Le système d'exploitation
OpenBSD réputé pour sa robustesse (seulement deux vulnérabilités à distance dans l'installation par défaut, depuis très longtemps) aurait contenu des portes dérobées déposées volontairement par le
FBI. Ces
backdoors (portes dérobées) auraient été introduites dans le système d'exploitation il y a une dizaine d'années.
Rappelons qu'à l'époque ce système d'exploitation était celui des 13 serveurs DNS racine. En raison de l'expiration du délai de la clause de confidentialité signée avec le FBI, c'est Gregory Perry, un ancien contributeur du projet de cryptographie d'OpenBSD qui nous révèle ça.
Le but était de surveiller la circulation de données chiffrées, en insérant du code malicieux dans la pile réseau IPSEC d'OpenBSD.
Theo de Raadt, le fondateur du projet OpenBSD, incite les utilisateurs de ce système à faire un audit du code concerné.
NdM :
À ce jour, il est de rigueur d'être prudent : sur la liste de diffusion OpenBSD, Jason L. Wright explique que c'est un problème qui n'est plus d'actualité et relève de la légende urbaine. L'audit de code lancé par les développeurs a permis de trouver au moins deux bugs mais il serait hasardeux de les relier aux allégations de Gregory Perry. Pour plus de détails voir le nouveau mail de Theo de Raadt.
NdM 2 :
A la suite des précisions apportées dans les commentaires de cette dépêche il s'avère que Gregory Perry n'a jamais été un contributeur du projet OpenBSD et que cet OS n'était pas installé sur les serveurs DNS racine.