Zenitram a écrit 29443 commentaires

  • [^] # Re: Un pavé dans la mare

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien les drones utilisent linux : le logiciel libre ce n’est pas suffisant. Évalué à 0. Dernière modification le 20 septembre 2022 à 16:43.

    EELV […] Il ne faut pas prendre le mouvement pour ce sur quoi il se base, c'est à dire l'écologie

    On est d'accord! On pourrait le dire aussi autrement :
    EELV est une composante mais pas le mouvement de l'écologie à lui tout seul.

    Je te laisse déduire pour le libre et le mouvement du :
    FSF est…

    EELV en disant (à juste titre) que c'est une mouvement écologique qu'il faut le prendre tel quel avec tout ce que cela implique

    EELV est un mouvement écologiste, mais pas le seul.
    FSF est…

    C'est pour cela que je voulais attirer ton attention dessus.

    J'attire sur la différence entre "un" et "le".

  • [^] # Re: Un pavé dans la mare

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien les drones utilisent linux : le logiciel libre ce n’est pas suffisant. Évalué à -2. Dernière modification le 20 septembre 2022 à 14:41.

    Celui initié par la FSF, le mouvement libriste historique, y a ajouté le copyleft

    Il y a rien d'ajouté, justement. Excepté dans l'enrobage, le marketing, mais jamais dans la définition. Le copyleft n'est pas le libre, il est une partie.

    On note encore une fois la tentative de mélanger libre et copyleft.

    et des détails sémantiques comme "so you can help your neighbor" qui ne sont pas tombes dans l'oreille d'un sourd.

    Tout à fait, on est d'accord! Ha, par contre on est d'accord sur le terme "can", qui n'est pas "must". Le libre défini par la FSF ne dit pas du tout "must" mais certains s'amusent à penser que seuls ceux qui aident leur voisin méritent d'être dans le mouvement… ben non, rien dans tout ça exclut Google qui garde ses modifs Linux pour lui.

    À l'inverse, t'as l'opensource qui renonce à l'appellation "libre",

    C'est surtout à cause de :

    quitte à remettre en cause la définition historique du logiciel libre.

    Au final, c'est amusant, mais le "mouvement du libre s'éloigne de la définition originale de libre alors que les "le mouvement de l'open source" s'en approchent.

    Mais… Pourquoi donc ne pas appeler ça "le mouvement du copyleft"? Pardon, "le mouvement du copyleft qui interdit une version non copyleft", parce que le "le mouvement du copyleft" inclut Oracle avec MySql vu que la définition de copyleft n'interdit pas une version non libre.

    Bon, en pratique on a du coup l'inverse, de moins en moins de monde n'ose parler de "libre" et parle plutôt d'open source, mais bien dans l'idée de partage et d'aider son voisin, juste pas comme la FSF l'entend (ils préfèrent inciter que contraindre).

    Et pour moi, si on ne se pose pas ces questions et qu'on se contente de se boucher les oreilles en chantonnant les quatre libertés, tout en taxant les autres d'inaction et d'extrémisme dans un même souffle, on risque de tomber à côté de la plaque.

    Ou alors on risque juste de s'amuser devant les contradictions de ceux qui parlent à tout va de liberté mais qui cherchent surtout à restreindre, sous couvert d’œuvrer pour le bien, mais n'ose pas écrire noir sur blanc les restrictions on ne sait pas vraiment pourquoi (ça serait pas si joli joli de montrer qu'aider son voisin, ça voudrait dire aider sauf si ça ne respecte pas les idées de l'auteur original, et définir ces idées acceptables?).

    Ce n'est pas non plus en ne regardant pas les critiques, en les dénigrant "tu n'as pas compris", que ça va faire avancer d'autres idées : ça ne te choque peut-être pas d'exclure des gens qui respectent les 4 libertés du libre, seul cible du libre tel que défini aujourd'hui, mais pas comme tu l'aimerais, ça choque d'autres qui précisent que le libre n'est pas ce que d'autres imaginent en excluant ceux qui ne seraient pas comme eux.

    Les mots ont un sens, ça peut changer dans le temps certes mais dans ce cas faut l'assumer et changer la définition déjà chez soit, ce que ne fait pas la FSF. Elle ne fait même pas une licence qui fait ce qu'elle affiche ("libérer le code", humanisme, etc… En autorisant la vente avec le code GPL comme produit d'appel, jamais entendu la FSF vouloir corriger cette "faille" : il y a l'affichage, et la réalité).


    Je pense qu'on a fait le tour pour cette n-ième version du "débat", je m'arrête la, et vive le libre (celui qui ne restreint pas mais inclut en respectant les 4 libertés de la définition de la FSF)!

  • [^] # Re: Un pavé dans la mare

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien les drones utilisent linux : le logiciel libre ce n’est pas suffisant. Évalué à -1. Dernière modification le 20 septembre 2022 à 10:44.

    Ha oui, j'oubliais, le mouvement qui exclut ceux qui sont dans le mouvement mais qui ne pense pas comme soit même si ça n'a rien à voir avec la base du mouvement.
    Fou ça quand même que la définition ne limite pas de la même façon, comme si on ne voulait pas assumer cette limitation.
    Un peu comme si EELV était le mouvement de l'écologie (heureusement qu'il ne l'est pas, le mouvement de l'écologie est plus large que ça) ou LFI le mouvement de la gauche (heureusement qu'il ne l'est pas, le mouvement de la gauche est plus large que ça), etc.

    Certains veulent exclure, pas de chance le libre est bien plus inclusif que ça, le mouvement du libre ne se limite pas au mouvement de la FSF contrairement à ce que certains voudraient faire croire.

