Maarch est une infrastructure générique comprenant l'acquisition, la circulation, et la conservation de documents à caractère statique.
Sur cette base, cette plateforme open source est adaptable pour des applications verticales ayant des besoins précis :
- Bornes d'archivage personnelles
- Dossier client ou assuré
- Gestion de courrier
Maarch a été conçu pour être le dépôt documentaire unique d'une organisation, quel que soit le canal d'acquisition du flux. Bien entendu il est aussi possible d'indexer manuellement un document dans son format natif.
La base Maarch est le référentiel de stockage commun à tous les documents. Les fonctions de restitution décrites dans cette proposition offrent une grande souplesse quant à la présentation des pièces justificatives.
Maarch a été pensé pour gérer la conservation de gros volumes de documents à contenu statique.
Voici un nouveau domaine ou les logiques de partage et d'ouverture des connaissances pourraient porter leurs fruits (sans mauvais jeux de mots). La génomique pourrait connaître une révolution semblable à celle qu'a connu l'informatique ? C'est en tout cas ce que laisse entendre Jeremy Rifkin, économiste et président de la Foundation on Economic Trends à Washington DC dans un article sur Libération.
A travers ce papier, M. Rifkin nous présente une méthode de manipulation génétique relativement nouvelle qui évite de toucher directement à l'ADN de la plante. Ce qui est plus intéressant pour nous (en tout cas pour moi) c'est qu'il présente aussi un nouveau mouvement dans le domaine de la génétique : le partage de connaissances sur des parties du « code » de certaines plantes qui produisent des marqueurs identifiables. Nous assistons déjà à des problèmes liés à l'utilisation des OGM. En effet, comment savoir si un OGM est néfaste pour l'environnement ou pour notre santé si son « code » est cadenassé par un brevet ?
Il semble que l'ouverture des connaissances sur le génome pourrait présenter des avantages de transparence certains...
Allons-nous bientôt voir sur des emballages d'aliments la mention « produits issus de l'agriculture libre » ?
Devra-t-on créer une licence « Genomic Public Licence » ?
En tout cas, l'idée est bonne.
Après l'annonce d'une documentation sur les possibilités d'inclusion de Reiser4 dans le noyau Linux, l'intégration de ZFS dans une mise à jour de Solaris (début Juin), l'annonce de la séparation de WinFS et de Windows Vista (fin Juin), ou encore l'annonce il y a quelques semaines du début des travaux sur ext4, le successeur d'ext3 (voir les liens pour plus d'information sur ces questions), l'activité prospective autour des systèmes de fichiers semble d'une actualité brûlante.
C'est dans ce contexte bouillonnant qu'a eu lieu, en Juin, une rencontre des développeurs de systèmes de fichiers de Linux, afin de discuter des orientations des développements dans ce domaine pour les 5 prochaines années. Cette rencontre, le Linux File Systems Workshop 2006, qui a réuni 13 talentueux développeurs pendant 3 jours, fut organisé par Valerie Henson (développeuse de ZFS pour Intel), Zach Brown (développeur d'OCFS2 chez Oracle) et Arjan van de Ven (développeur noyau touche à tout), et sponsorisée par Intel, Google et Oracle. Quelques célébrités ont participé à cette réunion d'exception, comme Christoph Hellwig, Theodore Ts'o et Linus Torvalds.
Valerie Henson (merci à elle !) a rédigé une remarquable synthèse de ces discussions palpitantes pour le site LWN.net. Voici un résumé de son travail en français.
Depuis quelques jours, il semble que Radio France ne diffuse plus en Ogg Vorbis comme elle le faisait depuis plus de 3 ans maintenant.
Les deux formats choisis sont le MP3 et le WMA qui sont, comme la plupart des lecteurs ici le savent, des formats propriétaires.
Cela repose la question de l'utilisation des formats libres dans l'administration. Alors que de plus en plus d'administrations se tournent vers les formats libres (comme l'Open Document), on peut être assez étonné par ce changement de cap de la part de Radio France.
NdM : en
octobre 2002, la page Radio France mentionnait les formats WMA, RealAudio et Quicktime. D'
août 2003 à
mars 2005, les pages conservées sur archive.org indiquent les flux en WMA et Ogg Vorbis (et la réécoute en RealAudio). La
page actuelle parlent de flux en WMA et MP3 (et RealAudio pour la réécoute).
subtitleeditor est un logiciel sous licence GNU GPL qui permet l'édition et la synchronisation de sous-titre de façon extrêmement simple ainsi qu'une prévisualisation audio et vidéo.
Techniquement le projet est développé en C++ et utilise les bibliothèques
GTKmm/
GStreamer.
