eingousef a écrit 1579 commentaires

  • # Mauvais lien ?

    Posté par  . En réponse au journal OCB serait-il toujours protégé par des brevets ?. Évalué à 5.

    Conséquence immédiate pour OpenPGP, plus rien ne s’oppose à la canonisation d’OCB

    C'est le même lien que

    un message laconique

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  • [^] # Re: libre un jour, libre toujours ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Tour d'horizon des images libres (et pas libres). Évalué à 2.

    On parle quand même de plateformes hébergeant des centaines de milliers de contenus, il est tout à fait possible qu'un auteur change ses licences tous les 4 matins sans que ça ne soit relaté nulle part. C'est vrai aussi pour le logiciel, sur github dans la myriade de petits projets qui n'intéressent quasi personne, un changement de licence passe inaperçu (au sens où on n'en parle nulle part) et les seuls trucs qui en attestent sont l'historique git et des copies comme software heritage. C'est pour ça que pour les œuvres libres, tant que les grosses plateformes ne sont pas dotées d'un historique fiable, il faudrait un outil automatique (qui serait très chiant à coder et à mettre en place soi dit en passant).

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  • [^] # Re: libre un jour, libre toujours ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Tour d'horizon des images libres (et pas libres). Évalué à 2.

    En fait, pour ces grosses plateformes, les changements de licence auront été largement médiatisés

    Hein ? Non.

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  • [^] # Re: libre un jour, libre toujours ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Tour d'horizon des images libres (et pas libres). Évalué à 4.

    Si on télécharge une image (ou autre) dans un but de réutilisation et qu'on veut être sûr de son coup, on peut essayer de prendre des captures d'écran (ce qui n'est pas du 100% car une capture peut bien sûr être trafiquée et puis on n'y pense pas forcément); on peut aussi essayer de sauvegarder la page sur archive.org (mais là aussi, un site peut demander à faire retirer les sauvegardes pour sa page, ça m'est déjà arrivé de constater que des sauvegardes pour certains sites avaient disparus).

    Je faisais ça au début quand je téléchargeais de la musique (il y a des sites où les licences changent souvent, donc il faut bien conserver des preuves). Le problème c'est que la page web, où se situe l'indication de la licence, et dont je prends la capture, n'est pas nécessairement sous licence libre, elle. Si la preuve de mon innocence est elle-même une contrefaçon ça ne fait que décaler le problème.

    Du coup je fais juste un fichier texte contenant :

    • l'url de la page

    • la licence indiquée

    • la date à laquelle la licence a été lue et à laquelle le fichier a été téléchargé

    C'est pas une preuve très solide (c'est très facile à forger) mais j'imagine qu'en cas de procès je peux donner ça et ensuite la justice demande des logs à l'hébergeur.

    L'idéal ce serait d'avoir un service qui interroge régulièrement un site, qui isole ce qui est sous licence libre, récupère le contenu et la licence attachée, et mette tout ça dans un historique. Ainsi on pourrait savoir précisément quand la licence a changé. On pourrait aussi savoir quand le contenu a changé (quand on est sur un site où les auteurs changent les contenus et les licences associées un peu comme ils veulent, c'est vite un casse-tête).

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  • [^] # Re: En résumé

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 3.

    Ça doit faire bizarre aux dirigeants de microsoft de voir une licence qui est vraiment virale.

    Je me demande quel adjectif ils vont pouvoir utiliser cette fois.

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  • [^] # Re: Oui, mais toutes les œuvres n'ont pas intérêts à être libres

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 3.

    De toute façon je ne pense même pas que ça ait du sens d'apposer une licence à une clé GPG (c'est des données générées par une machine, pas concerné par le copyright a priori).

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  • [^] # Re: vieux débat !

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 6.

    La question intéressante, c'est pas vraiment de savoir s'il s'agit d'une licence libre au sens des quatre libertés. Plutôt, ce qui m'intéresse, c'est de savoir si elle répond mieux ou non aux buts que l'on recherchait avec le logiciel libre, c'est-à-dire empêcher les développeurs d'avoir du pouvoir sur les utilisateurs.

