J'ai dû me fourvoyer totalement dans ce cas, et il va me falloir une bonne dose d'explications pour rattraper le train du savoir. Merci d'avance.
Il m'avait semblé avoir compris qu'une partie de l'industrie du logiciel privateur appuyait fortement cette idée de brevet logiciel afin d'asseoir plus aisément sa position dominante ; en prévenant ainsi l'émergence de petits concurrents dans un domaine ou il est sinon trop facile d'émerger sur la seule base d'idées novatrices et de compétences techniques (par opposition aux industries lourdes où la création d'un poids lourds nécessite une certaine puissance capitalistique).
Toujours dans le scénario de ma compréhension limitée, ces éditeurs de logiciels avaient été largement rejoints, voire même entraînés par une industrie de la propriété intellectuelle affriolée par les perspectives quasi-illimités de croissance dans ce domaine.
Par ailleurs, un raisonnement simpliste m'assurait encore d'un lien fort entre logiciel non-libre et besoin de brevets logiciels. Imaginons un monde avec uniquement des auteurs et éditeurs de logiciels libres. À quoi bon y entretenir des armées d'avocats improductifs pour discuter de brevets portants uniquement sur des codes libres, réutilisables et nécessairement couverts par des publications antérieures ? Dans la mesure ou l'on commence par écrire et publier son code libre, et que l'on n'envisage qu'ultérieurement de déposer un brevet dessus ; brevet devenu de facto invalide.
Du genre « j'ai vu l'épisode 2 qui a toujours un succès monstre ; mais l'épisode 1 étant un peu trop massif, j'ai préféré le remiser soigneusement ou superstitieusement dans un placard. » Du moins je ne vois que cette explication pour votre affirmation. Lire la Bible sans avoir remarqué ce détail, ne serait-ce pas un peu comme lire Guerre et paix sans remarquer que ça parle de la Russie, ou la Saga Harry Poter sans y déceler la moindre trace de merveilleux :-) ?
Juste quelques petites réflexions relatives à cette démarche pleine de bon sens :
Peut-être le secours populaire ne vend-t-il pas plus cher une BD d'occasion à des gens défavorisés ? Ne les vendrait-il pas plutôt à des mécènes qui emploient ce moyen pour aider les nécessiteux ?
Si jadis dans une société de pénurie, les babioles et autres jouets pouvaient être fort appréciés, peut-être n'en est-il plus de même dans un monde où beaucoup de ces objets sont vendus moins cher qu'un sandwich ?
On décrit l'homme comme un ζῷον πολιτικόν (animal social) depuis des temps quasi immémoriaux. Et n'est-ce pas bien plus d'intégration sociale que les exclus ont besoin que de verroteries ? Si seulement il était possible de profiter d'offrir les dernières pour faire les premiers pas de l'intégration ! Ce serait infiniment plus utile si j'en crois le livre que je viens de lire traitant justement de ce sujet.
C'est du second degré ? Ou juste de l'ignorance crasse matinée de préjugés ? À moins que vous ne disposiez de sources fiables ayant échappées à tous les historiens et ecclésiastiques divers jusqu'ici ? Parce que, au moins dans la Bible, ancien testament inclus, il est expliqué à maintes occasions et de manière parfaitement explicite qu'il s'agissait d'une volonté délibérée.
ex :
Ps 22
Es 53:1-3
Za 13:7
Jn 10:17
Mc 8:31
Mc 9:31
Mc 10:33
N'hésitez pas à demander si vous souhaitez plus références. Google les connaît très bien également.
Ben justement si on s'en souvient; et ça confirme le propos. Son projet on l'appel même sa passion :-). C'est même de là que provient le nom de la passiflore et du fruit de la passion. Et les témoignages sont unanimes. C'est lui qui allait à la mort.
« […] vaccins DTP trivalents, que plus personne ne veut plus produire […] »
On ne veut plus le produire parce que les coûts de production ont augmenté et dépassent le prix de vente imposé ? Ou parce que le bénéfice n'est pas suffisant en comparaison de ce qu'on peut obtenir en s'entendant pour ne plus produire que des vaccins penta et hexavalents aux tarifs non réglementés et ne nécessitant pas d'abonder le fond d'indemnisation des victimes des vaccins obligatoires ?
L'erreur n'est-elle pas moins dans le prix fixé que dans l'idée de se reposer sur un secteur dépendant du secteur financier pour une mission de service public ?
Ne peut-on penser qu'à l'époque où cette mission reposait sur les épaules d'humains responsables d'une industrie, il pouvait arriver — ou pas, cf. Servier par exemple — que l'éthique personnelle des responsables et leur sens des responsabilités sociales les conduisent à assumer leurs devoirs ? Mais dans le cadre d'un capitalisme purement financier, de sociétés anonymes où toute responsabilité individuelle est abolie, où le mot même de prévarication se trouve oblitéré du langage, où l'éthique n'est plus considérée que comme un obstacle à araser, confier une telle responsabilité à des entreprises ne paraît-il pas soit une erreur risible tant elle est grossière, soit l'expression d'une volonté non dissimulée d’annihilation du système en question ?
« Le but de la retraite est de pouvoir continuer à vivre dignement lorsque l'on arrête son activité professionnelle et de pouvoir continuer à se loger, se nourrir, s'habiller et se soigner. Pour ce qui est des loisirs à chacun d'adapter son budget à son mode vie (ou l'inverse). »
Parfaitement d'accord avec vous. Mais (l'application qui en est proposée d'après un grand expert)[https://linuxfr.org/nodes/118747/comments/1791977] et ce qu'on en entend à la retraite ressemble plus à un système où les pensions de retraites seront proportionnées aux cotisations.
