Ils l’étaient, mais leurs disparitions sont l’effet d’une ringardisation voulue par une politique de communication visant à sans cesse rafraîchir le concept pour le présenter comme une nouveauté.
De la même manière que les années 2005 ont vu venir le “web 2.0“ pour vendre tout et n’importe quoi pour remplacer le “web” qui sentait trop les années 1990-2000, les années 2010 ont vu la “digitalisation” pour vendre tout et n’importe quoi pour remplacer “l’informatisation” et la “numérisation” qui sentaient trop l’informatique du gars dont on veut prendre la place. Il faut toujours paraître neuf pour faire peur aux décideurs de manquer le prochain train de la hype, leur faire payer des refontes complètes, et renouveler les équipes par du sang neuf qui se croit né avec le soleil. Ces dernières années quand j’expliquais ça aux gens je leur disais « vous verrez ils sortiront un jour le web 3 ». Il semble que ce soit fait.
Les consultants sont venus vendre du « passage au web 2.0 », puis sont venus vendre de la « stratégie digitale », c’est rien que de la créativité de commercial, la classique étiquette « nouvelle recette ».
Amusant : les “numéros de versions” du web dans la page web 2.0 qui ont probablement été rédigés aux alentours du “web 2.0” sont désormais rétrospectivement ridicules, je vous laisse en apprécier le croustillant de ringardise du futur décrits par les diseurs de bonne aventure, façon voiture volante du web du futur.
En aparté, j’ai comme l’impression que la rédaction des pages Wikipédia francophones relatives aux technologies semblent s’être arrêtée il y a 10 ans, j’ai souvent l’impression de voyager dans le temps en lisant des phrases au présent ou futures qui décrivent des réalités oubliées ou qui ne sont jamais arrivées.
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Tu dis que si tu n'a pas écris ton propre contrat de travail c'est que tu ne sais pas dire non.
Non, je dis que celui qui n’écrit pas son propre contrat de travail ne peut pas dire aux autres qu’ils ne savent pas dire non.
Il y a d’autres moyens de dire à quelqu’un que son avis n’est pas recevable que le simple «toi-même» de cour de maternelle, et ce n’est pas ce que je fais. Par exemple celui qui dit à un autre qu’il ne sait pas dire non ne s’est pas forcément vu proposer le même contrat dans le même contexte, et nul ne saura jamais vraiment ce qu’il aura fait, par contre on sait déjà qu’il n’a pas encore prouvé qu’il aura su ou pu dire non, alors si son propre jugement de lui même est incertain dans ce contexte son jugement de l’autre l’est au moins autant.
Au passage, la proposition initiale à laquelle je répondais était pour le coup vraiment simpliste, beaucoup plus explicite et simpliste que ce que tu as cru lire et qui t’a fait tiquer. Je ne t’ai pas vu remettre en question cette proposition explicite simpliste qui déclare qu’une personne très précise serait manifestement une personne fragile qui ne sait pas dire non.
Par contre le fait qu’on puisse exprimer de manière non-spécifique des doutes concernant le jugement de quelqu’un d’indéterminé qui n’aurait supposément jamais écrit son propre contrat de travail semble motiver beaucoup plus ton besoin de répondre et de contredire.
Je rappelle simplement cette phrase :
Pourtant quand je dis « l’employé doit rédiger son contrat de travail », je me prends parfois des oppositions et même des contradictions de la part d’employés. C’est peut-être un moyen de se justifier de ne pas l’avoir fait ? C’est peut-être aussi la peur de remettre en cause un certain ordre établi.
Fais-tu partie de ceux qui ont déjà signé un contrat sans l’amender ? Le cas échéant il n’y aura aucun jugement négatif de ma part, moi aussi ça m’est déjà arrivé de signer un contrat que je n’avais même pas amendé. Et puis ce n’est pas quelque chose qu’on apprend à l’école, à peu près tous les premiers contrats sont donc souvent signés ainsi. Personnellement je signe des contrats depuis 16 ou 17 ans donc forcément avec le temps j’ai appris, et je n’ai pas de problème avec l’idée que je fais mieux qu’avant.
Je trouve quand-même que ta réaction ressemble beaucoup à des réactions que j’ai déjà vues, mais pour te rassurer, j’ai vu bien plus explicite, comme des gens (y compris des salariés) qui m’ont affirmé avec beaucoup de certitude que non un salarié ne doit jamais écrire son contrat, et parfois j’ai pu entendre que ça pourrait remettre en cause la nature même du salariat, ou encore que la seule liberté d’un employé serait de signer ou non le contrat, et que s’il y a déjà un contrat signé, la seule liberté serait de démissionner (ce qui signifierait d’ailleurs que l’employé ne pourrait être acteur de sa propre évolution de carrière/salariale, etc.).
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Tu vises quoi ? C’est quoi ton but ? C’est quoi ta proposition ?
Ce n’est pas bizarre. La phrase à laquelle je répond ne peut être ni vraie ni fausse.
Les hommes ne sont pas absolus ni intemporels. Il y a des erreurs qui rendent vulnérables, ce qui ne justifie en rien l’abus. Toutes les expériences sont d’une manière ou d’une autre des leçons. Mais la proposition initiale était caricaturale et inapplicable, je n’ai donc pas répondu dans le même absolu. En plus l’auteur du commentaire en fait une définition de ma personne. Je n’ai pas à répondre à ce n’est pas un procédé honnête. Le « manifestement » est même purement gratuit.
La phrase à laquelle je réponds est un absolu dans un présent d’éternité : « L'auteur du journal est manifestement une personne fragile qui
ne sait pas dire non », je ne suis ni absolu ni éternel, je suis inscrit dans le temps et l’espace. La notion de vrai ou faux sur un tel absolu n’est pas applicable.
Je ne me reconnais pas dans cette phrase mais je trouve quand même les deux sujets intéressants, parce que cela soulève la question de la vulnérabilité et la question du non. C’est pourquoi j’ai quand même saisi l’occasion et développé le sujet. Par exemple je n’ai pas de problème à dire que j’ai été vulnérable et que j’ai été soumis à des procédés malhonnêtes. Mais ce n’est pas un absolu qui définit ma personne et ça concerne des faits inscrits dans une temporalité. Je n’ai pas à dire que la phrase d’origine est vraie ou fausse, ce serait absurde.
Par exemple non je ne contredis pas le fait que je n’ai pas toujours signé des contrats parfaits. C’est aussi pour ça que j’ai plus d’expérience aujourd’hui, et que justement, je peux la partager, que ce soit pour expliquer ce qui peut se passer, ou prendre les moyens de l’en empêcher. Je sais aussi que celui qui ne subit pas ce que j’ai subit ne dit pas forcément grand chose sur lui-même car ce qu’il vit est aussi très dépendant des autres. Par ailleurs je sais aussi qu’un non n’est pas toujours suffisant.
Mais je ne dis pas non-plus que je ne sais pas dire non, ce serait mentir pour commencer. J’ai payé très cher certains de mes non. Il est vrai que je me suis peu étendu sur ce que j’ai aussi subit à cause de mes refus et de mes non mais j’ai le sentiment que raconter cela me demanderait d’être encore plus précis et je ne veux pas prendre ce risque. Je n’ai pas vraiment de leçon à recevoir sur la capacité à dire non et je pourrai en redonner des leçons. Mais pour justifier mon affirmation il me faudrait donner quelques exemples et j’en viendrai à nommer directement des personnes, et ça je dis non, justement. Et puis je n’ai pas besoin de me justifier. Tout ce que je pourrai dire pourrait être utilisé contre moi™.
Il y a des non que je n’ai pas donné et qui m’ont beaucoup coûtés, et il y a des non que j’ai donné et qu’on m’a fait payer plus cher encore. Au final, je peux dire que tous les non que je n’avais pas donné il a fallu que je les rachète plusieurs fois leur prix, et il a fallu que je les rachète tous, sans exception et intégralement. Je sais donc aussi, par l’expérience, que le non qui doit être donné est toujours moins cher quand il est immédiat. Donc je connais la valeur du non, je connais la valeur du non quand il faut le reconstruire et le racheter, je connais la valeur du non quand il est donné tout de suite. J’en connais le prix.
Ah, un exemple me vient que je peux donner sans donner de nom ni de contexte trop révélateur. Quelqu’un a conditionné mon évolution de carrière et l’amélioration de ma condition au fait que je retire une plainte contre quelqu’un. J’ai dit non. J’ai été acteur de ce non et donc certains pourront dire que j’ai été acteur de la non-amélioration de ma condition et même de son aggravation. D’autres plus pervers diront même qu’en refusant le marchandage j’ai accepté le maintien de ma condition et donc que j’aurai accepté ma condition. Je savais ce que ce non signifiait, et j’ai payé très cher ce non.
Une leçon que j’ai reçue fut l’histoire tragique d’une personne qui m’était proche. Dans ce qu’elle vivait cette personne m’exprimait sa crainte de parler, elle me disait que si elle parlait elle serait mutée. Coïncidentalement elle est morte sur son lieu de travail. Je sais que si elle avait parlé, si elle avait été mutée, elle ne serait pas morte. Alors si les deux choix sont à risque, autant parler, autant dire non.
Des options autres où tu es acteur de ce qui t'arrive.
Ta phrase est belle comme un bourreau qui se justifie.
La survie implique d’être acteur un minimum dans tous les cas, sinon t’es mort.
J’aimerai bien t’y voir.
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En pratique ton année est basée, volontairement ou non, consciemment ou non, sur la révolution de la Terre autour du Soleil, via le cycle des saisons, notamment, et d’autres phénomènes cycliques qui permettent de constater un cycle et de les compter.
De la même manière que l’unité de la journée est basée sur le cycle jour/nuit et donc sur la rotation de la Terre sur elle-même (et aussi sa révolution autour du Soleil, pour ceux qui pinaillent).
Tu peux prendre le cycle du soleil à son Zénith ou le cycle de la rosée du matin, ou le cycle de la visibilité de la voie lacté, tous ces phénomènes se valent plus ou moins, mais ils ont une cause commune que ton idée peut ignorer ou dont tu peux même te passer.
Si on n’aime pas l’idée d’héliocentrisme parce qu’elle est imparfaite, OK, disons que le cycle humain des années est calqué sur les interactions gravitationnelles de la Terre et du Soleil. Mais il n’est pas équivalent de dire que le Soleil orbite autour de la Terre et que la Terre orbite autour du Soleil. La Terre a aussi une influence gravitationnelle sur le Soleil mais on ne peut pas vraiment dire que le Soleil orbite autour de la Terre…
De toute façon le concept d’année est une idée purement humaine, comme la semaine ou le mois. Mais l’année, comme la journée, est calquée sur un phénomène physique, et ce même si on peut traiter ces unités dans nos ordinateurs en faisant une parfaite abstractions de ces phénomènes physiques sur lesquels ont les a calqué.
La durée d’une semaine ou d’une seconde sont arbitraires. La durée d’une année ou d’une journée sont empiriques. Le sol martien est tout aussi empirique, quand bien même sa manipulation par l’esprit peut être totalement abstraite.
Tu peux t’en taper le coquillard, ça reste ce sur quoi on a calqué l’unité.
on ne dispose pas d’un modèle dynamique suffisamment précis pour connaître tout à fait l’évolution du calendrier
La notion de chiffres significatifs c’est pas pour rien.
Le problème du nominalisme c’est que si on en devient extrémiste, on refuse à considérer les généralités dans le contexte où elles sont applicables, et tout devient un cas particulier, même quand la précision de la particularité n’est pas significative pour le besoin.
Pour fêter mes anniversaires, célébrer l’arrivée du printemps, récolter les moissons en été, établir le cycle de cotisations à ma mutuelle, et m’entendre sur la durée de garantie de mon ordinateur, je n’ai nul besoin d’un « modèle dynamique suffisamment précis pour connaître tout à fait l’évolution du calendrier ».
- Bonjour, quel âge a la voiture que vous vendez ?
- On ne dispose pas d’un modèle dynamique suffisamment précis pour connaître tout à fait l’évolution du calendrier.
- …
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2) Oui c'est vrai. Mais du coup, c'est vrai aussi pour toutes les observations effectuées par les accusateurs de Galilée : l'alternance jour/nuit, les marées ou la couleur bleue du ciel …. Ça revient à dire que c'est ironique qu'ils aient accusé Galilée de promouvoir l'héliocentrisme alors qu'en fait ils étaient vraiment dans un système héliocentrique. Bref qu'ils avaient tort. Je crois que personne ne remet ça en question.
Je trouve ça drôle de la même manière que dire « la Flat Earth Society a des adeptes tout autour du globe » est drôle.
- OK, la terre ne tourne pas autour du Soleil.
- Merci, c’est ce que je voulais entendre.
- On se revoit l’année prochaine ?
- Oui, à dans 365 jours !
- …
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L'histoire imaginaire concerne la deuxième partie du journal, pas la première dont je ne peux rien dire dessus
Tu fais des affirmations extraordinaires qui requièrent des preuves extraordinaires, que tu n’apportes pas.
Je te l’avais déjà écrit ici, tu n’avais pas daigné répondre, ni sourcer.
Tu ne prends même pas la peine de formuler ce que tu conteste. On ne sait donc même pas ce que tu considères comme imaginaire ou non. Tu balaies ce qui te déplait d’un revers de la main du haut de ton autorité, et c’est tout.
C’est assez amusant d’ailleurs car parfois tu reprends à ton compte certains éléments de ce journal, comme la fabrication du consentement, ici :
[…] est complètement arbitraire pour faire passer la pilule du passe vaccinal
Bon par contre quand c’est toi qui le dit et que ça va dans ton sens, tout va bien, et tu ne ressens même pas le besoin de sourcer.
