go de RAM Firefox s’est mis à manger 128Go… quoi???!!!!!

    J’ai aussi essayé une chose mais je ne pourrai que l’évaluer dans la durée. Depuis longtemps j’utilise /tmp en tmpfs (pour la performance), mais je soupçonne des applications d’ouvrir des fichiers temporaires, d’écrire dedans, de les supprimer mais de ne pas les fermer (et donc ils resteraient alloués en RAM). Donc pour le moment je suis revenu à un /tmp sur disque, pour voir. Je peux difficilement mesurer mais il me semble que la RAM occupée monte moins, mais monte toujours.

    Donc ces derniers jours j’ai cherché à voir où partait la mémoire ! Il n’est pas rare que dans le gestionnaire des tâches de GNOME (gnome-system-monitor) je vois des processus Firefox qui mangent 1 Go et plus ! Parfois 6 Go ! Si je tue ce type de processus, un onglet quelque part me dit qu’il a crashé et que je peux le recharger (bonne astuce !). C’est plus efficace que la page about:performance qui ne renvoie pas de valeur fiable et sur laquelle on ne peut pas compter.

    Et puis j’ai découvert la clé Firefox browser.cache.memory.capacity qui détermine le cache en mémoire vive de Firefox. Par défaut elle est mise à -1 ça veut dire, pas de limite haute ! La machine est super stable, la dernière fois que je l’ai rebootée pour installer un nouveau composant elle avait un uptime de deux mois ! Alors je ne sais pas combien prenait Firefox pour son cache mémoire, mais ça devait être dingue !

    J’ai mis la limite browser.cache.memory.capacity à 2000000 pour 2Go de cache en mémoire, ce qui le plafonne (et j’ai mis pareil à browser.cache.disk.capacity, au lieu de 2560Mo, ce qui l’augmente), et franchement, ça va beaucoup mieux ! Je n’ai plus de Firefox qui se met à bouffer 100Go, et c’est toujours plus gourmand que sur une machine à 16 ou 32Go mais ça reste contenu.

    Mais dans l’immédiat j’avais toujours beaucoup de mémoire utilisée. Quand j’ai fait ces tests pour récupérer ma mémoire la machine avait 20 jours d’uptime et une 100aine de Go utilisés. Je n’ai pas redémarré mais j’ai tout tué dans la session utilisateur, y compris la session utilisateur. J’en ai récupéré 20-30Go… quoi ??? ils sont où tout les autres ?

    Parce qu’indépendamment des applications, je voyais ma RAM occupée monter, monter, monter… et en effet même après avoir fermé toutes les applications, je ne récupérais pas tout, même après avoir fermé et ré-ouvert la session utilisateur.

    Alors j’ai essayé plus de trucs.

    Il ne faut pas confondre le cache mémoire et la mémoire, et je ne le confonds pas, et pourtant. J’ai vérifié, que si je faisais ceci :

    echo 3 > /proc/sys/vm/drop_caches

    je pouvais libérer non seulement une centaine de Go en cache (normal ! c’est aussi pour ça que cette machine a autant de mémoire, pour pouvoir traiter des fichiers de 100Go en cache mémoire !) mais surtout j’ai récupéré plusieurs dizaines de Go de mémoire non-cache, 30Go peut-être ?! Quoi ? Comment ?

    Et puis j’ai fait un deuxième chose, après avoir fermé toutes mes applications, après avoir vidé le cache qui semble affecter des trucs en mémoire quand même™, j’ai fait ceci :

    echo N > /sys/module/zswap/parameters/enabled
    swapoff -a; swapon -a
    echo Y > /sys/module/zswap/parameters/enabled

    Ces commandes désactivent zswap, désactivent le swap et le réactivent, puis réactivent zswap.

    En faisant cela, 5Go a été libéré du swap, et environ 20-30Go on été libérés de la RAM, simplement en désactivant zswap et le swap et en réactivant tout cela après.

    Alors je ne sais pas s’il y a un bug dans zswap où je ne sais pas quoi d’autre, mais wow, clairement cette mémoire était occupée pour rien.

    Avant de fermer mes applications j’avais autour de 100Go d’utilisé, après les avoir fermées j’en avais autour de 60~80Go, après avoir vidé le cache (qui semble vider plus que du cache !), désactivé zswap et désactivé le swap (et réactivé les deux), je suis tombé à ~7Go de mémoire utilisée (toujours 20 jours d’uptime). C’était encore beaucoup trop… j’ai sous la main quelques machines avec 8Go et le système ne prend que quelques centaines de Mo. Mais elle était où cette mémoire ? Car cette mémoire faussement occupée empêchait de conserver en cache de gros fichiers (j’ai vérifié).

    Alors on pourrait se dire qu’avec autant de mémoire on s’en moque un peu si Firefox et ce genre d’appli s’étale. Sauf que non, s’il se met à bouffer 64 ou 128Go sur un système parce qu’il se sent à l’aise, il ne sera pas possible de conserver en cache disque de très gros fichiers ni beaucoup de fichiers, et donc les activités de production qui traitent de gros fichiers vont devoir lire le disque dur au lieu du cache mémoire, tout ça parce que t’as un Firefox en arrière plan avec des onglets sur des sites web 2.360™ de märde avec scrolling infini.

    BREF, j’ai pas encore identifié tout ce qui fait qu’un système s’étale, mais clairement, la consommation de RAM augmente avec la RAM disponible, et pas forcément comme on le voudrait. Et quand les applications s’étalent parce qu’elles se disent « c’est bon ça va je peux », elles peuvent manger la mémoire que l’on destine à d’autres usages… par exemple le cache disque qui se retrouve invalidé par tout et n’importe quoi.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Partir à neuf..

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Samba 4.16.x. Évalué à 10.

    Je ne sais pas trop à qui tu réponds parce que je ne vois pas ce qui dans ta réponse, semble rebondir sur le commentaire auquel tu réponds directement. Tout comme je ne vois pas du tout le rapport avec la Nupes.