C'est là que le bât blesse selon moi. Les gens aisés, ayant eu de belles carrières et de belles vies ont en réalité bien moins besoin de protection sociale que les exclus. Pour que le système soit « juste » il faudrait qu'il soit conforme à la finalité que vous énoncez : adapté à offrir une vie digne (sans ostentation) à tous.
Dans ce cas, il est justifié de demandé à tous de faire un effort de solidarité. Actuellement, ce qui est prévu c'est un système de solidarité proportionnée à la fortune et donc inversement proportionnée aux besoins. Un système où les pauvres seront solidaires des riches. Ajoutons à cela des syndicats à la vue courte qui ne supportent pas l'idée de la réduction des certains privilèges. Autant dire qu'on est mal partis.
« Mais l'impact de cette durée plus importante sur le financement des retraites est facile a imaginer. »
Moins de chômeurs ? Moins d'accidents du travail ? Moins de travailleurs précaires ? Moins de pollution ? Une meilleure qualité de vie ? Une société plus juste est plus solidaire ? La ou lesquelles de ces conséquences vous paraisse facile à imaginer ?
Évidemment on a du mal à accepter que certains partent à la retraite vers cinquante ans quand on sait qu'on devra bosser au-delà de soixante-dix pour toucher le minimum vieillesse. Et pourtant la réalité est là : allonger la durée du travail ne peut pas servir à autre chose qu'à faire baisser les retraites et creuser les inégalités.
Lancer un logiciel en root réclame de pouvoir faire confiance à ce logiciel. À moins qu'il ne s'agisse d'un hello world écrit par sois-même, on a rarement les compétences et les moyens de placer une confiance justifiée dans un logiciel. Comme il faut bien, quand même, faire confiance parfois dans la vie, on pourrait proposer de ne faire confiance qu'à des logiciels proposés par l'ensemble des distributions Gnu/Linux sérieuses. Mais même ce critère est éminemment biaisé.
Le risque c'est bien entendu de laisser les pleins pouvoir à un logiciel potentiellement malveillant, ou comportant des bogues qui fragiliseront le système.
Tout dépend de la manière de définir la norme. Si c'est en regardant les usages courants alors oui c'est normal. Il me semble que dans le monde privateur la plupart des logiciels requièrent des droits administrateurs pour être installés. C'est qu'il faut surveiller l'utilisateur le produit. Dans le monde libre c'est moins classique. Un bon installateur devrait permettre une installation personnalisée par un simple utilisateur du système. À moins que le logiciel en question n'ait besoin d'accès très particuliers au cœur du système (et dans ce cas là, le danger est accru, conférer points précédents). Si ce n'est pas le cas, demander nécessairement ces droits peut relever de deux possibilités : a) l'incompétence des fournisseurs ; on en déduira donc que le logiciel est dangereux b) la malveillance, comme dans le monde privateur ; inutile de faire un tableau quant au risque lié.
Conclusion :
Une fois envisagé de faire confiance aux fournisseurs du logiciel (vous avez décidé de l'installer après tout), il faut décider de la réponse à la question : « Est-il justifié que ce logiciel accède de manière profonde à mon système ? »
Si oui, vous pouvez envisagé de le laisser faire. Si non, il vaudra mieux tenter d'isoler ce truc dans une machine virtuelle par exemple.
C'est justement le propos de mon exemple : les « optimisations » ayant apparemment nettement évoluées au cours du temps, la comparaison n'était pas pertinente.
« [l]e système de retraite est affiché comme revenu décalé : on met plus de côté donc on recevra plus, pour avoir un niveau de vie équivalent. Même principe que pour le chômage.
Ce n'est pas affiché comme système de solidarité. »
Affiché où précisément ? Si on en crois la section historique de la page Wikipedia sur le système de retraite Français on observera effectivement que ce système est schématiquement tiraillé entre deux tendances. Celle d'un système de solidarité et celle d'un système d'organisation du chacun pour soi (joli oxymore en apparence s'il ne s'agissait pas en sous main d'un synonyme de tous pour le pouvoir).
Exemples :
« La vie des anciens a longtemps reposé sur la solidarité inter-générationnelle et de menus travaux artisanaux. De nombreuses formes d'entraide volontaires existaient dès le Moyen Âge : corporations, sociétés de secours mutuels. »
« Pour le secteur privé, les sociétés de secours mutuels (les premières en 1804 pour les ouvriers), dites aussi sociétés de prévoyance18,19,20 ont permis un palliatif, mais leur développement était entravé par la réglementation[…] »
« La loi sur les « retraites ouvrières et paysannes » (ROP, 191024,25,26) crée des systèmes de retraite par capitalisation à adhésion obligatoire, défendus par des membres du Parti radical comme Léon Bourgeois et Paul Guieysse, qui bénéficient à 3 millions de salariés sur 8 millions, et 40 millions de français […] »
« Les querelles se poursuivront jusqu'en 1930, pour savoir qui de l’État, des syndicats, du patronat ou de la mutualité doit gérer ce système. Un compromis est trouvé : protection maladie par répartition et capitalisation pour la retraite, tous deux obligatoires, couvrant théoriquement 10 millions de personnes en 1930 et 15 en 1941. »
« […] René Belin va reprendre les projets de la fin des années 1930 qui visaient notamment à substituer le principe de répartition à celui de capitalisation […] »
N'ayant pas connaissance d'une loi fondamentale stipulant que la retraite est un revenu décalé et ne saurait-être un système de solidarité nationale ; considérant par ailleurs que la raison d'être de l'état est le souverain bien du peuple et que celui-ci passe nécessairement par la solidarité et la fraternité qui s'expriment à l'égard des plus fragiles ;
et ne voyant pas en quoi le chacun pour soi et la loi du plus fort pourraient justifier une nécessité d'organisation ; il ne me semble pas déraisonnable de plaider ouvertement pour un système de retraite solidaire par répartition. Et comme vous le soulignez il s'agit bien d'une opinion politique parfaitement antinomique du chacun pour soi que vous semblez présenter sous la perspective TINA si j'ai bien suivi.
