Liorel a écrit 807 commentaires

  • # La propriété

    Posté par  . En réponse au journal Retour sur les laptops Unowhy Y13 2020-2022 fournis aux lycéens d'Île-de-France . Évalué à 8 (+6/-0).

    J'ai du mal à voir l'intérêt du paragraphe sur la propriété. Attention, pas le fait que tu l'aies écrit, la règle qu'il énonce.

    Déjà, cette règle me semble de nature à provoquer plein de situations injustes ou simplement contraires au programme du parti (de droite) au pouvoir en Île-de-France :

    • Si je suis mineur, à l'ASE, et que l'ASE décide qu'elle n'a pas le budget pour que je fasse des études, Valérie Pécresse va venir aggraver les choses en me demandant de rendre mon laptop ?
    • Si j'ai passé mon bac à 15 ans, mais que c'est un peu jeune pour aller à la fac, Valérie Pécresse va venir me punir et me demander de rendre le laptop ?
    • Si, après mon bac, j'ai entendu le clairon qui sonne, et que je me suis engagé dans les forces armées pour défendre mon pays, Valérie Pécresse va me demander de rendre mon laptop ?
    • Si j'ai été malade, pauvre, ou malchanceux pour une raison quelconque, une double peine va-t-elle être appliquée ?

    Ensuite, je ne vois pas très bien à quoi sert la règle. On te file un PC à la limite de l'obsolescence, et 4 ans après, on se propose de te le reprendre ? Mais pour en faire quoi ? Le reprêter à un élève de seconde ? Sur quel critère choisit-on l'élève qui sera puni d'un PC vieux de 4 ans ? A-t-on pensé au calvaire du support technique, qui devra gérer un parc de plus en plus hétérogène ? Le plus probable, c'est que le PC sera juste détruit. On se retrouve donc à dédier une logistique (et de l'argent public) juste pour vérifier que les élèves font des études, parce que sinon on vient leur détruire leur PC. On a le droit de penser qu'il existe un meilleur usage de l'argent public que la destruction pure et simple de valeur.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: C'est méga cher non ?

    Posté par  . En réponse au journal Retour sur les laptops Unowhy Y13 2020-2022 fournis aux lycéens d'Île-de-France . Évalué à 4 (+3/-1).

    Je n'arrive pas aux mêmes chiffres que toi. Je pars des données suivantes :

    • 180 M€ sur deux ans
    • 72476 lycéens à un instant t

    En partant du principe que sur 2 ans, il faudra fournir des laptops aux élèves de seconde nouvellement arrivés en année 2, et que le lycée dure 3 ans, on arrive à 72476 * 4/3 = 96634 laptops.

    Bon, on a des redoublements, de la perte, on arrondit à 100000, soit 10⁵ laptops. Les collégiens ne sont pas équipés (sauf au moment de l'entrée au lycée).

    Prix du laptop : 1,8*10⁸ / 10⁵ = 1800€ (ça semble un peu lourd de réfléchir en puissances de 10, mais c'est le moyen le plus simple que j'ai trouvé pour ne pas me planter d'un zéro).

    Mais du coup, c'est complètement discordant avec le prix affiché de 400€/laptop. Donc je me dis qu'on a raté un truc : soit le contrat couvre plus de 2 ans d'équipement, soit il couvre autre chose… Soit le chiffre est faux. Ça vient d'où, ce chiffre de 180 millions d'euros sur 2 ans ?

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: On s'en fout ici sur Linuxfr.

    Posté par  . En réponse au journal Mais qui a éteint les Lumières ?. Évalué à 6 (+4/-0).

    Toi, t'es le genre à voir un pied, tirer dedans d'abord, et te demander ensuite pourquoi tu as mal, non ?

    Je te refais la conversation :

    Moi : Bonjour DLFP, il y a un problème politique, ça contrevient à [principe 1][principe 2].
    totof2000 : On s'en fout sur DLFP, en plus tu es militant, tu es pas objectif
    Moi : Non mais indépendamment de la question d'être militant, c'est quand même un sérieux problème, non ?
    Toi : C'est quoi ton problème avec les militants ?

    Ben mon problème avec les militants, c'est que si, à ce moment de la conversation, je dis "oui, je suis militant", c'est fini, je prête le flanc à une attaque ad hominem, plus personne ne m'écoute, merci, au revoir. Au moment où je réponds, totof2000 est noté à quelque chose comme +4/-0 et mon journal à -4.

    De manière plus générale, le problème que j'ai avec les militants, c'est qu'à part une petite minorité capable de prendre du recul, la majorité baignent tellement dans leur milieu qu'ils sont les pires ennemis des causes qu'ils prétendent défendre. Quand tu parles à un militant assumé, tu as régulièrement droit à des phrases comme :

    • Il est évident que [théorie extrêmement complexe et manifestement issue d'une longue construction logique, qui n'est évidente que pour celui qui l'énonce et qui baigne dans ce milieu depuis dix ans]
    • Variante : Depuis les travaux de Jean-Michel Trucmuche, on sait bien que [théorie] : c'est qui Jean-Michel Trucmuche ? A-t-il contrôlé que les corrélations qu'il met en évidence sont bien des causalités ? Depuis quand on cite un travail universitaire sans détailler sa méthodologie ?
    • [Longue diatribe sur les méfaits du capitalisme, truffée de vocabulaire spécialisé, et le lien avec tel ou tel problème] : même si c'est juste, et parfois ça l'est, tu as perdu ton interlocuteur dès que ton vocabulaire t'a identifié comme non objectif.

    Donc non, je ne suis pas militant. Ça ne m'empêche pas d'avoir des convictions, et de les défendre, et si tu comptes mes interventions sur ce nourjal, tu t'en rendras facilement compte. Mais je n'ai aucune intention de fournir le bâton pour me faire battre dès le deuxième commentaire, alors que mon journal est noté en négatif et que le premier commentaire est au vitriol.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  . En réponse au journal Charge mentale et réseaux sociaux: un docu sur le jeu ou sur la sale ambiance des forums. Évalué à 2 (+0/-0).

    Ah mais si on veut le faire, il faut le faire. Par contre, le deal, c'est que quand on sort de la sphère privée pour devenir une personne publique, on accepte la critique. Ce qui ne semble pas être le cas ici, pour rester poli.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  . En réponse au journal Charge mentale et réseaux sociaux: un docu sur le jeu ou sur la sale ambiance des forums. Évalué à 3 (+2/-1).

    La meilleure façon de le protéger, ça aurait été de ne pas réaliser ce doc en premier lieu, et de ne pas rallumer une flamewar éteinte depuis 10 ans.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  . En réponse au journal Charge mentale et réseaux sociaux: un docu sur le jeu ou sur la sale ambiance des forums. Évalué à 4 (+2/-0).

    En ce qui concerne Frédéric Henry, tu as sans doute raison. Mais concernant Phal, le réalisateur du documentaire, tu oublies une étape : il était le propriétaire et le webmaster du principal rézosocio francophone dédié au JdS de l'époque, à une époque où le web était beaucoup plus décentralisé et pas concentré sur Twitter, Facebook, Instagram et Reddit. Tric Trac, c'était le DLFP du jeu de société et il avait tout pouvoir dessus (renforcé par le fait que c'était à l'époque une entreprise, dont il était le gérant, donc adieu les contrepoids démocratiques).

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  . En réponse au journal Charge mentale et réseaux sociaux: un docu sur le jeu ou sur la sale ambiance des forums. Évalué à 3 (+1/-0).

    Pour la petite histoire, j'ai rédigé ma première réponse avant de regarder la vidéo, puis j'ai cliqué sur le lien et j'ai vu ce commentaire, justement. J'ai été scotché par l'acharnement de ce type à donner raison à ceux qui le critiquent.

    Du coup je n'arrive pas à savoir si les commentaires youtube, dithyrambiques, ne sont pas du second degré en référence à ce commentaire épinglé.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  . En réponse au journal Charge mentale et réseaux sociaux: un docu sur le jeu ou sur la sale ambiance des forums. Évalué à 8 (+6/-0).

    En fait, ça renvoie à la question bien plus générale de comment tu dépenses ton budget loisirs, qu'il s'agisse d'un budget en temps ou en argent.

    Le jeu de société moderne, comme tout loisir, impose d'y consacrer deux ressources : de l'argent et du temps. Et ces deux ressources sont rares. Pire : le jeu de société impose d'y consacrer le temps des autres (et donc notre crédibilité en tant que prescripteur).

    On peut jouer à Catane, adorer le jeu, et ne jouer qu'à Catane. Il y a des gens dont c'est le hobby et ça leur convient très bien. Tout comme il y a des gens qui vont jouer des dizaines voire des centaines de parties d'échecs, de go ou de poker. Avec une notion de progression personnelle qui rend l'activité comparable à un sport.

    Ou alors, on peut faire 4, 5, 10 parties et avoir envie de neuf. Ou on peut vouloir continuer à jouer à un jeu mais avoir des copains qui eux ne veulent plus le voir sortir. Donc on va en trouver un autre. Avec l'ampleur de la production actuelle, la question devient très vite : lequel ? Sur quel jeu vais-je engager mon argent, mon temps et celui de mes amis ?

    Là, déjà, ce n'est plus "des pions et des cartes". C'est du temps, de l'argent, c'est de l'investissement de ressources rares. Et là je ne me place que du point de vue du joueur ! Du point de vue de l'éditeur, c'est systématiquement un gros risque financier de lancer un jeu. Du point de vue de l'auteur, sortir un jeu, c'est offrir son ego en pâture. Un jeu, c'est une œuvre de l'esprit. Tous ceux qui ont mis leurs tripes dans un journal sur DLFP l'ont vécu, mais pour un jeu, on vise une audience considérablement plus large ! Noter que là, on est en plein dans la dérive progressive décrite par arnaudus.

    Le résultat, c'est qu'assez naturellement, vont se développer des plateformes pour aider les joueurs à choisir le bon jeu pour eux. Bien sûr, le bon jeu pour une personne n'est pas le même que pour une autre, donc déjà, il n'existe pas de "bon jeu" dans l'absolu. Par contre, il en existe des mauvais. Dans une activité où on cherche à avoir un impact sur nos chances de réussite, un jeu de hasard pur est vite frustrant. Un jeu où un joueur démarre la partie avec des chances excessivement élevées de gagner quoi que fasse l'adversaire aussi. Or il en va des jeux comme des livres et des films : on ne peut juger de la qualité du produit qu'après l'avoir payé. On a donc assez facilement le sentiment de s'être fait arnaquer.

    C'est exactement ce qui s'est passé pour Conan. Le jeu arrive via Kickstarter, à un moment dans l'histoire du JdS où les joueurs commencent à demander des jeux exigeants, engageants. Les éditeurs savent très bien que ce type de jeu correspond à une niche : tirage vraisemblablement faible (car peu de joueurs suffisamment passionnés), coût élevé en matériel et en temps de test. Tester un jeu complexe, c'est au moins 1000 parties, du coup ce n'est pas la même limonade si les parties durent 15 minutes ou 4 heures. Donc Kickstarter fournit l'outil parfait : on sait exactement, à l'avance, combien de copies on va vendre, on élimine le risque financier, et si le Kickstarter marche bien, on rajoute des copies au moment de la production pour vendre le jeu en boutiques.

    Le Kickstarter de Conan, très visuel, très engageant, a super bien marché. L'éditeur a donc ajouté plein de copies à vendre en magasin. Problème : les copies Kickstarter ont été livrées avant les copies magasin (normal, par respect pour les soutiens Kickstarter, qui supportaient tout le risque), mais les joueurs ont été très déçus. Pour un jeu qu'ils avaient payé 135$ + frais de port et attendu plusieurs mois, le gameplay ne suivait pas, ils avaient l'impression que les joueurs n'avaient pas d'impact sur la partie : le jeu comprenait plusieurs scénarios, certains extrêmement déséquilibrés en faveur du groupe des aventuriers, les autres en faveur du joueur contrôlant les monstres (Conan est un jeu du type "tous les joueurs contre le MJ"). Les joueurs ne se sont donc pas privés de le dire un peu partout sur Internet, et la déception a été à la hauteur de l'attente. À tel point que le jeu s'est cassé la figure en boutique, une première pour un financement participatif de cette ampleur.

    Alors, fallait-il partir en flamewars et en raids sur des forums ? On pourrait répondre non de principe. On pourrait aussi faire remarquer que ce type de réponse coordonnée est souvent la seule réponse offerte au consommateur face à la communication d'une entreprise qui, elle aussi, joue son avenir financier. Il est intéressant de comparer l'attitude de Monsieur Phal, critique de jeux et webmaster de Tric Trac. En tant que critique, il était toujours déférent envers les auteurs et les éditeurs. En tant que webmaster, il n'hésitait pas à être franchement cassant vis-à-vis d'un forumeur lambda. Forcément, le message que ça renvoie, c'est celui d'une collusion, au moins en apparence (je ne sais absolument pas s'il y avait réellement collusion). On se retrouve donc avec des joueurs déçus, qui se rendent bien compte qu'ils ne sont pas les seuls, et qui ont le sentiment que les critiques de jeu professionnels sont achetés. Forcément, la seule réponse possible était de sortir du cadre "institutionnel" classique.

    In fine, quand une personne se sent lésée et que la réponse non-violente est indisponible, la solution violente devient tentante. Quand en plus c'est un groupe qui est lésé et qu'il est capable de s'identifier en tant que groupe, la réponse violente devient inévitable. Et ça, ce n'est absolument pas spécifique du jeu de société, c'est un mécanisme extrêmement général, et c'est devenu encore plus facile à l'ère de l'information.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Mais aller au pénal pour des messages politiques ?

    Posté par  . En réponse au journal Mais qui a éteint les Lumières ?. Évalué à 7 (+5/-0).

    ils peuvent simplement faire grêve (sauf les militaires)

    Non, les policiers ne peuvent pas faire grève.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Mais aller au pénal pour des messages politiques ?

    Posté par  . En réponse au journal Mais qui a éteint les Lumières ?. Évalué à 10 (+9/-0).

    Tu as tout à fait raison de souligner que le principal outil du dirigeant, c'est le consentement du dirigé. C'est pas tout à fait nouveau, c'est dans le Discours de la servitude volontaire d'Étienne de la Boétie, pas tout à fait un extrémiste de droite.

    La question est : comment obtenir ce consentement ? Déjà, en partant du principe qu'on n'est pas en Afrique : la majorité des policiers cherrche à bien faire son travail et est attachée à la souveraineté populaire, incarnée par l'élu, et en cascade par le Ministre. L'autorité, c'est comme la liberté de la presse : ça s'use lorsqu'on ne s'en sert pas (et ça vaut à tous les échelons : le parent qui a laissé des années la bride sur le cou de son enfant va sérieusement galérer à l'adolescence).

    Donc on peut mettre en place une stratégie double : des petits pas, et du diviser pour régner. Avec des messages du type "je constate une perte de confiance de la population dans l'action de la police, liée à certains abus, indiscutables, mais qui rejaillissent sur les 90% de policiers consciencieux et respectueux des droits".

    • Ça se base sur le peuple, source reconnue de l'autorité
    • À part une petite minorité de très pourris qui se sentiront ciblés, la grosse majorité se dira que le problème, c'est les autres… Mais fera plus attention
    • Tu pourrais très bien avoir un bon nombre de semi-pourris qui rentreront dans le rang
    • Tu en profites pour nommer des préfets capables de faire passer des consignes de respect des droits de base, et renouveler progressivement la hiérarchie.
    • Et surtout, tu évites des phrases comme "soutien inconditionnel aux forces de l'ordre". Les mots ont un sens, et rien, en politique, n'est jamais dépourvu de conditions.

    Et dans un second temps, après avoir laissé les choses s'améliorer et les esprits se préparer, tu passes des instructions précises de fermeté auprès de l'IGPN/IGGN, instructions dont tu contrôles personnellement l'exécution (l'IGPN, c'est pas bien gros).

    C'est une stratégie dans la durée. Elle nécessite un ministre volontaire et qui reste suffisamment longtemps en poste. Pour le moment, la volonté a manqué, Darmanin comme Retailleau étant persuadés que les violences policières sont une feature et non un bug. Il n'est cependant pas interdit de garder espoir.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Confusion courante

    Posté par  . En réponse au journal Mais qui a éteint les Lumières ?. Évalué à 9 (+7/-0).

    Déjà abordé, déjà répondu ;)

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Mais aller au pénal pour des messages politiques ?

    Posté par  . En réponse au journal Mais qui a éteint les Lumières ?. Évalué à 10 (+10/-0).

    Je m'auto-réponds parce que j'ai oublié de traiter un aspect.

    Normalement, ce sont les policiers qui exécutent la volonté du politique et non le contraire. Mais en France, ça fait au moins depuis Mitterrand (avant j'étais pas né) qu'on a des ministres de l'Intérieur qui cherchent à être le copain de leurs subordonnés et non leur chef. Forcément, ça finit par déraper.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Celui qui dit la vérité

    Posté par  . En réponse au journal Mais qui a éteint les Lumières ?. Évalué à 10 (+17/-1).

    Mais tu as un outil pour exprimer ça : la notation ! Pour rappel, les journaux sont libres et il n'existe pas de journal hors-sujet, mais les lecteurs de DLFP disposent de cet outil pour indiquer s'ils jugent qu'un journal donné est ou non utile au site. Du coup, comme on peut les trier par note, je suis allé voir les journaux actuellement les mieux notés depuis la création du site (je n'ai fait que la première page) et j'ai résumé leur thème :

    1. Vente liée
    2. Médecine
    3. Technique
    4. Technique
    5. Police/justice
    6. Technique
    7. Informatique en entreprise
    8. Médecine (Tiens, il est de moi !)
    9. Informatique en entreprise
    10. Histoire de l'informatique
    11. Communauté DLFP
    12. Vente liée
    13. Médecine (lui aussi est de moi !)
    14. Communauté DLFP
    15. Technique

    Les satellites ne sont pas dans le top 15, mais vu leur note, ils pourraient bien y entrer bientôt. D'ailleurs, pour un journal technique, je l'ai trouvé étonnament flou (pas une seule ligne de code), mais c'est sans doute lié au fait que l'auteur raconte de mémoire une histoire qui a 10 ans. Si c'est le cas, ils détrôneront un journal technique et ne changeront donc rien aux proportions finales.

    Que découvre-t-on ? Que, sur les 15 meilleurs journaux, seuls 4 traitent de technique pure. 3 parlent de médecine (et en fait de médecine en tant que fait de société, donc de santé publique), 3 de droit (les 2 sur la vente liée et celui sur l'usurpation d'identité). 2 de DLFP, 2 de la vie de tous les jours des devs, et le dernier d'histoire de l'informatique. Agrandir l'échantillon en incluant la page 2 ne change pas fondamentalement les stats.

    Désolé, donc, de dégrader DLFP avec mon journal non-technique. Je fais partie de la petite minorité (11/15) de journaux non centrés sur les "atellites/distros/protocoles/électronique et autres R/D de passonnés, geeks et nerd" et tu m'en vois fort marri.

    Ou alors tu es juste frustré que j'exprime des opinions politiques différentes des tiennes.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Mais aller au pénal pour des messages politiques ?

    Posté par  . En réponse au journal Mais qui a éteint les Lumières ?. Évalué à 10 (+11/-1).

    Je te suivrais à 100%, si la justice française était rapide, gratuite et impartiale.

    Le problème, c'est que comme elle est surchargée, la moindre procédure traîne des années. Il est illusoire d'espérer s'en tirer au pénal sans avocat, donc tu dois choisir entre gratuité et impartialité : soit tu pars avec les chances contre toi, soit tu paies l'amende en frais d'avocat avant même le procès. Et comme les remboursement en cas de relaxe sont notoirement dérisoires, tu en seras quand même pour ta pomme.

    Tout ceci concourt à ce que le procès soit en soi une punition, ce qui viole le droit naturel à la sûreté prévu aux article 2 et 7 de la déclaration des droits de l'homme (qui a valeur constitutionnelle). Le droit à la sûreté, c'est le droit de ne pas subir de condamnation sans procès, c'est ce qu'on appelle la présomption d'innocence dans le langage courant, mais c'est légèrement différent (la présomption d'innocence, c'est le principe selon lequel c'est l'accusation qui doit démontrer la culpabilité de l'accusé et non l'accusé qui doit démontrer son innocence).

    Et dès lors que le procès devient en soi une punition, le fait, commis par un État, de poursuivre au pénal sur un motif fallacieux devient une punition détournée. On sait qu'on perdra en justice ? Pas grave, on poursuit quand même, ça leur coûtera une blinde en avocat, ça sera ça de pris. C'est déjà bas et mesquin venant d'une personne privée (c'est le principe de moult procédures-bâillon), mais venant d'un État, c'est tout simplement autoritaire.

    Alors on peut régler élégamment le problème. En effet, en bout de chaîne, le juge est généralement impartial, pour peu que ton avocat soit capable de te défendre correctement. Il « suffit » donc que le ministère de la Justice mette enfin assez de moyens pour que les juges puissent juger vite et bien, et que des indemnisations conséquentes soient versées en cas de procédure manifestement abusive. Bizarrement, rien de tout ça n'est prévu au budget de l'État, et la hiérarchie de ceux qui poursuivent est la même que celle de ceux qui pourraient régler le problème… et qui ne le fait pas.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Qui veut de l’État policier ?

    Posté par  . En réponse au journal Mais qui a éteint les Lumières ?. Évalué à 10 (+12/-0).

    Ben déjà, on pourrait arrêter de cloisonner les ministères.

    On a réussi à décréter la santé mentale grande cause nationale et à lancer un nombre impressionnant d'opérations coup de poing contre le trafic sans, jamais, que les flics et les psychiatres se parlent. Les rapports parlementaires se suivent et se succèdent, et aucun ne mentionne ce fait simple : le premier facteur de risque de consommation de stupéfiants, et de loin, c'est la pathologie mentale. Et la consommation de stupéfiants est elle-même un facteur de risque de pathologie psychiatrique. Peut-être que si on veut juguler le trafic, il faut se demander pourquoi les consommateurs consomment. Tant qu'on se focalisera sur le comment, on pourra certes réduire la disponibilité des produits, mais ça ne fera qu'augmenter leur prix, donc l'incitation à trafiquer.

    Ensuite, on veut déclarer la guerre aux stupéfiants ? Très bien, OK. Mais il nous faut alors prendre des leçons auprès de ceux dont le métier est la guerre. Ils nous apprendront qu'une guerre, ça se gagne avec plusieurs éléments :

    • Des soldats motivés (le moral)
    • Aux objectifs clairs (buts de guerre)
    • Coordonnés efficacement (le commandement. In fine, tout commandement est politique, car "la guerre n'est que la continuation de la politique par d'autres moyens", dixit Clausewitz)
    • Qui connaissent leur ennemi (le renseignement)
    • Et bien équipés (pour une armée, c'est les armes. Ici, c'est un peu différent : comme on fait du maintien de l'ordre, le respect du droit est indispensable)

    Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on a ? On a un commandement aux mandats courts, voire ultracourts, qui veut des résultats rapides. Du coup, au lieu de laisser le rens' faire dans le temps long, seul moyen pour acquérir une connaissance fine de l'ennemi, il privilégie des actions coup de poing, qui ne permettent pas de démanteler des filières dans la profondeur. On n'arrête que la partie visible des réseaux, le recrutement est facilité par la pauvreté et l'argent facile promis, pas d'efficacité. La seule manière de faire efficace, c'est :

    • Renoncer à faire vite ;
    • Infiltrer les réseaux en profondeur, avec de la coopération internationale et des vrais espions ;
    • Collecter, sur le long terme, des preuves indiscutables ;
    • Mettre en œuvre un contre-espionnage efficace, car ne nous leurrons pas : les gros réseaux tentent aussi d'infiltrer l'appareil d'État.

    Bien entendu, c'est plus facile à dire qu'à faire. C'est d'autant plus difficile à faire que ça nécessite de la discrétion, et que viser le temps long, aujourd'hui, c'est avoir la quasi-garantie que ce sont des adversaires politiques qui récolteront les fruits du travail de celui qui a initié ces actions. Ce qui n'empêche qu'il faut le faire, et d'ailleurs, peut-être que c'est déjà initié, mais que le seul fait d'en parler compromettrait l'ensemble de l'opération.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: On s'en fout ici sur Linuxfr.

    Posté par  . En réponse au journal Mais qui a éteint les Lumières ?. Évalué à 10 (+22/-7). Dernière modification le 08 décembre 2025 à 14:05.

    Je crois qu'il y a incompréhension sur le message (et mea culpa : j'aurais dû être plus clair dans mon post). Je ne suis pas militant, et certainement pas des soulèvements de la Terre. Leur propagande par le fait m'insupporte au plus haut point. J'aime le dialogue, la confrontation des points de vue, et dans mon esprit, en démocratie, on parle d'abord, on définit une politique (ce que va faire l'État, ce que les citoyens ont le droit de faire, les obligations qui s'imposent à chacun) et on agit ensuite. Mais surtout, surtout, on respecte le droit de chacun à nous contredire.

    Et là, ce droit est violé. Alors est-ce que ça concerne Linux ? Certainement pas. Le logiciel libre ? À la rigueur. Les libertés numériques ? Bah on est en plein dedans, oui. C'est de la liberté d'expression. Si je peux être poursuivi pour avoir affiché "Tout le monde déteste la police" sur une façade, je peux l'être pour l'avoir écrit sur Twitter, ou sur DLFP. Note bien que si les auteurs étaient poursuivis au civil, je n'aurais rien dit. S'ils étaient poursuivis pour dégradation, pareil, rien à dire. Si on s'était contenté de les contredire, de rappeler que non, les flics ne tuent pas, OK, pas de problème.

    Mais non. On les poursuit, au pénal, pour un message politique. Alors que, et c'est un fondement de l'État de droit, il est indispensable qu'on aie le droit de diffamer l'État, et il est de la responsabilité de tous, notamment médias et élus, de se battre pour faire triompher la vérité, y compris (surtout) quand d'autres se battent pour la cacher ou l'obfusquer sous des tas d'"infos" non pertinentes. Ce n'est pas de la politique, c'est une liberté publique.

    Et plus généralement, la défense des libertés publiques tend à devenir un sujet de débat politique, alors que lesdites libertés devraient être le socle sur lequel se fonde tout débat politique. C'est cette dérive que je regrette.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • # Mouais

    Posté par  . En réponse au journal Charge mentale et réseaux sociaux: un docu sur le jeu ou sur la sale ambiance des forums. Évalué à 10 (+15/-0).

    Pour avoir suivi la scène JdS moderne française depuis cette glorieuse époque, le JdS en France ne s'est pas développé grâce à Tric Trac et Monsieur Phal, mais sous l'œeil de Tric Trac, malgré Monsieur Phal.

    Monsieur Phal, personnellement, je ne pouvais plus le voir en peinture, et je sais que je n'étais pas le seul : le vendeur de jeux d'à côté de chez moi, un type hyper gentil et toujours de bon conseil, m'a un jour dit qu'il "lui sort[ait] par les yeux".

    Entre ses jugements à l'emporte-pièces, ses interventions avec un ton toujours péremptoires sur les forums de Tric Trac, ses remarques déplacées sur "l'anonymat qui permet tout"1 dès qu'un forumeur avait le malheur de critiquer un jeu qu'il avait apprécié… Non, si Tric Trac s'est cassé la gueule, c'est aussi pour de bonnes raisons. La comparaison avec DLFP ne tient pas la route : quand la modération de DLFP modère, elle le fait sur des arguments solides et veille à ne jamais t'insulter, elle.

    Alors, bien sûr, on a le droit d'être insupportable, quand on est un technicien hors pair. Linus Torvalds n'a jamais été réputé pour sa gentillesse. Mais Monsieur Phal n'était pas technicien, il était critique de jeux. Son boulot, c'était de communiquer ses émotions.

    Quant à Fred Henry, fallait-il faire un documentaire sur lui ? Bon, le nom ne me disait rien, j'ai été voir sur Board Game Geek. 21 itérations différentes de Timeline/Cardline, un petit jeu de fin de soirée potable sans casser trois pattes à un canard<, dont on a vite fait le tour, Les bâtisseurs, qui dort au fond de ma ludothèque depuis 10 ans pour une bonne raison (il est passable sans plus) et… Conan.

    Ah, Conan. Un jeu qui a eu le malheur de sortir quasiment en même temps, et selon les mêmes modalités (Kickstarter) que Scythe. Sauf que bon. Le kickstarter de Scythe a été géré de main de maître par un type qui était à l'époque un amateur (Jamey Stegmaier). 10 ans après, Scythe reste un classique et Jamey Stegmaier est devenu un pilier de l'édition. Le Kickstarter de Conan s'est enlisé, et une extension, qui était prévue, a même été annulée au vu des critiques catastrophiques une fois le jeu arrivé en boutiques. L'archétype du jeu joli, très visuel, mais en termes de gameplay, il n'y avait rien. Le jeu était déséquilibré, ça se voyait en deux parties, il n'aurait jamais dû sortir en l'état. C'est par la suite devenu un piège classique des jeux financés via Kickstarter, et ça a appris à beaucoup de joueurs à aller voir au-delà des seuls visuels. Un jeu n'est pas qu'une œuvre d'art, c'est avant tout des mécaniques.

    Pourtant, des Français qui ont eu un impact déterminant sur le jeu de société français voire mondial, il y en a à la pelle. On aurait pu parler d'Antoine Bauza, de Philippe des Pallières, de Bruno Cathala, Bruno Faidutti, Régis Bonnessée, Monsieur Croc, et tant d'autres encore.

    Donc bon. Un critique qui s'est flingué tout seul par son attitude fait un reportage sur un auteur dont la ludographie ferait rougir la moitié des auteurs français, mais de honte. J'irai peut-être jeter un coup d'œil, pour le principe. Pas sûr que ça vaille plus.


    1. Alors qu'il était propriétaire du site, et avait donc à ce titre accès à toutes les infos personnelles du profil du type ainsi qu'à son IP, juste pour le contexte. 

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Et les appels d'urgence ?

    Posté par  . En réponse au lien Je ne suis plus joignable par téléphone⁽¹⁾. Évalué à 2 (+0/-0).

    Voir le point sur le répondeur ;)

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Merci !

    Posté par  . En réponse au lien Je ne suis plus joignable par téléphone⁽¹⁾. Évalué à 2 (+0/-0).

    Moi, j'ai déjà eu des messages répondeur de pub pour des panneaux solaires.

    Depuis, j'ai dit à mon appli de ne pas refuser l'appel, mais de décrocher et raccrocher. Comme ça, même pas d'accès à mon répondeur. Évidemment, ça implique de ne pas avoir de faux positifs dans l'identification du spam, mais comme elle est basée sur la liste des préfixes autorisés par l'ARCEP, ça marche.

    Les petits malins qui ont utilisé un numéro non-ARCEP ont eu droit à une requête RGPD, et point amusant, le RGPD n'impose aucune contrainte quant au moyen de transmission de la requête, donc une requête téléphonique est théoriquement contraignante.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: solution de niche

    Posté par  . En réponse au lien Je ne suis plus joignable par téléphone⁽¹⁾. Évalué à 5 (+3/-0). Dernière modification le 24 novembre 2025 à 18:52.

    our le cas mentionné plus haut du contact de patients à risque, tu vas prendre le métro, le bus, tu vas rentrer dans ta famille, en refilant potentiellement une méningite à des dizaines de personnes.

    Pour le coup c'est un peu extrême, heureusement que le méningocoque n'est pas si contagieux que ça. Il prend juste le risque de mourir, pas vraiment celui de refiler la méningite hyper largement… Par contre, si j'avais écrit "rougeole", l'exemple serait rigoureusement exact. Et oui, on a encore de la rougeole en France, on a eu une épidémie en mars 2025.

    Et bien sûr que le téléphone portable a modifié les usages. Il a rendu possible la veille sanitaire, alors qu'avant, on en était rendus à regarder passer les épidémies sans vraiment de moyen d'intervenir.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Et les appels d'urgence ?

    Posté par  . En réponse au lien Je ne suis plus joignable par téléphone⁽¹⁾. Évalué à 10 (+9/-1).

    Ça dépend. Quand le répondeur me dit "vous êtes sur le répondeur de Dave Newton", je laisse un message. Si c'est "Messagerie Orange bonjour, vous êtes bien au 06 XX XX XX XX", je suis plus hésitant. C'est quand même des infos médicales.

    Je ne me comporte pas non plus de la même façon selon que je tombe directement sur répondeur ou que ça sonne. Si je tombe directement sur répondeur, j'en déduis que le téléphone est éteint ou hors réseau et il baisse en priorité. Parce qu'une méningite, c'est n'importe où entre 0 et 30 personnes à appeler, et on a une journée pour le faire, après c'est moins pertinent. Donc on priorise ce pour quoi on est efficaces.

    Et bien sûr, tout ça se transpose à d'autres situations : les flics qui appellent suite à un accident de la route, etc.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • # Et les appels d'urgence ?

    Posté par  . En réponse au lien Je ne suis plus joignable par téléphone⁽¹⁾. Évalué à 9 (+10/-3).

    Intéressant la collision entre ta vie de tous les jours et la mienne. Moi la mienne, c'est "Bonjour monsieur Flozz, je suis le docteur Liorel, médecin de veille sanitaire à l'ARS, je vous appelle parce que vous êtes contact d'une méningite à méningocoque, pour vous proposer le traitement prophylactique afin que vous ne fassiez pas une méningite à votre tour".

    Et je vais t'appeler 3, 4 fois, et je vais finir par noter "contact injoignable" et je vais prioriser des contacts joignables. Et je n'ai pas ton mail, parce que le méningo, ça touche des enfants de moins de 2 ans, des ados et des vieux de plus de 75 ans, et aucune de ces catégories de population n'a ton mail (et personne ne pensera à me dire de t'envoyer un mail, parce que ce que tu as mis en place est transparent pour eux).

    Après, c'est certain que l'ampleur de la nuisance que tu subis est tout à fait impressionnante, et sans commune mesure avec la mienne. D'ailleurs, ça m'interroge. Moi j'ai une appli qui bloque automatiquement les appels venant d'un numéro de la liste de l'ARCEP, et elle doit m'en bloquer un tous les 2 ou 3 jours. Les appels d'un autre numéro, c'est un par semaine max. Pourtant, je suis manifestement dans des listes de brokers, donc ça devrait augmenter. Mais ce n'est pas le cas.

    En fait, au point où tu en es, vu que de toute façon les appels qui ne sont pas dans ton répertoire sont bloqués, je te suggèrerais carrément de changer de numéro et d'informer tous tes contacts. La seule contrainte d'un changement de numéro, c'est les gens que tu ne veux pas bloquer sans le savoir, mais tu les bloques déjà.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: intéressant

    Posté par  . En réponse au journal Intelligence artificielle et problèmes réels. Évalué à 9 (+7/-0).

    Globalement, c'est à peu près ça. La cocaïne, puisque c'est d'elle qu'on parle, a été testée dans un but de productivité, et les résultats sont que les seuls gains ont lieu dans des situations où le but est de ne pas craquer : sport professionnel, guerre, etc. Et encore, elle augmente la confiance en soi et la prise de risque, et ne protège pas contre le trauma psychologique. C'est pourquoi les armées de pays civilisés l'évitent : rien de pire qu'un soldat surexcité, insubordonné, imprévisible, armé bien entendu, et auquel il faudra des années de suivi psy derrière.

    Dans le monde du travail, elle peut masquer la fatigue et occasionner un gain très bref de productivité, mais le retour de bâton derrière est tel qu'il annule tous ces gains. On a néanmoins des travailleurs qui en prennent dans une vision court-termiste, il se démolissent systématiquement.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Les IA open source ne sont pas libres et ne le seront jamais

    Posté par  . En réponse au journal Intelligence artificielle et problèmes réels. Évalué à 3 (+1/-0).

    Lis la dépêche en lien, c'est justement discuté ;)

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Les IA open source ne sont pas libres et ne le seront jamais

    Posté par  . En réponse au journal Intelligence artificielle et problèmes réels. Évalué à 8 (+6/-0).

    Il existe des IA open source parce que l'OSI a tordu la définition de l'open source pour la faire coller à l'IA. Il n'existe pas, et ne peut exister, d'IA libre tant qu'elle sera basée sur le modèle du réseau de neurones.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.