Mais tu le fais à un niveau incroyable, que je ne fais pas dans mon journal que tu qualifies d’imaginaire, ta citation, plus large, est :
Rappelons que le choix du gouvernement français "une infection = une dose" est complètement arbitraire pour faire passer la pilule du passe vaccinal
Tu balances comme ça que des considérations médicales qui déterminent la posologie sont faites arbitrairement pour fabriquer le consentement, et le consentement au passe vaccinal. C’est vachement osé ! Ça demande des preuves extra-ordinaires !
Je rappelle que quand moi j’ai soutenu l’idée de la fabrication du consentement, j’ai cité une source primaire (Parlement Européen) et une source secondaire (AFP Factuel). Et je parlais de la posture de dire que quelque chose n’est pas obligatoire pour mieux la faire accepter, je ne disais pas comme tu l’as fait que les déclarations sur la réalité médicale des infections et des vaccins étaient dirigée par le besoin de faire accepter le passe !
Donc en fait si ça ne vient pas de toi c’est imaginaire même si c’est sourcé, et si ça vient de toi ça devrait être crédible sans source, même quand c’est énorme. Tu peux affirmer des choses énormes sans les sourcer et déclarer « imaginaire » ce qui est sourcé et plus mesuré que tes propositions.
C’est très très fort !
Les morts du Covid et les soignants méritent mieux que se prendre ça.
Je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué, mais qui es-tu pour parler en leur nom et prétendre ce qu’ils méritent ou non ? Qui es-tu pour te servir d’eux ?
En plus, les soignants sont précisément ceux qui souffrent le plus du passe sanitaire, et c’est encore plus vrai aujourd’hui.
Car si le passe sanitaire est actuellement suspendu pour une partie de la population dont tu fais certainement partie, il n’est pas enlevé1 et il est notamment toujours en vigueur pour les soignants. En particulier, les soignants suspendus sont toujours suspendus sans revenus. Les soignants méritent mieux que ça, tu disais ?
Je rappelle que par ton métier tu fais partie des personnes privilégiées qui ne sont pas les plus concernées par les restrictions de ce genre de passe, il t’es donc plus facile d’être plus exigeant car tu as moins à vivre et subir ces exigences.
Récemment j’ai discuté avec une infirmière, cette personne me disait qu’elle était la dernière de son service parce que tous les autres collaborateurs étaient partis, mais qu’elle-même était en congé maternité, et donc qu’il n’y avait actuellement personne dans son service. Personne. Ça va marcher beaucoup moins bien, forcément !
Au cas où tu n’aurais pas vraiment lu le journal ni consulté mes sources, voici mes sources.
Bien que le passe vaccinal soit actuellement suspendu pour une partie de la population, il est étudié pour être prolongé jusqu’en juin 2023 : source primaire (Comission Européenne), source secondaire (Sortir à Paris). ↩
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À propos de « chacun contrôle son voisin » en préparant une autre de mes vidéos j’ai rassemblé ces trois sources :
"Par défaut, pour les établissements loués, ce sera aux mariés de se charger du contrôle des pass sanitaire", assure la présidente de l'UPSE
-- BFM Bussiness, 5 août 2021 (lien)
Pass sanitaire: il sera obligatoire pour les mariages et les mariés devront contrôler
-- La Voix du Nord, 5 août 2021 (lien)
Obligatoire depuis le 24 janvier, le pass vaccinal doit être présenté par les mariés et leurs invités
-- Le Journal des Femmes, 9 février 2022 (lien)
Un exemple parmi d’autres de « chacun contrôle son voisin ».
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L'auteur du journal est manifestement une personne fragile qui ne sait pas dire non.
Je voulais répondre à ce point là mais j’ai été assez absent de LinuxFr ces derniers temps.
Il est facile de dire a posteriori que quelqu’un ne sait pas dire non. Beaucoup de choses deviennent évidentes quand elles sont révélées, et on a parfois l’impression qu’on l’a toujours su…
Avec le temps je me suis rendu compte de certaines choses qui me semblent désormais évidentes ne le sont pas pour beaucoup de monde, parfois même on me contredit.
Par exemple, je sais maintenant qu’un salarié est sensé rédiger son propre contrat de travail, si ce n’est à son initiative, sinon conjointement avec son employeur. Et maintenant je fais comme ça. Après cette mésaventure et immédiatement après j’ai rédigé certaines parties de mon propre contrat de travail. Par exemple je demande systématiquement que le code que je produise soit libre et que ce soit mentionné dans mon contrat de travail (j’indique une licence permissive), et si cela m’est refusé, alors j’entre en négociation.
Maintenant que je suis à mon compte, c’est moi qui rédige intégralement mes contrats. Je m’étais déjà rendu compte du problème dans le passé en constatant que pour le même travail, mon employeur demandaient aux prestataires de leur envoyer leur contrat quand mon employeur écrivait pour moi mon contrat.
Pourtant quand je dis « l’employé doit rédiger son contrat de travail », je me prends parfois des oppositions et même des contradictions de la part d’employés. C’est peut-être un moyen de se justifier de ne pas l’avoir fait ? C’est peut-être aussi la peur de remettre en cause un certain ordre établi.
Au final, toute personne qui n’a pas rédigé son contrat de travail, qui ne l’a même pas amendé, n’est pas responsable du fait que cela se passe bien pour lui. Quelqu’un qui signerait un contrat de travail sans l’amender, et la majorité des gens font cela, n’a pas le droit de dire d’une autre personne abusée « il ne sait pas dire non », car dans ce cas, le fait que lui-même n’est pas abusé ne dépend pas de sa volonté ni de sa capacité à dire non.
Concernant le passe vaccinal, on observe des mécanismes similaires, par exemple la grande majorité de ceux qui profitent joyeusement aujourd’hui de la suspension du passe vaccinal ne sont pour rien dans cette suspension, ils ne dépendent que de la bienveillance des autres, de leurs propres investissements et combats, ou encore de leurs calculs politiciens et autres intérêts personnels, et peut-être même des raisons peu honnêtes qui sait ? Mais tout semble évident quand on en profite, même sans s’être battu pour cela, ou quand on n’a pas été vraiment menacé.
Les informaticiens ne sont par exemple pas forcément les plus concernés par ces restrictions, c’est facile d’avoir des grandes exigences pourtant difficiles à appliquer humainement par d’autres corps de métiers.
Bref, toute personne qui aurait déjà signé une fois dans sa vie un contrat de travail sans l’amender, juste une fois, ne peut faire de critique sur ce qui m’est arrivé : son bien être ne dépendait que de la bienveillance d’autrui, et pas de lui. ;-)
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Je voulais répondre à ton commentaire et te remercier. Notamment cette partie « je pense que la partie sur le passe sanitaire aurait pu être mieux traitée et dans un autre journal » parce que j’ai poursuivi la réflexion avec d’autres retours que j’ai reçu. Certains disant même que la seconde partie serait plus efficace sans la première, quand d’autres disaient que la première serait plus efficace sans la seconde, ou séparée. En fait avant de publier ma vidéo initiale j’avais hésité entre le titre “Comment j’ai été réduit en esclavage” et le titre “Le passe vaccinal européen et la déchéance de citoyenneté”, ce qui était peut-être déjà le signe que ça pouvait être traité en deux épisodes. Ce qui fait que j’ai republié ma vidéo en deux parties à la demande d’autres personnes qui voulaient les partager séparément (1, 2.
Je me suis aussi interrogé sur la pertinence du témoignage personnel, c’est à dire d’y adjoindre un témoignage personnel. Ce n’est pas gratuit, ça me fait prendre certains risques, donc si en plus ça rendrait mon discours moins audible, ce serait peut-être pas la peine. Et puis en faisant une autre vidéo sur un autre sujet je me suis rendu compte que si, en fait, la part de témoignage est tout de même importante pour une chose : rappeler que nous ne sommes pas des machines, rappeler notre humanité.
Il est très facile de se déshumaniser et de déshumaniser les autres, et de déshumaniser le discours pour prendre des décisions ou porter des jugements qui plaisent à la raison mais qui au final, ne conviennent pas aux besoins physiologiques, sociaux, affectifs, humains…
Ça me permet donc de plus justement mesurer les différents “ingrédients“ selon les besoins.
Donc merci, ton commentaire à participé à ma réflexion sur le sujet et nourrira mon travail d’écriture.
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Contrairement à ce que tu semble avancer le réalisme scientifique est largement débattu. Mais c'est particulièrement cocasse de le défendre avec l'héliocentrisme. En effet contrairement à tes assertions très sûr d'elles, en l'état actuel de nos connaissances, la Terre ne tourne pas autour du soleil, mais autour du barycentre du système solaire (tout comme le soleil d'ailleurs).
Merci, tu ne me l’apprends pas. La précision d’un modèle ne contredit pas les modèles plus grossiers qui suffisent pour des usages requérant moins de précision. L’idée même d’un barycentre suppose que le système solaire soit composé de concentrations de masses propres qui déterminent leurs interactions, et donc la façon dont ils se meuvent les uns par rapport aux autres. Mais à l’époque de Galilée, ce qui était accessible c’était l’héliocentrisme. À la base je parlais de calendrier grégorien et de la complexité de la représentation humaine du temps (et de la façon complexe dont les représentations sont élaborées et mises en œuvre). La notion d’héliocentrisme, fut-elle imparfaite, était déjà considérée à cette même époque. C’est pour cela que j’emploie le terme d’héliocentrisme car il décrit bien l’état des connaissances de l’époque.
J’espère que tu ne supposes pas non-plus que lorsque je parle d’héliocentrisme dans le contexte des 16e et 17e siècles je supposerai que le soleil serait le centre du monde dans l’absolu (par exemple qu’il ne serait pas lui-même en orbite autour du (bary)centre de la voie lactée, etc.) ?
Ce sont loin d'être les seuls, mais la matière noire et l'énergie noire sont 2 exemples contemporains de modélisation arbitraire pour faire coïncider la représentation, les modèles, la théorie et l'observation. Parler de fraude me semble osé.
Formuler une hypothèse ce n’est pas « modeler le réel », c’est proposer une explication en permettant la contradiction. La fraude ce serait de maintenir l’hypothèse face à la contradiction. Par exemple l’hypothèse du géocentrisme ne pouvait pas être une fraude en soi, mais la façon dont elle a été préférée a été entachée de fraude.
Mon usage du mot « modeler » apporte peut-être une confusion, je vois que tu parles de « modélisation ». Ici « modeler » est une métaphore pour exprimer le fait d’essayer de changer la forme d’une chose à sa convenance, je ne parle pas de modélisation ni de formulation d’hypothèse.
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C’est intriguant parce que tu exprimes clairement que tu es contre, mais par contre (haha) tu n’exprimes pas clairement contre quoi.
Par exemple tu écrits ceci :
Après tu es chrétien, tu essaies de te raccrocher maladroitement aux branches comme tu peux (il te faut quand même de sacrés tartines pour rattraper le coup…).
Pour commencer tu n’exprimes pas ce qui serait ici raccroché à des branches. Tu ne permets donc même pas de répondre aux idées qui soutiennent ton discours, je vais donc devoir faire des suppositions (peut-être toutes fausses, pas ma faute).
Tu supposes donc que je doive raccrocher aux branches des choses ? Tu parles de christianisme dans la même phrase, faut-il comprendre que tu serais contre le christianisme et que donc tu dirais que je serai en train de raccrocher aux branches le christianisme ?
Je viens de décrire que le comportement des hommes d’Église adversaires de Galilée était une fraude scientifique, philosophique et morale. Je soutien l’argumentaire de la fraude dans ces trois domaines par plusieurs arguments, mais avec une proposition fondamentale aux trois domaines fondée sur la comparaison du réalisme et de l’idéalisme.
Faut-il comprendre alors que tu serais contre le réalisme et que donc tu dirais que je serais en train de raccrocher aux branches le réalisme ?
Ta réfutation du réalisme est exemplaire (ironie) :
C’est quand même vachement balo d’écrire tout un pavé pour se prévaloir du réalisme et s’attaquer à l’idéalisme, mais sans jamais rien étayer de ce qu’on avance et au contraire rester sur des concepts philosophiques abstraits (qu’on ne maîtrise absolument pas, pour compléter le tableau).
Je ne vois en fait aucune critique philosophique du réalisme, ni même une défense de l’idéalisme. Ah oui, mais en fait tu critiques le fait de placer le discours sur le plan philosophique en fait. Y a pas de débat en fait, t’exprimes seulement que tu portes une opinion contraire, sans même la définir et l’exprimer.
la seconde intercalaire est nécessaire car le jour solaire moyen n’est pas un nombre entier de secondes, et qu’il varie qui plus est.
OK, tu viens de rappeler que la durée d’une année n’est pas corrélée à la durée d’une journée et donc n’est pas corrélée à la rotation de la Terre sur elle-même (vu qu’il y a pas corrélation la distinction journée solaire/sidérale n’importe pas, merci de ne pas faire de chichi là-dessus). Tu peux me rappeler à quoi donc est corrélée la durée d’une année ?
Le sujet de fond est que l’homme a inventé des mesures du temps suffisamment précises pour révéler que la mécanique céleste n’est pas parfaite.
C’est intéressant ça, qui juge de la perfection ? Par exemple juger le fait que la durée du jour n’est pas un diviseur entier de la durée d’une année n’a pas de perfection ou d’imperfection. Les hommes peuvent juger ce rapport imparfait au regard de l’usage qu’ils veulent en faire et constater que cela requiert des ajustements dans leur organisation, mais ça c’est profondément anthropocentriste.
