Ouep, en effet. Après, le principe n'était pas le même. Knoppix, c'était une distro destinée à tourner en liveCD, installable mais c'était pas le but. Ubuntu, ça a été la première distro destinée à être installée, testable en liveCD dans le but de montrer ce que c'était, puis d'installer si on appréciait.
Quoi que soit devenu Ubuntu aujourd'hui, faut bien voir qu'à l'époque c'était une révolution. Combiné à la sortie de Vista, ça a amené plein de gens à s'intéresser au Libre, alors qu'ils n'en avaient jamais entendu parler. Parmi ces gens, certains sont restés, d'autres sont repartis. Parmi ceux qui sont restés, certains ont contribué, d'autres non. Certains ont fait progresser le Libre dans d'autres d'autres non.
Mais surtout, Ubuntu a permis une augmentation massive du nombre d'utilisateurs de Linux, a mis un gros coup de pied au cul des distribs existantes en les poussant à s'axer sur les utilisateurs autant, voire plus, que sur les devs, et c'est passé par une généralisation des liveCD. Avant Ubuntu, c'était pas le néant, mais Knoppix, c'était pas non plus une distrib majeure (enfin si, ça l'était parce que c'était le seul liveCD. Une fois que les liveCD se sont généralisés, Knoppix est morte car elle n'avait plus rien de particulier)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Le code pénal précise qu’il est interdit de commercialiser ou de fabriquer un appareil qui permettrait de porter atteinte au secret des correspondances ou d’enregistrer quelqu’un à son insu, sauf autorisation ministérielle.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Encore une fois, on parle d'additions et de multiplications, rien de très compliqué. Wikipédia (toujours la même) décrit même un cadastre en France au moyen-âge, précisément dans le but de soumettre les habitations à l'impôt.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
à une époque où il était difficile de chauffer, où les pauvres étaient la majorité, où l'illetrisme était la norme, le nombre de fenêtres était un signe de richesse
En fait c'est plutôt l'inverse qui est arrivé en France : on a construit de fausses fenêtres ou condamné les fenêtres existantes. L'impôt a précisément été aboli pour cette raison.
calculer une surface d'emprise au sol, très très peu de monde savait le faire
Pourtant, Wikipédia fait remonter les premiers cadastres connus aux étrusques. Pas besoin que chacun sache le faire : il suffit que les agents du cadastre sachent faire. C'est que des additions et des multiplications, et la plupart des gens savaient compter au moins de façon rudimentaire, c'était nécessaire au commerce.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Booter sa machine sur l'OS de son choix est un motif légitime. diffuser l'information permettant cette manip est un motif légitime. Fin de l'histoire.
Après je pense qu'il s'est vraiment super mal défendu. Le procureur dit des bêtises et lui ne pense pas à le recadrer. Personne, dans cette affaire, ne fait le nécessaire travail de pédagogie, même pas le prévenu, qui aurait pourtant tout intérêt à le faire ! Forcément, s'il laisse le procureur dire tout un tas de conneries sans jamais expliquer en quoi il a tort, il ne faut pas s'étonner que la condamnation soit à l'avenant. Il existe une justice, il existe des moyens de défense, mais là il s'y est vraiment pris n'importe comment.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
T'auras autant de réponses que de personnes, le mieux c'est que tu te grave quelques .iso et que t'essaye pour voir celle qui te plait. C'est un choix assez personnel.
Autant c'est effectivement un choix personnel, autant graver des isos pour ça c'est excessif. Il suffit d'installer le DE voulu via le gestionnaire de paquets (au besoin en suivant la doc de la distrib), de terminer la session et de se relog avec le bon DE, pas besoin d'une iso pour ça. Avantage de cette technique : il retrouvera toutes ses données, tous ses logiciels habituels avec les bons paramétrages. Et si ça lui plaît, pas besoin de réinstaller la distrib.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Après tu as deux bonnes raisons de marcher sur l'avant-pied : réduire le bruit causé par le choc talon-sol (pas de ressort pour atténuer ce bruit-là), et minimiser la surface de contact avec le sol. En intérieur, ça permet d'économiser le talon des chaussettes, et en extérieur, ça t'évite de te prendre une épine dans le pied (enfin ça en réduit la probabilité).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
La marche « naturelle » sur sol dur consiste à poser l'avant du pieds en premier, puis éventuellement le talon. Et lors de la course, nos ancêtres ne posaient pas le talons.
La pose du talon en premier est plus économe en énergie, et la course rapide nécessite de ne pas poser le talon.
C'est contradictoire, ce que tu dis. Historiquement (à l'échelle de l'évolution), l'histoire des hominidés (et d'à peu près tous les animaux) a été marquée par un déficit en énergie, qui a été comblé, puis inversé, par l'agriculture. Donc économiser l'énergie est primordial. Tu écris toi-même que la pose du talon en premier est plus économe en énergie, en effet, ça permet d'utiliser l'os pour arrêter le mouvement vertical plutôt que de faire consommer de l'énergie pour ça à un muscle. A l'inverse, poser l'avant-pied force à utiliser les extenseurs du pied.
La marche est le mode de déplacement standard, quand il n'y a pas d'urgence. Il est donc primordial qu'elle soit économe en énergie afin de ne pas en gaspiller (encore une fois, déficit en calories jusqu'à récemment).
La course, elle, correspond à une augmentation importante de la dépense calorique pour une augmentation plus faible de la vitesse. En d'autres termes, on fait baisser le rendement calorique par distance parcourue, mais on augmente la vitesse de déplacement. Pourquoi cette adaptation ? Eh bien parce que, lors de la course, la priorité n'est plus à l'économie : elle est à la survie. Avoir plein de calories disponibles ne servira à rien si on se fait ouvrir la gorge par un lion. Et là, il y a alors deux possibilités : soit on sprinte (course intense sur courte distance), soit on fait de l'endurance (course moins intense, mais sur courte distance).