    Ha oui, n'oublions pas non plus que le mouvement du libre est majoritairement contre RMS (et d'autres) qui pense que le non libre est super si pas logiciel, bizarre quand même d'oublier "logiciel" dans le "mouvement de".
    Saloperie de mouvement qui a pris ses distances avec ceux qui s'en réclament en limitant qui aurait le droit d'en être, qui ne va pas dans la "bonne" direction (la sienne, forcément). Et bizarre de ne pas utiliser une autre dénomination pour une autre définition, comme si on voulait profiter de la réputation du libre (défini par les 4 libertés, depuis un moment mis de manière générique pour ne pas dépendre que du logiciel; mais le permissif est déjà dans la définition originale) sans l'accepter en entier (dans le non logiciel, dans le permissif…).

    Mais rien de nouveau, et de plus en plus pris sur le ton de l'humour quand pas juste ignoré (ça doit faire quelques années que je n'ai même plus ce sujet de débat dans les conférences auxquelles je participe, faut surtout se défendre contre le NC qui essaye d'entrer par la petite porte de nos jours, et encore c'est moins problématique que il y a quelques années), donc pas de soucis, continuons ici avec ce "≠" encore un peu :-D.

  • [^] # Re: Un pavé dans la mare

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien les drones utilisent linux : le logiciel libre ce n’est pas suffisant. Évalué à -3. Dernière modification le 19 septembre 2022 à 21:29.

    Cela dit, la position de la FSF est assez peu critiquée […]

    Je te rassure, la FSF est assez peu critiquée parce que… Les libristes qui s’intéressent au libre dans son ensemble et non au logiciel libre s'en foutent complet, c'est tout. Le dédain, pire que la critique.
    La FSF n'est connue que par une partie du libre, et une partie de cette partie du libre la connaît comme créateur de la définition mais dont il faut prendre de grandes distances sinon.
    Même la FSF Europe communique souvent en disant qu'il ne sont pas la FSF.

    Donc ce n'est pas paradoxal, ni négatif en fait, le libre s'est juste libéré de son créateur. Des adaptes de RMS essayent toujours de le défendre (voir le lien, "in reality" qui liste des trucs extrêmes assez faux pour tenter de faire croire que RMS n'aurait aucun côté pourri en occultant les critiques objectives), et s'enfoncent encore plus au final.

    Il y a une bulle autour de la FSF, mais elle est loin d'être le visage du FLOSS (oui, mot englobant libre et open source, en pratique c'est la même chose quand on enlève le marketing, les gens voulant faire croire à une différence ayant le problème que le libre, et le mouvement du libre autour, n'a pas de morale car la définition du libre n'a pas de morale).

    Je serais curieux de savoir combien de fois ce débat sur la définition de "libre" à eu lieu sur ce site. Le chiffre doit commencer à être impressionnant !

    Oui. Mais il faut voir aussi que ça reste de l’anecdote comme la Bronsonisation, car dans la réalité le monde du libre s'en fout, le libre gagne du terrain et seuls ceux qui se sont fait avoir par le marketing de la FSF sont tristes que le mouvement du libre hors bulle a pris la définition et pas autre chose. Le pire est que la FSF ne peut même pas essayer de changer la dénomination, un "mouvement du copyleft" contiendrait Oracle avec MySQL ou Odoo qui utilisent le copyleft pour vendre du non libre (vachement crédible l'idée que le copyleft aurait pour but de garantir la liberté du code livré, c'est une certaine utilisation du copyleft qui le permet, pas le copyleft dans son ensemble), le copyleft est un super outil pour le monde du non libre, il faudrait trouver un autre nom.

    Quand on ne met pas au clair quelque chose pour essayer d'attirer, à un moment ça merde pour ceux qui imaginent un truc sans engagement :-D.
    Mais ça n'empêche absolument pas le libre de se libérer (et surtout pas de ceux qui voudraient l'enfermer en se disant de lui).

  • [^] # Re: Un pavé dans la mare

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien les drones utilisent linux : le logiciel libre ce n’est pas suffisant. Évalué à -3. Dernière modification le 19 septembre 2022 à 18:10.

    D'un côté, tu as des gens comme Zenitram qui ne distinguent pas l'opensource du "libre"

    Désolé de m’intéresser à la réalité du livrable, donc les 4 libertés, et non au marketing qui l'entoure qui n'engage personne.
    Chiant ça que les gens regardent la définition des "libristes pur et durs"! :)
    Comme tout extrémisme, différence entre le livre et les gens qui s'en réclament.

    et voient le copyleft comme un accessoire, rien de plus.

    Ha tiens… D'un coup, on mélange logiciel libre et logiciel copyleft. Pourquoi mêler le copyleft ici? Peur de se rendre compte que le copyleft n'est qu'une composante du logiciel libre mais pas du tout l'entièreté?

    Vous voulez parler du coypleft, soit, alors dite "copyleft" plutôt que libre. Oui, ça sera mois "sexy" parce qu'en fait le copyleft n'inspire déjà pas foule, mais pire le copyleft ne dit rien non plus sur autre chose que maximiser garder du code libre le plus longtemps possible. Le reste est toujours que du marketing qui n'engage que ceux qui y croient, et bizarrement il change suivant à qui on parle, avantage de n'avoir rien de précis d'écrit dessus.

    Ce n'est pas moi qui ne distingue pas, c'est la définition.