Quand tu prends le parti de dire que « la mécanique céleste n’est pas parfaite », tu soumets le cosmos à ton plan de domination. Je te laisse te relire quand tu écris que L’Église se devait de maintenir l’illusion de son système pour asseoir son pouvoir, et de voir comment tu viens d’exprimer que tu qualifies d’imparfait ce qui ne maintient pas l’illusion de ton système pour asseoir ton pouvoir.
Ah au fait tu réagis sur mon emploi du mot « wokisme ». Je l’ai fait pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles c’est que le mot « woke » signifie « éveillé », et ce type de langage est assez typique des dérives sectaires : les éveillés d’un côté, les non-éveillés de l’autre (wokisme), les sachant, les non-sachants (gnosticisme/occultisme), ceux qui éclairent, ceux qui doivent être éclairés (les lumières), etc. Ce genre de vocabulaire permet de soumettre les hommes à une hiérarchisation des personnes (qui peut mécaniquement se reporter en formation et hiérarchisation de classe), permet de justifier les relations de dominations entre personnes et permet de soumettre la raison à l’opinion. L’éveil devient alors premier et soumet le jugement. Il devient alors possible de soumettre même la description de l’observation physique, ce qui construit une illusion qui, puisqu’elle s’entretient elle-même et se développe au sein de la pensée, se brise par le contact avec le réel (souvent brutal : cf. l’image du loup qui peut attaquer même si l’on ne le voit pas).
Et typiquement ce qu’ont construit ces hommes d’Église avec la condamnation de la thèse de Galilée c’est la création d’une bulle que le développement scientifique ne pouvait que briser.
Bref, au final dans ton discours qui n’exprime pas clairement l’objet de tes propos, j’ai surtout l’impression que ce qui te chagrine est le fait de défendre le réalisme, et peut-être aussi de montrer que la critique que l’on peut faire des argumentaires qui ont condamné la thèse de Galilée puis Galilée pourrait être faite dans d’autres contextes, notamment contemporaine et non chrétien. Je n’ai pas de problème avec l’idée que de nouvelles Églises puissent reproduire ces comportements aujourd’hui, et qu’il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’être chrétien pour reproduire les mêmes erreurs. Est-ce que ça dérange de supposer que notre siècle ne garantit pas de ne pas se faire avoir par des procédés similaires ?
La réalisme suppose entre autre qu’un système de pensée qui pourrait pourtant avoir sa cohérence propre peut-être une illusion qui peut se briser sur le réel. Par exemple s’il a été possible et s’il est possible à des chrétiens d’être de grands scientifiques c’est en partie grâce à l’exigence du réalisme : le développement d’une foi et d’un développement théologique est contraint de considérer l’expérience comme un contradicteur, il est donc possible de confronter ce qui est reçu, ou d’établir que les domaines n’entrent pas en contradiction, ou de construire les moyens de sa non-contradiction, par exemple via les distinctions temporelles/spirituelles, séparation des pouvoirs, etc. L’idéalisme est beaucoup plus vulnérable à l’élaboration d’un système ayant sa cohérence propre tout en n’étant pas applicable, et est accessoirement plus vulnérable à des formes d’absolutismes, quand l’idée s’impose au réel.
Tu peux bien me contredire sur ces sujets, mais je ne suis pas certain que ce soit recevable de le faire en supposant que si t’es pas d’accord, l’autre serait un animal préhistorique fumeur de beuh autoritaire partouzeur de droite™.
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Je crois que vous confondez les faits et l’intention.
Ne pas avoir l’intention du fait (ni même la conscience du fait) n’anéantit pas le fait.
Qu’un homme soit mort par préméditation ou par négligence n’enlève pas la mort de l’homme.
Dans les faits le calendrier grégorien fonctionne parce qu’il est cohérent avec l’héliocentrisme. Ni la conscience de cette cohérence ni l’intention de cette cohérence n’ont de prise sur le réel. La conception et la réalisation du calendrier grégorien est un effet de l’héliocentrisme, que ses artisans en soient conscient ou non, que ses utilisateurs en soient conscients ou non.
M. Jourdain n’a pas besoin de savoir ce qu’est la prose pour faire de la prose.
Je crois qu’on touche là un problème assez courant aujourd’hui, qui est de ne considérer comme ne pouvant exister que ce que l’on perçoit. C’est un problème philosophique complexe, qui est peut-être la conséquence de l’idéalisme : l’idéalisme est un courant philosophique qui suppose que le réel serait un ensemble d’idée et de représentation (ne pas confondre avec « le fait d’avoir un idéal »). L’idéalisme confond 1. le fait que le concept de la chose perçue devient existante dans le système de pensée avec 2. le fait que la chose perçue puisse exister même si elle n’est pas décrite dans le système de pensée.
Ça parait super complexe dit comme ça mais en fait c’est tout simplement ce qu’illustre l’image de l’autruche qui met sa tête dans le sable : être soustrait à la connaissance n’a de prise que sur notre connaissance, et n’a pas de prise sur ce que l’on ignore et ne rend pas inexistant ce que l’on ignore.
De même, se fermer les yeux ne nous rend pas invisible des autres, et le fait d’être aveugle de naissance ne nous rend pas invisible de ceux qui ont l’usage de la vue. C’est le piège de l’idéalisme qui confond sa représentation du monde avec le monde, et qui confond donc connaissance et ignorance avec existence et néant.
Ce piège de l’idéalisme est aussi le piège de « ce que j’ignore n’existe pas » que l’on retrouve dans le platisme et autre postures qui ont besoin, pour se maintenir, de réduire le réel aux limites de la connaissance de l’individu qui s’exprime.
Rétrospectivement, on peut dire que c'est un calendrier solaire
Si rétrospectivement on peut le dire, c’est qu’il l’était déjà, car ici l’héliocentrisme est une réalité cosmologique qui précède et succède à l’affaire Galilée et à ces quelques siècles d’humanité où ce calendrier a été établi et appliqué.
que baser un calendrier sur la position de la terre autour du soleil c'est équivalent à baser un calendrier sur la position du soleil dans la voute céleste. Ce n'est qu'une question de référentiel
L’équivalence porte sur la perception, et dans un périmètre bien déterminé. Pour établir un calendrier, l’hypothèse que la Terre tourne autour du Soleil est équivalente à son inverse car le cycle jour-nuit, le cycle des saisons, l’observation des équinoxes, etc. apportent une précision suffisante pour cette tâche, que les causes profondes de ces phénomènes soient connus ou non en fait. Mais connaître les causes profondes de ces phénomènes n’enlèvent pas la réalité de ces phénomènes.
Pour traiter d’autres problèmes plus complexes, comme par exemple utiliser le Soleil et ses planètes comme assistance gravitationnelle pour envoyer une sonde visiter un autre corps céleste, il est nécessaire d’affiner le modèle et alors certains modèles ne sont plus équivalents à d’autres. Ces problèmes plus complexes permettent de discriminer les modèles qui sont plus précis que d’autres, et qui représentent donc mieux le réel.
Au final, que ce soit intentionnel ou non, conscientisé ou non, il apparaît que le calendrier grégorien fonctionne parce qu’il est cohérent avec l’héliocentrisme, et que l’hypothèse de l’héliocentrisme devient nécessaire lorsqu’il s’agit de traiter des problèmes plus complexes.
La conscience du réel n’a de prise sur le réel que de manière secondaire : la conscience du loup peut conduire à prendre la fuite, mais l’ignorance du loup n’enlève pas la présence du loup : le loup pourra toujours attaquer par derrière.
Et c’est là qu’est l’ironie, l’Église catholique est traditionnellement réaliste, c’est à dire que philosophiquement l’existence est considérée comme indépendante de la perception, ce qui permet l’humilité de supposer que le monde est plus complexe que ce que l’on en perçoit, et ce qui permet de pouvoir reconsidérer ses convictions profondes puisque la connaissance n’est alors considérée comme n’étant qu’une représentation imparfaite du réel. C’est d’ailleurs un des fondements essentiels de la doctrine du libre-arbitre puisque cela contraint à ne pouvoir considérer comme seule autorité morale que sa propre conscience. Ce réalisme est aussi à la base du discernement de la responsabilité, en distinguant notamment l’ignorance vincible et l’ignorance invincible : la responsabilité peut être engagée si l’ignorance qui peut empêcher ou permettre l’acte peut être vaincue, et la responsabilité est engagée si l’ignorance peut être vaincue et que cette ignorance est conservée par complaisance afin de se permettre d’agir contre ce que la conscience ordonnerait si la connaissance était acquise.
Ainsi donc, le réalisme suppose que si l’héliocentrisme est réel, il existe indépendamment de la connaissance éventuelle de l’homme. Si l’héliocentrisme est réel, le réalisme suppose qu’un calendrier cohérent avec l’héliocentrisme est cohérent parce qu’il est cohérent avec le réel, et non parce qu’il est cohérent avec un schéma de pensée. Le réalisme suppose que c’est la représentation que l’on ajuste pour faire coller au mieux avec le réel, et non pas le réel que l’on tente de faire coller à la représentation.
En ce sens, la méthode scientifique est aussi fondamentalement réaliste : la contradiction de l’expérience oblige à préciser la représentation du réel, et le réel ne peut être modelé pour satisfaire la représentation (sinon il y a fraude).
Ainsi donc,
Les détracteurs de Galilée employaient un calendrier dont la fiabilité dépend du fait qu’il est cohérent avec la réalité cosmologique (héliocentrisme), et ce indépendamment de la connaissance ou l’intention éventuelle, car la réalité est sensée exister indépendamment de sa connaissance. Ici le réalisme suppose que l’héliocentrisme préexiste à la connaissance éventuelle des détracteurs de Galilée, et le réalisme suppose que l’héliocentrisme, s’il est réel, est cause de la cohérence du calendrier grégorien, indépendamment de l’ignorance des détracteurs de Galilée;
Galilée proposait à ses détracteurs les moyens de vaincre leur ignorance. Ici le réalisme suppose le libre-arbitre des détracteurs de Galilée et donc, parce que Galilée leur a fournit les moyens de vaincre leur ignorance, la responsabilité morale des détracteurs de Galilée est engagée.
La condamnation de la thèse de Galilée est donc à la fois un échec scientifique et moral.
Un moyen de défendre moralement les détracteurs de Galilée serait de supposer que le réel est subordonné à la connaissance, par exemple en supposant que l’ignorance de l’héliocentrisme aurait un pouvoir sur le fait que le calendrier grégorien soit ou non une représentation de l’héliocentrisme.
En condamnant la thèse de Galilée certains hommes d’Église ont dû prendre une posture idéaliste contradictoire avec le réalisme, afin de subordonner le réel à ce qu’ils voulaient qu’il soit.
Supposer que la réalisation du calendrier grégorien ne serait pas un effet de l’héliocentrisme sur la base de ce que l’héliocentrisme n’était pas conscientisé par certains de ses praticiens est un argument idéaliste.
NB: Cet idéalisme philosophique est d’ailleurs assez présent dans certaines cultures contemporaines (comme le wokisme). L’idéalisme nourrit aussi les postures millénaristes car il devient possible de croire que la réalisation d’un objectif inscrit dans un schéma de pensée transformerait mécaniquement le monde selon le schéma de pensée dans lequel il a été élaboré. Par exemple supposer que le salut, la paix, la prospérité, le retour d’un élu, l’avènement d’un état désiré succède mécaniquement à la révolution, à la conquête, ou à la réalisation d’autres actes est une posture millénariste qui est rendue possible par l’idéalisme, car il s’agit de subordonner le réel à l’idée de manière fondamentale, mécanique et primaire.
M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, c’était déjà de la prose avant qu’on ne le lui dise.
MONSIEUR JOURDAIN : Quoi ! quand je dis: « Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit », c’est de la prose ? MAÎTRE DE PHILOSOPHIE : Oui, Monsieur. MONSIEUR JOURDAIN : Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m’avoir appris cela.
Bref, l’ignorance ne peut enlever l’ironie, en fait l’ignorance peut amplifier le ressort comique.
Par exemple s’il était découvert qu’un antisémite notoire serait juif, le fait qu’il l’ait ignoré n’enlèverait rien à l’ironie de la situation, et au contraire, cette ignorance renforcerait le comique de la situation. En fait c’est une variante qui est mise en œuvre dans le film Rabbi Jacob avec le gag où Victor Pivert découvre que Salomon est juif : l’ignorance est ici un ressort comique et le gag nécessite que la réalité de la judéité du chauffeur préexiste à et soit indépendante de la connaissance de son employeur.
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2029 c’est l’année où la résistance menée par John Connor met hors d’état de nuire Skynet et met fin à la guerre contre les machines. Ah on me dit que je me suis trompé d’univers ! 🤭️
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Certes, tu peux toujours ajuster ton 29 février sur l’observation seule, sauf que ce qui détermine la durée exacte d’une année c’est le fait que la Terre tourne autour du Soleil. Le calcul d’un ajustement plus précis, comme la seconde intercalaire, devient bien plus difficile sur la seule observation du cycle jour/nuit et des saisons. En soit l’observation ne va pas changer le calendrier, le calendrier devient fiable quand il est rendu cohérent avec le phénomène observé. C’est à dire que le calendrier grégorien est fiable parce qu’il est cohérent avec la réalité héliocentrique, que la réalité héliocentrique soit consciente ou non.