On remarquera que contrairement à plusieurs consultations précédentes (comme sur la réforme de la bioéthique marchandisation progressive de l'humain), même si la plateforme semble assez similaire, il n'est pas prévu de laisser les participants à la consultation s'exprimer sur les avis des uns ou des autres. Probablement pour éviter que les choix déjà pris ne puissent être contestés sur la base de l'expression demandée.
J'en profite pour donner mon avis de péquenot de base. Il me semble immoral de privilégier les privilégiés et de déshériter les déshérités. Surtout dans un pays dont la devise proclame la fraternité. Ainsi comment justifier que sous prétexte que j'ai eu toute ma vie un bon salaire, un emploi stable, peu de maladies graves, la possibilité de m'enrichir… comment justifier que le système de répartition que doit être une système de retraite me privilégie par rapport à quelqu'un ayant souffert toute sa vie de la raréfaction du travail, d'une santé défaillante, de l'exploitation par des escrocs asociaux, de difficultés à se loger… ?
Il me semble donc qu'une bonne réforme des retraites devrait surtout accentuer son caractère SOLIDAIRE. Non seulement par répartition, mais en privilégiant — une fois n'est pas coutume — les bas revenus. Par exemple en lissant les pensions pour les limiter d'un côté à un maximum de deux fois le salaire minium (il paraît étrange de demander à un salarié au SMIC de contribuer, par solidarité, à une pension très supérieure à son salaire pour autrui) et de l'autre à un minimum de peut-être 80% de ce même salaire minimum.
« Personne ne va vouloir travailler plus longtemps, personne ne veut payer plus, personne ne veut moins recevoir et tout le monde pense avoir la solution simple […] »
Ben justement le lien lui propose de payer plus pour permettre d'éviter de baisser les retraites.
Par ailleurs l'une des problématiques liée à cette réforme et à son acceptation est peut-être le manque de confiance dans la classe dirigeante. À force d'observer une politique systématiquement en décalage avec le monde de la pensée, beaucoup ont compris que le fonctionnement du système ne peut s'expliquer que par une dérive totalement oligarchique de la démocratie.
Je m'explique par un exemple tiré de l'actualité récente : un député propose un amendement sur une loi. Le gouvernement par la voix du ministre désapprouve cet amendement. Les godillots le rejettent unanimement. On observe que le même amendement avait déjà été proposé de manière très substantiellement similaire par l'actuel ministre deux ans auparavant.
De tels revirement ont une explication assez évidente[*]…
Du coup, malgré toutes les bonnes raisons de réformer le système des retraites, les gens sentent bien que la réforme même si elle traite certains des problèmes actuels contribuera surtout à aggraver la situation pour la majorité.
[*] À me lire on croirait peut-être que je suis un horrible marxiste léniniste tout de rouge vêtu. Alors qu'en fait, c'est sur Aristote que je m'appuie ici (un type qui défend bec et ongle la supériorité irréfragable des riches sur les pauvres, la supériorité de la monarchie sur l'aristocratie, et de cette dernière sur la république ; et pour lequel tyrannies, oligarchies et démocraties ne sont que des formes perverties des trois constitutions naturelles qui précèdent). D'après ses raisonnements dans « la politique » l'observation que je rapporte ne saurait avoir d'autre explication qu'une nature oligarchique du gouvernement.
En pratique il me semble que pour exploiter ces failles (au moins une bonne partie d'entre elles) il faille tout de même avoir gagné le droit d'exécuter du code sur la machine ? Me tromperais-je ? Ça limite tout de même les nécessités de mise à jour, non ? Y a-t-il des exploitations connues passant par les navigateurs ?
« Changer de voiture pour un modèle moins gourmand est donc positif, si tu le fais de manière raisonnable (donc pas dès 50 000 km) et si tu envisages aussi de baisser en poids ou d'utiliser une autre motorisation (passer au diesel ou au gaz naturel par exemple, l'électrique si tu es en France et quelques autres rares pays avec une électricité décarbonnée). »
Tout le problème étant de le faire de manière raisonnable.
Mon expérience personnelle est qu'en passant d'une automobile de 1993 censée consommer 7l/100km a une automobile de 2011 supposée consommer 3,6l/100km (les tests n'ayant pas variés sur la période les chiffres sont supposés être comparables), la mesure à la pompe du volume de carburant employé divisé par le nombre de kilomètres parcourus est restée sensiblement inchangée voire aurait légèrement augmentée. Et ce malgré les dénégations persistantes de l'ordinateur de bord qui sous estime considérablement cette mesure. Méfiance donc…
Chez nous — dans une petite filière anecdotique d'une université provinciale mineure, là où les administrateurs informatiques sont toujours compétents et l'herbe plus verte — l'interpréteur python par défaut est toujours en version 2 ce qui occasionne pas mal de soucis à nos étudiants, et l'IDE employée pour le développement est emacs+bash.
