Thomas Debesse a écrit 3651 commentaires

  • # libre n'est pas nécessairement brouillon !

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Secure boot : le dessin !. Évalué à 10.

    Heureusement que c'est libre, on peut le redessiner en plus lisible, parce que pour le moment ce n'est qu'un brouillon !

    après on s'étonne que certains trouvent que les logiciels libres manquent de finition… mais ça doit être un état d'esprit en fait :/

    Non, vraiment, je trouve l'initiative sympa et l'idée du dessin excellente, même si le jeu de mot avec boot ne passe pas la traduction, mais je trouve dommage qu'on se satisfasse d'une telle qualité. L'essentiel est fait, il ne manque que la finition…

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  • [^] # Re: Champs SRV du DNS

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Décrire les services servis et comment s'y connecter. Évalué à 2.

    Exemple A) Le mail, qui a besoin d'au moins deux protocoles pour fonctionner efficacement.

    Et je dirais aussi que sans carnet d'adresse tu ne fais pas grand chose (d'ailleurs beaucoup de monde préféreraient perdre leur mbox que leur carnet)

    Exemple B) MMmmh, on est vendredi. Alors disons HTTP. :)

    Ce qui montre bien que les solutions à la DNS SRV ne répondent pas au problème : le protocole ne décrit pas l'usage.

    Rien n'empêche de répondre ainsi :

    file:
        proto:ftp
        proto:scp
        proto:ssh/ftp
        proto:http/webdav
    shell:
        proto:ssh
    chat:
        proto:xmpp
        proto:http/board url=http://example.com/board
    audio:
        proto:rtp
        proto:http/playlist url=http://example.com/list.m3u
    
    

    Pouvoir référencer les outils répondant à un besoin/usage donné. En effet il ne suffit pas de cercher un protocole donné ou un serveur donné pour tout savoir. Autant un serveur imap annonce qu'il supporte le chiffrement ou non, et les formes de connexion possible, mais un serveur http ne décrit pas les services disponibles, qui sont établis sur une couche encore supérieure.

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  • [^] # Re: Sémantique

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Décrire les services servis et comment s'y connecter. Évalué à 6.

    Tu as cerné exactement le problème que je voulais décrire ! Le problème est sémantique !

    J'ai reregardé les SRV suite au message de Gilles Mocellin, plus haut, wikipedia me dit par exemple :

    Un enregistrement SRV contient les informations suivantes :

    Service: le nom symbolique du service concerné.
    Protocole: généralement, c'est soit TCP, soit UDP.
    Nom de domaine: le domaine de validité de l'enregistrement.
    […]
    Par exemple, un enregistrement SRV peut ressembler à ceci :
    _sip._tcp.example.com. 86400 IN SRV 0 5 5060 serveursip.example.com.

    La personne qui fait la requête SRV sait déjà ce qu'il cherche : il cherche du sip sur tcp !

    hors moi je voudrais pouvoir demander à un serveur ce qu'il propose pour un usage, mais point de vue humain.

    Q : je veux voir mes mails
    R : je propose de l'imap ou de l'exchange pour ça

    Q : je veux discuter (voix, texte)
    R : je propose du XMPP, du SIP et un serveur murmur !

    Q : je veux mes contacts
    R : ils sont dans le compte exchange ou le compte XMPP !

    Après ça, SRV peut servir à trouver les serveurs, en effet…

    En plus, une telle méthode permettrait d'annoncer des protocoles expérimentaux pour un usage habituel

    Q : je veux voir mes mails
    R : je propose imap, mais aussi x-google-maboiteaulettre

    avec le SRV, on sait déjà ce qu'on cherche, donc on ne saura jamais qu'il y a de nouvelles méthodes.

    Et oui il y a certainement, en associant tout ce qu'on connait, la possibilité d'annoncer et rechercher… mais ce n'est pas adopté. Peut-être que ce n'est pas adopté parce que l'actuel n'est pas évident et ne répond que partiellement au besoin, et qu'il faut cumuler plusieurs services pour avoir ce qu'on veux !

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  • [^] # Re: Champs SRV du DNS

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Décrire les services servis et comment s'y connecter. Évalué à 3.

    Le DNS est encore plus commun que le Web.