Si tu sprintes, il y a des variations interindividuelles mais certains posent le talon et d'autres non (en ce qui me concerne, par exemple, je pose mes 4 roues bien droites et je pousse avec les 4 roues du patin opposé, mais ma technique de sprint n'est pas typique :P). Si tu vises l'effort continu, le plus efficace est en effet de ne poser que l'avant-pied. Par contre, il n'est pas plus efficace de poser l'avant-pied uniquement à la marche. Cette technique de marche présente toutefois l'avantage d'être moins bruyante, ce qui peut être un avantage dans certains environnements (c'est surtout intéressant pour les voisins, dans les vieux immeubles mal isolés).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Peut-être est-ce également vrai pour certains journaux ici même ?
Eh ben on va tester :P.
C'est-à-dire que l'on a tendance à utiliser des traits propres à l'avatar et ce qu'il représente lors de nos propos, par rapport à notre habitude.
C'est un peu comme si l'avatar fait (un peu) le moine.
Que peut-on déduire de ton avatar, qui représente Tux avec un cœur sur la gauche du thorax ? Que peut-on inférer de ton pseudonyme, jiehong ? Serais-tu un espion la solde du gouvernement chinois ?
Ou est-ce qu'on choisit l'avatar en fonction de notre personnalité et pas l'inverse ? Tu me diras, il est facile de tester cette hypothèse : il suffit d'imposer à des volontaires un avatar. Mais est-ce que l'effet observé ne serait alors pas précisément lié à l'avatar contraint plus qu'à l'identification naturelle à celui-ci ? Si tu me dis "pendant un mois, ton avatar sur dlfp représentera un troll velu et tu t'appelleras pasZenit pasRam", est-ce que le fait que je m'identifie à l'avatar ne viendrait pas d'abord de la relation d'autorité, de mon absence de choix ?
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Ben, l'attention, on en a une quantité finie sous peine de fatigue intellectuelle. Personnellement, je préfère l'affecter à des trucs plus pertinents que la manpage de ls. C'est de l'automatisation, c'est comme tout le reste. Avec des arguments pareils on en vient à interdire sed s/a/b/g parce que ça oblige à faire attention. Ben moi je focalise mon attention sur les détails non triviaux ;).
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Le mode a bulletin ouvert est donc acceptable pour les scrutins à enjeux faible ?
Il est même extrêmement répandu : dans la plupart des associations loi 1901, les votes se font à main levée en assemblée générale, et un paragraphe des statuts prévoit la possibilité de voter à bulletin secret si un membre en fait la demande. Ceci parce que, dans une assoce loi 1901, on partage en général tous la volonté que l'assoce aille au mieux, donc on présume la bonne volonté de chacun, même si on n'est pas d'accord.
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Tu as un problème plus général : comment tu certifies que l'électeur devant la machine est bien celui qu'il prétend être ? Prenons un cas de figure simple : je veux acheter ton vote, tu es prêt à me le vendre. Il est évident que l'anonymat du vote ne m'arrange pas. Je peux donc , soit venir chez toi et être présent pendant que tu votes, soit acheter ton login et ta clé de chiffrement.
Autre cas de figure : un couple qui vote devant l'ordinateur familial. Chacun va se conformer à la norme sociale (au moins, il s'en rapprochera par rapport à ses convictions réelles).
Sans parler du fait que l'électeur moyen n'est pas dev Debian, qu'une clé GPG, pour lui, c'est quasiment de la magie noire, et qu'un système de vote doit s'adresser à tous, y compris des petits vieux diabétiques.
Avec la procédure isoloir + bulletin secret, il est simple de contrôle que la personne qui met le bulletin dans l'urne est bien celle qui était dans l'isoloir, et donc, même si j'ai acheté ton vote, je n'ai aucune garantie que tu as tenu parole. Donc je n'achète pas ton vote.
(Bon, en pratique il y a d'autres façons d'acheter des votes, par en investissant massivement dans les quartiers qui ont voté en ta faveur, par exemple. Mais le caractère numérique ne change rien à cette problématique)
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Comme il a été dit, nettoie ton sources.list et vire tout ce qui n'est pas strictement nécessaire.
Ensuite, lis ce message :
wine1.7-i386:i386 : Dépend: libldap-2.4-2:i386 (>= 2.4.7) mais ne sera pas installé
Il a plusieurs dépendances qui ne peuvent être satisfaites. Pourquoi ? Probablement parce qu'elles sont partagées par un autre paquet qui a besoin d'une version suffisamment basse de ces libs.
La solution est simple : sudo apt-get update && sudo apt-get upgrade && sudo apt-get install wine
Autre possibilité, plus problématique : tu as des paquets qui viennent de dépôts pas à jour et c'est pourquoi ils sont compilés avec une vieille version des libs. S'ils ne sont pas strictement nécessaires, vire-les.
Dernière possibilité : c'est Ubuntu qui t'empêche de passer à une version trop récente de Wine car leur politique est de ne mettre à jour les versions majeures de paquets que tous les six mois. Si Ubuntu n'est pas strictement nécessaire, et que tu as les compétences pour changer de distro, et que tu as envie d'apprendre, le mieux est d'essayer une autre distrib. Mais j'espère pour toi que tu pourras résoudre ton problème sans ça ;).
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Pour moi, ce qui coince, c'est l'annonce assez tardive (la dépêche est datée du 11 avril, la manif le 13 avril) : je pense que des gens sont prêts à poser un jour de congé pour y aller parce que c'est important, mais un jour de congé, ça ne se pose pas du vendredi pour le lundi…
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Dans le cas où ce n'en serait pas une, tu serais gentil de ne pas citer GNU ni Linux ni quoi que ce soit ayant trait au libre à ton procès, parce que :
Je n'ai aucune, mais vraiment aucune envie d'être perçu comme proche d'une action pareille
Quand on tente d'imposer la liberté à coups de couteau, c'est qu'on n'a vraiment rien compris.
Au fait, il ne sert à rien de rayer un DVD de Windows. Ben oui, ça a un coût quasi-nul d'en presser un autre.
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On parle du sénat là. Autant dire qu'on n'a notre mot à dire qu'indirectement, et que quand on vote à une élection locale, on s'intéresse en général plus aux problématiques locales qu'à ce que votera le candidat au sénat, d'autant plus que le scrutin sénatorial est à bulletin secret.
