Il a mis quelque chose dans son texte demandant des alternatives de business model pour rester dans le libre?
Comme toujours on est bien plus prompte à tacler […] une erreur fondamentale d'attribution
C'est peut-être commettre une erreur fondamentale d'attribution que de supputer que quelqu'un qui annonce une seule solution, et non libre, que la personne ne pense pas que le libre ne lui convient pas.
de Schadenfreude que j'ai découvert il y a peu.
Découvrir ne veut pas dire comprendre. Ici tu balances un mot en montrant que tu n'as pas compris le principe, ici personne ne se réjouit, juste trouve dommage qu'une personne (pense) quitter le libre sous des raisons fallacieuses.
C'est une perte pour le libre, c'est triste, ton mot est donc incompatible, tout comme il était déjà incompatible la première fois que tu l'as utilisé. Tu devrais relire les liens que tu as mis.
Au moins, ils auront testé d'autres logiciels, et leur décision aura été prise en connaissance de cause qu'ils préfèrent donner leur vie privée à des GAFAM (ainsi que tous les problèmes qu'on connait à twitter) du moment qu'ils peuvent continuer d'utiliser la plateforme qui leur est familière.
Je te suis dans cette logique du moment où tu demandes aux anti-Twitter d'assumer en connaissance de cause de n'avoir rien proposé en alternative aux gens.
C'est là que ça merde, quelques personnes pensent que si les gens restent chez X c'est parce que X a du pognon, qu'il manipule les masses alors que eux ils auraient une offre alternative (qui n'existe donc pas en pratique).
Si on veut un équivalent strict sans accepter la différence, autant passer son chemin tout de suite et retourner sur twitter.
Mais les plus gueulards ne sont pas ceux qui pensent à quitter Twitter, ce sont ceux qui pensent que les gens sur Twitter (ou Google, ou Facebook, etc) sont dans l'erreur.
Le gens ne préfèrent pas donner leur vie privée à des GAFAM, ils ont juste aucune offre alternative et quand il y en une qui pourrait potentiellement être intéressante l'accueil "on n'a pas la capacité, on ne s’intéresse pas à tes demandes, si tu n'es pas content retourne chez les GAFAM" motive les gens à… Retourner chez les GAFAM.
A noter que ce n'est pas nouveaux, faut voir le nombre de gens motiver les autres à rester sous Windows ou macOS avec un accueil "c'est comme ça et si tu n'es pas content c'est pareil et casse-toi" puis ensuite se plaindre que leur matériel n'est pas supporté par Linux sans comprendre le lien entre ce qui leur manque et leur façon d'accueillir.
Pour référence mastodon.social refuse déjà du monde (refus de créer un nouveau compte, ce qui n'est pas une bonne publicité car pas tout le monde a envie d'aller sur une instance autre avec un admin autre que le principal et on ne respecte pas ce choix, parce que bon, on leur a dit que n'importe quel admin d'instance peut lire tous les messages y compris privés et que c'est plus sur de faire confiance à l'instance principale, ils n'ont ni l'envie de faire confiance à un autre inconnu ni l'envie de monter leur instance).
Avec tous ces problèmes intrinsèques, je me pose la question maintenant qu'on sort de la théorie si les outils alternatifs ont été prévus et conçus pour gérer ce pourquoi ils sont sensés être faits (ou alors il va falloir arrêter de parler d'alternative à Twitter comme c'est affiché depuis des années).
Et qu'est ce qui se passe quand on atteint la limite du nombre de personnes motivées pour héberger une instance, on fait quoi ?
C'est aussi un soucis, Twitter a déjà le problème de rentabilité pour la gestion de l'hébergement et la modération (les 2 coûtent, même sans une besoin de rémunérer un actionnaire et en sachant que les offres gratuites auront ou ont déjà leur limite), c'est justement son point faible qui l'a rendu à la merci d'Elon, et j'ai l'impression que la réflexion de la soutenabilité de l'offre alternative a été remise à plus tard. Mais "plus tard" est maintenant, les gens testent et vont se faire une idée de l'accueil, autant social (les gens qui étaient bien "entre gens biens") que technique (lenteurs, instances qui interdisent de nouvelles inscriptions, …) et si l'accueil n'est pas à la hauteur ils vont revenir vers l'offre initiale et n'en partiront plus, échaudés.
Tu n'as pas à en trouver, si il y a un besoin il trouve le financement, sinon c'est qu'il n'y a pas de besoin ou que ce qui a été fait est suffisant et il faut passer à autre chose.
Perso quand j'ai commencé à professionnaliser mon projet perso (que je faisais pour mes besoins) je ne m'attendais pas à en vivre très longtemps, et 15 ans plus tard j'ai toujours du taf pas parce que j'y trouve un intérêt mais parce que mes sponsors en trouve un.
il parle de la version macos, ben soit il a des gens intéressés (y compris lui-même) et ils payent, soit il n'a pas besoin de faire et il fait autre chose de sa vie.
Je maintiens que ton titre est gonflé : en quoi il aimerait l'argent ?
Il le montre en imaginant de sacrifier le libre pour un peu d'argent.
je dirai qu'il a été emmené par le succès, l'enthousiasme, qu'il avait la tête dans le guidon et ne pouvait réfléchir posément
Donc l'erreur serait la, pas dans le fait de faire du libre comme il annonce.
Et créer une entreprise et travailler à fond dedans, c'est en premier avoir un business plan.
Mais l'impression que tu donnes est que le titre est négatif pour toi, alors que le titre énonce un fait, il ne dit pas que c'est négatif.
C'est gonflé? Démontre pourquoi de manière objective, en contre-argumentant sur les faits et non pas ton opinion et ta façon de voir la vie : en quoi le titre est faux, sachant qu'il penser tuer la version libre pour négocier de l'argent?
Je trouve le titre de ton commentaire un peu gonflé. Tu connais peut-être les dessous de l'histoire, mais si l'auteur dit perdre de l'argent en travaillant à temps plein sur son projet, je comprend son envie de changement
Donc le titre est juste : l'argent est plus important que le libre. Il ne cherche pas à faire du libre en trouvant une solution viable à financer du libre mais utiliser le libre pour faire de l'argent et si il trouve un moyen de faire de l'argent qui sacrifie le libre et ben pas grave.
Et dans sa façon de poser le problème on voit quand même que le libre l’embête un peu à ce qui a déjà été fait soit gratuit alors que justement le libre est plutôt sur faire payer la suite ("ça sera prêt quand tu auras payé", si la personne ne paye pas c'est que le prix ne vaut pas le coût).
Ce n'est pas mal, personne ne le dit (et surtout pas moi), mais il faut juste être honnête sur ses priorités.
PS : commentaire provocateur, il pense à BSL qui fait que c'est libre plus tard (mais 4 ans… qu'il trouve court, alors qu'en général je vois de la BSL avec 1 ou 2 ans de tête).
Attend, la, si je comprend bien avoir un banal (pour le grand public) 22k (rappelons que sur Twitter on parle de millions) followers et ça coûte 20 €/mois juste en machine pour soit en temps normal et que la pour sa petite interaction il faudrait un serveurs plutôt dans les 100 €/mois??? Rappelons qu'Elon demande 8 €/mois pour des comptes à plusieurs millions de followers (qu'il rentabilise avec les autres, certes)…
bon, j'ai quand même un doute vu que mastodon.social a 800k utilisateurs et certains doivent être assez gros vu que c'est l'instance de référence, mais si ce genre de problème arrive déjà avec si peu de monde (si en relatif mastodon.social a quadruplé son nombre d'abonnés, c'est rien du tout en absolu, et 22k utilisateurs c'est 0.1% des plus gros comptes Twitter), la notion de coût de Mastodon va rapidement clarifier la situation sur les alternatives qui n'en sont que virtuellement tant qu'il n'y a pas foule dessus…
A un moment il va falloir se poser la question de la soutenabilité financière du principe quand il y a plus que quelques perdus qui veulent se la péter à être différent si on souhaite proposer une alternative viable à "grands méchants"…
Alors maintenant que le traumatisme a fait plouf, la harcèlement aussi, tentative avec un autre mot encore plus hors-sujet.