    En tout cas, il est légitime de se poser des questions avant de choisir Linux ou Windows ou de passer de l’un à l’autre. Windows donne l’illusion que c’est facile parce que tout le monde a un Windows chez soi. C’est d’ailleurs un point que je me suis rendu compte en me retrouvant face à certains décideurs : ils ouvrent leur Windows, ils éditent et enregistrent des fichiers, c’est comme chez eux ! Sauf que non c’est pas comme chez eux, les données ne sont pas sur l’ordinateur, l’ordinateur pourrait être remplacé qu’ils ne le sauraient pas, ils peuvent aller sur le poste d’à côté dans le bureau d’à côté sur lequel ils ne sont jamais allé et taper le même mot de passe et récupérer le même bureau avec les mêmes fichiers dans les mêmes dossiers, et ils peuvent aller dans tel dossier pour récupérer le fichier dans la version d’il y a une heure parce qu’ils l’ont supprimé par mégarde, mais ils ne s’en souviennent que quand ils appellent pour retrouver leur fichier et oublient aussitôt !

    Sur Linux il y a peut-être un peu plus de travail à la configuration d’un AD que sous Windows car déjà il faut le configurer pour mettre en œuvre un AD avant de configurer les paramètres eux-même. Car les outils sont plus génériques : prenons le paquet dnsmasq par exemple, il est généralement installé en dépendance quand on installe qemu pour virtualiser des systèmes, sauf que la configuration d’un dnsmasq pour qemu n’est pas tout à fait la même que la configuration d’un dnsmasq pour administrer un parc informatique, pourtant le paquet est le même. Donc il faut spécialiser la configuration des paquets. Mais une fois ceci fait, l’administration au jour le jour me semble plus simple. Sous Windows tout se fait à coup de fenêtres toujours différentes et dont la signification n’a pas beaucoup de sens pour qui n’a pas compris un minimum comment ça marche en dessous, de toute façon.

    Donc le décideur pourrait bien choisir de faire du Windows parce que ça lui parait plus simple, sauf que les centres de formations sont pleines de formations à ces outils Microsoft, parce qu’il y a besoin de formation, Windows ou non.

    Au final les outils équivalents sous Linux sont robustes, fiables et éprouvés. La spécialisation initiale est spécifique, mais la logique d’administration est la même. J’apprécie de pouvoir versionner la configuration sous Linux.

    Je me demande par contre s’il y a pas une place pour une “saveur” spécifique d’une distro qui soit prête pour ça (AD, serveur de fichier, client), un peu de la même manière que Proxmox fournit une Debian prête à l’emploi avec leurs paquets et qu’on a plus qu’à l’installer comme ça. Et puis ça ne serait qu’une Debian avec que des paquets Debian (ou quasiment, parfois c’est pratique d’avoir tel ou tel paquet plus récent), mais avec une configuration spécifique. Par contre je ne sais pas s’il y a moyen de financer ça. C’est du boulot de faire un produit générique qui est parfaitement reproductible chez n’importe qui en fermant les yeux…

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Partir à neuf..

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Samba 4.16.x. Évalué à 5. Dernière modification le 15 juin 2022 à 02:19.

    bref un ramassis d'outils à droite et à gauche

    Non.

    Pour un contrôleur de domaine AD tu as besoin de :

    • Samba (LDAP, Kerberos, DNS)
    • un serveur NTP, par exemple ntpsec
    • un serveur DHCP, par exemple dnsmasq

    Perso je surcharge le DNS minimaliste de Samba avec dnsmasq car je préfère gérer les domaines dans des fichiers plats et dnsmasq est pratique pour pouvoir déclarer nom, mac et ip sur une même ligne. J’ai d’ailleurs soumis un patch (désormais fusionné) à Samba pour simplifier la mise en œuvre d’une surcharge de Samba par dnsmasq (vivement que le patch arrive dans les distros !).

    Pour la distribution de logiciels il y a différents outils, mais en fait faire du SSH sur toute les machines ça marche très bien, surtout qu’avec le Samba il te suffit de créer un utilisateur que t’ajoutes au groupe Administrator et de déployer à la première installation de la machine un fichier sudoers qui rend tous les membres du groupe Administrator capable de faire sudo et hop, tu peux ssh toutes tes machines avec le même compte.

    Perso je fait même ça sous Windows tellement c’est pratique et j’ai laissé tombé les trucs de déploiement à la OCS.

    Pour l’authentification côté client Linux il faudra PAM et certains modules particuliers, une fois PAM configuré correctement les dossiers utilisateurs sont créés automatiquement à la première authentification et après ça il devient même possible de s’authentifier sans réseau.

    Pour le partage de fichier, voir mon autre commentaire.

    Pour les imprimantes, autant acheter des imprimantes qui font réseau directement, sinon il y a CUPS (mais franchement… autant acheter une imprimante réseau).

    Après, c’est un métier. La configuration par défaut ne fait clairement pas tout ça. Si besoin je suis spécialisé dans ce domaine : https://rebatir.fr/

    C’est robuste, ça marche très bien avec des centaines de machines, y compris séparées par des VPNs, et ça répond aux besoins.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Samba au détriment de...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Samba 4.16.x. Évalué à 4.

    Parce que l’écosystème est éprouvé. Un Samba c’est un annuaire d’utilisateur dans un LDAP et une authentification avec Kerberos, et le partage de fichiers qui va avec. Avec PAM, etc. tu peux même avoir de l’authentification itinérante (où tu peux ouvrir ta session sur ton ordi portable alors que t’es déconnecté du réseau).

    Pour la gestion des fichiers, tout est très bien géré y compris la copie côté serveur avec copie clone (NFS le fait peut-être, j’en sais rien, mais c’est pour dire que Samba répond au besoin), et Samba apporte des fonctionnalités très pratiques, comme la capacité à ne pas lister les fichiers et dossiers non-lisibles : c’est très pratique parce que tu peux mettre tous tes dossiers partagés dans le même dossier parent et les utilisateurs ne verront pas les dossiers auxquels ils n’ont pas accès.

    Il y a un domaine dans lequel je privilégie parfois NFS sur Samba c’est quand le client est un client macOS. Par exemple NFS est meilleur sur macOS pour compiler sur le réseau.

    Mais sinon Samba apporte beaucoup de solutions. Aussi, Samba propose une architecture bien déterminée, qu’on aime ou on aime pas qu’elle ait été définie par MS, ça veut dire qu’elle est éprouvée et répond à beaucoup de besoins que tu n’imagines pas encore.

