À l'heure où l'on parle beaucoup de la suite bureautique libre OpenOffice.org (dont Writer) en lieu et place de MS Office (dont Word), il n'est peut-être pas inutile de rappeler à un public non averti qu'il existe d'autres options pour la manipulation de textes.
Après avoir pointé les différences entre traitement de texte, formateur de texte et éditeur de texte, Jacques Bon se livre sur Framasoft a une sorte de plaidoyer pour ce dernier.
L'éditeur de texte n'est pas la panacée mais dans bien des situations il se révèle plus pertinent qu'un traitement de texte, dont la complexité et la lourdeur rendent non seulement moins efficace mais sont également susceptible de vous faire perdre la compréhension générale des outils que vous manipulez.
Un article pédagogique en direction de l'école mais pas seulement.
Le nouveau livre de Florent Latrive, journaliste à Libération et coéditeur de « Libres enfants du savoir numérique », vient de sortir et s'intitule « Du bon usage de la piraterie - Culture libre, sciences ouvertes » (Éditions Exils, 18 euros).
Préfacé par Lawrence Lessig (à l'initiative des Creative Commons et auteur de Free Culture), en voici la présentation en quatrième de couverture :
Dans cet essai très documenté, Florent Latrive met à jour les enjeux de la bataille en cours autour de la propriété intellectuelle. Qu'il s'agisse de musiques ou d'images en ligne, de circulation des savoirs ou des brevets sur les médicaments, il plaide pour une ouverture raisonnée et contre le tour juridique. Au lieu de criminaliser tous les « pirates » sans distinction, établissons un régime équilibré de l'immatériel. Où créateurs et public ne seront plus soumis aux diktats des intermédiaires et producteurs.
Le livre est sous licence Creative Commons BY-NC-SA. Il est disponible en téléchargement (PDF) sur le site dédié à l'ouvrage mais il est aussi est surtout disponible chez votre libraire le plus proche !
La Mairie de Paris ne migrera peut-être pas en bloc vers Linux mais en tout cas on y trouve en son sein quelques « hommes de bonne volonté ».
Ainsi en est-il de Jérôme Relinger, conseiller du 13ème arrondissement de Paris et délégué aux nouvelles technologies pour la démocratie locale, qui vient tout récemment d'envoyer une lettre aux employés de sa mairie pour leur proposer de faire partie de groupes pilotes d'utilisation de logiciels libres sur leur poste de travail.
Les arguments exposés ici ainsi que le plan progressif d'une migration accompagnée font de cette lettre un document qui dépasse de beaucoup le strict cadre de son champ d'application.
C'est la rentrée ! Dans un récent courrier adressé à ses chefs d'établissements, une très haute autorité de l'Éducation nationale, un recteur d'académie, évoque ainsi les logiciels libres :
Les logiciels bureautiques sont devenus au fil des ans, l’outil de référence des utilisateurs. La place prise par MICROSOFT, dans ce domaine, est très importante mais il y a actuellement une avancée des "logiciels libres" dont le coût varie d’une société à l’autre et qui peut aller jusqu’à la gratuité, comme par exemple la "suite Open Office", téléchargeable gratuitement.
Je vous laisse apprécier la clarté du propos et la subjectivité du choix typographique.
Et puis c'est fini. La suite du courrier n'est qu'une longue information sur la mise en place d'un dispositif d'achat de produits et de prestations de services autour de Microsoft.
Michel Vauzelle, président de la Région PACA, a inauguré le 10 juin dernier le réseau informatique du lycée Pasquet en Arles, réseau qui a fait le choix de Linux.
Il a composé pour l'occasion un discours qui pour une fois n'insiste pas exclusivement sur les économies financières d'une telle opération.
Ainsi "le concept même de logiciel libre contribue à l'éducation à la citoyenneté de nos enfants".
Ainsi "depuis le début de l'humanité, et c'est encore plus vrai de nos jours, c'est la libre circulation des idées et des connaissances qui produit la richesse sociale, culturelle et économique de nos sociétés".
Ainsi "l'ouverture de nos jeunes à l'informatique ne doit pas inexorablement les faire entrer dans une mécanique commerciale infernale".