Il y a eu des thèses alternatives comme le fait que le soleil tourne autour de la terre et que les autres planètes tournent autour du soleil, ce qui fonctionne (c’est une bête question de référentiel) et permet de satisfaire un temps les deux parties, mais l’hypothèse la plus simple reste que la terre tourne autour du soleil comme les autres, donc même sans comprendre les interactions gravitationnelles l’héliocentrisme était préférable.
Au final, les gens qui accusaient Galilée tout en comptant leur jours selon le calendrier grégorien n’avait pas nécessairement conscience que c’était un calendrier solaire qui fonctionne parce qu’il est cohérent avec l’héliocentrisme, et il était tout à fait possible de justifier ce calendrier en ignorant l’hypothèse de l’héliocentrisme, mais dans les faits, ce calendrier fonctionne parce qu’il correspond à la réalité de la terre qui tourne autour du soleil.
Bien vu pour le fait que « calendrier solaire » puisse être entendu comme « calendrier lunaire », cela montre bien comment la perception des phénomènes et la perception de leur description peuvent différer. C’est une question de perception, mais là encore, si les deux peuvent être établis par l’observation du mouvement apparent, le modèle devient correctement prévisible à partir du moment où, de manière théorique ou de manière empirique, ils correspondent au mouvement de la Lune autour de la Terre et de la Terre autour du Soleil.
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Thérèse d'Avila est morte dans la nuit du 4 au vendredi 15 octobre 1582… Normal ! 😄️
Ce n’est pas parce que les nuits espagnoles durent 11 jours, c’est la conséquence de la mise en œuvre du calendrier grégorien.
Le calendrier julien révisé a aussi opéré un décalage, le lendemain du 1er octobre 1923 étant le 15 octobre 1923, pour coïncider avec le calendrier grégorien (mais ça se décalera à nouveau en 2800).
Ils n’aiment pas le mois d’octobre dis-donc ! 😱️
Cette histoire de calendrier grégorien m’amuse beaucoup à cause du fait que sa mise en œuvre précède l’affaire Galilée.
Il est appelé « grégorien » en référence au pape Grégoire XIII, conçu à sa demande par des mathématiciens et astronomes jésuites et mis en application par les pays catholiques. C’était une époque où le pape pouvait imposer au monde (catholique) un calendrier solaire. Le calendrier grégorien étant un calendrier solaire, c’est à dire fondé sur le principe que la terre tourne autour du soleil.
Parmi les réfractaires au calendrier grégorien on peut citer les états protestants d’alors et autres traditions orthodoxes, pour des motifs religieux (opposition au catholicisme) et la Première République (française) qui proposa le calendrier républicain en opposition au christianisme, pour motif religieux, toujours, mais (faut pas déconner) toujours solaire. Par contre c’est Lénine qui a décrété le passage de la Russie au calendrier grégorien (le mercredi 31 janvier 1918 fut suivi du jeudi 14 février 1918) bien que lui-même aimait comparer la Volga à « sa petite Loire » en référence aux massacres de Nantes, mais le calendrier révolutionnaire remplaça la semaine de 7 jours en semaine de 5 jours précisément pour briser le dimanche chrétien. =)
Cela signifie aussi que lorsque le Pape Grégoire XIII a imposé au monde par bulle pontificale le calendrier solaire le 24 février 1582, c’était du vivant de Galilée (né le 15 février 1564) qui avait donc 18 ans. Quand Galilée publie le 13 mars 1610 son ouvrage Sidereus nuncius qui confirme entre autre la théorie héliocentrique du Chanoine Nicolas Copernic (mort en 1543), cela fait 28 ans que le monde catholique compte les jours, a calé sa liturgie et fête ses célébrations sur un calendrier supposant que la terre tourne autour du soleil.
Copernic avait dédié son ouvrage De Revolutionibus orbium coelestium au pape Paul III, mais si l’ouvrage est publié dans sa version définitive en 1543, le manuscrit était déjà achevé vers 1533 et l’hypothèse héliocentrique était déjà parvenue au pape Clément VII.
Copernic n’a jamais été inquiété de son vivant pour ses travaux sur l’héliocentrisme par l’Église catholique. Par contre le protestant Martin Luther (1483-1546) a condamné la théorie de Copernic en se servant du récit biblique de Josué.
Donc après Clément VII qui avait connaissance des travaux de Copernic sur le modèle héliocentrique, on a Paul III à qui est dédié l’ouvrage qui le décrit, puis Jules III, Marcel II, Paul IV, Pie IV, Pie V.
Arrive donc Grégoire XIII qui établit le calendrier solaire, ce qui signifie un changement de calendrier civil et liturgique : les catholiques fêtent alors leurs célébrations sur un calendrier solaire et donc héliocentrique. Cela signifie par exemple que les dates de Noël et celles qui en découlent comme l’Annonciation, l’Épiphanie ou la Présentation (Chandeleur) sont alors calculées selon l’hypothèse que la Terre tourne autour du Soleil.
Viennent ensuite les papes Sixte V, Urbain VII, Grégoire XIV, Innocent IX, Clément VIII, Léon XI et Paul V. C’est sous le pontificat de Paul V en 1610 que débuta le procès Galilée, dans un contexte de conflit théologique entre protestants et catholiques créant un climat de suspicion envers les nouveautés et une tendance littéraliste de la lecture biblique, y compris sur ce qui n’engage pas le Salut. En d’autres termes, le protestantisme entraîne l’Église catholique dans la lecture littérale de la bible. Et Galilée se fait aussi des ennemis personnels (Oups).
Cela conduisit à une situation hystérique où des prélats qui suivait pour leur célébrations un calendrier liturgie héliocentrique condamnent Galilée et la thèse héliocentrique dans un tribunal ecclésiastique qui date ses actes avec un calendrier héliocentrique, tandis que les catholiques reprennent les arguments protestants de Martin Luther (argument du récit de Josué), et mettent en œuvre ce qu’on appellerait aujourd’hui une cancel culture : le livre de Copernic a été mis à l’index en 1616 en conséquence de la condamnation de la thèse de Galilée, et fut modifié en 1620 afin de faire effacer ou corriger par les possesseur de l’œuvre les passages qui affirment l’héliocentrisme.
Les adversaires de Galilée ayant obtenu la condamnation de la thèse de Copernic, Galilée ne pouvait plus se fonder sur le travail de Copernic sans être condamné personnellement (habile !), la condamnation personnelle arrive après la publication du Dialogue sur les deux grands systèmes du monde commandé par son ami le pape Urbain VIII (pape depuis 1623), la sentence dit entre autre « Il est paru à Florence un livre […] dans lequel tu défends l'opinion de Copernic ».
Ce qui n’a pas non-plus aidé Galilée c’est que le Dialogue avait été rédigé sous forme de dialogue entre trois personnages, un défenseur fictif de Galilée, une personne neutre, et un défenseur de la thèse adverse, caricatural et nommé Simplicio (qu’il prétendra être en référence au philosophe Simplicius, mais problème : le nom est vu comme extrêmement péjoratif… et le pape lui-même qui était son ami et qui lui avait commandé (et donc financé) l’étude se serait reconnu dans ce « Simplet ». Oups…
Le pape Urbain VIII ne peut s’opposer à la condamnation de Galilée, mais restant tout de même ami avec Galilée a commué la condamnation de prison en résidence surveillée, et la récitation des psaumes hebdomadaires est confiée à la fille de Galilée qui était religieuse carmélite (qui récitait donc déjà les psaumes quotidiennement).
Ironiquement encore, alors que c’est à des jésuites (universités de Salamanque et de Coimbra en Espagne) que Grégoire XIII avait commandé la conception du calendrier grégorien en 1579, ce sont des jésuites (Romains) qui ont attaqué Galilée. Il faut dire que Galilée s’était acharné contre Orazio Grassi qui défendait l’idée que les comètes étaient des astres qui tournaient autour du soleil comme les planètes et recevaient leur lumière du soleil, ce que Galilée réfutait (Oups)… Grassi a d’ailleurs dénoncé Galilée à l’inquisition dans l’affaire du livre « Il Saggiatore » (Oups…).
Et donc… tadam… ce qui m’amuse dans cette affaire c’est que tous les actes du procès Galilée ont été datés selon un calendrier solaire imposé par un pape catholique, supposant que la Terre tourne autour du Soleil ! LOL
Si la phrase « Et pourtant elle tourne » est probablement apocryphe, le plus rigolo à mes yeux est que les adversaires de Galilée matérialisaient cette phrase jusque dans leur liturgie quotidienne.
On a vu comment le calendrier républicain se voulait être décimal et le calendrier révolutionnaire soviétique voulait des semaines de 5 jours, et comment certains ont révisé le calendrier julien de manière à le faire coller au calendrier grégorien mais sans passer au calendrier grégorien, tout cela pour des problématiques très humaines voire localisées dans le temps et l’espace (opposition religieuse, considération économique, vieille dissension historique…), que ce soit pour l’établissement d’un monde nouveau (révolution françaises et soviétiques) ou la défense d’un monde ancien (calendrier julien révisé)…
Donc si vous trouvez les calendriers compliqués… essayez les hommes… 🤦♀️️ (j’y inclus les femmes 😅️)
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Après, il serait intéressant de voir quand ces 3 moinsages sont arrivés. Parfois quand on voit un commentaire ou journal se prendre 3 moinsages au démarrage alors que rien ne semble l’y prédisposer, quand bien même dans le temps ces moinsages deviendraient non-significatifs, ça peut suffire à exprimer un sentiment de violence. Je vois ça parfois sur des commentaires de certaines personnes, le commentaire sort et paf moinsage, alors parfois je plusse parce que je ne comprends pas, comme ici.
Je ne sais pas si c’est bon pour la dissipation de la chaleur le ruban adhésif…
Mais bon point pour le boîtier ! La suprématie des boîtiers avec grosse vitre ça commence à ma saouler aussi. Alors oui il y a toujours eu des boîtiers avec vitre, et il y a toujours des boîtiers sans vitre… mais le choix est devenu assez restreint dans les boîtiers sans vitre. Il y a quelques années j’avais acheté un boîtier dont j’étais très content (et qui avait eu un certain succès parce qu’il était vraiment pas mal), quand il a fallu plus tard racheter du boîtier je suis allé sur le site du fabriquant pour voir quels étaient les nouveaux modèles, l’original étant épuisé… et tous les modèles de cette gamme étaient désormais avec vitre ! Pour ne pas avoir de vitre il fallait aller chercher chez les concurrents ! Ah d’accord… Tant pis pour eux, d’autant plus que la réputation de la gamme c’était le silence, pas la transparence. D’ailleurs avec la vitre ils ont dû renoncer à certains revêtements qu’ils mettaient sur les parois pour le silence, c’est ballot. Pour céder aux sirènes de la pollution lumineuse, ils ont pris le risque de sacrifier leur notoriété sur la pollution sonore.
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J’ai eu le même problème avec ma souris (Logitech G502), pour désactiver la lumière, il fallait un utilitaire Windows. Je ne sais pas s’il y a des outils Linux aujourd’hui mais à l’époque où je l’avais achetée, non… Le problème était d’ailleurs le même pour personnaliser les touches (pas de xmodmap possible tant que la souris n’envoie rien du tout sur les touches additionnelles pour commencer !). Je crois que je pouvais changer les motifs et les couleurs de la souris avec les touches de la souris, mais pas désactiver la lumière !
Heureusement le réglage est persistant (la souris a une mémoire), donc je ne me suis pas embêté : j’ai branché une deuxième souris pour ne pas perdre la main le temps de la manip, ai démarré une machine virtuelle avec virt-manager, installé windows, ajouté à la machine virtuelle la souris USB dont je devais éteindre la guirlande, ai installé l’utilitaire, poussé le bouton pour éteindre, et voilà. Merci la persistance, c’était il y a plusieurs années et la lumière de la souris est restée éteinte.
Personnellement je considère que la lumière est une pollution comme l’est la pollution sonore. Ça se mesure d’autant plus quand on vit dans un espace très exigu et que pour diverses raisons l’ordinateur doit tourner quand on fait autre chose. J’ai donc appris à faire en sorte que mes machines soient silencieuses et fassent le moins de lumière parasite possible, même si ça implique de coller des autocollants masquants !
De toute façon, si on veut faire les kékés, on peut difficilement battre ça (c’est une vidéo) :
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Bon par contre c’est dans les prix d’une station avec Threadripper PRO (8~9000€ la machine), mais je ne sais pas si ça tient la comparaison avec un Threadripper… Il semble donc qu’il y ait un marché pour ça, notamment il n’y a pas d’Intel ME ou d’AMD PSP dedans, pour ceux qui veulent savoir ce qui tourne sur leur machines…
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Wow, c’est chouette ! Elle a l’air en super état en plus. J’ai une Voyage 200 (en gros une TI 92+ dans une nouvelle boîte) et une TI 89 HW1 (et une TI 83+ mais je ne sais plus où™), mais je pense qu’adriweb en fera meilleur usage. De mon côté elle risque de rester sur une étagère à flatter ma satisfaction. :D
On avait parlé de cette calculatrice sur LinuxFr.org dans la dépêche sur Punix. =)
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Héhé oui ça m’intéresse ! :D Je te contacterai dans les jours qui viennent. ;-)
Concernant Gigabyte, j’ai récemment acheté une carte-mère de chez eux et… pour booter un SSD sata sur une carte PCIe il faut activer le boot legacy (BIOS), sauf que le SSD est installé façon UEFI, donc soit j’active UEFI et je peux pas booter car le disque est pas visible, soit j’active BIOS et je peux pas booter car le disque, bien que visible, est installé en UEFI. C’est magique. D’ordinaire sur les cartes mères je vois un mode hybride, permettant aux BIOS des cartes PCIe de démarrer, et au boot UEFI d’accéder aux disques rendus visibles de cette manière. Ça m’a fait tout drôle. :D Bon mais sinon à part ça elle est pas mal, et elle est moins chère que l’équivalente Asus et je n’avais pas besoin de WiFi et la Gigabyte était plus compatible avec mon boîtier).