    Tu pourrais tout refaire avec des composants séparés mais le rapport coût/gain ne serait pas très avantageux.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Ça n’est pas parce qu’on peut faire quelque chose des outils qu’ils ne sont pas ...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal PAO, graphisme et colorimétrie dans le libre. Évalué à 10.

    Sur gimp, le projet a été très têtu pendant tres longtemps sur des choix tres douteux, […] Idem sur macOS, ou X11 était nécessaire pour le lancer, tout en cassant tous les raccourcis clavier (ctrl vs cmd) a fait beaucoup de mal a la réputation du projet.

    Autant sur les fenêtres flottantes tu as peut-être raison, autant là tu fais passer le besoin de X11 sur macOS comme un choix. Et je doute très fortement que ce soit par gaieté de cœur que X11 a été longtemps une dépendance de GIMP sur macOS, avec tous les problèmes que ça implique.

    macOS est une plate-forme très hostile à plusieurs égards.

    • macOS est une plate-forme hostile pour les projets bénévoles car les utilisateurs ne contribuent pas, l’utilisateur est surtout un consommateur c’est à dire qu’il exprime essentiellement des attentes. Il y a une économie sur macOS car il y a une clientèle et il est donc possible de travailler (même à contre cœur) sur macOS si on y a des clients, mais GIMP est un projet bénévole. Qui paie pour GIMP sur macOS, en argent ou en investissement personnel ?
    • macOS est une plateforme hostile pour les projets libres car les briques libres sont souvent gratuites, ce qui amène le problème du bénévolat précité, ou même quand il y aurait des gens payés à bosser sur telle ou telle brique libre, ils ne sont pas payés pour les porter sur macOS. Par exemple il y a certainement des gens payés pour bosser sur GTK, mais qui paie pour GTK sur macOS, en argent ou en investissement personnel ? Donc par exemple si tel composant de GTK ne marche pas correctement en dehors de X11, cela peut contraindre GIMP à requérir X11.
    • la masse critique de macOS est trop faible pour y susciter suffisamment de développeurs libristes, à la différence de Windows par exemple (ça plus le fait que la base utilisateur est surtout une population qui exprime principalement des attentes, ça ne laisse plus grande chose).
    • beaucoup de choses sur macOS sont très spécifiques ou obsolètes.

    Je ne participe pas à GIMP, mais je maintiens un autre logiciel cross-plateforme qui partage certaines technologies avec GIMP comme GTK, NetRadiant. En 2022 on utilise encore GTK2. Le logiciel a été porté sur GTK3 mais c’est pas encore 100% fonctionnel même sous Linux, car les ressources en main d’œuvre sont limitées et donc les besoins de production des utilisateurs passent avant, nous rencontrons d’ailleurs des problèmes pour lesquels nous ne savons pas si ce sont des limitations de GTK3 ou de notre façon de faire, et nous ne pouvons pas exclure que ces limitations ne viennent pas de GTK3. J’ai clairement identifié des fonctionnalités qui décrivaient une réponse à notre besoin mais qui ont été supprimées, et je n’ai pas encore trouvé si ça avait été implémenté autrement. Sous macOS, ni GTK3 ni GTK4 ne sont prêts pour nos besoins de toute façon : on utilise OpenGL avec GTK et on partage le contexte entre plusieurs fenêtres. GTK2 ne l’est pas non-plus mais j’ai réussi à ressusciter un vieux patch oublié et à l’entourer d’une montagne de hacks immonde pour que ça marche. Par exemple pour dissimuler un onglet d’arrière plan qui se dessine par erreur sur l’onglet d’avant plan je réduis sa taille à un carré d’un pixel de côté comme ça même s’il est toujours devant mais il cache pas le premier plan, LOL. Ou encore pour réafficher correctement l’onglet courant quand la fenêtre est dé-minimisée je fait en sorte que le logiciel bascule à l’onglet suivant et revient immédiatement à l’onglet courant pour forcer le redessin, re-LOL. Et grâce à ces hacks immonde j’obtiens un NetRadiant qui tourne sans X11. Avant ça… la seule solution c’était GTK2 avec X11 sous macOS. Ce n’était pas un choix.

    Je ne connais pas les écueils que rencontre GIMP sous macOS (mes problèmes sont surtout liés à OpenGL et GIMP ne fait pas beaucoup d’OpenGL), mais je n’ai aucune difficulté à imaginer la taille de ces écueils. Je n’ai aucune difficulté à comprendre sans qu’on ai besoin de me donner des détails précis pourquoi GIMP est toujours en GTK2, pourquoi GIMP a longtemps nécessité X11 sur macOS, etc. Je ne connais personne qui ferait ces choix autrement que « si on quitte GTK2 ou si on quitte X11 c’est pire : pour tel projet ça ne s’affiche pas correctement, pour l’autre ça n’est pas utilisable du tout, et pour encore un autre ça ne compile pas du tout.

    X11 c’est vraiment pas une bonne solution sur macOS, mais l’alternative est généralement « il n’y a pas d’alternative viable à un coût acceptable ».

    Mon expérience du coût de chaque plateforme des projets cross-plateforme auxquels je touche (unité pifométrique pas mentionnée) :

    Coût de la spécificité Linux
    🮋🮋
    Coût de la spécificité Windows
    🮋🮋🮋
    Coût de la spécificité macOS
    🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋
    🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋
    🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋🮋
    

    Porter un logiciel Linux sur macOS c’est un truc à maintenir seul un fork d’un composant de GTK pour un seul utilisateur déclaré.

    La ou libre office était occupé à singer ms office […] Google s’est pointé ni vu ni connu avec Google docs et a mit la tannée a tout le monde.

    C’est tout à fait normal, car LibreOffice répond aux besoins de ceux dont les besoins sont satisfaits par ce genre d’outil (y compris MS Office).

    1. Google docs répond à d’autres besoins.
    2. Google docs est un service.

    Pour que LibreOffice ait damé le pion à Google il aurait fallu que les développeurs de LibreOffice considèrent pour eux-même que ces autres besoins étaient prioritaires sur ce que les utilisateurs de LibreOffice attendent de LibreOffice (par exemple le rendu des documents et les fonctionnalités de Google Docs sont toujours très limitées même en 2022), tant de risques pour que des gens se satisfassent que LibreOffice ait doublé Google sur un nouveau produit en délaissant celui pour lequel on les attend pour produire ?