Bravo. Tu peux aussi comprendre qu'il n'y a pas de problème à part accepter que ce qui est en public est public, et que le retweet n'est qu'un retoot (qu'on a voulu permettre sinon on ne ferait pas de post public) techniquement adapté comme on transforme un AAC en MP3 car le vieux lecteur ne supporte pas le AAC (et encore moins le DRM dessus, on dirait des gens qui sont traumatisé car leur musique a perdu son DRM sans violer la loi, bizarrement d'autres trouvent que virer le DRM n'est pas horrible et est même légitime).
Il n'y a rien de négatif, aucune mauvaise intention, aucun plaisir malsain, dans ce que font les gens qui partagent un truc public. Si tu as besoin de te lancer dans ces excuses c'est peut-être qu'au fond de toi-même tu sais que l'auteur est objectivement indéfendable mais ne veut pas l'accepter. Alors que ça serait mieux de passer du temps à lui expliquer pour qu'il accepte le fonctionnement du monde.
Est-ce que l’auteur·ice destinait vraiment ça au plus grand nombre ?
Bordel, c'est public. Si il ne veut pas, il ne fait pas public.
On a un truc similaire à "si ce n'est pas comme je veux ce n'est pas démocratique", le savoir-vivre est une excuse hors sujet. Tu veux parler de savoir vivre? Le savoir vivre est de ne pas se plaindre que ce qui est public soit utilisé comme public. Comme les gens qui se plaignent que leur logiciel libre est utilisé (le libre ne dit pas "sauf").
Exemple :
- tu dis en privé que tu es homo en demandant de ne pas répéter, la personne qui répète fait du légal mais pas du savoir-vivre
- tu dis en public dans une fête publique à 1000 personnes que tu es homo et ton père l'apprend, il n'y a rien contre le savoir vivre, c'est public.
Le savoir-vivre, c'est aussi ne pas défendre tout et n'importe quoi sous excuse de ne pas respecter un savoir-vivre juste parce que le savoir-vivre n'est pas ce qu'on voudrait.
On parle de republication telle quelle, ou alors argumente, explique le détournement.
harcèlement
Argumente. Sinon c'est juste des grands mots dans le vide.
Republier n'a absolument rien à voir avec du harcèlement, par définition des 2 mots.
je considère
Pourquoi? Argumente. Tu as de quoi faire, j'a déjà pas mal écrit, donc tu as une surface de contre-argumentation énorme. Ou pas.
C'est facile de balancer "je considère", moins d'expliquer surtout si on a peur de ne pas pouvoir argumenter et de se rendre compte qu'on n'a qu'un préjugé confortable compatible avec d'autres de ses idées mais que la réalité poserait beaucoup de problème de cohérence…
C'est cool de vouloir le beurre et l'argent du beurre, mais ça marche rarement. Soit tu modères beaucoup et c'est du taf. Soit tu modères pas du tout, et ça risque de déraper beaucoup.
Et un peu plus tard on va se rendre compte que le taf de Facebook, Twitter et co n'est en fait pas simple à contenter tout le monde sur des bases "objectives" alors qu'on disait d'eux qu'ils ne mettaient pas de bonne volonté :-D.
(mais la on dérive pas mal, à la base on a quand même surtout l'idée que le public soit utilisé comme public est traumatisant)
Alors d'un coté, oui, mais de l'autre, le protocole permet explicitement de préciser la visibilité parmi 4 types
Mais ne pas oublier que dans tous les cas, même si effectivement quand la personne n'utilise pas la visibilité max on peut se douter qu'elle ne souhaite pas une publicité max, les personnes recevant le message ont une certaine liberté pour le (re)publier, c'est leur droit (dans la limite de la loi) et ça n'a rien à voir avec un manque de savoir-vivre ou du harcèlement.
Question pratique : si quand tu t'affiches candidat à une députation pour le compte d'un parti qui s'affiche anti-raciste et qu'on recopie en capture d'écran ton tweet public (ou pas, on s'en fout en fait) raciste d'il y a 5 ans pour te demander ce qui a changé, harcèlement ou pas? "traumatisant" ou pas?
Question pratique : si quand tu t'affiches candidat à une députation pour le compte d'un parti qui s'affiche anti-sexiste mais qu'on diffuse ta parole agressant de manière sexiste même en privé, harcèlement ou pas? "traumatisant" ou pas?
Vois-tu avec ces exemples le subjectif de la volonté de contrôle de la parole publique ou pas et la défense au nom d'un savoir-vivre ou respect de ne pas traumatiser ou parle de harcèlement à dès que ça ne plaît pas?
ça a 0 rapport avec le sujet.
La, on en vient à tout mélanger, généralement c'est digne que la contre-argumentation sur le sujet est impossible.
si il y a des contre-arguments sur le sujet, pas la peine de chercher des trucs bien HS pour faire jouer l'émotion.
Et d'ailleurs, les tweets protégés (inaccessibles si tu n'es pas connecté et accepté par l'auteur)
A noter que la communication de tweets protégés est aussi légal, comme le secret de la correspondance ne dit pas que le destinataire n'a pas le droit de rendre public ce que tu lui écrit (il dit juste que les intermédiaires n'ont pas le droit).
Pour moi, public ne veut pas dire "donner un blanc-seing à quiconque voudra recopier tout ce que j'ai pu dire pendant toutes ces années sur internet et le relayer au plus grand monde, y compris des personnes mal intentionnées".
Si tu ne veux pas que ton écrit puisse être public, n'écrit pas, et ça n'a absolument rien à voir avec le harcèlement, seulement assumer ses écrits.
pour moi y'a aussi un minimum de savoir-vivre à exiger d'autrui.
Pour moi le minimum de savoir-vivre à exiger d'autrui est d'accepter que ce qu'on a publiquement écrit soit considéré public par autrui. Et encore une fois ça n'a absolument rien à voir avec le harcèlement (comme une réponse critique à une connerie qu'on a écrit n'est pas du tout du harcèlement).
Trop facile de balancer qu'un minimum de savoir vivre est de ne pas utiliser des droits, tiens ça me rappelle, pour continuer dans le sujet du site ici et aussi de l'hébergeur du blog cité, des libristes qui balancent que le minimum de savoir vivre pour du libre est de contribuer, en code ou tune, à un projet, et que du coup Amazon n'a pas de savoir vivre, vraiment pas de chance que d'autre considèrent que le savoir vivre est que "le libre pense à celui qui reçoit et non celui qui donne" veut dire ce que ça veut dire et que l'auteur est coupable de mauvaise foi si il se plaint de ne pas avoir de retour. Le savoir-vivre que tu réclames est peut-être l'inverse du savoir-vivre.