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Effectivement, c'est un tableau général, après il existe des cas particuliers. Les 3 infections bactériennes que tu cites (auxquelles on peut ajouter la coqueluche) ont des particularités : on vaccine, pour deux d'entre elles, contre la toxine et non contre la bactérie en elle-même.
Pour la tuberculose, c'est une bactérie très particulière : le Bacille de Koch appartient à la famille des mycobactéries, caractérisées par une paroi très résistante et très étanche. Ceci a plusieurs conséquences : d'une part, le BK a un métabolisme lent car les métabolites franchissent mal cette paroi. En contrepartie, les antibiotiques la franchissent mal aussi et c'est pourquoi un traitement antituberculeux dure au moins 6 mois. Ceci explique aussi le caractère lent de la tuberculose : alors que la plupart des infections bactériennes sont pliées en une semaine, la tuberculose dure plusieurs mois.
D'autre part, la paroi rend le BK résistant à la phagocytose, qui est le principal mécanisme de défense inné. En effet, une fois phagocyté, le BK résiste aux acides et aux enzymes de la vésicule de phagocytose (le phagolysosome).
Du coup, l'immunité innée marche assez mal sur la tuberculose. On a donc développé un vaccin, qui n'est pas d'une grande efficacité contre la tuberculose pulmonaire, la plus fréquente et la plus connue (il ne réduit son incidence que de 50%, donc c'est pas fou). En fait, là où le vaccin marche bien, c'est dans la prévention des formes rares et moins connues du grand public : les tuberculoses foudroyantes (miliaire, méningite tuberculeuse). Ces formes sont plus fréquentes chez l'enfant et les personnes immunodéprimées, c'est pourquoi le vaccin n'est pas recommandé chez l'adulte. Au lieu d'empêcher d'avoir la tuberculose, le vaccin donne le temps de la traiter.
Mais surtout, ces infections bactériennes sont assez spécifiques et sont à transmission principalement interhumaine. Les bactéries de l'environnement (hors tétanos) donnent des infections beaucoup plus stéréotypées et peu dépendantes du type de bactérie impliqué : abcès pour une infection localisée, diarrhée-vomissements pour une infection digestive. La réponse à ces infections est tout aussi stéréotypée. C'est en ça que ça ne sert pas à grand chose de tenter de s'immuniser contre les bactéries de l'environnement. En fait, l'organisme n'essaie même pas : si tu survis à un tétanos, tu restes sensible au tétanos ! Ce qui fait que tu t'immunises, ce sont les adjuvants, la magie noire du vaccin qui te fait te sentir super mal, mais qui dit à ton corps "je suis accroché à un trrrrrès méchant composé, faites vite des anticorps contre lui !".
Pire : ce n'est pas parce que tu es immunisé à un agent A que tu es immunisé à ses apparentés : l'immunité n'est pas, ou peu, transposable. La preuve : il faut se revacciner contre la grippe tous les ans¹.
De façon générale, il faut se poser la question de la pertinence de tenter de s'exposer pour s'immuniser. l'intérêt de l'immunité est de dire "si je rencontre cet agent, je n'y serai pas sensible". Mais si tu t'y exposes, tu y es sensible la première fois. C'est un peu comme si, pour ignifuger une maison, on y mettait le feu : c'est sûr que ce qui restera ne sera pas inflammable. Ce n'est pas pour autant une bonne idée de provoquer l'événement à éviter².
¹ : Là encore, j'ai simplifié pour la concision. La réalité est que les anticorps ciblés contre un agent A se fixeront, en faible quantité, à un agent A'. C'est donc une question de quantité d'anticorps. Un vaccin permet de produire une quantité faible mais suffisante d'anticorps. Une authentique infection fait produire une quantité largement excédentaire d'anticorps, et donc il s'en fixera suffisamment à l'agent A' pour le détruire aussi. Du coup, si on a chopé la grippe l'année X et que le virus n'a pas trop muté, il n'est pas nécessaire de se vacciner l'année X+1.
² : C'est, là encore, une simplification pour la concision. Il y a un exemple de pathologie qu'il vaut mieux attraper dans l'enfance : la varicelle. La varicelle de l'enfant, bien que bénigne, n'est pas grave (sauf chez le nouveau-né), et elle est macroscopiquement immunisante (le virus persiste dans l'organisme à vie, mais les symptômes ne reviendront jamais). La varicelle de l'adulte, elle, présente un risque élevé de complications graves, pouvant mener au décès, c'est pourquoi on vaccine les jeunes parents qui n'ont pas eu la varicelle dans l'enfance. C'est, je crois, le seul exemple de maladie qu'on bénéficie à attraper tôt.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Il y a, en gros, 4 types de germes, et deux types d'immunité.
Les agents infectieux se divisent entre :
Parasites
Champignons
Bactéries
Virus
Certains incluent les prions, mais ils ont un mode de transmission suffisamment spécifique pour ne pas nous intéresser ici. De toute façon, l'immunité est sans effet sur eux.
L'immunité est divisée entre immunité adaptative et immunité innée. Il existe une autre division, la séparation immunité cellulaire/immunité moléculaire, mais elle nous intéresse peu ici.
Les parasites ont généralement un mode de transmission spécifique. La plupart se transmettent sur un mode féco-oral, et impliquent donc la consommation d'aliments souillés par des excréments. Du fait de la généralisation de l'usage des toilettes, l'incidence des contaminations parasitaires est très faible dans les pays industrialisés, toutefois le manque de toilettes est un problème au niveau mondial. La plupart des parasites sont bien adaptés au système immunitaire et réussissent à nous infecter malgré lui. Le parasite le plus dangereux au niveau mondial est Treponema Pallidum, l'agent du paludisme, qui infecte plusieurs millions de personnes chaque année dans le monde.
Les champignons ne sont pathogènes que dans des conditions de sensibilité particulière, comme un SIDA ou une immunodépression. Autant dire que tu ne les rencontreras pas tous les jours et qu'ils ne menacent pas ta fille.
Les bactéries sont, elles, omniprésentes et jouent un rôle considérable dans la biosphère. La grande majorité des bactéries est non pathogène. Les bactéries ont des contraintes fortes pour vivre de façon autonome et leur composition est remarquablement stable au cours du temps ; ce qui fait que nous luttons principalement contre elles via l'immunité innée. J'y reviendrai.