Ne se déconsidérerait-elle pas elle-même en contre-disant précisément celui qu'elle prétend avoir pour chef ?
Il se trouve que l'une des interprétations les plus constante et unanime de ce verset consiste à y voir une dénonciation des élus (les ~croyants inconséquents) et l'annonce de la bonne nouvelle du salut aux païens.
Sauf erreur de ma part, cet exemple va précisément dans le même sens que le précédent. Toutes réserves gardées sur la valeur à accorder à ces considérations anecdotiques. Du coup, je ne comprend guère votre propos. Souhaitiez-vous juste signifier que vous n'aviez pas lu le commentaire auquel vous répondez en plus de signaler un autre exemple du même acabit que celui du journal ?
« L'informatique, le seul endroit où quand tu es minuscule, tu es plus grand. »
Pas le seul. Dans la Bible on trouve aussi :
« Ainsi les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. » Matthieu 20.16
Où premier et derniers est souvent compris comme grand et petit ou encore comme important et négligeable.
De là à pousser un parallèle entre informatique et royaume de Dieu, ou à voir en Jésus-Christ un précurseur d'Ada Lovelace, il y a tout de même un pas. Remarquons cependant que c'est bien en vertu de leur prééminence de lettre capitales que les majuscules se sont ainsi souvent vues attribuées des numéros inférieures aux lettres minuscules.
On en déduira que soit l'auteur est débile || ignorant || ivre (de sommeil évidemment), soit qu'il s'agit d'une figure de style montrant par exemple qu'il ne s'intéresse au succès d'une distribution qu'auprès d'une certaine audience. Le contexte, et l'introduction ne permettent pas nécessairement de lever le dilemme de façon indubitable.
Un brevet ne peut être déposé que pour une invention nouvelle. Si je pars déposer un brevet sur le cinématographe aujourd'hui, les gens me montreront un billet de cinéma, et un film montrant des gens regardant un film cinématographique, et me riront au nez en me disant que j'arrive trop tard avec mon invention nouvelle.
De même si tu peux démontrer qu'un brevet a été déposé sur quelque chose de préexistant, il est invalidé.
Normalement les bureaux des brevets doivent se charger de cette tâche. Mais en pratique les spécialistes des brevets les rédigent de manière à rendre se travail ardu. Par ailleurs il n'existe aucune incitation réelle à bien faire ce travail. Ça a par exemple donné lieu a un dépôt de brevet sur la roue récompensé par les IgNobels à des fins satiriques. Brevet accepté comme il se doit.
NB : en théorie, il conviendrait aussi de démontrer la non évidence de l'invention. C'est plus délicat à faire. Mais heureusement les bureaux des brevets sont peu regardant pour les raisons évoquées ci-avant.
Bonne nouvelle en effet.
Toutefois il est évident que dans un société il existe et doit exister des gens moins vertueux que d'autre (je me permet de paraphraser Aristote). De telles personnes seront nécessairement enclines à profiter des failles du système. Les en empêcher dans tel ou tel situation est certainement un bien. Mais c'est comme essayer de retenir un a un les grains de sable coulant dans un sablier. Un vrai travail de Sisyphe.
Une fois clairement identifiée une faille, ne serait-on pas en droit d'attendre des dirigeants la correction de celle-ci ? Pour filer la métaphore, ne serait-il pas bien plus raisonnable de boucher le trou ? Ce n'est pas comme si les défaillances et travers du système de brevets n'était pas de notoriété publique. N'existe-t-il donc aucun moyen de mettre nos dirigeant face à leur responsabilité pour qu'ils finissent par corriger ce système ? Parce qu'on peut supposer que les patent trolls c'est comme les gremlins. À chaque fois que l'un passe à la moulinette se sont dix autres qui apparaissent : une structure mafieuse est mise hors d'état de nuire, et ce sont les associées qui la constituaient qui, bien formés, remonteront autant d'entreprises florissantes sur le même modèle d'affaire. Non ?
De fait. Nonobstant la sélection des articles et la publicité leur étant ainsi donnée relève pourtant du libre choix de l'auteur de la revue de presse.
Les articles ne sont pas entièrement repris et seulement partiellement cités. De fait. N'est-ce-pas ce qui ouvre désormais droit à une rémunération négociée ? et ce qui a agité et la sphère politique à l'encontre de Google ces dernières semaines, et le pop-corn chez les commentateurs du monde informatique ? Ou y aurait-il une subtilité dans les termes de la loi qui m'aurait échappée ?
« L'open source et le syndrome du parasite » une apologétique sans envergure ni justification solide de la fermeture des logiciels se trouve dans cette revue de presque. Voilà qui paraît fort surprenant. L'argumentation essentielle de l'article s'appuyant sur une confusion bancale entre logiciels et clients — confusément introduite et défendue — permettant de pseudo-justifier une comparaison avec des biens rivaux paraît bien fragile ; ou tout du moins n'être applicable qu'à quelques cas particuliers ; tout en étant démentie par moult exemples fameux.
En sept mots : Qu'est-ce que ça fou là ?!
Par ailleurs, petite question subsidiaire : Linuxfr ou l'April ont-ils une autorisation de reprise des articles ? Ou s'acquittent-ils des nouveaux droits à l'égard des éditeurs de presse ?