    Je m'attendais à ce quelqu'un me fasse remarquer que je demandais quelque chose de KISS tout en donnant un exemple de requête HTTP GET (pas qu'HTTP ne soit pas KISS, mais que c'est fait pour tout faire !), c'était un très discret œuf de troll pour le vendredi ! :)

    les enregistrements SRV ont été créés pour trouver le nom de la machine pour un service donné.

    Je ne connais pas bien SRV, mais il me semble, comme tu le dis, que le SRV renseigne un service donné : tu sais déjà quel protocole tu recherche !
    Moi je veux savoir quels sont les protocoles disponibles pour un usage. Comme le relève kaouette plus bas, le problème est sémantique.

    Et puis l'expérience montre qu'il ne suffit pas de connaître les noms de serveurs mais qu'il faut en savoir souvent un peu plus (port, méthode de chiffrement, les trucs dégueu à la pop-before-smtp (ça existe encore ??) ça ne se devine pas).

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  • [^] # Re: décentralisation, protocoles

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Et voici Movim 0.5 « Snowball » !. Évalué à 4. Dernière modification le 05 juillet 2012 à 23:06.

    Pour moi, la principale difficulté d'un protocole unique et universel […]
    La solution serait de définir une API commune […]

    En fait en parlant de protocole je pensais beaucoup à des manières commune de décrire des informations. Je voyais plus le mot protocole comme "les bonnes manières en société" que protocole "comme peuvent l'être HTTP ou XMPP", il n'est peut-être pas nécessaire de toujours établir comment poser les questions etc. mais au moins de définir comment les informations sont récupérables.

    Dans mon exemple de balise <share /> plus haut, j'ai utilisé comme exemple les identifiants News/33122 et Comment/1364847, ces identifiants sont tout simplement ceux du flux RSS, je sous entendais que le logiciel qui recevait l'information de cette balise possède également les flux d'informations référencés par la page en question. Après, comment le navigateur transmet ces informations à un quelconque logiciel comme movim, je n'en sais rien, et peu importe en fait.

    Il y a plein de choses qui pourraient être beaucoup plus simples si elles étaient simplement décrites.

    [edit : bon en fait comme c'est un peu long je vais peut-être faire un journal]

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  • [^] # Re: J'ai du mal a comprendre

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal 5-sigma: le boson de Higgs est débusqué !. Évalué à 7.

    Oui mais la probabilité d'obtenir une suite de onze 6 après 11 lancés est très faible.

    Ça s'appelle de la superstition ! Tu supposes que quelque chose a le pouvoir de piper le dé au onzième lancé parce que ce quelque chose aurait mémoire ou conscience des lancés précédents.

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  • [^] # Re: Récurent

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Leap second. Évalué à 3.

    C'est peut-être pour ça que ça n'a pas trop dérangé les détracteurs de Galilée : il suffit de faire le grand écart en disant que le calendrier est solaire parce que c'est un modèle pratique sans nécessairement reconnaitre l'héliocentrisme.

    Cependant, il apparait que Copernic a travaillé sur un premier travail de réforme du calendrier sous Léon X, travaile que Grégoire XIII relancera et terminera. Cette réforme du calendrier est donc difficilement dissociable du système copernicien.

    C'est donc autant plus étonnant de constater que le système copernicien qui a servi à l'élaboration (Léon X) du calendrier (Grégoire XIII) fut censuré en 1616 (pape Paul V), ce qui donnera prétexte aux détracteurs de Galilée et donnera matière à sa condamnation (Urbain VIII) il n'est pas condamné pour sa position scientifique mais pour ne pas respecter une décision de justice.