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[^] # Re: egoportrait
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 6.
Jérôme de Stridon a plussé ce commentaire.
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[^] # Re: Les métiers du doigt
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 10. Dernière modification le 06 mai 2022 à 18:25.
Ils l’étaient, mais leurs disparitions sont l’effet d’une ringardisation voulue par une politique de communication visant à sans cesse rafraîchir le concept pour le présenter comme une nouveauté.
De la même manière que les années 2005 ont vu venir le “web 2.0“ pour vendre tout et n’importe quoi pour remplacer le “web” qui sentait trop les années 1990-2000, les années 2010 ont vu la “digitalisation” pour vendre tout et n’importe quoi pour remplacer “l’informatisation” et la “numérisation” qui sentaient trop l’informatique du gars dont on veut prendre la place. Il faut toujours paraître neuf pour faire peur aux décideurs de manquer le prochain train de la hype, leur faire payer des refontes complètes, et renouveler les équipes par du sang neuf qui se croit né avec le soleil. Ces dernières années quand j’expliquais ça aux gens je leur disais « vous verrez ils sortiront un jour le web 3 ». Il semble que ce soit fait.
Les consultants sont venus vendre du « passage au web 2.0 », puis sont venus vendre de la « stratégie digitale », c’est rien que de la créativité de commercial, la classique étiquette « nouvelle recette ».
Amusant : les “numéros de versions” du web dans la page web 2.0 qui ont probablement été rédigés aux alentours du “web 2.0” sont désormais rétrospectivement ridicules, je vous laisse en apprécier le croustillant de ringardise du futur décrits par les diseurs de bonne aventure, façon voiture volante du web du futur.
En aparté, j’ai comme l’impression que la rédaction des pages Wikipédia francophones relatives aux technologies semblent s’être arrêtée il y a 10 ans, j’ai souvent l’impression de voyager dans le temps en lisant des phrases au présent ou futures qui décrivent des réalités oubliées ou qui ne sont jamais arrivées.
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[^] # Re: egoportrait
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 10.
J’aime bien aussi égographie ! 😄️
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[^] # Re: Pourtant ça partait bien
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 4.
Non, je dis que celui qui n’écrit pas son propre contrat de travail ne peut pas dire aux autres qu’ils ne savent pas dire non.
Il y a d’autres moyens de dire à quelqu’un que son avis n’est pas recevable que le simple «toi-même» de cour de maternelle, et ce n’est pas ce que je fais. Par exemple celui qui dit à un autre qu’il ne sait pas dire non ne s’est pas forcément vu proposer le même contrat dans le même contexte, et nul ne saura jamais vraiment ce qu’il aura fait, par contre on sait déjà qu’il n’a pas encore prouvé qu’il aura su ou pu dire non, alors si son propre jugement de lui même est incertain dans ce contexte son jugement de l’autre l’est au moins autant.
Au passage, la proposition initiale à laquelle je répondais était pour le coup vraiment simpliste, beaucoup plus explicite et simpliste que ce que tu as cru lire et qui t’a fait tiquer. Je ne t’ai pas vu remettre en question cette proposition explicite simpliste qui déclare qu’une personne très précise serait manifestement une personne fragile qui ne sait pas dire non.
Par contre le fait qu’on puisse exprimer de manière non-spécifique des doutes concernant le jugement de quelqu’un d’indéterminé qui n’aurait supposément jamais écrit son propre contrat de travail semble motiver beaucoup plus ton besoin de répondre et de contredire.
Je rappelle simplement cette phrase :
Fais-tu partie de ceux qui ont déjà signé un contrat sans l’amender ? Le cas échéant il n’y aura aucun jugement négatif de ma part, moi aussi ça m’est déjà arrivé de signer un contrat que je n’avais même pas amendé. Et puis ce n’est pas quelque chose qu’on apprend à l’école, à peu près tous les premiers contrats sont donc souvent signés ainsi. Personnellement je signe des contrats depuis 16 ou 17 ans donc forcément avec le temps j’ai appris, et je n’ai pas de problème avec l’idée que je fais mieux qu’avant.
Je trouve quand-même que ta réaction ressemble beaucoup à des réactions que j’ai déjà vues, mais pour te rassurer, j’ai vu bien plus explicite, comme des gens (y compris des salariés) qui m’ont affirmé avec beaucoup de certitude que non un salarié ne doit jamais écrire son contrat, et parfois j’ai pu entendre que ça pourrait remettre en cause la nature même du salariat, ou encore que la seule liberté d’un employé serait de signer ou non le contrat, et que s’il y a déjà un contrat signé, la seule liberté serait de démissionner (ce qui signifierait d’ailleurs que l’employé ne pourrait être acteur de sa propre évolution de carrière/salariale, etc.).
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[^] # Re: Pourtant ça partait bien
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 2. Dernière modification le 01 avril 2022 à 02:07.
Tu vises quoi ? C’est quoi ton but ? C’est quoi ta proposition ?
Ce n’est pas bizarre. La phrase à laquelle je répond ne peut être ni vraie ni fausse.
Les hommes ne sont pas absolus ni intemporels. Il y a des erreurs qui rendent vulnérables, ce qui ne justifie en rien l’abus. Toutes les expériences sont d’une manière ou d’une autre des leçons. Mais la proposition initiale était caricaturale et inapplicable, je n’ai donc pas répondu dans le même absolu. En plus l’auteur du commentaire en fait une définition de ma personne. Je n’ai pas à répondre à ce n’est pas un procédé honnête. Le « manifestement » est même purement gratuit.
La phrase à laquelle je réponds est un absolu dans un présent d’éternité : « L'auteur du journal est manifestement une personne fragile qui
ne sait pas dire non », je ne suis ni absolu ni éternel, je suis inscrit dans le temps et l’espace. La notion de vrai ou faux sur un tel absolu n’est pas applicable.
Je ne me reconnais pas dans cette phrase mais je trouve quand même les deux sujets intéressants, parce que cela soulève la question de la vulnérabilité et la question du non. C’est pourquoi j’ai quand même saisi l’occasion et développé le sujet. Par exemple je n’ai pas de problème à dire que j’ai été vulnérable et que j’ai été soumis à des procédés malhonnêtes. Mais ce n’est pas un absolu qui définit ma personne et ça concerne des faits inscrits dans une temporalité. Je n’ai pas à dire que la phrase d’origine est vraie ou fausse, ce serait absurde.
Par exemple non je ne contredis pas le fait que je n’ai pas toujours signé des contrats parfaits. C’est aussi pour ça que j’ai plus d’expérience aujourd’hui, et que justement, je peux la partager, que ce soit pour expliquer ce qui peut se passer, ou prendre les moyens de l’en empêcher. Je sais aussi que celui qui ne subit pas ce que j’ai subit ne dit pas forcément grand chose sur lui-même car ce qu’il vit est aussi très dépendant des autres. Par ailleurs je sais aussi qu’un non n’est pas toujours suffisant.
Mais je ne dis pas non-plus que je ne sais pas dire non, ce serait mentir pour commencer. J’ai payé très cher certains de mes non. Il est vrai que je me suis peu étendu sur ce que j’ai aussi subit à cause de mes refus et de mes non mais j’ai le sentiment que raconter cela me demanderait d’être encore plus précis et je ne veux pas prendre ce risque. Je n’ai pas vraiment de leçon à recevoir sur la capacité à dire non et je pourrai en redonner des leçons. Mais pour justifier mon affirmation il me faudrait donner quelques exemples et j’en viendrai à nommer directement des personnes, et ça je dis non, justement. Et puis je n’ai pas besoin de me justifier. Tout ce que je pourrai dire pourrait être utilisé contre moi™.
Il y a des non que je n’ai pas donné et qui m’ont beaucoup coûtés, et il y a des non que j’ai donné et qu’on m’a fait payer plus cher encore. Au final, je peux dire que tous les non que je n’avais pas donné il a fallu que je les rachète plusieurs fois leur prix, et il a fallu que je les rachète tous, sans exception et intégralement. Je sais donc aussi, par l’expérience, que le non qui doit être donné est toujours moins cher quand il est immédiat. Donc je connais la valeur du non, je connais la valeur du non quand il faut le reconstruire et le racheter, je connais la valeur du non quand il est donné tout de suite. J’en connais le prix.
Ah, un exemple me vient que je peux donner sans donner de nom ni de contexte trop révélateur. Quelqu’un a conditionné mon évolution de carrière et l’amélioration de ma condition au fait que je retire une plainte contre quelqu’un. J’ai dit non. J’ai été acteur de ce non et donc certains pourront dire que j’ai été acteur de la non-amélioration de ma condition et même de son aggravation. D’autres plus pervers diront même qu’en refusant le marchandage j’ai accepté le maintien de ma condition et donc que j’aurai accepté ma condition. Je savais ce que ce non signifiait, et j’ai payé très cher ce non.
Une leçon que j’ai reçue fut l’histoire tragique d’une personne qui m’était proche. Dans ce qu’elle vivait cette personne m’exprimait sa crainte de parler, elle me disait que si elle parlait elle serait mutée. Coïncidentalement elle est morte sur son lieu de travail. Je sais que si elle avait parlé, si elle avait été mutée, elle ne serait pas morte. Alors si les deux choix sont à risque, autant parler, autant dire non.
Ta phrase est belle comme un bourreau qui se justifie.
La survie implique d’être acteur un minimum dans tous les cas, sinon t’es mort.
J’aimerai bien t’y voir.
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[^] # Re: Sans oublier les quinzaines
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 3. Dernière modification le 01 avril 2022 à 00:29.
En pratique ton année est basée, volontairement ou non, consciemment ou non, sur la révolution de la Terre autour du Soleil, via le cycle des saisons, notamment, et d’autres phénomènes cycliques qui permettent de constater un cycle et de les compter.
De la même manière que l’unité de la journée est basée sur le cycle jour/nuit et donc sur la rotation de la Terre sur elle-même (et aussi sa révolution autour du Soleil, pour ceux qui pinaillent).
Tu peux prendre le cycle du soleil à son Zénith ou le cycle de la rosée du matin, ou le cycle de la visibilité de la voie lacté, tous ces phénomènes se valent plus ou moins, mais ils ont une cause commune que ton idée peut ignorer ou dont tu peux même te passer.
Si on n’aime pas l’idée d’héliocentrisme parce qu’elle est imparfaite, OK, disons que le cycle humain des années est calqué sur les interactions gravitationnelles de la Terre et du Soleil. Mais il n’est pas équivalent de dire que le Soleil orbite autour de la Terre et que la Terre orbite autour du Soleil. La Terre a aussi une influence gravitationnelle sur le Soleil mais on ne peut pas vraiment dire que le Soleil orbite autour de la Terre…
De toute façon le concept d’année est une idée purement humaine, comme la semaine ou le mois. Mais l’année, comme la journée, est calquée sur un phénomène physique, et ce même si on peut traiter ces unités dans nos ordinateurs en faisant une parfaite abstractions de ces phénomènes physiques sur lesquels ont les a calqué.
La durée d’une semaine ou d’une seconde sont arbitraires. La durée d’une année ou d’une journée sont empiriques. Le sol martien est tout aussi empirique, quand bien même sa manipulation par l’esprit peut être totalement abstraite.
Tu peux t’en taper le coquillard, ça reste ce sur quoi on a calqué l’unité.
La notion de chiffres significatifs c’est pas pour rien.
Le problème du nominalisme c’est que si on en devient extrémiste, on refuse à considérer les généralités dans le contexte où elles sont applicables, et tout devient un cas particulier, même quand la précision de la particularité n’est pas significative pour le besoin.
Pour fêter mes anniversaires, célébrer l’arrivée du printemps, récolter les moissons en été, établir le cycle de cotisations à ma mutuelle, et m’entendre sur la durée de garantie de mon ordinateur, je n’ai nul besoin d’un « modèle dynamique suffisamment précis pour connaître tout à fait l’évolution du calendrier ».
- Bonjour, quel âge a la voiture que vous vendez ?
- On ne dispose pas d’un modèle dynamique suffisamment précis pour connaître tout à fait l’évolution du calendrier.
- …
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[^] # Re: Sans oublier les quinzaines
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 3.
Je trouve ça drôle de la même manière que dire « la Flat Earth Society a des adeptes tout autour du globe » est drôle.
- OK, la terre ne tourne pas autour du Soleil.
- Merci, c’est ce que je voulais entendre.
- On se revoit l’année prochaine ?
- Oui, à dans 365 jours !
- …
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[^] # Re: Sans oublier les quinzaines
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 2.
En fait quel est le but de ton intervention, qu’est-ce que tu essaies de démontrer ?
La proposition que je soutenais était bien déterminée :
Après on peut discuter des choses, mais même certaines imprécisions sont peut-être simplement non significatives.
À part montrer que tu sais ce qu’est un barycentre et que tu connais le rasoir d’Ockham, tu vises quoi ?
Accessoirement tu confirmes bien ma proposition. 😉️
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[^] # Re: Une synthèse de diverses réponses
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 5.
Tu fais des affirmations extraordinaires qui requièrent des preuves extraordinaires, que tu n’apportes pas.
Je te l’avais déjà écrit ici, tu n’avais pas daigné répondre, ni sourcer.