    Ça aussi c'est un éternel débat. C'est comme pour la liberté d'expression : doit-on autoriser l'expression de paroles qui pourraient amener de fil en aiguille à une perte de liberté des individus ? Mon avis personnel, si tu veux vraiment savoir, c'est que l'outil doit rester neutre, parce que c'est ce qu'on fait par-dessus l'outil qui permet de changer les choses. Le focus doit être sur ce qu'on fait avec l'outil plutôt que sur l'outil en lui-même. L'expression, c'est un outil, c'est pour ça que je suis en faveur de la liberté d'expression, même si c'est prendre un risque (grandissant, en ce moment, d'une façon inquiétante) d'une perte d'autres libertés. Le code, c'est un outil aussi, c'est pour ça que je suis en faveur des quatre libertés dessus. Actuellement on est de plus en plus restreints dans nos libertés par le code et le logiciel libre a peut-être en partie contribué à accélérer les choses, mais ceci est le résultat d'un choix de la société, pas du choix des auteurs d'apposer les quatre libertés à leur code.

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  • [^] # Re: Séparer l'aspect légal de l'aspect stratégique ?

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 1.

    C'est pas la raison pour laquelle ils ont renommé firefox en iceweasel et icecat ?

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  • [^] # Re: l'AGPL, pour prendre la licence libre qui fournit le moins de libertés !?

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 7. Dernière modification le 23 janvier 2021 à 17:50.

    P.S.: Ça reste de la branlette intellectuelle.

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  • [^] # Re: Oui, mais toutes les œuvres n'ont pas intérêts à être libres

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 4.

    Tu confond libre et open(bar).

    Tout à fait. Le fait qu'une œuvre soit publique n'a rien à voir avec son caractère libre. Ma clé GPG privée est libre : tout les utilisateurs de celle-ci ont les quatre libertés dessus. Juste, il n'y a qu'un seul utilisateur au monde, et c'est moi. Et non, j'ai pas envie de la publier.

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  • [^] # Re: Réécriture simpliste de l'histoire

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 6.

    Les licences libres ne sont déjà pas forcément équivalentes suivant les pays. Tous les usages ne sont pas forcément permis : il faut qu'ils soient légaux. Si dans un pays donné il existe des lois anti-monopole plus fortes que dans un autre, est-ce que les licences libres n'y sont plus libres ? Ou est la limite qui fait passer de 100% à 0% ? Ou alors, tant que les restrictions supplémentaires sont dans la loi et pas dans la licence, ça reste 100% libre, même si au final c'est pareil ? Si oui, quel est l'intérêt de la distinction alors ?

    Rappel : la liberté est définie entre l'auteur et l'utilisateur. Quand on parle des libertés offertes par le logiciel libre, il s'agit des libertés accordées par l'auteur. Le fait qu'une tierce partie (Un État, le proxy de ta boite, papa et maman) t'empêche de jouir d'une des quatre libertés n'entre pas en ligne de compte dans la définition d'un logiciel libre.

    Donc un logiciel n'est pas "libre en Suède, pas libre en Chine", il est libre, point. Certains de ses usages voir la totalité de ceux-ci peuvent être illégaux dans le pays de l'utilisateur, en revanche. De même, une licence n'est pas "libre en Allemagne, pas libre en France", elle est libre. Elle peut ne pas être reconnue légalement. Par exemple on aime bien dire que mettre une œuvre dans le domaine public n'est pas légal en France. Ben si, on peut très bien dire "mon œuvre est dans le domaine public". Juste ça n'aura aucune valeur légale. C'est un contrat passé entre l'auteur et l'utilisateur, qui repose uniquement sur la confiance et ne pourra pas être défendu devant les tribunaux (C'est aussi le cas de choses plus courantes comme la clause de non-garantie de la GPL, pas valable en droit français si je ne m'abuse).