    Petite frise chronologique papale :

        1513 – 1521 : Léon X           -> Paul de Middelburg préside une commission élaborant un nouveau calendrier à la demande de Léon X (1514)
                                          Copernic y participe (1515)
        1522 – 1523 : Adrien VI
        1523 – 1534 : Clément VII
        1534 – 1549 : Paul III
        1550 – 1555 : Jules III
        1555 – 1555 : Marcel II
        1555 – 1559 : Paul IV
        1559 – 1565 : Pie IV           -> Naissance de Galilée (15 février 1564)
        1566 – 1572 : Pie V
        1572 – 1585 : Grégoire XIII    -> Luigi Lilio, Christophorus Clavius et Pedro Chaco travaillent sur le calendrier (1582)
                                          Grégoire XIII le fait appliquer au monde catholique (14 février 1582)
        1585 – 1590 : Sixte V
        1590 – 1590 : Urbain VII
        1590 – 1591 : Grégoire XIV
        1591 – 1591 : Innocent IX
        1592 – 1605 : Clément VIII
        1605 – 1605 : Léon XI
        1605 – 1621 : Paul V           -> Attaque de Martin Horky avec argument qui n'a rien de catholique ni scientifique (astrologie) (juin 1610)
                                       -> Attaque sur les corps flottants à la table du grand-duc Cosme II de Toscane
                                          (car héliocentrisme inattaquable scientifiquement) (septembre 1611)
                                       -> Attaque du dominicain Niccolo Lorini dans un sermon (lecture littérale d'un livre biblique
                                          qui relate un évènement surnaturel qui par nature ne peut servir d'argument scientifique) (2 novembre 1612)
                                       -> Attaque du père Caccini (20 décembre 1616), controverse
                                          cardinal Bellarmin (favorable à galilée) calme le jeu par un argument "diplomatique"(12 avril 1616)
                                          système de Copernic pratique pour calcul astronomique, formellement imprudent de l'ériger en vérité physique.
                                       -> Censure de la théorie copernicienne et ratification par le Paul V (25 février et 26 février 1616)
                                          L'arrêté s'étend au monde catholique (comme le calendrier !)
                                          La théorie n'est enseignable uniquement que comme théorie.
    
                                       -> Un phénomène cosmique relance les discussions (passage de comètes) (1618)
                                       -> Horatio Grassi attaque Galilée par un pamphlet (insinuation religieuses)
                                          Galilée soutenu et encouragé par le cardinal Barberini (futur pape Urbain VIII)
                                          Le jésuite Grassin savant très renommé est ridiculisé, il envoie une lettre anonyme à l'inquisition, non-lieu.
        1621 – 1623 : Grégoire XV      -> Galilée devient consul de l'Accademia fiorentina 20 janvier 1621
                                       -> Cosme II, protecteur de Galilée, meurt (28 février 1621)
                                          Publication d'une Apologie de Galilée par Tommaso Campanella, hérétique notoire (c'est pas le moment !)
                                          (écrit en 1616, publié en 1622)
        1623 – 1644 : Urbain VIII      -> Urbain VIII (l'ami Barberini) autorise la publication du nouveau livre de Galilée (3 février, 20 octobre 1623)
                                       -> Urbain VIII charge Gélilée d'écrire un livre de présentation impartiale des deux systèmes.
                                       -> protégé par Urbain VIII et Ferdinand II de Médicis, Galilée fait paraître son livre (21 février 1632)
                                          Mais il y moque le géocentrisme de Ptolémée, le pape ne peut le protéger.
                                       -> Galilée convoqué par le Saint-Office (1er octobre 1632)
                                          Il lui est reproché de ne pas respecter une décision de justice, sa thèse n'est pas reprochée.
                                       -> Galilée est condamné et abjure, son livre est interdit (22 juin 1633)
                                          peine de prison changée en assignation en résidence par Urbain VIII
                                       -> Mort de Galilée 8 janvier 1642
    
    

    Wikipédia précise :

    Le texte de la sentence est diffusé largement : à Rome […] Florence […] Allemagne […] Pays-Bas Espagnols […]. Les décrets du Saint-Office ne seront jamais publiés en France, mais, prudemment et pour éviter la controverse, René Descartes renonce à faire paraître son traité du monde et de la lumière.
    Beaucoup (y compris Descartes), à l'époque, pensèrent que Galilée était la victime d'une cabale des Jésuites qui se vengeaient ainsi de l'affront subi par Orazio Grassi dans le Saggiatore.

    Sources :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Passage_au_calendrier_gr%C3%A9gorien
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Copernic
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Galil%C3%A9e_%28savant%29#La_censure_de_la_th.C3.A8se_copernicienne_.281616.29
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_papes
    http://366jours.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=1018

    Note : à l'époque on changeait souvent de Pape !