PS : j'ai cité l'auteur dans mon premier commentaire, donc j'ai peut-être ajouté du une partie de "traumatisme" en copiant une partie sa prose. On peut facilement aller très loin dans le "traumatisme", et imaginez les ayant-droits de films blockbusters, quel traumatisme ils peuvent avoir à voir leur oeuvre sur les sites de downloads illégaux du coup, on va dire quoi, "hyper-méga-supra-traumatisme"? Bizarrement je ne rencontre ici pas foule à défendre les gens qui veulent légalement faire respecter leur droits. Ne parlons pas non plus de comment sont pris ici même les mises en demeure que LinuxFr reçoit de personnes qui sont "traumatisées" par la façon dont on parle d'elle suite à un acte public qu'elles ont fait etc. 2 poids, 2 mesures.
tout ce que tu écris en public n'a pas vocation à être rediffusé à un large public
J'ai du mal à cerner comment on peut limiter entre "pas large public" et "large public". En fait, j'ai l'impression d'avoir les arguments de libristes "mais pas large public" où ils ferment parce qu'en fait les gens utilisent les droits conférés alors que bon la personne faisait du libre pour dire de faire du libre et pas que ce soit utilisé.
Définir "large public", 2, 200, 20000, 2 milliard? Subjectif. c'est comme le libre, on est libre ou pas, on est public ou pas.
Mastodon (et Twitter) sont fait pour du public, ça peut toucher 2 perdu ou 8 milliards, le principe est le même (public). Si on ne veut pas de public, on fait du privé. Mastodon ne le permet pas à ma connaissance (ou on peut faire une instance 100% privée entre soit?), Facebook le permet.
Mais aller jusqu'à y voir de l'"anti-libre" me paraît un peu tiré par les cheveux.
Tout est dans l'idée de contrôler. Ici la personne veut garder le contrôle de sa prose, comme les auteurs de logiciels non libre, alors que les auteurs de logiciels libres disent "diffusez!". Mais pour continuer sur le libre, il y en a plein qui critiquent en effet que le libre qui les a fait connaître est ensuite diffusé et les libertés utilisées. Pareil, il faut décider entre libre et non libre, je ne vois pas comment on peut faire "libre mais pas largement libre" comme je ne vois qui décider de "public mais pas largement public".
La parole publique, ce n'est pas du code ou de l'art, c'est quelque chose de plus spontané,
Ce n'est pas parce que tu dis une connerie spontanée qu'elle n'est pas sujet à la même règle que le connerie non spontanée, exemple (le tweet n'était pas resté longtemps), ça ne change absolument rien à la notion de public ou pas; la, il faudrait peut-être arrêter de se cacher derrière la spontanéité et justement accepter que ce qui est public est… Public, pas privé. Le spontané, c'est entre amis, pas public. Mastodon c'est pour le public.
et que la culture dominante t'y encourage.
Je ne vois pas le rapport. Public veut dire public, c'est tout. Si tu ne veux pas public, ne fait pas public, comme il ne faut pas faire de libre si on ne veut pas faire de libre. Public ou libre, aucun des 2 n'a de définition "large public" ou "pas large public", ça l'est ou pas.
Trop facile de dire "je vous offre X mais à condition que vous n'abusiez pas, et c'est une notion qui m'est subjective, de ce que j'offre".
En début de semaine, je me suis rendu compte que certaines personnes avaient crossposté mon billet sur le Mastodon sur Twitter. Quelqu’un d’autre en avait publié une capture d’écran sur Twitter. […] J’ai finalement réalisé lundi que le mot que je cherchais était “traumatique”.
Ça fait bizarre de lire de classiques arguments anti libre, sur le contrôle, sur un blog libriste. surtout quand c'est du "ND".
Ou la surprise que ce qui est public est accessible à d'autres. Perso je ne vois pas la différence pratique entre des "retoots" et des crossposts / captures d'écran (si le crédit de a source est donné), c'est qu'une transformation technique, la communication voulue au public est faite.
Les bibliothécaires qui s’interrogent bruyamment sur la manière dont ce “nouvel” environnement de médias sociaux pourrait être systématiquement archivé n’ont demandé à personne s’ils souhaitaient que leurs pouets sur le Fediverse soient capturés et stockés par les institutions gouvernementales
Euh… oui, c'est leur travail. On n'a pas pensé non plus à demander à Lucy son autorisation écrite d'être exposée (nue en plus).
Perso, ça me fait bizarre cette volonté de contrôle de communication publique, à l'opposé de mes idées peut-être qui sont plus dans le libre (qu'il soit logiciel ou toots en passant par LinuxFr).
C'est impressionnant le nombre d'entreprises qui ne jurent que par le cloud, parce que c'est hype et sans se poser de question.
Aux 2 extrêmes du spectre indiqué (simple et peu consommateur, ou très irrégulier), je rajouterai aussi la taille de l'entreprise : si grosse entreprise, les prix ne sont pas du tout les mêmes (à la baisse).
Le classique où les TPE/ETI suivent les GE "ils le font donc c'est bien" sans comprendre que le prix n'est pas le même pour eux.
Certains sont plus malins, ont leurs site basé sur leurs serveurs bare metal pour le tous les jours et prévoient le cloud pour les pics de charges. Un peu plus de dev certes mais pour un gros gain financier.
Je suis agacé de me prendre systématiquement dans les dents le coup de l'incendie d'un datacenter français…
Euh, la réponse est simple, comme pour le cloud tu as 3 serveurs bare metal sur 3 sites physiques différents (non, SBG1 et SBG2 ne sont pas 2 sites différents) et donc tu n'es pas impacté, rapide à rembarrer.
(et si pas 3 serveurs, c'est voulu de réduire le prix au risque d'indispo correspondant)
Et puis le taux de dispo 100% n'existe pas.
A ma connaissance les 3 "gros" n'ont jamais été HS en même temps, donc redondance de cloud et hop 100% en pratique hors tes bêtises à toi. Par contre le prix est en correspondance!
Tu peux t'amuser à jouer sur la sémantique, mais en pratique pour les gens qui subissent ça l'est : monopole et obligation pour l'employeur et choisi par l’État (gestion des nominations, des règles, etc. Oui, tu va me répondre "codécision avec X", je sais, mais si pas d'accord l’État a le dernier mot quand même et je ne peux quand même pas échapper à la décision de cette entité), impossible d'y échapper en salarié.
"État" ou pas "État", ce sont surtout des batailles de pouvoir au sein de l'appareil d’État. Comme quand Orange s'appelait France Telecom et était le seul contact, c'était étatique aussi et pour y échapper il fallait accepter de ne pas avoir de tél.
Si encore c'était juste obligatoire et qu'on avait un choix de prestataire… Par exemple en Allemagne on peut choisir sa caisse d'assurance maladie (mais à ma connaissance quand même pas pour le chômage). Pour l'UNEDIC, même pas, c'est eux et que eux (salarié), sauf si c'est interdit d'avoir eux (non salarié).
Appelle ça "monopole obligatoire discrétionnaire" si ça te convient mieux, ça ne change absolument rien au sujet.
PS : ne pas s'y tromper, c'est 100% démocratique, c'est très bien comme ça, et même si on me catalogue ici "ultra-libéral" je ne voudrai pas ne pas l'avoir (tant qu'il n'y a pas un système de dividende universel), ici je parle de l'impact pratique sur la personne qui est impactée.
des salariés qui auront l'outrecuidance d'être motivés et de vouloir s'impliquer dans leur boîte.
ça décrédibilise complet l'objectivité.
Une des blagues quand j'étais presta est qu'heureusement qu'on était là car les internes ne foutaient pas grand chose.
Alors ce que je dis n'est pas généralisable à 100%, mais ta phrase n'est pas la généralité, loin de la.
