La version 4.0.0 de l'environnement de bureau KDE est maintenant officiellement disponible, même si cela fait près d'une semaine que KDE 4.0 a été taggé, ce laps de temps ayant permis aux mainteneurs de nombreuses distributions de construire les paquets adéquats.
Pour rappel, KDE (The K Desktop Environnement) est un environnement de bureau publié sous la licence GNU GPL, fonctionnant principalement sur les systèmes UNIX et basé sur le toolkit Qt développé par Trolltech. Il est orienté grand public, se veut être simple à utiliser et fiable.
Le projet KDE a été lancé en 1996 par Matthias Ettrich, époque à laquelle la bibliothèque Qt utilisée n'était pas libre. Cette bibliothèque sera ensuite libérée en 2000 faisant de KDE un environnement de bureau libre. La version 2.0 de KDE est sortie en 2000, et celle-ci intégrait Konqueror, Kicker, KParts et DCOP de façon à faciliter la communication entre les applications. L'évolution de KDE s'est poursuivi avec la version 3.0, sortie en 2002. Au cours des dernières années, le support de HAL, DBUS, et d'autres technologies ont été ajoutées à KDE pour aboutir à la version 3.5.8 sortie fin 2007.
La principale nouveauté de la version 4 de KDE est le passage à la bibliothèque Qt4, plus rapide, moins gourmande en mémoire, et disposant de fonctionnalités graphiques fortement améliorées. L'utilisation de cette nouvelle mouture de Qt, également libre sur les plateformes non-X11, va faciliter le portage des applications KDE, notamment sous Microsoft Windows et sous MacOS X. Une refonte des bibliothèques a été entreprise : Plasma pour la gestion du bureau, Solid pour la gestion du matériel et plus particulièrement des périphériques externes, Strigi et Nepomuk pour l'indexation et la recherche de données et enfin Phonon, permettant une gestion facilitée du multimédia.
NdM : merci également à dark_moule pour sa proposition d'article sur le même sujet.
Sortie de digiKam 0.9.3
Une nouvelle version de digiKam est sortie pour Noël dernier ! Pour ceux qui ne connaissent pas encore digiKam, il s'agit d'un logiciel de gestion de photos proposant des fonctionnalités avancées pour les gérer (gestion par albums, étiquettes, dates et recherches, ainsi qu'une table lumineuse pour comparer les images 2 par 2), mais aussi pour les modifier (via un éditeur simplifié supportant les fichiers RAW, la gestion de couleurs et le mode 16 bits).
Cette nouvelle version est encore plus aboutie et la traduction plus complète. Les nouvelles fonctionnalités ont amélioré l'ergonomie de l'interface en permettant de trouver plus facilement ses photos via les filtres de recherche rapide sur le nom des fichiers et répertoires ainsi que sur les commentaires et étiquettes associés à chaque image. Il est également plus facile d'organiser les photos (glisser/déplacer) et de se déplacer d'album en album (clic-droit pour retourner vers la catégorie d'origine de l'image : date, étiquette, album).
À ne pas manquer non plus la table lumineuse qui facilite la comparaison entre des photos très proches.
Cette nouvelle version est encore plus aboutie et la traduction plus complète. Les nouvelles fonctionnalités ont amélioré l'ergonomie de l'interface en permettant de trouver plus facilement ses photos via les filtres de recherche rapide sur le nom des fichiers et répertoires ainsi que sur les commentaires et étiquettes associés à chaque image. Il est également plus facile d'organiser les photos (glisser/déplacer) et de se déplacer d'album en album (clic-droit pour retourner vers la catégorie d'origine de l'image : date, étiquette, album).
À ne pas manquer non plus la table lumineuse qui facilite la comparaison entre des photos très proches.
BOOop'solution : bulletin de paie en opensource
L'équipe de développement a le plaisir de vous informer de la sortie de BOOop'solution, en licence GPL. BOOop'solution est un nouveau logiciel qui permet l'édition de bulletin de paie pour OpenOffice.org. Pour mémoire, il existe déjà FactOOor (Facturier), PrévisiOOo (Prévisionnel).
