C'est officiel depuis le 13 juillet : le support de PHP 4 sera stoppé a la date du 31 décembre 2007. La date de l'annonce n'a pas été choisie au hasard, puisqu'il y a exactement 3 ans, le 13 juillet 2004, sortait la première version stable de PHP 5.
Il n'y aura donc pas de PHP 4.5, mais le PHP Group continuera à effectuer des mises à jours de sécurité jusqu'au 8 août 2008 si toutefois des failles majeures étaient trouvées d'ici là.
Espérons que cet arrêt du support de PHP 4 encouragera les hébergeurs qui ne l'on pas encore fait à migrer, mais aussi et surtout les développeur d'applications libres écrites dans cette version de PHP à mettre à jour leur code !
Certains diront que la migration d'applications PHP 4 vers PHP 5 ne nécessite pas un gros travail pour le peu que l'on aie codé proprement. Le PHP Group a d'ailleurs mis à disposition des développeurs des guides de migration de PHP 4 à 5, de PHP 5 à 5.1, et de PHP 5.1 à PHP 5.2 (oufff).
Cette annonce coïncide à peu de jours prêt avec la mise en ligne du site GoPHP5, un regroupement de plusieurs grand projets open source PHP visant à pousser les hébergeurs à adopter PHP5 par défaut (sans avoir à passer par diverses manipulation comme l'utilisation de fichiers .htaccess).
Bref, pour les retardataires il reste tout juste un peu plus de 200 jours pour (dé)bogger vos vieux scripts...
Quand les PGI libres entrent à l'université
Les universités françaises sont souvent montrées du doigt pour leur manque d'intégration de leurs cursus de formation aux problématiques de l'entreprise, préférant la théorie à la pratique. Cette image est bien révolue et certaines formations ont même anticipé ces remarques en s'appuyant sur des solutions Progiciels de Gestion Intégrée (PGI ou ERP) en logiciel libre dans le but de mettre en application les principes informatique de la gestion d'entreprise.
Le Master Professionnel Génie Physiologique Informatique de la Faculté des Sciences de l'Université de Poitiers a entamé une collaboration avec un intégrateur de solutions PGI en logiciel libre afin de donner plus de consistance et de concret à l'enseignement dispensé dans le cursus.
Le Master Professionnel Génie Physiologique Informatique de la Faculté des Sciences de l'Université de Poitiers a entamé une collaboration avec un intégrateur de solutions PGI en logiciel libre afin de donner plus de consistance et de concret à l'enseignement dispensé dans le cursus.
Campagne de soutien aux formats ouverts en Europe
L'agence IDABC de la Commission Européenne avait publié en 2004 un document préconisant l'emploi de formats ouverts. Elle vient de publier une nouvelle édition de ce même document où il est clairement dit que les formats fermés, appelés pudiquement "autres formats" sont tout à fait acceptables.
Ce document, comme le précédent, a été rédigé par Gartner pour le "Cadre général européen d'interopérabilité" (EIF European Interoperability Framework) et des recommandations d'architecture (AG Architecture Guidelines).
Il n'est nul besoin de chercher longtemps l'origine de ce revirement scandaleux qui peut soulever bien des craintes quant à l'impartialité de Gartner.
Nous avons encore une chance d'arrêter cette malversation car la commission Européenne a ouvert une enquête publique sur CampaignECwebsites-fr. La date de clôture est le 31 juillet.
Pour exiger des formats ouverts, garants de notre liberté, une pétition a été lancée dans toute l'Europe. Signez la, répondez à l'enquête et demandez à vos amis d'en faire autant. Il ne reste que peu de jours !
Ce document, comme le précédent, a été rédigé par Gartner pour le "Cadre général européen d'interopérabilité" (EIF European Interoperability Framework) et des recommandations d'architecture (AG Architecture Guidelines).
Il n'est nul besoin de chercher longtemps l'origine de ce revirement scandaleux qui peut soulever bien des craintes quant à l'impartialité de Gartner.
