Ysabeau 🧶 a écrit 7491 commentaires

Vous auriez été recalé pour ce travail, à l'évidence !

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Corrigé, merci.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Pour tout dire, le succès des missions Apollo doit beaucoup aux femmes qui, semble-t-il, avaient, seules, la capacité manuelle et intellectuelle de tresser soigneusement les cordes qui ont servi de mémoire au dispositif informatique des missions Apollo.

Ce genre de tissage réclame une concentration intense et ce d’autant plus qu’il devait être effectué parfaitement puisqu’il y avait des vies en jeu dans l’histoire. Et, comme toute tâche manuelle, il requiert des capacités intellectuelles (plus que ce que les « purs » intellectuels croient généralement).

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Une autre raison est que coder demande une grande concentration et on ne peut pas fragmenter deux heures de code en périodes de 15 minutes car le même travail se traduirait en en temps total double ou triple. J'ai remarqué que la chambre d'un geek mâle qui se plonge dans son code et se détache facilement de quelques contingences matérielles ne ressemble généralement pas à la chambre coquette d'une femme.

Et donc les femmes sont incapables de se concentrer à cause de leur joli cerveau ?

Houla !

Je tiens simplement à dire que si le geek mâle s'occupait un peu plus de ménage et de ce genre de tâches matérielles, ça dégagerait du temps pour sa compagne et elle pourrait ainsi disposer de plus grandes plages de temps pour coder.

Personnellement je me sens assez insultée par ce genre de commentaires :-(

Donc oui, même avec un petit cerveau féminin, on peut se concentrer profondément et un certain temps, par exemple effectuer des tâches qui durent des heures.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

On a essayé subtilement de le motiver à écrire son poulet sur cette troisième mise en demeure sur la tribune modération (épisode qui fait partie des «  il me manque une partie de l’historique »). Peut-être que pour Noël ?

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

J'ai jeté un rapide coup d'œil là-dessus :

https://fr.wikiversity.org/wiki/Logiciel_libre/Le_march%C3%A9_du_logiciel_libre
https://www.solutions-numeriques.com/marche-du-logiciel-libre-la-france-est-leader-en-europe/
https://www.april.org/evolution-du-marche-du-logiciel-libre-en-france-restitution-de-l-etude-2017-2020
https://cnll.fr/news/resultats-enquete-annuelle-2017/

Sinon, de façon plus anecdotique, si je puis dire, cet article sur les supercalculateurs qui signale que les 500 meilleurs tournent sous Linux.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Je l'ai trouvé très intéressant et agréable à lire aussi. Un grand merci.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Je ne suis pas extrémiste ni binaire. Ce n'est pas tout l'un ou tout l'autre, mais un ensemble harmonieux. Le point médian peut s'avérer utile (comme autrefois, tu l'as souligné à juste titre, les parenthèses), mais tout reposer dessus pour faire inclusif et se donner bonne conscience, c'est définitivement non.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Vaste question :-)

Cela dépend du type de bouquin et de personne. Il n’y a pas une seule réponse. Mais si je feuillette les greniers de ma mémoire concernant les livres que j’ai écrits et qui ont été publiés et ma connaissance du milieu :

• on peut te passer commande d’un bouquin (ça m’est arrivé plus d’une fois, la dernière fois je n’ai pas pu écrire une ligne, je n’en pouvais plus du sujet) ;
• tu prends l’initiative de présenter le bouquin à un vrai éditeur ;
• tu le présentes à un autre éditeur (pas ce que je considère comme vrai) ;
• tu l’auto-édites.

Dans le premier cas, tu n’as qu’à signer le contrat, éventuellement produire le synopsis, écrire et remettre ta copie.

Dans le second cas, il te faut absolument un synopsis. Il faut donc que tu aies une bonne idée du contenu et de l’organisation du bouquin, quel qu’il soit. C’est là où intervient le « ça dépend des gens », parce qu’à ce stade, il faut voir ta motivation à finir le bouquin et ta capacité à suivre la trame que tu as définie. Le vrai éditeur peut te conseiller sur l’organisation du contenu par exemple ou suggérer des modifications, voire les faire (ce qu’on fait en modération par exemple).

Dans le troisième cas, tu présentes le livre fini, l’éditeur le prend, ne le corrige pas, l’édite à tes frais si c’est un format papier. Tant pis si c’est bourré de fautes. L’auto-édition de mon point de vue est préférable.

Donc voilà. J’aurais tendance à dire, moi personnellement, qu’en gros, avoir les trois quarts rédigés et finis est un genre de minimum pour présenter un bouquin (sauf qu’en fait j’avais surtout un plan pour certains de ceux que j’ai écrits, mais comme il y avait un gros travail de recherche derrière…). Là je parle surtout de documents techniques.

Ton synopsis doit être propre, bien net pour attirer l’attention. En gros cela équivaut aux auto-synthèses de LibreOffice : structure du document plus paragraphe de présentation des titres. Et, évidemment, un résumé concis pour présenter l’ouvrage s’impose.