Un discours à faire d'autant plus circuler qu'il est susceptible de convaincre d'autres établissements scolaires et leurs partenaires institutionnels de suivre le même chemin.
Bien|Vu, Fun Sun vient de mettre en ligne sur Framasoft un tutoriel conséquent (90 pages) pour cet éditeur de pages web, disponible sous Linux et Windows, issu du projet Mozilla.
Bien qu'ayant un numéro de version très bas, 0.2, il n'en est déjà pas moins pleinement fonctionnel. Et nul doute que les prochaines versions devraient le conforter dans son surnom de "Dreamweaver-killer" du monde du Libre !
Au menu : Installation, configuration, prise en main à l'aide d'exemples et d'exercices (avec une orientation très CSS) et des références autour des standards du Web.
Déjà évoquées par DLFP, ces licences modulables et filles des licences libres informatiques font de plus en plus parler d'elles. Il semblerait qu'elles soient en effet particulièrement adaptées aux supports numériques, à internet et aux pratiques qui en découlent. Et certains n'hésitent pas à affirmer qu'il s'agit d'une nouvelle approche de la propriété intellectuelle.
En attendant la traduction française en préparation, Framasoft propose un article de présentation générale accompagné de nombreux exemples pris dans des domaines aussi variés que la musique (dont Magnatune), les blogs, la publication scientifique, la littérature, le design web, ou encore la documentation.
Le site vient de mettre en ligne sur une unique page tous les logiciels libres de sa base de données disponibles aussi bien sous linux que sous windows.
Classés par catégorie, on y trouvera pour chaque logiciel un court résumé renvoyant sur la notice complète ainsi que la présence des mots-clés français, mac, gpl, si tel est le cas.
Pratique si pour des raisons diverses et variées, il vous arrive de devoir parfois jongler avec ces deux OS (ou pour proposer une migration en douceur à vos beaux-parents).
Très "blog style", c'est la drôle de question que s'est posée Jules, rédacteur intermittent du site Framasoft.
Un logiciel n'est qu'une suite de 0 et de 1 mais, tel un Pinocchio des temps modernes, ne gagne-t-il pas un petit supplément d'âme, lorsqu'il devient libre ?
Un article léger et sans prétention qui pourra faire sourire les initiés et intriguer les autres.
Sachant qu'ils font avant tout usage de Word à, disons, 10% de ses capacités, qu'est ce qui peut bien pousser les utilisateurs de la suite Office de Microsoft a débourser une fortune alors qu'ils ont à disposition un outil équivalent, libre (et gratuit) tel que OpenOffice.org ?
C'est en substance la question que ce sont posés les auteurs de ce rapport, Christophe Dubach et André Maurer, étudiants à l'Ecole Polytechniques de Lausanne, en menant une enquête de 3 mois auprès d'utilisateurs de Microsoft Office et d'OpenOffice.org en Suisse-Romande et en France, et dont ils nous révèlent ici les conclusions dans un mémoire de 80 pages et une foultitude d'annexes.
C'est bientôt la rentrée ! Educnet, le site portail des Nouvelles Technologies du Ministère de l'Éducation, a donc publié récemment un Guide pratique d'équipement pour les écoles.
Très peu de références aux logiciels libres et absence totale de référence à Linux ont suscité une vive réaction du site Framasoft qui compte de nombreux enseignants dans son équipe.
Il ne s'agit pas de la position "officielle" du Ministère et nous savons bien qu'il existe de très nombreuses initiatives autour du libre éducatif (voir par exemple les projets présentés aux récentes LinuxEdu et RMLL).
Il n'en demeure pas moins que l'on pourrait peut-être désormais attendre un peu plus d'engagement de la part de ceux qui, en haut, ont le pouvoir d'influencer voire d'orienter les enseignants sur la question.
Le Centre Hospitalier Avranches-Granville a fait le choix sur ses postes clients de déployer la suite bureautique OpenOffice.org en lieu et place de celle de Microsoft. C'est cette expérience sur le terrain qui est à la base du très récent mémoire CNAM de Frédéric Labbe, informaticien qui travaille au Centre. Riche de plus d'une centaine de pages et remarquablement argumenté, ce document est susceptible de "faire jurisprudence" et devenir une référence pour tout décideur informatique aux prises avec la même problématique.