[^] # Re: C'est sans fin…
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Manifestation contre le Brevet Logiciel Unitaire, jeudi 12 décembre 2019 à Bruxelles. Évalué à 5.
J'ai dû me fourvoyer totalement dans ce cas, et il va me falloir une bonne dose d'explications pour rattraper le train du savoir. Merci d'avance.
Il m'avait semblé avoir compris qu'une partie de l'industrie du logiciel privateur appuyait fortement cette idée de brevet logiciel afin d'asseoir plus aisément sa position dominante ; en prévenant ainsi l'émergence de petits concurrents dans un domaine ou il est sinon trop facile d'émerger sur la seule base d'idées novatrices et de compétences techniques (par opposition aux industries lourdes où la création d'un poids lourds nécessite une certaine puissance capitalistique).
Toujours dans le scénario de ma compréhension limitée, ces éditeurs de logiciels avaient été largement rejoints, voire même entraînés par une industrie de la propriété intellectuelle affriolée par les perspectives quasi-illimités de croissance dans ce domaine.
Par ailleurs, un raisonnement simpliste m'assurait encore d'un lien fort entre logiciel non-libre et besoin de brevets logiciels. Imaginons un monde avec uniquement des auteurs et éditeurs de logiciels libres. À quoi bon y entretenir des armées d'avocats improductifs pour discuter de brevets portants uniquement sur des codes libres, réutilisables et nécessairement couverts par des publications antérieures ? Dans la mesure ou l'on commence par écrire et publier son code libre, et que l'on n'envisage qu'ultérieurement de déposer un brevet dessus ; brevet devenu de facto invalide.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: commentaire
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal [HS] 06/12/89 Tuerie de femmes à Montréal. Évalué à 4.
Du genre « j'ai vu l'épisode 2 qui a toujours un succès monstre ; mais l'épisode 1 étant un peu trop massif, j'ai préféré le remiser soigneusement ou superstitieusement dans un placard. » Du moins je ne vois que cette explication pour votre affirmation. Lire la Bible sans avoir remarqué ce détail, ne serait-ce pas un peu comme lire Guerre et paix sans remarquer que ça parle de la Russie, ou la Saga Harry Poter sans y déceler la moindre trace de merveilleux :-) ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Qu'est-il important de donner ?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Cette année je donne. Évalué à 6.
Juste quelques petites réflexions relatives à cette démarche pleine de bon sens :
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: questions
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à 6.
Pour les non philosophes, votre propos est sensiblement moins hermétique une fois expliqué dans le détail ; surtout pour ce mot qu'on ne trouve même pas dans les bons dictionnaires et avec à peine quelques dizaines d'occurrences référencées dans les publications Françaises au cours des deux derniers siècles.
Du coup, je serais aussi intéressé à une explication de texte concernant votre lien sur « séparation » ? La lecture de la note biographique pointée n'a guère éclairée ma lanterne.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: commentaire
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal [HS] 06/12/89 Tuerie de femmes à Montréal. Évalué à 2. Dernière modification le 09 décembre 2019 à 11:21.
C'est du second degré ? Ou juste de l'ignorance crasse matinée de préjugés ? À moins que vous ne disposiez de sources fiables ayant échappées à tous les historiens et ecclésiastiques divers jusqu'ici ? Parce que, au moins dans la Bible, ancien testament inclus, il est expliqué à maintes occasions et de manière parfaitement explicite qu'il s'agissait d'une volonté délibérée.
ex :
N'hésitez pas à demander si vous souhaitez plus références. Google les connaît très bien également.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Malheureusement
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal [HS] 06/12/89 Tuerie de femmes à Montréal. Évalué à 4.
Moins anecdotiquement on peut ajouter au journal que les Canadiens s'inquiètent aussi de la sur représentation des femmes indigènes parmi les victimes d'homicide.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: commentaire
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal [HS] 06/12/89 Tuerie de femmes à Montréal. Évalué à 3.
Ben justement si on s'en souvient; et ça confirme le propos. Son projet on l'appel même sa passion :-). C'est même de là que provient le nom de la passiflore et du fruit de la passion. Et les témoignages sont unanimes. C'est lui qui allait à la mort.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Brevets et arnaque
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Une victoire de l’éthique dans une guerre économique. Évalué à 7.
On ne veut plus le produire parce que les coûts de production ont augmenté et dépassent le prix de vente imposé ? Ou parce que le bénéfice n'est pas suffisant en comparaison de ce qu'on peut obtenir en s'entendant pour ne plus produire que des vaccins penta et hexavalents aux tarifs non réglementés et ne nécessitant pas d'abonder le fond d'indemnisation des victimes des vaccins obligatoires ?
L'erreur n'est-elle pas moins dans le prix fixé que dans l'idée de se reposer sur un secteur dépendant du secteur financier pour une mission de service public ?
Ne peut-on penser qu'à l'époque où cette mission reposait sur les épaules d'humains responsables d'une industrie, il pouvait arriver — ou pas, cf. Servier par exemple — que l'éthique personnelle des responsables et leur sens des responsabilités sociales les conduisent à assumer leurs devoirs ? Mais dans le cadre d'un capitalisme purement financier, de sociétés anonymes où toute responsabilité individuelle est abolie, où le mot même de prévarication se trouve oblitéré du langage, où l'éthique n'est plus considérée que comme un obstacle à araser, confier une telle responsabilité à des entreprises ne paraît-il pas soit une erreur risible tant elle est grossière, soit l'expression d'une volonté non dissimulée d’annihilation du système en question ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Schizophrénie
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Le sujet dont tout le monde a envie de parler, mais qu'on n’ose pas.. Évalué à 8.
