systemd
est un gestionnaire du système et de services (aussi appelé « PID 1 », car c’est le premier processus à être lancé) pour Linux, compatible avec SysV et les scripts d’init LSB. systemd
a des capacités de parallélisation énergiques. Il utilise les sockets et l’activation par D-Bus pour démarrer les services, permettant le démarrage à la demande des démons. Il surveille et commande les processus avec les groupes de contrôle (cgroups) Linux. Il prend en charge la construction d’instantanés et la restauration de l’état du système. Il maintient les points de montage et d’auto-montage, et implémente une logique de contrôle transactionnelle élaborée fondée sur les dépendances entre services.
systemd ne fait pas partie du projet freedesktop.org, bien qu’hébergé sur le site. Il est codé en langage C et publié sous licence GNU GPL 2.1+. Il a été lancé par Lennart Poettering, auteur de PulseAudio et d'Avahi entre autres, et est maintenant activement développé par plusieurs dizaines de développeurs.
La dernière dépêche concernant systemd a suscité de nombreuses réactions et certaines d'entre elles montraient une méconnaissance de ce logiciel : la dépêche se contentait, pour la majeure partie il est vrai, de traduire les notes de versions.
Je vais donc faire un point sur systemd, histoire d’en finir une bonne fois pour toutes avec les discussions sans fin sur systemd (l’espoir fait vivre).