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Une partie seulement

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal GPL NVIDIA driver. Évalué à 10.

    va maintenir en parallèle un module kernel fermé, et maintiendra/aidera les développeurs libres en charge de ce nouveau module

    Euh, ça ne marche pas comme ça, libérer du code ne signifie pas abandonner la maintenance et la refiler à d’autres. C’est le module officiel de Nvidia qu’ils maintiendront, il remplace donc le module kernel fermé, par contre on ne sait pas encore comment ils collaboreront avec la communauté et notamment comme se feront les contributions. Ils ont tout pouvoir de ne pas accepter de contributions sur leur dépôt par exemple et ça restera libre (je ne dis pas que c’est ce qu’ils vont faire, simplement qu’ils peuvent le faire). D’une part libérer du code ce n’est pas l’abandonner à d’autres, d’autre part libérer du code ne génère pas spontanément des contributeurs.

    Je trouve très étrange cette proposition « maintiendra/aidera les développeurs libres en charge de ce nouveau module », quels développeurs libres seraient sensés prendre en charge ce nouveau module ? qui décide de qui devraient le prendre en charge ? pourquoi c’est Nvidia qui devrait aider d’autres et non pas d’autres qui devraient aider Nvidia ?

    D’une part les développeurs libres qui contribuent à des projets libres ne sont pas de la main d’œuvre gratuite qui pousse à chaque fois qu’on colle une licence libre sur du code, d’autre part le logiciel libre n’implique pas que les auteurs originaux s’en séparent, et enfin une libération de code ne se fait pas que dans le cadre de l’abandon de code mort (déjà mort ou sacrifié pour l’occasion) qu’il faudrait faire revivre (ça c’est la modalité d’un fork, pas d’une libération).

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: En plus long

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Nvidia fait un grand pas en avant vers le libre ?!. Évalué à 10.

    Hector Martin fait remarquer que leur firmware fait 34MB, ce qui est beaucoup (à pondérer avec le fait qu’un firmware gère plusieurs matériels), avec la supposition qu’il pourrait y avoir un transfert de code vers le firmware. Étant donné qu’Nvidia a fait de sa capacité à segmenter les usages via ses pilotes un argument de vente (par exemple en promettant d’empêcher le minage sur les cartes de jeu en détectant le minage), je ne serai pas surpris qu’un tel déplacement de code stratégique vers le firmware était nécessaire pour rendant le pilote noyau moins critique, et dans cette hypothèse, ça suppose un plan à plus long terme qu’une simple réaction à une fuite.

    Par ailleurs je ne pense pas que ce genre de fuite ait ce pouvoir, puisque gérer du code fuité est compliqué (comme tu l’expliques), il n’y a pas besoin de leur favoriser le boulot en mettant sous licence libre, autant les laisser s’emmerder (et puis, qui veut s’interdire à vie de contribuer à nouveau ? pas moi).

    Ça fait quelques années que Phoronix nous promet une grosse nouvelle côté Nvidia mais qu’il pouvait pas dire quoi™.

    Pour revenir à l’hypothèse du déplacement de code stratégique vers le firmware, il faut bien voire qu’il y a trois niveaux où le code peut contenir de tel “code stratégique”.

    • Espace utilisateur : bibliothèques spécifiques comme CUDA (marché captif), la plateforme Nvidia : toujours proprio.
    • Pilote noyau : plus rien de stratégique si déplacé vers le firmware, peut être libéré (et est libéré).
    • Firmware : toujours plus gros, toujours proprio, toujours signé.

    J’ai cru comprendre que seules les cartes actuelles ont de si gros firmwares, bref, que ça a requiert un changement de conception en amont qui ne s’improvise pas et a forcément été pensé il y a déjà longtemps.

    Il est donc tout à fait possible d’imaginer qu’ils avaient prévu de repenser leur cartes et leur pilotes et la répartition des fonctionnalités pour permettre de conserver le même contrôle sur la captivité des utilisateurs tout en ayant un pilote libre. En bref ils auraient seulement élargi leur interface entre leur code proprio et Linux.

    CUDA est toujours proprio, leur firmware est toujours signé, ils ont seulement agrandi la couche d’interfaçage avec Linux pour simplifier la gestion du code noyau. Ça va clairement simplifier la vie des utilisateurs avec des distributions qui pourront fournir la couche de compatibilité avec le noyau, et même peut-être la possibilité de rétroporter indépendamment les futurs pilotes noyau lorsque les cartes actuelles ne seront plus prises en charge par Nvidia pour toujours bénéficier des nouvelles bibliothèques proprio sans avoir à utiliser de vieux noyaux. Mais concernant l’applicatif, ce sur quoi s’appuient les applications (Vulkan, CUDA, NVENC, NVDEC), tout cela reste proprio.

    Nvidia est une plateforme. Un programme qui requiert CUDA ou autre technologie spécifique à Nvidia n’est pas multi-plateforme. Quand un programme requiert CUDA, le choix de Linux ou Windows n’est alors qu’un choix accessoire comme on choisit un bureau GNOME ou KDE, la plateforme c’est Nvidia (Nvidia/NT ou Nvidia/Linux, c’est toujours Nvidia). Nvidia n’a rien changé à cela.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Godot

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Fin de GarageGame. Évalué à 7.

    On peut désormais lister Open 3D Engine aussi : https://www.o3de.org/

    Pas essayé, mais c’est pour ajouter à la liste que l’on peut opposer à l’affirmation « le seul logiciel libre qui aurait pu espérer un jour concurrencer […] ».

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Pilote Linux pour carte graphique, pas pilote graphique pour Linux

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien NVIDIA publie désormais ses pilotes graphiques pour Linux sous licence libre. Évalué à 4.

    L’avantage de rebaser le pilote mesa sur ce nouveau module noyau libre c’est que ça pourrait permettre de faire cohabiter le pilote OpenGL mesa avec les pilotes Vulkan ou OpenCL de Nvidia, comme il est possible de le faire avec AMD. L’inconvénient c’est que ce serait Nvidia le mainteneur et seul décideur du projet et que certains ne seraient peut-être pas chaud de contribuer du code dans ces conditions même si c’est libre.

