La problématique de ces philosophes, récurente en occident, c'est qa'ils essayent de comprendre la réalité avec leur mental (leur égo-mental plus précisément), ce qui est idiot et structurellement voué à l'échec.
Quand au blabla sur le bouddhisme : c'est une pratique, pas une philosophie. On en tire une philosophie, mais la pratique intensive au moins une fois dans sa vie est cruciale. On apprend à doir ses émotions derrière le mentale.
Tout ceux qui ont pratiqué Vipassana au moins une fois peuvent le comprendre.
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
À l'époque où je t'ai envoyé des emails, absolument aucun n'est passé. Quand Tristan est passé radac-chef, tous mes articles ont été publié.
C'est du vécu. Tu filtres tes emails et quand on regarde qui contribue et qu'on cherche un peu, ce ne sont que tes potes
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
Ce n'est pas étonnant, le rédac-chef GLM est très élitiste (il a le droit, je ne critique pas), et injoignable par email, ce qui fait que les articles sont de très haut niveau, ce qui est bien agréable tout de même, et toujours proposé par les mêmes qui arrivent à le joindre par email.
C'est en fait un magazine rédigé par une bande de potes. Ça c'était ouvert avec Tristan Colombo, mais ça s'est refermé
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
Et tu oublies l'aspect le plus important : tu dois être certifié par au moins 5 membres, ce qui signifie que tu dois passer du temps avec les gens, les connaître pour pouvoir rentrer dans le système, ce qui favorise les liens.
Je parle de cela pour l'avoir vécu.
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
Effectivement, de par le principe de la longue traîne, tu as forcément des jeunes qui vont être intéressé par le libre.
Mais beaucoup moins.
Comme je le disais, il n'y a plus d'ennemis, c'est difficile de mobiliser les gens quand il n'y a pas d'ennemi. Ici une analogie avec la géopolitique. Quand, qui plus est, les gros méchants capitaliste sont à fond pour le logiciel libre, ça attire pas trop les rebelles…
Ensuite, quand la perspective dans ta vie, c'est de ne plus rien avoir à manger, parce que rien ne pousse à cause du changement climatique, quand nous serons vieux mais eux dans la force de l'age, ça remet les priorités en phase entre d'un côté un enjeu de survie physique et de l'autre un combat philosophique pour la liberté sur son ordinateur et son cyberespace, ça parait bien futile en comparaison.
Donc oui, il faudrait créé un récit qui associe écologie, changement de société nécessaire avec le changement climatique en cours et logiciel libre. Il faut (yakafokon) développer une perspective construite autour de cela, un horizon qui l'intègre, mais dans lequel le LL sera évidemment un peu périphérique. Mais là au moins, les petits colibris se diront "moi je suis un geek, donc c'est un combat annexe, mais l'angle d'attaque m'intéresse"
mes 2centimes
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
On a eu cette discussion autour d'un verre avec deux piliers de la communauté francophone de PostgreSQL. Pourquoi le libre n'intéresse plus les jeunes ?
Notre génération (environ 45-50 ans), avions un ennemi il y a 25 ans, Microsoft et un combat pour une cause positive, le libre. Aujourd'hui la préoccupation des jeunes, et ils ont raison, est surtout le changement climatique qui va avoir autant plus d'impact sur leur vie.
De plus, le libre est devenu mainstream, récupéré par le business… Comment attirer des profils en mal d'approches alternative ?
Le logiciel libre, comme le reste, a été absorbé par le capitalisme, comme beaucoup de choses..
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
Je te répond avec retard, car certains aspects de ton post m'intéresse beaucoup : Je prends note sur la partie driver, mais ce qui m'intéresse, c'est l'efficacité par Mhz des architectures Risc V vs ARM vs Intel.
Intel c'est un code CISC donc compact par essence, mais je ne suis pas sûr que ce soit aussi intéressant (hors meumeu X, AVX, et seuseuseu) que celui d'ARM.
La force du jeu d'instruction ARM ce sont les instructions conditionnelles. Ça permet d'économiser énormément de code et d'instructions quand c'est bien utilisé.
Donc plusieurs questions :
Est-ce que le RISCV a ce genre d'efficacité ? Si oui, en quoi RISC V est plus efficace qu'ARM ?