Nous avons encore une chance d'arrêter cette malversation car la commission Européenne a ouvert une enquête publique sur CampaignECwebsites-fr. La date de clôture est le 31 juillet.
Pour exiger des formats ouverts, garants de notre liberté, une pétition a été lancée dans toute l'Europe. Signez la, répondez à l'enquête et demandez à vos amis d'en faire autant. Il ne reste que peu de jours !
Espace Libre informatique à Lille
L'association Campux a établi un espace informatique Libre dans le centre ville de Lille, au café citoyen. Cet espace se veut un lieu d'échanges et de rencontre pour tous ceux que le logiciel Libre intéresse, qu'ils soient informaticiens ou non.
L'espace est installé dans la bibliothèque du café citoyen. À l'origine le café citoyen offrait un accès internet gratuit (en échange d'une consommation) roulant sous GNU/Linux.
L'espace est installé dans la bibliothèque du café citoyen. À l'origine le café citoyen offrait un accès internet gratuit (en échange d'une consommation) roulant sous GNU/Linux.
Tribunes autour du Logiciel Libre sur le Journal du Net
Dans une tribune publiée sur le Journal du Net le 5 juillet, Benoît Sibaud, président de l'association APRIL a eu l'occasion de répondre à plusieurs questions autour du Logiciel Libre. Tout d'abord, sur la position de Nicolas Sarkozy par rapport au Logiciel Libre, qui pour Benoît Sibaud « est intervenu pendant la loi DADVSI [...] pour que le Parlement adopte des dispositions clairement contraires aux intérêts du Logiciel Libre » et qu'au vu de sa réponse au questionnaire de Candidats.fr, « il n'avait toujours pas pris conscience que la protection juridique des DRM et les amendements Vivendi qu'il a fait adopter constituent une discrimination vis-à-vis du logiciel libre ».
Le président de l'APRIL se montre également soucieux concernant le réexamen de cette loi par le ministère de la culture, avec le risque que « l'histoire repasse les plats au mauvais endroit pour la concertation préalable, en l'occurrence au Conseil Supérieure de la Propriété Littéraire et artistique (CSPLA), commission administrative directement responsable de l'échec de la DADVSI ». En effet, pour Benoît Sibaud, la nomination de deux membres de la communauté du logiciel libre ne change rien, ceux-ci « ayant été nommés à titre individuel, sans concertation préalable avec les associations du libre, et ne représentant personne d'autres qu'eux » et précise que ceux-ci « ont d'ailleurs tenu, pendant l'examen du DADVSI, des positions contraires aux nôtres sur les vaporeux "DRM libres", sans pour autant les afficher et permettre ainsi au débat public de s'ouvrir ».
La tribune aborde également le problème de l'insécurité juridique dans laquelle sont placés les auteurs et utilisateurs de Logiciels Libres, à cause de la loi DADVSI, et Benoît Sibaud précise que l'APRIL « va plaider pour une révision rapide de cette loi et pour que le travail indispensable de concertation préalable soit confié au Forum des Droits sur l'Internet ». Il est également question des brevets logiciels, de la normalisation des formats bureautiques à l'AFNOR et de la cohabitation entre libre et propriétaire, qui, pour Benoît Sibaud « existera vraisemblablement encore longtemps avec une montée en puissance progressive du Logiciel Libre sur tous les segments du marché ».
Dans une autre tribune, Patrick Benichou, fondateur d'Open Wide. Il indique qu'il ne fait pas de « procès d'intention à la position de M Sarkozy sur les logiciels libres en général », et que certaines prises de positions lui semblent même aller dans le bon sens. Il indique être favorable à ne pas imposer aux administrations un choix libre ou propriétaire, mais se montre effectivement inquiet sur la question du brevet logiciel qui « pourrait avoir des effets de bords inverses de l'effet escompté en matière de dynamique d'innovation ».