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  • [^] # Re: décentralisation, protocoles

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Et voici Movim 0.5 « Snowball » !. Évalué à 2.

    Justement, pourquoi se limiter au web ? Pourquoi ne pas avoir un protocole général qui me permettrait d'avoir un bouton "like" également dans mon client P2P, mon client XMPP ou mon gestionnaire de paquets ?

    Évidemment, d'ailleurs certains discutaient plus haut du partage de fichiers, ces fichiers ne sont pas nécessairement sur le web.
    J'ai aussi cité le taggage de photo. Je n'ai donné que l'exemple du "like", mais c'est aussi tagger une personne (associée à une identité) à certaines coordonnées d'une photo, placer un marqueur temporel sur une vidéo, etc…

    Je n'ai donné qu'un exemple de balise web parce que c'était, je pense, un exemple d'implémentation qui pouvait parler à beaucoup. Mon commentaire était déjà long ! Dans l'exemple de cette balise, ce serait bien un protocole non spécifique au web qui serait utilisé par le client web, qui récupèrerait les infos de la page web et qui l'enverrait à Movim. Le but d'une balise web c'est que le "code" qui l'interprète soit dans le client, et normalisé, au lieu de lancer un javascript douteux ! Le même protocole pourrait être utilisé ailleurs que sur le web.

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  • [^] # Re: décentralisation, protocoles

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Et voici Movim 0.5 « Snowball » !. Évalué à 2.

    Ah c'est déjà une solution intéressante pour "faire avec" l'existant. En attendant des jours meilleurs avec des protocoles ouverts et sans nécessité d'importer/exécuter du code extérieur…

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  • [^] # Re: bosh?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Et voici Movim 0.5 « Snowball » !. Évalué à 8.

    Pour le partage de documents il existe deux façon de faire, soit tu fait un espèce de P2P entre les deux clients, soit tu balance ça sur un serveur et tu file une url (plus simple à implémenter), la première est standardisé l'autre c'est juste un hack :)

    On peut imaginer un serveur (pas un p2p) qui utiliserait le protocole de son choix (https, sftp), mais qui aurait aussi une identité sur le réseau XMPP.
    Cette identité serait capable de fournir l'url du contenu s'il est déplacé.

    l'utilisateur illwieckz@toto.net fait héberger ses photos par le service photosharing.com.
    Le service photosharing aurait un compte bot@photosharing.com, il possède un portefeuille d'identifiant, et peut servir la photo associée sur un quelconque miroir sur un quelconque protocole.

    Quand illwieckz@toto.net ajoute une photo sur le serveur photosharing.com, les photos sont hébergées sur photosharing.com, mais le portefeuille d'illwieckz.net contient une entrée photo (illwieckz@toto.net)/uuid-111-222-333.jpg qui est un alias vers (bot@photosharing.com)/uuid-111-222-333.jpg

    Si edhelas@social.net veut voir la photo (illwieckz@toto.net)/uuid-111-222-333.jpg le serveur "toto.net" transmet la demande à bot@photosharing.com et photosharing.com lui sert https://dl.12345.mirror.cdn.photosharing.com/uuid-111-222-333.jpg

    Quand edhelas@social.net tagge vincent14@movim.eu sur la photo (illwieckz@toto.net)/uuid-111-222-333.jpg
    social.net envoie sa requête à toto.net et movim.eu, si les paramètres de confidentialité de chacun le permettent, alors la tag est enregistré dans les portefeuille de edhelas@social.net.
    À cet instant le serveur movim.eu copie ce tag dans le portefeuille de vincent14@movim.eu (idem pour illwieckz@toto.net), le client vincent14@movim.eu reçoit une notification, demande la photo (illwieckz@toto.net)/uuid-111-222-333.jpg et photosharing.com lui sert https://dl.54321.mirror.cdn.photosharing.com/uuid-111-222-333.jpg. Son client affiche la photo et le tag au bon endroit.

    On a toujours un système client/serveur (compatible pour la masse), mais on n'est pas limité à garantir l'a pérennité d'une url.