Est-ce que les compilateurs sont capables d'exploiter cette fonctionnalité su jeu d'instruction ARM ?
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
Des remontées que l'on a du RISC V, l'efficacité de l'architecture n'est pas encore au niveau de ce qu'il se se fait sur ARM ou X86_64. On répondra que ce sont des processeurs pour l'embarqué, mais quand même.
Mais l'OpenSource a son épingle à tirer du fait de l'évolution des processeurs : ayant "trop" de transistors à graver, les architectures deviennent de plus en plus des SoC et des contraintes de plus en plus complexes comme le fait qu'un die doit être à + de 50% non alimenté pour ne pas trop chauffer
La conception de processeur deviens plus compliqué, mais la réutilisabilité du code va devenir crucial car les sous parties spécialisées vont devenir prépondérantes, dans un contexte où la puissance de calcul augmente de 3% par an
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
La question que je me pose, c'est est-ce que l'auteur l'a écrit pour faire une blague ou sérieusement ?
Le package is_even import is_odd !!o_O
C'est du délire. Après on s'étonne que l'appli rame… (à mois que js sache inliner, mais j'en doute)
D'un autre côté c'est pas grave : on fait appel à des types comme moi à 500€/jour pour auditer l'appli quand elle rame trop…
Tout ça pour pas écrire toto % 2 == 0
🙄
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
Je te propose de ne pas tester et de laisser les utilisateurs de Linuxfr.org le faire à ta place, tu le sauras bien assez vite avec un journal, un forum ou une dépêche pour se plaindre ou remercier ;-)
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
Il est vrai qu'il est fascinant de voir l'enthousiasme que créé SpaceX sur des mecs. Je pense que ça viens du fait que l'analogie de la fusée (un bâton droit et dur arrondie au bout) perçant une enceinte ronde (le ciel) les excitent sans qu'ils ne sachent vraiemnt pourquoi.
Ce serait très intéressant d'analyser la répartition de l'enthousiasme selon le genre..
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
Tout à fait, et le problème, c'est que malgré la très bonne volonté des acteurs de l'institution (j'ai un exemple sous les yeux en ce moment dans un ministère), il suffit que quelque uns pourrissent ces bonnes volonté pour créer la défiance. Surtout dans un modèle hiérarchique où les échelons du bas, où se trouvent l'essentiel des altruistes, sont soumis au directives folles des étages du dessus, qui, par sélection naturelle darwinienne intrinsèque au système hiérarchique (lire les livres du primatologue Frans De Waal où il explique ça en long en large, en travers), sélectionne les profils tendanciellement psychopathes.
La corruption est le plus gros problème, et est caractéristique des non altruistes.
Comme le répondait Juan Branco (on aime ou on aime n'est pas la question) à un complotiste patenté qui lui arguait qu'il n'arrivait pas à croire à l'imcompétence des élites, et donc concluait à leur mauvaise volonté, voire à leur malveillance, (je cite de mémoire, mais j'ai la source quelques part) "Il n'y a pas besoin de malveillance, on met des 'gates keeper' aux postes importants pour garantir le bon fonctionnement du système de corruption, et comme ils ont été choisis pour leur qualité de gate keeper, et non leurs compétences, cela donne l'apparence de l'incompétence ou de la malveillance". Surtout que ses "Gates Keeper" n'ont pas une once de sens de l'intérêt général.
L'idéologie Néolibérale et même utilitariste propose une métaphysique où seul le matérialisme et donc la réussite matérielle est importante (je simplifie pour ne pas rentrer dans la complexité de la chose qui serait trop longue). Quand une métaphysique comme celle-la s'impose dans la société, il ne faut pas s'étonner que les étages du haut ne pensent qu'à leur gueule (cf les travaux de sociologie de la bourgeoisie des époux Pinçon-Charlot) et n'ont plus la foi en le collectif.
Qui plus est, dans un contexte où les 30% d'éduqués supérieurs font suffisamment masse pour constituer une culture autonome et se séparer du reste de la population (Todd et LeBras en ont abondamment parlé, par exemple dans le livre le Mystère Français, ou d'autres de Todd), on est dans un contexte où la défiance est structurelle.