Il est capable d'éditer plusieurs formats :
Sub Station Alpha, Advanced Sub Station Alpha, SubRip, MicroDVD, MPL2, MPsub, SubViewer 2.0.
Comme tous les quatrièmes dimanche du mois, qu'il neige ou qu'il canicule, le groupe des utilisateurs de logiciels libres de Bruxelles (BxLUG) organise une Linux Copy Party / Install Party à l'ULB, sur le campus de la Plaine, au FoSCuP.
Une LCP, c'est l'occasion idéale pour se rencontrer, débutants comme personnes expérimentées, partager des conseils, des découvertes, poser des questions, fournir des réponses, etc.
Concrètement, c'est donc à l'ULB, au FoSCuP, ce dimanche 23 juillet 2006, de 10 à 18 heures.
Ayant beaucoup à travailler avec des
RFC de l'
IETF, mon collègue Romain Rollet a programmé une petite application sympa pour les visualiser : qRFCview. C'est du libre sous licence GNU GPL. Programmé avec Qt 4 donc disponible pour Windows et Linux (et normalement MacOS X).
Fonctionnalités : création automatique d'une table des matières avec accès direct à une section donnée, gestion des références intra-RFC, téléchargement automatique d'une RFC dans un nouvel onglet par un clic sur sa référence ou son numéro, mise en cache des RFC récupérées, navigation par onglets et recherche.
Un paquet Debian a été également fait et recherche un mentor.
Et ils remettent ça. Après avoir réuni une colonie de pingouins fous dansants, la prochaine LastJeudi vous propose d'observer les manchots barjots avec pelles et sots... heu non... avec pelles et seaux.
Les LastJeudi, c'est une réunion montpelliéraine mensuelle où se rencontrent les amateurs du Libre, du débutant le plus naïf au gourou le plus chevelu. Pendant l'été, la rencontre se fait les pieds dans l'eau, au bord de la Méditerranée. C'est plus frais, plus Sud de France, plus exciting...
Rendez-vous est fixé sur la plage du Souleil, à partir de 20h00. La plage du Souleil, c'est celle qui est tout au bout de la route de Maguelone, en laissant Palavas sur la gauche. Signe de reconnaisance : les zozos, pas forcément en maillot de bain, réunis sur la gauche (en regardant la mer) du resto qui est là (le Souleil) et qui ne vous regardent pas de travers quand vous leur chanterez le mot de passe ("A poil Billou") en dansant le Kasatchok.
Pensez à vous munir de munitions fraiches...
Parinux organise chaque été deux
pique-niques auxquels sont invités la communauté du libre.
Celui de juillet aura lieu au
Parc des Buttes-Chaumont, samedi prochain, de 12h à 17h, celui d'août aura lieu au
Champ de mars, sous la Tour Eiffel, le 26 août, de 12h à 17h
La société Free Electrons vient de publier 21 vidéos libres au format ouvert Ogg/Theora, sur l'édition 2006 des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre qui s'est tenue début juillet à Vandoeuvre-lès-Nancy.
Les principaux sujets couverts par ces vidéos sont les systèmes d'exploitation (en particulier le passionnant atelier d'initiation organisé par Renaud Lottiaux et Thomas Petazzoni), les systèmes embarqués, les formats ouverts et l'intéropérabilité, la documentation, et enfin la table ronde politique qui a été annoncée récemment sur DLFP. Enfin, ne manquez pas non plus le discours de fin de Sébastien Blondeel, qui apporte de croustillantes révélations sur les origines de notre manchot fétiche.
Concernant la vente liée des logiciels avec le matériel, nous venons de perdre (débouté) un procès au Tribunal de proximité. Preuve que le chemin est encore long pour sensibiliser les instances gouvernementales, les tribunaux, la
DGCCRF.
Vous êtes nombreux à avoir signé la pétition racketiciel.info : environ 5200 signataires aujourd'hui. Mais il faut faire plus.
Ne croyez pas que le problème ne vous concerne pas sous prétexte que
vous achetez votre ordinateur chez l'assembleur.
- Pour vos amis qui ne font que de la bureautique, une machine d'entrée de gamme est souvent moins chère dans la grande distribution. Sauf qu'il y a au moins 100 euros en trop
- Si le prix des logiciels était affiché, les gens s'intéresseraient tout d'un coup au Libre
- Lorsque le gouvernement crée un partenariat avec un éditeur, il le fait avec l'éditeur dont le système est installé d'office. Exemple : l'éducation des jeunes à l'informatique "à la Microsoft".
- Pourquoi les éditeurs de jeux et d'autres logiciels s'intéresseraient-ils à des systèmes de type GNU-Linux alors que MS-Windows est vendu obligatoirement avec l'ordinateur de monsieur tout le monde ?