Les virus sont extrêmement variés et de transmission très majoritairement inter-humaine, à l'exception de quelques-uns qui peuvent aussi infecter l'animal (grippe, rage, Ebola). Du fait de leur rapidité d'adaptation, l'immunité antivirale est majoritairement adaptative.
Qu'est-ce que l'immunité innée ? Elle est mise en place par des cellules et des molécules qui reconnaissent des motifs constants : telle cellule ne reconnaîtra qu'un seul sucre, qui ne se trouve jamais à l'état normal dans l'organisme mais compose la paroi bactérienne de façon systématique. La bactérie ne peut changer son sucre simplement (dans le but de tromper nos défenses) et cette immunité est programmée de façon génétique. Il est inutile de chercher à l'entraîner, ça ne marche pas. Un motif sera reconnu ou non, et s'il est reconnu à 3 ans, il sera reconnu à 15, puis à 40. C'est plus compliqué à 70 ans, mais c'est parce qu'au-delà de 70 ans tout se déglingue. Ça ne veut pas dire que la bactérie ne peut nous infecter : si tu mets un gramme de bactéries dans le sang, tu auras une belle infection. L'immunité innée se situe majoritairement aux portes d'entrées de l'organisme : peau, muqueuses. Elle se situe peu dans les organes profonds : muscles, cerveau, sang… En effet, pour parvenir aux organes profonds, il faut passer par une porte d'entrée.
L'immunité adaptative est mise en place par des cellules qui éditent leur propre séquence génétique, cas unique en biologie, pour produire des protéines aléatoires destinées à reconnaître des motifs aléatoires. Ces protéines sont soit fixées à la membrane cellulaire, soit libérées dans le sang : on parle alors d'anticorps. Ceci se passe de la façon suivante :
Une cellule édite sa séquence génétique et produit une protéine aléatoire.
La cellule est testée sur toutes les séquences existant dans l'organisme. Si une séquence est reconnue, la cellule est détruite. Ceci évite les maladies auto-immunes¹.
Les cellules non détruites passent dans le sang et testent toutes les protéines qu'elles trouvent.
Quand une protéine provoque une réponse, la cellule se multiplie et active la synthèse d'anticorps. Elle procède à plusieurs cycles d'amélioration de sa réponse : édition aléatoire de la "recette de cuisine" - test de la nouvelle réponse - réédition de la recette. Ceci prend du temps : une à trois semaines. Le fait d'avoir modifié sa séquence génétique permet de transmettre la recette à ses descendantes, ce qui permet d'augmenter la synthèse d'anticorps.
Certaines descendantes repassent en mode "attente" et sont prêtes à se réactiver, ce qui permet une synthèse rapide et puissante d'anticorps en cas de nouvelle exposition.
L'immunité adaptative est plus complexe que l'immunité innée, elle est apparue plus tard dans l'évolution. Elle sert surtout à lutter contre les virus, ainsi on n'est jamais réinfecté par le même virus (sauf mutation). A l'inverse, on peut être réinfecté par la même bactérie.
Que voit-on avec ceci ? Eh bien qu'il est inutile de s'exposer volontairement à une bactérie ou un champignon. L'immunité face à eux est innée et ne s'adaptera pas. Quant à un parasite, c'est à éviter absolument car il sautera sur l'occasion de te contaminer.
Pour les virus, il est possible de s'y exposer volontairement… à condition de ne pas se mettre en danger du fait de cette exposition. C'est le principe du vaccin : on injecte des protéines virales séparées, des "bouts de virus", ainsi que des adjuvants destinés à faire croire au système immunitaire que c'est un méchant virus dangereux et qu'il faut y répondre.
Mais sinon, non, bouffer de la terre, ça va juste lui faire risquer une diarrhée ou une infection parasitaire (genre une toxocarose) sans rien apporter sur le plan immunitaire.
¹ En pratique, certaines séquences ne sont pas testées, du coup certaines protéines nerveuses et testiculaires sont sensibles aux anticorps. L'organisme protège ces organes par une barrière. Si cette barrière est rompue, une auto-immunisation peut se produire.
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J'avoue que je ne vois pas trop pourquoi tu te fais moinsser. Peut-être le ton désobligeant de ton commentaire, mais le fond est exact : ce que montrent les screenshots, c'est ce qu'on peut faire avec le gestionnaire de fenêtres, rien de plus. Et comme toutes les distribs proposent tous les gestionnaires de fenêtres à deux ou trois exceptions près…
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Honnêtement, elle me semble franchement casse-gueule. Plusieurs raisons à ça :
Elle écrit "you don't have to, but doing so would make you a jerk". Puis elle écrit "don't be a jerk!". Si je le prends de façon impérative, la licence t'interdit de te comporter d'une façon référencée plus haut comme te qualifiant de jerk. Problème : du coup, vu que tu n'as pas le droit d'être un jerk, tu dois respecter les termes désignés par "you don't have to"… Joli paradoxe.
Il n'est rien précisé d'explicite concernant la réutilisation du code. Tu peux en faire ce que tu veux, mais il n'est pas précisé clairement que tu peux l'intégrer à un autre projet, par exemple, ou le modifier. Les exemples donnent des domaines d'utilisation, mais ils ne parlent même pas de recoder des logiciels. Or, Guido Van Rossum a déclaré :
Explicit is better than implicit
Des éléments non obligatoires figurent dans la licence. L'intérêt d'une licence libre, c'est qu'on sait qu'elle est libre sans même avoir besoin de la lire pour les usages courants. Donc y mettre les comportements auxquels on est encouragés, c'est pas l'idéal. Perso, je relis pas la GPL à chaque installation d'un logiciel :P.
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[^] # Re: Encore ?
Posté par Liorel . En réponse au journal L'État français retourne sa veste sur l'Open Data dans les transports. Évalué à 10.
Parler de la compétition loups/bétail dans un sujet sur l'Open Data, fallait quand même y arriver.
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[^] # Re: Mauvaise distrib, changez de distrib
Posté par Liorel . En réponse au journal Déconvenues linuxiennes. Évalué à 3.