Lordon a aussi évoqué la problématique de la tendance propagandiste néolibérale des médias mainstream, qui, de part sa distorsion entre le discours et la réalité, créé un gouffre entre ce que les gens observent autour d'eux (plus de service publiques, de trains, des poteaux télécoms dans les campagne qui se cassent la gueule, la hausse énorme des tarifs de l'électricité, etc.) et le discours qu'on leur raconte ("la concurrence libre et non faussée c'est super"). Ce gouffre créé la défiance.
Je recommande vivement la lecture du livre "L'affaire Madame" de Mme Anizon, du Nouvel Obs, qui analyse sans jugement et avec bienveillance les tenants de ce qu'on raconte sur l'épouse du président. Elle les appellent "les défiants" pour éviter un terme jugeant. C'est pas un livre d'intellectuel, mais ça donne des pistes de compréhension. Son interview sur France Culture est intéressante aussi.
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
La peur sociétale se gère justement en travaillant chacun de nous sur nos peurs. Moins on aura individuellement peur, moins on propagera la contagion. Donc il faut commencer par soi.
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
Il faut surtout apprendre à observer avec distance ses propres émotions pour déceler la peur.
La paranoïa est en ce moment une maladie contagieuse qui contamine une grande partie de la population (regarde comment les gens se radicalisent en ce moment), qui, autrefois, était modérée. La psychose paranoïaque collective revêt les vêtements de la rationalité, mais est en fait une construction mentale basée sur la peur - panique.
Dès lors que tu sais observer cette peur, qu'on a tous (celui qui n'en voit pas doit se poser des questions), elle a moins prise sur toi, et ton raisonnement est un peu plus libre.
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C'est un peu plus complexe que ça. Effectivement, un groupe de gens, les "anti-complotistes", qui ont table ouverte dans de nombreux médias, ont exactement ce comportement de disqualification. Pire, ils en sont venus à voir des complotistes partout là où il y en a pas, et voir des complots dans certains cas.
Cela a été en grande partie traité par Frédéric Lordon dans une série d'articles (https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/LORDON/57960 ), sur son blog, La Pompe à Phynance.
Le complotisme, le vrai existe aussi. Je le définis de la manière suivante : c'est la croyance qu'une petite minorité, cachée, dirige, provoque, conçoit à l'avance, tout ou grande partie des évènements important survenant dans le monde.
On est donc coincé entre deux groupes aussi paranoïaque l'un que l'autre : les complotistes qui ont investis les réseaux sociaux, - ils voient des complots partout - et les anti-complotistes, qui ont investis les médias mainstream - ils voient des complotistes partout. Ces derniers ont un grand succès chez les ingénieurs qui ont en ce moment une paranoïa non conscientisée…
Mais c'est en fait beaucoup plus grave, car la pensée complotiste et la pensée anti-complotiste sont en fait extrêmement proches dans leur conception des dynamiques génératrices de faits sociaux dans la société. Ce sont essentiellement des conceptions cousines mais différentes, Libertarienne et/ou néolibérales de la pensée (cf https://www.cairn.info/revue-zilsel-2020-2-page-15.htm).
Dans cette conception réductionniste, le tout n'est que la somme de ses parties, et à la limite n'existe même pas : "There's no such as a society" disait Margaret Tatcher.
Quand j'écoute des complotistes, des vrais, il y a des croyances fortes derrière "les élites sont compétentes, donc si ça se passe mal, c'est qu'elle le désirent". Ils n'ont pas côtoyé l'insondable connerie du crétin diplômé qui pullule parmi les 30% des plus éduqués de la société.
L'anti-complotiste est du même acabit "un bonhomme en blouse blanche cherche forcément la vérité." Ou encore "les études scientifiques publiées dans des revues à comité de lecture sont fiables et exempt de biais puisqu'elles ont été reviewées". Bref du scientisme bête et stupide. (cf https://www.youtube.com/watch?v=-ATSegQp0Gg et https://www.youtube.com/watch?v=xKyVt7QvLMc pour creuser)
Au milieu, il faut se frayer, difficilement, son chemin….
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[^] # Re: Kill the Buddha
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Le Rationalisme. Évalué à 0 (+1/-3).
La problématique de ces philosophes, récurente en occident, c'est qa'ils essayent de comprendre la réalité avec leur mental (leur égo-mental plus précisément), ce qui est idiot et structurellement voué à l'échec.