Tu ne prends même pas la peine de formuler ce que tu conteste. On ne sait donc même pas ce que tu considères comme imaginaire ou non. Tu balaies ce qui te déplait d’un revers de la main du haut de ton autorité, et c’est tout.
C’est assez amusant d’ailleurs car parfois tu reprends à ton compte certains éléments de ce journal, comme la fabrication du consentement, ici :
Bon par contre quand c’est toi qui le dit et que ça va dans ton sens, tout va bien, et tu ne ressens même pas le besoin de sourcer.
Mais tu le fais à un niveau incroyable, que je ne fais pas dans mon journal que tu qualifies d’imaginaire, ta citation, plus large, est :
Tu balances comme ça que des considérations médicales qui déterminent la posologie sont faites arbitrairement pour fabriquer le consentement, et le consentement au passe vaccinal. C’est vachement osé ! Ça demande des preuves extra-ordinaires !
Je rappelle que quand moi j’ai soutenu l’idée de la fabrication du consentement, j’ai cité une source primaire (Parlement Européen) et une source secondaire (AFP Factuel). Et je parlais de la posture de dire que quelque chose n’est pas obligatoire pour mieux la faire accepter, je ne disais pas comme tu l’as fait que les déclarations sur la réalité médicale des infections et des vaccins étaient dirigée par le besoin de faire accepter le passe !
Donc en fait si ça ne vient pas de toi c’est imaginaire même si c’est sourcé, et si ça vient de toi ça devrait être crédible sans source, même quand c’est énorme. Tu peux affirmer des choses énormes sans les sourcer et déclarer « imaginaire » ce qui est sourcé et plus mesuré que tes propositions.
C’est très très fort !
Je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué, mais qui es-tu pour parler en leur nom et prétendre ce qu’ils méritent ou non ? Qui es-tu pour te servir d’eux ?
En plus, les soignants sont précisément ceux qui souffrent le plus du passe sanitaire, et c’est encore plus vrai aujourd’hui.
Car si le passe sanitaire est actuellement suspendu pour une partie de la population dont tu fais certainement partie, il n’est pas enlevé1 et il est notamment toujours en vigueur pour les soignants. En particulier, les soignants suspendus sont toujours suspendus sans revenus. Les soignants méritent mieux que ça, tu disais ?
Je rappelle que par ton métier tu fais partie des personnes privilégiées qui ne sont pas les plus concernées par les restrictions de ce genre de passe, il t’es donc plus facile d’être plus exigeant car tu as moins à vivre et subir ces exigences.
Récemment j’ai discuté avec une infirmière, cette personne me disait qu’elle était la dernière de son service parce que tous les autres collaborateurs étaient partis, mais qu’elle-même était en congé maternité, et donc qu’il n’y avait actuellement personne dans son service. Personne. Ça va marcher beaucoup moins bien, forcément !
Au cas où tu n’aurais pas vraiment lu le journal ni consulté mes sources, voici mes sources.
Bien que le passe vaccinal soit actuellement suspendu pour une partie de la population, il est étudié pour être prolongé jusqu’en juin 2023 : source primaire (Comission Européenne), source secondaire (Sortir à Paris). ↩
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[^] # Re: Sur le harcèlement moral…
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 5.
À propos de « chacun contrôle son voisin » en préparant une autre de mes vidéos j’ai rassemblé ces trois sources :
Un exemple parmi d’autres de « chacun contrôle son voisin ».
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[^] # Re: Pourtant ça partait bien
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 4. Dernière modification le 31 mars 2022 à 23:25.
Je voulais répondre à ce point là mais j’ai été assez absent de LinuxFr ces derniers temps.
Il est facile de dire a posteriori que quelqu’un ne sait pas dire non. Beaucoup de choses deviennent évidentes quand elles sont révélées, et on a parfois l’impression qu’on l’a toujours su…
Avec le temps je me suis rendu compte de certaines choses qui me semblent désormais évidentes ne le sont pas pour beaucoup de monde, parfois même on me contredit.
Par exemple, je sais maintenant qu’un salarié est sensé rédiger son propre contrat de travail, si ce n’est à son initiative, sinon conjointement avec son employeur. Et maintenant je fais comme ça. Après cette mésaventure et immédiatement après j’ai rédigé certaines parties de mon propre contrat de travail. Par exemple je demande systématiquement que le code que je produise soit libre et que ce soit mentionné dans mon contrat de travail (j’indique une licence permissive), et si cela m’est refusé, alors j’entre en négociation.
Maintenant que je suis à mon compte, c’est moi qui rédige intégralement mes contrats. Je m’étais déjà rendu compte du problème dans le passé en constatant que pour le même travail, mon employeur demandaient aux prestataires de leur envoyer leur contrat quand mon employeur écrivait pour moi mon contrat.
Pourtant quand je dis « l’employé doit rédiger son contrat de travail », je me prends parfois des oppositions et même des contradictions de la part d’employés. C’est peut-être un moyen de se justifier de ne pas l’avoir fait ? C’est peut-être aussi la peur de remettre en cause un certain ordre établi.
Au final, toute personne qui n’a pas rédigé son contrat de travail, qui ne l’a même pas amendé, n’est pas responsable du fait que cela se passe bien pour lui. Quelqu’un qui signerait un contrat de travail sans l’amender, et la majorité des gens font cela, n’a pas le droit de dire d’une autre personne abusée « il ne sait pas dire non », car dans ce cas, le fait que lui-même n’est pas abusé ne dépend pas de sa volonté ni de sa capacité à dire non.
Concernant le passe vaccinal, on observe des mécanismes similaires, par exemple la grande majorité de ceux qui profitent joyeusement aujourd’hui de la suspension du passe vaccinal ne sont pour rien dans cette suspension, ils ne dépendent que de la bienveillance des autres, de leurs propres investissements et combats, ou encore de leurs calculs politiciens et autres intérêts personnels, et peut-être même des raisons peu honnêtes qui sait ? Mais tout semble évident quand on en profite, même sans s’être battu pour cela, ou quand on n’a pas été vraiment menacé.
Les informaticiens ne sont par exemple pas forcément les plus concernés par ces restrictions, c’est facile d’avoir des grandes exigences pourtant difficiles à appliquer humainement par d’autres corps de métiers.
Bref, toute personne qui aurait déjà signé une fois dans sa vie un contrat de travail sans l’amender, juste une fois, ne peut faire de critique sur ce qui m’est arrivé : son bien être ne dépendait que de la bienveillance d’autrui, et pas de lui. ;-)
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[^] # Re: un peu de gentillesse dans ces messages de brutes
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment j’ai été réduit en esclavage, comment vous m’avez aidé, et les leçons que j’en ai tirées. Évalué à 4.
Je voulais répondre à ton commentaire et te remercier. Notamment cette partie « je pense que la partie sur le passe sanitaire aurait pu être mieux traitée et dans un autre journal » parce que j’ai poursuivi la réflexion avec d’autres retours que j’ai reçu. Certains disant même que la seconde partie serait plus efficace sans la première, quand d’autres disaient que la première serait plus efficace sans la seconde, ou séparée. En fait avant de publier ma vidéo initiale j’avais hésité entre le titre “Comment j’ai été réduit en esclavage” et le titre “Le passe vaccinal européen et la déchéance de citoyenneté”, ce qui était peut-être déjà le signe que ça pouvait être traité en deux épisodes. Ce qui fait que j’ai republié ma vidéo en deux parties à la demande d’autres personnes qui voulaient les partager séparément (1, 2.
Je me suis aussi interrogé sur la pertinence du témoignage personnel, c’est à dire d’y adjoindre un témoignage personnel. Ce n’est pas gratuit, ça me fait prendre certains risques, donc si en plus ça rendrait mon discours moins audible, ce serait peut-être pas la peine. Et puis en faisant une autre vidéo sur un autre sujet je me suis rendu compte que si, en fait, la part de témoignage est tout de même importante pour une chose : rappeler que nous ne sommes pas des machines, rappeler notre humanité.
Il est très facile de se déshumaniser et de déshumaniser les autres, et de déshumaniser le discours pour prendre des décisions ou porter des jugements qui plaisent à la raison mais qui au final, ne conviennent pas aux besoins physiologiques, sociaux, affectifs, humains…
Ça me permet donc de plus justement mesurer les différents “ingrédients“ selon les besoins.
Donc merci, ton commentaire à participé à ma réflexion sur le sujet et nourrira mon travail d’écriture.
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[^] # Re: Sans oublier les quinzaines
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 3.
Merci, tu ne me l’apprends pas. La précision d’un modèle ne contredit pas les modèles plus grossiers qui suffisent pour des usages requérant moins de précision. L’idée même d’un barycentre suppose que le système solaire soit composé de concentrations de masses propres qui déterminent leurs interactions, et donc la façon dont ils se meuvent les uns par rapport aux autres. Mais à l’époque de Galilée, ce qui était accessible c’était l’héliocentrisme. À la base je parlais de calendrier grégorien et de la complexité de la représentation humaine du temps (et de la façon complexe dont les représentations sont élaborées et mises en œuvre). La notion d’héliocentrisme, fut-elle imparfaite, était déjà considérée à cette même époque. C’est pour cela que j’emploie le terme d’héliocentrisme car il décrit bien l’état des connaissances de l’époque.
J’espère que tu ne supposes pas non-plus que lorsque je parle d’héliocentrisme dans le contexte des 16e et 17e siècles je supposerai que le soleil serait le centre du monde dans l’absolu (par exemple qu’il ne serait pas lui-même en orbite autour du (bary)centre de la voie lactée, etc.) ?
Formuler une hypothèse ce n’est pas « modeler le réel », c’est proposer une explication en permettant la contradiction. La fraude ce serait de maintenir l’hypothèse face à la contradiction. Par exemple l’hypothèse du géocentrisme ne pouvait pas être une fraude en soi, mais la façon dont elle a été préférée a été entachée de fraude.
Mon usage du mot « modeler » apporte peut-être une confusion, je vois que tu parles de « modélisation ». Ici « modeler » est une métaphore pour exprimer le fait d’essayer de changer la forme d’une chose à sa convenance, je ne parle pas de modélisation ni de formulation d’hypothèse.
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[^] # Re: Sans oublier les quinzaines
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 5. Dernière modification le 26 mars 2022 à 07:21.
C’est intriguant parce que tu exprimes clairement que tu es contre, mais par contre (haha) tu n’exprimes pas clairement contre quoi.
Par exemple tu écrits ceci :
Pour commencer tu n’exprimes pas ce qui serait ici raccroché à des branches. Tu ne permets donc même pas de répondre aux idées qui soutiennent ton discours, je vais donc devoir faire des suppositions (peut-être toutes fausses, pas ma faute).
Tu supposes donc que je doive raccrocher aux branches des choses ? Tu parles de christianisme dans la même phrase, faut-il comprendre que tu serais contre le christianisme et que donc tu dirais que je serai en train de raccrocher aux branches le christianisme ?
Je viens de décrire que le comportement des hommes d’Église adversaires de Galilée était une fraude scientifique, philosophique et morale. Je soutien l’argumentaire de la fraude dans ces trois domaines par plusieurs arguments, mais avec une proposition fondamentale aux trois domaines fondée sur la comparaison du réalisme et de l’idéalisme.
Faut-il comprendre alors que tu serais contre le réalisme et que donc tu dirais que je serais en train de raccrocher aux branches le réalisme ?
Ta réfutation du réalisme est exemplaire (ironie) :
Je ne vois en fait aucune critique philosophique du réalisme, ni même une défense de l’idéalisme. Ah oui, mais en fait tu critiques le fait de placer le discours sur le plan philosophique en fait. Y a pas de débat en fait, t’exprimes seulement que tu portes une opinion contraire, sans même la définir et l’exprimer.
OK, tu viens de rappeler que la durée d’une année n’est pas corrélée à la durée d’une journée et donc n’est pas corrélée à la rotation de la Terre sur elle-même (vu qu’il y a pas corrélation la distinction journée solaire/sidérale n’importe pas, merci de ne pas faire de chichi là-dessus). Tu peux me rappeler à quoi donc est corrélée la durée d’une année ?
C’est intéressant ça, qui juge de la perfection ? Par exemple juger le fait que la durée du jour n’est pas un diviseur entier de la durée d’une année n’a pas de perfection ou d’imperfection. Les hommes peuvent juger ce rapport imparfait au regard de l’usage qu’ils veulent en faire et constater que cela requiert des ajustements dans leur organisation, mais ça c’est profondément anthropocentriste.
Quand tu prends le parti de dire que « la mécanique céleste n’est pas parfaite », tu soumets le cosmos à ton plan de domination. Je te laisse te relire quand tu écris que L’Église se devait de maintenir l’illusion de son système pour asseoir son pouvoir, et de voir comment tu viens d’exprimer que tu qualifies d’imparfait ce qui ne maintient pas l’illusion de ton système pour asseoir ton pouvoir.
Ah au fait tu réagis sur mon emploi du mot « wokisme ». Je l’ai fait pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles c’est que le mot « woke » signifie « éveillé », et ce type de langage est assez typique des dérives sectaires : les éveillés d’un côté, les non-éveillés de l’autre (wokisme), les sachant, les non-sachants (gnosticisme/occultisme), ceux qui éclairent, ceux qui doivent être éclairés (les lumières), etc. Ce genre de vocabulaire permet de soumettre les hommes à une hiérarchisation des personnes (qui peut mécaniquement se reporter en formation et hiérarchisation de classe), permet de justifier les relations de dominations entre personnes et permet de soumettre la raison à l’opinion. L’éveil devient alors premier et soumet le jugement. Il devient alors possible de soumettre même la description de l’observation physique, ce qui construit une illusion qui, puisqu’elle s’entretient elle-même et se développe au sein de la pensée, se brise par le contact avec le réel (souvent brutal : cf. l’image du loup qui peut attaquer même si l’on ne le voit pas).