    Dave Airlie avait écrit un article très pertinent sur le libre non communautaire, et une bonne partie de ce qui y est dit peut s’appliquer ou pourra s’appliquer à ce nouveau pilote libre, un pilote jeté par dessus la clôture, dont la priorité ne serait pas l’intégration et la coopération absente : https://airlied.blogspot.com/2020/11/linux-graphics-why-sharing-code-with.html

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • # Pilote Linux pour carte graphique, pas pilote graphique pour Linux

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien NVIDIA publie désormais ses pilotes graphiques pour Linux sous licence libre. Évalué à 5.

    Pilote Linux pour carte graphique, pas pilote graphique pour Linux, mais au moins ça permettra aux distributions de distribuer ce module noyau précompilé facilement et réduira les problèmes de fiabilité de mise à jour.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • # « OpenOffice »

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Valoriser la recherche par le logiciel libre. Évalué à 10.

    Firefox, OpenOffice, VLC, Ubuntu… À l’image de ces quelques exemples célèbres

    Alors oui OpenOffice est célèbre, mais faudrait peut-être commencer à citer LibreOffice à la place, quitte à faire « Firefox, LibreOffice (OpenOffice), VLC, Ubuntu » dans ce contexte particulier…

    En vrai il existe encore des gens qui ne savent pas que LibreOffice existe, et cherchent, installent et conseillent OpenOffice.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: egoportrait

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 6.

    Jérôme de Stridon a plussé ce commentaire.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Les métiers du doigt

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 10. Dernière modification le 06 mai 2022 à 18:25.

    Ils l’étaient, mais leurs disparitions sont l’effet d’une ringardisation voulue par une politique de communication visant à sans cesse rafraîchir le concept pour le présenter comme une nouveauté.

    De la même manière que les années 2005 ont vu venir le “web 2.0“ pour vendre tout et n’importe quoi pour remplacer le “web” qui sentait trop les années 1990-2000, les années 2010 ont vu la “digitalisation” pour vendre tout et n’importe quoi pour remplacer “l’informatisation” et la “numérisation” qui sentaient trop l’informatique du gars dont on veut prendre la place. Il faut toujours paraître neuf pour faire peur aux décideurs de manquer le prochain train de la hype, leur faire payer des refontes complètes, et renouveler les équipes par du sang neuf qui se croit né avec le soleil. Ces dernières années quand j’expliquais ça aux gens je leur disais « vous verrez ils sortiront un jour le web 3 ». Il semble que ce soit fait.

    Les consultants sont venus vendre du « passage au web 2.0 », puis sont venus vendre de la « stratégie digitale », c’est rien que de la créativité de commercial, la classique étiquette « nouvelle recette ».

    Amusant : les “numéros de versions” du web dans la page web 2.0 qui ont probablement été rédigés aux alentours du “web 2.0” sont désormais rétrospectivement ridicules, je vous laisse en apprécier le croustillant de ringardise du futur décrits par les diseurs de bonne aventure, façon voiture volante du web du futur.

    En aparté, j’ai comme l’impression que la rédaction des pages Wikipédia francophones relatives aux technologies semblent s’être arrêtée il y a 10 ans, j’ai souvent l’impression de voyager dans le temps en lisant des phrases au présent ou futures qui décrivent des réalités oubliées ou qui ne sont jamais arrivées.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: egoportrait

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 10.

    J’aime bien aussi égographie ! 😄️

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Pourtant ça partait bien

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 4.

    Tu dis que si tu n'a pas écris ton propre contrat de travail c'est que tu ne sais pas dire non.

    Non, je dis que celui qui n’écrit pas son propre contrat de travail ne peut pas dire aux autres qu’ils ne savent pas dire non.

    Il y a d’autres moyens de dire à quelqu’un que son avis n’est pas recevable que le simple «toi-même» de cour de maternelle, et ce n’est pas ce que je fais. Par exemple celui qui dit à un autre qu’il ne sait pas dire non ne s’est pas forcément vu proposer le même contrat dans le même contexte, et nul ne saura jamais vraiment ce qu’il aura fait, par contre on sait déjà qu’il n’a pas encore prouvé qu’il aura su ou pu dire non, alors si son propre jugement de lui même est incertain dans ce contexte son jugement de l’autre l’est au moins autant.

    Au passage, la proposition initiale à laquelle je répondais était pour le coup vraiment simpliste, beaucoup plus explicite et simpliste que ce que tu as cru lire et qui t’a fait tiquer. Je ne t’ai pas vu remettre en question cette proposition explicite simpliste qui déclare qu’une personne très précise serait manifestement une personne fragile qui ne sait pas dire non.

    Par contre le fait qu’on puisse exprimer de manière non-spécifique des doutes concernant le jugement de quelqu’un d’indéterminé qui n’aurait supposément jamais écrit son propre contrat de travail semble motiver beaucoup plus ton besoin de répondre et de contredire.

    Je rappelle simplement cette phrase :

    Pourtant quand je dis « l’employé doit rédiger son contrat de travail », je me prends parfois des oppositions et même des contradictions de la part d’employés. C’est peut-être un moyen de se justifier de ne pas l’avoir fait ? C’est peut-être aussi la peur de remettre en cause un certain ordre établi.

    Fais-tu partie de ceux qui ont déjà signé un contrat sans l’amender ? Le cas échéant il n’y aura aucun jugement négatif de ma part, moi aussi ça m’est déjà arrivé de signer un contrat que je n’avais même pas amendé. Et puis ce n’est pas quelque chose qu’on apprend à l’école, à peu près tous les premiers contrats sont donc souvent signés ainsi. Personnellement je signe des contrats depuis 16 ou 17 ans donc forcément avec le temps j’ai appris, et je n’ai pas de problème avec l’idée que je fais mieux qu’avant.

    Je trouve quand-même que ta réaction ressemble beaucoup à des réactions que j’ai déjà vues, mais pour te rassurer, j’ai vu bien plus explicite, comme des gens (y compris des salariés) qui m’ont affirmé avec beaucoup de certitude que non un salarié ne doit jamais écrire son contrat, et parfois j’ai pu entendre que ça pourrait remettre en cause la nature même du salariat, ou encore que la seule liberté d’un employé serait de signer ou non le contrat, et que s’il y a déjà un contrat signé, la seule liberté serait de démissionner (ce qui signifierait d’ailleurs que l’employé ne pourrait être acteur de sa propre évolution de carrière/salariale, etc.).