Autant il y a plein de critiques à faire sur les modes de fonctionnement, autant ne pas essayer de comprendre les donneurs d'ordre ne sert qu'à flatter son égo "anti" sans pour autant être convainquant pour ceux qu'il faut convaincre, au contraire, tu leur confirmerais que tu n'y comprend rien.
Les personnes qui choisissent ces status ne peuvent absolument pas cotiser à pôle emploi ?
Ils ne peuvent pas cotiser à pôle emploi, la version étatique de l'assurance chômage, en effet.
Mais rien ne leur interdit de cotiser à une assurance chômage privée, exemple à l'arrache (pas testé).
Ça et la réaction des artisans quand ils sont en difficulté pour faire pleurer les bonnes âmes « On est entrepreneurs, on n’a pas droit au chômage »
Ce sont des menteurs, ils ont le droit au "chômage" (à l'assurance chômage), juste pas celle étatique.
Spoileur : ces personnes veulent le beurre (le résultat de l'assurance) et l'argent du beurre (ne pas payer pour).
En pratique, les indépendants sont responsables de leur assurance, et à ma connaissance 99.9% des gens choisissent de ne pas prendre une assurance privée, et à la louche 50% des gens "oublient" de gérer "en interne" (mettre de côté quand les temps sont bons, pour quand les temps sont mauvais) et ne doivent s'en prendre qu'à eux-même quand il n'y a rien dans la caisse le moment où il y en a besoin. Beaucoup de personnes n'ont pas compris qu'être indépendant c'est être responsable, plus qu'un salarié, l’État protège moins des conneries dans les choix. Pour la partie chômage, zéro mais il reste en France le RSA/CAF/etc (qui fonctionne aussi pendant qu'on a du travail mais pas assez), ce n'est pas rien non plus comme protection "chômage" (j'ai apprécié avoir le RSA pendant quelques années de vaches maigres).
C'est donc juste pour faire pleurer, de la manipulation, si on te sort ça.
A noter : dans d'autres pays, comme l'Allemagne, c'est même pire, il n'y a aucune obligation pour la retraite alors qu'en France l'obligation est d'environ la moitié de l'obligation pour les salariés, et plein de "flambeurs" crament tous l'argent pendant les années de travail, et sont "surpris" arrivés à la retraite de n'avoir rien de la part de l’État et se retrouvent donc au RSA (pas d'allocation de solidarité aux personnes âgées en Allemagne). La France protège un minimum des grosses conneries à très long terme.
Bref auraient-ils voulu faire des économies de charges sans en voir les conséquences ?
Oui pour les économies, non pour les charges (enfin, sémantiquement : ce n'est pas obligatoire donc pas une charge dans ma façon de regarder les flux).
En effet, il y a ensuite les subtilités des conventions. Mais ça se paye quelque part pour le salarié, et le TNS peut prendre aussi ce genre d'assurance.
Ce sont des prestations dont le coût est équivalent, la différence est sur le côté obligatoire ou pas suivant X. Pour les indés à la CIPAV par exemple la partie obligatoire est sur invalidité et décès (0.5%, similaire à salarié), pas maladie longue durée à prendre ailleurs (0.5% environ en plus pour les salarié Syntec, et la je m'arrêterai, je sais que ça existe pour les indépendants mais je n'ai pas regardé plus loin donc je ne sais pas trop pour le montant exact).
L'indépendance permet de choisir à la carte suivant tes priorités, le salariat c'est pas mal de choses incluses par défaut. Une faute de ma part a sans doute de ne pas assez le préciser dans le journal (j'ai un peu dit pour la retraite, clairement pas assez pour la maladie).
Il serait intéressant d’avoir des infos sur les SCOP / SCIC.
Ce sont des entreprises non unipersonnelles, et surtout un mode de gouvernance, tout une autre histoire, et surtout c'est une petit monde parce que ça n’intéresse pas tant foule, peso je ne suis pas intéressé à faire un résumé à part "regardez seulement si le principe vous botte".
Et je milite pour l’emploi du mot "COTISATIONS" plutôt que "CHARGES", car c’est bien de cela qu’il s’agit
il s’agit à la fois de cotisations (point de vue du fonctionnement global) et de charges (point de de vue financier/comptable/fiscal), et ici on parle financier/comptable/fiscal donc ce sont des charges (surtout pour maladie/allocs, où il y a littéralement rien de plus en échange de payer plus), c'est factuel. Je l'ai pourtant déjà écrit dans le journal…
notre système repose sur des cotisations pour apporter une aide à ceux qui ne travaillent pas
Le fait d'appeler la chose charges lorsqu'on parle financier/comptable/fiscal ne change absolument rien à ça car ça n'a absolument rien à voir avec le sujet qui est centré sur le travailleur qui cherche à savoir ce qu'il va payer (et ce qu'il va recevoir).
Quitte à répéter ce que j'ai mis dans le journal, décrire les faits ne dit rien sur mes opinions.
C'est lourd cette façon de faire du prosélytisme, surtout quand en face tu as un convaincu (je n'ai aucun reproche à faire à payer des charges, ou taxes, ou impôts, on se fout complet du mot, au final c'est la même chose; si je dois faire un reproche ce serait sur la complexité inutile du bousin avec des dénomination et des règles à la con, même si pour un indé ça évolue vers la simplification en attendant la réforme plus globale reportée, mais pour les salariés la simplification attendra du fait de résistances), franchement des fois ce genre de bataille sémantique est comme libre contre open source, ça fait surtout fuir ou faire l'opposé, la j'ai juste envie de demander à l’État de réduire mes cotisations sociales pour le plaisir de faire chier les gens qui veulent diviser. Arrêtez.
En vrai je ne le ferai pas, ces batailles sont moins importantes que les retraités, chômeurs, personnes en incapacité de travailler… Je pense à elles plutôt qu'à une bataille sémantique. J'utiliserai "charges" encore et encore, comme j'utilise open source, pour m'éloigner des gens avec ces batailles qui sont la plus pour l'égo que pour les personnes qu'on dit vouloir défendre, et en fait c'est un bon filtre aussi pour savoir à qui on parle.
En vrai, c'est vraiment comme libre contre open source : on s'en fout pas mal de la dénomination, ça n'a aucun impact pratique, c'est la même chose pour qui s’intéresse au fond et non l'affichage pour diviser plus qu'autre chose. Et oui j'ai mis un troll "libre" ici.
Donc si on résume :
EI, auto-entrepreneur : tu es en ton nom propre (personne physique)
EURL/EIRL (et plein d'autres) : création d'une personne morale dont tu es gérant
Raté. EIRL est une EI! Impossible de différencier à par la responsabilité limitée (donc juste protection de ton patrimoine). auto-entrepreneur est "micro-entreprise" maintenant et est un régime de fiscalité de l'EI, pas une forme juridique.
Donc :
EI/EIRL (régime de la micro-entreprise ou pas) : tu es en ton nom propre (personne physique)
EURL/SARL/SASU/SAS/SA/… : création d'une personne morale dont tu es gérant (ou assimilé)
Et
EI/EIRL/EURL/SARL : TNS
Salarié/Portage/SASU/SAS/SA : TS
Différents sujets orthogonaux ou presque (pas toutes les combinaisons sont possible).
Tu es tombé par gros hasard sur un cas où le portage coûteux est (très) intéressant.
Aujourd'hui je me lance dans une activité entrepreunariale, avec des revenus complètement instables et memes inconnus, donc de ce que je comprends la solution de long terme serait EURL ou SASU
Si tu vises un revenu instable moyen (disons que tu factures 40k-80k/an), oui.