Oh, et ne pas oublier que certaines maisons d’édition ont du mal à sortir les sous pour payer les auteurs… certaines ne le font que si on réclame, voire si on réclame avec force, les droits d’auteurs (ou le montant du forfait qui a été prévu dans le contrat, ça m’est arrivé aussi). J’en connais une qui a perdu comme ça des auteurs et des auteures à succès.

Dernière remarque, on ne soumet pas nʼimporte quel livre à nʼimporte quel éditeur. On regarde dʼabord le catalogue pour voir si cela cadre avec leur ligne éditoriale (oui beaucoup de gens ne le font pas).

PPS : en ce qui me concerne, moi personnellement, avoir un éditeur me motive vraiment plus à travailler sur le bouquin, mais cʼest du moi personnellement évidemment.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

C'est tout le travail de Femme j'écris ton nom justement. L'équipe de linguistes qui a travaillé dessus commence par dresser un passionnant historique de la question et ensuite les recommandations sont à la fois tirées de l'existant et des suggestions nouvelles : docteure par exemple pour le grade plutôt que doctoresse à réserver aux femmes.

Nombre des travaux qui ont suivi se basent là-dessus, au moins en partie. Donc c'est complètement dans la question.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Mais les commander à qui et où ?
C'est bête parce que c'est vraiment un truc intéressant et que, ne serait-ce qu'une version pdf pourrait se vendre assez facilement (et abonder au budget de l'association).

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Et les liens que j'ai donnés ? Ils ne vous intéressent pas ?

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Comme quoi, il faut toujours regarder les dates !

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Mais je n'arrive pas à mettre la souris là où il peut être consulté, ni même sur un formulaire de commande.

Tout cela mériterait des sites et des infos mieux fichues, moi je dis :-)

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

J'ai donné des liens ici et là par exemple.

Je recommande fortement la lecture de Femme, j'écris ton nom… : guide d'aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions, une publication du CNRS de 1999 édité par la Documentation française et qui se lit très bien.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

C'est indiqué dans la page de wikiversity.

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Avec Mageia, je vais dans ce qui s'appelle le Centre de contrôle de Mageia qui est l'endroit où on gère les logiciels et on configure l'ordinateur et les réseaux. Je vais dans la logithèque, je sélectionne l'environnement de bureau (dekstop environment) pour l'installer puis je change de session ou je redémarre en choisissant cet environnement de bureau.

La procédure doit être sensiblement équivalente avec des distributions comme OpenSuse ou Ubuntu par exemple. L'utilitaire a un autre nom (synaptic si je me souviens bien pour Ubuntu). C'est une information facile à trouver.

Dans la série des environnements de bureaux plus légers, il y a Lxde (celui que j'ai sur ma Mageia 6), LXQt ou encore Xfce (celui de mon ordinateur de travail) que je trouve très facile à personnaliser.

Ubuntu a des distributions spécifiques : Lubuntu (environnement de bureau Lxde) et Xubuntu (Xfce).

Et aussi, d'expérience la configuration de l'environnement de bureau joue aussi.

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J'ai fait un tutoriel sur la fabrication et l'utilisation d'un média live (clé de démarrage bootable). À toutes fins utiles.

Le plus compliqué c'est de trouver la touche qui permet d'arriver à l'écran de boot :-) cela dépend pas mal des ordinateurs (soupirs).

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Rufus fait le boulot sous Windows il me semble.

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Oui pas d'inquiétude. Au besoin, si vous trouvez que c'est un peu lent, vous pourrez toujours changer d'environnement de bureau en prendre un plus léger.

Personnellement, j'ai une Mageia 6 qui tourne sur un ordinateur avec 2 go de ram.

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En aparté, le tableau que tu as dépeint la semaine dernière sur la condition des travailleurs du sexe était aussi risible et caricatural que celui du message auquel tu rétorquais.

Ah !

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Qu'est-ce qui est incompréhensible là-dedans ? Surtout dans ce que j'ai graissé ?

Le bénéfice d'une réelle écriture inclusive, donc pas appuyée uniquement sur une astuce typographique imprononçable, est de faire en sorte qu'il y ait une répartition harmonieuse des deux genres lorsqu'il s'agit de personnes et pas une prédominance du masculin.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Premièrement, tout comme la notion de patriarcat, les bénéfices que tu y trouves ne sont pas partagés par tous les courants féministes.

et ?

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Je n'aime pas le point médian pour tout un tas de raisons, mais néanmoins, je pense qu'une écriture réellement inclusive (donc pas basée sur une astuce typographique imprononçable) est utile, voire nécessaire.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Je l'ai fait d'autant plus que je sais que tu y fais attention et que je peux constater que c'est nettement plus qu'une attitude de façade de ta part, et c'est bien agréable.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.