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Pourtant ça partait bien

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 2. Dernière modification le 01 avril 2022 à 02:07.

    Tu vises quoi ? C’est quoi ton but ? C’est quoi ta proposition ?

    Ce n’est pas bizarre. La phrase à laquelle je répond ne peut être ni vraie ni fausse.

    Les hommes ne sont pas absolus ni intemporels. Il y a des erreurs qui rendent vulnérables, ce qui ne justifie en rien l’abus. Toutes les expériences sont d’une manière ou d’une autre des leçons. Mais la proposition initiale était caricaturale et inapplicable, je n’ai donc pas répondu dans le même absolu. En plus l’auteur du commentaire en fait une définition de ma personne. Je n’ai pas à répondre à ce n’est pas un procédé honnête. Le « manifestement » est même purement gratuit.

    La phrase à laquelle je réponds est un absolu dans un présent d’éternité : « L'auteur du journal est manifestement une personne fragile qui
    ne sait pas dire non », je ne suis ni absolu ni éternel, je suis inscrit dans le temps et l’espace. La notion de vrai ou faux sur un tel absolu n’est pas applicable.

    Je ne me reconnais pas dans cette phrase mais je trouve quand même les deux sujets intéressants, parce que cela soulève la question de la vulnérabilité et la question du non. C’est pourquoi j’ai quand même saisi l’occasion et développé le sujet. Par exemple je n’ai pas de problème à dire que j’ai été vulnérable et que j’ai été soumis à des procédés malhonnêtes. Mais ce n’est pas un absolu qui définit ma personne et ça concerne des faits inscrits dans une temporalité. Je n’ai pas à dire que la phrase d’origine est vraie ou fausse, ce serait absurde.

    Par exemple non je ne contredis pas le fait que je n’ai pas toujours signé des contrats parfaits. C’est aussi pour ça que j’ai plus d’expérience aujourd’hui, et que justement, je peux la partager, que ce soit pour expliquer ce qui peut se passer, ou prendre les moyens de l’en empêcher. Je sais aussi que celui qui ne subit pas ce que j’ai subit ne dit pas forcément grand chose sur lui-même car ce qu’il vit est aussi très dépendant des autres. Par ailleurs je sais aussi qu’un non n’est pas toujours suffisant.

    Mais je ne dis pas non-plus que je ne sais pas dire non, ce serait mentir pour commencer. J’ai payé très cher certains de mes non. Il est vrai que je me suis peu étendu sur ce que j’ai aussi subit à cause de mes refus et de mes non mais j’ai le sentiment que raconter cela me demanderait d’être encore plus précis et je ne veux pas prendre ce risque. Je n’ai pas vraiment de leçon à recevoir sur la capacité à dire non et je pourrai en redonner des leçons. Mais pour justifier mon affirmation il me faudrait donner quelques exemples et j’en viendrai à nommer directement des personnes, et ça je dis non, justement. Et puis je n’ai pas besoin de me justifier. Tout ce que je pourrai dire pourrait être utilisé contre moi™.

    Il y a des non que je n’ai pas donné et qui m’ont beaucoup coûtés, et il y a des non que j’ai donné et qu’on m’a fait payer plus cher encore. Au final, je peux dire que tous les non que je n’avais pas donné il a fallu que je les rachète plusieurs fois leur prix, et il a fallu que je les rachète tous, sans exception et intégralement. Je sais donc aussi, par l’expérience, que le non qui doit être donné est toujours moins cher quand il est immédiat. Donc je connais la valeur du non, je connais la valeur du non quand il faut le reconstruire et le racheter, je connais la valeur du non quand il est donné tout de suite. J’en connais le prix.

    Ah, un exemple me vient que je peux donner sans donner de nom ni de contexte trop révélateur. Quelqu’un a conditionné mon évolution de carrière et l’amélioration de ma condition au fait que je retire une plainte contre quelqu’un. J’ai dit non. J’ai été acteur de ce non et donc certains pourront dire que j’ai été acteur de la non-amélioration de ma condition et même de son aggravation. D’autres plus pervers diront même qu’en refusant le marchandage j’ai accepté le maintien de ma condition et donc que j’aurai accepté ma condition. Je savais ce que ce non signifiait, et j’ai payé très cher ce non.

    Une leçon que j’ai reçue fut l’histoire tragique d’une personne qui m’était proche. Dans ce qu’elle vivait cette personne m’exprimait sa crainte de parler, elle me disait que si elle parlait elle serait mutée. Coïncidentalement elle est morte sur son lieu de travail. Je sais que si elle avait parlé, si elle avait été mutée, elle ne serait pas morte. Alors si les deux choix sont à risque, autant parler, autant dire non.

    Des options autres où tu es acteur de ce qui t'arrive.

    Ta phrase est belle comme un bourreau qui se justifie.
    La survie implique d’être acteur un minimum dans tous les cas, sinon t’es mort.

    J’aimerai bien t’y voir.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Sans oublier les quinzaines

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 3. Dernière modification le 01 avril 2022 à 00:29.

    En pratique ton année est basée, volontairement ou non, consciemment ou non, sur la révolution de la Terre autour du Soleil, via le cycle des saisons, notamment, et d’autres phénomènes cycliques qui permettent de constater un cycle et de les compter.

    De la même manière que l’unité de la journée est basée sur le cycle jour/nuit et donc sur la rotation de la Terre sur elle-même (et aussi sa révolution autour du Soleil, pour ceux qui pinaillent).

    Tu peux prendre le cycle du soleil à son Zénith ou le cycle de la rosée du matin, ou le cycle de la visibilité de la voie lacté, tous ces phénomènes se valent plus ou moins, mais ils ont une cause commune que ton idée peut ignorer ou dont tu peux même te passer.

    Si on n’aime pas l’idée d’héliocentrisme parce qu’elle est imparfaite, OK, disons que le cycle humain des années est calqué sur les interactions gravitationnelles de la Terre et du Soleil. Mais il n’est pas équivalent de dire que le Soleil orbite autour de la Terre et que la Terre orbite autour du Soleil. La Terre a aussi une influence gravitationnelle sur le Soleil mais on ne peut pas vraiment dire que le Soleil orbite autour de la Terre…

    De toute façon le concept d’année est une idée purement humaine, comme la semaine ou le mois. Mais l’année, comme la journée, est calquée sur un phénomène physique, et ce même si on peut traiter ces unités dans nos ordinateurs en faisant une parfaite abstractions de ces phénomènes physiques sur lesquels ont les a calqué.

