Lien RV64X: a free, open source GPU for RISC-V - OSnews


Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.
Le projet TapTempo semble faiblir depuis quelques mois maintenant. En panne de langage informatique pour en faire une dépêche ?
N. D. M. — TapTempo est un détecteur de tempo où l’utilisateur frappe une touche en cadence régulière et le programme en déduit le tempo correspondant. Il a été décliné en de multiples langages de programmation.
Laissez‑moi vous présenter un langage assez particulier puisqu’il ne sert pas à faire de la programmation. Ce langage permet de décrire le comportement numérique d’un composant électronique (on parle alors de langage de description de matériel — HDL) : le Verilog.
C’est aussi un langage utilisé pour faire de la synthèse numérique sur les circuits logiques programmables (FPGA). Dans cet exemple, nous utiliserons la carte de développement à bas coût ColorLight 5A‑75B.

Dans la logique de rassembler les contenus, le volet openhardware a plusieurs tags :
ce serait bien de n'en avoir qu'un seul :-)
Actuellement, c'est openhardware qui rassemble les suffrages mais open-hardware est envisageable (et plus lisible d'autant que grammalecte l'accepte), au choix de celui en mesure de propager la modification en base ;-)
Le projet open source Mooltipass a été lancé il y a maintenant sept ans, avec pour but d’offrir une solution hors ligne de stockage de noms d’utilisateur et mots de passe, de petits fichiers et de clefs SSH. Au contraire des solutions similaires existantes sur ordinateurs et téléphones, le Mooltipass est un élément dédié qui effectue seulement les opérations de sécurité. Composé d’extensions navigateur (Chrome, Firefox et Opera), d’un logiciel de gestion de bases de données multi‑plate‑forme et d’un appareil dédié branché en USB ou Bluetooth, nous vous faisons découvrir le fruit de sept ans de travail de contributeurs non rémunérés.
Salut,
J'ai récemment acquis une carte de développement Sifive Hifive 1 rev B, dont la principale motivation était de faire joujou avec la fameuse architecture de jeu d'instructions libres RISC-V. \O/
J'ai pris cette carte car c'était celle dans les premiers prix à 80 €, bien plus abordable que la carte Sifive HiFive Unleashed.
Alors qu'est ce qu'on a dessus :
La libération des FPGA s’accélère à grands pas, il devient presque difficile de suivre toutes les nouvelles sur le sujet. Mais les FPGA ne doivent pas nous faire oublier leurs grands frères que sont les ASIC.
Un FPGA est un composant ayant un silicium déjà « gravé » mais où il est possible de reconfigurer les connexions entre les éléments logiques à volonté. Dans le cas d’un ASIC, on va cette fois graver directement les transistors sur un silicium vierge et les relier via des couches métaliques une fois pour toutes. Il ne faut surtout pas se planter à l’étape de conception car on ne pourra pas modifier les interconnexions une fois la production lancée.
Pour configurer les différentes connexions des blocs de logiques contenus dans un FPGA il faut lui fournir un fichier de configuration appelé « bitstream ». Quand on parle de libération des FPGA, on pense principalement à la publication de ces spécifications.
Jusqu’à présent, cette « libération » s’est faite, pour une poignée de FPGA (majoritairement Lattice), par ingénierie inverse. Donc jamais à l’initiative du constructeur, ce dernier n’ayant même pas toujours connaissance de projet d’ingénierie inverse à destination de ses produits. Et il faut aller fouiller dans d’obscurs fils Twitter et autre forums de bidouilleurs pour les découvrir.
Mais la libération s’accélère, et une petite société peu connue dans le monde du FPGA vient de lancer un produit basé sur des outils libres pour le développement : l’EOS S3.

Une révolution, tout simplement. Depuis que je travaille dans le domaine embarqué, j'ai connu quelques changements intéressants avec notamment l'arrivée de l'architecture Cortex-M, mais là, c'est un cran au-dessus. Une architecture de microcontrôleur Open Source, j'en ai rêvé, maintenant elle existe.
Petite piqûre de rappel : les microcontrôleurs sont de très petits processeurs équipés de périphériques pour contrôler le monde extérieur au composant : des actionneurs ou des capteurs. De plus, ces composants disposent de leur (…)

FRAISE : un projet open hardware pour simplifier la réalisation d’interfaces de contrôle.
C’est un environnement libre développé au sein de metalu.net, composé de cartes électroniques programmables à faible coût et d’un ensemble logiciel.
Cet outil vise à simplifier la réalisation d’installations robotiques, la construction d’interfaces de contrôle (pour la musique, la lumière, le Vjing…) ou tout autre assemblage de logiciels, de capteurs et d’actionneurs.
FRAISE trouve sa place dans de nombreuses créations d’artistes, dont certaines sont documentées sur le site metalu.net.
Une carte mère en Open Source, ça existait déjà, mais une carte mère de portable en Open Source, je crois que c’est une première ! OK, il y a bien eu des projets dont la qualité n’intéressait pas le public.
Cette fois, il s’agit d’un ordinateur portable tout à fait apte à satisfaire chacun. Jugez donc :

Ce projet emmené par des passionnés est déjà bien avancé. Les schémas électroniques sont déjà disponibles sous CERN Open Hardware Licence v1.2 sur le projet GitLab oshw-powerpc-notebook/powerpc-laptop-mobo, et le travail a déjà commencé sur l’élaboration de la carte mère !
La réussite de ce projet permettrait non seulement d’avoir un ordinateur open source pour le public, mais aussi de permettre à d’autres d’utiliser ces travaux : des écoles de conception de matériel pour travailler sur ce type de produit, des sociétés qui peuvent réduire leurs coûts en partant du travail déjà effectué.
Alors, pensez à contribuer, soit en donnant du temps, soit en faisant une donation.