Si tu vises en dessous, l'EIRL pour commencer avec moins de paperasse
de m'économiser mon temps qui est ma resource la plus précieuse pour l'instant.
Le temps c'est de l'argent.
A quelle adresse la facture pour le journal? (je plaisante!)
[^] # Re: Comme toujours
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien mold linker pourrait changer de licence pour une licence non open-source. Évalué à 0. Dernière modification le 14 novembre 2022 à 17:06.
Il a mis quelque chose dans son texte demandant des alternatives de business model pour rester dans le libre?
C'est peut-être commettre une erreur fondamentale d'attribution que de supputer que quelqu'un qui annonce une seule solution, et non libre, que la personne ne pense pas que le libre ne lui convient pas.
Découvrir ne veut pas dire comprendre. Ici tu balances un mot en montrant que tu n'as pas compris le principe, ici personne ne se réjouit, juste trouve dommage qu'une personne (pense) quitter le libre sous des raisons fallacieuses.
C'est une perte pour le libre, c'est triste, ton mot est donc incompatible, tout comme il était déjà incompatible la première fois que tu l'as utilisé. Tu devrais relire les liens que tu as mis.
[^] # Re: Euh, quoi, ce n'est pas prévu pour?
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien De la friture sur le Fediverse ?. Évalué à 1.
Je te suis dans cette logique du moment où tu demandes aux anti-Twitter d'assumer en connaissance de cause de n'avoir rien proposé en alternative aux gens.
C'est là que ça merde, quelques personnes pensent que si les gens restent chez X c'est parce que X a du pognon, qu'il manipule les masses alors que eux ils auraient une offre alternative (qui n'existe donc pas en pratique).
Mais les plus gueulards ne sont pas ceux qui pensent à quitter Twitter, ce sont ceux qui pensent que les gens sur Twitter (ou Google, ou Facebook, etc) sont dans l'erreur.
Le gens ne préfèrent pas donner leur vie privée à des GAFAM, ils ont juste aucune offre alternative et quand il y en une qui pourrait potentiellement être intéressante l'accueil "on n'a pas la capacité, on ne s’intéresse pas à tes demandes, si tu n'es pas content retourne chez les GAFAM" motive les gens à… Retourner chez les GAFAM.
A noter que ce n'est pas nouveaux, faut voir le nombre de gens motiver les autres à rester sous Windows ou macOS avec un accueil "c'est comme ça et si tu n'es pas content c'est pareil et casse-toi" puis ensuite se plaindre que leur matériel n'est pas supporté par Linux sans comprendre le lien entre ce qui leur manque et leur façon d'accueillir.
[^] # Re: Euh, quoi, ce n'est pas prévu pour?
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien De la friture sur le Fediverse ?. Évalué à 1. Dernière modification le 14 novembre 2022 à 15:23.
Pour référence mastodon.social refuse déjà du monde (refus de créer un nouveau compte, ce qui n'est pas une bonne publicité car pas tout le monde a envie d'aller sur une instance autre avec un admin autre que le principal et on ne respecte pas ce choix, parce que bon, on leur a dit que n'importe quel admin d'instance peut lire tous les messages y compris privés et que c'est plus sur de faire confiance à l'instance principale, ils n'ont ni l'envie de faire confiance à un autre inconnu ni l'envie de monter leur instance).
Avec tous ces problèmes intrinsèques, je me pose la question maintenant qu'on sort de la théorie si les outils alternatifs ont été prévus et conçus pour gérer ce pourquoi ils sont sensés être faits (ou alors il va falloir arrêter de parler d'alternative à Twitter comme c'est affiché depuis des années).
C'est aussi un soucis, Twitter a déjà le problème de rentabilité pour la gestion de l'hébergement et la modération (les 2 coûtent, même sans une besoin de rémunérer un actionnaire et en sachant que les offres gratuites auront ou ont déjà leur limite), c'est justement son point faible qui l'a rendu à la merci d'Elon, et j'ai l'impression que la réflexion de la soutenabilité de l'offre alternative a été remise à plus tard. Mais "plus tard" est maintenant, les gens testent et vont se faire une idée de l'accueil, autant social (les gens qui étaient bien "entre gens biens") que technique (lenteurs, instances qui interdisent de nouvelles inscriptions, …) et si l'accueil n'est pas à la hauteur ils vont revenir vers l'offre initiale et n'en partiront plus, échaudés.
[^] # Re: Financer un linker ?
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien mold linker pourrait changer de licence pour une licence non open-source. Évalué à 6.
Tu n'as pas à en trouver, si il y a un besoin il trouve le financement, sinon c'est qu'il n'y a pas de besoin ou que ce qui a été fait est suffisant et il faut passer à autre chose.
Perso quand j'ai commencé à professionnaliser mon projet perso (que je faisais pour mes besoins) je ne m'attendais pas à en vivre très longtemps, et 15 ans plus tard j'ai toujours du taf pas parce que j'y trouve un intérêt mais parce que mes sponsors en trouve un.
il parle de la version macos, ben soit il a des gens intéressés (y compris lui-même) et ils payent, soit il n'a pas besoin de faire et il fait autre chose de sa vie.
[^] # Re: Quand on croit aimer l'open source, mais qu'en fait on aime l'argent
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien mold linker pourrait changer de licence pour une licence non open-source. Évalué à 0.
Il le montre en imaginant de sacrifier le libre pour un peu d'argent.
Donc l'erreur serait la, pas dans le fait de faire du libre comme il annonce.
Et créer une entreprise et travailler à fond dedans, c'est en premier avoir un business plan.
Mais l'impression que tu donnes est que le titre est négatif pour toi, alors que le titre énonce un fait, il ne dit pas que c'est négatif.
C'est gonflé? Démontre pourquoi de manière objective, en contre-argumentant sur les faits et non pas ton opinion et ta façon de voir la vie : en quoi le titre est faux, sachant qu'il penser tuer la version libre pour négocier de l'argent?
[^] # Re: Quand on croit aimer l'open source, mais qu'en fait on aime l'argent
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien mold linker pourrait changer de licence pour une licence non open-source. Évalué à 3.
Donc le titre est juste : l'argent est plus important que le libre. Il ne cherche pas à faire du libre en trouvant une solution viable à financer du libre mais utiliser le libre pour faire de l'argent et si il trouve un moyen de faire de l'argent qui sacrifie le libre et ben pas grave.
Et dans sa façon de poser le problème on voit quand même que le libre l’embête un peu à ce qui a déjà été fait soit gratuit alors que justement le libre est plutôt sur faire payer la suite ("ça sera prêt quand tu auras payé", si la personne ne paye pas c'est que le prix ne vaut pas le coût).
Ce n'est pas mal, personne ne le dit (et surtout pas moi), mais il faut juste être honnête sur ses priorités.
PS : commentaire provocateur, il pense à BSL qui fait que c'est libre plus tard (mais 4 ans… qu'il trouve court, alors qu'en général je vois de la BSL avec 1 ou 2 ans de tête).
# Euh, quoi, ce n'est pas prévu pour?
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien De la friture sur le Fediverse ?. Évalué à 1.