C'est triste ton avis sur Samuel Pajilewski.
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[^] # Re: C'est vrai que c'est abusif comme termes
Posté par Liorel . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 4.
Ouep, en effet. Après, le principe n'était pas le même. Knoppix, c'était une distro destinée à tourner en liveCD, installable mais c'était pas le but. Ubuntu, ça a été la première distro destinée à être installée, testable en liveCD dans le but de montrer ce que c'était, puis d'installer si on appréciait.
Quoi que soit devenu Ubuntu aujourd'hui, faut bien voir qu'à l'époque c'était une révolution. Combiné à la sortie de Vista, ça a amené plein de gens à s'intéresser au Libre, alors qu'ils n'en avaient jamais entendu parler. Parmi ces gens, certains sont restés, d'autres sont repartis. Parmi ceux qui sont restés, certains ont contribué, d'autres non. Certains ont fait progresser le Libre dans d'autres d'autres non.
Mais surtout, Ubuntu a permis une augmentation massive du nombre d'utilisateurs de Linux, a mis un gros coup de pied au cul des distribs existantes en les poussant à s'axer sur les utilisateurs autant, voire plus, que sur les devs, et c'est passé par une généralisation des liveCD. Avant Ubuntu, c'était pas le néant, mais Knoppix, c'était pas non plus une distrib majeure (enfin si, ça l'était parce que c'était le seul liveCD. Une fois que les liveCD se sont généralisés, Knoppix est morte car elle n'avait plus rien de particulier)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: C'est sûr que l'achat soit illégal ?
Posté par Liorel . En réponse au journal Les douanes ont acheté des IMSI catchers. Évalué à 6.
Pour citer l'article du Monde :
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Résumer
Posté par Liorel . En réponse au journal SACEM et Musique Libre. Évalué à 2.
Encore une fois, on parle d'additions et de multiplications, rien de très compliqué. Wikipédia (toujours la même) décrit même un cadastre en France au moyen-âge, précisément dans le but de soumettre les habitations à l'impôt.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Résumer
Posté par Liorel . En réponse au journal SACEM et Musique Libre. Évalué à 4.
En fait c'est plutôt l'inverse qui est arrivé en France : on a construit de fausses fenêtres ou condamné les fenêtres existantes. L'impôt a précisément été aboli pour cette raison.
Pourtant, Wikipédia fait remonter les premiers cadastres connus aux étrusques. Pas besoin que chacun sache le faire : il suffit que les agents du cadastre sachent faire. C'est que des additions et des multiplications, et la plupart des gens savaient compter au moins de façon rudimentaire, c'était nécessaire au commerce.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Comme d'hab'
Posté par Liorel . En réponse au journal L'histoire d'un blog : Krack.in. Évalué à 1.
Booter sa machine sur l'OS de son choix est un motif légitime. diffuser l'information permettant cette manip est un motif légitime. Fin de l'histoire.
Après je pense qu'il s'est vraiment super mal défendu. Le procureur dit des bêtises et lui ne pense pas à le recadrer. Personne, dans cette affaire, ne fait le nécessaire travail de pédagogie, même pas le prévenu, qui aurait pourtant tout intérêt à le faire ! Forcément, s'il laisse le procureur dire tout un tas de conneries sans jamais expliquer en quoi il a tort, il ne faut pas s'étonner que la condamnation soit à l'avenant. Il existe une justice, il existe des moyens de défense, mais là il s'y est vraiment pris n'importe comment.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Les repères, ça compte!
Posté par Liorel . En réponse au journal elementaryOS, une distribution aux nombreuses qualités. Évalué à 1.
Autant c'est effectivement un choix personnel, autant graver des isos pour ça c'est excessif. Il suffit d'installer le DE voulu via le gestionnaire de paquets (au besoin en suivant la doc de la distrib), de terminer la session et de se relog avec le bon DE, pas besoin d'une iso pour ça. Avantage de cette technique : il retrouvera toutes ses données, tous ses logiciels habituels avec les bons paramétrages. Et si ça lui plaît, pas besoin de réinstaller la distrib.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Popotin
Posté par Liorel . En réponse au journal Retour d'expérience : tapis de marche pour un bureau assis/debout. Évalué à 1.
Après tu as deux bonnes raisons de marcher sur l'avant-pied : réduire le bruit causé par le choc talon-sol (pas de ressort pour atténuer ce bruit-là), et minimiser la surface de contact avec le sol. En intérieur, ça permet d'économiser le talon des chaussettes, et en extérieur, ça t'évite de te prendre une épine dans le pied (enfin ça en réduit la probabilité).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Popotin
Posté par Liorel . En réponse au journal Retour d'expérience : tapis de marche pour un bureau assis/debout. Évalué à 4.
C'est contradictoire, ce que tu dis. Historiquement (à l'échelle de l'évolution), l'histoire des hominidés (et d'à peu près tous les animaux) a été marquée par un déficit en énergie, qui a été comblé, puis inversé, par l'agriculture. Donc économiser l'énergie est primordial. Tu écris toi-même que la pose du talon en premier est plus économe en énergie, en effet, ça permet d'utiliser l'os pour arrêter le mouvement vertical plutôt que de faire consommer de l'énergie pour ça à un muscle. A l'inverse, poser l'avant-pied force à utiliser les extenseurs du pied.
La marche est le mode de déplacement standard, quand il n'y a pas d'urgence. Il est donc primordial qu'elle soit économe en énergie afin de ne pas en gaspiller (encore une fois, déficit en calories jusqu'à récemment).
La course, elle, correspond à une augmentation importante de la dépense calorique pour une augmentation plus faible de la vitesse. En d'autres termes, on fait baisser le rendement calorique par distance parcourue, mais on augmente la vitesse de déplacement. Pourquoi cette adaptation ? Eh bien parce que, lors de la course, la priorité n'est plus à l'économie : elle est à la survie. Avoir plein de calories disponibles ne servira à rien si on se fait ouvrir la gorge par un lion. Et là, il y a alors deux possibilités : soit on sprinte (course intense sur courte distance), soit on fait de l'endurance (course moins intense, mais sur courte distance).