Parfaitement d'accord avec vous. Mais (l'application qui en est proposée d'après un grand expert)[https://linuxfr.org/nodes/118747/comments/1791977] et ce qu'on en entend à la retraite ressemble plus à un système où les pensions de retraites seront proportionnées aux cotisations.
C'est là que le bât blesse selon moi. Les gens aisés, ayant eu de belles carrières et de belles vies ont en réalité bien moins besoin de protection sociale que les exclus. Pour que le système soit « juste » il faudrait qu'il soit conforme à la finalité que vous énoncez : adapté à offrir une vie digne (sans ostentation) à tous.
Dans ce cas, il est justifié de demandé à tous de faire un effort de solidarité. Actuellement, ce qui est prévu c'est un système de solidarité proportionnée à la fortune et donc inversement proportionnée aux besoins. Un système où les pauvres seront solidaires des riches. Ajoutons à cela des syndicats à la vue courte qui ne supportent pas l'idée de la réduction des certains privilèges. Autant dire qu'on est mal partis.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: La France - Champion de la durée de la retraite
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien Calculateur de retraite après la réforme. Évalué à 3.
Moins de chômeurs ? Moins d'accidents du travail ? Moins de travailleurs précaires ? Moins de pollution ? Une meilleure qualité de vie ? Une société plus juste est plus solidaire ? La ou lesquelles de ces conséquences vous paraisse facile à imaginer ?
Évidemment on a du mal à accepter que certains partent à la retraite vers cinquante ans quand on sait qu'on devra bosser au-delà de soixante-dix pour toucher le minimum vieillesse. Et pourtant la réalité est là : allonger la durée du travail ne peut pas servir à autre chose qu'à faire baisser les retraites et creuser les inégalités.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Non, non & bof.
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au message Logiciel et root. Évalué à 6.
Lancer un logiciel en root réclame de pouvoir faire confiance à ce logiciel. À moins qu'il ne s'agisse d'un hello world écrit par sois-même, on a rarement les compétences et les moyens de placer une confiance justifiée dans un logiciel. Comme il faut bien, quand même, faire confiance parfois dans la vie, on pourrait proposer de ne faire confiance qu'à des logiciels proposés par l'ensemble des distributions Gnu/Linux sérieuses. Mais même ce critère est éminemment biaisé.
Le risque c'est bien entendu de laisser les pleins pouvoir à un logiciel potentiellement malveillant, ou comportant des bogues qui fragiliseront le système.
Tout dépend de la manière de définir la norme. Si c'est en regardant les usages courants alors oui c'est normal. Il me semble que dans le monde privateur la plupart des logiciels requièrent des droits administrateurs pour être installés. C'est qu'il faut surveiller
l'utilisateurle produit. Dans le monde libre c'est moins classique. Un bon installateur devrait permettre une installation personnalisée par un simple utilisateur du système. À moins que le logiciel en question n'ait besoin d'accès très particuliers au cœur du système (et dans ce cas là, le danger est accru, conférer points précédents). Si ce n'est pas le cas, demander nécessairement ces droits peut relever de deux possibilités : a) l'incompétence des fournisseurs ; on en déduira donc que le logiciel est dangereux b) la malveillance, comme dans le monde privateur ; inutile de faire un tableau quant au risque lié.Conclusion :
Une fois envisagé de faire confiance aux fournisseurs du logiciel (vous avez décidé de l'installer après tout), il faut décider de la réponse à la question : « Est-il justifié que ce logiciel accède de manière profonde à mon système ? »
Si oui, vous pouvez envisagé de le laisser faire. Si non, il vaudra mieux tenter d'isoler ce truc dans une machine virtuelle par exemple.
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[^] # Re: attention
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Informatique et écologie. Évalué à 3.
C'est justement le propos de mon exemple : les « optimisations » ayant apparemment nettement évoluées au cours du temps, la comparaison n'était pas pertinente.
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[^] # Re: Consultation
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien Calculateur de retraite après la réforme. Évalué à 5.
Affiché où précisément ? Si on en crois la section historique de la page Wikipedia sur le système de retraite Français on observera effectivement que ce système est schématiquement tiraillé entre deux tendances. Celle d'un système de solidarité et celle d'un système d'organisation du chacun pour soi (joli oxymore en apparence s'il ne s'agissait pas en sous main d'un synonyme de tous pour le pouvoir).
Exemples :
N'ayant pas connaissance d'une loi fondamentale stipulant que la retraite est un revenu décalé et ne saurait-être un système de solidarité nationale ; considérant par ailleurs que la raison d'être de l'état est le souverain bien du peuple et que celui-ci passe nécessairement par la solidarité et la fraternité qui s'expriment à l'égard des plus fragiles ;
et ne voyant pas en quoi le chacun pour soi et la loi du plus fort pourraient justifier une nécessité d'organisation ; il ne me semble pas déraisonnable de plaider ouvertement pour un système de retraite solidaire par répartition. Et comme vous le soulignez il s'agit bien d'une opinion politique parfaitement antinomique du chacun pour soi que vous semblez présenter sous la perspective TINA si j'ai bien suivi.
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# Consultation
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien Calculateur de retraite après la réforme. Évalué à 10.