    Après on peut imaginer que le client fasse cache ou bien que movim.eu duplique la photo sur http://cdn.movim.eu et l'annonce à photosharing.com, on en viendrait à développer un p2p, mais là encore, le système serait utilisable même si le client ne fait pas p2p smartphone par exemple).

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  • [^] # Re: décentralisation, protocoles

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Et voici Movim 0.5 « Snowball » !. Évalué à 5.

    Évidemment que c'est voulu pour facebook, sauf qu'un projet comme Movim¹ n'a pas besoin de cette stratégie, et j'espère que des projets libres aux protocoles ouverts exploreront cette direction.

    Je pense que le réseau social devrait être l'Internet, il faut donc ajouter un protocole social sur internet.
    Les trucs à la facebook ne sont que des terminaux qui n'ont en rapport avec Internet que le fait d'avoir une interface écrite avec des technos web.

    Ploum parle de blog un peu plus haut. Dans facebook on peut écrire son humeur sur son mur, dire qu'on aime des liens, ou écrire des articles. Ces articles pourraient être sur un blog public. Il suffirait que les logiciels de publications implémentent un protocole d'annonce, ainsi, dès qu'une moule publie un journal sur DLFP ou un article sur son blog perso, ses copains XMPP voient une annonce "Untel vient de parler à Nal !".

    Pour faire ça avec fb ou d'autres, encore une fois, il faut faire une app facebook, insérer du code fb etc. et ce pour chacune des plate-formes sociales
    existantes. Avec un protocole d'anonnce inter-application, on pourrait avoir moulte serveurs d'identité sociale, moulte logiciels de blogs compatibles, et moulte clients.

    Dans les commentaires de cette dépêche certains parlent de séparation vue/moteur… Movim n'a pas forcément à tout gérer.

    Par exemple, le partage de photo (très utilisé sur fb) :

    Ce n'est pas forcément à Movim d'héberger les photos sur lesquelles on tagge les lieux et les personnes présentes, et qu'on commente.
    Il pourrait y avoir plusieurs hébergeurs de photos qui exporteraient un identifiant pour chaque photo, et Movim associerai à cet identifiant les tags (lieux, personne), et les annoncerait aux amis de celui qui taggue.

    Il y a un avantage qu'il ne faut pas oublier : c'est que ce type de méthode peut être implémenté par les "grands" (à la flickr, tumblr) qui pourraient toujours fournir un service plein de pub au péquin moyen. Ils assumeraient toujours leur rôle d'hébergeurs de photo pour la masse, ils n'auraient pas à craindre un "aspirateur de contenu" comme facebook puisque le réseau social serait Internet. Et le geek, le libriste et le soucieux de sa vie privé pourrait utiliser son propre serveur de photo, et avoir son propre compte social sur son serveur social connecté au reste du monde.


    ¹ je cite Movim en exemple parce que c'est celui de la dépêche, je n'ai aucune préférence pour le moment

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  • [^] # Re: Récurent

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Leap second. Évalué à 8. Dernière modification le 02 juillet 2012 à 17:05.

    Tu as dit

    Euh, la « seconde qui existe vraiment », c'est une explication qui ne veut rien dire. C'est les humains qui décident de comment appeler les choses, qu'il décident d'appeler « minute » 61 secondes, ou « seconde », 999/1000 d'une seconde habituelle (cf UTC-SLS plus bas que je viens de découvrir), ça ne change rien à ce qui existe ou non.

    Que ça existe ou non, les machines fournissent des services pour des humains.
    Si les humains ont dit "il y aura 61 secondes telle minute du 30 juin 2012", il faut que la machine fasse en sorte que cette minute dure 61 secondes et non 60. La machine est au service de l'humain même si cet humain est complètement tordu.

    C'est l'homme qui a décidé ce qu'était une seconde, comme tu les dis, et c'est justement pour cela qu'il peut aussi définir des minutes de 61 secondes.
    Le temps existe sans l'homme, mais la seconde ou la minute n'existent que parce que l'homme les ont définies.

    Cette seconde intercalaire existe parce que l'homme l'a défini. Si ta machine rajoute un millième de seconde toutes les secondes pendant 1000 secondes, ta machine arrive au même instant que la machine qui a compté 61 secondes la dernière minute, mais son comptage est erroné : elle a compté une seconde de moins. Elle sonne minuit au même instant mais elle n'a pas compté le nombre de secondes voulu et défini par l'homme, elle est donc défectueuse.