Si tu sprintes, il y a des variations interindividuelles mais certains posent le talon et d'autres non (en ce qui me concerne, par exemple, je pose mes 4 roues bien droites et je pousse avec les 4 roues du patin opposé, mais ma technique de sprint n'est pas typique :P). Si tu vises l'effort continu, le plus efficace est en effet de ne poser que l'avant-pied. Par contre, il n'est pas plus efficace de poser l'avant-pied uniquement à la marche. Cette technique de marche présente toutefois l'avantage d'être moins bruyante, ce qui peut être un avantage dans certains environnements (c'est surtout intéressant pour les voisins, dans les vieux immeubles mal isolés).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Application de la théorie à elle-même (à l'aide ! une boucle infinie !)
Posté par Liorel . En réponse au journal Avatars, dieu grec et trolls. Évalué à 4.
Eh ben on va tester :P.
Que peut-on déduire de ton avatar, qui représente Tux avec un cœur sur la gauche du thorax ? Que peut-on inférer de ton pseudonyme, jiehong ? Serais-tu un espion la solde du gouvernement chinois ?
Ou est-ce qu'on choisit l'avatar en fonction de notre personnalité et pas l'inverse ? Tu me diras, il est facile de tester cette hypothèse : il suffit d'imposer à des volontaires un avatar. Mais est-ce que l'effet observé ne serait alors pas précisément lié à l'avatar contraint plus qu'à l'identification naturelle à celui-ci ? Si tu me dis "pendant un mois, ton avatar sur dlfp représentera un troll velu et tu t'appelleras pasZenit pasRam", est-ce que le fait que je m'identifie à l'avatar ne viendrait pas d'abord de la relation d'autorité, de mon absence de choix ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: qui ne demande pas de réflexion ...
Posté par Liorel . En réponse au journal lns: ln -s pour les étourdis. Évalué à 2.
Ben, l'attention, on en a une quantité finie sous peine de fatigue intellectuelle. Personnellement, je préfère l'affecter à des trucs plus pertinents que la manpage de ls. C'est de l'automatisation, c'est comme tout le reste. Avec des arguments pareils on en vient à interdire
sed s/a/b/g
parce que ça oblige à faire attention. Ben moi je focalise mon attention sur les détails non triviaux ;).Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Vote publique
Posté par Liorel . En réponse au journal "La machine à voter que tout le monde peut tripatouiller". Évalué à 5.
Il est même extrêmement répandu : dans la plupart des associations loi 1901, les votes se font à main levée en assemblée générale, et un paragraphe des statuts prévoit la possibilité de voter à bulletin secret si un membre en fait la demande. Ceci parce que, dans une assoce loi 1901, on partage en général tous la volonté que l'assoce aille au mieux, donc on présume la bonne volonté de chacun, même si on n'est pas d'accord.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Vote publique
Posté par Liorel . En réponse au journal "La machine à voter que tout le monde peut tripatouiller". Évalué à 2.
Tu as un problème plus général : comment tu certifies que l'électeur devant la machine est bien celui qu'il prétend être ? Prenons un cas de figure simple : je veux acheter ton vote, tu es prêt à me le vendre. Il est évident que l'anonymat du vote ne m'arrange pas. Je peux donc , soit venir chez toi et être présent pendant que tu votes, soit acheter ton login et ta clé de chiffrement.
Autre cas de figure : un couple qui vote devant l'ordinateur familial. Chacun va se conformer à la norme sociale (au moins, il s'en rapprochera par rapport à ses convictions réelles).
Sans parler du fait que l'électeur moyen n'est pas dev Debian, qu'une clé GPG, pour lui, c'est quasiment de la magie noire, et qu'un système de vote doit s'adresser à tous, y compris des petits vieux diabétiques.
Avec la procédure isoloir + bulletin secret, il est simple de contrôle que la personne qui met le bulletin dans l'urne est bien celle qui était dans l'isoloir, et donc, même si j'ai acheté ton vote, je n'ai aucune garantie que tu as tenu parole. Donc je n'achète pas ton vote.
(Bon, en pratique il y a d'autres façons d'acheter des votes, par en investissant massivement dans les quartiers qui ont voté en ta faveur, par exemple. Mais le caractère numérique ne change rien à cette problématique)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# francophones
Posté par Liorel . En réponse à la dépêche La DjangoCong 2015 débarque dans les terres du millieu. Évalué à 1.
Effectivement, on voit qu'ils ne sont pas anglophones. Un anglophone aurait écrit :
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# apt-get upgrade
Posté par Liorel . En réponse au message probleme installation wine. Évalué à 1.
Comme il a été dit, nettoie ton sources.list et vire tout ce qui n'est pas strictement nécessaire.
Ensuite, lis ce message :
wine1.7-i386:i386 : Dépend: libldap-2.4-2:i386 (>= 2.4.7) mais ne sera pas installé
Il a plusieurs dépendances qui ne peuvent être satisfaites. Pourquoi ? Probablement parce qu'elles sont partagées par un autre paquet qui a besoin d'une version suffisamment basse de ces libs.
La solution est simple :
sudo apt-get update && sudo apt-get upgrade && sudo apt-get install wine
Autre possibilité, plus problématique : tu as des paquets qui viennent de dépôts pas à jour et c'est pourquoi ils sont compilés avec une vieille version des libs. S'ils ne sont pas strictement nécessaires, vire-les.
Dernière possibilité : c'est Ubuntu qui t'empêche de passer à une version trop récente de Wine car leur politique est de ne mettre à jour les versions majeures de paquets que tous les six mois. Si Ubuntu n'est pas strictement nécessaire, et que tu as les compétences pour changer de distro, et que tu as envie d'apprendre, le mieux est d'essayer une autre distrib. Mais j'espère pour toi que tu pourras résoudre ton problème sans ça ;).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: En semaine !
Posté par Liorel . En réponse à la dépêche Manifestation à Paris contre le projet de loi sur le renseignement le 13 avril 2015. Évalué à 8.