Le président de l'APRIL se montre également soucieux concernant le réexamen de cette loi par le ministère de la culture, avec le risque que « l'histoire repasse les plats au mauvais endroit pour la concertation préalable, en l'occurrence au Conseil Supérieure de la Propriété Littéraire et artistique (CSPLA), commission administrative directement responsable de l'échec de la DADVSI ». En effet, pour Benoît Sibaud, la nomination de deux membres de la communauté du logiciel libre ne change rien, ceux-ci « ayant été nommés à titre individuel, sans concertation préalable avec les associations du libre, et ne représentant personne d'autres qu'eux » et précise que ceux-ci « ont d'ailleurs tenu, pendant l'examen du DADVSI, des positions contraires aux nôtres sur les vaporeux "DRM libres", sans pour autant les afficher et permettre ainsi au débat public de s'ouvrir ».
La tribune aborde également le problème de l'insécurité juridique dans laquelle sont placés les auteurs et utilisateurs de Logiciels Libres, à cause de la loi DADVSI, et Benoît Sibaud précise que l'APRIL « va plaider pour une révision rapide de cette loi et pour que le travail indispensable de concertation préalable soit confié au Forum des Droits sur l'Internet ». Il est également question des brevets logiciels, de la normalisation des formats bureautiques à l'AFNOR et de la cohabitation entre libre et propriétaire, qui, pour Benoît Sibaud « existera vraisemblablement encore longtemps avec une montée en puissance progressive du Logiciel Libre sur tous les segments du marché ».
Dans une autre tribune, Patrick Benichou, fondateur d'Open Wide. Il indique qu'il ne fait pas de « procès d'intention à la position de M Sarkozy sur les logiciels libres en général », et que certaines prises de positions lui semblent même aller dans le bon sens. Il indique être favorable à ne pas imposer aux administrations un choix libre ou propriétaire, mais se montre effectivement inquiet sur la question du brevet logiciel qui « pourrait avoir des effets de bords inverses de l'effet escompté en matière de dynamique d'innovation ».
Ouverture des inscriptions pour le bêta-test de l'OpenGate
Le mois dernier, les Lutèce d'Or ont primé l'EasyGate en lui attribuant le "Prix Spécial du Jury". Il s'agit d'un petit PC fonctionnant sous EasyOS, une distribution GNU/Linux orientée vers la simplicité d'utilisation et permettant d'effectuer la plupart des opérations courantes nécessitant un ordinateur (navigation Web, traitement de texte, retouche d'images...), le tout de manière plus intuitive que sur une distribution traditionnelle.
L'idée est de fournir une solution libre tout-en-un (PC et modem-routeur), destinée aux réfractaires à l'informatique, qui peuvent ainsi disposer d'un accès à Internet chez eux, sans procédures complexes et sans tomber dans le piège des solutions propriétaires.
Neuf vient de lancer le bêta-test d'un alter-égo, l'OpenGate, bidouillable à volonté et non lié à un abonnement ADSL. Un formulaire est disponible pour s'y inscrire, les bêta-testeurs sélectionnés recevront gratuitement une OpenGate. Si vous avez l'utilité d'un petit PC sous Linux simple à utiliser, et un peu de temps libre, n'hésitez pas à postuler.
L'idée est de fournir une solution libre tout-en-un (PC et modem-routeur), destinée aux réfractaires à l'informatique, qui peuvent ainsi disposer d'un accès à Internet chez eux, sans procédures complexes et sans tomber dans le piège des solutions propriétaires.
Neuf vient de lancer le bêta-test d'un alter-égo, l'OpenGate, bidouillable à volonté et non lié à un abonnement ADSL. Un formulaire est disponible pour s'y inscrire, les bêta-testeurs sélectionnés recevront gratuitement une OpenGate. Si vous avez l'utilité d'un petit PC sous Linux simple à utiliser, et un peu de temps libre, n'hésitez pas à postuler.
Les RMLL d'Amiens
Dès la sortie de la gare d'Amiens, il y a de quoi se sentir bien accueilli : des flèches RMLL sur tous les poteaux en ville (et des autocollants « No DRM » cachés un peu partout) pour bien trouver son chemin vers la huitième édition des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (LSM ou Libre Software Meeting dans la langue de Shakespeare).
La manifestation a eu lieu à la Faculté de mathématiques et d’informatique du mardi 10 au vendredi 13 juillet. Dans le préau, on pouvait retrouver toutes les associations habituelles du libre (GULL, distributions, langages, sites, communautés, ...), dans la joie, l'ordre bien entendu, la bonne humeur et le partage, avec connexion internet ethernet et wifi. Le samedi 14 juillet, l'événement s'est déplacé au centre-ville d'Amiens sous un barnum (pas le musical, plutôt le modèle chapiteau blanc) pour aller à la rencontre du grand public.
Les conférences se sont enchaînées sous différents thèmes (Économie publique, Le libre au-delà du logiciel, Entreprises, Sciences, Recherche, Médecine, Système, Développeurs, Éducation, Éducation Populaire, Documentation, traductions, internationalisation, Création, numérique / multimedia, Communautés, Éléments communs). Les ateliers se sont déroulés dans les salles de TP. FreenewsTV et Divergence ont réalisé des entretiens et débats. Une partie des conférences ont été filmées (et pour certaines diffusées en direct).
Parmi les intervenants, Alan Cox (noyau Linux), Samuel Hocevar (chef de projet Debian), Tristan Nitot (Mozilla Europe), Thierry Stoehr (Formats-ouverts.org), Benoît Sibaud (APRIL/LinuxFr) entre autres étaient par exemple présents.
À noter une affluence record, avec 1500 inscrits, plus les visiteurs venus sans inscription préalable. L'organisation était vraiment d'un très haut niveau, saluée très largement par les visiteurs et les conférenciers.
D'autres liens : entretiens du JDN de Nicolas Ducoulombier "Le libre permet d'essayer de nouvelles solutions à moindre coût" et Jérôme Relinger "Depuis la fin de la campagne présidentielle, le débat sur le libre est enterré par le politique", un compte-rendu sur un blog et un article Rue89.
La manifestation a eu lieu à la Faculté de mathématiques et d’informatique du mardi 10 au vendredi 13 juillet. Dans le préau, on pouvait retrouver toutes les associations habituelles du libre (GULL, distributions, langages, sites, communautés, ...), dans la joie, l'ordre bien entendu, la bonne humeur et le partage, avec connexion internet ethernet et wifi. Le samedi 14 juillet, l'événement s'est déplacé au centre-ville d'Amiens sous un barnum (pas le musical, plutôt le modèle chapiteau blanc) pour aller à la rencontre du grand public.
Les conférences se sont enchaînées sous différents thèmes (Économie publique, Le libre au-delà du logiciel, Entreprises, Sciences, Recherche, Médecine, Système, Développeurs, Éducation, Éducation Populaire, Documentation, traductions, internationalisation, Création, numérique / multimedia, Communautés, Éléments communs). Les ateliers se sont déroulés dans les salles de TP. FreenewsTV et Divergence ont réalisé des entretiens et débats. Une partie des conférences ont été filmées (et pour certaines diffusées en direct).
Parmi les intervenants, Alan Cox (noyau Linux), Samuel Hocevar (chef de projet Debian), Tristan Nitot (Mozilla Europe), Thierry Stoehr (Formats-ouverts.org), Benoît Sibaud (APRIL/LinuxFr) entre autres étaient par exemple présents.
À noter une affluence record, avec 1500 inscrits, plus les visiteurs venus sans inscription préalable. L'organisation était vraiment d'un très haut niveau, saluée très largement par les visiteurs et les conférenciers.
D'autres liens : entretiens du JDN de Nicolas Ducoulombier "Le libre permet d'essayer de nouvelles solutions à moindre coût" et Jérôme Relinger "Depuis la fin de la campagne présidentielle, le débat sur le libre est enterré par le politique", un compte-rendu sur un blog et un article Rue89.
Apple rachète CUPS
Michael Sweet, le créateur de CUPS a annoncé le 11 juillet qu'il avait vendu tout le système CUPS à Apple Inc. La transaction, qui a eu lieu en février 2007, comprend le code source, la licence, le nom et le logo CUPS.
CUPS est un logiciel libre distribué sous licence GPL2/LGPL2. Il a été intégré à Mac OS X depuis la version 10.2 (aka Jaguar) et est un standard dans la plupart des distributions Linux et Unix.
Sur son site, Michael Sweet annonce que suite à l'achat de CUPS par Apple, il devient lui-même un employé de la firme à la pomme et qu'il continuera à travailler sur le développement de CUPS, qui restera sous licence GPL/LGPL v2.
Le site indique également que pour distribuer CUPS (avec les noms et logos originaux) dans un produit dérivé (par exemple une version patchée) il faudra l'accord de la société Apple. C'est précisément ce type de clause chez Mozilla qui avait conduit à la création d'Iceweasel par les développeurs Debian.
NdM : Merci aussi à Jay, Frédéric Marchal et Florian Maunier pour avoir proposé une dépêche sur ce sujet.
CUPS est un logiciel libre distribué sous licence GPL2/LGPL2. Il a été intégré à Mac OS X depuis la version 10.2 (aka Jaguar) et est un standard dans la plupart des distributions Linux et Unix.
Sur son site, Michael Sweet annonce que suite à l'achat de CUPS par Apple, il devient lui-même un employé de la firme à la pomme et qu'il continuera à travailler sur le développement de CUPS, qui restera sous licence GPL/LGPL v2.
Le site indique également que pour distribuer CUPS (avec les noms et logos originaux) dans un produit dérivé (par exemple une version patchée) il faudra l'accord de la société Apple. C'est précisément ce type de clause chez Mozilla qui avait conduit à la création d'Iceweasel par les développeurs Debian.
NdM : Merci aussi à Jay, Frédéric Marchal et Florian Maunier pour avoir proposé une dépêche sur ce sujet.
Wikiversity en français atteint les 2 000 cours
La version francophone de Wikiversity a atteint le 16 juillet 2007 le compte de 2 000 articles pédagogiques en ligne avec le cours sur la programmation LaTeX.
Wikiversity est un projet de communauté pédagogique libre, lancé en août 2006. Comme sa grande soeur, Wikipédia, Wikiversity fait partie des projets soutenus par la Wikimedia Foundation. À ce titre son contenu est sous licence libre et se veut neutre et avec des références. Libre au sens légal du terme puisque son contenu est placé sous la licence GFDL qui, alliée à la technologie wiki, permet à tout un chacun de contribuer à l'élaboration de cette communauté.
NdM : à noter également que la Wikiquote francophone a atteint récemment 500 articles.
Wikiversity est un projet de communauté pédagogique libre, lancé en août 2006. Comme sa grande soeur, Wikipédia, Wikiversity fait partie des projets soutenus par la Wikimedia Foundation. À ce titre son contenu est sous licence libre et se veut neutre et avec des références. Libre au sens légal du terme puisque son contenu est placé sous la licence GFDL qui, alliée à la technologie wiki, permet à tout un chacun de contribuer à l'élaboration de cette communauté.
NdM : à noter également que la Wikiquote francophone a atteint récemment 500 articles.
Le groupe de travail sur l'interopérabilité répond à l'appel à commentaires sur le RGAA
Rappelons d'abord que le RGAA est le Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations. Il s'agit - avec le RGI et le RGS - d'une stratégie cohérente destinée à améliorer l'efficacité des administrations en leur permettant de communiquer entre elles et avec le public. Ces trois référentiels sont les fondements du Schéma directeur ADELE.
Le groupe de travail sur l'interopérabilité a d'abord tenu à féliciter la DGME pour la qualité du contenu des documents produits.
Les remarques du groupe Interop portent en particulier sur la conformité aux recommandations du W3C qui ont l'immense avantage de pouvoir être testées automatiquement grâce aux outils de validation HTML et de validation CSS. Ces conformités sont un préalable indispensable à la notion d'accessibilité.
Espérons que ce référentiel soit appliqué rapidement et subisse moins de coups bas que le RGI, l'un des piliers de la modernisation de l'État.
Le groupe de travail sur l'interopérabilité a d'abord tenu à féliciter la DGME pour la qualité du contenu des documents produits.
Les remarques du groupe Interop portent en particulier sur la conformité aux recommandations du W3C qui ont l'immense avantage de pouvoir être testées automatiquement grâce aux outils de validation HTML et de validation CSS. Ces conformités sont un préalable indispensable à la notion d'accessibilité.
Espérons que ce référentiel soit appliqué rapidement et subisse moins de coups bas que le RGI, l'un des piliers de la modernisation de l'État.
PhpMyObject 0.06 vient de sortir
PMO est un Object-Relationnal Mapping sous licence GPLv3 développé en PHP. Un ORM est une couche d’abstraction entre la base de donnée et l’application qui permet de convertir les données en objets (et vice-versa).
PMO s'adresse donc à tous les développeurs qui veulent faire de l'orienté objet en PHP5.
PMO s'adresse donc à tous les développeurs qui veulent faire de l'orienté objet en PHP5.
Migration du parlement italien vers Linux
Après les députés français, ce sont les italiens qui vont utiliser GNU/Linux. Il ne s'agit plus dans ces deux cas d'une migration partielle vers OpenOffice.org ou Firefox, mais d'une migration complète.
Ces migrations ont l'inconvénient de changer un petit peu les habitudes des utilisateurs mais offrent des avantages très importants :
Ces migrations ont l'inconvénient de changer un petit peu les habitudes des utilisateurs mais offrent des avantages très importants :
- Sécurité
Sécuriser le travail des parlementaires est essentiel. Les logiciels propriétaires permettent d'espionner trop facilement leur travail. On dit que ce sont les services secrets français qui seraient à l'origine de la migration des députés français. L'article de "La Repubblica" abonde également dans ce sens. - Indépendance technologique
Il n'est plus nécessaire d'attendre le bon vouloir d'un éditeur étranger. Les informaticiens peuvent ainsi trouver plus de travail dans leur pays. - Économie
Même à prix égal, il est plus intéressant de faire travailler l'économie locale que de transférer des sommes importantes vers les USA. Le parlement italien espère économiser 3M¤ soit 900¤ par poste de travail.
PwrCtl, la télécommande universelle: nouvelle version !
Je vous présentais il y'a quelques mois le logiciel PwrCtl en version 0.1 alpha.
Pour rafraîchir les mémoires, PwrCtl est une sorte de télécommande universelle. Installée sur n'importe quel PDA ou Smartphone équipé d'un Windows mobile, il vous permet de contrôler votre lecteur multimedia préféré sur votre PC sous Linux ou Windows à travers une connexion Wi-Fi, Bluetooth ou tout ce qui vous permet d'obtenir une adresse IP entre les deux périphériques.
Plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées à cette version, mais surtout un support d'applications supplémentaires suite aux attentes des utilisateurs.
Pour rafraîchir les mémoires, PwrCtl est une sorte de télécommande universelle. Installée sur n'importe quel PDA ou Smartphone équipé d'un Windows mobile, il vous permet de contrôler votre lecteur multimedia préféré sur votre PC sous Linux ou Windows à travers une connexion Wi-Fi, Bluetooth ou tout ce qui vous permet d'obtenir une adresse IP entre les deux périphériques.
Plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées à cette version, mais surtout un support d'applications supplémentaires suite aux attentes des utilisateurs.
Publication du projet Hachoir en version 1.0
Après un an et demi de développement, le projet Hachoir a abouti à une version 1.0 grâce à l'effort commun d'une trentaine de contributeurs. Ce projet est constitué d'une base de connaissance des 70 formats de fichiers les plus courants et d'une suite d'outils exploitant ces informations.
Hachoir est tolérant aux erreurs, ce qui permet de traiter des fichiers corrompus et/ou tronqués ; il est rapide parce qu'il ne lit que les informations nécessaires. Il est donc possible d'identifier le codec correspondant à un fichier vidéo dès que les premiers kilo-octets ont été téléchargés, ou d'accéder aux données stockées dans un fichier plus gros que la mémoire. Un cas d'utilisation est l'extraction des fichiers d'une archive (gzip, bz2, etc.) tronquée quand les outils standards refusent de la traiter.
De nombreux composants sont disponibles, notamment hachoir-metadata, dédié à l'extraction des méta-données (nom de l'auteur, durée d'une musique, taux de compression d'une image, etc) et servant d'alternative au programme file pour identifier le type d'un fichier; et hachoir-subfile, dédié à la récupération de fichiers depuis une partition disque corrompue ou une image de la mémoire.
Hachoir est tolérant aux erreurs, ce qui permet de traiter des fichiers corrompus et/ou tronqués ; il est rapide parce qu'il ne lit que les informations nécessaires. Il est donc possible d'identifier le codec correspondant à un fichier vidéo dès que les premiers kilo-octets ont été téléchargés, ou d'accéder aux données stockées dans un fichier plus gros que la mémoire. Un cas d'utilisation est l'extraction des fichiers d'une archive (gzip, bz2, etc.) tronquée quand les outils standards refusent de la traiter.
De nombreux composants sont disponibles, notamment hachoir-metadata, dédié à l'extraction des méta-données (nom de l'auteur, durée d'une musique, taux de compression d'une image, etc) et servant d'alternative au programme file pour identifier le type d'un fichier; et hachoir-subfile, dédié à la récupération de fichiers depuis une partition disque corrompue ou une image de la mémoire.
Sortie de la version 2.5 du langage Tom
Après neuf mois de gestation depuis la dernière version, la version 2.5 du langage Tom vient de sortir, apportant son lot d'innovations.
Tom est un langage de programmation développé au sein de l'INRIA et qui ajoute des capacités de réécriture à des langages de programmation impératifs (actuellement Java, C et OCaml). Concrètement, cela signifie que Tom permet de décrire des transformations de structures de données par un mécanisme de filtrage (pattern-matching) puissant et de spécifier comment ces transformations s'appliquent à l'aide d'un langage de stratégie.
Ce style de programmation est particulièrement adapté à la manipulation d'arbres, comme des arbres XML par exemple, mais aussi des arbres représentant des programmes (cf. la dépêche de jeudi concernant CFE). Ces arbres peuvent être des structures de données du langage hôte (on pourrait par exemple fournir une description à Tom des arbres générés par CFE), ou simplement des termes algébriques à la Caml, pour lesquels Tom fournit une implémentation efficace en Java.
Il est activement utilisé par des équipes de recherche ainsi que des industriels pour :
La documentation est exhaustive et à jour. Le compilateur est stable et mature. Il est accompagné des outils indispensables à son utilisation : greffon pour Eclipse, mode pour vim et tâche ant. Le tout est publié sous licences libres (GPL, APL et BSD).
Tom est un langage de programmation développé au sein de l'INRIA et qui ajoute des capacités de réécriture à des langages de programmation impératifs (actuellement Java, C et OCaml). Concrètement, cela signifie que Tom permet de décrire des transformations de structures de données par un mécanisme de filtrage (pattern-matching) puissant et de spécifier comment ces transformations s'appliquent à l'aide d'un langage de stratégie.
Ce style de programmation est particulièrement adapté à la manipulation d'arbres, comme des arbres XML par exemple, mais aussi des arbres représentant des programmes (cf. la dépêche de jeudi concernant CFE). Ces arbres peuvent être des structures de données du langage hôte (on pourrait par exemple fournir une description à Tom des arbres générés par CFE), ou simplement des termes algébriques à la Caml, pour lesquels Tom fournit une implémentation efficace en Java.
Il est activement utilisé par des équipes de recherche ainsi que des industriels pour :
- développer des compilateurs (comme le compilateur Tom lui-même) ;
- transformer à la volée du bytecode Java ;
- le développement d'un assistant à la démonstration ;
- la traduction de requêtes vers des bases de connaissance.
La documentation est exhaustive et à jour. Le compilateur est stable et mature. Il est accompagné des outils indispensables à son utilisation : greffon pour Eclipse, mode pour vim et tâche ant. Le tout est publié sous licences libres (GPL, APL et BSD).