    La durée d’une semaine ou d’une seconde sont arbitraires. La durée d’une année ou d’une journée sont empiriques. Le sol martien est tout aussi empirique, quand bien même sa manipulation par l’esprit peut être totalement abstraite.

    Tu peux t’en taper le coquillard, ça reste ce sur quoi on a calqué l’unité.

    on ne dispose pas d’un modèle dynamique suffisamment précis pour connaître tout à fait l’évolution du calendrier

    La notion de chiffres significatifs c’est pas pour rien.

    Le problème du nominalisme c’est que si on en devient extrémiste, on refuse à considérer les généralités dans le contexte où elles sont applicables, et tout devient un cas particulier, même quand la précision de la particularité n’est pas significative pour le besoin.

    Pour fêter mes anniversaires, célébrer l’arrivée du printemps, récolter les moissons en été, établir le cycle de cotisations à ma mutuelle, et m’entendre sur la durée de garantie de mon ordinateur, je n’ai nul besoin d’un « modèle dynamique suffisamment précis pour connaître tout à fait l’évolution du calendrier ».

    - Bonjour, quel âge a la voiture que vous vendez ?
    - On ne dispose pas d’un modèle dynamique suffisamment précis pour connaître tout à fait l’évolution du calendrier.
    - …

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Sans oublier les quinzaines

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 3.

    2) Oui c'est vrai. Mais du coup, c'est vrai aussi pour toutes les observations effectuées par les accusateurs de Galilée : l'alternance jour/nuit, les marées ou la couleur bleue du ciel …. Ça revient à dire que c'est ironique qu'ils aient accusé Galilée de promouvoir l'héliocentrisme alors qu'en fait ils étaient vraiment dans un système héliocentrique. Bref qu'ils avaient tort. Je crois que personne ne remet ça en question.

    Je trouve ça drôle de la même manière que dire « la Flat Earth Society a des adeptes tout autour du globe » est drôle.

    - OK, la terre ne tourne pas autour du Soleil.
    - Merci, c’est ce que je voulais entendre.
    - On se revoit l’année prochaine ?
    - Oui, à dans 365 jours !
    - …

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Sans oublier les quinzaines

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 2.

    En fait quel est le but de ton intervention, qu’est-ce que tu essaies de démontrer ?

    La proposition que je soutenais était bien déterminée :

    Donc si vous trouvez les calendriers compliqués… essayez les hommes… 🤦‍♀️️ (j’y inclus les femmes 😅️)

    Après on peut discuter des choses, mais même certaines imprécisions sont peut-être simplement non significatives.

    À part montrer que tu sais ce qu’est un barycentre et que tu connais le rasoir d’Ockham, tu vises quoi ?

    Accessoirement tu confirmes bien ma proposition. 😉️

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Une synthèse de diverses réponses

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 5.

    L'histoire imaginaire concerne la deuxième partie du journal, pas la première dont je ne peux rien dire dessus

    Tu fais des affirmations extraordinaires qui requièrent des preuves extraordinaires, que tu n’apportes pas.

    Je te l’avais déjà écrit ici, tu n’avais pas daigné répondre, ni sourcer.

    Tu ne prends même pas la peine de formuler ce que tu conteste. On ne sait donc même pas ce que tu considères comme imaginaire ou non. Tu balaies ce qui te déplait d’un revers de la main du haut de ton autorité, et c’est tout.

    C’est assez amusant d’ailleurs car parfois tu reprends à ton compte certains éléments de ce journal, comme la fabrication du consentement, ici :

    […] est complètement arbitraire pour faire passer la pilule du passe vaccinal

    Bon par contre quand c’est toi qui le dit et que ça va dans ton sens, tout va bien, et tu ne ressens même pas le besoin de sourcer.

    Mais tu le fais à un niveau incroyable, que je ne fais pas dans mon journal que tu qualifies d’imaginaire, ta citation, plus large, est :

    Rappelons que le choix du gouvernement français "une infection = une dose" est complètement arbitraire pour faire passer la pilule du passe vaccinal

    Tu balances comme ça que des considérations médicales qui déterminent la posologie sont faites arbitrairement pour fabriquer le consentement, et le consentement au passe vaccinal. C’est vachement osé ! Ça demande des preuves extra-ordinaires !

    Je rappelle que quand moi j’ai soutenu l’idée de la fabrication du consentement, j’ai cité une source primaire (Parlement Européen) et une source secondaire (AFP Factuel). Et je parlais de la posture de dire que quelque chose n’est pas obligatoire pour mieux la faire accepter, je ne disais pas comme tu l’as fait que les déclarations sur la réalité médicale des infections et des vaccins étaient dirigée par le besoin de faire accepter le passe !

    Donc en fait si ça ne vient pas de toi c’est imaginaire même si c’est sourcé, et si ça vient de toi ça devrait être crédible sans source, même quand c’est énorme. Tu peux affirmer des choses énormes sans les sourcer et déclarer « imaginaire » ce qui est sourcé et plus mesuré que tes propositions.

    C’est très très fort !

    Les morts du Covid et les soignants méritent mieux que se prendre ça.

    Je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué, mais qui es-tu pour parler en leur nom et prétendre ce qu’ils méritent ou non ? Qui es-tu pour te servir d’eux ?

    En plus, les soignants sont précisément ceux qui souffrent le plus du passe sanitaire, et c’est encore plus vrai aujourd’hui.

    Car si le passe sanitaire est actuellement suspendu pour une partie de la population dont tu fais certainement partie, il n’est pas enlevé1 et il est notamment toujours en vigueur pour les soignants. En particulier, les soignants suspendus sont toujours suspendus sans revenus. Les soignants méritent mieux que ça, tu disais ?

    Je rappelle que par ton métier tu fais partie des personnes privilégiées qui ne sont pas les plus concernées par les restrictions de ce genre de passe, il t’es donc plus facile d’être plus exigeant car tu as moins à vivre et subir ces exigences.

    Récemment j’ai discuté avec une infirmière, cette personne me disait qu’elle était la dernière de son service parce que tous les autres collaborateurs étaient partis, mais qu’elle-même était en congé maternité, et donc qu’il n’y avait actuellement personne dans son service. Personne. Ça va marcher beaucoup moins bien, forcément !