Attend, la, si je comprend bien avoir un banal (pour le grand public) 22k (rappelons que sur Twitter on parle de millions) followers et ça coûte 20 €/mois juste en machine pour soit en temps normal et que la pour sa petite interaction il faudrait un serveurs plutôt dans les 100 €/mois??? Rappelons qu'Elon demande 8 €/mois pour des comptes à plusieurs millions de followers (qu'il rentabilise avec les autres, certes)…
bon, j'ai quand même un doute vu que mastodon.social a 800k utilisateurs et certains doivent être assez gros vu que c'est l'instance de référence, mais si ce genre de problème arrive déjà avec si peu de monde (si en relatif mastodon.social a quadruplé son nombre d'abonnés, c'est rien du tout en absolu, et 22k utilisateurs c'est 0.1% des plus gros comptes Twitter), la notion de coût de Mastodon va rapidement clarifier la situation sur les alternatives qui n'en sont que virtuellement tant qu'il n'y a pas foule dessus…
A un moment il va falloir se poser la question de la soutenabilité financière du principe quand il y a plus que quelques perdus qui veulent se la péter à être différent si on souhaite proposer une alternative viable à "grands méchants"…
[^] # Re: Ça fait bizarre
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien Mastodon, fin de (première) partie ?. Évalué à 2. Dernière modification le 13 novembre 2022 à 17:20.
Alors maintenant que le traumatisme a fait plouf, la harcèlement aussi, tentative avec un autre mot encore plus hors-sujet.
Bravo. Tu peux aussi comprendre qu'il n'y a pas de problème à part accepter que ce qui est en public est public, et que le retweet n'est qu'un retoot (qu'on a voulu permettre sinon on ne ferait pas de post public) techniquement adapté comme on transforme un AAC en MP3 car le vieux lecteur ne supporte pas le AAC (et encore moins le DRM dessus, on dirait des gens qui sont traumatisé car leur musique a perdu son DRM sans violer la loi, bizarrement d'autres trouvent que virer le DRM n'est pas horrible et est même légitime).
Il n'y a rien de négatif, aucune mauvaise intention, aucun plaisir malsain, dans ce que font les gens qui partagent un truc public. Si tu as besoin de te lancer dans ces excuses c'est peut-être qu'au fond de toi-même tu sais que l'auteur est objectivement indéfendable mais ne veut pas l'accepter. Alors que ça serait mieux de passer du temps à lui expliquer pour qu'il accepte le fonctionnement du monde.
[^] # Re: Ça fait bizarre
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien Mastodon, fin de (première) partie ?. Évalué à 1.
Et si la réponse est oui?
Bordel, c'est public. Si il ne veut pas, il ne fait pas public.
On a un truc similaire à "si ce n'est pas comme je veux ce n'est pas démocratique", le savoir-vivre est une excuse hors sujet. Tu veux parler de savoir vivre? Le savoir vivre est de ne pas se plaindre que ce qui est public soit utilisé comme public. Comme les gens qui se plaignent que leur logiciel libre est utilisé (le libre ne dit pas "sauf").
Exemple :
- tu dis en privé que tu es homo en demandant de ne pas répéter, la personne qui répète fait du légal mais pas du savoir-vivre
- tu dis en public dans une fête publique à 1000 personnes que tu es homo et ton père l'apprend, il n'y a rien contre le savoir vivre, c'est public.
Le savoir-vivre, c'est aussi ne pas défendre tout et n'importe quoi sous excuse de ne pas respecter un savoir-vivre juste parce que le savoir-vivre n'est pas ce qu'on voudrait.
[^] # Re: Ça fait bizarre
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien Mastodon, fin de (première) partie ?. Évalué à 1. Dernière modification le 12 novembre 2022 à 21:03.
On parle de republication telle quelle, ou alors argumente, explique le détournement.
Argumente. Sinon c'est juste des grands mots dans le vide.
Republier n'a absolument rien à voir avec du harcèlement, par définition des 2 mots.
Pourquoi? Argumente. Tu as de quoi faire, j'a déjà pas mal écrit, donc tu as une surface de contre-argumentation énorme. Ou pas.
C'est facile de balancer "je considère", moins d'expliquer surtout si on a peur de ne pas pouvoir argumenter et de se rendre compte qu'on n'a qu'un préjugé confortable compatible avec d'autres de ses idées mais que la réalité poserait beaucoup de problème de cohérence…
[^] # Re: Ça fait bizarre
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien Mastodon, fin de (première) partie ?. Évalué à 1.
Et un peu plus tard on va se rendre compte que le taf de Facebook, Twitter et co n'est en fait pas simple à contenter tout le monde sur des bases "objectives" alors qu'on disait d'eux qu'ils ne mettaient pas de bonne volonté :-D.
(mais la on dérive pas mal, à la base on a quand même surtout l'idée que le public soit utilisé comme public est traumatisant)
Mais ne pas oublier que dans tous les cas, même si effectivement quand la personne n'utilise pas la visibilité max on peut se douter qu'elle ne souhaite pas une publicité max, les personnes recevant le message ont une certaine liberté pour le (re)publier, c'est leur droit (dans la limite de la loi) et ça n'a rien à voir avec un manque de savoir-vivre ou du harcèlement.
[^] # Re: Ça fait bizarre
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien Mastodon, fin de (première) partie ?. Évalué à 1.
Question pratique : si quand tu t'affiches candidat à une députation pour le compte d'un parti qui s'affiche anti-raciste et qu'on recopie en capture d'écran ton tweet public (ou pas, on s'en fout en fait) raciste d'il y a 5 ans pour te demander ce qui a changé, harcèlement ou pas? "traumatisant" ou pas?
Question pratique : si quand tu t'affiches candidat à une députation pour le compte d'un parti qui s'affiche anti-sexiste mais qu'on diffuse ta parole agressant de manière sexiste même en privé, harcèlement ou pas? "traumatisant" ou pas?
Vois-tu avec ces exemples le subjectif de la volonté de contrôle de la parole publique ou pas et la défense au nom d'un savoir-vivre ou respect de ne pas traumatiser ou parle de harcèlement à dès que ça ne plaît pas?
[^] # Re: Ça fait bizarre
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien Mastodon, fin de (première) partie ?. Évalué à 4. Dernière modification le 12 novembre 2022 à 18:37.
ça a 0 rapport avec le sujet.
La, on en vient à tout mélanger, généralement c'est digne que la contre-argumentation sur le sujet est impossible.
si il y a des contre-arguments sur le sujet, pas la peine de chercher des trucs bien HS pour faire jouer l'émotion.
A noter que la communication de tweets protégés est aussi légal, comme le secret de la correspondance ne dit pas que le destinataire n'a pas le droit de rendre public ce que tu lui écrit (il dit juste que les intermédiaires n'ont pas le droit).
Si tu ne veux pas que ton écrit puisse être public, n'écrit pas, et ça n'a absolument rien à voir avec le harcèlement, seulement assumer ses écrits.
Pour moi le minimum de savoir-vivre à exiger d'autrui est d'accepter que ce qu'on a publiquement écrit soit considéré public par autrui. Et encore une fois ça n'a absolument rien à voir avec le harcèlement (comme une réponse critique à une connerie qu'on a écrit n'est pas du tout du harcèlement).
Trop facile de balancer qu'un minimum de savoir vivre est de ne pas utiliser des droits, tiens ça me rappelle, pour continuer dans le sujet du site ici et aussi de l'hébergeur du blog cité, des libristes qui balancent que le minimum de savoir vivre pour du libre est de contribuer, en code ou tune, à un projet, et que du coup Amazon n'a pas de savoir vivre, vraiment pas de chance que d'autre considèrent que le savoir vivre est que "le libre pense à celui qui reçoit et non celui qui donne" veut dire ce que ça veut dire et que l'auteur est coupable de mauvaise foi si il se plaint de ne pas avoir de retour. Le savoir-vivre que tu réclames est peut-être l'inverse du savoir-vivre.
PS : j'ai cité l'auteur dans mon premier commentaire, donc j'ai peut-être ajouté du une partie de "traumatisme" en copiant une partie sa prose. On peut facilement aller très loin dans le "traumatisme", et imaginez les ayant-droits de films blockbusters, quel traumatisme ils peuvent avoir à voir leur oeuvre sur les sites de downloads illégaux du coup, on va dire quoi, "hyper-méga-supra-traumatisme"? Bizarrement je ne rencontre ici pas foule à défendre les gens qui veulent légalement faire respecter leur droits. Ne parlons pas non plus de comment sont pris ici même les mises en demeure que LinuxFr reçoit de personnes qui sont "traumatisées" par la façon dont on parle d'elle suite à un acte public qu'elles ont fait etc. 2 poids, 2 mesures.
[^] # Re: Ça fait bizarre
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien Mastodon, fin de (première) partie ?. Évalué à 3. Dernière modification le 12 novembre 2022 à 16:55.
J'ai du mal à cerner comment on peut limiter entre "pas large public" et "large public". En fait, j'ai l'impression d'avoir les arguments de libristes "mais pas large public" où ils ferment parce qu'en fait les gens utilisent les droits conférés alors que bon la personne faisait du libre pour dire de faire du libre et pas que ce soit utilisé.
Définir "large public", 2, 200, 20000, 2 milliard? Subjectif. c'est comme le libre, on est libre ou pas, on est public ou pas.
Mastodon (et Twitter) sont fait pour du public, ça peut toucher 2 perdu ou 8 milliards, le principe est le même (public). Si on ne veut pas de public, on fait du privé. Mastodon ne le permet pas à ma connaissance (ou on peut faire une instance 100% privée entre soit?), Facebook le permet.
Tout est dans l'idée de contrôler. Ici la personne veut garder le contrôle de sa prose, comme les auteurs de logiciels non libre, alors que les auteurs de logiciels libres disent "diffusez!". Mais pour continuer sur le libre, il y en a plein qui critiquent en effet que le libre qui les a fait connaître est ensuite diffusé et les libertés utilisées. Pareil, il faut décider entre libre et non libre, je ne vois pas comment on peut faire "libre mais pas largement libre" comme je ne vois qui décider de "public mais pas largement public".
Ce n'est pas parce que tu dis une connerie spontanée qu'elle n'est pas sujet à la même règle que le connerie non spontanée, exemple (le tweet n'était pas resté longtemps), ça ne change absolument rien à la notion de public ou pas; la, il faudrait peut-être arrêter de se cacher derrière la spontanéité et justement accepter que ce qui est public est… Public, pas privé. Le spontané, c'est entre amis, pas public. Mastodon c'est pour le public.
Je ne vois pas le rapport. Public veut dire public, c'est tout. Si tu ne veux pas public, ne fait pas public, comme il ne faut pas faire de libre si on ne veut pas faire de libre. Public ou libre, aucun des 2 n'a de définition "large public" ou "pas large public", ça l'est ou pas.
Trop facile de dire "je vous offre X mais à condition que vous n'abusiez pas, et c'est une notion qui m'est subjective, de ce que j'offre".
# Ça fait bizarre
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien Mastodon, fin de (première) partie ?. Évalué à 6. Dernière modification le 12 novembre 2022 à 13:12.
Ça fait bizarre de lire de classiques arguments anti libre, sur le contrôle, sur un blog libriste. surtout quand c'est du "ND".
Ou la surprise que ce qui est public est accessible à d'autres. Perso je ne vois pas la différence pratique entre des "retoots" et des crossposts / captures d'écran (si le crédit de a source est donné), c'est qu'une transformation technique, la communication voulue au public est faite.
Euh… oui, c'est leur travail. On n'a pas pensé non plus à demander à Lucy son autorisation écrite d'être exposée (nue en plus).
Perso, ça me fait bizarre cette volonté de contrôle de communication publique, à l'opposé de mes idées peut-être qui sont plus dans le libre (qu'il soit logiciel ou toots en passant par LinuxFr).
# Besoin régulier et TPE = ça coûte!
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au lien [Basecamp][HEY] Why we're leaving the cloud. Évalué à 6.
C'est impressionnant le nombre d'entreprises qui ne jurent que par le cloud, parce que c'est hype et sans se poser de question.
Aux 2 extrêmes du spectre indiqué (simple et peu consommateur, ou très irrégulier), je rajouterai aussi la taille de l'entreprise : si grosse entreprise, les prix ne sont pas du tout les mêmes (à la baisse).
Le classique où les TPE/ETI suivent les GE "ils le font donc c'est bien" sans comprendre que le prix n'est pas le même pour eux.
Certains sont plus malins, ont leurs site basé sur leurs serveurs bare metal pour le tous les jours et prévoient le cloud pour les pics de charges. Un peu plus de dev certes mais pour un gros gain financier.
# Pas un soucis
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au journal Le cloud ça scale bien. Évalué à 4.
Euh, la réponse est simple, comme pour le cloud tu as 3 serveurs bare metal sur 3 sites physiques différents (non, SBG1 et SBG2 ne sont pas 2 sites différents) et donc tu n'es pas impacté, rapide à rembarrer.
(et si pas 3 serveurs, c'est voulu de réduire le prix au risque d'indispo correspondant)
A ma connaissance les 3 "gros" n'ont jamais été HS en même temps, donc redondance de cloud et hop 100% en pratique hors tes bêtises à toi. Par contre le prix est en correspondance!
[^] # Re: 🙏🏻
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 1.
Le gens ne sont pas tous au même revenu horaire justement parce qu'ils vendent leur savoir.
[^] # Re: chômage zéro
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 6.
Tu peux t'amuser à jouer sur la sémantique, mais en pratique pour les gens qui subissent ça l'est : monopole et obligation pour l'employeur et choisi par l’État (gestion des nominations, des règles, etc. Oui, tu va me répondre "codécision avec X", je sais, mais si pas d'accord l’État a le dernier mot quand même et je ne peux quand même pas échapper à la décision de cette entité), impossible d'y échapper en salarié.
"État" ou pas "État", ce sont surtout des batailles de pouvoir au sein de l'appareil d’État. Comme quand Orange s'appelait France Telecom et était le seul contact, c'était étatique aussi et pour y échapper il fallait accepter de ne pas avoir de tél.
Si encore c'était juste obligatoire et qu'on avait un choix de prestataire… Par exemple en Allemagne on peut choisir sa caisse d'assurance maladie (mais à ma connaissance quand même pas pour le chômage). Pour l'UNEDIC, même pas, c'est eux et que eux (salarié), sauf si c'est interdit d'avoir eux (non salarié).
Appelle ça "monopole obligatoire discrétionnaire" si ça te convient mieux, ça ne change absolument rien au sujet.
PS : ne pas s'y tromper, c'est 100% démocratique, c'est très bien comme ça, et même si on me catalogue ici "ultra-libéral" je ne voudrai pas ne pas l'avoir (tant qu'il n'y a pas un système de dividende universel), ici je parle de l'impact pratique sur la personne qui est impactée.
[^] # Re: Arguments en vrac
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi cette passion française pour les ESN?. Évalué à 0.
Autant le contenu se tenait, autant ça :
ça décrédibilise complet l'objectivité.
Une des blagues quand j'étais presta est qu'heureusement qu'on était là car les internes ne foutaient pas grand chose.
Alors ce que je dis n'est pas généralisable à 100%, mais ta phrase n'est pas la généralité, loin de la.
Autant il y a plein de critiques à faire sur les modes de fonctionnement, autant ne pas essayer de comprendre les donneurs d'ordre ne sert qu'à flatter son égo "anti" sans pour autant être convainquant pour ceux qu'il faut convaincre, au contraire, tu leur confirmerais que tu n'y comprend rien.
[^] # Re: chômage zéro
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 7.
Ils ne peuvent pas cotiser à pôle emploi, la version étatique de l'assurance chômage, en effet.
Mais rien ne leur interdit de cotiser à une assurance chômage privée, exemple à l'arrache (pas testé).
Ce sont des menteurs, ils ont le droit au "chômage" (à l'assurance chômage), juste pas celle étatique.
Spoileur : ces personnes veulent le beurre (le résultat de l'assurance) et l'argent du beurre (ne pas payer pour).
En pratique, les indépendants sont responsables de leur assurance, et à ma connaissance 99.9% des gens choisissent de ne pas prendre une assurance privée, et à la louche 50% des gens "oublient" de gérer "en interne" (mettre de côté quand les temps sont bons, pour quand les temps sont mauvais) et ne doivent s'en prendre qu'à eux-même quand il n'y a rien dans la caisse le moment où il y en a besoin. Beaucoup de personnes n'ont pas compris qu'être indépendant c'est être responsable, plus qu'un salarié, l’État protège moins des conneries dans les choix. Pour la partie chômage, zéro mais il reste en France le RSA/CAF/etc (qui fonctionne aussi pendant qu'on a du travail mais pas assez), ce n'est pas rien non plus comme protection "chômage" (j'ai apprécié avoir le RSA pendant quelques années de vaches maigres).
C'est donc juste pour faire pleurer, de la manipulation, si on te sort ça.
A noter : dans d'autres pays, comme l'Allemagne, c'est même pire, il n'y a aucune obligation pour la retraite alors qu'en France l'obligation est d'environ la moitié de l'obligation pour les salariés, et plein de "flambeurs" crament tous l'argent pendant les années de travail, et sont "surpris" arrivés à la retraite de n'avoir rien de la part de l’État et se retrouvent donc au RSA (pas d'allocation de solidarité aux personnes âgées en Allemagne). La France protège un minimum des grosses conneries à très long terme.
Oui pour les économies, non pour les charges (enfin, sémantiquement : ce n'est pas obligatoire donc pas une charge dans ma façon de regarder les flux).
[^] # Re: Et les TNS ?
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 1.
En effet, il y a ensuite les subtilités des conventions. Mais ça se paye quelque part pour le salarié, et le TNS peut prendre aussi ce genre d'assurance.
Ce sont des prestations dont le coût est équivalent, la différence est sur le côté obligatoire ou pas suivant X. Pour les indés à la CIPAV par exemple la partie obligatoire est sur invalidité et décès (0.5%, similaire à salarié), pas maladie longue durée à prendre ailleurs (0.5% environ en plus pour les salarié Syntec, et la je m'arrêterai, je sais que ça existe pour les indépendants mais je n'ai pas regardé plus loin donc je ne sais pas trop pour le montant exact).
L'indépendance permet de choisir à la carte suivant tes priorités, le salariat c'est pas mal de choses incluses par défaut. Une faute de ma part a sans doute de ne pas assez le préciser dans le journal (j'ai un peu dit pour la retraite, clairement pas assez pour la maladie).
[^] # ça gonfle
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 2. Dernière modification le 09 novembre 2022 à 16:35.
Ce sont des entreprises non unipersonnelles, et surtout un mode de gouvernance, tout une autre histoire, et surtout c'est une petit monde parce que ça n’intéresse pas tant foule, peso je ne suis pas intéressé à faire un résumé à part "regardez seulement si le principe vous botte".
il s’agit à la fois de cotisations (point de vue du fonctionnement global) et de charges (point de de vue financier/comptable/fiscal), et ici on parle financier/comptable/fiscal donc ce sont des charges (surtout pour maladie/allocs, où il y a littéralement rien de plus en échange de payer plus), c'est factuel. Je l'ai pourtant déjà écrit dans le journal…
Le fait d'appeler la chose charges lorsqu'on parle financier/comptable/fiscal ne change absolument rien à ça car ça n'a absolument rien à voir avec le sujet qui est centré sur le travailleur qui cherche à savoir ce qu'il va payer (et ce qu'il va recevoir).
Quitte à répéter ce que j'ai mis dans le journal, décrire les faits ne dit rien sur mes opinions.
C'est lourd cette façon de faire du prosélytisme, surtout quand en face tu as un convaincu (je n'ai aucun reproche à faire à payer des charges, ou taxes, ou impôts, on se fout complet du mot, au final c'est la même chose; si je dois faire un reproche ce serait sur la complexité inutile du bousin avec des dénomination et des règles à la con, même si pour un indé ça évolue vers la simplification en attendant la réforme plus globale reportée, mais pour les salariés la simplification attendra du fait de résistances), franchement des fois ce genre de bataille sémantique est comme libre contre open source, ça fait surtout fuir ou faire l'opposé, la j'ai juste envie de demander à l’État de réduire mes cotisations sociales pour le plaisir de faire chier les gens qui veulent diviser. Arrêtez.
En vrai je ne le ferai pas, ces batailles sont moins importantes que les retraités, chômeurs, personnes en incapacité de travailler… Je pense à elles plutôt qu'à une bataille sémantique. J'utiliserai "charges" encore et encore, comme j'utilise open source, pour m'éloigner des gens avec ces batailles qui sont la plus pour l'égo que pour les personnes qu'on dit vouloir défendre, et en fait c'est un bon filtre aussi pour savoir à qui on parle.
En vrai, c'est vraiment comme libre contre open source : on s'en fout pas mal de la dénomination, ça n'a aucun impact pratique, c'est la même chose pour qui s’intéresse au fond et non l'affichage pour diviser plus qu'autre chose. Et oui j'ai mis un troll "libre" ici.
[^] # Re: Et les TNS ?
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 7.
Raté. EIRL est une EI! Impossible de différencier à par la responsabilité limitée (donc juste protection de ton patrimoine). auto-entrepreneur est "micro-entreprise" maintenant et est un régime de fiscalité de l'EI, pas une forme juridique.
Donc :
Et
Différents sujets orthogonaux ou presque (pas toutes les combinaisons sont possible).
[^] # Re: 🙏🏻
Posté par Zenitram (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 4.
☺️
C'est un gros point de le reconnaître, beaucoup se calfeutrent dans leurs idées incompatibles avec les faits quand on montre les faits.
Alors celle la je ne l'aime pas, c'est dommage d'en arriver la.
A noter que dans ton cas spécial (retour de l'étranger), c'est un argument (pas d’indemnisation les 12 premiers mois en EI/EURL/SASU) mais pas dans le cas plus classique de chômeur ou salarié en France avant ("si les droits ne sont pas réunis, votre arrêt de travail peut, sous certaines conditions, être indemnisable au titre du maintien de droits de votre activité précédente").
Tu es tombé par gros hasard sur un cas où le portage coûteux est (très) intéressant.
Si tu vises un revenu instable moyen (disons que tu factures 40k-80k/an), oui.
Si tu vises en dessous, l'EIRL pour commencer avec moins de paperasse
Le temps c'est de l'argent.
A quelle adresse la facture pour le journal? (je plaisante!)