On le trouvera également en miroir accompagné d'une présentation détaillée sur le site Framasoft dont l'objectif est d'inciter le grand public à utiliser du Libre en partant pragmatiquement de Windows.
Ajoutons que cette migration en facilite potentiellement une autre puisque OpenOffice.org est bien sûr disponible sous GNU/Linux !
L'équipe de site Framasoft, dont la phrase éponyme est « Partir de Windows pour découvrir le libre », a récemment été interpellée par l'un de ses visiteurs dans un article intitulé « Framasoft contre-productif ? ou le meilleur des (deux) mondes ».
En effet, comme en témoigne le fort intérêt suscité par le cédérom GNUWin, les logiciels libres sous Windows connaissent un succès croissant auprès du grand public. Et nous ne sommes désormais plus très loin d'une offre logicielle libre stable et complète pour ce système d'exploitation.
Dans ce contexte, et à l'heure où certains s'interrogent encore sur la maturité du pingouin en tant que station cliente, on peut légitimement se demander si ce phénomène relativement récent favorise réellement le grand saut vers Linux.
Véronique Boukali et Alexis Kauffmann (Framasoft), du projet « Romaine Lubrique », animent depuis janvier dernier sur OxyRadio une émission radio mensuelle d'une heure dédiée au domaine public.
N. D. M. : tous les liens pointent désormais vers archive.org
Il s'agit de valoriser culturellement le domaine public mais également de s'interroger sur le partage à l'ère du numérique. Ici toute œuvre évoquée se trouve être immédiatement et légalement disponible sur Internet.
Chaque émission propose un dossier ponctué d'un point d'actualité et d'une question juridique. Elle est également rythmée par une lecture, une respiration musicale et la présentation d'un film, tous dans le domaine public.
Le dossier de la première émission était consacré à Apollinaire, celui de la deuxième à Courteline et la troisième à Camille Claudel, récemment entrée dans le domaine public. Quant à la chronique cinématographique, il s'agissait du film noir Detour, de la comédie musicale Mariage royal et de la Nuit des morts-vivants. Ils présentent la particularité d'être entrés rapidement dans le domaine public américain pour défaut ou non renouvellement du copyright.
OxyRadio est une webradio associative basée à Cergy. Elle a été souvent évoquée par le passé sur Linuxfr.org parce qu'elle diffuse majoritairement de la musique sous licences libres et ouvertes mais aussi parce qu'il était souvent question de logiciels libres dans l'émission Les Enfants du Web animée par Mathieu Pasquini (InLibroVeritas). À noter qu'après une longue période d'hibernation, l'émission a repris du service.
P.-S. Les animateurs étant novices en radio, ils sont preneurs de tout conseils et critiques dans les commentaires pour améliorer les prochaines émissions.
Dans le cadre de ses activités de promotion et de diffusion du Libre, Framasoft lance sa campagne annuelle d'appel aux dons (défiscalisables) sur le site Soutenir.Framasoft.org.
Cette campagne, intitulée « moins de Google et plus de Libre », s'oriente en faveur des projets et services proposés par sa communauté, son infrastructure et les salariés de l'association qui soutient la vingtaine de projets du réseau, en vue de participer à un Internet plus libre dans une démarche d'éducation populaire.
« Il s’agit moins de montrer du doigt ou diaboliser des entreprises comme Google que d’alerter sur les phénomènes de concentration qui captent nos applications et exploitent nos données. Et de continuer à travailler sur la maintenance et le déploiement de nos alternatives : Framapad, Framadate, Framacalc, Framindmap, Framavectoriel… sont autant de projets certes bien moins évolués qu’un Google Docs par exemple mais qui rendent leurs services et répondent à de réels besoins. Le challenge pour nous désormais c’est de stabiliser la technique, de faciliter la tâche de ceux qui souhaitent les installer sur leurs propre serveurs et de participer avec vous à les améliorer. »
Les autres projets ne sont pas oubliés. Ainsi une framakey Debian est en préparation, l'annuaire de logiciels libres est en cours de refonte (avec notamment un mécénat de compétences avec Smile), de nombreux livres libres framabooks sont programmés pour 2014…