Pour moi, ce qui coince, c'est l'annonce assez tardive (la dépêche est datée du 11 avril, la manif le 13 avril) : je pense que des gens sont prêts à poser un jour de congé pour y aller parce que c'est important, mais un jour de congé, ça ne se pose pas du vendredi pour le lundi…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Blague ?
Posté par Liorel . En réponse au journal Appel à soutien contre la criminalisation de la lutte pour le libre. Évalué à 4.
J'espère sincèrement que c'est une blague.
Dans le cas où ce n'en serait pas une, tu serais gentil de ne pas citer GNU ni Linux ni quoi que ce soit ayant trait au libre à ton procès, parce que :
Au fait, il ne sert à rien de rayer un DVD de Windows. Ben oui, ça a un coût quasi-nul d'en presser un autre.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: define : exception culturelle
Posté par Liorel . En réponse au journal Copyright : Le discours devant le sénat de la député Pirate. Évalué à 6.
On parle du sénat là. Autant dire qu'on n'a notre mot à dire qu'indirectement, et que quand on vote à une élection locale, on s'intéresse en général plus aux problématiques locales qu'à ce que votera le candidat au sénat, d'autant plus que le scrutin sénatorial est à bulletin secret.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Qui utilise des IDE LaTeX ?
Posté par Liorel . En réponse à la dépêche LaTeXila 3.16 plus campagne de financement. Évalué à 5.
Que tu testes avec LaTeXila ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: A t-on le choix ?
Posté par Liorel . En réponse au sondage Filaire vs sans-fil. Évalué à 4.
Effectivement, c'est un tableau général, après il existe des cas particuliers. Les 3 infections bactériennes que tu cites (auxquelles on peut ajouter la coqueluche) ont des particularités : on vaccine, pour deux d'entre elles, contre la toxine et non contre la bactérie en elle-même.
Pour la tuberculose, c'est une bactérie très particulière : le Bacille de Koch appartient à la famille des mycobactéries, caractérisées par une paroi très résistante et très étanche. Ceci a plusieurs conséquences : d'une part, le BK a un métabolisme lent car les métabolites franchissent mal cette paroi. En contrepartie, les antibiotiques la franchissent mal aussi et c'est pourquoi un traitement antituberculeux dure au moins 6 mois. Ceci explique aussi le caractère lent de la tuberculose : alors que la plupart des infections bactériennes sont pliées en une semaine, la tuberculose dure plusieurs mois.
D'autre part, la paroi rend le BK résistant à la phagocytose, qui est le principal mécanisme de défense inné. En effet, une fois phagocyté, le BK résiste aux acides et aux enzymes de la vésicule de phagocytose (le phagolysosome).
Du coup, l'immunité innée marche assez mal sur la tuberculose. On a donc développé un vaccin, qui n'est pas d'une grande efficacité contre la tuberculose pulmonaire, la plus fréquente et la plus connue (il ne réduit son incidence que de 50%, donc c'est pas fou). En fait, là où le vaccin marche bien, c'est dans la prévention des formes rares et moins connues du grand public : les tuberculoses foudroyantes (miliaire, méningite tuberculeuse). Ces formes sont plus fréquentes chez l'enfant et les personnes immunodéprimées, c'est pourquoi le vaccin n'est pas recommandé chez l'adulte. Au lieu d'empêcher d'avoir la tuberculose, le vaccin donne le temps de la traiter.
Mais surtout, ces infections bactériennes sont assez spécifiques et sont à transmission principalement interhumaine. Les bactéries de l'environnement (hors tétanos) donnent des infections beaucoup plus stéréotypées et peu dépendantes du type de bactérie impliqué : abcès pour une infection localisée, diarrhée-vomissements pour une infection digestive. La réponse à ces infections est tout aussi stéréotypée. C'est en ça que ça ne sert pas à grand chose de tenter de s'immuniser contre les bactéries de l'environnement. En fait, l'organisme n'essaie même pas : si tu survis à un tétanos, tu restes sensible au tétanos ! Ce qui fait que tu t'immunises, ce sont les adjuvants, la magie noire du vaccin qui te fait te sentir super mal, mais qui dit à ton corps "je suis accroché à un trrrrrès méchant composé, faites vite des anticorps contre lui !".
Pire : ce n'est pas parce que tu es immunisé à un agent A que tu es immunisé à ses apparentés : l'immunité n'est pas, ou peu, transposable. La preuve : il faut se revacciner contre la grippe tous les ans¹.
De façon générale, il faut se poser la question de la pertinence de tenter de s'exposer pour s'immuniser. l'intérêt de l'immunité est de dire "si je rencontre cet agent, je n'y serai pas sensible". Mais si tu t'y exposes, tu y es sensible la première fois. C'est un peu comme si, pour ignifuger une maison, on y mettait le feu : c'est sûr que ce qui restera ne sera pas inflammable. Ce n'est pas pour autant une bonne idée de provoquer l'événement à éviter².
¹ : Là encore, j'ai simplifié pour la concision. La réalité est que les anticorps ciblés contre un agent A se fixeront, en faible quantité, à un agent A'. C'est donc une question de quantité d'anticorps. Un vaccin permet de produire une quantité faible mais suffisante d'anticorps. Une authentique infection fait produire une quantité largement excédentaire d'anticorps, et donc il s'en fixera suffisamment à l'agent A' pour le détruire aussi. Du coup, si on a chopé la grippe l'année X et que le virus n'a pas trop muté, il n'est pas nécessaire de se vacciner l'année X+1.
² : C'est, là encore, une simplification pour la concision. Il y a un exemple de pathologie qu'il vaut mieux attraper dans l'enfance : la varicelle. La varicelle de l'enfant, bien que bénigne, n'est pas grave (sauf chez le nouveau-né), et elle est macroscopiquement immunisante (le virus persiste dans l'organisme à vie, mais les symptômes ne reviendront jamais). La varicelle de l'adulte, elle, présente un risque élevé de complications graves, pouvant mener au décès, c'est pourquoi on vaccine les jeunes parents qui n'ont pas eu la varicelle dans l'enfance. C'est, je crois, le seul exemple de maladie qu'on bénéficie à attraper tôt.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: A t-on le choix ?
Posté par Liorel . En réponse au sondage Filaire vs sans-fil. Évalué à 10.