Quand au blabla sur le bouddhisme : c'est une pratique, pas une philosophie. On en tire une philosophie, mais la pratique intensive au moins une fois dans sa vie est cruciale. On apprend à doir ses émotions derrière le mentale.
Tout ceux qui ont pratiqué Vipassana au moins une fois peuvent le comprendre.
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[^] # Re: Une conférence à ce sujet
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au lien Quand les chercheurs trichent : l’exemple des « phrases torturées » . Évalué à 3 (+1/-0).
Est-ce que les relecteurs ont forcément le niveau pour évaluer un papier écrit par un chercheur meilleur qu'eux ?
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[^] # Re: Une conférence à ce sujet
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au lien Quand les chercheurs trichent : l’exemple des « phrases torturées » . Évalué à 5 (+3/-0).
Mais que font les fameux relecteurs censés vérifier la qualité scientifique des papiers ?
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# Compétence != futurologie
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au lien Back in time. Évalué à 2.
Où l'on voit qu'un professeur d'université confond adoption technologique avec efficience.
Un petit tour vers Worse Is Better de son collègue Richard P. Gabriel l'eut aidé
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[^] # Re: Le magazine "Linux Reference"
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse à la dépêche 📰 Revue de presse — novembre 2024. Évalué à 3.
Ok, j'essaierai, et j'en rendrai compte ici.
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[^] # Re: Le magazine "Linux Reference"
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse à la dépêche 📰 Revue de presse — novembre 2024. Évalué à 3.
À l'époque où je t'ai envoyé des emails, absolument aucun n'est passé. Quand Tristan est passé radac-chef, tous mes articles ont été publié.
C'est du vécu. Tu filtres tes emails et quand on regarde qui contribue et qu'on cherche un peu, ce ne sont que tes potes
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[^] # Re: Le magazine "Linux Reference"
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse à la dépêche 📰 Revue de presse — novembre 2024. Évalué à 3.
Ce n'est pas étonnant, le rédac-chef GLM est très élitiste (il a le droit, je ne critique pas), et injoignable par email, ce qui fait que les articles sont de très haut niveau, ce qui est bien agréable tout de même, et toujours proposé par les mêmes qui arrivent à le joindre par email.
C'est en fait un magazine rédigé par une bande de potes. Ça c'était ouvert avec Tristan Colombo, mais ça s'est refermé
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[^] # Re: Le droit à la paresse
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de LyX 2.4. Évalué à 6.
J'utilise effectivement LyX, pour les rares cas où j'écris un mémoire, car j'utilise la classe LaTeX A Classic Thesis dont le résultat est magnifique.
C'est reposant, en fait, de ne pas à avoir à gérer la mise en page.
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[^] # Re: Monnaie libre
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi le rêve du bitcoin est fini.. Évalué à 2.
Et tu oublies l'aspect le plus important : tu dois être certifié par au moins 5 membres, ce qui signifie que tu dois passer du temps avec les gens, les connaître pour pouvoir rentrer dans le système, ce qui favorise les liens.
Je parle de cela pour l'avoir vécu.
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[^] # Re: L'épineux problème du renouvellement
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Association en détresse dans les landes (LANDINUX). Évalué à 3.
Effectivement, de par le principe de la longue traîne, tu as forcément des jeunes qui vont être intéressé par le libre.
Mais beaucoup moins.
Comme je le disais, il n'y a plus d'ennemis, c'est difficile de mobiliser les gens quand il n'y a pas d'ennemi. Ici une analogie avec la géopolitique. Quand, qui plus est, les gros méchants capitaliste sont à fond pour le logiciel libre, ça attire pas trop les rebelles…
Ensuite, quand la perspective dans ta vie, c'est de ne plus rien avoir à manger, parce que rien ne pousse à cause du changement climatique, quand nous serons vieux mais eux dans la force de l'age, ça remet les priorités en phase entre d'un côté un enjeu de survie physique et de l'autre un combat philosophique pour la liberté sur son ordinateur et son cyberespace, ça parait bien futile en comparaison.
Donc oui, il faudrait créé un récit qui associe écologie, changement de société nécessaire avec le changement climatique en cours et logiciel libre. Il faut (yakafokon) développer une perspective construite autour de cela, un horizon qui l'intègre, mais dans lequel le LL sera évidemment un peu périphérique. Mais là au moins, les petits colibris se diront "moi je suis un geek, donc c'est un combat annexe, mais l'angle d'attaque m'intéresse"
mes 2centimes
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[^] # Re: L'épineux problème du renouvellement
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Association en détresse dans les landes (LANDINUX). Évalué à 5.