Et typiquement ce qu’ont construit ces hommes d’Église avec la condamnation de la thèse de Galilée c’est la création d’une bulle que le développement scientifique ne pouvait que briser.
Bref, au final dans ton discours qui n’exprime pas clairement l’objet de tes propos, j’ai surtout l’impression que ce qui te chagrine est le fait de défendre le réalisme, et peut-être aussi de montrer que la critique que l’on peut faire des argumentaires qui ont condamné la thèse de Galilée puis Galilée pourrait être faite dans d’autres contextes, notamment contemporaine et non chrétien. Je n’ai pas de problème avec l’idée que de nouvelles Églises puissent reproduire ces comportements aujourd’hui, et qu’il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’être chrétien pour reproduire les mêmes erreurs. Est-ce que ça dérange de supposer que notre siècle ne garantit pas de ne pas se faire avoir par des procédés similaires ?
La réalisme suppose entre autre qu’un système de pensée qui pourrait pourtant avoir sa cohérence propre peut-être une illusion qui peut se briser sur le réel. Par exemple s’il a été possible et s’il est possible à des chrétiens d’être de grands scientifiques c’est en partie grâce à l’exigence du réalisme : le développement d’une foi et d’un développement théologique est contraint de considérer l’expérience comme un contradicteur, il est donc possible de confronter ce qui est reçu, ou d’établir que les domaines n’entrent pas en contradiction, ou de construire les moyens de sa non-contradiction, par exemple via les distinctions temporelles/spirituelles, séparation des pouvoirs, etc. L’idéalisme est beaucoup plus vulnérable à l’élaboration d’un système ayant sa cohérence propre tout en n’étant pas applicable, et est accessoirement plus vulnérable à des formes d’absolutismes, quand l’idée s’impose au réel.
Tu peux bien me contredire sur ces sujets, mais je ne suis pas certain que ce soit recevable de le faire en supposant que si t’es pas d’accord, l’autre serait un animal préhistorique fumeur de beuh autoritaire partouzeur de droite™.
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[^] # Re: Sans oublier les quinzaines
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 2.
Je crois que vous confondez les faits et l’intention.
Ne pas avoir l’intention du fait (ni même la conscience du fait) n’anéantit pas le fait.
Qu’un homme soit mort par préméditation ou par négligence n’enlève pas la mort de l’homme.
Dans les faits le calendrier grégorien fonctionne parce qu’il est cohérent avec l’héliocentrisme. Ni la conscience de cette cohérence ni l’intention de cette cohérence n’ont de prise sur le réel. La conception et la réalisation du calendrier grégorien est un effet de l’héliocentrisme, que ses artisans en soient conscient ou non, que ses utilisateurs en soient conscients ou non.
M. Jourdain n’a pas besoin de savoir ce qu’est la prose pour faire de la prose.
Je crois qu’on touche là un problème assez courant aujourd’hui, qui est de ne considérer comme ne pouvant exister que ce que l’on perçoit. C’est un problème philosophique complexe, qui est peut-être la conséquence de l’idéalisme : l’idéalisme est un courant philosophique qui suppose que le réel serait un ensemble d’idée et de représentation (ne pas confondre avec « le fait d’avoir un idéal »). L’idéalisme confond 1. le fait que le concept de la chose perçue devient existante dans le système de pensée avec 2. le fait que la chose perçue puisse exister même si elle n’est pas décrite dans le système de pensée.
Ça parait super complexe dit comme ça mais en fait c’est tout simplement ce qu’illustre l’image de l’autruche qui met sa tête dans le sable : être soustrait à la connaissance n’a de prise que sur notre connaissance, et n’a pas de prise sur ce que l’on ignore et ne rend pas inexistant ce que l’on ignore.
De même, se fermer les yeux ne nous rend pas invisible des autres, et le fait d’être aveugle de naissance ne nous rend pas invisible de ceux qui ont l’usage de la vue. C’est le piège de l’idéalisme qui confond sa représentation du monde avec le monde, et qui confond donc connaissance et ignorance avec existence et néant.
Ce piège de l’idéalisme est aussi le piège de « ce que j’ignore n’existe pas » que l’on retrouve dans le platisme et autre postures qui ont besoin, pour se maintenir, de réduire le réel aux limites de la connaissance de l’individu qui s’exprime.
Si rétrospectivement on peut le dire, c’est qu’il l’était déjà, car ici l’héliocentrisme est une réalité cosmologique qui précède et succède à l’affaire Galilée et à ces quelques siècles d’humanité où ce calendrier a été établi et appliqué.
L’équivalence porte sur la perception, et dans un périmètre bien déterminé. Pour établir un calendrier, l’hypothèse que la Terre tourne autour du Soleil est équivalente à son inverse car le cycle jour-nuit, le cycle des saisons, l’observation des équinoxes, etc. apportent une précision suffisante pour cette tâche, que les causes profondes de ces phénomènes soient connus ou non en fait. Mais connaître les causes profondes de ces phénomènes n’enlèvent pas la réalité de ces phénomènes.
Pour traiter d’autres problèmes plus complexes, comme par exemple utiliser le Soleil et ses planètes comme assistance gravitationnelle pour envoyer une sonde visiter un autre corps céleste, il est nécessaire d’affiner le modèle et alors certains modèles ne sont plus équivalents à d’autres. Ces problèmes plus complexes permettent de discriminer les modèles qui sont plus précis que d’autres, et qui représentent donc mieux le réel.
Au final, que ce soit intentionnel ou non, conscientisé ou non, il apparaît que le calendrier grégorien fonctionne parce qu’il est cohérent avec l’héliocentrisme, et que l’hypothèse de l’héliocentrisme devient nécessaire lorsqu’il s’agit de traiter des problèmes plus complexes.
La conscience du réel n’a de prise sur le réel que de manière secondaire : la conscience du loup peut conduire à prendre la fuite, mais l’ignorance du loup n’enlève pas la présence du loup : le loup pourra toujours attaquer par derrière.
Et c’est là qu’est l’ironie, l’Église catholique est traditionnellement réaliste, c’est à dire que philosophiquement l’existence est considérée comme indépendante de la perception, ce qui permet l’humilité de supposer que le monde est plus complexe que ce que l’on en perçoit, et ce qui permet de pouvoir reconsidérer ses convictions profondes puisque la connaissance n’est alors considérée comme n’étant qu’une représentation imparfaite du réel. C’est d’ailleurs un des fondements essentiels de la doctrine du libre-arbitre puisque cela contraint à ne pouvoir considérer comme seule autorité morale que sa propre conscience. Ce réalisme est aussi à la base du discernement de la responsabilité, en distinguant notamment l’ignorance vincible et l’ignorance invincible : la responsabilité peut être engagée si l’ignorance qui peut empêcher ou permettre l’acte peut être vaincue, et la responsabilité est engagée si l’ignorance peut être vaincue et que cette ignorance est conservée par complaisance afin de se permettre d’agir contre ce que la conscience ordonnerait si la connaissance était acquise.
Ainsi donc, le réalisme suppose que si l’héliocentrisme est réel, il existe indépendamment de la connaissance éventuelle de l’homme. Si l’héliocentrisme est réel, le réalisme suppose qu’un calendrier cohérent avec l’héliocentrisme est cohérent parce qu’il est cohérent avec le réel, et non parce qu’il est cohérent avec un schéma de pensée. Le réalisme suppose que c’est la représentation que l’on ajuste pour faire coller au mieux avec le réel, et non pas le réel que l’on tente de faire coller à la représentation.
En ce sens, la méthode scientifique est aussi fondamentalement réaliste : la contradiction de l’expérience oblige à préciser la représentation du réel, et le réel ne peut être modelé pour satisfaire la représentation (sinon il y a fraude).
Ainsi donc,
La condamnation de la thèse de Galilée est donc à la fois un échec scientifique et moral.
Un moyen de défendre moralement les détracteurs de Galilée serait de supposer que le réel est subordonné à la connaissance, par exemple en supposant que l’ignorance de l’héliocentrisme aurait un pouvoir sur le fait que le calendrier grégorien soit ou non une représentation de l’héliocentrisme.
En condamnant la thèse de Galilée certains hommes d’Église ont dû prendre une posture idéaliste contradictoire avec le réalisme, afin de subordonner le réel à ce qu’ils voulaient qu’il soit.
Supposer que la réalisation du calendrier grégorien ne serait pas un effet de l’héliocentrisme sur la base de ce que l’héliocentrisme n’était pas conscientisé par certains de ses praticiens est un argument idéaliste.
NB: Cet idéalisme philosophique est d’ailleurs assez présent dans certaines cultures contemporaines (comme le wokisme). L’idéalisme nourrit aussi les postures millénaristes car il devient possible de croire que la réalisation d’un objectif inscrit dans un schéma de pensée transformerait mécaniquement le monde selon le schéma de pensée dans lequel il a été élaboré. Par exemple supposer que le salut, la paix, la prospérité, le retour d’un élu, l’avènement d’un état désiré succède mécaniquement à la révolution, à la conquête, ou à la réalisation d’autres actes est une posture millénariste qui est rendue possible par l’idéalisme, car il s’agit de subordonner le réel à l’idée de manière fondamentale, mécanique et primaire.
M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, c’était déjà de la prose avant qu’on ne le lui dise.
Bref, l’ignorance ne peut enlever l’ironie, en fait l’ignorance peut amplifier le ressort comique.
Par exemple s’il était découvert qu’un antisémite notoire serait juif, le fait qu’il l’ait ignoré n’enlèverait rien à l’ironie de la situation, et au contraire, cette ignorance renforcerait le comique de la situation. En fait c’est une variante qui est mise en œuvre dans le film Rabbi Jacob avec le gag où Victor Pivert découvre que Salomon est juif : l’ignorance est ici un ressort comique et le gag nécessite que la réalité de la judéité du chauffeur préexiste à et soit indépendante de la connaissance de son employeur.
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# 2029
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Fujitsu annonce la fin de commercialisation de ses serveurs SPARC et de ses mainframes pour 2029. Évalué à 4.
2029 c’est l’année où la résistance menée par John Connor met hors d’état de nuire Skynet et met fin à la guerre contre les machines. Ah on me dit que je me suis trompé d’univers ! 🤭️
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[^] # Re: Sans oublier les quinzaines
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 2. Dernière modification le 23 mars 2022 à 09:13.
Certes, tu peux toujours ajuster ton 29 février sur l’observation seule, sauf que ce qui détermine la durée exacte d’une année c’est le fait que la Terre tourne autour du Soleil. Le calcul d’un ajustement plus précis, comme la seconde intercalaire, devient bien plus difficile sur la seule observation du cycle jour/nuit et des saisons. En soit l’observation ne va pas changer le calendrier, le calendrier devient fiable quand il est rendu cohérent avec le phénomène observé. C’est à dire que le calendrier grégorien est fiable parce qu’il est cohérent avec la réalité héliocentrique, que la réalité héliocentrique soit consciente ou non.
Il y a eu des thèses alternatives comme le fait que le soleil tourne autour de la terre et que les autres planètes tournent autour du soleil, ce qui fonctionne (c’est une bête question de référentiel) et permet de satisfaire un temps les deux parties, mais l’hypothèse la plus simple reste que la terre tourne autour du soleil comme les autres, donc même sans comprendre les interactions gravitationnelles l’héliocentrisme était préférable.
Au final, les gens qui accusaient Galilée tout en comptant leur jours selon le calendrier grégorien n’avait pas nécessairement conscience que c’était un calendrier solaire qui fonctionne parce qu’il est cohérent avec l’héliocentrisme, et il était tout à fait possible de justifier ce calendrier en ignorant l’hypothèse de l’héliocentrisme, mais dans les faits, ce calendrier fonctionne parce qu’il correspond à la réalité de la terre qui tourne autour du soleil.
Bien vu pour le fait que « calendrier solaire » puisse être entendu comme « calendrier lunaire », cela montre bien comment la perception des phénomènes et la perception de leur description peuvent différer. C’est une question de perception, mais là encore, si les deux peuvent être établis par l’observation du mouvement apparent, le modèle devient correctement prévisible à partir du moment où, de manière théorique ou de manière empirique, ils correspondent au mouvement de la Lune autour de la Terre et de la Terre autour du Soleil.
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[^] # Re: Sans oublier les quinzaines
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Letlang] Faire la différence entre un nombre et une quantité. Évalué à 10. Dernière modification le 23 mars 2022 à 03:25.
Thérèse d'Avila est morte dans la nuit du 4 au vendredi 15 octobre 1582… Normal ! 😄️
Ce n’est pas parce que les nuits espagnoles durent 11 jours, c’est la conséquence de la mise en œuvre du calendrier grégorien.
Le calendrier julien révisé a aussi opéré un décalage, le lendemain du 1er octobre 1923 étant le 15 octobre 1923, pour coïncider avec le calendrier grégorien (mais ça se décalera à nouveau en 2800).
Ils n’aiment pas le mois d’octobre dis-donc ! 😱️
Cette histoire de calendrier grégorien m’amuse beaucoup à cause du fait que sa mise en œuvre précède l’affaire Galilée.