- Nous ne demandons rien de difficile, il faut l'obtenir. Le souhait du plus grand nombre d'acheter Windows (au moins tant que le prix des logiciels n'est pas affiché !), ne doit en rien léser la minorité qui ne veut pas l'acheter.
Il est temps de passer à l'action. Contacter ses élus, informer, faire circuler des tracts ; autant d'actions faites par EUCD.INFO qui doivent être faites aussi pour la vente liée. Et il ne suffit pas d'être d'accord avec nos actions pour que les choses avancent : rejoignez notre liste détaxe, et signez au moins la pétition !
Pour reprendre la phrase de Gandhi citée par eucd.info :
Quoi que tu fasses cela sera insignifiant, mais il est très important que tu le fasses.
OpenOffice.org est disponible dans une nouvelle version numérotée 2.0.3 - depuis le 5 juillet pour la version en français. Cette version contient des corrections de bogues, des patches de sécurité et de nouvelles fonctionnalités. Les utilisateurs seront certainement intéressés d'apprendre que les performances ont également été améliorées (amélioration de plus de 20% sur l'ouverture de fichiers Calc notamment) et qu'il en est de même concernant la compatibilité avec MS-Office.
Au même moment, une équipe de spécialistes en sécurité informatique du Ministère de la Défense présentait les résultats d'une année d'étude consacrée aux possibilités d'attaques contre OpenOffice.org. Les chercheurs ont pu développer des codes malveillants (chevaux de Troie, bombes logiques) et considèrent la suite bureautique comme potentiellement dangereuse. Cependant le chef du laboratoire a également tenu à préciser : "Ce rapport et les conclusions ne signifient nullement qu'il faille cesser le déploiement de cette suite dans les administrations ou les entreprises. Ils mettent juste en exergue le fait que pour le moment ce produit doit faire l'objet d'une politique de sécurité adaptée. [...] Nous sommes en contact avec les développeurs d'OpenOffice.org pour les aider et pour que le produit réponde aux besoins de sécurité."
Enfin, plus récemment, Google a rejoint l'ODF Alliance, le consortium promoteur du format Open Document. Le traitement de texte de Google, Writely, prend déjà en charge ce format.
Dans des commentaires postés ici, j'ai encore pu constater que pour beaucoup de lecteurs de ce site - pourtant plus informés que la moyenne - si une oeuvre est distribuée sous une licence Creative Commons, c'est que c'est libre ! L'oeuvre en question est pourtant distribuée sous la licence Attribution-NonCommercial-NoDerivs. En clair (je reprend ici la description officielle) :
- Vous êtes libres de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public mais :
- Vous devez citer le nom de l'auteur original.
- Vous n'avez pas le droit d'utiliser cette création à des fins commerciales.
- Vous n'avez pas le droit de modifier, de transformer ou d'adapter cette création.
Donc vous n'avez que le droit de recopier l'oeuvre, c'est une licence facilitant seulement la diffusion (dans le genre
freeware/graticiel), qui n'a rien de libre.
Je pense qu'il est donc utile de donner à nouveau quelques explications sur les licences Creative Commons. Il s'agit de 6 licences restreignant, ou pas, votre liberté sur différents points. Elles sont nommées par la concaténation de ces contraintes.
GLSCube (pour GNU/Linux Semantic Storage System) est un pseudo système de fichiers permettant de gérer des fichiers en fonction de tags plutôt que par la classique méthode arborescente. L’intérêt est de ne plus avoir à se rappeler où est stocké tel ou tel fichier, mais simplement ce qu’il contient.
Dans ce but, GLSCube est capable d’extraire un certain nombre de données des fichiers qu’il manipule, mais permet aussi à l’utilisateur de définir ses propres attributs.
GLScube est utilisable en “espace utilisateur” via FUSE.
Il est sous licence GPL.
La question de l'intégration de Reiser4 au noyau officiel a donné lieu à de nombreuses discussions enflammées sur la
LKML, qui finissent bien souvent par des attaques personnelles entre les différents protagonistes. En effet, Reiser4 est dans la branche -mm de Linux, c'est-à-dire la branche de test du noyau 2.6 maintenue par Andrew Morton, depuis bien trop longtemps maintenant.
Il n'est également pas rare de voir ici ou là des commentaires désabusés concernant la politique des mainteneurs Linux. ReiserFS 3 ayant été très populaire, de nombreux utilisateurs attendent impatiemment la mise à disposition de la nouvelle version dans le noyau officiel.
Alors pourquoi Reiser4 n'est-il toujours pas intégré au noyau 2.6 ?
Diego Calleja tente de répondre à cette question via une page d'informations sur le wiki de
Kernel Newbies afin d'expliquer au mieux la situation. En voilà les grandes lignes.