On a eu cette discussion autour d'un verre avec deux piliers de la communauté francophone de PostgreSQL. Pourquoi le libre n'intéresse plus les jeunes ?
Notre génération (environ 45-50 ans), avions un ennemi il y a 25 ans, Microsoft et un combat pour une cause positive, le libre. Aujourd'hui la préoccupation des jeunes, et ils ont raison, est surtout le changement climatique qui va avoir autant plus d'impact sur leur vie.
De plus, le libre est devenu mainstream, récupéré par le business… Comment attirer des profils en mal d'approches alternative ?
Le logiciel libre, comme le reste, a été absorbé par le capitalisme, comme beaucoup de choses..
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[^] # Re: Encore du travail pour RISC V
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse à la dépêche Linus Torvalds: comment éviter que RISC-V ne reproduise les erreurs du passé?. Évalué à 2.
Je te répond avec retard, car certains aspects de ton post m'intéresse beaucoup : Je prends note sur la partie driver, mais ce qui m'intéresse, c'est l'efficacité par Mhz des architectures Risc V vs ARM vs Intel.
Intel c'est un code CISC donc compact par essence, mais je ne suis pas sûr que ce soit aussi intéressant (hors meumeu X, AVX, et seuseuseu) que celui d'ARM.
La force du jeu d'instruction ARM ce sont les instructions conditionnelles. Ça permet d'économiser énormément de code et d'instructions quand c'est bien utilisé.
Donc plusieurs questions :
Est-ce que le RISCV a ce genre d'efficacité ? Si oui, en quoi RISC V est plus efficace qu'ARM ?
Est-ce que les compilateurs sont capables d'exploiter cette fonctionnalité su jeu d'instruction ARM ?
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
# Encore du travail pour RISC V
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse à la dépêche Linus Torvalds: comment éviter que RISC-V ne reproduise les erreurs du passé?. Évalué à 7. Dernière modification le 15 juillet 2024 à 11:14.
Des remontées que l'on a du RISC V, l'efficacité de l'architecture n'est pas encore au niveau de ce qu'il se se fait sur ARM ou X86_64. On répondra que ce sont des processeurs pour l'embarqué, mais quand même.
Mais l'OpenSource a son épingle à tirer du fait de l'évolution des processeurs : ayant "trop" de transistors à graver, les architectures deviennent de plus en plus des SoC et des contraintes de plus en plus complexes comme le fait qu'un die doit être à + de 50% non alimenté pour ne pas trop chauffer
La conception de processeur deviens plus compliqué, mais la réutilisabilité du code va devenir crucial car les sous parties spécialisées vont devenir prépondérantes, dans un contexte où la puissance de calcul augmente de 3% par an
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# Merci pour la transcription
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse à la dépêche Linus Torvalds: comment éviter que RISC-V ne reproduise les erreurs du passé?. Évalué à 8.
J'avais du mal à me décider de passer une demi heure alors que ce résumé me conviens parfaitemen !
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[^] # Re: Un peu de nuance
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Mon inquiétude sur les dépendances en Rust. Évalué à 5.
La question que je me pose, c'est est-ce que l'auteur l'a écrit pour faire une blague ou sérieusement ?
Le package is_even import is_odd !!o_O
C'est du délire. Après on s'étonne que l'appli rame… (à mois que js sache inliner, mais j'en doute)
D'un autre côté c'est pas grave : on fait appel à des types comme moi à 500€/jour pour auditer l'appli quand elle rame trop…
Tout ça pour pas écrire toto % 2 == 0
🙄
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[^] # Re: Un peu de nuance
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Mon inquiétude sur les dépendances en Rust. Évalué à 6.
J'ai souvenance d'une librairie js installable avec npm qui te fournissait une fonction te disant si un nombre était pair ou impair…
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[^] # Re: Pour LinuxFR
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Lorsque la moitié d’internet est down…. Évalué à 10.