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  • [^] # Re: décentralisation, protocoles

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Et voici Movim 0.5 « Snowball » !. Évalué à 4.

    Ce qui est intéressant, c'est que seul mon fournisseur de service connaît ce que je lis, pas les fournisseurs de services de mes amis ni ceux "assez gros" pour avoir une place sur la page.

    Parce que bon, en ayant ni compte fb, ni twitter, ni g+, ni je ne sais quoi, il suffit qu'il y ai les boutons [Like] [Twit] [+1] sur les pages que je visites pour que je sois tracé par ces trois là.

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  • # décentralisation, protocoles

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Et voici Movim 0.5 « Snowball » !. Évalué à 8.

    Ce qui m'intéresse, dans tous ces "réseaux sociaux", c'est de voir comment on peut éviter les erreurs à la facebook (et équivalents) qui rendent indissociable l'interface utilisateur et les protocoles derrière.

    Par exemple : le bouton "J'aime" de facebook : il faut ajouter un script de chez facebook.
    Conséquence : les visiteurs exécutent tous du code facebook !

    Alors qu'on pourrait imaginer une balise du genre :

    <share id="News/33122" opt="like">J'aime cette dépêche</share>
    
    

    Qui afficherait un bouton "J'aime cette dépêche", si je clique dessus le navigateur transmet au logiciel Movim ou autre (pas nécessairement une webapp) que j'aime l'élement News/33122, avec le flux atom il récupère le titre, le contenu, une image, et sur le "mur" du client il diffuse un truc du genre :

    👍 Thomas aime Et voici Movim 0.5 « Snowball » ! sur LinuxFR.

    Une fois n’est pas coutume, Movim est à nouveau très en retard. Ceci dit, cette version pourrait être considérée comme majeure dans le processus de développement tant les évolutions sont importantes.
    Movim (My Open Virtual Identity Manager) est un réseau social décentralisé écrit en PHP basé sur XMPP. Si vous avez perdu le fil, voici […] lire la suite

    ou bien

    <share id="Comment/1364847" opt="like" />
    
    

    qui afficherai un simple bouton "J'aime"
    Et là encore les logiciels trouveraient les informations correctement renseignées dans les divers flux atom.

    👍 Thomas aime le commentaire de ploum sur LinuxFR

    J'en parlais dans un récent journal et une grille comparative est tenue à jour, pour ceux qui acceptent d'éditer […] lire la suite

    En retour, si le profil est publique, le client Movim ou assimilé enverrait un identifiant du type illwieckz@monfournisseur/uuid à LinuxFR
    Si la ressource illwieckz@monfournisseur/uuid est disponible, LinuxFR m'inscrit dans la liste des gens qui "aiment" ce contenu.

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  • [^] # Re: Récurent

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Leap second. Évalué à 7.

    Pour la petite histoire, lorsque le pape Grégoire X (pas 10, X pour je ne sais plus) à imposé son calendrier, il a zappé d'un coup le décalage accumulé en divisant la durée du mois courant par deux ! ce qui a eu des conséquences assez tordues sur la vie courante des gens : comment vous faites lorsque votre proprio vous réclame un loyer complet et que votre patron ne vous paie qu'un demi salaire ?

    Tout à fait, ce qui fait que Thérèse_d'Avila est morte dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 15 octobre 1582 (et c'était le pape Grégoire XIII, le X n'était pas loin ;).

    En l’occurrence, ce n'est pas très problématique d'être payé un demi salaire puisque vous avez réellement travaillé un demi mois. Si tu es payé à l'heure, cela ne pose aucun problème. Tout ça ce sont des questions légales, comme l'a écrit 2ptitsverres : ça se résout par la loi.