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  • [^] # Re: l'AGPL, pour prendre la licence libre qui fournit le moins de libertés !?

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 4.

    Je suis d'accord avec Zenitram sur le fait que l'Affero GPL est plus restrictive que la GPL, au sens où elle élargit la notion d'utilisateur à des personnes qui ne sont pas considérées comme des utilisateurs dans les autres licences.

    C'est difficile ensuite de faire une hiérarchie des licences de la moins restrictive à la plus restrictive, car d'une part cela demande une connaissance approfondie du droit et de ce qu'implique chaque détail de chaque licence, et d'autre part de pouvoir quantifier la liberté ( Comment ça se passe ? On dit qu'ajouter une clause publicitaire compte pour 1, que mentionner l'auteur compte pour 0.5, que le copyleft faible compte pour 2, que le copyleft fort compte pour 4, l'anti-tivoïsation compte pour 3 ?…). Mais si on me demandait de dire au doigt mouillé, quelle est la licence la plus restrictive du paysage libriste, je dirais probablement l'AGPLv3.

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  • [^] # Re: Séparer l'aspect légal de l'aspect stratégique ?

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 2.

    Sur https://en.wikipedia.org/wiki/Centos#History je lis que :

    In January 2014, […] As a result of these changes, ownership of CentOS trademarks was transferred to Red Hat

    C'est là que la perte de contrôle de la communauté sur la distribution s'est faite. Je sais (si j'ai bien compris) que certaines communautés exigent que le nom du logiciel soit libre pour accepter le logiciel (Debian, la FSF…), et j'avoue que j'ai du mal à comprendre tout ce que cela implique.

    Supposons que RockyLinux s'impose comme le successeur de facto de CentOS. Est-ce que celui-ci aura le droit d'indiquer "CentOS" dans /etc/os-release ? Est-ce que un logiciel de déploiement de configurations aura le droit de mettre la valeur "CentOS" dans les facts récupérés de RockyLinux ?

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  • [^] # Re: Séparer l'aspect légal de l'aspect stratégique ?

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 5.

    L’usage qui est en fait menace l’avenir de mon logiciel selon moi ? Exemples : Tivoïsation et GPLv3 ?

    Rappel: la raison pour laquelle la GPLv3 interdit la tivoïsation n'est pas l'avenir du logiciel (notion assez floue au passage), mais la liberté de l'utilisateur. La FSF a utilisé une possibilité offerte par le copyright pour rajouter une restriction dans la GPL afin d'éviter un cas bien précis où du code sous GPL peut être redistribué d'une façon qui prive en pratique l'utilisateur de ses libertés.

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  • [^] # Re: vieux débat !

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 10.

    C'est un marronnier. Tous les ans tu as un newbie qui vient de découvrir le libre, qui trouve ça cool et qui essaye de le concilier avec ses autres convictions et qui crée une licence avec des restrictions sur l'usage, et on doit prendre le temps de lui expliquer que non, c'est pas une licence libre. C'est une routine fatigante, mais nécessaire, comme les Usenet septembers.

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  • [^] # Re: Devrait-on dire "utilisateur libre" ?

    Posté par  . En réponse au journal Rappelons la base du libre : pour tous les usages. Évalué à 8.

    l'avantage de _logiciel libre` c'est qu'il a des définitions claires ;-)

    Le problème de logiciel libre c'est plus la sémantique je dirais. L'adjectif "libre", dans son sens premier n'a de sens qu'appliqué à des personnes, éventuellement à des êtres vivants. Il n'y a que comme cela qu'on le comprend bien. Quand on l'applique à des objets ça nous oblige à une petite acrobatie mentale (« ok, "roue libre" ça ne veut pas dire que la roue n'est pas en prison, ça veut dire que la roue peut tourner sans contrainte autour de son axe de rotation »), mais ça se passe bien parce qu'on en a l'habitude. Quand on l'applique à un logiciel, l'acrobatie est plus difficile, d'une part parce que c'est un terme nouveau (1983) et issu d'un jargon spécialisé, d'autre part parce qu'il y a constamment cette idée de liberté de l'utilisateur : l'adjectif "libre" dans un sens qui lui est propre est associé à l'adjectif "libre" dans le premier sens du terme auquel tout le monde est habitué. Ça peut créer beaucoup de confusion pour tous ceux qui n'ont pas les idées extrêmement claires sur le sujet et c'est une grosse faiblesse du terme "logiciel libre".