BOOop's, utilise Calc pour la même interface de gestion que FactOOor, Base pour la sauvegarde des données, et les macros pour son fonctionnement. Il faut activer les macros pour profiter de BOOop'solution. Vous pouvez, par l'intermédiaire de l'un des formulaires alimenter les tables de la base de données BasePaie.odb.
Destiné au TPE et PME, ce logiciel est offert par le forum-openoffice.org. Une version « prestige » existe avec du sur mesure.
BOOop's, utilise Calc pour la même interface de gestion que FactOOor, Base pour la sauvegarde des données, et les macros pour son fonctionnement. Il faut activer les macros pour profiter de BOOop'solution. Vous pouvez, par l'intermédiaire de l'un des formulaires alimenter les tables de la base de données BasePaie.odb.
Destiné au TPE et PME, ce logiciel est offert par le forum-openoffice.org. Une version « prestige » existe avec du sur mesure.
Sortie de Netbeans 6.0
Netbeans, l'environnement de développement intégré multi-plate-forme développé par Sun, est sorti le 3 décembre dernier dans sa version 6. Cette nouvelle version de Netbeans est disponible sous une double licence : CDDL et GPL 2.0 avec exception classpath.
Tout comme Eclipse, Netbeans est un environnement de développement mais aussi une plate-forme ayant pour but de faciliter le développement des applications pour le bureau.
Bien sûr, cette nouvelle version apporte son lot d'améliorations et de nouveautés. Alors que jusqu'à présent Netbeans restait très orienté développement Java, une réécriture de l'éditeur a ouvert la porte à d'autres langages comme le C, C++, Ruby ou encore PHP. En outre de nombreuses fonctionnalités qui étaient fournies sous forme de plugins sont désormais incluses directement telles que le support de subversion ou le profiler d'applications Java.
Netbeans est téléchargeable sous forme de packs qui intègrent la base de l'IDE plus un certain nombre de plugins en fonction des objectifs du développeur : développement de services web, Ruby, J2ME, etc.
Tout comme Eclipse, Netbeans est un environnement de développement mais aussi une plate-forme ayant pour but de faciliter le développement des applications pour le bureau.
Bien sûr, cette nouvelle version apporte son lot d'améliorations et de nouveautés. Alors que jusqu'à présent Netbeans restait très orienté développement Java, une réécriture de l'éditeur a ouvert la porte à d'autres langages comme le C, C++, Ruby ou encore PHP. En outre de nombreuses fonctionnalités qui étaient fournies sous forme de plugins sont désormais incluses directement telles que le support de subversion ou le profiler d'applications Java.
Netbeans est téléchargeable sous forme de packs qui intègrent la base de l'IDE plus un certain nombre de plugins en fonction des objectifs du développeur : développement de services web, Ruby, J2ME, etc.
CLFSWM - Un gestionnaire de fenêtres en Common Lisp.
Dans le but d'avoir un gestionnaire de fenêtre simple, qui se fait oublier, est né CLFSWM. Comme son nom l'indique, CLFSWM est écrit entièrement en Common Lisp; il a comme base tinywm et s'inspire de stumpwm pour le principe des cadres. CLFSWM est distribué sous licence GPLv3.
Le principe de CLFSWM est que l'affichage est divisé en espaces de travail, groupes et fenêtres. Les fenêtres étant elle-mêmes contenues dans des groupes. Par défaut, un groupe est maximisé à l'écran sans bouton, menu ou décoration, rien d'autre que l'application en plein écran. Lorsqu'un groupe de fenêtres n'est pas maximisé, alors il peut être déplacé, redimensionné etc Les groupes et les bureaux sont créés à la volée quand on en a besoin. Il peut y avoir plusieurs fenêtres par groupe et une fenêtre peut apparaître dans plusieurs groupes ou bureaux (ce qui est pratique pour avoir différentes vues des mêmes fenêtres).
Le principe de CLFSWM est que l'affichage est divisé en espaces de travail, groupes et fenêtres. Les fenêtres étant elle-mêmes contenues dans des groupes. Par défaut, un groupe est maximisé à l'écran sans bouton, menu ou décoration, rien d'autre que l'application en plein écran. Lorsqu'un groupe de fenêtres n'est pas maximisé, alors il peut être déplacé, redimensionné etc Les groupes et les bureaux sont créés à la volée quand on en a besoin. Il peut y avoir plusieurs fenêtres par groupe et une fenêtre peut apparaître dans plusieurs groupes ou bureaux (ce qui est pratique pour avoir différentes vues des mêmes fenêtres).
Pymecavidéo, un remplaçant à regavi ou aviméca
Pymecavideo est un programme écrit en pyQT4 qui permet de remplacer AviMeca et RegAvi, deux logiciels incontournables dans l'approche de la physique, que ce soit en troisième, ou de manière encore plus prononcée en seconde et 1ère S lorsque l'on attaque la partie liée à la mécanique.
Malheureusement, ces programmes, en plus de ne pas être libres, ne sont pas multi-plateformes. Pymecavideo a été créé dans le but de les remplacer et de pouvoir être utilisé sur la plateforme GNU/linux, sous licence GPL.
Ce logiciel permet d'analyser des acquisitions vidéo faites à partir de webcam dans le but de pointer les positions de divers points. Ainsi on peut étudier les changements de référentiels, les vitesses, les énergies mécaniques, etc.
Malheureusement, ces programmes, en plus de ne pas être libres, ne sont pas multi-plateformes. Pymecavideo a été créé dans le but de les remplacer et de pouvoir être utilisé sur la plateforme GNU/linux, sous licence GPL.
Ce logiciel permet d'analyser des acquisitions vidéo faites à partir de webcam dans le but de pointer les positions de divers points. Ainsi on peut étudier les changements de référentiels, les vitesses, les énergies mécaniques, etc.
Plee The Bear sort de sa tanière et ça va faire mal !
Gamned studio est heureux de vous annoncer que la première version de démonstration de Plee The Bear vient de sortir. Il s'agit d'un jeu de plateforme (en 2D) libre dans le plus pur style de ceux qu'on trouvait sur console de jeu dans les années 90.
Chose rare pour un jeu libre, vous n'incarnez pas Tux, mais un ours qui court après son fils pour lui mettre une raclée. Ce dernier ayant pris la fuite après avoir mangé tout le miel.
Cette version de démo vous permet de jouer à deux joueurs en local et de découvrir le didacticiel, les graphismes très soignés et quelques possibilités du jeu. La version finale, encore en développement, devrait quant à elle sortir dans quelques mois.
Au-delà du jeu, Plee fût l'occasion de développer un moteur de jeux de plateformes 2D nommé "Bear Engine" qui est en cours de finalisation.
Tout le travail accompli jusqu'ici est entièrement libre. Le code source est en GPLv2 et les ressources graphiques et sonores en CC-by-sa.
Écrit en C++, le projet recherche évidemment des contributeurs (programmeurs, artistes...) et pas que des manchots.
Un paquet pour Ubuntu Gutsy est d'ores et déjà disponible. Le jeu a besoin des bibliothèques Boost::filesystem, SDL, SDL_mixer et Claw pour être exécuté.
Chose rare pour un jeu libre, vous n'incarnez pas Tux, mais un ours qui court après son fils pour lui mettre une raclée. Ce dernier ayant pris la fuite après avoir mangé tout le miel.
Cette version de démo vous permet de jouer à deux joueurs en local et de découvrir le didacticiel, les graphismes très soignés et quelques possibilités du jeu. La version finale, encore en développement, devrait quant à elle sortir dans quelques mois.
Au-delà du jeu, Plee fût l'occasion de développer un moteur de jeux de plateformes 2D nommé "Bear Engine" qui est en cours de finalisation.
Tout le travail accompli jusqu'ici est entièrement libre. Le code source est en GPLv2 et les ressources graphiques et sonores en CC-by-sa.
Écrit en C++, le projet recherche évidemment des contributeurs (programmeurs, artistes...) et pas que des manchots.
Un paquet pour Ubuntu Gutsy est d'ores et déjà disponible. Le jeu a besoin des bibliothèques Boost::filesystem, SDL, SDL_mixer et Claw pour être exécuté.
Sortie de GLPI 0.70
Nous espérons que le Père Noël ne tiendra pas rigueur aux développeurs de GLPI de lui avoir ainsi grillé la politesse en déposant au pied du sapin un paquet portant l'étiquette "GLPI 0.70" le 22 décembre.
Gestion Libre de Parc Informatique (glpi-project.org) est un logiciel libre de gestion de parc informatique et de helpdesk, écrit en PHP et distribué sous licence GPLv2. Derrière une évolution mineure du numéro de version (0.68 -> 0.70) se cache plus d'un an de travail de développement, test, optimisation, et intégration en environnement de production. La liste des changements (changelog) est détaillée en seconde partie et en premier lien.
La plus importante nouveauté est la gestion des « entités », permettant d'isoler des ensembles d'équipements et d'utilisateurs afin de pouvoir adapter GLPI à l'organisation de la structure utilisatrice (entreprise ou administration avec des parcs multiples, société gérant les parcs de plusieurs clients, etc.)
Il est à noter que GLPI est devenu un logiciel libre fonctionnellement très complet et doté d'une communauté active. C'est pourquoi, aujourd'hui, un nombre croissant de structures migrent vers GLPI et abandonnent ainsi leurs logiciels propriétaires devenus trop limités fonctionnellement ou figés dans des modèles pratiquant des tarifications de licences en déphasage de plus en plus évident avec le marché.
GLPI s'interface très bien avec OCS Inventory (ocsinventory-ng.org, Open Computer and Software Inventory, Next Generation), l'outil libre d'inventaire sous licence GPLv2.
Gestion Libre de Parc Informatique (glpi-project.org) est un logiciel libre de gestion de parc informatique et de helpdesk, écrit en PHP et distribué sous licence GPLv2. Derrière une évolution mineure du numéro de version (0.68 -> 0.70) se cache plus d'un an de travail de développement, test, optimisation, et intégration en environnement de production. La liste des changements (changelog) est détaillée en seconde partie et en premier lien.
La plus importante nouveauté est la gestion des « entités », permettant d'isoler des ensembles d'équipements et d'utilisateurs afin de pouvoir adapter GLPI à l'organisation de la structure utilisatrice (entreprise ou administration avec des parcs multiples, société gérant les parcs de plusieurs clients, etc.)
Il est à noter que GLPI est devenu un logiciel libre fonctionnellement très complet et doté d'une communauté active. C'est pourquoi, aujourd'hui, un nombre croissant de structures migrent vers GLPI et abandonnent ainsi leurs logiciels propriétaires devenus trop limités fonctionnellement ou figés dans des modèles pratiquant des tarifications de licences en déphasage de plus en plus évident avec le marché.
GLPI s'interface très bien avec OCS Inventory (ocsinventory-ng.org, Open Computer and Software Inventory, Next Generation), l'outil libre d'inventaire sous licence GPLv2.
Sortie de GDAL/OGR 1.5.0
Après la sortie de la version de maintenance 1.4.4 il y a quelques semaines, l'équipe de développement de GDAL/OGR vient de publier à l'occasion de Noël une version majeure de la bibliothèque permettant l'accès à une multitude de formats cartographiques numériques Raster et Vectoriels.
En plus de la multitude de corrections d'anomalies, on peut citer au titre des nouveautés :
NdM : Le lien "Binaires divers" indique comment récupérer des binaires pour Windows, Mac ou différentes distributions Linux.
En plus de la multitude de corrections d'anomalies, on peut citer au titre des nouveautés :
- Une multitude de nouveaux "pilotes" pour les formats raster : Intergraph, COSAR (TerraSAR-X), COASP, GFF, GENBIN, ISIS3, WMS, SDE Raster, SRTMHGT, PALSAR, ERS, GSG, GS7, Spot DIMAP, RPFTOC (CADRG/CIB), ADRG ;
- De nouveaux pilotes pour les formats vectoriels : BNA, GPX, GeoJSON, GMT ASCII, KML (pour la lecture, l'écriture existait déjà) ;
- Des améliorations diverses dans des pilotes déjà existant, on peut en particulier noter le support du format BigTIFF (la version interne de la libtiff étant passée à 4.0 pour pouvoir le prendre en compte), et la possibilité de spécifier un système de géoréférencement à partir d'une URL (à partir du site spatialreference.org par exemple) ;
- Un travail important sur les "bindings" vers les langages SWIG, en particulier C# et Python. Le binding Python nouvelle génération est maintenant activé par défaut.
NdM : Le lien "Binaires divers" indique comment récupérer des binaires pour Windows, Mac ou différentes distributions Linux.
Démos OSPF, OLSR ou MIPv6 prêtes en 2 minutes
Si vous voulez passer pour un hacker de réseau, vous pouvez disposer de démos toutes faites basées sur un ensemble de machines virtuelles dont les connexions sont simulées et dynamiquement modifiables.
Ces démos ne nécessitent qu'une machine hôte sous Linux et permettent de visualiser tous les échanges de messages du réseau virtuel dans l'interface tap1 de la machine hôte. L'ensemble peut être téléchargé sur clownix.net, il se nomme uml_clownix_net_03.tar.gz.
Les machines virtuelles constituant le réseau sont faites grâce à Linux From Scratch pour ce qui est du système de fichiers, et User Mode Linux pour ce qui est du noyau. La partie virtuelle qui simule le réseau est un processus qui joue le rôle d'une matrice de commutation re-configurable à tout moment.
Lorsque les machines virtuelles démarrent, chaque interface vient se connecter à la matrice de commutation, et la configuration indique quelle interface est liée à quelle autre. Comme la configuration est modifiable à tout moment, ce réseau est particulièrement adapté à l'étude de OSPF, OLSR et la mobilité sous IPv6 (MIPv6).
La partie la plus longue pour démarrer une démo est le téléchargement de l'archive de plus de 200 mégaoctets ainsi que de son détarrage, après il faut 10 secondes par machine pour démarrer.
Ces démos ne nécessitent qu'une machine hôte sous Linux et permettent de visualiser tous les échanges de messages du réseau virtuel dans l'interface tap1 de la machine hôte. L'ensemble peut être téléchargé sur clownix.net, il se nomme uml_clownix_net_03.tar.gz.
Les machines virtuelles constituant le réseau sont faites grâce à Linux From Scratch pour ce qui est du système de fichiers, et User Mode Linux pour ce qui est du noyau. La partie virtuelle qui simule le réseau est un processus qui joue le rôle d'une matrice de commutation re-configurable à tout moment.
Lorsque les machines virtuelles démarrent, chaque interface vient se connecter à la matrice de commutation, et la configuration indique quelle interface est liée à quelle autre. Comme la configuration est modifiable à tout moment, ce réseau est particulièrement adapté à l'étude de OSPF, OLSR et la mobilité sous IPv6 (MIPv6).
La partie la plus longue pour démarrer une démo est le téléchargement de l'archive de plus de 200 mégaoctets ainsi que de son détarrage, après il faut 10 secondes par machine pour démarrer.
GNU Octave 3.0, l'alternative libre à Matlab
GNU Octave est un langage libre de haut niveau destiné principalement aux calculs numériques. La syntaxe vise à être aussi proche que possible du programme propriétaire Matlab. L'interpréteur est en ligne de commande, mais plusieurs interfaces et éditeurs chatoyants existent pour l'habiller.
Depuis la précédente version stable (la vieille 2.1), de nombreux progrès ont été effectués notamment dans les fonctions graphiques, basées sur GNUplot et JHandles. Les sources sont disponibles sous licence GPL, les distributions Linux mettent à jour leurs paquets (utilisez votre gestionnaire de paquet préféré) et des binaires sont téléchargeables pour Windows et Mac OS X sur SourceForge.
Des interfaces avec les langages C/C++ et Fortran permettent d'écrire assez simplement des extensions efficaces. De nombreuses boîtes à outils écrites par la communauté viennent étendre les fonctionnalités.
D'autres solutions open source existent, comme Scilab, moins compatible avec Matlab et dont la licence est restrictive (encore à ce jour), ou SciPy, extension du langage Python, profitant de sa syntaxe, mais non compatible avec Matlab.
Depuis la précédente version stable (la vieille 2.1), de nombreux progrès ont été effectués notamment dans les fonctions graphiques, basées sur GNUplot et JHandles. Les sources sont disponibles sous licence GPL, les distributions Linux mettent à jour leurs paquets (utilisez votre gestionnaire de paquet préféré) et des binaires sont téléchargeables pour Windows et Mac OS X sur SourceForge.
Des interfaces avec les langages C/C++ et Fortran permettent d'écrire assez simplement des extensions efficaces. De nombreuses boîtes à outils écrites par la communauté viennent étendre les fonctionnalités.
D'autres solutions open source existent, comme Scilab, moins compatible avec Matlab et dont la licence est restrictive (encore à ce jour), ou SciPy, extension du langage Python, profitant de sa syntaxe, mais non compatible avec Matlab.
Surfez anonymement avec la dernière version du client BitTorrent Deluge
Le client BitTorrent open-source Deluge, vient d’ajouter un navigateur anonyme à ses nombreuses fonctions. Il servira à protéger et à faciliter l’utilisation de BitTorrent face aux fournisseurs d’accès qui veulent brider son utilisation.
Ce navigateur anonyme a été ajouté pour lutter contre les fournisseurs d’accès qui font trop de zèle et brident la bande passante allouée aux échanges peer-to-peer, en particulier BitTorrent. Comme l’indiquent ses créateurs : “Tout le monde sait qu'il est de pratique courante pour les fournisseurs d’accès à Internet d’essayer de bloquer au maximum ou de brider l’usage de BitTorrent. Nous pensons que c’est un comportement injuste et erroné puisqu’il existe de nombreux usages légaux pour BitTorrent. Si un fournisseur d’accès bride ou bloque le trafic BitTorrent, vous pouvez être quasiment sûr qu’il regarde quels sont ses utilisateurs qui visitent des sites relatifs à cet usage afin d’en bloquer ou d’en limiter l’usage plus facilement.”
Si vous aussi votre fournisseur met en place de telles pratiques, vous pouvez utiliser ce logiciel libre sous licence GPL, il est disponible pour les systèmes d’exploitations Windows, Linux et Mac OS.
N’espérez cependant pas pouvoir naviguer anonymement sur tous les sites web, même les moins fréquentables, ce n’est pas l’objectif de cette équipe. Et ils l’indiquent parfaitement sur leur site web : “Nos serveurs proxy ont une liste blanche des sites liés à BitTorrent (trackers, sites d’index, etc.), que vous pouvez visiter. Si vous essayez d'accéder à un site BitTorrent qui n’est pas dans notre liste blanche, n'hésitez pas à nous envoyer l’adresse de ce site et nous l'ajouterons dans les 24h. Nous ne faisons pas de discrimination contre quelconque site BitTorrent et nous les ajouterons sur demande. Cependant, nous ne voulons absolument rien à voir avec le fait d’anonymiser le trafic de pédophiles, de malades qui cherchent sur Google la façon de se dépêtrer d’un meurtre, ou de tout autre chose. Nous voulons protéger BitTorrent et rien de plus.”
Ce logiciel vous permettra donc de surfer sur le web à la recherche des précieux .torrent sans que votre fournisseur d’accès ne le remarque. Et comme il inclue également un protocole pour crypter les flux d’échanges BitTorrent il sera également très difficile pour lui de vous brider.
N’attendez donc plus pour l’essayer, il est disponible librement et gratuitement sur le site officiel.
Ce navigateur anonyme a été ajouté pour lutter contre les fournisseurs d’accès qui font trop de zèle et brident la bande passante allouée aux échanges peer-to-peer, en particulier BitTorrent. Comme l’indiquent ses créateurs : “Tout le monde sait qu'il est de pratique courante pour les fournisseurs d’accès à Internet d’essayer de bloquer au maximum ou de brider l’usage de BitTorrent. Nous pensons que c’est un comportement injuste et erroné puisqu’il existe de nombreux usages légaux pour BitTorrent. Si un fournisseur d’accès bride ou bloque le trafic BitTorrent, vous pouvez être quasiment sûr qu’il regarde quels sont ses utilisateurs qui visitent des sites relatifs à cet usage afin d’en bloquer ou d’en limiter l’usage plus facilement.”
Si vous aussi votre fournisseur met en place de telles pratiques, vous pouvez utiliser ce logiciel libre sous licence GPL, il est disponible pour les systèmes d’exploitations Windows, Linux et Mac OS.
N’espérez cependant pas pouvoir naviguer anonymement sur tous les sites web, même les moins fréquentables, ce n’est pas l’objectif de cette équipe. Et ils l’indiquent parfaitement sur leur site web : “Nos serveurs proxy ont une liste blanche des sites liés à BitTorrent (trackers, sites d’index, etc.), que vous pouvez visiter. Si vous essayez d'accéder à un site BitTorrent qui n’est pas dans notre liste blanche, n'hésitez pas à nous envoyer l’adresse de ce site et nous l'ajouterons dans les 24h. Nous ne faisons pas de discrimination contre quelconque site BitTorrent et nous les ajouterons sur demande. Cependant, nous ne voulons absolument rien à voir avec le fait d’anonymiser le trafic de pédophiles, de malades qui cherchent sur Google la façon de se dépêtrer d’un meurtre, ou de tout autre chose. Nous voulons protéger BitTorrent et rien de plus.”
Ce logiciel vous permettra donc de surfer sur le web à la recherche des précieux .torrent sans que votre fournisseur d’accès ne le remarque. Et comme il inclue également un protocole pour crypter les flux d’échanges BitTorrent il sera également très difficile pour lui de vous brider.
N’attendez donc plus pour l’essayer, il est disponible librement et gratuitement sur le site officiel.
Accord entre le projet Samba et Microsoft
Samba, le projet libre (licence GPL) implémentant le protocole SMB/CIFS utilisé notamment pour les services de partage de fichiers et d'imprimantes client/serveur des produits Microsoft, a reçu ce 20 décembre 2007 les documents de spécifications de ces protocoles des mains de Microsoft.
Non pas que Microsoft désire s'ouvrir enfin à l'interopérabilité, mais la société de Redmond (Washington, États-Unis d'Amérique) a été condamnée une nouvelle fois (après appel), cette fois-ci par la commission européenne, avec comme cadre le procès antitrust. La condamnation l'oblige à livrer ses spécifications et la liste des brevets qui couvrent le protocole.
L'accord a donc permis à l'équipe Samba de recevoir ces documentations afin de pouvoir les implémenter dans un logiciel libre. En outre, les brevets Microsoft couvrant ces technologies, brevets invalides en Europe mais valides aux USA et au Japon, ont été listés afin d'éviter à l'équipe Samba de tomber dans le piège, et ainsi de permettre que des contournements soient implémentés. Aucune licence particulière, autorisation ou pacte de non-agression ne couvre ces brevets, il est donc nécessaire de faire attention, mais désormais ces brevets sont connus, on avance donc toujours sur un champ de mine, mais plus dans le noir.
C'est la PFIF, une organisation à but non lucratif créée le Software Freedom Law Center, qui a signé l'accord. 10 000 euros ont donc été versés à Microsoft, avec un accord de non-divulgation (NDA). Andrew Tridgell, créateur de Samba, s'est investit dans cette initiative.
Non pas que Microsoft désire s'ouvrir enfin à l'interopérabilité, mais la société de Redmond (Washington, États-Unis d'Amérique) a été condamnée une nouvelle fois (après appel), cette fois-ci par la commission européenne, avec comme cadre le procès antitrust. La condamnation l'oblige à livrer ses spécifications et la liste des brevets qui couvrent le protocole.
L'accord a donc permis à l'équipe Samba de recevoir ces documentations afin de pouvoir les implémenter dans un logiciel libre. En outre, les brevets Microsoft couvrant ces technologies, brevets invalides en Europe mais valides aux USA et au Japon, ont été listés afin d'éviter à l'équipe Samba de tomber dans le piège, et ainsi de permettre que des contournements soient implémentés. Aucune licence particulière, autorisation ou pacte de non-agression ne couvre ces brevets, il est donc nécessaire de faire attention, mais désormais ces brevets sont connus, on avance donc toujours sur un champ de mine, mais plus dans le noir.
C'est la PFIF, une organisation à but non lucratif créée le Software Freedom Law Center, qui a signé l'accord. 10 000 euros ont donc été versés à Microsoft, avec un accord de non-divulgation (NDA). Andrew Tridgell, créateur de Samba, s'est investit dans cette initiative.
Flightgear 1.0 est sorti
FlightGear est un simulateur de vol en phase dont la version 1.0 a été mise à disposition le 17 décembre 2007. Il est disponible pour quasiment toutes les plateformes actuelles (GNU/Linux, Solaris, BSD, Windows, etc.). De plus, il est distribué sous licence GNU GPL, ce qui veut dire que vous avez la TOTALE liberté de le télécharger, l'utiliser, le distribuer, le modifier comme vous le souhaitez, du moment qu'il reste sous licence GNU/GPL. De plus, il est gratuit dans sa version téléchargeable (payant sur CD afin de soutenir le projet).
Il est actuellement livré avec une trentaine d'avions de tous bords (et un hélicoptère !) et une vingtaine d'aéroports (tous autour de San Francisco), mais il est évidemment possible de rajouter des fichiers scènes (l'ensemble de la planète est couvert) ou des avions supplémentaires.
Enfin, le rendu du vol se veut le plus réaliste possible et approche au plus près de la réalité. Les graphismes, basiques mais cependant très complets (notez la présence de vaches dans les prés que vous survolez :-) ) ajoutent d'ailleurs à l'agréable du simulateur.
Bref, FlightGear Flight Simulator est un projet très abouti, qui ne devrait pas vous lasser, alors n'attendez plus et prenez les commandes !
Il est actuellement livré avec une trentaine d'avions de tous bords (et un hélicoptère !) et une vingtaine d'aéroports (tous autour de San Francisco), mais il est évidemment possible de rajouter des fichiers scènes (l'ensemble de la planète est couvert) ou des avions supplémentaires.
Enfin, le rendu du vol se veut le plus réaliste possible et approche au plus près de la réalité. Les graphismes, basiques mais cependant très complets (notez la présence de vaches dans les prés que vous survolez :-) ) ajoutent d'ailleurs à l'agréable du simulateur.
Bref, FlightGear Flight Simulator est un projet très abouti, qui ne devrait pas vous lasser, alors n'attendez plus et prenez les commandes !
Sortie de QElectroTech en version 0.1 bêta
QElectroTech, aka QET, est un jeune logiciel libre permettant de réaliser des schémas électriques (à ne pas confondre avec les schémas électroniques pour lesquels la logithèque libre actuelle est convenablement fournie). Sous licence GNU/GPL, programmée en C++ avec la bibliothèque Qt4, cette première version ne se veut pas exhaustive en termes de fonctionnalités. Notamment, il n'est pas encore possible de former des appareils, représentés par un rectangle (pourvu de bornes) englobant plusieurs éléments électriques.
QElectroTech utilise XML pour ses formats de fichier. Les spécifications, amenées à évoluer avec les futures versions, sont disponibles dans la documentation. QET se veut portable : il est disponible partout où Qt4 est disponible, ce qui implique Linux (principale plate-forme de développement), BSD (testé mais pas récemment), Windows (régulièrement testé) et MacOS (jamais testé malheureusement).
QElectroTech utilise XML pour ses formats de fichier. Les spécifications, amenées à évoluer avec les futures versions, sont disponibles dans la documentation. QET se veut portable : il est disponible partout où Qt4 est disponible, ce qui implique Linux (principale plate-forme de développement), BSD (testé mais pas récemment), Windows (régulièrement testé) et MacOS (jamais testé malheureusement).