Il se trouve que le gouvernement organise une (consultation sur la réforme du système des retraites.)[https://participez.reforme-retraite.gouv.fr/pages/un-dispositif-de-participation-complet]
On remarquera que contrairement à plusieurs consultations précédentes (comme sur la
réforme de la bioéthiquemarchandisation progressive de l'humain), même si la plateforme semble assez similaire, il n'est pas prévu de laisser les participants à la consultation s'exprimer sur les avis des uns ou des autres. Probablement pour éviter que les choix déjà pris ne puissent être contestés sur la base de l'expression demandée.J'en profite pour donner mon avis de péquenot de base. Il me semble immoral de privilégier les privilégiés et de déshériter les déshérités. Surtout dans un pays dont la devise proclame la fraternité. Ainsi comment justifier que sous prétexte que j'ai eu toute ma vie un bon salaire, un emploi stable, peu de maladies graves, la possibilité de m'enrichir… comment justifier que le système de répartition que doit être une système de retraite me privilégie par rapport à quelqu'un ayant souffert toute sa vie de la raréfaction du travail, d'une santé défaillante, de l'exploitation par des escrocs asociaux, de difficultés à se loger… ?
Il me semble donc qu'une bonne réforme des retraites devrait surtout accentuer son caractère SOLIDAIRE. Non seulement par répartition, mais en privilégiant — une fois n'est pas coutume — les bas revenus. Par exemple en lissant les pensions pour les limiter d'un côté à un maximum de deux fois le salaire minium (il paraît étrange de demander à un salarié au SMIC de contribuer, par solidarité, à une pension très supérieure à son salaire pour autrui) et de l'autre à un minimum de peut-être 80% de ce même salaire minimum.
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[^] # Re: Problématique sociale intéressante
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au lien Calculateur de retraite après la réforme. Évalué à 5.
Ben justement le lien lui propose de payer plus pour permettre d'éviter de baisser les retraites.
Par ailleurs l'une des problématiques liée à cette réforme et à son acceptation est peut-être le manque de confiance dans la classe dirigeante. À force d'observer une politique systématiquement en décalage avec le monde de la pensée, beaucoup ont compris que le fonctionnement du système ne peut s'expliquer que par une dérive totalement oligarchique de la démocratie.
Je m'explique par un exemple tiré de l'actualité récente : un député propose un amendement sur une loi. Le gouvernement par la voix du ministre désapprouve cet amendement. Les godillots le rejettent unanimement. On observe que le même amendement avait déjà été proposé de manière très substantiellement similaire par l'actuel ministre deux ans auparavant.
De tels revirement ont une explication assez évidente[*]…
Du coup, malgré toutes les bonnes raisons de réformer le système des retraites, les gens sentent bien que la réforme même si elle traite certains des problèmes actuels contribuera surtout à aggraver la situation pour la majorité.
[*] À me lire on croirait peut-être que je suis un horrible marxiste léniniste tout de rouge vêtu. Alors qu'en fait, c'est sur Aristote que je m'appuie ici (un type qui défend bec et ongle la supériorité irréfragable des riches sur les pauvres, la supériorité de la monarchie sur l'aristocratie, et de cette dernière sur la république ; et pour lequel tyrannies, oligarchies et démocraties ne sont que des formes perverties des trois constitutions naturelles qui précèdent). D'après ses raisonnements dans « la politique » l'observation que je rapporte ne saurait avoir d'autre explication qu'une nature oligarchique du gouvernement.
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# Accès
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Automne, saison chaude chez Intel. Évalué à 6.
En pratique il me semble que pour exploiter ces failles (au moins une bonne partie d'entre elles) il faille tout de même avoir gagné le droit d'exécuter du code sur la machine ? Me tromperais-je ? Ça limite tout de même les nécessités de mise à jour, non ? Y a-t-il des exploitations connues passant par les navigateurs ?
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[^] # Re: attention
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Informatique et écologie. Évalué à 6.
Tout le problème étant de le faire de manière raisonnable.
Mon expérience personnelle est qu'en passant d'une automobile de 1993 censée consommer 7l/100km a une automobile de 2011 supposée consommer 3,6l/100km (les tests n'ayant pas variés sur la période les chiffres sont supposés être comparables), la mesure à la pompe du volume de carburant employé divisé par le nombre de kilomètres parcourus est restée sensiblement inchangée voire aurait légèrement augmentée. Et ce malgré les dénégations persistantes de l'ordinateur de bord qui sous estime considérablement cette mesure. Méfiance donc…
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[^] # Re: NSI
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Apprentissage de la programmation dans les lycées (SNT/NSI) — la création d’exercices. Évalué à 2.
Chez nous — dans une petite filière anecdotique d'une université provinciale mineure, là où les administrateurs informatiques sont toujours compétents et l'herbe plus verte — l'interpréteur python par défaut est toujours en version 2 ce qui occasionne pas mal de soucis à nos étudiants, et l'IDE employée pour le développement est emacs+bash.
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[^] # Re: Autre endroit
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Rigolons avec l'ascii. Évalué à 2.
Ne se déconsidérerait-elle pas elle-même en contre-disant précisément celui qu'elle prétend avoir pour chef ?
Il se trouve que l'une des interprétations les plus constante et unanime de ce verset consiste à y voir une dénonciation des élus (les ~croyants inconséquents) et l'annonce de la bonne nouvelle du salut aux païens.