    On aurait pu appeler ça "logiciel eingousef" (au hasard), ça aurait été peut-être un peu plus simple à appréhender (sans rendre évidemment la chose totalement limpide : la notion de logiciel libre reste une notion difficile à comprendre pour tout un tas d'autres raisons).

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  • [^] # Re: Le Trackpoint est la raison pour laquelle il y a une Nvidia dans mon ordinateur portable :-/

    Posté par  . En réponse au journal Le trackpoint sur les thinkpad…. Évalué à 8.

    Faites-moi un portable haut-de-gamme avec un GPU AMD et un trackpoint décent et de vrais boutons, et Lenovo pourrait perdre un client, et je pourrais renoncer au marché de l’occasion à cause de cette perle rare.

    Non. Développez un standard de form factor pour les claviers de portables, et faites des gammes de claviers et de portables respectant ce standard. Il est ahurissant que le choix d'un composant interne soit contraint par le choix de l'IHM.

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  • [^] # Re: Impossible d'utiliser autre chose

    Posté par  . En réponse au journal Le trackpoint sur les thinkpad…. Évalué à 6.

    (il m'arrive souvent de poser mes pousses ou ma main

    Moi aussi j'utilise mes pousses !

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  • [^] # Re: Ce journal pose tout de même une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal genre, ils nous prendraient pour des neuneux ?. Évalué à 8.

    Un journal qui serait suivi de commentaires pertinents respirant l'excellence tels que "ce journal aurait plus sa place dans la section [sondages]". Je ne voulais pas spoiler mais tant pis.

    Sinon on dit pas nœunœuds ?

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  • [^] # Re: Ce journal pose tout de même une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal genre, ils nous prendraient pour des neuneux ?. Évalué à 3.

    Tu devrais faire un journal.

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  • [^] # Re: Avoir un avis sur tout, même quand on n'y connait rien

    Posté par  . En réponse au journal genre, ils nous prendraient pour des neuneux ?. Évalué à 5.

    L'administration est très efficace et réactive quand il s'agit de verser des subventions à fond perdu pour "soutenir l'économie".

    Ah mais c'est pas une preuve de son efficacité ça.

    Tu peux avoir une administration dotée de mauvais outils, avec des processus mal pensés, une chaîne de commande pourrie, des gens incompétents, et qui progresse à un train de sénateur en fonctionnement normal, et quand le chef débarque en sueur dans le service en disant "Le Ministre veut un truc ! Alors on met en pause tous les projets, on repousse les réus et on part pas en week-end tant qu'on n'a pas mis en place le truc !", là les processus ont beau ne pas être efficaces le truc sera fait rapidement parce que les gens se donnent à 200% ponctuellement. Ensuite on revient au train habituel.

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  • # Bilan ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Bâtir une communauté comme un service. Évalué à 4.

    Bravo et merci pour cette dépêche !

    On voit bien la différence de fonctionnement entre la communauté et l'industrie. C'est comme la Bazar vs la Cathédrale, sauf que là la Cathédrale est construite uniquement pour être rentable, on la laisse à l'abandon une fois que la messe est dite (et que l'argent de la quête est collecté, évidemment).