    D'un autre, le librisme résonne énormément comme un mouvement politique de gauche tout autour de moi, ici aussi je pense, et ce depuis que je grave mes premiers LiveCD. J

    Petite bulle qui empêche de voir le monde dans sa globalité.
    Après, si tu parles de copyleft plutôt que de libre, ça peut à la limite se discuter même si le copyleft en soit ne dit rien, en pratique… Ha non, en fait même pas, une tonne de monde utilise le copyleft comme business model, pour faire chier avec le libertés non fournie et ainsi inciter à acheter la version non libre (et le copyleft n'interdit absolument pas de faire une version non libre à côté, et la "communauté" copyleft n'a jamais essayé de limiter ça).

    Les logiciels libres n'ont jamais été aussi faciles à utiliser (sur un ordinateur tout du moins), et pourtant j'ai l'impression qu'il n'a jamais été aussi difficile d'être libriste par conviction,

    La réalité est que les "libristes par conviction" sont tellement occupés avec leur petite personne qu'ils oublient de fournir quelque chose de concret, en effet.
    Et dire qu'il suffirait que les gens fassent un travail utile pour montrer que le "libre par conviction" est utilisable… Trop compliqué, et surtout pas le but, il faut croire.


    Le plus amusant est qu'il n'y a rien de nouveau depuis pfff longtemps, toujours à se plaindre, jamais à se bouger. Le libre, en attendant, lui avance, juste pas dans la direction souhaitée par des gens qui s'en réclament mais en fait à part pour le fun pour certains, tout le monde s'en fout.

  • [^] # Re: Un pavé dans la mare

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien les drones utilisent linux : le logiciel libre ce n’est pas suffisant. Évalué à 0. Dernière modification le 19 septembre 2022 à 17:58.

    Personnellement, je pense que le mouvement des logiciels libres est un humanisme.

    Très personnel alors, car absolument rien dans la définition de logiciel libre, seule base commune aux personnes participant au mouvement des logiciels libre faute d'avoir une définition qui va au delà des 4 libertés (le reste est du marketing qui n'engage que ceux qui y croient), ne parle de tout ça, et une salle de torture libre ou une bombe atomique libre détruisant la moitié de la planète sont tout à fait compatibles avec le libre (logiciel ou pas).
    Bon, on a surtout des schémas d'armes libres, par exemple, le libre peut tuer et ce par n'importe qui.

    De manière plus pratique, le mouvement du logiciel libre est pas plus ou moins, il est également compatible avec LFI, FN ou LREM, et ne juge en bien ou mal aucun de ces partis, car il est neutre le dessus.

    Ce n'est pas pour rien que plein d'autres gens critiquent le libre, car il empêche d'empêcher l'ennemi pas éthique (suivant son point de vue, certes, mais c'est l'idée des gens). qu'il soit gauchiste, droitard, anti-fa, faschiste, Amazon, la SCOP du coin ou tout antagoniste.

    Donc :

    (par exemple l’interdiction de l’avortement pour les femmes violées)

    Le libre t'interdit d'interdire aux gens utilisant ton œuvre afin d'interdire l’avortement pour les femmes violées de le faire, le libre est-il vraiment humaniste suivant ta définition?

  • [^] # Re: Un pavé dans la mare

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien les drones utilisent linux : le logiciel libre ce n’est pas suffisant. Évalué à 2. Dernière modification le 19 septembre 2022 à 15:06.

    Peut-être que pour moi c'est le cas (et encore…), mais il est à noter que plein de gens font du libre même si ils ne trouvent pas bien de le faire. Même sans parler de ceux que ça fait chier mais le libre est nécessaire pour diffuser ce qu'on veut diffuser, il faut voir le nombre de "libristes" qui rêvent que les clauses NC de Creative Commons soit compatibles avec le libre, et le nombre de "libristes" qui applaudissent une entreprise quittant le libre pour pouvoir bloquer Amazon.

    Bref, beaucoup de personnes se disant libriste respectent les 4 libertés du libre sans trouver qu'il soit bien de le faire, elles préfèrent juste ne pas être exclues du groupe de libristes étant actuellement à la mode, question de priorité de l'appartenance à un groupe sur les convictions.

  • [^] # Re: Un pavé dans la mare

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien les drones utilisent linux : le logiciel libre ce n’est pas suffisant. Évalué à 10. Dernière modification le 19 septembre 2022 à 11:42.

    justifier à nos propres yeux de faire du travail gratuitement,

    Toi et l'auteur de l'article parlez de gratuit, mais absolument rien dans le libre n'en parle, le choix du gratuit ou pas gratuit n'a absolument rien à voir avec le libre (perso je fais parfois du libre payant, aucun problème légal).

    Il faut arrêter d'associer libre et gratuit : on peut faire du libre payant, on peut faire du non libre gratuit.

    c'est à mon sens pas super étonnant que le logiciel libre ne libère pas le monde

    Surtout quand on sait que le libre n'a absolument rien à faire du monde. La seule chose qui l’intéresse est la personne qui reçoit le code, avec parfois, dans le cadre du copyleft mais le copyleft n'est qu'une partie du libre, une focalisation à laisser du code libre en libre pour les suivants (qui n'est toujours pas le monde, juste les personnes suivante si la première personne souhaite distribuer).