    (et juste pour le goût du troll, le calendrier grégorien a donc été imposé par un pape catholique en 1582. Le calendrier grégorien est un calendrier solaire, c'est à dire qu'un pape catholique a imposé de calculer les dates en partant du principe que la terre tourne autour du soleil. À cette époque, Galilée avait 18 ans. Les attaques contre Galilée commenceront vraiment autour des années 1610, il avait donc plus de 45 ans, et Galilée fut condamné en 1633 (69 ans). Lorsqu'il fut condamné, cela faisait déjà 51 ans que ses détracteurs calculaient leurs jours selon la rotation de la terre autour du soleil, certains n'avaient peut-être même pas connu autre chose qu'un calendrier héliocentrique. Était-ce une attaque scientifique, religieuse, ou n'était-ce pas plutôt une attaque personnelle qui a instrumentalisé la science et la foi ?)

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  • [^] # Re: Récurent

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Leap second. Évalué à 9.

    Euh, la « seconde qui existe vraiment », c'est une explication qui ne veut rien dire. C'est les humains qui décident de comment appeler les choses, qu'il décident d'appeler « minute » […]

    Et les humains fournissent [par l'intermédiaire de machines] des services pour les humains.

    Par exemple, je travaille pour une radio. Cette radio fait partie d'un réseau national de radios locales. Nous avons un calendrier précis de balises, ces balises sont des secondes de silence pendant lesquelles ont peut raccrocher ou décrocher c'est à dire passer d'un programme (national par exemple) à un autre programme (local). Dans notre radio nous avons la particularité d'avoir deux programme locaux, parfois communs, parfois dissociés.

    Tout ça est donc géré à la seconde près. Il faut que nous décrochions ou raccrochions, c'est à dire commencions ou terminions nos émissions à la même heure et même minute et même seconde que l'autre programme commence ou termine, en même temps que nous basculions les sources sonores. Lorsque nous décrochons en local il y a toujours du son sur le national vu que d'autres radio locales ne décrochent pas forcément à cette balise là, mais à d'autres. Parfois certains décrochages se font manuellement (émission en direct, par exemple).

    Il faut donc que le système de gestion du temps utilise le temps des humains. Nos automates utilisent les secondes humaines, pas le temps Unix ou que sais-je. Quand je prends la balise de 17:59:01, je prends 17:59:01, que j'ai eu une minute de 60s ou de 61s dans la nuit qui a précédé.
    C'est un homme qui écoute la radio, c'est donc à sa perception humaine de l'heure que nos machines doivent se plier.

    L'auditeur a une grille de programme dans la main, ce programme est un calendrier humain.

    Si le programme national gère la 61ème seconde mais pas le local, ou l'inverse, alors à chaque balise on peut se retrouver avec une seconde d'émission parasite. C'est dégueu !

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  • [^] # Re: Il existe vraiment ce bug ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Leap second. Évalué à 3.

    Moi je l'ai eu sur une bécane, sur un vieux service proprio usé par tout les bouts mais malheureusement irremplaçable. Évidemment je ne l'ai vu qu'au réveil… et remettre tout ça en état m'a fait rater la messe !

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  • [^] # Re: Quel est le plus dur ? Quitter windows XP ou passer à linux ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Pourquoi plus aucune ville ne passe à Linux ?. Évalué à 1.

    C'est pas de l'ordre du magistère mais de la tradition !

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  • [^] # Re: l'inverse est vrai également

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Pourquoi plus aucune ville ne passe à Linux ?. Évalué à 3.

    C'est un peu la gestion par défaut, aussi. :/ (Debian/LibreOffice).
    C'est une vraie critique ça, le kerning est moisi sur cet exemple. Je ne sais pas trop à qui il faut l'attribuer.
    Aussi je ne sais plus trop quelle police était utilisée dans ce document bidon, c'est peut-être la faute à la police !

    J'avoue que ce n'est pas avec cette machine que je tappe mon texte d'habitude, mais c'est celle que j'avais sous la main pour faire une copie d'écran (et cette machine est prévue pour afficher des consoles).

    …et puis s/personalisé/personnalisé/, ça aussi ça pique les yeux !

    Au fait… quelqu'un sait pourquoi OOo et LibO utilisent par défaut les polices microsoft quand elles sont disponibles (ce ne sont pas celles-utilisées dans l'exemple) ? Je comprends qu'elles soient utilisées lorsqu'on ouvre un .doc venant de Windows, mais pourquoi les utiliser dans les nouveaux documents ?

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  • [^] # Re: l'inverse est vrai également

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Pourquoi plus aucune ville ne passe à Linux ?. Évalué à 3.