    Comment qualifierais-tu le bilan des contributions d'id Software au libre ? D'un côté id a libéré du code mais il ne pouvait pas être réutilisé sans énormément de travail (même pour des clones, vu qu'on doit recréer toutes les données). Des forks ont été faits et ont eu beaucoup de succès mais chacun a dû être maintenu indépendamment dans une communauté qui a déjà peu de ressources. Beaucoup de gens ont été découragés et il y a eu beaucoup de projets morts-nés, mais d'un autre côté sans l'intervention d'un gros acteur comme id au moment des balbutiements de l'opensource, est-ce que le monde du jeu libre aurait autant de contributeurs aujourd'hui ?

    Comment tu verrais une uchronie dans laquelle id Software ne libère pas son code ? Est-ce que la communauté du libre développe ses moteurs dans son coin et arrive au même résultat ? Est-ce que ça prend plus de temps ? Est-ce que le code est de meilleure qualité ? Quand tu regardes les FPS pas basés sur un moteur issu de l'industrie (RedEclipse…), qu'est-ce que ça t'inspire ?

    Maintenant qu'id Software ne libère plus de jeux, et que la vieillesse des moteurs darkplaces/QFusion/ioquake3/Daemon se fait de plus en plus ressentir (incapacité à tirer convenablement parti du multicore, par exemple), quel est le plan / quels sont les pronostics ? Est-ce qu'il faut coder from scratch le nouvel idTech X ? Ou est-ce que tu crois que Godot pourra répondre à tous les besoins d'un Xonotic ou d'un Unvanquished ?

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  • [^] # Re: Gmail, une solution qui ne distingue pas uniquement par sa confidentialité !

    Posté par  . En réponse au journal Les enseignants, poussés vers GMail. Évalué à 3.

    Bah, je sais pas, tu pourrais avoir dans ton client mail un petit dessin en vert qui te dit “DKIM ok” ou un en rouge “pas de DKIM”, tout en recevant quand même tous les mails.

    Ok, donc tu veux faire du tri côté client. Admettons.

    Dans un monde où Google et Microsoft n'ont pas forcé tout le monde à activer DKIM, personne n'utilise DKIM, à part les deux-trois passionnés autohébergés qui suivent les recos de l'IETF au jour le jour, et Google et Microsoft, qui tiennent un peu à leur image et peuvent se permettre de dépenser de l'argent dedans.

    Du coup tous les mails que tu reçois sont en rouge, à l'exception de ceux envoyés depuis les serveurs de Google et Microsoft, qui apparaissent en vert. Parmi les mails en rouge, il y en a 99% qui sont du spam et ne viennent pas des domaines d'où ils prétendent venir et 1% qui viennent effectivement des domaines dont ils prétendent venir.

    Du coup tu dois chercher les 1% de mails potentiellement légitimes parmi tous ceux en rouge. Quel intérêt ? DKIM sans contrainte, ça te sert juste à faire le tri entre Google+Microsoft d'un côté, et tout le reste de la planète de l'autre.

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  • [^] # Re: micro

    Posté par  . En réponse au journal [bookmark] GNU nano 5.5 est sorti malgré le couvre-feu. Évalué à 2.

    Pour faire une analogie routière:

    • la plupart des éditeurs roulent à droite ;
    • vi et ses clones roulent à gauche ;
    • emacs est un monstertruck qui roule à gauche, à droite et sur le trottoir.

    Ben non.

    • Bash, zsh, la plupart des shells et la plupart des outils console roulent à droite ;

    • vi roule à gauche (mais avec de gros gyrophares pour éviter les accidents) ;

    • les logiciels graphiques roulent sur une autre autoroute située dans une autre dimension ;

    • emacs roule à droite en débordant un peu sur la bande d'arrêt d'urgence ;

    • nano roule à droite en débordant sur la gauche et c'est super chiant

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  • [^] # Re: Gmail, une solution qui ne distingue pas uniquement par sa confidentialité !

    Posté par  . En réponse au journal Les enseignants, poussés vers GMail. Évalué à 3.

    Ça a toujours été dans l'idée de DKIM de le rendre obligatoire à terme, hein. Tant que ça n'est pas obligatoire ça ne sert à rien.

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