    C'est ce qui m'amuse sans doute le plus dans le libre : plein de gens imaginent que le libre est une arme pour défendre leurs idées, quand elle est une arme pour me protéger de leurs idées. Savoureux.

    nous, les libristes, rajoutons un vernis de moralité

    Tu fais l'erreur de mettre tout les libristes comme ayant un même objectif. C'est loin d'être la cas. Perso je ne mets aucune moralité, je respecte les 4 libertés. Et surtout, ma moralité est parfois à l'opposé de la moralité d'autres qui se considèrent libristes, et je remercie d'ailleurs le libre de me protéger d'eux, en leur interdisant de m'interdire plein de choses qu'ils aimeraient interdire (j'attends toujours que la FSF défende Amazon qui a repris en libre un logiciel dont les auteurs initiaux sont passé en non libre sous les applaudissements de gens qui se considèrent libristes, la FSF dans ses contradictions à mettre de la morale… Parfois incompatible avec la définition de libre qu'ils ont faite).

    L'article commence par RMS et comment le logiciel libre est une cause morale (et comment ça a été oublié).

    Ca a été oublié surtout parce qu'en réalité ce n'est pas une composante de la définition de libre, ni de la GPL d'ailleurs, bref rien dans ce qui est fourni, c'est un vernis marketing pour plaire à l'égo de certains à côté des "livrables" réels, rien de plus.
    Et dire qu'il aurait juste fallu d'écrire la cause morale dans la définition si on avait voulu que le logiciel libre soit une cause morale…

  • [^] # Re: Les moinseurs ont-il lu ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien J.M. Jancovici sur «C Pol»: les erreurs et raisonnements fallacieux. Évalué à 2.

    Ho mais ça on pourrait débattre de la bonne métrique etc… Si les gens en face voulaient débattre, plutôt que de balancer "erreurs et raisonnements fallacieux" si on a le malheur d'argumenter.

    Le problème est bien qu'il n'y a pas de contre-argumentation, de fourniture de matière à débattre (ça voudrait aussi dire assumer des morts, les gens n'aiment pas assumer les morts de leurs "alternatives", ça ne rentre pas dans leur schéma où leur "alternative" est parfaite et que les autres sont des cons à ne pas le comprendre).

  • [^] # Re: mon téléphone à la place ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Clés de sécurité, pas assez utilisées. Évalué à 5.

    Ça ne veut pas dire que ce n'est pas suffisant suivant son modèle de menaces ("de quoi je veux me protéger") mais dans l'absolu ça me paraît "moins sûr".

    C'est le problème du titre du journal : sortir "pas assez utilisées" sans en réalité en parler dans le contenu du titre, sans argumenter sur l'idée que plus facile d'usage comme un logiciel sur smartphone, aujourd'hui pas mal utilisé y compris par les banques donc du "intéressant" pour pas mal de monde, ne serait pas plus cohérent en terme d'emmerdement vs sécurité pour les utilisateurs.

    La pire des sécurités est une sécurité chiante inutile par rapport au besoin de sécurité, parce que les gens trouveront ça con et chercheront à éviter le côté chiant.
    Et pour 99% des gens, la double authentification, déjà assez chiante car il faut quand même gérer (et on laisse souvent cette partie de côté, alors que c'est primordial car fait partie de la gestion globale de la sécurité) mettre en lieu sûr des codes de récupération, sur smartphone est largement suffisante.

    C'est d'ailleurs dommage qu'on oublie le de plus en plus utilisé dans le monde Internet, en balançant un vieux TOTP datant du offline à l'heure du online et laissant soin à chaque site web de filer une app dédiée (qui fait souvent plus, du coup problème de sécurité) pour du plus agréable (oui c'est chiant de taper un code, mettre son empreinte "oui c'est moi" est largement plus agréable et à ma connaissance il n'y a pas d’équivalent à FIDO2/etc pour un logiciel, pour avoir une app unique pour tous les sites web qui permette de gérer à la TOTP mais sans s'emmerder avec l'interaction manuelle). Perso pour le moment je me tape le truc chiant TOTP pour GitHub et compagnie, car par exemple j'ai bien GitHub Mobile disponible pour être moins chiant mais encore une app en plus.

    Bref, déjà il faudrait conseiller les clés matérielles à qui en a besoin et seulement ces personnes, et se mettre d'accord pour un protocole commun pour qui a besoin de double authentification plus agréable au prix de moins de sécurité mais qui suffit.

  • [^] # Re: I don't care about my privacy

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien L'extension navigateur I dont care about cookies acquise par Avast. Évalué à -3. Dernière modification le 16 septembre 2022 à 12:30.

    Accepter par défaut toutes les merdes […] me semble être une belle connerie.

    Chacun ses sensibilités, pas la peine d'insulter/rabaisser ceux qui n'ont pas les mêmes sensibilités que toi.
    En pratique quand cette extension est apparue c'était très bien pour le besoin (virer ces horribles pages de consentement) et oui, plein de monde se foutait complet du tracking (et s'en fout toujours) pas forcément avec de la connerie en tête, juste pas les mêmes sensibilités que toi et/ou préfère des pubs plus pertinentes.

    Perso, je préférerais une extension pour dire "I don't want to be tracked at all" qui rejetterais tous les cookies "non-essentiels", incluant les "legitimate interest".

    https://ninja-cookie.com

    Beaucoup moins connu pour le moment (peut-être car encore très jeune, encore pas mal buggué), mais cette actu pourrait lui donner un peu de visibilité.

  • [^] # Re: Anarchiste, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à -4. Dernière modification le 15 septembre 2022 à 20:12.

    par contre ça reste un point tout à fait vrai qu'il y a un minimum (et lui bien en fonction du temps de travail). Dans tous les autres métiers, on appelle ça le SMIC (en France)

    Pour info je n'ai pas de minimum (étant TNS, travailleur non salarié, le SMIC ne s'applique pas à moi) et je ne suis pas "artiste" (je suis développeur).

    Mais quand ça touche certains métiers artistiques, d'un seul coup c'est moins grave, semblerait-il. 🤷

    On en revient à mettre les artistes à part, en indépendant ils devraient avoir un minimum que les autres indépendants n'ont pas. Désolé mais je ne prend pas.

    Alors je suis désolé, mais dans mon monde, si tu engages quelqu'un pour un travail et qu'il te dit que ça va lui prendre une durée donnée, j'essaie de le payer de manière décente pour cette durée.

    Mais du coup les "artistes" se plaignent de ne pas pouvoir vivre de leur métier, faute de contrat.
    Ce que je n'arrive pas à comprendre est justement que quand on parle d'artiste, c'est "différent". Ici tu l'as fait, tu as parlé d'artiste et d'un coup il devrait avoir le SMIC.

    Donc :
    - Soit l'artiste est salarié, comme les autres salarié il est soumis au SMIC. Tu noteras qu'il est soumis aussi à l'assurance chômage, bizarre différent des autres, et en pratique ce n'est pas équilibré et les autres chômeurs payent pour eux. Moi je demanderai l'égalité, mais du coup ça ferait des alloc chômage moindres pour les artistes, pas plus.
    - Soit l'artiste est non salarié, et comme les autres non salarié il est libre de négociation, y compris de refuser si trop bas? Ou est donc le problème? Ha oui, l'artiste accepte. Et tu critique celui qui propose et que lui… L'artiste est autant critiquable d’accepter.

    Bref, le problème n'est pas la, à part justement vouloir une différence de traitement (en mieux) pour les artistes.

  • [^] # Re: Anarchiste, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à 0.

    c'est un peu noyer le sujet dans du hors-propos.

    Oui, mais c'est des "broutilles" importantes dans le cadre d'un débat, car en fait ça montre un problème sur la base de la discussion, et sans base commune on ne peut parler des étages supérieurs.

    Par contre, dans le cas du livre, on en arrive à "on te paie pas (ou 3 broutilles) et tous les ans, on te donnera peut-être d'autres broutilles (tu seras peut-être riche dans un million d'année)". Et c'est ça le cœur de mon propos.

    2 problématiques :
    - Est-ce que ça vaut plus? Si pas le cas, on ne peut payer plus, et celui qui continue le sait et assume
    - Il y déjà des milliers/millions d'écrivains, on sature! Plus d'offre de livres que de ce qu'on peut lire. Pareil pour les séries TV par exemple (Netflix morfle un peu en ce moment parce que les gens saturent), BD etc. Pas assez de lecteurs, trop d'écrivains, offre/demande…

    A un moment il faut arrêter de se dire "la personne écrit donc mérite rémunération", si tu fais un truc qui ne plaît pas ben pas de rémunération, c'est normal. Pas de chance trop de gens veulent quand même continuer, donc ça réduit la valeur, donc on ne peut payer plus. Et tant qu'on n'acceptera pas qu'il y a trop de personnes qui font des livres, on ne comprendra pas que ça ne rapporte pas pour 99% des personnes qui écrivent.

    A noter que c'est exactement pareil pour les développeurs, n'en déplaise à ceux qui pensent qu'ils sont inférieurs tout en ayant plus de thunes : non, ce n'est pas tous les développeurs qui ont des thunes (faut un minimum de compétences et aussi un maximum d'égo, plein de développeurs se plaignent de ne pas pouvoir vivre de leur art… Que personne n'a demandé; il y a aussi des développeurs à l'égo surdimensionné).

    Rappel : je ne dis pas que les auteurs qui ne produisent pas un truc intéressant méritent de mourir dans la pauvreté, je suis pour le revenu universel permettant aux gens d'essayer sans être dans la misère, mais une personne qui écrit (ou joue, etc) est juste pas plus mieux bien qu'une autre et mérite autant, pas plus, pas moins, d'aide que les autres.

  • [^] # Re: Anarchiste, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à -5.

    La phrase citée donne la même valeur à 1 heure de travail facile sans formation et à 1 heure de travail compliqué nécessitant 10 ans de formation.
    Elle confond "quantité" et "temps", sans définir vraiment quantité, sans parler de l’intérêt du travail, sans parler de qui est capable de faire (un peu de compétence pour livreur donc beaucoup de candidats, bien plus de compétence pour médecin et même sans parler de quota les meilleurs médecins ont plus de travail demandé qu'un médecin de base).
    Si la phrase citée était vraiment vraie, je ferai un temps de travail à la machine à café. En fait, cette idée était avancée dans des pays… Qui n'existent plus, ou qui sont dans la pauvreté, car mélanger quantité et temps de travail, mettre tout travail à rémunération équivalente, c'est motiver les gens à ne pas se former (c'est inutile!).

    Donc non, si c'était la quantité de travail qui était rémunérée, toutes les personnes travaillant 35 heures n'auraient pas une rémunération équivalente, au contraire.

    PS : je répond même en sachant que j'ai des moinssages, mais je ne vais pas non plus y passer plus de temps si je suis "puni" pour répondre à la question juste parce que je ne dis pas un truc plaisant pour l'égo de celui qui lit.

  • [^] # Re: Anarchiste, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à -5.

    Si c'était la quantité de travail qui était rémunérée, toutes les personnes travaillant 35 heures auraient une rémunération équivalente.

    Comparer quantité de travail et temps de travail, comparer difficulté de travail et temps de travail, faut oser… Heureusement que dans la vraie vie ça ne marche pas comme ça, sinon tout le monde n'accepterait de faire que le travail le moins chiant (pourquoi faire plus difficile payé le même prix) et le moins demandeur de compétence (apprendre à être médecin ne serait pas du tout valorisé).

    La, on est complètement hors de toute réflexion objective et/ou pour idée de débattre sur base de la réalité du monde. C'est un choix, mais ça ne permet que de soigner son égo (à penser que le monde est pas bien et qu'on aurait une solution que les autres refusent alors que c'est la meilleure évidement) alors.

  • [^] # Re: Anarchiste, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à -3.

    C'est toujours la difficulté la rémunération de l'art. Qui doit payer et pour quoi ?

    Euh… Il fût une époque, et encore maintenant, où les artistes répondaient à des commandes.

    donc :

    Je n'ai aucune volonté que Jean-Pierre me ponde un bouquin ou un tableau. Du coup, oui, je vais pas payer une avance comme ça.

    Mais d'autres peuvent le faire.

    Il y a toutefois un soucis : souvent l'égo des artistes revient, et pour eux hors de question de laisser faire celui qui commande, autant en modification de l’œuvre que de rémunération en cas de succès. Alors que le maçon a assez d'humilité pour ne pas demander une rallonge si son œuvre prend ensuite de la valeur.

    Pour les livres, l'avance sur droit est aussi très classique quand quelqu'un te fait assez confiance pour savoir que ce sera rentable pour lui à long terme.

    Pour des tableaux, ça arrive qu'un mécène paye en avance une commande avec en retour anticiper que l’œuvre lui sera remise (et il est libre de la revendre 10x plus cher ensuite sans que tu puisses râler, il a misé, pas l'artiste).

    Tout est question de négociation (à part la base, le nom, pour les artistes si j'ai bien compris la loi actuelle), tout est possible, maçon ou artiste. Par contre non, on n'est pas obligé de te payer le beurre et de te laisser le beurre, si tu demandes trop ben personne en face pour payer, c'est légitime, et souvent les "artistes" se plaignent qu'en fait ce qu'ils font ne vaut pas grand chose.

    note : ça ne dit rien sur l'énorme trou qu'il y a entre "artiste peu connu" et "artiste très connu", car ça n'a rien à voir avec que les artistes en fait, ça marche aussi entre le livreur du coin et Jeff Bezos, le problème est global, juste que certains veulent faire croire que eux ils méritent mieux que le livreur (non). Je suis à fond pour le revenu universel pour que chacun puisse avoir justement un minimum pour essayer, payé par ceux qui réussissent pour la raison que leur réussite est aussi dû aux autres, mais de manière universaliste et non élitiste/discriminante.

  • [^] # Re: Les moinseurs ont-il lu ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien J.M. Jancovici sur «C Pol»: les erreurs et raisonnements fallacieux. Évalué à 0.

    C'est la seule source que je trouve sur

    Mais tu ne te demandes pas si ce n'est pas ta "source" qui dit des conneries, vraiment?

    ces raisonnements fallacieux

    Tu as la conclusion et tu recherches une façon d'arriver là, sans te poser la question si en fait les raisonnements dont on parle seraient juste… Non fallacieux.

    Et surtout, sans conclure que les seuls raisonnements fallacieux sont peut-être ceux de l'article pointé.

    Bref, peut-être devrais-tu changer l'ordre, chercher à comprendre avant de conclure.

  • [^] # Re: Les moinseurs ont-il lu ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien J.M. Jancovici sur «C Pol»: les erreurs et raisonnements fallacieux. Évalué à 5. Dernière modification le 15 septembre 2022 à 10:32.

    Je l'ai lu en diagonale, et rien vu d'autre que du poncif généraliste passe-partout habituel de ce site.

    Par exemple "rendrait inutile de prévenir tout danger pouvant provoquer un nombre de morts inférieur." Il ne dit pas ça, il dit juste que si on s’intéresse à la mortalité, on a un meilleur rapport perte sur gain en vie ailleurs, et une contre-argumentation pourrait être faite… Mais non, un poncif généraliste "rendrait inutile de" comme porte de secours pour ne pas avoir à travailler l'argumentation.

    Rappelons que pour remplacer le nucléaire on peut utiliser du gaz (et dépendre de pays douteux), du charbon (l'extraction et autre font des morts réels), du solaire ou éoliens (mais c'est "moche" donc on n'en veut pas), du marré-motrice (très très cher). Pro-nucléaire? Non, juste noter les problèmes des alternatives pour débat et que les anti-nucléaire proposent sur comment s'en passer et affrontent alors les anti de leurs propositions. Par exemple les verts allemands au pouvoir (ils ne peuvent pas éviter de devoir répondre au problème) ont choisit le charbon et gaz au nucléaire à court terme (on leur demandait de prolonger les centrales nucléaires de 3 mois le temps de passer l'hiver problématique à cause d'une guerre par un fournisseur de gaz et charbon), ça a du mal à passer pour l'écologie du fait de choix avec arguments fallacieux justement… Les verts allemands avaient le vent en poupe en lâchant déjà leur pacifisme qui ne marche pas, leur refus de lâcher leur dogme anti-nucléaire à court terme a réduit la force du vent.

  • [^] # Re: Vive l'anarchie libre !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à -4.

    Pour moi le cœur (vibrant !) de l'anarchisme c'est la règle suivante :
    « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres »
    C'est un beau principe, c'est flou, c'est interprétable à foison.

    Elle m'impose de ne pas pouvoir redistribuer ma version modifiée de son œuvre alors que ça ne lui bloquerait aucune liberté fondamentale, elle n'est donc pas anarchiste suivant ta définition. Perte d'égo et de l'argent, certes, mais est-ce des libertés fondamentale? Ça ressemble plutôt à du capitalisme via une propriété privée, une possession d'un outil de production et une limitation de la concurrence pour faire fructifier; ha oui parce que le "système est comme ça donc c'est pour survivre", on a déjà le dessin, merci, super facile mais c'est avouer que l'alternative ne marche pas car dans le dessin la personne était contrainte mais notre démocratie a le malheur de permettre à chacun de monter une alternative pas forcément exacte du fait de limitation par la loi mais qui n'est pas capitaliste.

    C'est l'avantage de mots flous, on y met un peu ce qu'on veut et "mais non ce n'est pas ça" (j'ai utilisé la définition du petit robert plus bas mais on m'est tombé dessus en disant que non ce n'est pas ça) quand on utilise la définition du voisin qui y croit, la définition est largement adaptée suivant son besoin ponctuel et on peut être contradictoire suivant 2 besoins de convaincre sans que ça dérange, et puis ça n'a pas vraiment comme but de faire de la réalité vu qu'en pratique les jolies idées se fracassent contre la réalité (par exemple que l'humain n'est pas forcément un gentil qui veut toujours aider son voisin ou qui ne va pas vouloir forcément travailler si son voisin fait le truc pour lui pour pas plus de récompense). Le problème est qu'en face ça voit les incohérences.
    A noter que j'avais demandé des arguments mais les gens ont préférer ricaner (et attaquer le libre en bonus), comme si argumenter était gênant et que trop expliquer ferait apparaître des désaccords (un peu comme les "libristes contre l'open source", il parait qu'il y a une différence mais personne ne veut l'écrire précisément et officiellement, et surtout pas faire une licence qu'on pourrait appliquer, la mise en pratique dans la réalité est trop chiante).

    Au final, on a quand même vachement l'impression que c'est surtout que le peuple n'a pas été convaincu par des arguments lors d'un débat et que donc plutôt que de continuer à essayer de convaincre il faut remplacer le "système" pour pouvoir imposer ses idées d'une autre manière, en y mettant un joli affichage pour que ça ne dérange pas trop (un peu comme "le président actuel a été élu avec peu de voix" en oubliant que soit-même a eu encore moins de voix et que c'est justement le principe démocratique que d'avoir du choix)…

    Le flou est tellement confortable pour être "contre".

    À mon sens, c'est un peu comme tous les fanatismes, on prend une idée quelconque, qu'importe, et on l'utilise pour justifier la violence. Parce que au fond c'est la violence, et le pouvoir qu'elle donne, qu'on recherche.

    Ca me rappelle la chanson "Keine Macht für Niemand" (le pouvoir pour personne) fait par un chanteur allemand anarchiste à la demande de la communauté anarchiste de l'époque (pas des plus pacifiques, avec des têtes d'affiche), et la communauté en question a compris que la chanson les visait et n'a pas aimé de comprendre que les engagés qui y croyaient (à tort ou raison, la n'est pas le sujet) voyaient très bien ceux qui cherchaient autre chose, eux qui voulaient surtout le pouvoir quelque soient les moyens.

    Je plussois donc au maximum cette assertion : dans un pays où on peut avoir des opinions politiques différentes (et la France en est un, c'est d'ailleurs ce qui permet aux gens de dire dans être mis en prison que ça n'en n'est pas un, après ça ne permet pas aux gens d'éviter le sourire gêné quand ils disent ça, certes), l'usage (ou le soutien) de la violence est montrer qu'on ne cherche pas spécialement à vivre ensemble contrairement à ce qu'on affiche.

  • [^] # Re: Anarchiste, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à -9. Dernière modification le 14 septembre 2022 à 14:59.

    Il se trouve qu'Ysabeau partage une partie des fruits de son travail. Voilà pour les actes.

    D'autres diraient que Google, Facebook, etc, Font pareil, faire du libre quand il n'y aucun argent à se faire, sinon pas libre, assez classique et pas représentatif des actes de fond. A moins de respecter Google, Facebook, etc et les défendre de ces actes qui méritent d'être mis en avant, c'est certes possible mais je vois ça rarement quand même.
    A noter que ses précédentes œuvres publiques étaient non libres, toutefois modifiables (donc le souhait d'éviter les saccages n'était déjà pas cohérent avec la licence), la liberté manquante étant… L'argent ;-).

    Oui, ça manque de cohérence, elle demande le droit d'interdire de modifier mais nous le permet parfois, mais la je lui laisse la parole pour expliquer la cohérence, je réagissais sur ses propos et justifications de non libre, et je vais m'arrêter la, de toutes façon chacun restera sur ses position si elles n'ont pas déjà changée à la lecture de l'existant.

  • [^] # Re: Anarchiste, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à -5. Dernière modification le 14 septembre 2022 à 14:53.

    le temps pour lui de la continuer me semble raisonnable, et lui permet de monétiser son œuvre (et donc d'en vivre)

    Attention de ne pas attirer les foudres de devnewton qui va parler d'invendu périmé.

    Note : je défend cette possibilité de business model, autant pour le logiciel ou le livre, mais faut voir les réactions "outrées" de libriste…

  • [^] # Re: Anarchiste, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à -4. Dernière modification le 14 septembre 2022 à 14:19.

    Je rappelais que c'était du boulot.

    En dénigrant ceux qui codent, comme si une évolution qu'ils font à un logiciel ne vaut rien par rapport l'évolution qu'on ferait d'un logiciel.

    Si ce n'est pas ce que tu veux faire passer comme message, faudrait changer la forme (autant prévenir : mais du coup ça va largement manquer d'argument contre les livres libres… Car tous les arguments sortis contre le livre libre sont exactement ceux utilisés contre le logiciel libre, et ce dénigrement de l'art libre n'est pas nouveau).

    Parce que ça, tu l'as exactement écrit :

    il faudrait arriver à comprendre une bonne fois pour toutes que les auteurs et autrices puissent désirer en tirer le fruit de ce travail et n'aient pas envie qu'on y touche.

    L'exact argument des anti logiciels libres, et c'est dénigrant envers les auteurs de code, en sous-entendant que leur oeuvres vaut moins, toi tu mérites qu'on ne touche pas à ton oeuvre mais pour les autres ce n'est pas bien si ils protègent.

    Justement, la critique est cette manie de légitimer l'idée que c'est bien qu'on "ne touche pas" à leur "fruit de ce travail". Ben non, il y a autant de légitimité de toucher à ton livre libre qu'à un système d'exploitation libre, et le problème est bien que certaines personnes trouvent normal d’empêcher qu'on touche à leur oeuvre, logiciel ou livre.

    Donc : il faudrait arriver à comprendre une bonne fois pour toutes que les lecteurs et lectrices puissent désirer pouvoir modifier et redistribuer leurs modifications d'un livre comme ils modifient un logiciel, et qu'un livre libre soit préférable à un livre non libre.

    Surtout si autour de ça on se la pète "moi je suis pour le partage, les communs, tous les trucs bien cool, je pense à mon voisin". Et ça ne dit absolument rien sur le financement, comme pour le logiciel ça ne marche pas toujours et des fois le non libre marche mieux, mais pas la peine de dénigrer et trouver des arguments de mauvaise foi (genre "ce sont des oeuvres différentes, nouvel ISBN", quelle blague!) pour juste cacher ne pas vouloir faire dans le partage car on veut garder la thune pour soit et/ou qu'on n'a pas trouver un financement viable en libre comme ça arrive souvent pour du logiciel.

    Il y a les paroles, et les actes. Perso je regarde les actes pour juger une personne, ça en dit bien plus sur les gens, en plus d'être ce qui impacte.

    Edit : même pas eu le temps de répondre que ça continue, de plus en plus insultant :

    on peut comprendre que les auteurs et autrices n'aient pas envie de voir leurs œuvres saccagées par des interprétations

    Oui, l'auteur est parfait, les autres sont des merdes. Tiens, ça me rappelle un argument de… Contre le logiciel libre. C'est encore plus démonstratif du dénigrement : les auteurs de code peuvent eux se faire saccager, pas soit, on n'est pas du même monde non mais!

    Maintenant quelqu'un qui a une envie dévorante d'adapter une œuvre non libre peut demander aux auteurs et autrices s'il peut le faire.

    Réponse classique des anti-logiciel libre. Des libristes ont trouvé ça pas acceptable et militent pour éviter de devoir demander, l'idée est que tout est accepté par défaut, et c'est voulu, justement.

  • [^] # Re: Anarchiste, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à -10. Dernière modification le 14 septembre 2022 à 09:27.

    Cet argument, très pertinent sur le sujet, qui montre une grande réflexion qui va plus loin que des banalités faciles populistes habituelles et montre aussi une cohérence des propos tout comme une vue à long terme de ce qui est une amélioration, me convainc complètement!
    (je te laisse par contre deviner dans quel sens)

  • # Anarchiste, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai lu "Comment je suis devenue anarchiste" d'Isabelle Attard. Évalué à -10.

    (c'est complètement pour troller :-p, mais avec un peu de sujet de cohérence)

    Anarchiste, mais utilisant la propriété intellectuelle pas du tout anarchiste pour ne pas permettre la copie, l'exercice a ses limites, celle de la thune…
    (la licence n'est pas indiquée, mais je ne doute pas que si ça avait été sous CC0 pour totale liberté ou CC-BY-SA pour contrer les possibilité des autres de fermer ça aurait été indiqué dans le journal).

    Je trolle, je trolle, mais si vous avez des arguments sur la cohérence anarchisme (caricature : refus de toute contrainte de la part de l’État, libérateur) et utilisation des lois sur la propriété intellectuelle (caricature : usage de l’État pour contraindre, qui limite) quand ça arrange, je suis plus sérieusement preneur.

  • [^] # Re: Pièces de rechange : faut pas trop rêver non plus, même si ça passe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien L'UE met le nez dans la téléphonie et ça fait rêver. Évalué à 3.

    le seul effet est que l'acheteur paie plus cher, mais ne préfère toujours pas le producteur interne, non ?

    La TVA ne disparaît pas, à "toi" de décider comment tu la redistribues. Après, si tu veux que personne n'y perdre, ben il ne faut rien changer, faut décider de ce que tu veux, changer ou pas.
    L'idée est bien que ceux qui continuent d'acheter à l'étranger payent plus cher que ceux qui changent. Et suivant où la TVa est redirigée, on peut annuler l'effet pour les plus pauvres (ou les plus riches, tu choisis).

    Sinon quand tu dis que les plus riches payent plus de TVA, en es-tu sûr : lisant l'autre jour sur lemonde.fr que les dépenses persos de Lagardère n'étaient pas faites via ses comptes mais via une société, je me demande si les plus riches n'ont pas des dispositifs qui leur permettent d'acheter pas mal de choses hors taxe.

    Tu devrais lire l'article que tu pointes, il dit que c'est illégal et ça va donc mal se passer, donc non ce n'est pas un "dispositif qui permet", c'est de l'illégal, et si on part dans une discussion sur l'illégal on change de sujet.