Je te propose de ne pas tester et de laisser les utilisateurs de Linuxfr.org le faire à ta place, tu le sauras bien assez vite avec un journal, un forum ou une dépêche pour se plaindre ou remercier ;-)
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[^] # Re: Pas de violence, c'est les vacances
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au lien Yann Le Cun, l’homme qui a décidé de détruire méticuleusement Elon Musk . Évalué à 2.
Il est vrai qu'il est fascinant de voir l'enthousiasme que créé SpaceX sur des mecs. Je pense que ça viens du fait que l'analogie de la fusée (un bâton droit et dur arrondie au bout) perçant une enceinte ronde (le ciel) les excitent sans qu'ils ne sachent vraiemnt pourquoi.
Ce serait très intéressant d'analyser la répartition de l'enthousiasme selon le genre..
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[^] # Re: Meuh si c'est librement téléchargeable
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Douze ans après. Évalué à 2.
Énorme !
Grand merci ! Je vais pouvoir déguster ça :-)
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[^] # Re: le complotisme ?
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Traduction : Aux sources du complotisme. Évalué à 1.
Cela s'applique pour toi aussi, dans l'autre sens ;-)
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[^] # Re: le complotisme ?
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Traduction : Aux sources du complotisme. Évalué à 6.
Tout à fait, et le problème, c'est que malgré la très bonne volonté des acteurs de l'institution (j'ai un exemple sous les yeux en ce moment dans un ministère), il suffit que quelque uns pourrissent ces bonnes volonté pour créer la défiance. Surtout dans un modèle hiérarchique où les échelons du bas, où se trouvent l'essentiel des altruistes, sont soumis au directives folles des étages du dessus, qui, par sélection naturelle darwinienne intrinsèque au système hiérarchique (lire les livres du primatologue Frans De Waal où il explique ça en long en large, en travers), sélectionne les profils tendanciellement psychopathes.
La corruption est le plus gros problème, et est caractéristique des non altruistes.
Comme le répondait Juan Branco (on aime ou on aime n'est pas la question) à un complotiste patenté qui lui arguait qu'il n'arrivait pas à croire à l'imcompétence des élites, et donc concluait à leur mauvaise volonté, voire à leur malveillance, (je cite de mémoire, mais j'ai la source quelques part) "Il n'y a pas besoin de malveillance, on met des 'gates keeper' aux postes importants pour garantir le bon fonctionnement du système de corruption, et comme ils ont été choisis pour leur qualité de gate keeper, et non leurs compétences, cela donne l'apparence de l'incompétence ou de la malveillance". Surtout que ses "Gates Keeper" n'ont pas une once de sens de l'intérêt général.
L'idéologie Néolibérale et même utilitariste propose une métaphysique où seul le matérialisme et donc la réussite matérielle est importante (je simplifie pour ne pas rentrer dans la complexité de la chose qui serait trop longue). Quand une métaphysique comme celle-la s'impose dans la société, il ne faut pas s'étonner que les étages du haut ne pensent qu'à leur gueule (cf les travaux de sociologie de la bourgeoisie des époux Pinçon-Charlot) et n'ont plus la foi en le collectif.
Qui plus est, dans un contexte où les 30% d'éduqués supérieurs font suffisamment masse pour constituer une culture autonome et se séparer du reste de la population (Todd et LeBras en ont abondamment parlé, par exemple dans le livre le Mystère Français, ou d'autres de Todd), on est dans un contexte où la défiance est structurelle.
Lordon a aussi évoqué la problématique de la tendance propagandiste néolibérale des médias mainstream, qui, de part sa distorsion entre le discours et la réalité, créé un gouffre entre ce que les gens observent autour d'eux (plus de service publiques, de trains, des poteaux télécoms dans les campagne qui se cassent la gueule, la hausse énorme des tarifs de l'électricité, etc.) et le discours qu'on leur raconte ("la concurrence libre et non faussée c'est super"). Ce gouffre créé la défiance.
Je recommande vivement la lecture du livre "L'affaire Madame" de Mme Anizon, du Nouvel Obs, qui analyse sans jugement et avec bienveillance les tenants de ce qu'on raconte sur l'épouse du président. Elle les appellent "les défiants" pour éviter un terme jugeant. C'est pas un livre d'intellectuel, mais ça donne des pistes de compréhension. Son interview sur France Culture est intéressante aussi.
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
[^] # Re: le complotisme ?
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Traduction : Aux sources du complotisme. Évalué à 2.