    Au cas où tu n’aurais pas vraiment lu le journal ni consulté mes sources, voici mes sources.


    1. Bien que le passe vaccinal soit actuellement suspendu pour une partie de la population, il est étudié pour être prolongé jusqu’en juin 2023 : source primaire (Comission Européenne), source secondaire (Sortir à Paris). 

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Sur le harcèlement moral…

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 5.

    À propos de « chacun contrôle son voisin » en préparant une autre de mes vidéos j’ai rassemblé ces trois sources :

    "Par défaut, pour les établissements loués, ce sera aux mariés de se charger du contrôle des pass sanitaire", assure la présidente de l'UPSE
    -- BFM Bussiness, 5 août 2021 (lien)

    Pass sanitaire: il sera obligatoire pour les mariages et les mariés devront contrôler
    -- La Voix du Nord, 5 août 2021 (lien)

    Obligatoire depuis le 24 janvier, le pass vaccinal doit être présenté par les mariés et leurs invités
    -- Le Journal des Femmes, 9 février 2022 (lien)

    Un exemple parmi d’autres de « chacun contrôle son voisin ».

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Pourtant ça partait bien

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 4. Dernière modification le 31 mars 2022 à 23:25.

    L'auteur du journal est manifestement une personne fragile qui ne sait pas dire non.

    Je voulais répondre à ce point là mais j’ai été assez absent de LinuxFr ces derniers temps.

    Il est facile de dire a posteriori que quelqu’un ne sait pas dire non. Beaucoup de choses deviennent évidentes quand elles sont révélées, et on a parfois l’impression qu’on l’a toujours su…

    Avec le temps je me suis rendu compte de certaines choses qui me semblent désormais évidentes ne le sont pas pour beaucoup de monde, parfois même on me contredit.

    Par exemple, je sais maintenant qu’un salarié est sensé rédiger son propre contrat de travail, si ce n’est à son initiative, sinon conjointement avec son employeur. Et maintenant je fais comme ça. Après cette mésaventure et immédiatement après j’ai rédigé certaines parties de mon propre contrat de travail. Par exemple je demande systématiquement que le code que je produise soit libre et que ce soit mentionné dans mon contrat de travail (j’indique une licence permissive), et si cela m’est refusé, alors j’entre en négociation.

    Maintenant que je suis à mon compte, c’est moi qui rédige intégralement mes contrats. Je m’étais déjà rendu compte du problème dans le passé en constatant que pour le même travail, mon employeur demandaient aux prestataires de leur envoyer leur contrat quand mon employeur écrivait pour moi mon contrat.

    Pourtant quand je dis « l’employé doit rédiger son contrat de travail », je me prends parfois des oppositions et même des contradictions de la part d’employés. C’est peut-être un moyen de se justifier de ne pas l’avoir fait ? C’est peut-être aussi la peur de remettre en cause un certain ordre établi.

    Au final, toute personne qui n’a pas rédigé son contrat de travail, qui ne l’a même pas amendé, n’est pas responsable du fait que cela se passe bien pour lui. Quelqu’un qui signerait un contrat de travail sans l’amender, et la majorité des gens font cela, n’a pas le droit de dire d’une autre personne abusée « il ne sait pas dire non », car dans ce cas, le fait que lui-même n’est pas abusé ne dépend pas de sa volonté ni de sa capacité à dire non.

    Concernant le passe vaccinal, on observe des mécanismes similaires, par exemple la grande majorité de ceux qui profitent joyeusement aujourd’hui de la suspension du passe vaccinal ne sont pour rien dans cette suspension, ils ne dépendent que de la bienveillance des autres, de leurs propres investissements et combats, ou encore de leurs calculs politiciens et autres intérêts personnels, et peut-être même des raisons peu honnêtes qui sait ? Mais tout semble évident quand on en profite, même sans s’être battu pour cela, ou quand on n’a pas été vraiment menacé.

    Les informaticiens ne sont par exemple pas forcément les plus concernés par ces restrictions, c’est facile d’avoir des grandes exigences pourtant difficiles à appliquer humainement par d’autres corps de métiers.

    Bref, toute personne qui aurait déjà signé une fois dans sa vie un contrat de travail sans l’amender, juste une fois, ne peut faire de critique sur ce qui m’est arrivé : son bien être ne dépendait que de la bienveillance d’autrui, et pas de lui. ;-)

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: un peu de gentillesse dans ces messages de brutes

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 4.

    Je voulais répondre à ton commentaire et te remercier. Notamment cette partie « je pense que la partie sur le passe sanitaire aurait pu être mieux traitée et dans un autre journal » parce que j’ai poursuivi la réflexion avec d’autres retours que j’ai reçu. Certains disant même que la seconde partie serait plus efficace sans la première, quand d’autres disaient que la première serait plus efficace sans la seconde, ou séparée. En fait avant de publier ma vidéo initiale j’avais hésité entre le titre “Comment j’ai été réduit en esclavage” et le titre “Le passe vaccinal européen et la déchéance de citoyenneté”, ce qui était peut-être déjà le signe que ça pouvait être traité en deux épisodes. Ce qui fait que j’ai republié ma vidéo en deux parties à la demande d’autres personnes qui voulaient les partager séparément (1, 2.

    Je me suis aussi interrogé sur la pertinence du témoignage personnel, c’est à dire d’y adjoindre un témoignage personnel. Ce n’est pas gratuit, ça me fait prendre certains risques, donc si en plus ça rendrait mon discours moins audible, ce serait peut-être pas la peine. Et puis en faisant une autre vidéo sur un autre sujet je me suis rendu compte que si, en fait, la part de témoignage est tout de même importante pour une chose : rappeler que nous ne sommes pas des machines, rappeler notre humanité.

    Il est très facile de se déshumaniser et de déshumaniser les autres, et de déshumaniser le discours pour prendre des décisions ou porter des jugements qui plaisent à la raison mais qui au final, ne conviennent pas aux besoins physiologiques, sociaux, affectifs, humains…

    Ça me permet donc de plus justement mesurer les différents “ingrédients“ selon les besoins.

    Donc merci, ton commentaire à participé à ma réflexion sur le sujet et nourrira mon travail d’écriture.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes