Si tu signes tes mails c'est pour faire plaisir à tes correspondants.
Si tu cryptes tes mails, c'est aussi pour faire plaisir à tes correspondants.
Si tu publies ta clé publique, c'est aussi pour faire plaisir à tes correspondants.
Si tu valides des signatures pgp, c'est aussi pour faire plaisir à tes correspondants.
Si tu vérouilles la sécurité de ta clé privée, c'est aussi pour faire plaisir à tes correspondants.
Ce sont tous ces gestes altruistes qui fabriquent la confiance.
Les retombées positives, tu les verras mais plus tard, indirectement.
Perens a tenu des propos en parfait accord avec le projet GNU...
Quel propos ?
Je connais ceux ci:
Bruce Perens, co-fondateur du mouvement Open Source et auteur des "Principes du logiciel libre selon Debian" et de l'"Open Source Definition" nous a demandé d'ajouter son nom à la liste et de faire savoir qu'il parle aussi de Logiciel Libre et soutient la campagne "Nous parlons de Logiciel Libre". http://www.fsfeurope.org/documents/whyfs.fr.html(...)
ici Perens ne signe pas un chèque en blanc à GNU. Il dit utiliser le terme LL. C'est courant dans les pays francophones, c'est rare dans les pays anglophones.
Affirmer qu'on est en accord avec GNU, c'est nettement plus contraignant qu'être pro-LL.
Calling a program GNU software means that its developers and the GNU project agree that "This program is part of the GNU project, released under the aegis of GNU"-and say so in the program. http://www.fsfeurope.org/documents/whyfs.fr.html(...)
Je ne pense pas que les logiciels de Perens soient partie de GNU.
Bon. Je ne suis pas du tout d'accord avec cette
campagne agressive de terminologie GNU/Linux.
Quand M. Kilobug me parle de GNU/Linux, on se
comprend. On parle de système d'exploitation au
sens informatique et basique du terme. On parle
technique: elf, mountages, packages,
filesystems... La composante GNU est forte dans la
base du système. C'est pour cette raison, purement
technique et nullement philosophique, que je
trouve approprié d'utiliser le terme GNU/Linux
dans la discussion.
Par contre, si on discute de choses plus
générales, de distributions, de prose
journalistique ou de communauté, le terme Linux
me semble tres adapté. Zimm explique pourquoi ci
dessous: c'est un terme répandu, simple, joli,
consensuel, ambigu. On ne parle plus de
technologie système, ici. Le terme est bon.
Refuser obstinément d'utiliser ce bon terme
m'apparait pathologique. On refuse le contexte.
J'y vois deux causes possibles:
- soit un aveuglement idéologique. Pensez vous
vraiment que les mots ne sont pas là pour refleter
fidèlement des idées, mais pour véhiculer des
idéologies stupides ?
- soit une balkanisation technologique. Pensez
vous vraiment que Linux n'est observable que du
seul point de vue technique ?
Quelle qu'en soit la cause, cette obstination est
clairement néfaste pour le projet GNU.
Quand je pense au projet GNU, j'essaie d'éviter
la tarte à la crème de la glibc et de gcc.
Je préfère penser a des logiciels comme savannah,
gnupg, gnuchess, gnufree. Ce ne sont pas des
logiciels indispensables, basiques, parfaits,
originels, systèmes. Mais ce sont des logiciels
que j'aime, sympas, qui véhiculent une philosophie
auquel j'adhère.
Georg C. F. Greve est quelqu'un qui explique tres
bien ce qui est fascinant dans les softs GNU.
Stallman n'explique rien du tout, lui.
Si je me met a la place d'un developpeur de
gnuchess et que je relis la prose pro-GNU/Linux,
j'ai vraiment mal au coeur. Mon soft y est
instrumentalisé, catalogué futile. Les logiciels
GNU ne méritaient pas ca. :(
Si je me met à la place d'un développeur glibc et
que je relis le pamphlet anti-lgpl
( http://www.gnu.org/licenses/why-not-lgpl.fr.html(...) )
que tu cites, j'ai aussi mal au coeur. Mon soft
est instrumentalisé, catalogué non-innovant,
non-essentiel. En guise de cerise, on se sert de
mon soft pour obtenir des credits mais on ne
me remercie pas officiellement.88
- GNU roulaize.
- La FSF devrait s'occuper du Libre != gpl.
- La FSF a fait un apport énorme avec ses
licences. il faudrait _toutes_ les mettre en
valeur.
- Le libre n'a rien a gagner a voir emerger une
communauté gpl. En pratique, elle n'existe pas.
>> « 3- Et pourquoi demande-t'on à la
>> Communauté du Libre de s'indigner trois fois
>> par semaine quand cette pauvre GPL se fait
>> violer ? »
> Que veux-tu dire ? Pas compris.
Je pensais a cette dépèche là, entre autres dans le même style :
Je souhaiterai qu'avant de proposer une dépèche
suscitant notre juste indignation, les gens se fassent
la réflexion suivante: Mais... Si je bascule mon soft en LGPL ou en
BSD, tous mes problèmes disparaissent. Pourquoi
hésiter ? ;-)
Par contre on peut tres naturellement se permettre d'oublier la LGPL et les autres licences Libres dans les remerciements. Le petit extrait suivant illustre ce principe :
Thanks to all who have assigned copyrights to the Free Software Foundation or who distributed their source code under the GNU General Public License. Thanks to all who have contributed documentation, good bug reports, or other useful criticism. http://www.gnu.org/thankgnus/thankgnus.html(...)
1- Si la FSF ne juge pas utile de remercier les développeurs de la glibc (sous licence LGPL), pourquoi aller demander à la Communauté de lui accorder une certaine place prépondérante ?
2- Si la GPL est si jolie, pourquoi ne pas mettre la glibc en GPL ?
3- Et pourquoi demande-t'on à la Communauté du Libre de s'indigner trois fois par semaine quand cette pauvre GPL se fait violer ? La Communauté de la GPL n'est-elle pas autonome ?
Le principe du DRM, c'est de ne pas te laisser le choix. Le morceau ne sera disponible numériquement que sous cette forme protégée à l'exclusion de toute autre.
Si c'est un morceau qui te plait vraiment beaucoup, il te le faudra impérativement. Tu sais que ca va te couter un peu quelques pépettes en investissement palladium(tm):
un ordinateur palladium,
des peripheriques palladium,
des cables palladium,
un os palladium,
un secteur de boot palladium,
une connexion réseau pour télécharger les hot fix et certificats palladium.
Ca parait cher comme ca, mais en fait la plupart de ces elements, tu les a déja acquis.
Je trouve la situation d'Apple toutafé interessante.
Apple nous propose un système marquetté multimédia.
Microsoft media player tourne sur OSX (mais pas la beta 9).
OSX est un unix.
Avec unix, root est censé controler tout son hardware.
Le kernel pouvant controler root est Darwin, opensource.
Le firmware pouvant controler le démarrage du noyau est openfirmware.
Linux PPC arrive a émuler OSX : http://www.maconlinux.org/sshots/pic11.jpg(...)
Il va donc être amusant de suivre les bridages éventuels de media player, l'évolution des relations Apple-MS et les réactions des communités macounettes: développeurs et utilisateurs.
La législation évolue. Le contournement de protection électronique va devenir illicite bientôt (eucd, décembre 2002).
Les exceptions traditionnelles à la propriété intellectuelle (copie privée, citation) ont été balayées lors du débat à l'OMPI. Pour tout ce qui concerne le numérique et le web, toutes les restrictions DRM sont licites, ont-ils décidés.
Les nouvelles technologies justifient cette entorse. On est bien dans une zone de non-droit, oui ou non?
Sur le sujet de la rémunération de la musique en ligne, je pense qu'on pourrait aussi imaginer de vendre des licences de diffusion de la musique. Ca se pratique courament dans les médias traditionnels (radios, tv). Pour le p2p, je ne garantis pas que ca va rapporter énormément d'argent : le manque à gagner est terriblement gourmand. ;)
Mais cette solution aurait les avantages d'être facile à mettre en oeuvre et de discriminer clairement entre les bonnes et les mauvaises pratiques de la musique en ligne.
Dans ce cadre là, le packaging doit amha être exclu des licences de diffusion. Ces licences ne s'appliqueraient donc qu'aux oeuvres, morceau par morceau. L'assemblage d'une oeuvre englobante ou dérivée restera réservée au monopole de l'auteur.
Dans un tout autre registre, permet moi de protester contre le terme oeuvre en version originale utilisé dans ta dépêche.
Le fameux concept d'oeuvre originale reste, me semble t il, un terme de marketing sans aucune substance juridique. Ce terme a été popularisé par la campagne du BSA en faveur de logiciels connus préinstallés en OEM. Ceci n'a aucun lien avec la musique.
La musique n'est pas préinstallable.
J'ajoute que si on veut tout de même garder une sorte de vote au niveau du login, c'est peut etre souhaitable, mais mieux vaut éviter le choix (+/-).
Autant mentionner : Login - lui envoyer (un message/une tarte à la crème).
Enfin, la boite contenant les urls des commentaires me semble placée bizarrement dans la page, elle aussi. Pourquoi ne pas la mettre en bas de page, comme si c'était une bibliographie ?
J'essayais de dire que, dans ce fameux texte sur la copie privée, on trouve bien quelque part l'idée de possession. Par contre la possession n'y est pas mise en avant pour établir le statut d'"oeuvre originale qu'y m'appartient".
La possession qui est précisée dans le texte vise à établir le statut du copiste. Je suis un copiste parce que j'utilise *mon* graveur. C'est une condition nécessaire que d'être le copiste.
C'est important de marquer cette distinction. Si A fait une copie de son CD et offre la copie à B, ce dernier ne peut pas évoquer la copie privée car ce n'est pas lui le copiste.
Mon [url] n'est peut être pas trés adaptée, effectivement. Je l'ai mise pour relativiser un peu mes propos, parce que j'admet que c'est quand même un raccourci un peu abusif de dire "je suis copiste parce que j'ai un graveur".
On peut aussi être copiste en commanditant une copie, par exemple.
Ceci dit, l'idée de fond reste à mon avis la même et je me démarque avec la plus haute énergie de toute opinion matérialiste que je n'aurais pas exprimée. ;-)
Je ferai juste remarquer simplement que M. B a fait une copie en un seul exemplaire. Sans plus.
La copie d'une copie illicite est elle forcément illicite ?
Dans mon exemple, il y a me semble-t-il une tentation de partir sur l'idée de faire porter le chapeau du crime de Monsieur A à Monsieur B. On essaye de les lier dans une sorte d'association de malfaiteurs.
A est coupable, mais B n'est pas blanc comme neige. Monsieur B fait du recel de materiel illicite, quelque part.
Je ne pense pas que cette argumentation tienne la route longtemps, fondamentalement.
D'autre part je pense que, même si elle tient la route, celle ci va être sinueuse:
Plus on cherche un lien d'association mafieux entre ces deux personnes, plus on se rapproche du cercle familial protecteur.
Et plus on distant le lien d'association, et moins l'accusation de recel sera avéré.
Monsieur B n'a pas les droits liés à l'exploitation ni à la reproduction de l'oeuvre.
Monsieur B n'a pas le droit à la copie privée.
D'accord pour le début. Mais je ne vois toujours pas ce qui empèche Monsieur B d'invoquer la copie privée. La copie privée reste une exception au droit d'auteur. C'est elle qu'on utilise pour enregistrer une émission de radio.
Est ce qu'il y aurait un cas spécial pour les émissions de radio ? Si je suis ton raisonnement, il devrait y avoir des emissions que je peux enregistrer et d'autres pas. Comment puis je savoir? Si je contacte la chaine, penses-tu qu'il vont me dire "notre contrat prévoit explicitement que nos auditeurs ont la possibilité de faire leurs copies"? C'est marqué quelque part?
Je ne crois pas que ca se passe ainsi. Ce n'est pas l'intermédiaire qui transmet les droits. On est dans une relation directe entre le public, l'oeuvre et l'auteur. Les radios ont le droit de diffuser, Monsieur A n'a pas ce droit. Point barre: ces problemes de diffuseurs ne concernent pas Monsieur B.
Est ce qu'il faut remplir des conditions pour obtenir le droit à la copie privée ? On revient au problème de départ.
Il n'a pas le droit de mettre le disque de Monsieur A dans son PC
Non. Le support en plastique est complètement indépendant de l'oeuvre. Le support en plastique ne relève pas des droits d'auteurs.
Avec les droits d'auteurs, tout ce qui n'est pas explicitement autorisé dans la licence est par principe interdit. Si le support physique faisait partie du droit d'auteur, personne n'aurait le droit de mettre le support dans un PC ni sur une étagère puisque ces cas ne sont pas explicités dans la licence.
la taxe pour copie privée n'est pas un droit au piratage.
Ce que la Sacem et la RIAA appelent du piratage, c'est la diffusion sauvage sans autorisation.
Des condamnations pour diffusion sauvage, on en trouve des dizaines.
Ce que tout le monde appelle un pirate, c'est celui qui copie pour lui égoistement, gratuitement, avec mauvaise conscience, mais en toute légalité jusqu'à preuve du contraire.
Des condamnations pour copie privée abusive, je n'en connais pas une seule, excepté bien sur ce qui touche au logiciel mais c'est une autre histoire.
OK. Reprennons alors l'exemple de Monsieur A qui achète un film DVD ou un CD de musique à la Fnac puis le prète à Monsieur B lequel fait une copie pour lui même sur son graveur.
On peut reprocher à Monsieur A d'avoir outrepassé ses droits en empiétant sur le monopole de l'auteur. Il n'est en effet pas permis à Monsieur A de faire des représentations hors du cercle familial, ceci sans avoir l'autorisation préalable de l'auteur. Dont acte: Monsieur A est coupable.
Mais que peut on repprocher à Monsieur B ? Rien. La faute de Monsieur A ne rejaillit pas sur lui. Monsieur B est dans le cadre de la copie privée:
- l'oeuvre a été divulguée.
- Monsieur B possède son graveur.
- La copie est à l'usage privée du copiste.
A mon avis, il n'y a pas recel d'abus de bien sociaux parce que l'oeuvre est publique et que Monsieur B a des oreilles pour l'entendre.
Je veux en venir au fait qu'en terme de p2p, paradoxalement, l'upload est sévèrement puni mais le download reste légal. Les procès passés vont systématiquement dans ce sens.
Le discours ambiant, quant à lui, calomnie ce pauvre Monsieur B, mais en pratique il n'a rien fait de mal, lui. Il paie ses taxes. ;)
Qu'est ce que c'est que cette nouvelle histoire de droit d'écoute ?
Si on a deux oreilles, c'est pour écouter. Si on a deux yeux, c'est pour voir. Il n'existe pas de chose qui serait illégale de voir ou d'entendre.
Lessig appelle ca des activités non régulées: elles ne sont pas couvertes par le droit.
Quand on enregistre une chanson à la radio, quand on enregistre un film à la télé, quand on photocopie un bouquin dans une bibliotheque, c'est bien de la copie privée me semble t'il ?
D'autre part, quand je fais une copie d'une copie d'un original, ce dernier n'a pas besoin d'être en ma possession, non ?
Il me parait donc difficile d'affirmer dans des cas comme ca qu'on possède l'original. L'expression est ambigue. Il vaut mieux éviter d'utiliser des termes ambigus quand il s'agit de montrer ce qui est légal et ce qui ne l'est pas.
Je ne lis pas de mention "vous devez posseder l'original" dans les textes. la loi autorise lutilisation de luvre sans autorisation de lauteur dans les cas suivants :
Les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective. http://www.culture.fr/culture/infos-pratiques/droits/exceptions.htm(...)
Que veut dire l'expression "posseder l'original"? Je pensais que le droit d'auteur disait que l'oeuvre était propriété de l'auteur et que cette situation était inamovible. Même s'il le souhaitait, l'auteur ne peut pas céder sa propriété. Il délivre des licences.
J'aimerai juste qu'on m'indique l'origine de l'expression: C'est certainement marqué dans un texte, là, en toute lettre... je ne trouve pas lequel. bizarre.
Depuis quand la possibilité technique donne t'elle le droit ?
Je (re-)propose d'interpréter l'article 27.1 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et de voir ce que ca donne avec le phénomène p2p.
Toute personne a le droit
(a) de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté,
(b) de jouir des arts et
(c) de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
En ce qui concerne le p2p, le point (a) se refère aux uploads; je souligne le fait que l'upload est une activité altruiste. Ce point dit qu'on est "libre" de proposer de la musique en téléchargement PARCE QUE la musique c'est de la culture. Comme on parle de "vie de la communauté", il faut considérer l'upload dans son contexte social. C'est pas neutre: l'upload est une activité qu'il nous faudra réguler.
Le point (b) concerne les downloads; je souligne le fait que le download est une activité égoïste. Ce point dit que le download est une jouissance privée. Le download n'a pas à être régulé. Les gens consomment les arts comme ils veulent et personne ne devrait vouloir leur dicter une conduite.
Le point (c) concerne le progrès technique. Ce point dit que la technique est au service de tous et de chacun et qu'il faut essayer d'en tirer le meilleur. Le progrès doit être reconnu ET orienté dans le bon sens.
Pour en revenir à ta question, je pense donc que oui: la technique influe sur la culture, et elle nous ouvre ces droits légitimes. De plus, comme le droit cité se proclame universel, c'est depuis toujours. :-)
L'article 27.2 est lui aussi tres interessant. ;-)
je constate: la possession de ce genre de fichiers est illégal quand on ne possède pas l'original.
D'où vient cette info ?
Il me semble que la loi sur la copie privée ne précise pas qu'il faut posséder l'original.
Elle dit juste qu'il faut posséder l'outil de copie, ie le graveur.
j'espère que les racket^Wpossesseurs vont pas retourner leur chemise
On aura la réponse le premier octobre.
dans les mois qui vont suivre, on va pas mal entendre parler de Blender.
Ton a rédigé un document décrivant l'organisation de la fondation, les sites web, le CVS... A la fin du document, il y a aussi une section Timeline où il s'essaie à predire l'avenir de Blender dans notre monde "opensource". C'est interessant. :) http://www.blender3d.com/blenderdotorg.html(...)
A part ce détail là, on entend effectivement par libre de droit la possibilité de faire des représentations publiques gratuitement. Les droits moraux des auteurs sont bien considérés inaliénables, d'autre part.
passé 60ans on n'a pas les mêmes facultés d'apprendre
Je ne pense pas que le problème soit lié à l'âge.
Tous les gens arrivent à faire des choses extrèmement compliquées.
Remplir sa feuille d'impot, réparer la tondeuse à gazon, cuisiner un rosbeef, communiquer avec un chinois, etc, c'est tres compliqué.
Ce qui bloque, c'est l'écran. Il est trés difficile de faire passer un message quand la personne ne te regarde pas. Tu n'as pas son attention, elle va donc oublier.
Et ce n'est pas spécifique aux ordinateurs. Parler à quelqu'un qui est au volant, c'est pareil. Parler à quelqu'un qui regarde un match de foot, c'est pareil. Les gens n'accrocheront pas à ton discours.
[^] # Re: Nouveau site LinuxFr
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Nouveau site LinuxFr. Évalué à 1.
!!!ROXXOR!!! J'en ai rêvé. Ils l'ont fait. :-)
+1
[^] # Re: Encore ?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Une introduction à Gnu Privacy Guard. Évalué à 10.
Si tu signes tes mails c'est pour faire plaisir à tes correspondants.
Si tu cryptes tes mails, c'est aussi pour faire plaisir à tes correspondants.
Si tu publies ta clé publique, c'est aussi pour faire plaisir à tes correspondants.
Si tu valides des signatures pgp, c'est aussi pour faire plaisir à tes correspondants.
Si tu vérouilles la sécurité de ta clé privée, c'est aussi pour faire plaisir à tes correspondants.
Ce sont tous ces gestes altruistes qui fabriquent la confiance.
Les retombées positives, tu les verras mais plus tard, indirectement.
[^] # Re: Schisme
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Congrès de l'opengroup : Réunion plénière de l'open source. Évalué à 0.
Quel propos ?
Je connais ceux ci:
ici Perens ne signe pas un chèque en blanc à GNU. Il dit utiliser le terme LL. C'est courant dans les pays francophones, c'est rare dans les pays anglophones.
Affirmer qu'on est en accord avec GNU, c'est nettement plus contraignant qu'être pro-LL.
Calling a program GNU software means that its developers and the GNU project agree that "This program is part of the GNU project, released under the aegis of GNU"-and say so in the program.
http://www.fsfeurope.org/documents/whyfs.fr.html(...)
Je ne pense pas que les logiciels de Perens soient partie de GNU.
[^] # Re: Schisme
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Congrès de l'opengroup : Réunion plénière de l'open source. Évalué à -6.
(MS appartient à Open Group) implique (Open Source != Free Software)
T'es certain de la validité de ton raisonnement ?
Moi, j'ai encore un doute. ;)
http://www.opengroup.org/overview/index.htm(...)
http://www.opensource.org/index.php(...)
[^] # Re: Schisme
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Congrès de l'opengroup : Réunion plénière de l'open source. Évalué à -5.
Et pourrais-tu nous expliquer aussi la différence entre Open Group et OpenSource, s'il te plait?
[^] # Re: bof
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche FSF: "GNU/Linux" et pas "Linux". Évalué à 10.
campagne agressive de terminologie GNU/Linux.
Quand M. Kilobug me parle de GNU/Linux, on se
comprend. On parle de système d'exploitation au
sens informatique et basique du terme. On parle
technique: elf, mountages, packages,
filesystems... La composante GNU est forte dans la
base du système. C'est pour cette raison, purement
technique et nullement philosophique, que je
trouve approprié d'utiliser le terme GNU/Linux
dans la discussion.
Par contre, si on discute de choses plus
générales, de distributions, de prose
journalistique ou de communauté, le terme Linux
me semble tres adapté. Zimm explique pourquoi ci
dessous: c'est un terme répandu, simple, joli,
consensuel, ambigu. On ne parle plus de
technologie système, ici. Le terme est bon.
Refuser obstinément d'utiliser ce bon terme
m'apparait pathologique. On refuse le contexte.
J'y vois deux causes possibles:
- soit un aveuglement idéologique. Pensez vous
vraiment que les mots ne sont pas là pour refleter
fidèlement des idées, mais pour véhiculer des
idéologies stupides ?
- soit une balkanisation technologique. Pensez
vous vraiment que Linux n'est observable que du
seul point de vue technique ?
Quelle qu'en soit la cause, cette obstination est
clairement néfaste pour le projet GNU.
Quand je pense au projet GNU, j'essaie d'éviter
la tarte à la crème de la glibc et de gcc.
Je préfère penser a des logiciels comme savannah,
gnupg, gnuchess, gnufree. Ce ne sont pas des
logiciels indispensables, basiques, parfaits,
originels, systèmes. Mais ce sont des logiciels
que j'aime, sympas, qui véhiculent une philosophie
auquel j'adhère.
Georg C. F. Greve est quelqu'un qui explique tres
bien ce qui est fascinant dans les softs GNU.
Stallman n'explique rien du tout, lui.
Si je me met a la place d'un developpeur de
gnuchess et que je relis la prose pro-GNU/Linux,
j'ai vraiment mal au coeur. Mon soft y est
instrumentalisé, catalogué futile. Les logiciels
GNU ne méritaient pas ca. :(
Si je me met à la place d'un développeur glibc et
que je relis le pamphlet anti-lgpl
( http://www.gnu.org/licenses/why-not-lgpl.fr.html(...) )
que tu cites, j'ai aussi mal au coeur. Mon soft
est instrumentalisé, catalogué non-innovant,
non-essentiel. En guise de cerise, on se sert de
mon soft pour obtenir des credits mais on ne
me remercie pas officiellement.88
- GNU roulaize.
- La FSF devrait s'occuper du Libre != gpl.
- La FSF a fait un apport énorme avec ses
licences. il faudrait _toutes_ les mettre en
valeur.
- Le libre n'a rien a gagner a voir emerger une
communauté gpl. En pratique, elle n'existe pas.
>> « 3- Et pourquoi demande-t'on à la
>> Communauté du Libre de s'indigner trois fois
>> par semaine quand cette pauvre GPL se fait
>> violer ? »
> Que veux-tu dire ? Pas compris.
Je pensais a cette dépèche là, entre autres dans le même style :
Je souhaiterai qu'avant de proposer une dépèche
suscitant notre juste indignation, les gens se fassent
la réflexion suivante:
Mais... Si je bascule mon soft en LGPL ou en
BSD, tous mes problèmes disparaissent. Pourquoi
hésiter ? ;-)
[^] # Re: interet d un format tel que celui ci ? ...
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche DRM : c'est parti !. Évalué à 1.
Le mec s'est fait descendre sur l'orthographe.
C'etait son premier post.
XP=-4 -> Il ne peut plus poster!
http://www.linuxfr.org/users/?a=vu&user_id=8845(...)
Permet moi de te faire part de son ressentiment. :(
--
Les commentaires anonymes ne sont pas autorisés
[^] # Re: bof
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche FSF: "GNU/Linux" et pas "Linux". Évalué à -1.
Par contre on peut tres naturellement se permettre d'oublier la LGPL et les autres licences Libres dans les remerciements. Le petit extrait suivant illustre ce principe :
1- Si la FSF ne juge pas utile de remercier les développeurs de la glibc (sous licence LGPL), pourquoi aller demander à la Communauté de lui accorder une certaine place prépondérante ?
2- Si la GPL est si jolie, pourquoi ne pas mettre la glibc en GPL ?
3- Et pourquoi demande-t'on à la Communauté du Libre de s'indigner trois fois par semaine quand cette pauvre GPL se fait violer ? La Communauté de la GPL n'est-elle pas autonome ?
Libre != GPL ;)
[^] # Re: interet d un format tel que celui ci ? ...
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche DRM : c'est parti !. Évalué à 5.
Si c'est un morceau qui te plait vraiment beaucoup, il te le faudra impérativement. Tu sais que ca va te couter un peu quelques pépettes en investissement palladium(tm):
un ordinateur palladium,
des peripheriques palladium,
des cables palladium,
un os palladium,
un secteur de boot palladium,
une connexion réseau pour télécharger les hot fix et certificats palladium.
Ca parait cher comme ca, mais en fait la plupart de ces elements, tu les a déja acquis.
Je trouve la situation d'Apple toutafé interessante.
Apple nous propose un système marquetté multimédia.
Microsoft media player tourne sur OSX (mais pas la beta 9).
OSX est un unix.
Avec unix, root est censé controler tout son hardware.
Le kernel pouvant controler root est Darwin, opensource.
Le firmware pouvant controler le démarrage du noyau est openfirmware.
Linux PPC arrive a émuler OSX : http://www.maconlinux.org/sshots/pic11.jpg(...)
Il va donc être amusant de suivre les bridages éventuels de media player, l'évolution des relations Apple-MS et les réactions des communités macounettes: développeurs et utilisateurs.
[^] # Re: Le bon temps
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche DRM : c'est parti !. Évalué à 2.
La législation évolue. Le contournement de protection électronique va devenir illicite bientôt (eucd, décembre 2002).
Les exceptions traditionnelles à la propriété intellectuelle (copie privée, citation) ont été balayées lors du débat à l'OMPI. Pour tout ce qui concerne le numérique et le web, toutes les restrictions DRM sont licites, ont-ils décidés.
Les nouvelles technologies justifient cette entorse. On est bien dans une zone de non-droit, oui ou non?
[^] # Re: Le Bien contre le Mal
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Nouvelle approche anti-piratage. Évalué à 1.
Sur le sujet de la rémunération de la musique en ligne, je pense qu'on pourrait aussi imaginer de vendre des licences de diffusion de la musique. Ca se pratique courament dans les médias traditionnels (radios, tv). Pour le p2p, je ne garantis pas que ca va rapporter énormément d'argent : le manque à gagner est terriblement gourmand. ;)
Mais cette solution aurait les avantages d'être facile à mettre en oeuvre et de discriminer clairement entre les bonnes et les mauvaises pratiques de la musique en ligne.
Dans ce cadre là, le packaging doit amha être exclu des licences de diffusion. Ces licences ne s'appliqueraient donc qu'aux oeuvres, morceau par morceau. L'assemblage d'une oeuvre englobante ou dérivée restera réservée au monopole de l'auteur.
Dans un tout autre registre, permet moi de protester contre le terme oeuvre en version originale utilisé dans ta dépêche.
Le fameux concept d'oeuvre originale reste, me semble t il, un terme de marketing sans aucune substance juridique. Ce terme a été popularisé par la campagne du BSA en faveur de logiciels connus préinstallés en OEM. Ceci n'a aucun lien avec la musique.
La musique n'est pas préinstallable.
[^] # Re: Le vote à coté de répondre SVP
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche daCode 1.4.0rc3. Évalué à 10.
Je suis toutafé d'accord.
J'ajoute que si on veut tout de même garder une sorte de vote au niveau du login, c'est peut etre souhaitable, mais mieux vaut éviter le choix (+/-).
Autant mentionner : Login - lui envoyer (un message/une tarte à la crème).
Enfin, la boite contenant les urls des commentaires me semble placée bizarrement dans la page, elle aussi. Pourquoi ne pas la mettre en bas de page, comme si c'était une bibliographie ?
[^] # Re: Trollation du matin
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Intégration de User Mode Linux dans le noyau de développement 2.5.x. Évalué à -6.
+ péché mortel
http://www.guiness.org/(...)
-1 (luxure)
[^] # Re: Et alors?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche La RIAA contre-attaque. Évalué à 1.
J'essayais de dire que, dans ce fameux texte sur la copie privée, on trouve bien quelque part l'idée de possession. Par contre la possession n'y est pas mise en avant pour établir le statut d'"oeuvre originale qu'y m'appartient".
La possession qui est précisée dans le texte vise à établir le statut du copiste. Je suis un copiste parce que j'utilise *mon* graveur. C'est une condition nécessaire que d'être le copiste.
C'est important de marquer cette distinction. Si A fait une copie de son CD et offre la copie à B, ce dernier ne peut pas évoquer la copie privée car ce n'est pas lui le copiste.
Mon [url] n'est peut être pas trés adaptée, effectivement. Je l'ai mise pour relativiser un peu mes propos, parce que j'admet que c'est quand même un raccourci un peu abusif de dire "je suis copiste parce que j'ai un graveur".
On peut aussi être copiste en commanditant une copie, par exemple.
Ceci dit, l'idée de fond reste à mon avis la même et je me démarque avec la plus haute énergie de toute opinion matérialiste que je n'aurais pas exprimée. ;-)
[^] # Re: Et alors?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche La RIAA contre-attaque. Évalué à 1.
La copie d'une copie illicite est elle forcément illicite ?
[^] # Re: Et alors?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche La RIAA contre-attaque. Évalué à 1.
A est coupable, mais B n'est pas blanc comme neige. Monsieur B fait du recel de materiel illicite, quelque part.
Je ne pense pas que cette argumentation tienne la route longtemps, fondamentalement.
D'autre part je pense que, même si elle tient la route, celle ci va être sinueuse:
Plus on cherche un lien d'association mafieux entre ces deux personnes, plus on se rapproche du cercle familial protecteur.
Et plus on distant le lien d'association, et moins l'accusation de recel sera avéré.
[^] # Re: Et alors?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche La RIAA contre-attaque. Évalué à 2.
Monsieur B n'a pas le droit à la copie privée.
D'accord pour le début. Mais je ne vois toujours pas ce qui empèche Monsieur B d'invoquer la copie privée. La copie privée reste une exception au droit d'auteur. C'est elle qu'on utilise pour enregistrer une émission de radio.
Est ce qu'il y aurait un cas spécial pour les émissions de radio ? Si je suis ton raisonnement, il devrait y avoir des emissions que je peux enregistrer et d'autres pas. Comment puis je savoir? Si je contacte la chaine, penses-tu qu'il vont me dire "notre contrat prévoit explicitement que nos auditeurs ont la possibilité de faire leurs copies"? C'est marqué quelque part?
Je ne crois pas que ca se passe ainsi. Ce n'est pas l'intermédiaire qui transmet les droits. On est dans une relation directe entre le public, l'oeuvre et l'auteur. Les radios ont le droit de diffuser, Monsieur A n'a pas ce droit. Point barre: ces problemes de diffuseurs ne concernent pas Monsieur B.
Est ce qu'il faut remplir des conditions pour obtenir le droit à la copie privée ? On revient au problème de départ.
Il n'a pas le droit de mettre le disque de Monsieur A dans son PC
Non. Le support en plastique est complètement indépendant de l'oeuvre. Le support en plastique ne relève pas des droits d'auteurs.
Avec les droits d'auteurs, tout ce qui n'est pas explicitement autorisé dans la licence est par principe interdit. Si le support physique faisait partie du droit d'auteur, personne n'aurait le droit de mettre le support dans un PC ni sur une étagère puisque ces cas ne sont pas explicités dans la licence.
la taxe pour copie privée n'est pas un droit au piratage.
Ce que la Sacem et la RIAA appelent du piratage, c'est la diffusion sauvage sans autorisation.
Des condamnations pour diffusion sauvage, on en trouve des dizaines.
Ce que tout le monde appelle un pirate, c'est celui qui copie pour lui égoistement, gratuitement, avec mauvaise conscience, mais en toute légalité jusqu'à preuve du contraire.
Des condamnations pour copie privée abusive, je n'en connais pas une seule, excepté bien sur ce qui touche au logiciel mais c'est une autre histoire.
[^] # Re: Et alors?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche La RIAA contre-attaque. Évalué à 1.
On peut reprocher à Monsieur A d'avoir outrepassé ses droits en empiétant sur le monopole de l'auteur. Il n'est en effet pas permis à Monsieur A de faire des représentations hors du cercle familial, ceci sans avoir l'autorisation préalable de l'auteur. Dont acte: Monsieur A est coupable.
Mais que peut on repprocher à Monsieur B ? Rien. La faute de Monsieur A ne rejaillit pas sur lui. Monsieur B est dans le cadre de la copie privée:
- l'oeuvre a été divulguée.
- Monsieur B possède son graveur.
- La copie est à l'usage privée du copiste.
A mon avis, il n'y a pas recel d'abus de bien sociaux parce que l'oeuvre est publique et que Monsieur B a des oreilles pour l'entendre.
Je veux en venir au fait qu'en terme de p2p, paradoxalement, l'upload est sévèrement puni mais le download reste légal. Les procès passés vont systématiquement dans ce sens.
Le discours ambiant, quant à lui, calomnie ce pauvre Monsieur B, mais en pratique il n'a rien fait de mal, lui. Il paie ses taxes. ;)
Si vous êtes pas d'accord, argumentez svp. :)
[^] # Re: Et alors?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche La RIAA contre-attaque. Évalué à 1.
Si on a deux oreilles, c'est pour écouter. Si on a deux yeux, c'est pour voir. Il n'existe pas de chose qui serait illégale de voir ou d'entendre.
Lessig appelle ca des activités non régulées: elles ne sont pas couvertes par le droit.
[^] # Re: Et alors?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche La RIAA contre-attaque. Évalué à -1.
D'autre part, quand je fais une copie d'une copie d'un original, ce dernier n'a pas besoin d'être en ma possession, non ?
Il me parait donc difficile d'affirmer dans des cas comme ca qu'on possède l'original. L'expression est ambigue. Il vaut mieux éviter d'utiliser des termes ambigus quand il s'agit de montrer ce qui est légal et ce qui ne l'est pas.
Je ne lis pas de mention "vous devez posseder l'original" dans les textes.
la loi autorise lutilisation de luvre sans autorisation de lauteur dans les cas suivants :
Les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective.
http://www.culture.fr/culture/infos-pratiques/droits/exceptions.htm(...)
Que veut dire l'expression "posseder l'original"? Je pensais que le droit d'auteur disait que l'oeuvre était propriété de l'auteur et que cette situation était inamovible. Même s'il le souhaitait, l'auteur ne peut pas céder sa propriété. Il délivre des licences.
J'aimerai juste qu'on m'indique l'origine de l'expression: C'est certainement marqué dans un texte, là, en toute lettre... je ne trouve pas lequel. bizarre.
Un dernier point: "il faut posséder le graveur", ca c'est pas dans les textes mais dans la jurisprudence. Le copiste est défini comme celui possédant l'outil de copie. C'est une interprétation.
http://legal.edhec.com/Showroom/Articles/Memoire1_2001/Memoire1-2_2(...)
[^] # Re: C'est etrange quand-meme.
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche La RIAA contre-attaque. Évalué à 2.
Je (re-)propose d'interpréter l'article 27.1 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et de voir ce que ca donne avec le phénomène p2p.
Toute personne a le droit
(a) de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté,
(b) de jouir des arts et
(c) de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
En ce qui concerne le p2p, le point (a) se refère aux uploads; je souligne le fait que l'upload est une activité altruiste. Ce point dit qu'on est "libre" de proposer de la musique en téléchargement PARCE QUE la musique c'est de la culture. Comme on parle de "vie de la communauté", il faut considérer l'upload dans son contexte social. C'est pas neutre: l'upload est une activité qu'il nous faudra réguler.
Le point (b) concerne les downloads; je souligne le fait que le download est une activité égoïste. Ce point dit que le download est une jouissance privée. Le download n'a pas à être régulé. Les gens consomment les arts comme ils veulent et personne ne devrait vouloir leur dicter une conduite.
Le point (c) concerne le progrès technique. Ce point dit que la technique est au service de tous et de chacun et qu'il faut essayer d'en tirer le meilleur. Le progrès doit être reconnu ET orienté dans le bon sens.
Pour en revenir à ta question, je pense donc que oui: la technique influe sur la culture, et elle nous ouvre ces droits légitimes. De plus, comme le droit cité se proclame universel, c'est depuis toujours. :-)
L'article 27.2 est lui aussi tres interessant.;-)[^] # Re: Et alors?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche La RIAA contre-attaque. Évalué à -5.
D'où vient cette info ?
Il me semble que la loi sur la copie privée ne précise pas qu'il faut posséder l'original.
Elle dit juste qu'il faut posséder l'outil de copie, ie le graveur.
[^] # Re: Et après?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche La Blender Fundation a recueilli les 100000 euros escomptés !. Évalué à 7.
On aura la réponse le premier octobre.
dans les mois qui vont suivre, on va pas mal entendre parler de Blender.
Ton a rédigé un document décrivant l'organisation de la fondation, les sites web, le CVS... A la fin du document, il y a aussi une section Timeline où il s'essaie à predire l'avenir de Blender dans notre monde "opensource". C'est interessant. :) http://www.blender3d.com/blenderdotorg.html(...)
[^] # Re: "libre"
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Annuaires de livres ouverts en ligne. Évalué à 10.
Le domaine public est au contraire très très fourni. J'ai pas les chiffres exacts, mais des auteurs morts depuis des lustres, c'est pas ce qui manque. ;)
http://www.scam.fr/fr/auteur/propriete/BodDroit.htm(...)
A part ce détail là, on entend effectivement par libre de droit la possibilité de faire des représentations publiques gratuitement. Les droits moraux des auteurs sont bien considérés inaliénables, d'autre part.
[^] # Re: distrib...
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Linux pour votre grand-mere. Évalué à -1.
Je ne pense pas que le problème soit lié à l'âge.
Tous les gens arrivent à faire des choses extrèmement compliquées.
Remplir sa feuille d'impot, réparer la tondeuse à gazon, cuisiner un rosbeef, communiquer avec un chinois, etc, c'est tres compliqué.
Ce qui bloque, c'est l'écran. Il est trés difficile de faire passer un message quand la personne ne te regarde pas. Tu n'as pas son attention, elle va donc oublier.
Et ce n'est pas spécifique aux ordinateurs. Parler à quelqu'un qui est au volant, c'est pareil. Parler à quelqu'un qui regarde un match de foot, c'est pareil. Les gens n'accrocheront pas à ton discours.