Il est appelé « grégorien » en référence au pape Grégoire XIII, conçu à sa demande par des mathématiciens et astronomes jésuites et mis en application par les pays catholiques. C’était une époque où le pape pouvait imposer au monde (catholique) un calendrier solaire. Le calendrier grégorien étant un calendrier solaire, c’est à dire fondé sur le principe que la terre tourne autour du soleil.
Parmi les réfractaires au calendrier grégorien on peut citer les états protestants d’alors et autres traditions orthodoxes, pour des motifs religieux (opposition au catholicisme) et la Première République (française) qui proposa le calendrier républicain en opposition au christianisme, pour motif religieux, toujours, mais (faut pas déconner) toujours solaire. Par contre c’est Lénine qui a décrété le passage de la Russie au calendrier grégorien (le mercredi 31 janvier 1918 fut suivi du jeudi 14 février 1918) bien que lui-même aimait comparer la Volga à « sa petite Loire » en référence aux massacres de Nantes, mais le calendrier révolutionnaire remplaça la semaine de 7 jours en semaine de 5 jours précisément pour briser le dimanche chrétien. =)
Cela signifie aussi que lorsque le Pape Grégoire XIII a imposé au monde par bulle pontificale le calendrier solaire le 24 février 1582, c’était du vivant de Galilée (né le 15 février 1564) qui avait donc 18 ans. Quand Galilée publie le 13 mars 1610 son ouvrage Sidereus nuncius qui confirme entre autre la théorie héliocentrique du Chanoine Nicolas Copernic (mort en 1543), cela fait 28 ans que le monde catholique compte les jours, a calé sa liturgie et fête ses célébrations sur un calendrier supposant que la terre tourne autour du soleil.
Copernic avait dédié son ouvrage De Revolutionibus orbium coelestium au pape Paul III, mais si l’ouvrage est publié dans sa version définitive en 1543, le manuscrit était déjà achevé vers 1533 et l’hypothèse héliocentrique était déjà parvenue au pape Clément VII.
Copernic n’a jamais été inquiété de son vivant pour ses travaux sur l’héliocentrisme par l’Église catholique. Par contre le protestant Martin Luther (1483-1546) a condamné la théorie de Copernic en se servant du récit biblique de Josué.
Donc après Clément VII qui avait connaissance des travaux de Copernic sur le modèle héliocentrique, on a Paul III à qui est dédié l’ouvrage qui le décrit, puis Jules III, Marcel II, Paul IV, Pie IV, Pie V.
Arrive donc Grégoire XIII qui établit le calendrier solaire, ce qui signifie un changement de calendrier civil et liturgique : les catholiques fêtent alors leurs célébrations sur un calendrier solaire et donc héliocentrique. Cela signifie par exemple que les dates de Noël et celles qui en découlent comme l’Annonciation, l’Épiphanie ou la Présentation (Chandeleur) sont alors calculées selon l’hypothèse que la Terre tourne autour du Soleil.
Viennent ensuite les papes Sixte V, Urbain VII, Grégoire XIV, Innocent IX, Clément VIII, Léon XI et Paul V. C’est sous le pontificat de Paul V en 1610 que débuta le procès Galilée, dans un contexte de conflit théologique entre protestants et catholiques créant un climat de suspicion envers les nouveautés et une tendance littéraliste de la lecture biblique, y compris sur ce qui n’engage pas le Salut. En d’autres termes, le protestantisme entraîne l’Église catholique dans la lecture littérale de la bible. Et Galilée se fait aussi des ennemis personnels (Oups).
Cela conduisit à une situation hystérique où des prélats qui suivait pour leur célébrations un calendrier liturgie héliocentrique condamnent Galilée et la thèse héliocentrique dans un tribunal ecclésiastique qui date ses actes avec un calendrier héliocentrique, tandis que les catholiques reprennent les arguments protestants de Martin Luther (argument du récit de Josué), et mettent en œuvre ce qu’on appellerait aujourd’hui une cancel culture : le livre de Copernic a été mis à l’index en 1616 en conséquence de la condamnation de la thèse de Galilée, et fut modifié en 1620 afin de faire effacer ou corriger par les possesseur de l’œuvre les passages qui affirment l’héliocentrisme.
Les adversaires de Galilée ayant obtenu la condamnation de la thèse de Copernic, Galilée ne pouvait plus se fonder sur le travail de Copernic sans être condamné personnellement (habile !), la condamnation personnelle arrive après la publication du Dialogue sur les deux grands systèmes du monde commandé par son ami le pape Urbain VIII (pape depuis 1623), la sentence dit entre autre « Il est paru à Florence un livre […] dans lequel tu défends l'opinion de Copernic ».
Ce qui n’a pas non-plus aidé Galilée c’est que le Dialogue avait été rédigé sous forme de dialogue entre trois personnages, un défenseur fictif de Galilée, une personne neutre, et un défenseur de la thèse adverse, caricatural et nommé Simplicio (qu’il prétendra être en référence au philosophe Simplicius, mais problème : le nom est vu comme extrêmement péjoratif… et le pape lui-même qui était son ami et qui lui avait commandé (et donc financé) l’étude se serait reconnu dans ce « Simplet ». Oups…
Le pape Urbain VIII ne peut s’opposer à la condamnation de Galilée, mais restant tout de même ami avec Galilée a commué la condamnation de prison en résidence surveillée, et la récitation des psaumes hebdomadaires est confiée à la fille de Galilée qui était religieuse carmélite (qui récitait donc déjà les psaumes quotidiennement).
Ironiquement encore, alors que c’est à des jésuites (universités de Salamanque et de Coimbra en Espagne) que Grégoire XIII avait commandé la conception du calendrier grégorien en 1579, ce sont des jésuites (Romains) qui ont attaqué Galilée. Il faut dire que Galilée s’était acharné contre Orazio Grassi qui défendait l’idée que les comètes étaient des astres qui tournaient autour du soleil comme les planètes et recevaient leur lumière du soleil, ce que Galilée réfutait (Oups)… Grassi a d’ailleurs dénoncé Galilée à l’inquisition dans l’affaire du livre « Il Saggiatore » (Oups…).
Et donc… tadam… ce qui m’amuse dans cette affaire c’est que tous les actes du procès Galilée ont été datés selon un calendrier solaire imposé par un pape catholique, supposant que la Terre tourne autour du Soleil ! LOL
Si la phrase « Et pourtant elle tourne » est probablement apocryphe, le plus rigolo à mes yeux est que les adversaires de Galilée matérialisaient cette phrase jusque dans leur liturgie quotidienne.
On a vu comment le calendrier républicain se voulait être décimal et le calendrier révolutionnaire soviétique voulait des semaines de 5 jours, et comment certains ont révisé le calendrier julien de manière à le faire coller au calendrier grégorien mais sans passer au calendrier grégorien, tout cela pour des problématiques très humaines voire localisées dans le temps et l’espace (opposition religieuse, considération économique, vieille dissension historique…), que ce soit pour l’établissement d’un monde nouveau (révolution françaises et soviétiques) ou la défense d’un monde ancien (calendrier julien révisé)…
Donc si vous trouvez les calendriers compliqués… essayez les hommes… 🤦♀️️ (j’y inclus les femmes 😅️)
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[^] # Re: Crash serveur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Pétrolette 1.5. Évalué à 8.
Après, il serait intéressant de voir quand ces 3 moinsages sont arrivés. Parfois quand on voit un commentaire ou journal se prendre 3 moinsages au démarrage alors que rien ne semble l’y prédisposer, quand bien même dans le temps ces moinsages deviendraient non-significatifs, ça peut suffire à exprimer un sentiment de violence. Je vois ça parfois sur des commentaires de certaines personnes, le commentaire sort et paf moinsage, alors parfois je plusse parce que je ne comprends pas, comme ici.
Je vois aussi des trucs bizarre comme des moinsages qui n’affectent qu’une personne. Par exemple, si je prends ce journal, les commentaires de yPhil ont tous un moinsage sans aucune raison, dans un fil qui n’en comporte pas d’autre (de moinsage) :
https://linuxfr.org/users/linkdd/journaux/letlang-ecrire-un-compilateur-en-rust-partie-2#comment-1886172
Idem ici :
https://linuxfr.org/users/ysabeau/journaux/le-printemps-pointe-le-bout-de-ses-bourgeons-spip-sa-version-4-1#comment-1886168
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[^] # Re: Crash serveur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Pétrolette 1.5. Évalué à 6.
Je reste étonné que ton commentaire ait été moinsé… J’espère un glissement de clic !
Je ne suis pas utilisateur de pétrolette, mais ni le développement du logiciel, ni l’hébergement de l’instance publique ne sont gratuites…
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[^] # Re: Si tu es bricoleur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des DIMMs DDR RGB en SMBus vraiment PITA. Évalué à 8.
Je ne sais pas si c’est bon pour la dissipation de la chaleur le ruban adhésif…
Mais bon point pour le boîtier ! La suprématie des boîtiers avec grosse vitre ça commence à ma saouler aussi. Alors oui il y a toujours eu des boîtiers avec vitre, et il y a toujours des boîtiers sans vitre… mais le choix est devenu assez restreint dans les boîtiers sans vitre. Il y a quelques années j’avais acheté un boîtier dont j’étais très content (et qui avait eu un certain succès parce qu’il était vraiment pas mal), quand il a fallu plus tard racheter du boîtier je suis allé sur le site du fabriquant pour voir quels étaient les nouveaux modèles, l’original étant épuisé… et tous les modèles de cette gamme étaient désormais avec vitre ! Pour ne pas avoir de vitre il fallait aller chercher chez les concurrents ! Ah d’accord… Tant pis pour eux, d’autant plus que la réputation de la gamme c’était le silence, pas la transparence. D’ailleurs avec la vitre ils ont dû renoncer à certains revêtements qu’ils mettaient sur les parois pour le silence, c’est ballot. Pour céder aux sirènes de la pollution lumineuse, ils ont pris le risque de sacrifier leur notoriété sur la pollution sonore.
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# Souris…
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des DIMMs DDR RGB en SMBus vraiment PITA. Évalué à 8.
J’ai eu le même problème avec ma souris (Logitech G502), pour désactiver la lumière, il fallait un utilitaire Windows. Je ne sais pas s’il y a des outils Linux aujourd’hui mais à l’époque où je l’avais achetée, non… Le problème était d’ailleurs le même pour personnaliser les touches (pas de xmodmap possible tant que la souris n’envoie rien du tout sur les touches additionnelles pour commencer !). Je crois que je pouvais changer les motifs et les couleurs de la souris avec les touches de la souris, mais pas désactiver la lumière !
Heureusement le réglage est persistant (la souris a une mémoire), donc je ne me suis pas embêté : j’ai branché une deuxième souris pour ne pas perdre la main le temps de la manip, ai démarré une machine virtuelle avec virt-manager, installé windows, ajouté à la machine virtuelle la souris USB dont je devais éteindre la guirlande, ai installé l’utilitaire, poussé le bouton pour éteindre, et voilà. Merci la persistance, c’était il y a plusieurs années et la lumière de la souris est restée éteinte.
Personnellement je considère que la lumière est une pollution comme l’est la pollution sonore. Ça se mesure d’autant plus quand on vit dans un espace très exigu et que pour diverses raisons l’ordinateur doit tourner quand on fait autre chose. J’ai donc appris à faire en sorte que mes machines soient silencieuses et fassent le moins de lumière parasite possible, même si ça implique de coller des autocollants masquants !
De toute façon, si on veut faire les kékés, on peut difficilement battre ça (c’est une vidéo) :
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[^] # Re: Cross-compilation
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche TuxMake et le noyau Linux. Évalué à 9.
Du côté des Power, c’est toujours bien vivant, il y a même un marché de la « workstation » : https://www.raptorcs.com/TALOSII/
Bon par contre c’est dans les prix d’une station avec Threadripper PRO (8~9000€ la machine), mais je ne sais pas si ça tient la comparaison avec un Threadripper… Il semble donc qu’il y ait un marché pour ça, notamment il n’y a pas d’Intel ME ou d’AMD PSP dedans, pour ceux qui veulent savoir ce qui tourne sur leur machines…
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# Excellent
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal TI-92 à donner. Évalué à 6.
Wow, c’est chouette ! Elle a l’air en super état en plus. J’ai une Voyage 200 (en gros une TI 92+ dans une nouvelle boîte) et une TI 89 HW1 (et une TI 83+ mais je ne sais plus où™), mais je pense qu’adriweb en fera meilleur usage. De mon côté elle risque de rester sur une étagère à flatter ma satisfaction. :D
On avait parlé de cette calculatrice sur LinuxFr.org dans la dépêche sur Punix. =)
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[^] # Re: Très belle initiative
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche OpenCL sous Linux : l’état des pilotes AMD est désormais pire que ce qu’il était à l’époque de fglrx. Évalué à 3.
Héhé oui ça m’intéresse ! :D Je te contacterai dans les jours qui viennent. ;-)
Concernant Gigabyte, j’ai récemment acheté une carte-mère de chez eux et… pour booter un SSD sata sur une carte PCIe il faut activer le boot legacy (BIOS), sauf que le SSD est installé façon UEFI, donc soit j’active UEFI et je peux pas booter car le disque est pas visible, soit j’active BIOS et je peux pas booter car le disque, bien que visible, est installé en UEFI. C’est magique. D’ordinaire sur les cartes mères je vois un mode hybride, permettant aux BIOS des cartes PCIe de démarrer, et au boot UEFI d’accéder aux disques rendus visibles de cette manière. Ça m’a fait tout drôle. :D Bon mais sinon à part ça elle est pas mal, et elle est moins chère que l’équivalente Asus et je n’avais pas besoin de WiFi et la Gigabyte était plus compatible avec mon boîtier).
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