Sauf erreur de ma part, cet exemple va précisément dans le même sens que le précédent. Toutes réserves gardées sur la valeur à accorder à ces considérations anecdotiques. Du coup, je ne comprend guère votre propos. Souhaitiez-vous juste signifier que vous n'aviez pas lu le commentaire auquel vous répondez en plus de signaler un autre exemple du même acabit que celui du journal ?
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# Autre endroit
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Rigolons avec l'ascii. Évalué à 10.
Pas le seul. Dans la Bible on trouve aussi :
Où premier et derniers est souvent compris comme grand et petit ou encore comme important et négligeable.
De là à pousser un parallèle entre informatique et royaume de Dieu, ou à voir en Jésus-Christ un précurseur d'Ada Lovelace, il y a tout de même un pas. Remarquons cependant que c'est bien en vertu de leur prééminence de lettre capitales que les majuscules se sont ainsi souvent vues attribuées des numéros inférieures aux lettres minuscules.
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[^] # Re: PPA
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal La question qui m'empêche de dormir. Évalué à 1.
On en déduira que soit l'auteur est débile || ignorant || ivre (de sommeil évidemment), soit qu'il s'agit d'une figure de style montrant par exemple qu'il ne s'intéresse au succès d'une distribution qu'auprès d'une certaine audience. Le contexte, et l'introduction ne permettent pas nécessairement de lever le dilemme de façon indubitable.
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[^] # Re: Pas compris la défense
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Une victoire de l’éthique dans une guerre économique. Évalué à 9.
Un brevet ne peut être déposé que pour une invention nouvelle. Si je pars déposer un brevet sur le cinématographe aujourd'hui, les gens me montreront un billet de cinéma, et un film montrant des gens regardant un film cinématographique, et me riront au nez en me disant que j'arrive trop tard avec mon invention nouvelle.
De même si tu peux démontrer qu'un brevet a été déposé sur quelque chose de préexistant, il est invalidé.
Normalement les bureaux des brevets doivent se charger de cette tâche. Mais en pratique les spécialistes des brevets les rédigent de manière à rendre se travail ardu. Par ailleurs il n'existe aucune incitation réelle à bien faire ce travail. Ça a par exemple donné lieu a un dépôt de brevet sur la roue récompensé par les IgNobels à des fins satiriques. Brevet accepté comme il se doit.
NB : en théorie, il conviendrait aussi de démontrer la non évidence de l'invention. C'est plus délicat à faire. Mais heureusement les bureaux des brevets sont peu regardant pour les raisons évoquées ci-avant.
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# Cible
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Une victoire de l’éthique dans une guerre économique. Évalué à 9.
Bonne nouvelle en effet.
Toutefois il est évident que dans un société il existe et doit exister des gens moins vertueux que d'autre (je me permet de paraphraser Aristote). De telles personnes seront nécessairement enclines à profiter des failles du système. Les en empêcher dans tel ou tel situation est certainement un bien. Mais c'est comme essayer de retenir un a un les grains de sable coulant dans un sablier. Un vrai travail de Sisyphe.
Une fois clairement identifiée une faille, ne serait-on pas en droit d'attendre des dirigeants la correction de celle-ci ? Pour filer la métaphore, ne serait-il pas bien plus raisonnable de boucher le trou ? Ce n'est pas comme si les défaillances et travers du système de brevets n'était pas de notoriété publique. N'existe-t-il donc aucun moyen de mettre nos dirigeant face à leur responsabilité pour qu'ils finissent par corriger ce système ? Parce qu'on peut supposer que les patent trolls c'est comme les gremlins. À chaque fois que l'un passe à la moulinette se sont dix autres qui apparaissent : une structure mafieuse est mise hors d'état de nuire, et ce sont les associées qui la constituaient qui, bien formés, remonteront autant d'entreprises florissantes sur le même modèle d'affaire. Non ?
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[^] # Re: L'april qui nous refourgue un plaidoyer pour le logiciel privateur ?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l’April pour la semaine 46 de l’année 2019. Évalué à 5.
De fait. Nonobstant la sélection des articles et la publicité leur étant ainsi donnée relève pourtant du libre choix de l'auteur de la revue de presse.
Les articles ne sont pas entièrement repris et seulement partiellement cités. De fait. N'est-ce-pas ce qui ouvre désormais droit à une rémunération négociée ? et ce qui a agité et la sphère politique à l'encontre de Google ces dernières semaines, et le pop-corn chez les commentateurs du monde informatique ? Ou y aurait-il une subtilité dans les termes de la loi qui m'aurait échappée ?
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# L'april qui nous refourgue un plaidoyer pour le logiciel privateur ?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l’April pour la semaine 46 de l’année 2019. Évalué à 2.
« L'open source et le syndrome du parasite » une apologétique sans envergure ni justification solide de la fermeture des logiciels se trouve dans cette revue de presque. Voilà qui paraît fort surprenant. L'argumentation essentielle de l'article s'appuyant sur une confusion bancale entre logiciels et clients — confusément introduite et défendue — permettant de pseudo-justifier une comparaison avec des biens rivaux paraît bien fragile ; ou tout du moins n'être applicable qu'à quelques cas particuliers ; tout en étant démentie par moult exemples fameux.
En sept mots : Qu'est-ce que ça fou là ?!
Par ailleurs, petite question subsidiaire : Linuxfr ou l'April ont-ils une autorisation de reprise des articles ? Ou s'acquittent-ils des nouveaux droits à l'égard des éditeurs de presse ?
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