    Pour ceux qui ça intéresse, chez moi Writer ressemble à ça :

    copie d'écran LibO Writer

    Je trouve qu'il n'y a pas mieux pour être productif proprement !

    Pas de formatage direct, la liste des styles et le navigateur sous le coude, et quelques boutons pratiques (afficher le fond des champs, afficher le fond les caractères non imprimables, exporter en PDF, annoter)…
    Je crée un nouveau titre en écrivant son nom dans le champ prévu à cet effet, il est donc automagiquement attribué au paragraphe courant, puis je l'édite !

    (En fait, mon Writer ressemble plus exactement à cela :
    copie d'écran LibO Writer,
    mais je comprendrai que certains soient rebutés par le sombre)

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  • [^] # Re: l'inverse est vrai également

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Pourquoi plus aucune ville ne passe à Linux ?. Évalué à 2.

    Le pire doit être Draw, LE parent pauvre de la suite LibO : seul le formatage direct fonctionne, le formatage par style ne fonctionne pas du tout. Fermer un fichier signifie prendre le risque de le retrouver massacré à la réouverture (avec le même logiciel sur le même poste de travail).

    Je ne peut conseiller LibreOffice que pour Writer et Calc, je ne pratique pas assez Impress pour pouvoir dire "sisi ça marche", et comme je sais que Draw est catastrophique, je sais que je ne peux pas donner ma confiance juste parce que c'est LibreOffice !

    Writer me convient… une fois viré toutes les barres d'outils inutiles.

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  • [^] # Re: oui mais...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Prix des ebooks] coup de gueule. Évalué à 3.

    L'impression, le stockage, la distribution, la mise en rayon, les invendus (généralement pris en charge par l'éditeur, pas le distributeur ou revendeur !), etc. coûtent très cher, particulièrement sur ce genre de petits tirages

    Peut-être qu'ils espèrent que le client craquera pour la version papier plutôt que numérique : ils feraient ainsi des économies de gestion d'invendu…

    C'est parier que la version papier est perçue comme "meilleure", mais dans le cas d'ouvrages technique, les avantages pratiques d'une version numérique peuvent l'emporter sur le confort de prise en main…

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  • [^] # Re: jamendo, dogmazic

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message Carte Musique Jeune & Offre légale de téléchargement. Évalué à 2.

    Pour la musique classique il y a MusOpen, malheureusement les fichiers fournis sont rarement bien taggés !

    Le travail de l'initiative Open Goldberg Variations est meilleur (format sans perte, torrent, métadonnées…) mais ne concerne qu'une seule œuvre !

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  • [^] # Re: Saymal

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message Carte Musique Jeune & Offre légale de téléchargement. Évalué à 2.

    j'imagine qu'on n'y trouve que des artistes "non-commerciaux"?

    il y a certainement des artistes qui vendent des prestations commerciales ! Par contre normalement tu ne devrais pas y trouver des sociétaires SACEM et autres mafias… Je dis bien normalement, car sur Jamendo ce n'est pas tout à fait vrai et il ne semble pas y avoir de volonté de résoudre ce problème mais plutôt d'en profiter. Il y règne donc une certaine insécurité juridique pour celui qui veut écouter/télécharger/refiler la musique qu'il y trouve. On n'a pas la certitude qu'un contrat sous-marin s'oppose à la licence Creative Common indiquée.

    (Note : si cet état de fait a changé en bien, merci de me contredire !)

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  • [^] # Re: Résilience -- 3 points 1 question

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Rapport sur la résilience de l'Internet en France. Évalué à 2.

    Si le "DNS" en France ne marche pas (hypothèse: Tous, absolument tous les serveurs sont DOWN), alors internet ne marche pas, ou tellement mal que cela est insatisfaisant

    Je me souviens d'une panne il y a quelques années, à cause d'un différent commercial entre CogentCo et Telia qui avait mit un bazar monstre. Du boulot j'accédais à tout les serveurs de la boîte, mais les serveurs situé chez un hébergeur ne pouvaient accéder aux serveurs chez un autre hébergeur, parce que ces hébergeurs étaient géographiquement mal placés, chacun branché à l'un des deux mécontents.

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