Il y a plusieurs choses à dire à ce sujet.
Il y a, en gros, 4 types de germes, et deux types d'immunité.
Les agents infectieux se divisent entre :
Les parasites ont généralement un mode de transmission spécifique. La plupart se transmettent sur un mode féco-oral, et impliquent donc la consommation d'aliments souillés par des excréments. Du fait de la généralisation de l'usage des toilettes, l'incidence des contaminations parasitaires est très faible dans les pays industrialisés, toutefois le manque de toilettes est un problème au niveau mondial. La plupart des parasites sont bien adaptés au système immunitaire et réussissent à nous infecter malgré lui. Le parasite le plus dangereux au niveau mondial est Treponema Pallidum, l'agent du paludisme, qui infecte plusieurs millions de personnes chaque année dans le monde.
Les champignons ne sont pathogènes que dans des conditions de sensibilité particulière, comme un SIDA ou une immunodépression. Autant dire que tu ne les rencontreras pas tous les jours et qu'ils ne menacent pas ta fille.
Les bactéries sont, elles, omniprésentes et jouent un rôle considérable dans la biosphère. La grande majorité des bactéries est non pathogène. Les bactéries ont des contraintes fortes pour vivre de façon autonome et leur composition est remarquablement stable au cours du temps ; ce qui fait que nous luttons principalement contre elles via l'immunité innée. J'y reviendrai.
Les virus sont extrêmement variés et de transmission très majoritairement inter-humaine, à l'exception de quelques-uns qui peuvent aussi infecter l'animal (grippe, rage, Ebola). Du fait de leur rapidité d'adaptation, l'immunité antivirale est majoritairement adaptative.
Qu'est-ce que l'immunité innée ? Elle est mise en place par des cellules et des molécules qui reconnaissent des motifs constants : telle cellule ne reconnaîtra qu'un seul sucre, qui ne se trouve jamais à l'état normal dans l'organisme mais compose la paroi bactérienne de façon systématique. La bactérie ne peut changer son sucre simplement (dans le but de tromper nos défenses) et cette immunité est programmée de façon génétique. Il est inutile de chercher à l'entraîner, ça ne marche pas. Un motif sera reconnu ou non, et s'il est reconnu à 3 ans, il sera reconnu à 15, puis à 40. C'est plus compliqué à 70 ans, mais c'est parce qu'au-delà de 70 ans tout se déglingue. Ça ne veut pas dire que la bactérie ne peut nous infecter : si tu mets un gramme de bactéries dans le sang, tu auras une belle infection. L'immunité innée se situe majoritairement aux portes d'entrées de l'organisme : peau, muqueuses. Elle se situe peu dans les organes profonds : muscles, cerveau, sang… En effet, pour parvenir aux organes profonds, il faut passer par une porte d'entrée.
L'immunité adaptative est mise en place par des cellules qui éditent leur propre séquence génétique, cas unique en biologie, pour produire des protéines aléatoires destinées à reconnaître des motifs aléatoires. Ces protéines sont soit fixées à la membrane cellulaire, soit libérées dans le sang : on parle alors d'anticorps. Ceci se passe de la façon suivante :
L'immunité adaptative est plus complexe que l'immunité innée, elle est apparue plus tard dans l'évolution. Elle sert surtout à lutter contre les virus, ainsi on n'est jamais réinfecté par le même virus (sauf mutation). A l'inverse, on peut être réinfecté par la même bactérie.
Que voit-on avec ceci ? Eh bien qu'il est inutile de s'exposer volontairement à une bactérie ou un champignon. L'immunité face à eux est innée et ne s'adaptera pas. Quant à un parasite, c'est à éviter absolument car il sautera sur l'occasion de te contaminer.
Pour les virus, il est possible de s'y exposer volontairement… à condition de ne pas se mettre en danger du fait de cette exposition. C'est le principe du vaccin : on injecte des protéines virales séparées, des "bouts de virus", ainsi que des adjuvants destinés à faire croire au système immunitaire que c'est un méchant virus dangereux et qu'il faut y répondre.
Mais sinon, non, bouffer de la terre, ça va juste lui faire risquer une diarrhée ou une infection parasitaire (genre une toxocarose) sans rien apporter sur le plan immunitaire.
¹ En pratique, certaines séquences ne sont pas testées, du coup certaines protéines nerveuses et testiculaires sont sensibles aux anticorps. L'organisme protège ces organes par une barrière. Si cette barrière est rompue, une auto-immunisation peut se produire.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: mince ou sont passé les images?
Posté par Liorel . En réponse au journal NuTyX, une distribution atypique . Évalué à 3.
J'avoue que je ne vois pas trop pourquoi tu te fais moinsser. Peut-être le ton désobligeant de ton commentaire, mais le fond est exact : ce que montrent les screenshots, c'est ce qu'on peut faire avec le gestionnaire de fenêtres, rien de plus. Et comme toutes les distribs proposent tous les gestionnaires de fenêtres à deux ou trois exceptions près…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Pas sûr qu'elle tienne devant un tribunal
Posté par Liorel . En réponse au journal Licence open source "Don't Be a Jerk". Évalué à 3.
Honnêtement, elle me semble franchement casse-gueule. Plusieurs raisons à ça :
Il n'est rien précisé d'explicite concernant la réutilisation du code. Tu peux en faire ce que tu veux, mais il n'est pas précisé clairement que tu peux l'intégrer à un autre projet, par exemple, ou le modifier. Les exemples donnent des domaines d'utilisation, mais ils ne parlent même pas de recoder des logiciels. Or, Guido Van Rossum a déclaré :
Des éléments non obligatoires figurent dans la licence. L'intérêt d'une licence libre, c'est qu'on sait qu'elle est libre sans même avoir besoin de la lire pour les usages courants. Donc y mettre les comportements auxquels on est encouragés, c'est pas l'idéal. Perso, je relis pas la GPL à chaque installation d'un logiciel :P.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Pas cohérant
Posté par Liorel . En réponse au journal Licence open source "Don't Be a Jerk". Évalué à 2.
Va répondre ça à un avocat. Un contrat, ça doit être précis et clair. Sinon ça vaut rien.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.