Dans le cadre de leurs missions les personnels de l'éducation et les communautés scolaires partagent des documents, les utilisent, les modifient et les diffusent.
Dénonçant la stratégie commerciale des formats privateurs et fermés qui vise à provoquer la dépendance des utilisateurs et à créer un marché captif, l'April estime que le service public d'éducation doit cesser d’être l'otage d'écosystèmes propriétaires et doit cesser d'accoutumer ses élèves aux éditeurs dominants. Il ne doit plus y avoir aucun asservissement ni à un logiciel, ni à un fournisseur spécifique.
L'interopérabilité est donc une nécessité qui facilitera le partage et la pérennité des documents ainsi que l'indépendance de tous les acteurs du monde de l'éducation. Les documents mis à disposition ou échangés au sein de l’Éducation nationale doivent être dans des formats de fichiers ouverts et interopérables.
À l'initiative de l'April, plus de 100 personnels, enseignants, syndicats de l'Éducation nationale lancent un appel pour la généralisation des formats ouverts dans l'Éducation nationale. Cet appel reçoit également le soutien de SE-UNSA, du SGEN-CFDT, de la Fédération SUD Éducation, des Clionautes et de LinuxÉdu. Il est ouvert à tous.
Pour l'interopérabilité dans l'Éducation nationale l'April appelle personnels, parents d'élèves, organisations, citoyens à signer.