La peur sociétale se gère justement en travaillant chacun de nous sur nos peurs. Moins on aura individuellement peur, moins on propagera la contagion. Donc il faut commencer par soi.
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
[^] # Re: Meuh si c'est librement téléchargeable
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Douze ans après. Évalué à 2.
La version multitrack m'intéresse beaucoup effectivement
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[^] # Re: le complotisme ?
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Traduction : Aux sources du complotisme. Évalué à 3.
Il faut surtout apprendre à observer avec distance ses propres émotions pour déceler la peur.
La paranoïa est en ce moment une maladie contagieuse qui contamine une grande partie de la population (regarde comment les gens se radicalisent en ce moment), qui, autrefois, était modérée. La psychose paranoïaque collective revêt les vêtements de la rationalité, mais est en fait une construction mentale basée sur la peur - panique.
Dès lors que tu sais observer cette peur, qu'on a tous (celui qui n'en voit pas doit se poser des questions), elle a moins prise sur toi, et ton raisonnement est un peu plus libre.
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
[^] # Re: le complotisme ?
Posté par Ontologia (site web personnel) . En réponse au journal Traduction : Aux sources du complotisme. Évalué à 10. Dernière modification le 22 avril 2024 à 23:50.
C'est un peu plus complexe que ça. Effectivement, un groupe de gens, les "anti-complotistes", qui ont table ouverte dans de nombreux médias, ont exactement ce comportement de disqualification. Pire, ils en sont venus à voir des complotistes partout là où il y en a pas, et voir des complots dans certains cas.
Cela a été en grande partie traité par Frédéric Lordon dans une série d'articles (https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/LORDON/57960 ), sur son blog, La Pompe à Phynance.
Le complotisme, le vrai existe aussi. Je le définis de la manière suivante : c'est la croyance qu'une petite minorité, cachée, dirige, provoque, conçoit à l'avance, tout ou grande partie des évènements important survenant dans le monde.
On est donc coincé entre deux groupes aussi paranoïaque l'un que l'autre : les complotistes qui ont investis les réseaux sociaux, - ils voient des complots partout - et les anti-complotistes, qui ont investis les médias mainstream - ils voient des complotistes partout. Ces derniers ont un grand succès chez les ingénieurs qui ont en ce moment une paranoïa non conscientisée…
Mais c'est en fait beaucoup plus grave, car la pensée complotiste et la pensée anti-complotiste sont en fait extrêmement proches dans leur conception des dynamiques génératrices de faits sociaux dans la société. Ce sont essentiellement des conceptions cousines mais différentes, Libertarienne et/ou néolibérales de la pensée (cf https://www.cairn.info/revue-zilsel-2020-2-page-15.htm).
Dans cette conception réductionniste, le tout n'est que la somme de ses parties, et à la limite n'existe même pas : "There's no such as a society" disait Margaret Tatcher.
Puisqu'il n'existe pas de phénomènes sociaux générés par un groupe social (corollaire de la pensée réductionniste), la pensée marxiste est donc considérée comme une théorie du complot (re cf https://www.cairn.info/revue-zilsel-2020-2-page-15.htm). Cela a été ainsi proféré par Andureau, un des piliers des "Décodeurs" du Monde ( cf https://blog.mondediplo.net/2018-01-08-Macron-decodeur-en-chef https://blog.mondediplo.net/2017-02-22-Charlot-ministre-de-la-verite https://blog.mondediplo.net/france-inter-comme-les-autres ).
Quand j'écoute des complotistes, des vrais, il y a des croyances fortes derrière "les élites sont compétentes, donc si ça se passe mal, c'est qu'elle le désirent". Ils n'ont pas côtoyé l'insondable connerie du crétin diplômé qui pullule parmi les 30% des plus éduqués de la société.
L'anti-complotiste est du même acabit "un bonhomme en blouse blanche cherche forcément la vérité." Ou encore "les études scientifiques publiées dans des revues à comité de lecture sont fiables et exempt de biais puisqu'elles ont été reviewées". Bref du scientisme bête et stupide. (cf https://www.youtube.com/watch?v=-ATSegQp0Gg et https://www.youtube.com/watch?v=xKyVt7QvLMc pour creuser)
Au milieu, il faut se frayer, difficilement, son chemin….
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker