s/si on se contentait d'un masque chirurgical?/si on se contentait d'un masque chirurgical.
s/c'est une situation très propice/C'est une situation très propice
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Il n'y a pas eu de mensonge sur les masques. Il y a eu un authentique plantage, mais un plantage sincère. J'ai moi-même écrit que le masque chirurgical avait peu d'intérêt, en toute bonne foi, conformément aux données de la science de l'époque, et sans me concerter avec qui que ce soit (j'ai pas le 06 de Manu).
Quelles étaient les données de la science de l'époque ? On a transposé en population générale les bonnes pratiques d'hygiène hospitalière, car c'est le milieu qu'on connaissait le mieux (et aussi parce qu'avant le covid, personne n'avait étudié la prévention de la transmission extra-hospitalière des infections. À part du point de vue de la vaccination, elles étaient vues comme une fatalité). Or, à l'hôpital, il y avait consensus sur le fait que le masque chirurgical ne protégeait pas son porteur car ce n'était pas son rôle (il y avait le FFP2 pour ça). Quand on entrait dans la chambre d'un malade en isolement respiratoire, on mettait un FFP2. On se faisait taper sur les doigts si on se contentait d'un masque chirurgical?
Donc quand est arrivé le covid, on n'a pas envisagé de faire porter le masque à une population constituée, dans son immense majorité, de non-malades. Ç'aurait représenté un immense gâchis de masques, puisque justement, le masque ne protégeait pas le porteur (dans la pensée de l'époque).
Un autre point, connexe : il est facile de regarder le passé par le prisme des connaissances d'aujourd'hui, mais c'est une attitude fallacieuse. Dans le cas du covid, les connaissances scientifiques ont été marquées par une accélération fulgurante par rapport au rythme lent habituel en science, et par une transparence inédite. Tous les journaux scientifiques ont placé les articles avec le mot-clé "covid" en open access. Il était aussi rapide de s'informer via Le Monde que via The Lancet. La distinction entre les sachants et le public s'est donc trouvée abolie, ce qui a placé le public dans une position familière aux chercheurs mais perturbante pour le non habitué : une science mouvante, qui disait noir un jour puis blanc le lendemain pour finalement s'arrêter sur rose. c'est une situation très propice à s'imaginer des complots, et ils n'ont pas manqué.
Classiquement, c'est le moment où je suis censé dégainer le rasoir d'Hanlon : ne pas expliquer par la malveillance ce que l'incompétence suffit à expliquer. Mais dans le cas présent, même pas besoin d'incompétence : juste un consensus scientifique qui s'est avéré, comme bien d'autres, faux.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Ah oui, je sais, je n'ai pas traduit le (long ?) passage sur les trous noirs et la relativité générale. Ceci est un exercice laissé au lecteur :)
Quand un corps sphérique non animé d'un mouvement de rotation s'effondre sous l'effet de sa propre gravité, la théorie de la relativité générale suggère qu'il s'effondrera en un point unique. Ce n'est pas le cas d'un trou noir en rotation (un trou noir de Kerr). Avec un corps en rotation fluide, sa distribution de masse n'est pas sphérique (il présente un bourrelet équatorial), et il a un moment angulaire. Étant donné qu'un point ne peut présenter de rotation ou de moment angulaire en physique classique (et que la relativité générale est une théorie classique), la forme minimale de la singularité capable de présenter ces propriétés est un anneau d'épaisseur nulle et de rayon non-nul, et ceci est appelé une singularité de Kerr ou singannularité1.
Ce type de singularité présente la propriété intéressante qui suit : l'espace-temps permet à une courbe géodésique (qui décrit le mouvement des observateurs et des photons dans l'espace-temps) de passer à travers le centre de cette singularité en anneau. La région au-delà autorise des courbes temporelles fermées. Étant donné que la trajectoire des observateurs et des particules en relativité générale est décrite par des courbes temporelles, il est possible pour des observateurs dans cette région de retourner dans leur passé. Cette solution intérieure n'a probablement pas de sens physique et est considérée comme un artefact purement mathématique.
Il y a quelques autres trajectoires de chute libre intéressantes. Par exemple, il existe un point sur l'axe de symétrie qui a la propriété que si un observateur est au-delà de ce point, l'attraction de la singularité le forcera à passer à travers le milieu de la singularité en anneau vers la région à courbes temporelles fermées et il y subira une gravité répulsive qui le repoussera vers la région originale, où il subira à nouveau l'attraction de la singularité et ce processus se répètera à l'infini, ou, bien sûr, jusqu'à destruction de l'observateur par la gravitation extrême.
(NdT : ça vous paraît peut-être exotique, mais ce qui est décrit là est en pratique le comportement de l'immense majorité des trous noirs. La quasi-totalité des trous noirs présente en effet un moment angulaire non nul, et donc une singularité de Kerr)
J'invente le mot de singannularité à l'instant, pour les besoins de la traduction. Le terme anglais est ringularity, contraction de ring et singularité, si vous avez mieux à proposer, patches welcome. ↩
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
C'est pas le cas le plus classique et c'est pas ce qui vient spontanément à l'esprit quand on parle de TIAC. Mais oui, c'est dans la définition d'une TIAC, et d'ailleurs, elle a été identifiée par une démarche de santé publique et non une démarche purement médicale, comme la plupart des TIAC.
Comme autre exemple de TIAC médiatique, tu as la TIAC Buitoni : 56 cas dont 2 décès. Parmi les 54 non décédés, certains (chiffre précis non publié) ont perdu leurs reins et devront être dialysés à vie (ou recevoir une greffe rénale avec les contraintes et risques que ça implique). Une dialyse au long cours, c'est 15 ans d'espérance de vie en moins.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Je t'avoue que je n'ai ni relu, ni corrigé la page wikipedia sur les TIAC. C'est un peu mon gagne-pain (je suis épidémiologiste et c'est environ un tiers de notre temps de travail), donc j'ai juste balancé un lien en supposant que wikipedia ferait le job.
Alors effectivement, une cause classique de TIAC est le préparateur malade. Mais c'est très loin d'être la seule cause. Dans une TIAC sur laquelle j'ai bossé récemment, un restau d'entreprise qui servait 200 personnes s'est avéré ne pas avoir de quoi stocker les plats chauds, du coup il cuisait, il stockait au frais, il réchauffait au moment de servir : un contexte parfait pour la prolifération de germes, sans personne de malade en amont. Résultat : 80 malades et une boîte obligée de fermer 2 jours. Dans d'autres cas, on va avoir une cause toxique, donc chimique. En fait, la définition d'une TIAC est plus vaste que celle de wikipédia : on définit comme TIAC toute intoxication ou infection touchant au moins 2 personnes et pouvant être rapportée à une origine alimentaire commune.
Et oui, comme tu le dis, il y a des techniques pour les éviter. C'est même la raison d'être des bonnes pratiques d'hygiène en cuisine. Malheureusement, toutes les restaurations collectives ne les suivent pas, par manque de connaissance, de moyens, ou carrément négligence. C'est pourquoi on continue, et continuera, d'avoir des TIAC.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Autre rappel, la vitesse n'est pasplus la principale cause d'accident
Toutafé. L'introduction des radars automatiques a permis de diviser par deux en quelques années le nombre de morts sur les routes (passage de ~7000/an à ~3500/an). Du coup, la vitesse n'est plus en cause dans les accidents restants.
Pour la petite histoire, les radars automatiques tuent même des gens. Un prof réanimateur nous avait expliqué très sérieusement que le plus gros pourvoyeur de morts cérébrales était devenu l'AVC et non l'accident de la route au cours de ces quelques années. Problème : on a tendance à faire des AVC autour de 80 ans et avec des facteurs de risque (notamment tabac), alors que la route tuait des jeunes en bonne santé. Du coup, les greffons sont en moins bonne santé et on a plus de complications post-greffe.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Tu vois la droite sociale, humaniste, écologiste et laïque ?
Non. Ou plutôt, elle a existé, sous un certaine forme, avec Jacques Chirac. Qui a voté pour l'abolition de la peine de mort (à rebours de son parti), popularisé le concept de fracture sociale (à rebours de son parti), critiqué l'inaction climatique (« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », à rebours de son parti). Bizarrement, quand il s'est retrouvé au pouvoir, il ne s'est rien passé. Quand il a quitté le pouvoir, le parti s'est empressé de se débarasser de toutes ces foutaises.
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Oui et non. J'ai aussi appris beaucoup en installant mon arch. J'ai aussi eu la surprise de constater que certains points auxquels je n'avais jamais touché parce qu'ils juste marchaient (GRUB…) avaient considérablement évolué en 10 ans quand j'ai dû creuser le sujet pour un autre PC.
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Pour détailler un peu, une des forces de Arch, c'est sa grande customisabilité. Au fil du temps, tu accumuleras un paquet de fichiers de conf customisés pour avoir ton Arch à toi. Réinstaller, c'est prendre le risque de tout perdre. De même, en cas de réinstall, il faut penser à lister les packages installés explicitement (par exemple avec un pacman -Qqe > monfichier). Il peut être plus simple de juste mettre à jour.
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Ah oui, c'est sûr que si tu passes par un tiers de confiance étatique, tu supprimes à peu près tout l'intérêt de la blockchain, puisque celui-ci consiste justement à se passer de tiers de confiance.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
On peut à la rigueur ajouter une nouvelle écriture qui dirait "Le commentaire de Liorel en date du 18/08/2022 est erroné, merci de ne pas le prendre en compte", mais c'est un effacement, pas une nouvelle écriture.
Par ceci :
On peut à la rigueur ajouter une nouvelle écriture qui dirait "Le commentaire de Liorel en date du 18/08/2022 est erroné, merci de ne pas le prendre en compte", mais ce n'est pas un effacement, c'est une nouvelle écriture.
Ou bien, étant donné le sujet, il pourra décider malicieusement de laisser le commentaire en l'état à titre d'exemple.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Bizarrement, alors qu'on trouve quantité de vulgarisations de la Proof of work, je suis surpris de la difficulté à trouver une vulgarisation satisfaisante de la Proof of stake. Merci.
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J'aime bien la vulgarisation de Jean-Paul Delahaye à leur sujet dans Pour la Science (flemme de rechercher dans leurs archives qui sont de toute façon derrière un paywall, mais je suis sûr que ça se trouve très facilement et je laisse la démonstration en exercice au lecteur). Une blockchain, c'est un grand livre, public et horodaté, qui n'est pas effaçable ni modifiable une fois écrit (plus précisément, une fois validé). Du tout. On peut à la rigueur ajouter une nouvelle écriture qui dirait "Le commentaire de Liorel en date du 18/08/2022 est erroné, merci de ne pas le prendre en compte", mais c'est un effacement, pas une nouvelle écriture.
Le caractère public peut être contourné par un chiffrement. Rien n'interdit de publier un message chiffré dans une blockchain puis de conserver la clé secrète. Dans ce cas de figure, on obtient un grand livre horodaté, non modifiable, mais privé (modulo la sécurité du chiffrement).
Les données trop volumineuses n'ont pas à être stockées en intégralité. On peut se contenter d'un hash, puisqu'il suffira alors de prouver l'antériorité du hash.
Du coup, on peut envisager quantité d'applications nécessitant soit une preuve d'antériorité, soit une donnée infalsifiable.
En effet, prouver une postériorité, c'est assez facile. Il suffit de produire une photo de soi en train d'effectuer l'action à prouver à côté d'un objet horodatable, par exemple le numéro du jour du Monde (ou du Canard Enchaîné, si on a du goût et qu'on peut se permettre une maille hebdomadaire). C'est par exemple utilisé dans les prises d'otages pour prouver aux autorités que l'otage est vivant (et réitérer la demande de rançon en passant). Cette technique ne permet pas de prouver une antériorité puisqu'on peut toujours se prendre en photo le 18 août 2023 avec le numéro du Monde du 18 août 2022.
Par contre, prouver une antériorité, c'est moins évident. Et surtout, ça implique une certaine friction ou des tiers de confiance, et souvent les deux. On peut par exemple s'envoyer une clé USB par la poste, le cachet de la poste faisant foi. Problèmes : ça ne marche qu'une fois, puisqu'une fois ouverte, l'enveloppe ne prouve plus rien. Et on paie le timbre. On peut passer par un huissier, mais c'est encore plus cher. Et c'est complètement incompatible avec des emplois réitérés au fil de l'eau.
Du coup, sur cette base, quelques idées en vrac de trucs dont on voudrait prouver l'antériorité et l'immutabilité :
Des diplômes infalsifiables, signés par l'organisme diplômant ;
Des œuvres de l'esprit dont on ne souhaite pas avoir à prouver le droit d'auteur (il suffit de les signer par un couple clé publique/clé privée, ce qui est automatique dans une blockchain) ;
Des résultats d'expérience. Je pense notamment à des domaines très réglementés comme les essais cliniques, ou à tous les champs où la fraude est un problème. Stocker les résultats au fil de l'eau au fur et à mesure de leur arrivée est relativement facile à contrôler et très difficile à contrefaire ;
Des protocoles expérimentaux. C'est un problème récurrent, en sciences, d'avoir un jeu de données analysé à tort et à travers jusqu'à ce qu'une analyse trouve par chance une corrélation publiable alors qu'elle est totalement fortuite ;
Tous types de documents légaux. On a une sécurité bien plus forte qu'avec juste une signature en bas d'un papier.
Des données sensibles. Là on part dans le scénario à la James Bond du type "j'ai publié tel article, chiffré, sur une blockchain. Pour le moment, je suis le seul à détenir la clé, mais s'il m'arrive quelque chose, un script automatique enverra la clé à une douzaine de rédactions dans le monde". Bon, monter une blockchain dans ce but me paraît franchement overkill ;)
Du code. Une blockchain atteste de façon certaine que le code existait en l'état à la date donnée, ce que même Github n'offre pas (Github pourrait toujours tricher). En cas de procès pour violation de brevet logiciel, ceci offre un moyen de défense supplémentaire.
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Tout contenu est de fait protégé par le droit d'auteur.
Eh non ! Ce qui est protégé par le droit d'auteur, ce sont les "œuvres de l'esprit" ! Et elles doivent notamment présenter un caractère original.
Là ce sont les captures d'écran du journaliste qui sont protégées, et elles le sont même si les logiciels qui servent à le générer sont libres.
Caramba, encore raté ! Il n'y a aucune originalité à un screenshot de logiciel d'installation, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a aucune possibilité pour l'auteur d'y apporter quoi que ce soit de personnel. Le screenshot est intégralement défini par les auteurs du logiciel. Si droit d'auteur il y a, c'est le leur, pas celui des nourjalistes.
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JE suis assez d'accord et ça soulève un problème extrêmement récurrent qui est celui du déni du travail fourni par l'étudiant.
Sous prétexte que l'inscription est quasi-gratuite en fac de droit, de médecine, en prépa ou école d'ingé voire que tu es payé au cours de tes études à l'X/l'ENS, les personnes qui n'ont pas fait ces études en déduisent que tu as une obligation de repayer à la société, par ton travail, le diplôme qu'on t'a gracieusement offert. Il en va de même dans ton cas : sous prétexte que la boîte t'a payé l'inscription et salarié pendant la formation, tu as une "dette" vis-à-vis d'elle. Sauf que tu décris très bien que tu as travaillé beaucoup plus que la durée légale sur cette formation. Si le temps que tu as passé à cette formation avait été dédié à créer de la valeur pour l'entreprise, tu aurais dû être payé 2 à 3 fois ton salaire pour équilibrer le temps de travail. En te salariant pendant la formation, l'entreprise fait une affaire en or : elle se retrouve avec un employé certifié, à son salaire initial.
Je serais d'ailleurs curieux du retentissement sur ta vie personnelle et familiale de cette certification. Pour moi, c'est simple, je ne serais pas en mesure de fournir une telle quantité de travail aujourd'hui. Pas avec une famille et un gamin d'un an. Tu décris des moments de doute, de remise en question personnelle : tu as mis en jeu ta santé mentale et tu t'es mis une pression énorme car tu n'avais qu'un an pour réussir ce que certains mettent 2 à 3 tentatives à réussir. Comment ça s'est passé en famille ?
Enfin, un dernier point sur la certif valable 3 ans. Moi, j'ai passé le TOEIC en 2016, j'ai eu 945 (merci les pages de man, la doc d'Arch et World of Warcraft), je le mets toujours sur mon CV. La durée de validité du diplôme, elle est définie par la personne qui lit le CV, pas par l'institut de formation. Ce que sanctionne le diplôme, c'est une connaissance à un instant t, certes, mais aussi une culture générale du domaine étudié et une capacité de travail, qualités déterminantes pour se mettre à jour. Pour prendre mon exemple, j'ai un diplôme d'état de docteur en médecine. Certaines connaissances que j'ai apprises sont obsolètes, voire sont devenues tellement suboptimales qu'elles seraient dangereuses. On ne traite plus les cancers comme je l'ai appris. On ne traite surtout pas une hépatite C comme je l'ai appris. Il y a aussi des choses que j'ai oubliées. Je ne m'amuserais pas à intuber un patient, alors que je l'ai fait au cours de mes études. Ça n'empêche que je suis recruté pour mon diplôme, par des employeurs qui savent très bien que je suis capable de me mettre à jour. Et on ne me refait pas passer de diplôme pour ça.
Ceci dit, après coup,je pense que j'aurais beaucoup moins de travail à fournir pour repasser les épreuves de connaissances. Penses-tu que tu pourras repasser la certification dans 3 ans sans bosser autant que la première fois ?
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Si la numérotation avait été confiée à un informaticien, il aurait codé :
Fenêtre/couloir sur un bit de poids faible ;
Gauche/droite sur un bit de poids faible aussi (ordonne ces deux bits dans le sens que tu souhaites, ça marche toujours. Une préférence pour prendre le bit de poids le plus faible, ça permet d'avoir les numéros pairs d'un côté et impairs de l'autre) ;
L'emplacement dans le wagon sur les bits restants.
Du coup on aurait eu un truc du type :
1 3 2 4
5 7 6 8
9 11 10 12
13 15 14 16
17 19 18 20
Et ainsi de suite. Il faut avouer que ça aurait eu le gros inconvénient d'être compréhensible sans avoir 10 ans d'expérience à la SNCF.
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Va justifier que tu as passé trois jours à réfléchir comment satisfaire un besoin en 10 lignes de code
C'est marrant, j'ai la problématique en ce moment : les biostats du service nous sortent des scripts de 1500 lignes de R pour faire ce que je sors en 300 (dplyr et magrittr aggravant le problème). Sauf que quand mon chef me demande une évolution, il l'a dans l'aprem, alors que pour eux, il l'a dans la semaine.
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Les seuls moments où je réinstalle c'est quand je change de disque dur
Et même dans ce cas, ce n'est pas nécessaire ! D'ailleurs, il y a une page de wiki pour ça (de manière générale, il semble exister un genre de règle 34 du wiki d'Arch : si vous pouvez y penser, il existe une page de wiki pour ça).
D'expérience, j'ai pu transférer mon install sur un nouveau disque dur avec un changement de carte mère au passage, et ça s'est bien passé. Ça a été remarquablement simple, le plus long étant le montage du hardware. Après, c'est quand même prudent d'avoir un smartphone pour lire le wiki, et une clé USB pour tout réinstaller en cas de gros coup dur.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Une fois tous les 4/5 ans je fais un pacman -Q > list.txt et je trie à la mano sur mon poste perso.
Tu pourrais déjà gagner du temps avec un pacman -Qe, voire pacman -Qet.
Intérêt : ça limite ton output aux packages installés explicitement (pacman -Qe est le complémentaire de pacman -Qd), voire aux packages installés explicitement que tu peux probablement virer sans tout casser (ils ne sont dépendance d'aucun package).
Mine de rien c'est vachement puissant d'enregistrer si un package a été installé explicitement ou en tant que dépendance. Je n'ai pas souvenir d'un équivalent dans apt (mais mon dernier usage d'une Ubuntu doit remonter à 10 ans, donc mes souvenirs sont pas forcément fiables…)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Parfois je me dis "ça serait bien de repartir de zéro pour faire un grand ménage de tous ces restes de paquets que je n'utilise plus"
pacman -Rcs $(pacman -Qqdt)
Petite explication :
pacman -Qt liste les packages qui ne sont dépendance d'aucun package ;
pacman -Qd restreint l'output aux packages installés en tant que dépendance ;
pacman -Qq limite l'output au nom des packages (il retire notamment les numéros de version), indispensable pour que pacman -R accepte l'entrée ;
On passe le tout à pacman -Rcs :
pacman -Rs désinstalle ces packages et parcourt l'arbre de leurs dépendances pour retirer toutes les dépendances rendues inutiles ;
pacman -Rc nettoie le cache de pacman en même temps, pour libérer un peu plus d'espace disque.
En théorie, si on n'utilisait que pacman -Rcs, on n'aurait presque jamais besoin d'utiliser pacman -Qqdt. En pratique, on aurait parfois un package qui perd une dépendance au cours d'une mise à jour, donc il apparaîtrait quand même quelques orphelins au fil du temps.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Cela tient-il la route d'après toi ?
Posté par Liorel . En réponse au journal Comprendre les licences, mon impossible quête. Évalué à 5.
Oui.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Tout plein de typos, dont une qui change le sens
Posté par Liorel . En réponse au journal Le gouvernement veut rendre le sexe payant sur internet. Évalué à 1.
s/si on se contentait d'un masque chirurgical?/si on se contentait d'un masque chirurgical.
s/c'est une situation très propice/C'est une situation très propice
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Agenda caché
Posté par Liorel . En réponse au journal Le gouvernement veut rendre le sexe payant sur internet. Évalué à 10.
Il n'y a pas eu de mensonge sur les masques. Il y a eu un authentique plantage, mais un plantage sincère. J'ai moi-même écrit que le masque chirurgical avait peu d'intérêt, en toute bonne foi, conformément aux données de la science de l'époque, et sans me concerter avec qui que ce soit (j'ai pas le 06 de Manu).
Quelles étaient les données de la science de l'époque ? On a transposé en population générale les bonnes pratiques d'hygiène hospitalière, car c'est le milieu qu'on connaissait le mieux (et aussi parce qu'avant le covid, personne n'avait étudié la prévention de la transmission extra-hospitalière des infections. À part du point de vue de la vaccination, elles étaient vues comme une fatalité). Or, à l'hôpital, il y avait consensus sur le fait que le masque chirurgical ne protégeait pas son porteur car ce n'était pas son rôle (il y avait le FFP2 pour ça). Quand on entrait dans la chambre d'un malade en isolement respiratoire, on mettait un FFP2. On se faisait taper sur les doigts si on se contentait d'un masque chirurgical?
Donc quand est arrivé le covid, on n'a pas envisagé de faire porter le masque à une population constituée, dans son immense majorité, de non-malades. Ç'aurait représenté un immense gâchis de masques, puisque justement, le masque ne protégeait pas le porteur (dans la pensée de l'époque).
Un autre point, connexe : il est facile de regarder le passé par le prisme des connaissances d'aujourd'hui, mais c'est une attitude fallacieuse. Dans le cas du covid, les connaissances scientifiques ont été marquées par une accélération fulgurante par rapport au rythme lent habituel en science, et par une transparence inédite. Tous les journaux scientifiques ont placé les articles avec le mot-clé "covid" en open access. Il était aussi rapide de s'informer via Le Monde que via The Lancet. La distinction entre les sachants et le public s'est donc trouvée abolie, ce qui a placé le public dans une position familière aux chercheurs mais perturbante pour le non habitué : une science mouvante, qui disait noir un jour puis blanc le lendemain pour finalement s'arrêter sur rose. c'est une situation très propice à s'imaginer des complots, et ils n'ont pas manqué.
Classiquement, c'est le moment où je suis censé dégainer le rasoir d'Hanlon : ne pas expliquer par la malveillance ce que l'incompétence suffit à expliquer. Mais dans le cas présent, même pas besoin d'incompétence : juste un consensus scientifique qui s'est avéré, comme bien d'autres, faux.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Trous noirs
Posté par Liorel . En réponse au journal Python 3.11 est disponible. Évalué à 10.
Quand un corps sphérique non animé d'un mouvement de rotation s'effondre sous l'effet de sa propre gravité, la théorie de la relativité générale suggère qu'il s'effondrera en un point unique. Ce n'est pas le cas d'un trou noir en rotation (un trou noir de Kerr). Avec un corps en rotation fluide, sa distribution de masse n'est pas sphérique (il présente un bourrelet équatorial), et il a un moment angulaire. Étant donné qu'un point ne peut présenter de rotation ou de moment angulaire en physique classique (et que la relativité générale est une théorie classique), la forme minimale de la singularité capable de présenter ces propriétés est un anneau d'épaisseur nulle et de rayon non-nul, et ceci est appelé une singularité de Kerr ou singannularité1.
Ce type de singularité présente la propriété intéressante qui suit : l'espace-temps permet à une courbe géodésique (qui décrit le mouvement des observateurs et des photons dans l'espace-temps) de passer à travers le centre de cette singularité en anneau. La région au-delà autorise des courbes temporelles fermées. Étant donné que la trajectoire des observateurs et des particules en relativité générale est décrite par des courbes temporelles, il est possible pour des observateurs dans cette région de retourner dans leur passé. Cette solution intérieure n'a probablement pas de sens physique et est considérée comme un artefact purement mathématique.
Il y a quelques autres trajectoires de chute libre intéressantes. Par exemple, il existe un point sur l'axe de symétrie qui a la propriété que si un observateur est au-delà de ce point, l'attraction de la singularité le forcera à passer à travers le milieu de la singularité en anneau vers la région à courbes temporelles fermées et il y subira une gravité répulsive qui le repoussera vers la région originale, où il subira à nouveau l'attraction de la singularité et ce processus se répètera à l'infini, ou, bien sûr, jusqu'à destruction de l'observateur par la gravitation extrême.
(NdT : ça vous paraît peut-être exotique, mais ce qui est décrit là est en pratique le comportement de l'immense majorité des trous noirs. La quasi-totalité des trous noirs présente en effet un moment angulaire non nul, et donc une singularité de Kerr)
J'invente le mot de singannularité à l'instant, pour les besoins de la traduction. Le terme anglais est ringularity, contraction de ring et singularité, si vous avez mieux à proposer, patches welcome. ↩
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Même pour les « valides »
Posté par Liorel . En réponse au lien Captcha, écrans tactiles... : ces technologies qui empoisonnent la vie des déficients visuels. Évalué à 7.
D'un côté, j'ai exactement le même problème, sans être particulièrement grand (je fais 1m79, la moyenne chez les hommes étant 1m77).
D'un autre côté, si un aveugle galère dans une station-service, c'est vraisemblablement pas en premier lieu à cause de l'écran :p
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: C'est d'autant plus important que
Posté par Liorel . En réponse au journal Technopolice is launched . Évalué à 5.
C'est pas le cas le plus classique et c'est pas ce qui vient spontanément à l'esprit quand on parle de TIAC. Mais oui, c'est dans la définition d'une TIAC, et d'ailleurs, elle a été identifiée par une démarche de santé publique et non une démarche purement médicale, comme la plupart des TIAC.
Comme autre exemple de TIAC médiatique, tu as la TIAC Buitoni : 56 cas dont 2 décès. Parmi les 54 non décédés, certains (chiffre précis non publié) ont perdu leurs reins et devront être dialysés à vie (ou recevoir une greffe rénale avec les contraintes et risques que ça implique). Une dialyse au long cours, c'est 15 ans d'espérance de vie en moins.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: C'est d'autant plus important que
Posté par Liorel . En réponse au journal Technopolice is launched . Évalué à 5.
Je t'avoue que je n'ai ni relu, ni corrigé la page wikipedia sur les TIAC. C'est un peu mon gagne-pain (je suis épidémiologiste et c'est environ un tiers de notre temps de travail), donc j'ai juste balancé un lien en supposant que wikipedia ferait le job.
Alors effectivement, une cause classique de TIAC est le préparateur malade. Mais c'est très loin d'être la seule cause. Dans une TIAC sur laquelle j'ai bossé récemment, un restau d'entreprise qui servait 200 personnes s'est avéré ne pas avoir de quoi stocker les plats chauds, du coup il cuisait, il stockait au frais, il réchauffait au moment de servir : un contexte parfait pour la prolifération de germes, sans personne de malade en amont. Résultat : 80 malades et une boîte obligée de fermer 2 jours. Dans d'autres cas, on va avoir une cause toxique, donc chimique. En fait, la définition d'une TIAC est plus vaste que celle de wikipédia : on définit comme TIAC toute intoxication ou infection touchant au moins 2 personnes et pouvant être rapportée à une origine alimentaire commune.
Et oui, comme tu le dis, il y a des techniques pour les éviter. C'est même la raison d'être des bonnes pratiques d'hygiène en cuisine. Malheureusement, toutes les restaurations collectives ne les suivent pas, par manque de connaissance, de moyens, ou carrément négligence. C'est pourquoi on continue, et continuera, d'avoir des TIAC.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: C'est d'autant plus important que
Posté par Liorel . En réponse au journal Technopolice is launched . Évalué à 6.
Plein. Mais, genre, vraiment plein, au point que ça porte même un nom médical, ça s'appelle une TIAC.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: C'est d'autant plus important que
Posté par Liorel . En réponse au journal Technopolice is launched . Évalué à 6.
Toutafé. L'introduction des radars automatiques a permis de diviser par deux en quelques années le nombre de morts sur les routes (passage de ~7000/an à ~3500/an). Du coup, la vitesse n'est plus en cause dans les accidents restants.
Pour la petite histoire, les radars automatiques tuent même des gens. Un prof réanimateur nous avait expliqué très sérieusement que le plus gros pourvoyeur de morts cérébrales était devenu l'AVC et non l'accident de la route au cours de ces quelques années. Problème : on a tendance à faire des AVC autour de 80 ans et avec des facteurs de risque (notamment tabac), alors que la route tuait des jeunes en bonne santé. Du coup, les greffons sont en moins bonne santé et on a plus de complications post-greffe.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: C'est d'autant plus important que
Posté par Liorel . En réponse au journal Technopolice is launched . Évalué à 10.
Non. Ou plutôt, elle a existé, sous un certaine forme, avec Jacques Chirac. Qui a voté pour l'abolition de la peine de mort (à rebours de son parti), popularisé le concept de fracture sociale (à rebours de son parti), critiqué l'inaction climatique (« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », à rebours de son parti). Bizarrement, quand il s'est retrouvé au pouvoir, il ne s'est rien passé. Quand il a quitté le pouvoir, le parti s'est empressé de se débarasser de toutes ces foutaises.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Comparaison par rapport à une réinstallation ?
Posté par Liorel . En réponse au journal Comment acquérir un poil de barbe en plus : mettre à jour une vieille Archlinux. Évalué à 6.
Oui et non. J'ai aussi appris beaucoup en installant mon arch. J'ai aussi eu la surprise de constater que certains points auxquels je n'avais jamais touché parce qu'ils juste marchaient (GRUB…) avaient considérablement évolué en 10 ans quand j'ai dû creuser le sujet pour un autre PC.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Comparaison par rapport à une réinstallation ?
Posté par Liorel . En réponse au journal Comment acquérir un poil de barbe en plus : mettre à jour une vieille Archlinux. Évalué à 4.
Pour détailler un peu, une des forces de Arch, c'est sa grande customisabilité. Au fil du temps, tu accumuleras un paquet de fichiers de conf customisés pour avoir ton Arch à toi. Réinstaller, c'est prendre le risque de tout perdre. De même, en cas de réinstall, il faut penser à lister les packages installés explicitement (par exemple avec un
pacman -Qqe > monfichier
). Il peut être plus simple de juste mettre à jour.Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: J'y connais rien mais...
Posté par Liorel . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 0.
Ah oui, c'est sûr que si tu passes par un tiers de confiance étatique, tu supprimes à peu près tout l'intérêt de la blockchain, puisque celui-ci consiste justement à se passer de tiers de confiance.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Typo
Posté par Liorel . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.
Un modérateur pourrait-il remplacer ceci :
Par ceci :
Ou bien, étant donné le sujet, il pourra décider malicieusement de laisser le commentaire en l'état à titre d'exemple.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Proof of Stake
Posté par Liorel . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.
Bizarrement, alors qu'on trouve quantité de vulgarisations de la Proof of work, je suis surpris de la difficulté à trouver une vulgarisation satisfaisante de la Proof of stake. Merci.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes
Posté par Liorel . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10. Dernière modification le 18 août 2022 à 10:32.
J'aime bien la vulgarisation de Jean-Paul Delahaye à leur sujet dans Pour la Science (flemme de rechercher dans leurs archives qui sont de toute façon derrière un paywall, mais je suis sûr que ça se trouve très facilement et je laisse la démonstration en exercice au lecteur). Une blockchain, c'est un grand livre, public et horodaté, qui n'est pas effaçable ni modifiable une fois écrit (plus précisément, une fois validé). Du tout. On peut à la rigueur ajouter une nouvelle écriture qui dirait "Le commentaire de Liorel en date du 18/08/2022 est erroné, merci de ne pas le prendre en compte", mais c'est un effacement, pas une nouvelle écriture.
Le caractère public peut être contourné par un chiffrement. Rien n'interdit de publier un message chiffré dans une blockchain puis de conserver la clé secrète. Dans ce cas de figure, on obtient un grand livre horodaté, non modifiable, mais privé (modulo la sécurité du chiffrement).
Les données trop volumineuses n'ont pas à être stockées en intégralité. On peut se contenter d'un hash, puisqu'il suffira alors de prouver l'antériorité du hash.
Du coup, on peut envisager quantité d'applications nécessitant soit une preuve d'antériorité, soit une donnée infalsifiable.
En effet, prouver une postériorité, c'est assez facile. Il suffit de produire une photo de soi en train d'effectuer l'action à prouver à côté d'un objet horodatable, par exemple le numéro du jour du Monde (ou du Canard Enchaîné, si on a du goût et qu'on peut se permettre une maille hebdomadaire). C'est par exemple utilisé dans les prises d'otages pour prouver aux autorités que l'otage est vivant (et réitérer la demande de rançon en passant). Cette technique ne permet pas de prouver une antériorité puisqu'on peut toujours se prendre en photo le 18 août 2023 avec le numéro du Monde du 18 août 2022.
Par contre, prouver une antériorité, c'est moins évident. Et surtout, ça implique une certaine friction ou des tiers de confiance, et souvent les deux. On peut par exemple s'envoyer une clé USB par la poste, le cachet de la poste faisant foi. Problèmes : ça ne marche qu'une fois, puisqu'une fois ouverte, l'enveloppe ne prouve plus rien. Et on paie le timbre. On peut passer par un huissier, mais c'est encore plus cher. Et c'est complètement incompatible avec des emplois réitérés au fil de l'eau.
Du coup, sur cette base, quelques idées en vrac de trucs dont on voudrait prouver l'antériorité et l'immutabilité :
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: j'ai souri aussi
Posté par Liorel . En réponse au journal Ce matin j'ai souri. Évalué à 8.
Eh non ! Ce qui est protégé par le droit d'auteur, ce sont les "œuvres de l'esprit" ! Et elles doivent notamment présenter un caractère original.
Caramba, encore raté ! Il n'y a aucune originalité à un screenshot de logiciel d'installation, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a aucune possibilité pour l'auteur d'y apporter quoi que ce soit de personnel. Le screenshot est intégralement défini par les auteurs du logiciel. Si droit d'auteur il y a, c'est le leur, pas celui des nourjalistes.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Bon chasseur et mauvais chasseur
Posté par Liorel . En réponse au journal CISSP, sécurité, il faut que je vous raconte un truc.... Évalué à 10.
JE suis assez d'accord et ça soulève un problème extrêmement récurrent qui est celui du déni du travail fourni par l'étudiant.
Sous prétexte que l'inscription est quasi-gratuite en fac de droit, de médecine, en prépa ou école d'ingé voire que tu es payé au cours de tes études à l'X/l'ENS, les personnes qui n'ont pas fait ces études en déduisent que tu as une obligation de repayer à la société, par ton travail, le diplôme qu'on t'a gracieusement offert. Il en va de même dans ton cas : sous prétexte que la boîte t'a payé l'inscription et salarié pendant la formation, tu as une "dette" vis-à-vis d'elle. Sauf que tu décris très bien que tu as travaillé beaucoup plus que la durée légale sur cette formation. Si le temps que tu as passé à cette formation avait été dédié à créer de la valeur pour l'entreprise, tu aurais dû être payé 2 à 3 fois ton salaire pour équilibrer le temps de travail. En te salariant pendant la formation, l'entreprise fait une affaire en or : elle se retrouve avec un employé certifié, à son salaire initial.
Je serais d'ailleurs curieux du retentissement sur ta vie personnelle et familiale de cette certification. Pour moi, c'est simple, je ne serais pas en mesure de fournir une telle quantité de travail aujourd'hui. Pas avec une famille et un gamin d'un an. Tu décris des moments de doute, de remise en question personnelle : tu as mis en jeu ta santé mentale et tu t'es mis une pression énorme car tu n'avais qu'un an pour réussir ce que certains mettent 2 à 3 tentatives à réussir. Comment ça s'est passé en famille ?
Enfin, un dernier point sur la certif valable 3 ans. Moi, j'ai passé le TOEIC en 2016, j'ai eu 945 (merci les pages de man, la doc d'Arch et World of Warcraft), je le mets toujours sur mon CV. La durée de validité du diplôme, elle est définie par la personne qui lit le CV, pas par l'institut de formation. Ce que sanctionne le diplôme, c'est une connaissance à un instant t, certes, mais aussi une culture générale du domaine étudié et une capacité de travail, qualités déterminantes pour se mettre à jour. Pour prendre mon exemple, j'ai un diplôme d'état de docteur en médecine. Certaines connaissances que j'ai apprises sont obsolètes, voire sont devenues tellement suboptimales qu'elles seraient dangereuses. On ne traite plus les cancers comme je l'ai appris. On ne traite surtout pas une hépatite C comme je l'ai appris. Il y a aussi des choses que j'ai oubliées. Je ne m'amuserais pas à intuber un patient, alors que je l'ai fait au cours de mes études. Ça n'empêche que je suis recruté pour mon diplôme, par des employeurs qui savent très bien que je suis capable de me mettre à jour. Et on ne me refait pas passer de diplôme pour ça.
Ceci dit, après coup,je pense que j'aurais beaucoup moins de travail à fournir pour repasser les épreuves de connaissances. Penses-tu que tu pourras repasser la certification dans 3 ans sans bosser autant que la première fois ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Numérotation
Posté par Liorel . En réponse au journal Testons la concurrence à la SNCF. Évalué à 10.
Si la numérotation avait été confiée à un informaticien, il aurait codé :
Du coup on aurait eu un truc du type :
1 3 2 4
5 7 6 8
9 11 10 12
13 15 14 16
17 19 18 20
Et ainsi de suite. Il faut avouer que ça aurait eu le gros inconvénient d'être compréhensible sans avoir 10 ans d'expérience à la SNCF.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Prochaine cible : les stations de recharge pour les voitures électriques
Posté par Liorel . En réponse au journal L'Union européenne va imposer l'USB-C !. Évalué à 5.
C'était une blague sur en cheval au lieu de à cheval ;)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Adage
Posté par Liorel . En réponse au journal Software architecture considered harmful. Évalué à 5.
C'est marrant, j'ai la problématique en ce moment : les biostats du service nous sortent des scripts de 1500 lignes de R pour faire ce que je sors en 300 (dplyr et magrittr aggravant le problème). Sauf que quand mon chef me demande une évolution, il l'a dans l'aprem, alors que pour eux, il l'a dans la semaine.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Arch <3
Posté par Liorel . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 4.
Et même dans ce cas, ce n'est pas nécessaire ! D'ailleurs, il y a une page de wiki pour ça (de manière générale, il semble exister un genre de règle 34 du wiki d'Arch : si vous pouvez y penser, il existe une page de wiki pour ça).
D'expérience, j'ai pu transférer mon install sur un nouveau disque dur avec un changement de carte mère au passage, et ça s'est bien passé. Ça a été remarquablement simple, le plus long étant le montage du hardware. Après, c'est quand même prudent d'avoir un smartphone pour lire le wiki, et une clé USB pour tout réinstaller en cas de gros coup dur.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Arch <3
Posté par Liorel . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 4.
Tu pourrais déjà gagner du temps avec un pacman -Qe, voire pacman -Qet.
Intérêt : ça limite ton output aux packages installés explicitement (pacman -Qe est le complémentaire de pacman -Qd), voire aux packages installés explicitement que tu peux probablement virer sans tout casser (ils ne sont dépendance d'aucun package).
Mine de rien c'est vachement puissant d'enregistrer si un package a été installé explicitement ou en tant que dépendance. Je n'ai pas souvenir d'un équivalent dans apt (mais mon dernier usage d'une Ubuntu doit remonter à 10 ans, donc mes souvenirs sont pas forcément fiables…)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Arch <3
Posté par Liorel . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 9.
Petite explication :
pacman -Qt
liste les packages qui ne sont dépendance d'aucun package ;pacman -Qd
restreint l'output aux packages installés en tant que dépendance ;pacman -Qq
limite l'output au nom des packages (il retire notamment les numéros de version), indispensable pour quepacman -R
accepte l'entrée ;pacman -Rcs
:pacman -Rs
désinstalle ces packages et parcourt l'arbre de leurs dépendances pour retirer toutes les dépendances rendues inutiles ;pacman -Rc
nettoie le cache de pacman en même temps, pour libérer un peu plus d'espace disque.En théorie, si on n'utilisait que
pacman -Rcs
, on n'aurait presque jamais besoin d'utiliserpacman -Qqdt
. En pratique, on aurait parfois un package qui perd une dépendance au cours d'une mise à jour, donc il apparaîtrait quand même quelques orphelins au fil du temps.Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Prochaine cible : les stations de recharge pour les voitures électriques
Posté par Liorel . En réponse au journal L'Union européenne va imposer l'USB-C !. Évalué à 10.
Je ne suis pas sûr que le cheval apprécie.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.